Nina vous dévoile tous les secrets du copywriting dans cette masterclass.
Elle va aborder trois principaux sujets :
- LinkedIn : comment se faire connaître ?
- Les newsletter : comment se faire aimer ?
- Les pages de vente : comment se faire acheter ?
Tout ça grâce à la puissance des mots !
06:14 LinkedIn
28:40 La newsletter
38:44 La page de vente
Le site internet de Nina : ninaramen.com
✌️ Notre plateforme — http://www.behindtheskills.io
SUIVEZ-NOUS !
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/behi...
Facebook : https://www.facebook.com/behindtheski...
Twitter : https://twitter.com/behindtheskills
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#behindtheskills #behindtheskills #copywriting #ninaramen #skills
Elle va aborder trois principaux sujets :
- LinkedIn : comment se faire connaître ?
- Les newsletter : comment se faire aimer ?
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ÉducationTranscription
00:00 comment avoir des newsletters à 70% de taux d'ouverture,
00:02 que les gens attendront plus que le prochain roman d'Harry Potter.
00:06 Alors, je m'appelle Nina Rahmen
00:14 et je suis fondatrice de la manufacture du copywriting.
00:17 Alors, copywriting avec un W qui n'a rien à voir avec le copyright,
00:21 qui est le droit de la propriété intellectuelle.
00:23 Le copywriting avec un W,
00:24 c'est l'art de créer de l'engagement avec les mots et avec les écrits sur Internet.
00:28 Parce que sur Internet, en fait,
00:30 généralement, t'as besoin de créer de l'engagement,
00:31 que ce soit sur les réseaux sociaux, sur LinkedIn ou sur d'autres réseaux sociaux.
00:34 C'est un like, ça va être un commentaire.
00:36 Ça va te créer de l'engagement sur ton audience.
00:38 Après, sur tes emails, ça va être de faire en sorte que les gens
00:41 ouvrent tes emails, cliquent dessus et s'engagent dans la conversation avec toi.
00:45 Et dernièrement, quand tu as un produit à vendre,
00:47 t'as une page de vente potentiellement.
00:49 Donc derrière, soit tu laisses ta carte bleue,
00:51 soit, par exemple, les gens prennent rendez-vous avec toi pour avoir un devis.
00:53 Ça aussi, c'est ce qu'on appelle une conversion.
00:56 C'est transformer aussi les gens,
00:58 les amener à engager sur une action qui est la vente.
01:01 Donc, tu vois, le copywriting, c'est quelque chose qui se décline
01:04 tout au long de l'entonnoir de conversion, c'est-à-dire tout au long du parcours
01:08 du client qui va passer d'inconnu à connu, à personne qui t'aime,
01:12 qui t'aime tellement qu'il a envie de t'acheter.
01:13 Donc, le copywriting, c'est une discipline qui est relativement transversale
01:16 et dont on va pouvoir se servir pour, derrière, générer de l'engagement,
01:20 créer une audience et derrière, la transformer en chiffre d'affaires,
01:23 puisque aujourd'hui, c'est ce qui va nous intéresser, j'imagine.
01:25 Donc là, je vais vous parler d'un système qui va vous permettre
01:28 non plus de vendre, mais de vous faire acheter,
01:30 parce que finalement, c'est ça le problème.
01:32 Quand on a un produit, peu importe que ce soit une prestation,
01:34 que ce soit un produit physique, on n'a jamais envie de passer
01:38 pour le vendeur qui va être là, qui va être lourd,
01:40 qui va faire la prospection, qui va se prendre des portes.
01:42 Donc là, l'objectif de ce système, c'est quoi ?
01:44 C'est d'arrêter d'être dans cette démarche de prospection
01:47 où nous-mêmes, on se sent dévalorisés parce qu'on se prend des noms toute la journée
01:50 et d'amener les gens à nous acheter,
01:52 d'amener les gens à avoir suffisamment envie de connaître notre produit
01:56 et d'aller plus loin.
01:57 Donc c'est un système qui va nous permettre de transformer des gens
01:59 qui ne nous connaissent pas, ce que je disais tout à l'heure,
02:02 en gens qui nous connaissent, qui nous aiment,
02:03 et qui nous aiment tellement qu'ils ont envie de nous acheter.
02:05 C'est vraiment ce cheminant qu'on essaye de faire.
02:08 Donc comment ça se passe ?
02:09 La première chose, c'est que ce chemin,
02:11 c'est ce qu'on va appeler le parcours du client,
02:14 le parcours du prospect,
02:16 et il se présente sous forme d'un entonnoir,
02:17 vraiment comme un entonnoir que tu as chez toi dans ta cuisine,
02:19 avec une partie très large, une partie moyenne et une partie petite.
02:22 Et c'est ça qu'on va détailler.
02:23 Donc la partie super large, c'est quoi ?
02:25 C'est tout ce qui va se passer sur les réseaux sociaux.
02:27 On parlera plus spécifiquement de LinkedIn,
02:29 parce que moi, c'est mon réseau social de prédilection,
02:31 mais ça pourrait marcher sur Instagram, sur YouTube,
02:34 sur n'importe quel réseau social.
02:35 En fait, c'est la plus large partie.
02:37 Donc LinkedIn, c'est vraiment la soirée où tu connais personne,
02:40 mais tu as quand même besoin de te faire connaître.
02:42 Donc tu es obligé d'y aller, tu y vas, tu te fais connaître.
02:44 Là, tu croises des gens, tu vas aller commenter,
02:47 interagir avec eux.
02:48 Mais derrière, ton objectif,
02:49 ça va être de faire en sorte de créer une relation individuelle avec elles.
02:52 C'est-à-dire d'obtenir un email.
02:54 Comme dans la vraie vie, on obtiendra un numéro de téléphone pour voir un ami.
02:56 On se dirait, je vais m'en faire un ami, je vais prendre son numéro de téléphone,
02:59 je vais le revoir, je vais lui proposer des verres,
03:00 je vais lui apporter de la valeur.
03:02 Et derrière, on va créer une relation.
03:04 Donc c'est exactement la même chose.
03:05 Là, on prend l'adresse mail des gens.
03:07 Notre objectif, c'est d'obtenir un email
03:09 et ensuite de communiquer avec cette personne par email.
03:12 Donc le premier objectif, c'est de se faire connaître.
03:13 Après, ça va être de se faire aimer,
03:15 de faire en sorte de donner assez de contenu,
03:17 d'apporter assez de valeur à cette personne pour qu'elle se dise,
03:19 "Ah ouais, en fait, Nina, ce qu'elle fait, c'est super intéressant.
03:21 Elle me donne plein de contenu sur le copywriting.
03:23 Elle me donne des exemples, des tutos.
03:25 C'est trop bien.
03:26 Je m'engage avec elle parce que, en fait,
03:28 je commence à la connaître et j'aime ce qu'elle fait."
03:30 Ça, c'est la deuxième partie, se faire aimer.
03:32 Et on arrive à la troisième partie, qui est se faire acheter.
03:37 Se faire acheter, normalement, quand tu as fait tout ça,
03:39 tu as passé suffisamment de temps à ce que la personne,
03:41 elle apprécie ton contenu et elle t'apprécie
03:43 pour que la vente, elle devienne naturelle.
03:45 Mais tu vas quand même devoir faire ce qu'on appelle une page de vente.
03:48 Une page de vente, c'est une page de conversion.
03:50 Même si tu ne vends pas un produit physique
03:52 ou les gens n'ont pas besoin de mettre de carte bleue,
03:54 à la fin, tu dois obtenir une conversion.
03:56 Une conversion, ça peut être la personne,
03:58 elle prend un devis et donc, elle t'appelle.
04:00 Tu veux que les gens, ils t'appellent pour faire un diagnostic,
04:03 je ne sais pas, de tout site Internet,
04:05 faire un diagnostic de tournes design, etc.
04:07 Ça, c'est la dernière étape.
04:08 C'est vraiment la conversion.
04:09 C'est ce qu'on veut obtenir à la fin.
04:10 C'est l'objectif.
04:11 Et c'est là où tu vas vraiment transformer en chef d'affaires.
04:14 Là, tu vois qu'on a fait ce qu'on appelle l'entonnoir.
04:16 L'entonnoir, c'est LinkedIn, beaucoup de monde,
04:17 newsletter, relations beaucoup plus individuelles avec les gens,
04:20 beaucoup plus engagées et avec lesquelles tu vas vraiment communiquer et interagir.
04:25 Et dernièrement, une fois que les gens, ils sont assez chauds, pas là,
04:29 tu vas pouvoir les envoyer sur ce qu'on appelle ta page de conversion,
04:31 ta page de vente.
04:32 C'est ça, ce qu'on appelle l'entonnoir de conversion,
04:34 le parcours client, le parcours prospect.
04:36 Ça a plein de noms.
04:38 Tu entendras aussi tunnel de conversion.
04:40 Bref, ça s'appelle de beaucoup de manières différentes,
04:42 mais c'est cet objectif de se dire,
04:44 "Ok, en fait, on chauffe progressivement pour derrière obtenir une conversion
04:48 parce qu'on ne demande pas un mariage au premier rendez-vous."
04:50 Si j'allais sur LinkedIn et je mettais une page de vente
04:52 et j'étais, "Tiens, achète mon produit",
04:53 personne ne le ferait.
04:54 Pourquoi ? Parce que ce serait l'équivalent d'être un vendeur à la sauvette.
04:57 On ne fait pas confiance en vendeur à la sauvette, on ne le connaît pas,
04:59 on ne sait pas si on va le recroiser,
05:00 on ne sait pas si ce qu'il fait, c'est valable, c'est de qualité ou pas.
05:03 Alors que quand on connaît la personne, quand on connaît la marque,
05:06 on est beaucoup plus en adéquation avec ce qu'elle est,
05:08 on l'aime beaucoup plus et on se dit, "Ok, j'ai confiance et je peux l'acheter."
05:11 Donc il y a vraiment cette notion de créer de la confiance
05:13 et vendre sur LinkedIn ou vendre sur un réseau social et dire,
05:15 "Hey, salut, tu veux mon produit ?"
05:17 C'est l'équivalent de dire à quelqu'un,
05:20 "Est-ce que tu veux m'épouser ?" alors qu'on ne connaît même pas cette personne.
05:22 Alors, on s'est dit tout à l'heure
05:24 qu'on allait construire notre parcours prospect,
05:27 c'est-à-dire notre minimum entonnoir viable,
05:30 c'est-à-dire minimum, pourquoi ?
05:31 Parce qu'on va faire un seul réseau d'acquisition qui va être LinkedIn.
05:34 Ensuite, on va faire les newsletters et on va faire une page de vente.
05:37 On pourrait mettre comme réseau d'acquisition LinkedIn,
05:40 plus Instagram, plus Facebook, plus YouTube.
05:42 Non, on va essayer d'avoir des résultats qui vont être faciles, rapides et activables.
05:46 Donc je préfère qu'on soit d'abord un skateboard,
05:48 puis ensuite, on fera une trottinette, puis ensuite, on fera une voiture,
05:50 puis ensuite, on fera une fusée.
05:52 Donc là, ce que je te propose, c'est qu'on regarde directement
05:55 mon entonnoir à mois de conversion.
05:57 C'est un entonnoir qui me permet de faire chaque mois
05:59 20 000 € de chiffre d'affaires toute seule.
06:01 Donc vraiment, c'est un truc que j'ai mis en place en six mois.
06:03 C'est relativement actionnable facilement.
06:06 Après, je vais te montrer vraiment les coulisses de ce qui se passe
06:09 et de comment ça marche.
06:10 Donc, je t'avais promis qu'on commencerait par LinkedIn.
06:12 Le O, c'est vraiment LinkedIn.
06:13 C'est la soirée où il y a plein de gens qu'on ne connaît pas forcément.
06:15 Et là, on va faire quoi ?
06:16 L'objectif, ça va être de se faire connaître.
06:18 Donc sur LinkedIn, moi, je poste minimum 400 par semaine.
06:21 On en reparlera après, mais je pense que c'est ce qu'il faut
06:23 pour vraiment avoir une vraie visibilité sur LinkedIn.
06:26 Donc là, c'est un des posts que j'avais faits où j'avais dit
06:29 "Il est impossible de m'acheter un produit sans être abonné à ma newsletter."
06:32 Et à la fin de ce post, j'invitais les gens à s'abonner à ma newsletter.
06:36 Donc, j'avais mis le lien en commentaire et j'avais dit
06:38 "Si tu veux recevoir mes prochaines newsletters et pouvoir m'acheter des produits,
06:42 c'est par là."
06:43 Donc là, tu vois qu'il y a le lien vers ma newsletter.
06:44 Et ce qui est intéressant, c'est que ce post, en fait,
06:47 derrière, il m'a permis de récolter des e-mails.
06:49 Donc, c'est la deuxième étape.
06:50 C'est-à-dire qu'une fois que les gens y cliquent là,
06:52 ils arrivent sur quoi ?
06:53 Ils arrivent sur ce qu'on appelle une page de capture.
06:55 Donc, c'est la page de capture de mes e-mails.
06:56 C'est l'équivalent de dire à quelqu'un "Passe-moi ton numéro."
06:58 Ça me permet, moi, de la contacter directement ou de le contacter directement.
07:01 On a ce qu'on appelle la page de capture de ma newsletter,
07:04 qui s'appelle "Deviens génial en copywriting."
07:05 Et derrière, moi, ça me permet d'avoir des personnes qui arrivent dans mes...
07:09 Ça, c'est mon outil qui s'appelle Convertit.
07:11 Ça me permet d'avoir des gens qui arrivent dans mes e-mails.
07:13 Donc là, ce post LinkedIn, je l'avais fait le 30 mars.
07:16 Et on voit un énorme pic qu'on appelle d'acquisition.
07:19 Donc, ça veut dire que ce jour-là, j'ai eu 71 nouveaux abonnés,
07:22 alors que les autres jours, on voit très bien que je n'ai pas autant d'abonnés.
07:25 Et donc là, j'en ai eu 71. Pourquoi ?
07:26 Parce que j'ai incité les gens à venir sur ma newsletter
07:30 et donc à me donner une de leurs données personnelles,
07:32 c'est-à-dire leurs e-mails.
07:33 Donc ça, c'était la deuxième étape.
07:34 On passe de LinkedIn à la newsletter.
07:36 Et une fois qu'ils sont dans ma newsletter,
07:37 je passe énormément de temps à leur envoyer des e-mails.
07:40 Donc, chaque semaine, ils reçoivent un e-mail avec du contenu gratuit.
07:43 Donc là, par exemple, c'est ma dernière newsletter
07:45 qui était envoyée à 6 000 personnes,
07:46 qui s'appelle "Le fléau de l'écriture business."
07:48 Et je démonte la langue de bois.
07:51 Et j'explique notamment des techniques pour ne plus faire de langue de bois
07:54 et avoir beaucoup plus d'impact dans ce qu'on fait.
07:56 Donc les gens reçoivent un e-mail chaque semaine.
07:59 Et une fois qu'ils sont assez chauds, une fois qu'ils me connaissent assez,
08:02 là, je les envoie sur ce qu'on appelle une page de vente.
08:05 Donc là, je vais vous montrer une page de vente
08:07 d'un produit que j'avais créé il y a longtemps.
08:08 Donc là, c'était les pré-ventes.
08:10 Donc j'ai une trentaine d'achats.
08:12 Là, il y a mon chiffre d'affaires.
08:13 Et hop, je clique dessus.
08:15 Et là, donc, les gens peuvent acheter directement ce produit-là
08:20 et qui est la fin de ce qu'on a dit qui était l'entonnoir de conversion.
08:23 Donc on est passé de LinkedIn à Newsletter et de Newsletter à page de vente.
08:26 Et derrière, hop, les gens, ils achètent.
08:28 Et derrière, ça me fait mon chiffre d'affaires.
08:30 Donc c'est comme ça qu'on transforme ce qu'on appelle une audience
08:32 qui est sur LinkedIn à un chiffre d'affaires
08:35 en les faisant parcourir toutes les étapes de cet entonnoir de conversion.
08:39 Et donc, on va pouvoir passer à la suite,
08:40 c'est-à-dire la première étape de l'entonnoir de conversion, LinkedIn.
08:43 Comment est-ce qu'on fait pour avoir des idées pour poster sur LinkedIn ?
08:46 Donc on a vu dans la première partie
08:48 qu'on allait construire cet entonnoir de vente.
08:51 Donc créer une audience, chauffer les gens dans notre newsletter,
08:55 puis derrière, leur amener notre produit pour se faire acheter
08:58 et ne plus être dans la prospection, ne plus être dans la vente,
09:01 mais être plutôt dans un état d'esprit où, en fait, on va donner notre contenu,
09:05 les gens vont l'apprécier et ils vont venir nous acheter naturellement.
09:08 Donc la première étape de ce qu'on a appelé cet entonnoir,
09:10 tu te rappelles, avec la partie large, moyennement,
09:13 et puis derrière, la page de vente, c'était LinkedIn.
09:16 LinkedIn, c'est un canal qu'on appelle un canal d'acquisition.
09:19 Il y a énormément de gens sur LinkedIn.
09:21 Il y a des millions de personnes sur LinkedIn, littéralement.
09:23 Et ces millions de personnes, parmi ces millions de personnes,
09:26 il y en a forcément qui sont susceptibles d'aimer ton produit,
09:28 de t'aimer toi et de t'acheter.
09:30 Sauf que probablement, tu te dis "OK, ouais, c'est bien, LinkedIn,
09:33 moi, je trouve que c'est super."
09:34 Peut-être que tu es déjà sur LinkedIn, peut-être que tu vois déjà des gens poster,
09:37 peut-être que dans ton entourage, il y a des gens qui postent,
09:39 il y a des gens qui réussissent,
09:40 mais peut-être que toi, tu as cette barrière à poster
09:43 et notamment à poster régulièrement.
09:45 Et moi, quand j'accompagne des gens, une des premières douleurs que j'ai,
09:47 une des premières galères quand on commence sur LinkedIn,
09:50 c'est d'avoir des idées.
09:51 Donc, ce que je te propose, c'est que dans ce module,
09:53 on parle de comment avoir des idées sur LinkedIn
09:56 et une fois qu'on a des idées, comment multiplier ces idées.
09:58 L'objectif, c'est que tu ne sois jamais à court d'idées
10:00 pour que quand tu te poses sur ta page blanche,
10:02 tu sois "OK, je sais de quoi je vais parler, je sais où je vais
10:05 et je ne passe pas du temps à me dire "Oh là là, je n'y arrive pas."
10:07 Et finalement, tu as passé une heure devant une page blanche
10:09 et tu n'as rien fait, tu n'as rien posté, tu repars à zéro.
10:13 Première chose que je voulais dire, c'était que l'inspiration n'existe pas.
10:16 Personne n'arrive dans la vie avec l'inspiration divine qui frappe à sa porte.
10:19 Ça, c'est vraiment un truc qu'on t'a dit dans les films,
10:20 on t'a montré le mythe de l'écrivain qui se met à écrire sur sa machine,
10:23 à écrire comme ça, qui se met à écrire un roman d'un coup.
10:26 Ça n'arrive pas.
10:27 C'était un petit avertissement, un petit disclaimer.
10:30 Ça n'arrive pas. Pourquoi ?
10:32 Parce qu'il y a des vraies étapes dans la création.
10:34 Moi, par exemple, je dois poster minimum quatre fois par semaine.
10:37 Si j'attends l'inspiration, en fait, je ne poste jamais.
10:41 Donc, ça te montre bien qu'il y a des manières de faire
10:43 pour arriver à poster tous les jours.
10:45 C'est ce dont on va parler aujourd'hui.
10:46 La première chose dont je voudrais te parler,
10:47 c'est les quatre étapes clés de la création.
10:49 Quatre étapes de la création, c'est la première partie qui est l'idéation.
10:53 L'idéation, c'est que tu vas te balader dans la rue, tu vas prendre une idée,
10:55 tu vas parler avec ton pote, tu vas avoir une idée,
10:57 tu vas parler avec un client, tu vas avoir une idée.
10:59 Donc, c'est vraiment une phase qui est très précise
11:01 où tu dois garder l'état d'esprit le plus large possible.
11:05 Tu ne cherches pas à trier, tu ne cherches pas à t'auto-juger,
11:06 tu ne cherches pas à te dire "ouais, mais les gens ne vont pas s'intéresser à ça", etc.
11:10 Tu cherches juste à capter les idées.
11:11 Première étape.
11:12 Deuxième étape, ça va être ce qu'on appelle la structuration.
11:15 Donc là, tu es devant ton ordi, tu te dis "OK, je vais aller ouvrir ma boîte à idées,
11:19 je vais aller regarder toutes ces idées-là
11:20 et je vais choisir les plus intéressantes par rapport aux propos que j'ai envie de tenir".
11:23 Donc, tu vas sélectionner une ou des idées et tu vas les structurer.
11:27 Deuxième étape.
11:28 Et ce n'est qu'à la troisième étape qu'on arrive à l'écriture.
11:31 Si tu essaies de sauter les étapes et de passer directement à l'écriture,
11:33 en fait, tu passes à côté de 80 % du travail.
11:36 Donc, c'est comme si tu disais "vas-y, en fait, je ne me suis pas échauffée,
11:38 mais je vais essayer de courir 100 mètres en moins de 10 secondes".
11:40 Tu risques vraiment de te faire un claquage.
11:42 Donc, la plupart des gens commencent à la partie écriture
11:44 alors qu'il y a tout ce travail-là que les gens ne font pas
11:46 et qui font qu'au final, c'est beaucoup plus simple d'écrire.
11:50 Une fois que tu sais quoi écrire, quelque part,
11:52 tu n'as plus qu'à dérouler et c'est beaucoup plus facile.
11:54 Donc, l'écriture, c'est la troisième étape.
11:55 Et derrière, il y a la relecture et l'édition.
11:58 Donc, ça, c'est les quatre étapes du processus de création.
12:00 De la même manière que tu ne vas pas sauter les étapes 1 et 2,
12:03 tu ne vas pas non plus essayer d'avoir des idées et d'écrire en même temps.
12:07 C'est comme si tu demandais à ton cerveau de marcher et de courir
12:09 et de nager en même temps, ce n'est pas possible.
12:11 Ton cerveau, soit il essaye d'avoir un maximum d'idées,
12:13 soit il essaye au contraire d'en avoir un minimum
12:15 et d'amener les gens d'un point A à un point B.
12:16 Mais essayer de faire les deux en même temps,
12:18 c'est comme si tu demandais à ton cerveau de marcher et de nager en même temps,
12:22 tu risques fortement de te trébucher.
12:23 Avoir des idées, c'est quoi ? C'est la première étape.
12:25 C'est ce qu'on appelle l'idéation.
12:27 Et pour l'idéation, moi, ce que je te propose,
12:29 c'est d'avoir un outil qui te permet de récolter toutes ces idées.
12:32 C'est quelque chose de bête, mais personne n'a plus d'idées que d'autres personnes.
12:36 Les gens ont tous des idées. Ce qui fait la différence,
12:37 c'est ceux qui les notent et ceux qui ne les notent pas.
12:39 Ce qui compte, c'est d'avoir un outil dans lequel tu puisses stocker tes idées.
12:41 Moi, j'utilise BEAR, B-E-A-R, ou Evernote.
12:44 C'est deux outils qui sont très classiques,
12:46 qui sont synchronisés sur tous tes appareils
12:48 et qui te permettent de retrouver sur l'ordinateur,
12:50 sur ton téléphone, sur son iPad, bref.
12:52 Donc, c'est deux outils qui sont hyper bien.
12:54 Et en plus de ça, tu peux les classer par hashtag.
12:56 C'est-à-dire que tu peux les classer dans un dossier.
12:58 Moi, par exemple, j'ai un dossier newsletter,
13:00 j'ai un dossier féminisme, j'ai un dossier page de vente,
13:03 qui me permettent, dès que je vois des choses qui sont intéressantes,
13:05 de pouvoir les classer directement.
13:06 Et le jour où j'ai besoin d'écrire sur le féminisme,
13:09 je vais ouvrir ce dossier et je vais regarder ce qu'il y a dedans
13:11 et je vais pouvoir aller choper des idées.
13:12 Donc, ça permet aussi de classer tes idées.
13:14 Et ça, c'est hyper intéressant.
13:16 Ce que tu peux faire aussi, c'est que si t'as pas envie de t'encombrer avec d'autres outils,
13:18 tu peux utiliser les notes de ton téléphone ou tu peux utiliser le dictaphone.
13:21 L'objectif, c'est juste de te dire, dès que t'as une idée, en fait, tu la notes.
13:24 Si tu laisses ton idée s'envoler, elle ne reviendra jamais.
13:26 En général, les bonnes idées viennent souvent sous la douche.
13:29 Bon, faut pas utiliser son téléphone sous la douche, c'est pas très conseillé,
13:32 mais tu peux capter ton idée.
13:35 L'idée, c'est de te dire, je capte mon idée, que je sois dans le métro,
13:37 peu importe où je suis, j'ai un outil de capture
13:40 et de stockage de mes idées.
13:43 Donc ça, c'est une des étapes les plus importantes et c'est ce qu'on appelle l'idéation.
13:46 Donc les idées, elles viennent de partout.
13:48 Garde vraiment un outil pour les stocker.
13:50 Et dernière chose, donc maintenant qu'on sait les étapes,
13:54 qu'on a un outil, comment est-ce qu'on génère des idées ?
13:56 Je vais te donner trois sources d'inspiration qui sont ultra faciles à mettre en place.
14:00 La première, c'est va parler à tes clients ou à tes prospects.
14:04 Va parler à tes clients ou à tes prospects.
14:06 Alors, si t'as pas de clients,
14:08 trouve des gens autour de toi qui ressemblent à tes clients.
14:11 Peut-être que ton client, c'est toi.
14:13 Peut-être que ton client, c'est ton ami.
14:15 Peut-être que... Débrouille-toi pour parler à tes clients.
14:17 Moi, par exemple, imaginons que je veuille vendre un produit de CBD,
14:22 donc d'huile, à des entrepreneurs.
14:24 J'irais interviewer des entrepreneurs.
14:25 "OK, raconte-moi tes problèmes en ce moment."
14:27 "Moi, j'ai des insomnies parce que je me demande le chiffre d'affaires que je vais faire demain.
14:31 Peut-être que je vais fermer ma boîte.
14:33 En fait, il y a tel client qui m'a pris la tête.
14:35 Et du coup, tout ça, ça m'empêche de dormir."
14:37 Là, typiquement, tu vois très bien le lien que tu peux faire
14:39 entre le produit que tu vas vendre, le CBD, qui a des vertus apaisantes,
14:42 notamment pour le sommeil, et les questions qui vont pouvoir se poser.
14:45 Donc, va parler à tes clients, tu vas pouvoir obtenir
14:47 ce qu'on appelle des points de douleur et des questions qui se posent.
14:50 Et notamment, là, si je devais transformer ça en post-linkedin,
14:53 je dirais quoi ? Je dirais...
14:54 La plupart des entrepreneurs ont des problèmes de sommeil.
14:57 90 % des entrepreneurs se plaignent d'insomnie.
14:59 Le plus gros problème des entrepreneurs, c'est le stress.
15:02 Comment survivre à son stress quand on a une boîte de 20 personnes ?
15:05 Comment survivre à son stress quand on ne sait pas
15:07 comment on va payer ses employés dans un mois ?
15:09 Voilà.
15:10 Donc ça, tu vois, c'est des espèces de mini-contenus,
15:12 mais que je vais aller trouver comment, en allant parler à mes clients.
15:15 Donc, première source, va parler à tes clients.
15:17 Deuxième source, un site qui s'appelle "Answer Socrate".
15:20 "Answer Socrate", c'est toutes les requêtes que les gens posent sur Google.
15:23 Donc, c'est un peu...
15:24 Sur Google, on sait que les gens posent des questions
15:25 qu'ils n'osent pas poser dans la vie.
15:26 Donc, "Answer Socrate", tu peux aller un peu accéder
15:28 aux questions que les gens se posent souvent.
15:30 Par exemple, CBD.
15:31 En fait, il y a plein de gens qui se posent la question
15:33 "C'est quoi le CBD ? Est-ce que c'est dangereux ?
15:35 Est-ce que c'est de la drogue ? C'est quoi la différence entre le CBD et le THC ?"
15:37 qui est, en fait, un extrait aussi de la plante de cannabis.
15:40 Bref, tu vas pouvoir accéder aux questions que les clients se posent.
15:43 Je t'ai promis trois sources d'inspiration.
15:44 On a fait la première.
15:45 La deuxième, c'est "Résout. Parle des problèmes que toi, tu as eus".
15:48 Typiquement, moi, c'est "Prends la parole en public".
15:50 "Parle des problèmes que tu as eus ces deux dernières années".
15:52 Je ne savais pas parler en public, j'étais très timide,
15:54 j'étais très introvertie.
15:55 J'ai dépassé ce problème.
15:57 Et donc, sur LinkedIn, je pourrais très bien partager
15:59 comment j'ai résolu ce problème.
16:01 Je pourrais faire quelque chose de très activable, genre un tuto.
16:04 Les trois choses à savoir avant de faire une présentation devant une caméra.
16:07 Quelque chose de très inspirationnel, en disant "Moi, je l'ai fait.
16:10 J'étais timide, j'étais introvertie, je l'ai fait, donc toi aussi, tu peux le faire".
16:12 Inspiration.
16:13 Ensuite, je pourrais faire quelque chose de plus philosophique,
16:15 en disant "Les gens ont plus peur de prendre la parole en public que de mourir".
16:17 C'est la peur numéro un, vraiment, de prendre la parole en public.
16:20 Et la quatrième chose, je pourrais faire un angle très analytique,
16:23 en disant "L'étude X a montré que la prise de parole en public
16:29 sécrétait des endorphines".
16:31 Je dis n'importe quoi, 80 % d'endorphines, je ne sais rien.
16:33 Donc, à partir d'un seul sujet, tu peux avoir plusieurs angles.
16:36 Et là, l'idée, c'est d'apporter toi ton expertise.
16:38 Il n'y a pas besoin d'être un expert pour transmettre.
16:41 Tu as juste besoin d'avoir résolu un problème.
16:42 Moi, c'était la prise de parole en public.
16:44 Ça pourrait être comment j'ai quitté un manager toxique.
16:46 Ça pourrait être comment j'ai lancé ma boîte
16:48 et je suis passée de zéro à 20 000 euros de chiffre d'affaires par mois.
16:51 Ça peut être plein de problèmes que toi, tu as résolus,
16:53 peu importe qui tu es, tu es étudiant.
16:55 Comment j'ai passé mon bac en révisant une heure par jour, je ne sais rien.
17:00 Donc, peu importe qui tu es, tu as forcément résolu des problèmes.
17:02 Et l'idée, c'est de partager ces problèmes.
17:03 Et troisième source d'inspiration, c'est consomme du contenu.
17:07 Il y a beaucoup de gens qui veulent des idées
17:09 alors qu'eux-mêmes, en fait, n'essaient pas d'absorber des idées.
17:12 Si tu veux qu'il y ait des choses intéressantes
17:14 qui sortent de tes doigts et de ta bouche,
17:16 il faut que tu mettes des choses intéressantes dans ta tête.
17:17 Ça sera forcément proportionnel.
17:19 Et si tu mets quelque chose qui n'est pas qualitatif,
17:21 si tu regardes des choses qui ne sont pas qualitatives,
17:23 forcément, tu tireras de la merde.
17:25 Donc, vraiment, regarde des choses, des choses qui sont intéressantes.
17:27 Il y en a partout du contenu.
17:28 Il y a LinkedIn, l'idée livre, l'idée blog, écoute des podcasts.
17:32 Il y a plein de manières de consommer du contenu.
17:33 Il n'y a pas que de lire Proust dans la vie.
17:35 Donc, consomme du contenu.
17:36 Moi, je consomme à peu près 2h à 3h de contenu par jour.
17:39 Et c'est ça qui me permet d'avoir des idées.
17:40 Je dis, "Ah, c'est trop intéressant, je mets dans ma boîté l'idée."
17:42 Donc, ça, c'est trois manières d'avoir des idées.
17:45 La première, c'est aller parler à tes clients,
17:46 leur parler de leurs problèmes et écrire sur les problèmes qu'ils ont,
17:49 les aider à les résoudre.
17:50 Deuxième manière, c'est de partir de toi,
17:51 des problèmes que tu as eus et que tu as résolus.
17:53 Et troisième manière, c'est d'aller voir du contenu,
17:56 d'aller t'inspirer d'autres personnes qui sont aussi des créateurs de contenu,
17:59 de consommer leur contenu
18:01 et de, toi, arriver à faire des ponts avec ce que tu fais.
18:03 Avec ça, j'espère que tu auras plus le syndrome de la pêche blanche
18:06 et tu auras plus ce sujet-là.
18:08 Je vais juste te donner une dernière astuce pour créer du contenu
18:11 et pour maintenant multiplier tes idées.
18:13 Une fois que tu as une idée, tu peux la multiplier.
18:14 Il y a ce qu'on a vu tout à l'heure en amenant quatre angles différents.
18:17 L'angle tuto, analytique, philosophique, inspirationnel.
18:21 Donc, tuto, c'est comment j'ai fait.
18:22 Analytique, c'est je te donne un chiffre.
18:24 Philosophie, c'est je te donne une philosophie à un point de vue.
18:28 Et inspirationnel, c'est je l'ai fait, donc tu peux le faire.
18:31 Donc, d'autres personnes ont fait, donc tu peux le faire.
18:33 Ça, c'est la première manière.
18:33 Et la deuxième manière de multiplier une idée,
18:36 c'est de mettre une émotion différente.
18:38 Premier angle, j'en ai marre des films
18:40 qui donnent l'impression que l'inspiration zinde de nulle part.
18:43 L'émotion, c'est la colère.
18:44 Mais une autre émotion, ça pourrait être,
18:46 j'ai enfin résolu mon syndrome de la pêche blanche.
18:48 Là, c'est plutôt la joie, la satisfaction.
18:49 Donc, tu vois, tu peux aussi jouer avec les émotions
18:51 que tu vas mettre dans tes posts pour amener des angles différentes
18:54 et prendre une seule idée,
18:55 mais écrire deux ou trois posts sur cette idée
18:57 en amenant des angles et des émotions différentes.
19:00 On arrive donc à la fin de cette deuxième partie
19:03 sur comment guérir du syndrome de la pêche blanche,
19:06 comment se mettre à poster des idées sur LinkedIn.
19:07 Donc, ce qu'on a dit, c'est que c'était la première étape de l'entonnoir.
19:10 Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'à la fin, ton objectif,
19:12 c'est que les gens, ils arrivent dans tes e-mails.
19:14 Parce que sur LinkedIn, tu n'es pas sûr que la personne,
19:16 elle revoie ton contenu, tu n'es pas sûr qu'elle s'abonne à toi.
19:18 Tu n'es pas sûr, en fait, de pouvoir la revoir.
19:20 Donc, l'idée d'obtenir un e-mail, c'est de se dire que tu as la garantie
19:23 que la personne, elle fera partie de ta liste de prospects.
19:26 Et puisque derrière, tu veux lui vendre un produit,
19:28 tu dois obtenir cette contrepartie de sa part.
19:31 Donc, ton objectif sur LinkedIn, c'est de capter des e-mails.
19:34 Et logiquement, on va voir dans la prochaine étape
19:37 comment entretenir sa base e-mail
19:38 et comment avoir des newsletters à 70 % de taux d'ouverture
19:42 que les gens attendront plus que le prochain roman d'Harry Potter.
19:45 Il y a trois choses importantes quand tu veux écrire un bon post LinkedIn.
19:48 La première, c'est d'avoir une bonne accroche.
19:50 Quand tu n'as pas une bonne accroche, tu as raté 80 % de ton post.
19:53 La plupart des gens ne lisent que le titre, ne lisent que les premières lignes.
19:56 Même toi, quand tu regardes un magazine, tu regardes d'abord le titre.
19:59 Donc, les gens vont regarder les premières lignes.
20:01 Ce qu'il y a avant le fameux "voir plus",
20:02 quand tu regardes sur LinkedIn, tu vois qu'ils laissent apparaître
20:06 les trois premières lignes et après, il y a écrit "voir plus".
20:09 Toi, ton objectif, c'est que les gens aient clic sur ce "voir plus"
20:11 pour qu'ils aient envie de lire la suite de ton post.
20:14 Donc, les premières phrases sont vraiment les plus importantes.
20:16 C'est ce qu'on appelle l'accroche.
20:18 Et l'accroche doit fonctionner comme une bande-annonce de film.
20:20 Tu ne dois pas dévoiler tout le film, tu dois susciter l'envie.
20:22 Ton objectif, encore une fois, c'est que les gens cliquent sur ce "voir plus".
20:26 Donc, travailler l'accroche, il y a deux manières principales de le faire.
20:28 Soit tu mets une émotion forte.
20:30 Par exemple, "Mon employeur a essayé de détruire ma carrière".
20:33 C'est plutôt une... On a envie de savoir la suite.
20:35 En fait, c'est un teasing, ce qu'on appelle un cliffhanger,
20:38 c'est-à-dire c'est un épisode, t'as envie de voir la suite.
20:39 Donc, ça, c'est vraiment raconter une histoire et faire un suspense.
20:42 Et la deuxième manière dont je parlais tout à l'heure,
20:44 c'est de mettre une émotion forte, c'est de dire...
20:47 "J'ai totalement paniqué quand j'ai dû faire ma première facture, voir plus".
20:51 Et là, on a envie de savoir la suite.
20:53 Pourquoi ? Parce que t'as mis une émotion forte, c'était la panique.
20:55 "OK, elle a paniqué, comment elle a résolu ça ?"
20:56 Donc, dans les deux cas, tu vois, t'as des choses qui sont très impactantes.
21:01 Premièrement, une histoire dont on a envie de connaître la suite,
21:04 ou deuxièmement, une émotion.
21:05 Ça, c'était la première chose importante quand t'écris.
21:07 Deuxième chose importante quand t'écris,
21:08 c'est d'avoir une idée égale un poste.
21:11 Il y a beaucoup de gens qui mettent trop d'idées dans leur poste.
21:14 Donc, tu perds ton lecteur.
21:15 Il vaut mieux faire une seule idée simple et la développer de A à Z,
21:19 plutôt que de mettre plein de choses.
21:21 On n'est pas en train d'écrire un article de blog,
21:23 on n'est pas en train d'écrire une dissertation,
21:25 on est vraiment en train de faire passer une idée.
21:28 Et d'ailleurs, j'en arrive à une autre astuce qui s'appelle la polarisation.
21:32 La polarisation, c'est quoi ?
21:33 C'est vraiment de donner ton avis.
21:35 Si tu dis "la guerre, c'est mal", en fait, tout le monde s'en fout.
21:38 "La guerre, c'est mal", oui, OK, oui, la guerre, c'est mal.
21:40 Par contre, si tu dis "je suis pour le revenu universel",
21:42 là, tu vas tracer une ligne de gens pour, radicalement pour,
21:46 et une ligne de gens radicalement contre.
21:48 Et ce qui est bien, c'est que, du coup, tu vas créer ce qu'on appelle de l'engagement.
21:50 Donc, non seulement tu vas te faire connaître de ton audience,
21:53 parce que tu vas porter une opinion qui va être forte,
21:55 et avec les gens, ils seront d'accord ou pas d'accord,
21:56 mais au moins, ils te connaîtront, donc tu ne seras pas tiède.
22:00 Donc, tu vas attirer très fortement les gens qui adhèrent à ça,
22:03 au même titre que tu vas repousser très fortement les gens qui n'y adhèrent pas.
22:06 Il y a des gens qui trouvent que le revenu universel, c'est génial,
22:08 que tout le monde devrait être payé pour le travail qui n'est pas rémunéré d'habitude,
22:11 par exemple, aller faire ses courses, faire à manger, aller chercher ses enfants, etc.
22:14 Et d'autres gens qui pensent que, en fait, c'est la pire des manières
22:17 de répondre aux sujets de société, parce que ça crée des assistés.
22:20 Et donc, ce qui est marrant, c'est que, voilà,
22:22 il y a des gens qui vont soit fortement adhérer, soit pas du tout,
22:24 et ils vont aller aussi débattre en commentaire.
22:26 Et là, il y a une autre valeur qui est,
22:28 plus tu génères de commentaires sur LinkedIn,
22:30 et plus, en fait, l'algorithme va te pousser,
22:32 parce que plus les gens vont passer de temps sur ton post,
22:34 plus les gens vont passer de temps sur ton post,
22:35 plus LinkedIn est content, parce que ça fait qu'il a de la rétention,
22:38 qu'il a du temps d'attention, qu'il va pouvoir vendre ce temps d'attention.
22:40 Donc, plus la personne reste sur ton post, plus ton post est valorisé,
22:43 plus les gens ont des commentaires, plus, en fait, la personne, elle va dire
22:45 "Ah ouais, il a dit quoi ? Ah ouais, il a dit quoi ? Ah ouais, je vais liker ce commentaire."
22:48 Et là, tu vois, tu vas créer, en fait, ce qu'on appelle un débat
22:50 qui va aussi favoriser et nourrir ce qu'on appelle l'algorithme de la plateforme.
22:54 Ça, c'est la deuxième chose à avoir en tête, c'est prends des opinions, prends des parties.
22:57 Ne dis pas des trucs plats, ne dis pas des trucs chiants.
23:00 Vraiment, donne ton avis, et tu verras, en fait,
23:02 tu vas attirer des gens qui vont y adhérer.
23:06 Alors là, ce que je voulais faire, c'était montrer mon planning édito.
23:09 Pourquoi ? Parce que c'est important, en fait, de pouvoir planifier et programmer ces posts
23:13 et d'avoir une vue d'ensemble.
23:14 Alors, je vous conseille pas forcément de vous prendre la tête sur un planning édito super compliqué.
23:18 Votre objectif, c'est juste de poster et de poster le plus régulièrement possible.
23:22 Mais ce que je voulais que vous voyiez, c'était ma fréquence de publication.
23:25 Donc là, notamment cette semaine-là, j'ai fait cinq posts.
23:29 Là, j'en ai fait plutôt quatre, et ensuite, on est plutôt aux alentours de quatre.
23:33 Donc moi, je trouve que poster quatre fois par semaine,
23:34 c'est le minimum de ce qu'il faut faire pour avoir une vraie présence sur LinkedIn.
23:38 En dessous de quatre fois par semaine, je trouve que ça devient de plus en plus léger.
23:41 Pourquoi ? Parce que plus les gens te connaissent et plus ils t'aiment.
23:44 C'est contre-intuitif, mais les gens n'ont pas marre de toi.
23:46 C'est l'inverse, c'est comme le pote que tu vas voir toutes les semaines.
23:49 Tu auras beaucoup plus de trucs à lui dire que ton oncle que tu vois une fois par an au dîner de famille.
23:53 Donc plus les gens te connaissent, plus ils t'aiment, plus ils sont habitués à toi,
23:55 plus ils voient ta tête passer dans leur LinkedIn, et plus ils vont s'engager avec toi.
23:59 C'est vraiment cette notion-là qui est importante, c'est créer une habitude chez ton lecteur.
24:03 Donc moi, c'est pour ça que j'ai une présence qui est aussi importante.
24:06 Donc quatre fois par semaine minimum,
24:07 il y a des gens qui créent du contenu à haute fréquence,
24:11 qui y vont jusqu'à deux fois par jour.
24:13 Donc vraiment, c'est une des stratégies.
24:16 Il faut être accroché.
24:17 Moi, je trouve que c'est très compliqué de demander à quelqu'un qui part de zéro
24:20 de poster deux fois par jour, mais ça fonctionne.
24:22 Donc si vous voulez, vous, poster deux fois par jour, c'est possible.
24:25 Ça, c'est mon planning édito.
24:26 Donc quand on va là-dessus, c'est assez simple.
24:29 En une semaine, j'ai été sélectionnée trois fois par la rédaction LinkedIn.
24:32 Ça, c'est le grand titre de ce que je voulais dire.
24:34 Un post = une idée, on l'a déjà dit.
24:35 Donc là, c'est mon idée principale.
24:37 Et derrière, moi, j'écris sur Google Docs
24:39 parce que je trouve que c'est beaucoup plus facile derrière d'éditer,
24:42 de mettre des emojis, etc.
24:44 Donc ça, c'est mon process à moi sur l'écriture et derrière la publication.
24:49 Autre chose aussi que je voulais vous montrer, c'est que j'ai classé mes postes
24:51 par statut, est-ce qu'ils sont publiés ou est-ce qu'ils ne sont pas encore publiés.
24:54 Et je les ai classés par type.
24:56 Donc là, c'est copywriting, mais j'ai aussi féminisme.
24:59 Donc féminisme, c'est quoi ?
25:00 C'est tous mes postes engagés sur le sujet.
25:02 Et une fois par semaine, là, vous voyez, il y a écrit acquisition newsletter.
25:06 Et ça revient à ce qu'on disait tout à l'heure sur la newsletter.
25:08 Quand je vous parlais d'entonnoir de conversion, la newsletter, c'est quoi ?
25:11 C'est ça vous permet de capter des emails.
25:13 Donc ça, c'est typiquement un poste qui m'a servi, non pas à avoir de la visibilité,
25:18 mais l'objectif de ce poste là, c'était d'obtenir des emails.
25:22 Donc, c'est pas du tout le même objectif que les autres.
25:24 Les autres, je peux avoir un objectif de viralité.
25:26 Là, je vais avoir vraiment un objectif qu'on appelle d'acquisition d'email.
25:29 Et donc, une fois par semaine, je me fais un poste qui est
25:33 uniquement dédié à faire de l'acquisition sur ma newsletter.
25:36 Si vous ne faites pas d'acquisition, si vous ne dites pas aux gens que vous avez
25:38 une newsletter, personne n'ira s'inscrire dessus.
25:40 Ça ne sert à rien.
25:40 Donc, minimum une fois par semaine, un poste sur acquisition newsletter.
25:44 On arrive à la fin de cette démonstration sur les coulisses de comment Nina poste sur LinkedIn.
25:49 Vous voyez, c'est assez simple.
25:50 Vous n'êtes pas obligé de même d'aller à ce niveau.
25:53 Vous pouvez juste prendre des Google Docs et écrire dessus et derrière, poster sur LinkedIn.
25:56 C'est hyper simple.
25:57 L'idée, c'est d'avoir quelque chose qui soit agile, quelque chose qui soit facile.
26:01 Il vaut mieux poster et mal le faire plutôt que de ne pas poster du tout.
26:04 Dans cette partie, je te propose qu'on parle des newsletters.
26:07 Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas être dépendant des réseaux sociaux.
26:10 Et a fortiori, on ne peut pas être dépendant de LinkedIn.
26:12 Pour plusieurs raisons.
26:14 La première, c'est que LinkedIn, c'est un algorithme qui va choisir demain,
26:19 potentiellement, de montrer ton poste ou de ne pas le montrer.
26:21 Il y a un très gros influenceur LinkedIn qui s'appelle Mikael Aguilar, qui a 200 000 personnes.
26:27 Et du jour au lendemain, son profil a été banni pendant une semaine.
26:29 Et tu penses bien que son business était quand même assez dépendant de LinkedIn.
26:32 Donc, quand tu ne peux plus être sur LinkedIn, tu ne peux plus vendre.
26:35 Et si tu ne peux plus vendre, tu n'as plus de chiffre d'affaires et ta boîte,
26:38 elle peut couler, potentiellement, parce que tu t'es fait bannir d'un réseau social.
26:41 Donc, tu vois à quel point c'est dangereux d'être tributaire des réseaux sociaux.
26:45 C'est la première chose.
26:46 La deuxième chose, c'est que du jour au lendemain,
26:48 LinkedIn peut choisir de plus ou moins montrer ton profil.
26:50 Donc, demain, en fait, tu ne choisis pas.
26:52 Peut-être qu'aujourd'hui, tu as interagi avec un de mes postes,
26:55 mais potentiellement, demain, rien ne me dit que tu pourras,
26:57 que tu vas forcément lire le deuxième, le troisième, puis le quatrième.
27:00 C'est l'algorithme qui décide.
27:02 La troisième raison pour laquelle il ne faut pas être dépendant de LinkedIn,
27:04 c'est que c'est des données qui ne t'appartiennent pas.
27:06 Et d'ailleurs, quand on vend une boîte,
27:08 les données des utilisateurs, ça fait partie des choses
27:11 qui donnent de la valeur à la boîte, qui rentrent dans la valorisation de la boîte.
27:14 Donc, si toi, tu as 30 000 e-mails, ça vaut plus qualifié,
27:18 30 000 e-mails qualifiés, ça vaut plus que quelqu'un qui peut en avoir 5000 qualifiés.
27:22 Donc, ça te montre, en fait, que c'est une base d'utilisateurs,
27:23 c'est tes données, elles t'appartiennent, tu en fais ce que tu veux.
27:26 Et ça, c'est la valeur de ta boîte.
27:27 Et cette valeur-là, tu as plutôt intérêt à la récupérer,
27:29 à la passer de LinkedIn à chez toi,
27:32 parce que toi, tu auras un e-mail, un prénom
27:35 et peut-être encore d'autres informations que tu pourrais récolter.
27:37 Donc, on ne peut pas rester sur les réseaux sociaux,
27:39 on ne peut pas rester sur LinkedIn parce qu'on ne peut pas être dépendant, en fait,
27:42 de ces plateformes, on a besoin de récupérer ces données
27:45 pour avoir un business model qui soit robuste et qui soit stable.
27:48 Et la dernière raison, c'est que sur les e-mails, on peut tracer.
27:52 On peut tracer beaucoup de choses.
27:54 On peut tracer si la personne, elle a lu ton e-mail,
27:56 ce qu'on appelle avec le taux d'ouverture,
27:58 mais on peut aussi traquer ce qu'elle a cliqué.
28:00 Donc, tu peux très bien voir sur un e-mail où tu vas parler,
28:03 je ne sais pas, de CBD, de PlayStation et potentiellement de marketing.
28:09 Tu vas voir où est-ce qu'elle a cliqué.
28:11 Si elle a cliqué sur marketing, tu vas pouvoir lui donner
28:13 du contenu relatif au marketing
28:14 et derrière, lui vendre un produit proche de ce sujet-là.
28:18 Donc, tu as aussi certaines données que tu vas pouvoir récupérer,
28:21 que tu vas pouvoir exploiter pour derrière vendre,
28:24 ce que tu ne peux certainement pas faire sur les réseaux sociaux.
28:27 Donc, ça va vraiment t'aider derrière à la dernière étape
28:29 qui va être la page de vente, la conversion.
28:31 Donc vraiment, c'est très important de récolter des e-mails
28:34 et d'avoir sa propre newsletter pour avoir un business model
28:36 qui soit robuste et qui soit efficace dans la vente.
28:39 Dans cette partie, je voudrais qu'on parle d'une chose,
28:41 c'est ce qu'on appelle la délivrabilité.
28:44 La délivrabilité, c'est à quel point ton utilisateur, il va lire ton e-mail.
28:48 Je m'explique.
28:49 Si tu as écrit une super newsletter pendant quatre heures
28:51 et que la newsletter, elle part en spam,
28:53 en fait, tu as juste perdu quatre heures de ta vie.
28:55 Donc, quand tu écris un e-mail,
28:56 toi, tu ne veux absolument pas tomber dans les spams.
28:59 Tu veux tomber dans ce qu'on appelle la boîte mail principale,
29:01 qui n'est même pas la boîte mail promotion,
29:02 qui est vraiment la boîte mail principale.
29:04 Tu veux que ton lecteur, d'abord, lise ton e-mail.
29:07 Et pour ça, il y a un certain nombre de règles à respecter
29:09 que je vais donner rapidement. On ne va pas pouvoir détailler là.
29:12 Mais la première des choses,
29:13 c'est de faire ce qu'on appelle une séquence de bienvenue.
29:15 Quand la personne, elle adhère à ta newsletter,
29:17 tu lui souhaites la bienvenue.
29:18 C'est un peu comme quand tu vas manger chez tes beaux-parents.
29:20 Tu viens, en fait, avec un cadeau, tu te présentes,
29:23 tu vas interagir avec eux.
29:25 Tu ne peux pas juste dire, tiens, vas-y, salut,
29:28 achète mon produit. Non, ça ne marche pas.
29:30 Ou salut, je vais me marier avec votre fils.
29:32 Ça ne marche pas non plus.
29:33 Donc, voilà.
29:33 Donc, en fait, tu as vraiment cette séquence de bienvenue
29:35 qui est, encore une fois, créer du lien avec la personne.
29:38 Donc ça, c'est une première étape, la séquence de bienvenue.
29:40 La deuxième chose, c'est qu'il ne faut surtout pas acheter d'e-mail.
29:42 Si tu achètes des e-mails,
29:43 tu n'as pas recueilli le consentement de la personne.
29:45 Et donc, potentiellement, elle va te signaler en spam.
29:47 Et si elle te signale en spam, là, c'est mort pour toi.
29:49 En fait, tu vas dégrader la note de ton e-mail.
29:52 Et donc, tu vas de plus en plus tomber en spam.
29:54 Donc ça, c'est vraiment super important.
29:56 C'est la qualité des e-mails que tu récoltes.
29:57 N'achète pas de base d'e-mail, ne scrappe pas de données
30:00 parce que tu n'obtiens pas le consentement.
30:01 Et c'est là où, en fait, tu dégrades
30:03 et tu te retrouves avec des taux d'ouverture en dessous de 20 %.
30:06 D'ailleurs, 20 %, c'est la moyenne de taux d'ouverture d'une newsletter.
30:10 Moi, les miennes, elles sont plutôt à 70 %.
30:12 Donc, tu vois que tu as, en fait, beaucoup à faire
30:15 et que la plupart des gens, ils tombent dans ce piège-là.
30:18 Et c'est comme ça qu'ils se retrouvent avec des e-mails qui ne sont pas engagés.
30:20 Donc ça, c'était ce que je voulais dire, surtout sur la délivrabilité.
30:23 C'était vraiment de faire attention à comment tu récoltes tes e-mails,
30:26 de ne pas acheter d'e-mail et de faire cette fameuse séquence de bienvenue
30:28 pour que les gens s'engagent avec toi, te connaissent
30:30 et finalement, soient accueillis.
30:31 Donc tu dis qui tu es, combien de fois par semaine tu vas envoyer.
30:34 Tu leur dis "Mets-moi dans la boîte mail principale
30:36 si je suis dans la boîte mail promotion."
30:37 Tu vas vraiment faire en sorte que la personne,
30:40 elle se sente engagée dès le début, que tu l'accueilles chez toi
30:43 comme tu accueillerais un ami ou une amie.
30:45 Trois grandes règles pour écrire une newsletter.
30:47 Première règle, la règle du 80/20.
30:49 80/20, c'est quoi ? C'est 80 % d'amour, 20 % de vente.
30:52 80 % du temps, tu donnes gratuitement,
30:56 tu fais en sorte que les gens, ils voient ton expertise.
30:58 Donc si tu vends de la Presta, tu vas parler de ton sujet, par exemple le design.
31:03 Mais si tu vends de l'huile de CBD,
31:07 tu vas peut-être faire des articles sur le stress,
31:10 tu vas peut-être faire des articles sur la récupération sportive
31:13 et tu vas peut-être faire des articles sur l'addiction.
31:15 Parce que ces trois raisons pour lesquelles on pourrait consommer du CBD,
31:17 c'est parce qu'on veut se détendre, parce qu'on fait du sport,
31:20 ça intervient dans la récupération sportive,
31:22 ou sinon parce qu'on veut potentiellement arrêter le cannabis ou le THC
31:27 et donc on pourrait être amené à consommer du CBD.
31:29 Donc tu vois, ça, c'est des manières d'apporter de la valeur.
31:31 Donc 80 % d'amour, ça veut dire quoi ?
31:32 Ça veut dire 80 % du temps, je donne de l'amour inconditionnellement,
31:36 je fais en sorte que la personne, elle m'apprécie elle-même
31:38 et elle ait envie d'en savoir plus.
31:41 De manière inconditionnelle, pourquoi je dis ça ?
31:43 Parce qu'il y a beaucoup de gens qui disent
31:44 "Ah mais ouais, mais si je donne mon contenu gratuitement,
31:45 les gens, en fait, ils vont pas acheter mes prestations."
31:47 Mais non, c'est l'inverse qui se passe.
31:49 C'est plus tu vas montrer ton expertise,
31:50 plus tu vas expliquer aux gens ce que tu sais faire,
31:53 plus ils auront envie d'en savoir plus, plus tu vas être reconnu.
31:55 Et de toute façon, l'objectif, c'est que le jour où ils pensent design,
31:59 ils pensent à toi.
32:00 Le jour où ils pensent copywriting, ils pensent à toi.
32:01 Le jour où ils pensent CBD, ils pensent à toi.
32:03 T'achètes ce qu'on appelle le "top of mind",
32:04 c'est-à-dire être en haut de la liste quand la personne,
32:07 elle pense à un mot, par exemple, copywriting.
32:09 Deuxième règle pour les newsletters, c'est "ne sois pas un robot".
32:13 "Ne sois pas un robot", ça veut dire quoi ?
32:15 Ça veut dire on veut pas être la newsletter Décathlon,
32:17 on veut pas être la newsletter Sephora.
32:19 On veut être Nina, qui est là et qui raconte sa vie,
32:21 qui t'explique en fait qui elle est, qui t'ouvre sa vie, presque parfois,
32:25 qui t'apporte de la valeur, mais qui te montre aussi que c'est un humain.
32:28 On veut un humain derrière les emails.
32:30 On veut pas contact@sephora.fr qui te fait des réducts à -80 %
32:34 tous les ans parce que c'est ton anniversaire.
32:37 On veut vraiment que tu essaies de parler le plus d'humain à humain.
32:40 Si tu te comportes comme un robot, les gens te traiteront comme un robot.
32:43 Donc, comporte-toi comme un humain, les gens te traiteront comme un humain.
32:46 Par exemple, moi, j'ai écrit des newsletters
32:48 avec dedans des moments où je disais "je n'avais pas d'inspiration".
32:52 Du coup, voilà, j'ai fait ça, j'ai un peu galéré,
32:55 ce week-end, c'était un peu compliqué.
32:56 Et ce qui s'est passé, c'est que les gens,
32:58 au lieu de te juger et te dire "il est trop nul" ou "elle est trop nulle",
33:00 en fait, c'est l'inverse qui va se passer.
33:01 Les gens créent de l'empathie.
33:03 Ça crée de l'empathie chez eux et ils viennent te voir et ils disent
33:05 "ouah, t'inquiète pas, c'est pas grave, tiens, je te file un livre, tu verras,
33:09 tu auras plein d'idées d'articles avec ce livre-là".
33:12 Au contraire, les gens vont créer une connexion avec toi.
33:14 C'est un peu comme dans la vie.
33:15 Le pote qui est toujours parfait, qui va toujours bien,
33:17 finalement, tu ne crées pas vraiment de relation avec lui,
33:18 alors que le pote qui ne va pas bien, qui va te raconter sa vie,
33:22 que tu vas aider quand il est en galère,
33:24 tu vas te sentir beaucoup plus proche de lui
33:26 parce que tu auras connecté avec ses émotions.
33:28 Donc vraiment, deuxième règle, ne pas se comporter comme un robot.
33:30 Si vous vous comportez comme un robot, les gens vous traiteront comme des robots.
33:34 Soyez... Montrez votre vulnérabilité, montrez les coulisses de votre boîte.
33:37 Si vous pouvez montrer des photos avec vos équipes,
33:39 des photos de là où vous travaillez, de comment ça se passe,
33:42 un peu les backstage, derrière les coulisses, en fait.
33:46 C'est ça que les gens aiment, c'est ça que les gens veulent.
33:48 Donc vraiment, montrez ça, ça compte énormément
33:51 pour créer du lien avec son audience et faire la différence
33:54 et que ce soit vous et pas quelqu'un d'autre.
33:57 Troisième chose à savoir dans une newsletter,
33:58 c'est que l'objet d'email est très important.
34:00 On a parlé de l'accroche sur LinkedIn dans l'épisode précédent.
34:02 Là, on va parler vraiment de l'objet d'email.
34:05 Si ta newsletter n'est pas lue, elle ne sert à rien.
34:07 Tu peux avoir passé 4 heures avec ta newsletter.
34:09 Si les gens ne la lisent pas, ça ne sert strictement à rien.
34:11 Donc vraiment, travaillez ces objets d'email.
34:13 Travailler ces objets d'email, il y a ce qu'on appelle le AB test.
34:16 AB test, tous les bons outils de marketing le font.
34:19 C'est quoi ? C'est je mets deux objets d'email
34:21 et en fait, automatiquement, ma machine,
34:23 elle va envoyer un petit segment, 10 % des gens,
34:26 les deux emails, les deux objets de manière équivalente
34:29 et elle va voir lequel a le plus ouvert
34:31 et va choisir parmi ces deux emails.
34:33 C'est ce qu'on appelle du AB testing.
34:34 AB testing, c'est vraiment tous les outils le font.
34:36 Donc, ne vous prenez pas trop la tête là-dessus.
34:38 Mais l'idée derrière, c'est d'avoir aussi cette culture de se dire "je vais tester".
34:42 Peut-être qu'un jour, une semaine,
34:43 vous allez tester un objet d'email avec un emoji.
34:45 Et le lendemain, vous allez tester sans emoji.
34:47 Peut-être qu'un jour, vous allez tester de mettre en majuscule.
34:51 Le lendemain, vous allez peut-être tester autre chose.
34:53 L'idée, c'est de se dire "je vais tester un maximum
34:55 pour itérer un maximum et pour prendre ce qui fonctionne".
34:58 Donc vraiment, l'apprentissage, la troisième règle, le troisième conseil,
35:02 c'est de vraiment tester et d'essayer plein de choses différentes
35:06 parce qu'on ne peut pas présumer de ce que l'audience aime.
35:09 On ne peut pas présumer de ce que les gens veulent.
35:10 Pareil pour les heures, il faut tester des heures différentes,
35:12 il faut tester des jours différents
35:13 parce qu'on ne peut pas présumer de ce que les gens veulent,
35:15 de ce que les gens font.
35:17 Probablement que des entrepreneurs,
35:18 ils n'ont pas les mêmes habitudes que des étudiants, que des seniors, etc.
35:23 Donc l'idée, c'est de se dire "je vais tester des choses
35:26 pour tester ce qui va à ma cible parce qu'il n'y a pas de vérité générale".
35:29 Donc il y a cette culture du "test and learn",
35:32 de tester et d'apprendre pour progresser et devenir meilleur,
35:35 écrire des newsletters de mieux en mieux tous les jours.
35:38 On arrive à la fin de cette partie sur les newsletters.
35:41 Il y avait plusieurs choses à savoir.
35:42 La première, c'est vraiment de faire attention à sa délivrabilité,
35:45 donc ne pas faire n'importe quoi,
35:46 capturer des emails de manière qualifiée,
35:49 ne pas acheter de base email, faire une séquence de bienvenue.
35:51 Et les trois grandes règles, c'était 80/20,
35:54 80% de valeur, 20% de vente.
35:56 Ne pas être un robot, c'est-à-dire montrer ses vulnérabilités,
35:59 créer de l'émotion, créer du lien.
36:01 Et troisième chose, "test and learn", c'est-à-dire apprendre en continu.
36:04 Maintenant qu'on est passé de gens inconnus à gens qui nous connaissent,
36:07 de LinkedIn à newsletters,
36:08 de gens qui nous connaissent à gens qui nous aiment,
36:10 maintenant qu'on leur a apporté 80% de valeur, ils nous apprécient,
36:13 on va passer à gens qui nous achètent.
36:17 Donc on reprend le fameux entonnoir qu'on a vu au début,
36:20 c'est "je me fais connaître, je me fais aimer,
36:24 et la prochaine étape, ça va être "je me fais acheter".
36:26 Là, on est dans mon outil de marketing et d'email.
36:30 C'est de là que j'envoie toutes mes newsletters.
36:32 Et ce que je voulais vous montrer, c'était ma séquence de bienvenue.
36:35 J'en ai parlé tout à l'heure, je voudrais la détailler un petit peu plus.
36:39 Donc ma séquence de bienvenue, elle s'appelle "Bienvenue, newsletters, la manufacture".
36:44 Il y a 4 400 personnes qui sont dedans, il y a 81% de taux d'ouverture
36:48 et il y a 7,15% de taux de clic.
36:51 On voit qu'il y a 450 personnes qui se sont désinscrits,
36:54 donc ce n'est pas négligeable.
36:55 Ça veut dire quoi ?
36:56 Ça veut dire que c'est des gens qui se sont inscrits
36:57 et qui se sont rendus compte que ce n'était pas pour eux.
36:59 Donc pour pas mal de raisons,
37:01 peut-être qu'ils n'ont pas compris comment ils sont atterris là.
37:03 Bref, ce n'est pas très grave,
37:05 parce que nous, ce qui nous intéresse, c'est d'avoir des gens qui soient qualifiés.
37:08 Qualifiés, ça veut dire quoi ?
37:09 Ça veut dire qu'ils nous lisent toutes les semaines.
37:11 Donc tant mieux qu'ils partent au début,
37:12 comme ça, au moins, on est débarrassé,
37:14 on ne se retrouve pas avec des gens qui ne sont pas engagés.
37:16 Donc cette séquence email, elle se présente comment ?
37:18 Une séquence email, je ne l'ai pas précisé,
37:20 mais c'est plusieurs emails qui sont pré-programmés
37:23 et qui sont envoyés à un certain intervalle de temps.
37:25 Donc là, j'ai choisi, moi, de faire un email par jour,
37:28 tous les jours, pendant trois jours.
37:29 C'est assez intense, mais moi, j'aime bien,
37:31 c'est soit les gens, ils adhèrent, soit ils dégagent.
37:33 Il n'y a pas d'intermédiaire, c'est soit tu aimes, soit tu pars.
37:35 Donc je trouve que le faire de manière intense sur trois jours,
37:38 je trouve que c'est un très bon test.
37:39 Et donc là, c'est une séquence qui est pré-programmée.
37:41 Les gens, quand ils arrivent dedans,
37:42 ils reçoivent automatiquement ces trois emails à 24 heures d'intervalle.
37:45 Premier email, pourquoi me lire ?
37:47 Donc là, je me présente.
37:48 J'avais dit qu'il ne fallait pas se comporter comme un robot.
37:50 Donc là, je parle, je dis qui je suis.
37:52 J'explique ce qu'il y aura dans la newsletter.
37:54 Et puis, je présente qui je suis rapidement.
37:58 Donc pourquoi me lire ?
37:59 En fait, là, ils ont une petite vidéo, ils ont pas mal de choses.
38:01 Deuxièmement, sortez-moi de là.
38:03 Ça, c'est pour que les gens me sortent de l'onglet promotion.
38:05 C'est ce que je disais tout à l'heure par rapport à la délivrabilité.
38:07 On va se retrouver dans la boîte mail principale.
38:10 J'ai même fait une capture d'écran pour que les gens y comprennent bien.
38:12 Et le dernier jour, ils reçoivent 47 contenus.
38:15 D'ailleurs, je vous invite à vous inscrire aussi à ma newsletter.
38:17 Le lien sera quelque part dans la description, je pense.
38:20 Mais là, il y a 47 contenus que les gens peuvent recevoir.
38:23 Donc il y a 47 contenus gratuits qui existent vraiment
38:26 et dans lesquels j'envoie les gens.
38:29 Et ils peuvent regarder toutes mes ressources gratuites sur le copywriting.
38:33 Donc là, j'apporte vraiment de la valeur.
38:34 J'applique le conseil que j'ai donné tout à l'heure,
38:36 qui est 80 % de valeur, 80 % d'amour donné inconditionnellement.
38:39 On arrive à la fin de cette séquence de bienvenue que je voulais vous présenter.
38:43 Dans cette partie, on va voir ce que c'est qu'une page de vente
38:45 et on va voir les grandes règles de la page de vente.
38:47 Rappelle-toi, quand on a commencé cette série d'épisodes,
38:49 on a parlé de l'entonnoir de conversion.
38:52 L'entonnoir de conversion permet de transformer des inconnus en clients,
38:55 donc des inconnus sur LinkedIn, sur des réseaux sociaux en général,
38:58 en personnes qui nous connaissent.
38:59 Donc là, on va les mettre dans notre newsletter.
39:01 Ça va nous permettre de les chauffer, de faire en sorte qu'ils nous aiment,
39:03 de leur apporter du contenu gratuit, de leur apporter de la valeur.
39:06 Donc qu'ils nous connaissent, qu'ils nous aiment
39:08 et qu'ils nous aiment tellement qu'ils nous achètent.
39:10 Et là, on arrive à la dernière étape,
39:11 c'est-à-dire la conversion, ce qu'on veut obtenir,
39:13 parce que derrière, on ne travaille pas gratuitement,
39:14 on veut forcément un chiffre d'affaires et on voudrait qu'ils nous achètent.
39:17 Donc une page de vente, c'est quoi ?
39:18 C'est la fin de cet entonnoir de conversion.
39:20 C'est vraiment les dix derniers mètres.
39:22 C'est ça qui va nous permettre derrière d'obtenir quelque chose.
39:25 Une page de vente, ce n'est pas un site Internet.
39:26 C'est juste une page unique sur laquelle tu ne peux pas naviguer.
39:30 C'est soit tu achètes, tu convertis, soit tu dégages.
39:33 Il n'y a pas de possibilité d'aller sur le blog,
39:35 d'aller connaître l'histoire de ta vie, de ton oeuvre.
39:37 Non. En fait, comme c'est le bas de cet entonnoir de conversion,
39:40 on veut vraiment que la personne soit concentrée sur une chose, c'est acheter.
39:44 On part du principe qu'elle a assez d'informations,
39:46 qu'elle nous connaît de LinkedIn, qu'elle nous connaît de l'Unizetter,
39:48 qu'elle a lu l'Unizetter pendant deux mois ou pendant quatre mois.
39:50 On sait qu'elle sait qui on est.
39:52 Et là, on veut vraiment la convertir sur la page de vente.
39:55 Donc une page de vente, c'est une page qui n'est pas un site Internet,
39:58 qui va uniquement parler du produit.
40:00 Et j'en arrive à la grande règle des pages de vente, c'est la règle des 1.
40:04 La règle des 1, c'est quoi ?
40:05 C'est pour une page de vente, il faut un lecteur unique,
40:08 il faut une grande idée, il faut une promesse et il faut une offre.
40:11 Je vais détailler ça rapidement.
40:12 Un lecteur unique, ça veut dire quoi ?
40:13 Ça veut dire que tu ne convainc pas de la même manière toutes les personnes.
40:16 Imaginons que je vais convaincre quelqu'un de passer de la voiture au vélo.
40:19 Si c'était mon copain qui est plutôt bobo écolo,
40:22 je lui dirais que ça va réduire son empreinte carbone.
40:24 Si je devais convaincre ma mère, qui est à Paris depuis 40 ans
40:27 et qui a vu les embouteillages s'accumuler,
40:28 je lui dirais qu'elle va gagner du temps, qu'elle n'aura pas de problème pour trouver des places.
40:31 Et si je devais me convaincre moi-même, je me dirais,
40:33 "Nina, tu as pris quelques kilos avec le confinement,
40:35 c'est un bon moyen de faire du sport tous les jours
40:37 sans prendre trop de temps dans ta journée."
40:38 Donc là, tu vois que pour un même produit,
40:41 tu peux avoir trois ce qu'on appelle "personas différents".
40:44 Là, on a dessiné ce qu'on appelle des personas,
40:45 donc trois personnes différentes, toi, typologie de personne,
40:48 et que tu ne peux pas adresser le même argument à ces trois personnes.
40:51 Donc, on en revient à notre règle des 1.
40:53 La règle des 1, c'est quoi ?
40:55 C'est un lecteur, tu dois choisir parmi ces personnes
40:58 laquelle tu adresses.
40:59 Donc ça, c'est un lecteur.
41:01 On en arrive à la deuxième chose, c'est une idée.
41:04 Une idée, c'est quoi ?
41:05 C'est on va t'aider à réduire ton empreinte carbone.
41:09 On va t'aider à gagner deux heures dans ton temps de transport.
41:12 Ça, c'est une idée, c'est qu'est-ce qu'on lui promet.
41:14 Donc c'est une idée, une promesse, ça se rejoint.
41:17 Et la troisième chose, ça va être une offre.
41:19 Je vois beaucoup trop de pages de vente où il y a des offres dans tous les sens.
41:23 Il y a la page de vente et la personne, elle dit, "Abonne-toi à Manusator."
41:26 "Tiens, achète mon produit."
41:28 "Ah non, mais en fait, tiens, découvre qui on est."
41:30 Si tu proposes trop de choses aux gens,
41:32 tu vas créer ce qu'on appelle de la dispersion.
41:33 Ils vont se dire, "Ah, trop bien, une newsletter."
41:35 Et ils vont s'en aller, alors que toi, c'est pas ça ton objectif.
41:38 Ton objectif, il est clair, il est net, c'est la conversion.
41:40 Donc il faut que tu définisses ce que c'est qu'une conversion.
41:42 Ça peut être, prends un appel avec nous.
41:44 Ça peut être, laisse ta carte bleue.
41:46 Ça peut être, inscris-toi sur notre plateforme,
41:48 si t'es un SaaS, par exemple.
41:49 Tu dois définir ce que c'est que ta conversion finale,
41:51 qu'est-ce que tu veux obtenir à la fin.
41:53 Mais tu ne dois proposer que ça.
41:54 Tu ne dois proposer qu'un seul appel à l'action.
41:57 Tu peux pas proposer aux gens, "Va, une newsletter, fais ça, fais ça."
42:00 Non, parce que tu vas créer de la dispersion,
42:02 les gens vont s'en aller, ils vont partir,
42:04 alors que toi, c'est l'objectif, c'est la fin de ton entonnoir,
42:06 c'est vraiment le bout du tunnel.
42:07 Donc tu ne dois absolument pas perdre les gens.
42:11 Tu dois, au contraire, concentrer leur attention
42:13 sur ton objectif final, qui est la conversion.
42:15 Dernière chose sur ces pages de vente,
42:16 moi, je vois une erreur très, très, très fréquente.
42:18 Donc la première erreur que je vois,
42:20 c'est de mettre des appels à l'action qui vont dans tous les sens,
42:22 alors qu'il en faut un clair, net et définitif.
42:26 Peu importe si tu vends de la Presta, ça peut être un appel,
42:28 ça peut être mettre ta carte bleue, peu importe,
42:30 mais en tout cas, ils font un seul appel à l'action.
42:32 Et la deuxième erreur que je vois souvent,
42:33 c'est que les gens aiment tellement leur produit
42:36 qu'ils font que parler des fonctionnalités de ce produit,
42:38 et notamment des fonctionnalités techniques,
42:40 alors qu'on s'en fiche complètement.
42:42 Je m'explique.
42:43 Si je te dis un appareil 200 mégapixels,
42:47 ça, c'est ce qu'on appelle une fonctionnalité.
42:48 Toi, ça te parle, parce que toi, tu travailles dans les appareils photo,
42:51 donc tu sais ce que ça représente.
42:52 Mais il faut se dire que la personne qui est en face de toi,
42:54 elle n'est pas experte comme toi, elle n'a pas travaillé sur ton produit
42:56 et potentiellement, elle n'en a rien à faire que ce soit 200 mégapixels.
42:59 Par contre, elle, ce qui l'intéresse, c'est se dire qu'elle pourra faire des visios
43:04 en ayant l'impression d'être dans la même pièce que sa famille,
43:06 parce que c'est quelqu'un qui voyage beaucoup pour son travail.
43:08 C'est quelqu'un qui sera intéressé par le fait que ça fasse des photos
43:11 et que ça va l'aider à percer sur Instagram, par exemple.
43:14 Ça va l'intéresser aussi parce que, potentiellement,
43:18 cet appareil photo, il n'aura pas besoin d'en prendre un autre dans son sac à dos
43:20 parce que c'est quelqu'un qui voyage beaucoup.
43:22 Donc là, tu vois qu'en fait, ce qui est intéressant,
43:24 ce n'est pas forcément la fonctionnalité 200 mégapixels,
43:26 parce que ça ne parle pas aux gens,
43:27 mais c'est qu'est-ce qu'ils vont pouvoir en tirer.
43:29 C'est ce qu'on appelle le bénéfice.
43:30 Donc là, on a converti ce qu'on appelle une fonctionnalité qui est 200 mégapixels
43:33 en un bénéfice qui est, tu te sentiras comme dans la même pièce
43:36 que les gens à qui tu parles.
43:38 Tu te sentiras dans la même pièce que ta famille,
43:39 tu vas te rapprocher de ta famille.
43:41 Ça, c'est ce qu'on appelle un bénéfice, c'est qu'est-ce que tu vas pouvoir tirer.
43:43 Et on va faire un petit exercice sur un autre produit.
43:46 Imaginons qu'on prenne un crayon, un crayon classique,
43:49 crayon papier jaune cylindrique.
43:50 Et bien là, je vais te donner trois fonctionnalités.
43:52 Donc la première fonctionnalité, c'est il a un cœur en graphite.
43:55 Deuxième fonctionnalité, c'est il est hexagonal.
43:56 Et troisième fonctionnalité, c'est il est jaune.
43:58 Donc ça, c'est des fonctionnalités qui n'apportent en soi pas grand-chose.
44:01 Mais par contre, si je te dis, il a un cœur en graphite
44:03 et donc tu pourras le tailler à l'infini et tu ne seras jamais à court d'encre,
44:07 tu n'auras jamais de problème avec l'encre de ton crayon,
44:09 tu comprends en fait que ça va être hyper pratique.
44:11 Si je te dis, il est hexagonal et donc il ne va pas rouler sur ta table
44:14 et tomber par terre toutes les deux minutes, là, ça, c'est un bénéfice aussi.
44:17 Troisième chose, tu peux dire, il est jaune
44:19 et donc tu vas facilement le retrouver dans ton sac à main.
44:21 Ça aussi, c'est un bénéfice.
44:22 Et donc là, tu vois que je t'ai montré trois fonctionnalités.
44:24 Et à partir de ces trois fonctionnalités,
44:26 tu vas obtenir ce qu'on appelle trois bénéfices.
44:28 Et c'est ces bénéfices dont il faut parler dans ta page de vente.
44:30 Et c'est pour ça que je t'en parle.
44:31 C'est parce qu'on s'en fiche que tu dises que c'est 200 mégapixels.
44:35 Par contre, ce qui est intéressant, c'est,
44:36 retrouve-toi dans la même pièce que ta famille tous les soirs avant de dormir.
44:39 On arrive à la fin.
44:40 On a vu une chose, c'était que la page de vente,
44:43 c'était les dix derniers mètres qu'il ne fallait pas se rater.
44:45 Le premier conseil, c'est de respecter la règle des 1.
44:47 La règle des 1, ça veut dire s'adresser à un seul lecteur,
44:50 une seule typologie de lecteur.
44:52 C'était quoi aussi ?
44:53 C'était un seul appel à l'action, ne pas disperser son lecteur.
44:56 Qu'est-ce que tu veux obtenir à la fin ?
44:57 Réfléchis à ta conversion.
44:59 Est-ce que tu veux un appel ? Tu veux de l'argent ?
45:00 Est-ce que tu veux qu'il s'inscrive à ta plateforme ?
45:02 Mais tu ne peux pas tout avoir.
45:03 Tu vas avoir un seul appel à l'action.
45:05 Troisième chose qu'on a vue, c'est arrête de vendre tes fonctionnalités.
45:07 Vendre des bénéfices.
45:08 Qu'est-ce que ça va apporter à ton client ?
45:09 Qu'est-ce qu'il en retire ?
45:11 En quoi ça va changer sa vie ?
45:13 Et clairement, avoir un appareil photo de 200 mégapixels,
45:15 ça ne va pas changer sa vie.
45:16 Par contre, pouvoir se balader avec un sac à dos plus léger,
45:18 ça, ça va changer sa vie.
45:20 Donc vraiment, mets-toi dans cette posture de
45:21 "Qu'est-ce que j'apporte à mon client ?"
45:23 On arrive donc à la fin de cette dernière partie qui était sur les pages de vente.
45:27 On a vu LinkedIn comment se faire connaître,
45:29 les newsletters comment se faire aimer,
45:31 et les pages de vente comment se faire acheter.
45:33 C'est ce qu'on appelle l'entonnoir, le minimum entonnoir viable.
45:36 C'est assez simple à mettre en pratique.
45:39 Et moi, c'est la stratégie que j'applique tous les jours au quotidien
45:42 pour enseigner, pour vendre mon produit,
45:44 où j'enseigne le copywriting et l'écriture de vente.
45:48 [Musique]