Bruno Putzulu, acteur et chanteur français

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00:00 et Julien Pichenay. Et tous les jours, dans le Club de l'été, Julien Pichenay peste notre invité sur son oeuvre d'art préférée,
00:05 son film préféré, sa chanson préférée ou alors son artiste préféré, c'est son doudou quoi en fait !
00:10 - Exactement, et ce matin j'ai choisi d'évoquer avec Bruno un acteur à la voix inimitable que Bruno adore et pour cause.
00:16 Peu de temps avant sa mort en novembre 2007, vous l'avez rencontré chez lui. Je parle de Philippe Noiret.
00:22 Vous vous êtes installé dans son salon et vous avez parlé pendant des heures de la vie, de sa vie, du métier, du cinéma, du théâtre,
00:29 de tout et de rien et surtout de tout et ça a donné un livre intitulé "Je me suis régalé" et pour ceux qui préfèrent l'écouter,
00:34 la fameuse voix de Philippe Noiret, l'entretien a été enregistré. Il existe aussi en CD.
00:38 - C'est vrai que je n'ai jamais été un jeune premier, ce que j'ai beaucoup regretté à l'époque bien évidemment,
00:43 parce qu'une des raisons pour lesquelles on choisit le métier de comédien, c'est souvent pour essayer de séduire les filles.
00:49 - C'est pas extrait de vos entretiens avec Philippe Noiret Bruno, mais c'était pour se remémorer cette voix chaude.
00:57 Philippe Noiret, l'un des plus grands acteurs français de la deuxième moitié du XXe siècle, c'est l'élégance, le charme, le chic anglais,
01:02 tuis des cigares, c'est cette posture opulente et imposante, c'est un gros nounours avec une voix de contrebasse
01:08 qui avec ses amis Jean Rochefort et Jean-Pierre Mariel formait une sorte de Rat Pack à la française.
01:12 Bruno, je vous propose de faire un jeu. Il a joué dans 160 films Philippe Noiret, j'en ai choisi quelques-uns.
01:18 - Je suis très mauvais pour les jeux. - On va être mauvais ensemble.
01:20 - On va vous aider. - Je vais vous mettre des extraits, assez courts,
01:23 et vous allez devoir deviner de quel film il s'agit. On commence avec quelque chose d'assez facile.
01:28 - Moi j'irai à l'école jusqu'à 65 ans. - Jusqu'à 65 ans ?
01:32 - Oui, institutrice. - C'est pas un mauvais métier ? Il y a la retraite.
01:38 - Retraite mon cul ! Moi j'suis pas pour la retraite. - Mais alors ? Mais alors pourquoi tu voulais être institutrice ?
01:45 - Pour te faire chier les mômes. - Exactement, Zazie dans le métro,
01:49 Zazie qui voulait être institutrice pour faire chier les mômes, comme elle le disait à Philippe Noiret,
01:54 dans cet extrait qui joue le rôle de son oncle parisien et il l'accueille pour un séjour à Paris.
01:59 - Il est jeune dans ce film. - Il est très jeune, il a 30 ans, c'est l'un de ses premiers rôles.
02:01 - C'est son deuxième film, il a fait la pointe courte en premier film. - D'Alias Vardin, 2ème.
02:08 - Deuxième extrait, on est dans les années 70.
02:10 - Je suis heureux de vous traiter à ma table au sein de la terre, dans notre château des abîmes.
02:16 Si mon pauvre père m'entendait, il n'est pas mort la même fois que vous.
02:21 - Non, non, plus dans la comédie. - Il est un ancien amiral.
02:25 - Il en faut ? - Certes, quand j'étais enfant, il me punissait en m'enfermant dans la cave.
02:30 Et c'est ce qui m'a donné le goût du noir.
02:33 - 1973 avec Michel Serrault, Gérard Depardieu dans un tout petit rôle, l'un de ses premiers.
02:38 Chantal Goya aussi qui joue dans ce film.
02:42 Il a une résonance particulière aujourd'hui parce que Philippe Noiray incarne le chef d'une bande de parisiens
02:46 qui en a marre du bruit, de la pollution, de la politique, des grands travaux, du périph', des voitures, des bouchons, de la saleté, bref, de tout,
02:52 et qui décide d'aller vivre dans les sous-sols de Paris.
02:55 - Ah, mais je ne l'ai pas vu. - Des Gaspard de Pierre Tchernia scénarisé par Gosselin.
02:59 - Ah, vous ne l'avez pas vu ? - Non, non, mais j'ai vu.
03:01 - Il en a fait, oui, 160. - Oui, tellement qu'il est 160.
03:04 - Celui-là, vous l'avez vu, Bruno.
03:06 - Pourquoi vous me regardez comme ça ?
03:09 - Je vous aime.
03:11 - Mais vous êtes fou. - Le feu de vie, Romy Schneider.
03:13 - Tout de suite, évidemment. La voix de Romy Schneider et celle de Philippe Noiray.
03:16 - La closerie des lilas. - Exactement.
03:18 Scène tournée dans la closerie des lilas où Philippe Noiray dévore Romy Schneider des yeux.
03:23 Peut-être le film le plus célèbre de Philippe Noiray.
03:25 - Oui, c'est celui dont on lui a le plus parlé jusqu'à la fin.
03:29 - Vous savez qu'au départ, c'est Lino Ventura et Catherine Deneuve qui devaient jouer les rôles de Philippe Noiray.
03:34 Mais bon, voilà, c'est Noiray et Schneider qui ont tenu ces premiers rôles et qui ont immortalisé ce film.
03:39 Autre extrait d'un chef-d'oeuvre de Philippe Noiray.
03:43 - Oh, il y a une belle équipe de pickpockets, là. Tiens, regarde.
03:46 Ils sont trois. Le premier bouscule le mec, le deuxième lui tire sur Noiray.
03:51 Puis le troisième qui s'arrache vite fait. Ni vu ni connu.
03:54 - Ah oui, oui, je l'ai vu, je l'ai vu. Ils lui ont piqué son portefeuille.
03:56 - Du beau boulot, non ? - Bah, flagrant délit. On les arrête ?
03:59 - Bah non, t'es là pour apprendre. - Thierry Lhermitte.
04:01 - Pour voir comment ils bossent. - Il y en a eu trois, non ?
04:03 - Le plus grand succès, c'est le premier de la carrière de Philippe Noiray, avec plus de 5 millions d'entrées.
04:08 Les Ripoux, film culte des années 80. C'est avec ce film que des millions de Français ont appris à parler vers l'ance.
04:14 Une comédie géniale sur la vie de deux flics du 18ème arrondissement de Paris.
04:18 Tiens, j'ai retrouvé une petite interview de Philippe Noiray au moment de la sortie du film. C'était sur Europe.
04:22 - Il y a une truculence, effectivement. Il y a un côté rablaisien, il y a un côté comme ça,
04:26 qui permet de, mon Dieu, de se faire plaisir, de faire marcher la mécanique.
04:31 Je crois que les spectateurs vont aussi découvrir des tas de petits côtés de la vie d'un commissariat qu'on ignore.
04:38 Et ça, bon, ça ajoute à la crédibilité. - Complètement.
04:41 - Et c'est très important pour une comédie d'être sur une base de vérité.
04:45 - Une comédie qui a des aspects documentaires. Moi, c'est l'un de mes préférés de Noiray.
04:49 Et vous, Bruno, quel est votre film préféré de Philippe Noiray ?
04:52 - J'aime beaucoup "Cinéma Paradiso". - Ah, ok.
04:56 - J'aime beaucoup, oui, ce film-là.
04:59 - Où il joue le rôle d'un projectionniste. - Oui, projectionniste, avec Toto, le petit garçon.
05:05 - Un film qui a eu un énorme succès. - Ça, c'est un film qu'on vous recommande.
05:08 À l'été, en ce moment, on aime bien regarder des vieux films.
05:11 C'est un film qu'on vous recommande en famille. Il faut regarder "Cinéma Paradiso" avec vos enfants.
05:14 - Et puis la musique est magnifique. - La musique est belle et il y a comme un petit air d'Italie aussi.
05:19 C'est peut-être pour ça que vous êtes attachés à ce film.
05:22 - Bon, je vais pas le dire. Vous avez une note de 16 sur 20.
05:25 - Ah, c'est bien. - C'est pas mal.
05:27 - C'est bien, 16 sur 20. - Il a raté juste "Les Gaspards".
05:30 - C'est trop bien. - Il y avait 160 films à réviser.
05:34 - Il y avait du boulot. Bruno Puzzoulou est l'invité du Club de l'été sur Europe 1.
05:38 Et vous le savez, tous les jours, on joue ensemble dans le Club de l'été avec le fameux "Plic-Pluc".
05:43 La dernière partie du Club de l'été de Bruno Puzzoulou sur Europe 1 avec Clément Lanoue, Julien Pichnet et Loïse Goua.
05:50 Alors, on a découvert tout au long de ces deux heures d'émission votre album, Bruno.
05:54 C'était quand ? Il est disponible, évidemment. Écoutez-le.
05:58 Il va vous accompagner une grande partie de l'été. C'est quoi la suite ?
06:00 Il va y avoir des concerts, une tournée ? Qu'est-ce qui est prévu pour cet agent ?
06:03 - Oui, oui, j'ai déjà fait un concert à Paris. J'ai eu la peur de ma vie.
06:07 - Le track ? Plus qu'au théâtre ?
06:09 - Oui, oui, parce qu'au théâtre, je suis maître du temps,
06:14 alors que là, c'est la musique qui est maîtresse du temps.
06:18 Voilà, je dois m'adapter à la musique et non pas le contraire.
06:23 Oui, oui, donc il y aura, avec mes distributeurs,
06:28 Elisabeth, Anaïs et Christophe Montieu, chez Monalia,
06:33 ils vont m'organiser une tournée.
06:36 - On retrouvera ça, évidemment, sur votre site internet officiel.
06:39 Alors, les auditeurs peuvent vous poser des questions en direct,
06:43 0180 20 39 21, et c'est une auditrice qui est avec nous. Bonjour.
06:47 - Oui, bonjour.
06:49 - Vous vouliez parler à Bruno Puzzolu, on vous écoute.
06:52 - Oui, bonjour d'abord à Lisa et puis toute l'équipe, tant que j'y suis.
06:56 - Bonjour.
06:58 - Voilà, M. Puzzolu, ou plutôt, peut-être, puis-je dire Bruno ?
07:03 - Oui.
07:04 - Voilà, je suis votre carrière théâtrale, musicale et cinématographique
07:08 depuis pas mal de temps. Je vous remercie d'ailleurs pour votre dernier album,
07:12 c'était quand que j'écoute quasiment tous les jours.
07:16 - Merci.
07:17 - Et puis, c'est sublime, je dois le dire, au passage.
07:19 - Merci beaucoup.
07:20 - Je n'ai malheureusement pas eu, excusez-moi, l'occasion de venir vous admirer
07:26 dans votre dernier spectacle, "Les Ritales", dont les critiques sont élogènes également.
07:31 Je vous fais plein de compliments, décidément.
07:34 - Merci beaucoup.
07:35 - Vous le méritez, de toute façon.
07:37 Je sais que vous avez commencé une tournée en province,
07:41 donc j'aurais une petite question à vous poser.
07:43 Est-ce que vous connaissez le bassin d'Arcachon ?
07:45 - Oui, je connais très bien. Je suis venu à Arcachon,
07:50 à un salon du Livre, en plein air, il y a quelques années.
07:53 - Ah oui, d'accord, c'est exact.
07:55 - Mais vous savez, en fait, on ne décide pas quand on joue au théâtre
07:59 où on va jouer. Ça dépend des directeurs de théâtre, des directrices de théâtre
08:05 qui nous programment, qui programment le spectacle ou pas.
08:08 Et nous, on est dépendants de ça.
08:12 Donc si on est programmé à Arcachon, toute l'équipe d'Érytal sera heureux d'y aller.
08:18 - Vous êtes attendus, Arcachon ?
08:20 - Ah mais alors, on va croiser les doigts, alors !
08:22 - Ou alors il faut racheter le théâtre, madame !
08:24 - Allez frapper à la porte de votre théâtre et vous dites "bah alors, merde, alors,
08:28 les Érytals, quand est-ce qu'ils viennent jouer là ?"
08:30 - C'est ça qu'il faut faire, Marinelle.
08:31 Vous allez dans le théâtre d'Arcachon et vous leur dites,
08:34 "écoutez, nous, on est nombreux, on veut voir Bruno Poudjoulou",
08:37 et vous essayez de les pousser à la programmation d'Érytal.
08:40 - De rôle, on va m'en jester, quoi, y'a plus que ça !
08:43 - La manif, la manif, c'est ça !
08:46 Merci beaucoup, Marinelle, pour votre amour, on va passer un très bon moment avec vous.
08:50 - Au revoir ! Je peux avoir 30 secondes ?
08:53 - On va malheureusement devoir aller un petit peu plus vite, Marinelle,
08:58 parce que vous savez que derrière, il y a Olivier Pouls, il est sur les marchés,
09:01 et si on lui donne pas l'antenne à l'heure, attention, il n'aura pas le temps
09:04 de nous faire la bonne recette du jour.
09:06 Bruno Poudjoulou, on va vous souhaiter un très bel été,
09:08 on a passé un excellent moment avec vous.
09:10 - Merci à vous de m'avoir reçu, c'était super.
09:12 - On a passé deux heures formidables avec vous,
09:14 et on passe un excellent moment en écoutant l'album, évidemment.
09:16 Faites comme moi, écoutez-le à vélo !