Les trains espagnols arrivent en France : L’ouverture à la concurrence est-elle une bonne nouvelle pour les usagers ?

  • l’année dernière
Midi actu avec Christian Broucaret, porte-parole national de la Fnaut (fédération d’associations d’usagers des transports)

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##MIDI_ACTU-2023-07-14##
Transcript
00:00 - Sud Radio Parlons Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30. Jean-Jacques Bourdin.
00:06 - Christian Broucaré est avec nous, bonjour. - Bonjour.
00:09 - Porte-parole national de la FNOT, la Fédération Nationale d'Association d'Usagers des Transports.
00:16 Christian Broucaré, beaucoup disent le train est cher en France.
00:22 Tout dépend des trains, Christian Broucaré ?
00:25 - Oui, tout dépend, parce qu'on ne peut pas considérer que les TER ou les trains intercités sont chers,
00:31 puisque réellement les gens ne payent que 25% du prix réel,
00:35 puisque c'est les collectivités, que ce soit l'État pour les intercités ou les régions pour les TER qui compensent,
00:41 c'est-à-dire nos impôts. - Voilà, nos impôts. En fait, les trains chers, ce sont les TGV.
00:46 - Oui, mais avec l'ouverture à la concurrence, on peut espérer une baisse des prix,
00:52 on l'a déjà vécu sur Paris, Lyon, Milan, et on peut le souhaiter que maintenant,
00:57 puisque depuis hier la Renfée ouvre des lignes vers la France,
01:02 on peut espérer qu'on arrive à baisser avec une qualité égale, bien sûr pour les clients.
01:08 - Bien sûr, avec une qualité égale, d'abord.
01:11 Et puis bientôt, le 28 juillet, la Renfée va ouvrir Marseille, Barcelone, Madrid.
01:17 Aller-retour, bien sûr. - Oui, oui, tout à fait.
01:20 - Tout à fait, bien. Est-ce qu'on peut... Donc vous, vous êtes favorable à l'ouverture à la concurrence ?
01:25 - Alors d'abord, ce n'est qu'un juste retour des choses, puisque la SNCF a été sur les lignes de la Renfée
01:33 depuis une grosse année, donc il est tout à fait normal qu'il y ait la réciprocité
01:38 et que les grosses compagnies, parce que que ce soit la Renfée ou Train Italia,
01:42 c'est quand même des émanations des États italiens et espagnols,
01:48 donc il est tout à fait normal qu'ils viennent pouvoir concurrencer la SNCF en France,
01:53 comme la SNCF le fait particulièrement en Espagne.
01:56 - Est-ce que Réseau Ferret de France, qui gère les lignes, joue le jeu ?
02:01 - Alors oui, il joue le jeu, parce qu'il a une obligation, comme là par exemple RDF,
02:06 sur le réseau électrique, de donner une unicité de traitement, quel que soit le commercialisateur.
02:12 Ce qui existe sur le réseau téléphonique depuis le temps où les PTT ont ouvert leur réseau,
02:18 le réseau orange qu'on a connu en filaire, aujourd'hui vous prenez votre amendement chez Free,
02:25 chez SSR ou d'autres opérateurs, et vous avez une unicité de traitement.
02:30 Il n'y a bien qu'un seul opérateur qui fait le dépannage et qui fait l'exploitation,
02:35 donc dans le cas du ferroviaire, c'est SNCF-Réseau, et donc ils sont obligés d'avoir une unicité de traitement,
02:43 quel que soit le commercialisateur, parce qu'ils ont au-dessus d'eux une autorité de régulation des transports,
02:48 qui veillera et qui tapera sur les doigts des SNCF-Réseau, s'ils favorisaient par exemple leur ancienne compagnie, la SNCF.
02:56 - Oui, mais Christian Broucaré, je vous parlais des prix, je vais revenir sur la concurrence.
03:02 Ah bah tiens, non, je vous pose une question à propos de la concurrence, ça me vient à l'esprit tout de suite.
03:07 Est-ce qu'il y aura bientôt une ouverture à la concurrence des lignes régionales ?
03:12 - Alors oui, bien sûr, c'est les régions suivantes, les régions, il y en a qui définissent ça à 7 ans ou à 10 ans,
03:22 et l'Occitanie à 10 ans, la Nouvelle-Aquitaine à 7 ans, pendant ce temps-là, les autres opérateurs,
03:29 je vais vous donner l'exemple que je connais bien, c'est la Nouvelle-Aquitaine,
03:32 aujourd'hui on sait par exemple que sur les lots qui vont être ouverts à la concurrence en Nouvelle-Aquitaine,
03:37 on a 4 opérateurs qui se sont positionnés, la SNCF bien sûr, RATP-DEV, Transdev, et une nouvelle entrante qui s'appelle l'ARENFE,
03:48 ce qui est un peu logique puisqu'ils sont voisins de la région Nouvelle-Aquitaine.
03:52 - Voilà, et qui pourrait opérer donc sur les trains régionaux évidemment, sur les lignes régionales.
03:59 Alors en ce qui concerne la SNCF et les billets TGV, alors j'entends partout, les trains, les billets ont beaucoup augmenté,
04:08 de plus en plus de Français prennent le train, on est bien d'accord, hein, Christian Brouckeret ?
04:13 - Tout à fait.
04:14 - Est-ce que les prix des billets SNCF ont fortement augmenté cette année ?
04:19 - Alors ça, c'est le résultat du fait qu'il y a beaucoup plus de monde dans les trains,
04:24 on a des augmentations entre 10 et 20% suivant les lignes, donc il y a une politique malthusienne qui s'appelle le "Yield Management"
04:32 qui fait que plus vous prenez votre billet TARF, c'est-à-dire au plus près de la date de départ, et que le train est rempli,
04:40 et bien le prix des billets augmente malheureusement, on l'a constaté, et pas toujours au bénéfice des usagers,
04:47 parce que des clients, je vais vous donner un exemple sur Paris-Bordeaux que je connais bien,
04:51 on a toujours le même nombre de billets, mais on a perdu en fréquence, parce que ce qui se passe,
04:57 c'est que comme la SNCF a envoyé des trains en Espagne, et bien elle manque aujourd'hui de trains pour faire des Paris-Bordeaux,
05:04 donc on a le même nombre de places, mais on n'a plus la fréquence qu'on avait précédemment,
05:09 et ça nous on le déplore parce qu'on avait une certaine qualité, et aujourd'hui on l'a un peu perdu,
05:16 donc en espérant que le jour où il y aura quelqu'un qui concurrencera la SNCF sur Paris-Bordeaux,
05:22 on arrivera à avoir une baisse de prix et à avoir une meilleure fréquence, parce que c'est ce que demandent les clients.
05:28 - Oui, mais entre Paris et Lyon par exemple, est-ce qu'il y a aujourd'hui plus de trains qu'avant avec la concurrence des Italiens ?
05:35 - Il y a plus de trains, et les prix ont très légèrement diminué, mais c'est le début de l'ouverture à la concurrence en France
05:41 sur les lignes à la grande vitesse, donc on peut s'attendre à ce que ce mouvement s'amplifie dans l'avenir.
05:47 - Oui, cette concurrence, ça favorise la baisse des billets, évidemment, du prix des billets.
05:51 - Ça favorise, mais c'est aussi la fréquence, parce qu'il est évident que c'est bien d'avoir des billets pas chers,
05:56 mais si vous avez que deux trains par jour, c'est pas ça qui va rendre service aux clients.
06:00 - Bah non, mais évidemment. Mais Christian Broucaré, moi je veux bien, mais il arrive aussi de prendre son train,
06:09 son billet bien longtemps à l'avance et de payer cher quand même, hein ?
06:13 Parce que c'est vraiment incompréhensible, la tarification SNCF.
06:19 - Personne ne s'y retrouve sauf les personnes de haut niveau de la SNCF,
06:25 parce que comme je disais précédemment, c'est la politique de Hellman & Hellman,
06:28 c'est exactement ce qu'on a vécu il y a une vingtaine ou une petite trentaine d'années sur l'arrière,
06:33 où les mollocostes ont concurrencé les grandes compagnies qu'on connaissait, Air France par exemple, en France,
06:41 et aussi sur les mollocostes, on se rend bien compte qu'en fonction du moment où on achète le billet,
06:46 même du jour où on achète le billet, on n'a pas deux personnes dans un avion qui ont payé le même prix.
06:53 Et dans les trains, on arrive à la même situation.
06:56 - Et puis vous avez des cartes, alors vous avez des cartes d'abonnement, selon l'âge, selon la fréquence,
07:02 et malheureusement ça bloque parfois l'accès au train.
07:07 - Absolument.
07:09 - Oui, Christian Brouckerez, c'est-à-dire que la SNCF préfère vendre un billet à plein pot
07:16 à quelqu'un qui n'a pas une carte avantage par exemple, plutôt que de vendre ce même billet à quelqu'un qui a une carte avantage.
07:22 - Absolument, malheureusement quand on peut prendre son billet très en avance avec les cartes avantages,
07:28 le client s'y retrouve, par contre dès qu'on se rapproche de la date du départ, on a généralement des mauvaises surprises.
07:37 - Voilà, on a de mauvaises surprises et on n'a plus aucun intérêt à avoir une carte avantage.
07:42 J'ai constaté ça des quantités de fois.
07:46 - Oui, oui.
07:48 - On nous dit qu'il n'y a plus de place, alors qu'il y a de la place dans le train.
07:52 Parce que la SNCF préfère vendre des billets le jour même, par exemple, parce qu'il les vende plein pot.
08:00 - Oui, oui, alors attention aussi parce que souvent il y a des gens qui prennent des places à l'avance, très très à l'avance,
08:06 et puis peut-être que deux ou trois jours avant, ils se rendent compte qu'ils ne peuvent plus assurer ce voyage,
08:11 parce que ce n'est pas toujours possible d'assurer des dates.
08:16 On a des fois des places vides, mais on sait qu'en fait le billet a été payé et qu'il n'a pas pu être non plus remboursé.
08:23 Parce que c'est aussi une politique de la SNCF, et on peut le comprendre aussi,
08:28 parce qu'il y a des gens qui prenaient des billets, qui les liquidaient au dernier moment,
08:34 et la SNCF se retrouvait les places vides, et c'est pour ça qu'ils ont été extrêmement stricts
08:39 sur les modalités de remboursement ou de changement.
08:43 - Autre chose, pour acheter ces billets avec cette ouverture à la concurrence,
08:48 est-ce que par exemple sur le site de la SNCF, je peux acheter un billet Trenitalia ?
08:53 Non, c'est impossible ?
08:54 - Non, pour le moment non, il faut passer par d'autres entreprises qui se sont créées,
09:00 et qui vous donnent la possibilité.
09:03 En général de toute façon, il vaut toujours mieux acheter le billet sur le site de l'opérateur
09:08 pour quelque produit que ce soit de toute façon.
09:11 On a la même problématique si vous voulez prendre une place d'hôtel,
09:16 certes, une chambre d'hôtel, certes, il y a des sites qui se sont mis en concurrence
09:21 de Ibis ou d'autres opérateurs, mais en général on se retrouve qu'on arrive,
09:26 quand on est client, on a toujours les meilleurs résultats sur le site de l'opérateur.
09:30 - Sur le site de l'opérateur, évidemment.
09:33 - Quelque soit, que ce soit dans l'hôtellerie, comme sur les avions, comme dans le train.
09:37 - Oui, mais Christian Broucaret, il y a aussi une application européenne indépendante, je crois,
09:43 de vente de billets.
09:45 - Oui, mais tout le monde ne dit pas de billets.
09:49 - Trendline, c'est ça ?
09:50 - Oui, Trendline. Je ne pouvais pas me permettre de faire de la publicité pour Trendline,
09:53 je suis désolé, parce qu'en général il s'agit du jour de deux ou trois opérateurs,
09:58 c'est logique, nous on n'a pas d'intérêt chez Trendline, ni chez les uns, ni chez les autres.
10:03 Il est évident que Trendline est une solution, mais il faut remarquer aussi que pour certains billets internationaux,
10:11 si vous allez sur le site de l'ADB ou sur le site des CSS,
10:15 - L'ADB, c'est les Allemands, les CSS, c'est les Suisses.
10:19 - C'est les Suisses. Alors si par exemple vous devez faire un voyage suisse-France ou Allemagne-France,
10:26 vérifiez sur le site de la compagnie historique du pays dont vous partez,
10:32 c'est pas moins cher que si vous le faites sur le site d'un pays où vous allez.
10:38 - D'accord, je comprends.
10:40 - Alors heureusement, Internet, alors que le monde n'est pas digital natif,
10:44 Internet a beaucoup simplifié les choses, parce qu'avant vous ne pouviez aller qu'au guichet de votre compagnie nationale.
10:52 - Merci beaucoup, Christian Brocaret.
10:54 - Merci d'avoir donné la parole aux clients et aux usagers.
10:58 - C'est normal de donner la parole aux usagers, je vous le dis, parce que ce sont les clients,
11:04 il va falloir quand même que les opérateurs, quels qu'ils soient, ne l'oublient jamais.
11:08 Ce sont les clients qui paient. Bon, merci beaucoup.
11:11 - Merci à vous.
11:12 - Merci. Je vais terminer avec un auditeur fidèle, que je fréquente, si je puis dire,
11:18 sur les ondes depuis tellement longtemps, Jean-Pierre, qui est à Châtoud, dans les Yvelines,
11:22 après avoir vécu en Chine, et qui était un auditeur d'RMC, qui est venu sur Sud Radio.
11:26 Bonjour Jean-Pierre.
11:28 - Bonjour Jean-Jacques, quel plaisir de vous avoir au téléphone.
11:30 - Moi aussi, moi aussi, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas eu.
11:33 - Ça fait un petit moment, oui.
11:35 - C'est notre dernier jour de direct.
11:37 - Oui, avant les vacances.
11:39 - Voilà, avant les vacances. J'ai passé une année formidable sur Sud Radio, je vous le dis.
11:44 - C'est temps de nous aussi.
11:46 - On a ouvert plein de débats, hein Jean-Pierre ?
11:49 - C'est vrai, c'est vrai.
11:51 - J'en suis très heureux, parce que, toujours avec le même état d'esprit, c'est-à-dire,
11:56 essayer d'entendre les uns et les autres, et surtout essayer de comprendre, d'analyser,
12:00 de comprendre, pour apprendre, parce qu'on a besoin d'apprendre.
12:03 - Tout à fait. Il faut s'ouvrir aux autres, il ne faut pas hésiter à s'ouvrir au monde.
12:07 C'est comme ça qu'on apprend des choses, et qu'on se rend compte que la France, c'est un beau pays.
12:10 - Mais exactement, et je vous ai tellement entendu en direct de Chine, et puis après, de Châtoud,
12:17 de nous faire part de votre expérience, de nous faire part de vos réflexions,
12:21 qui étaient toujours intelligentes, et qui nous permettaient toujours de comprendre
12:27 le sujet que nous traitions.
12:29 Jean-Pierre, merci d'être fidèle dans tous les cas.
12:31 Alors, beaucoup vont se dire "mais qu'est-ce qu'il fait l'année prochaine ?"
12:34 Alors, je vais vous le dire, parce que rien n'est encore vraiment décidé,
12:40 mais si je poursuis ici, sur cette radio, sur laquelle je suis très bien,
12:46 et sur laquelle on peut parler totalement librement, jamais, à aucun moment,
12:50 pendant cette année, je tiens à le préciser, jamais, à aucun moment, pendant cette année,
12:55 j'ai subi la moindre intervention de tel ou tel pour me guider dans mes choix.
13:02 Vous savez combien je crois à l'indépendance, et je défends mon indépendance.
13:07 C'est essentiel quand on est journaliste, je le répète, c'est essentiel.
13:12 Je ne veux pas subir d'influence d'où qu'elle vienne, donc l'année prochaine,
13:18 si nous poursuivons cette aventure avec Sud Radio, encore quelques détails à régler,
13:23 eh bien je reprendrai, Jean-Pierre, l'interview politique à 8h30.
13:28 Je vous l'annonce.
13:30 Très bien, c'est un grand plaisir de vous retrouver sur les interviews politiques.
13:33 Les politiques manquent de gens comme vous, justement,
13:35 on a besoin que vous les bousculiez un peu plus.
13:37 Et ça, on a besoin de les bousculer un peu plus.
13:39 Vous savez, il y avait un slogan sur RMC que j'aimais beaucoup,
13:43 d'ailleurs j'étais l'origine avec Franck Lanoude, ce slogan, c'est là que ça se passe.
13:47 Moi j'ai envie de dire, si ça se passe l'année prochaine,
13:51 j'ai envie de dire c'est là que ça se passe maintenant.
13:54 C'est-à-dire que l'année prochaine, nous aurons une interview entre 8h30 et 9h,
13:58 une longue interview sur l'antenne de Sud Radio, c'est la même que celle que je faisais sur RMC,
14:04 sauf qu'elle va durer, comme elle durait sur RMC, 25 minutes,
14:08 et ce sera une interview en face à face, les yeux dans les yeux,
14:11 comme j'ai coutume de dire, avec les responsables politiques,
14:14 et ça fera du bruit, croyez-moi.
14:16 Voilà Jean-Pierre.
14:17 - On a besoin de gens comme vous.
14:19 On a besoin de gens comme vous qui bousculent ces hommes qui sont un peu endormis.
14:22 La France est en train d'endormir, il va être temps de la bousculer un petit peu.
14:24 - Je suis assez d'accord, je suis assez d'accord.
14:26 Bon, merci Jean-Pierre, et passez un bel été.
14:28 - Merci, vous aussi, bonnes vacances.
14:30 - Merci beaucoup.
14:31 Merci à tous et toutes, merci d'être, de nous avoir accompagnés.
14:36 J'ai un peu d'émotion parce qu'une année comme ça, avec toute l'équipe aussi,
14:40 que je remercie, qui est formidable,
14:42 on dit une petite radio, mais non, Sud Radio, c'est pas une petite radio,
14:46 c'est une autre radio.
14:48 C'est une radio qui est en pleine progression, qui est en plein dynamisme,
14:51 et qui, j'en suis certain, j'en suis certain,
14:54 jouera un rôle essentiel dans le paysage audiovisuel dans les années qui viennent.
14:58 Croyez-moi, je me suis rarement trompé, j'ai été sur RTL,
15:01 ça a cartonné, nous avions doublé Europe 1.
15:03 J'ai été sur RMC à l'origine, rappelez-vous le succès d'RMC,
15:07 d'ailleurs, RMC oublie un peu facilement le succès de tous ceux,
15:11 parce que si BFM TV existe aujourd'hui, c'est grâce au succès d'RMC.
15:15 Faut jamais l'oublier.
15:17 Et donc, moi je l'ai pas oublié.
15:19 D'autres l'ont oublié, mais moi je l'ai pas oublié.
15:21 Et je pense que Sud Radio prend le même chemin.
15:24 Il est 12h27, merci d'être avec nous.
15:27 Bon été à tous et sans doute à la rentrée !

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