Nicoletta, chanteuse

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Transcript
00:00 Le Club de l'été de Nicoletta jusqu'à 11h sur Europe avec Clément Lanoue et Loïs Goua et Julien Pichenay.
00:06 Alors on va parler de vos vacances avant 11h, entre 10h et 11h, vous nous donnerez le programme.
00:10 On va parler des régions que vous adorez chaque année visiter en vacances et dans lesquelles vous adorez vous reposer.
00:16 Mais avant cela, c'est votre doudou.
00:18 Tous les matins dans le Club de l'été, Julien Pichenay évoque un artiste, une chanson ou un film qui a compté dans la vie de notre invité.
00:25 Ce matin avec vous, Nicoletta, on ne va pas évoquer votre film préféré ni votre chanson préférée mais un artiste qui a beaucoup compté dans votre vie.
00:32 Oh bah bien sûr, c'est Sugar Daddy.
00:37 Tout de suite évidemment, Sugar Daddy.
00:39 Il a plu à toutes les générations, il a marié le gospel avec le blues, il a dessiné les contours de la musique soul moderne.
00:45 Ray Charles a été évidemment l'un des artistes les plus importants et les plus influents du 20ème siècle.
00:51 Nicoletta, je vais vous donner des petites voies de vacances.
00:53 Il y aura des petites questions dans un instant, je vais essayer de vous apprendre quelque chose sur Ray Charles.
00:57 J'ai cette prétention là.
00:59 Quel défi !
01:00 Nicoletta est peut-être la seule autour de la table à l'avoir connue personnellement.
01:03 C'est vrai.
01:04 Personnellement oui, mais après nous on a passé quoi, deux jours ensemble ?
01:08 Nicoletta, si vous deviez expliquer en 15 secondes chrono à des jeunes qui ne savent pas encore qui est Ray Charles,
01:14 par exemple, pourquoi était-il un artiste phare ? Qu'est-ce que vous diriez en 15 secondes ?
01:18 C'était quand j'avais 15 ans, on l'écoutait tous les jours dans le juice box de la plage à Tonon-les-Bains, à la piscine.
01:26 Et c'était "What did I say" et on a mis tous nos sous, 20 centimes par 20 centimes, on en était fous.
01:35 C'est une voix bouleversante et la main de Dieu s'est posée sur lui.
01:43 C'est joli.
01:44 C'est une voix extraordinaire. Je dis ça de deux artistes, de lui et de Malia Jackson, qui est la reine du gospel.
01:50 Les 15 secondes sont écoulées.
01:51 Les gens qui aiment le gospel la connaissent très bien, elle est morte il y a une quarantaine d'années.
01:55 C'est des gens qui vraiment, lui il a ému le monde entier.
01:59 Déjà quand je suis allée à New York pour la première fois de ma vie en 68, on l'appelait "The Genius".
02:04 Les gens dans la rue le reconnaissaient, l'appelaient "The Genius".
02:08 Et c'est un génie.
02:09 Il a le cœur au bord des lèvres. Il a vraiment une voix extraordinaire.
02:13 - Que vous avez connue personnellement, c'est fin 67 à Montréal, c'est l'époque où votre tube "La Musique" était numéro 1 un peu partout.
02:19 Heureux hasard, Ray Charles est à Montréal en même temps que vous.
02:22 Vous avez au Canada les mêmes agents, vous leur demandez d'arranger une petite rencontre avec lui.
02:27 Vous allez à un concert, vous dînez ensemble ensuite dans le quartier asiatique.
02:31 Je sais tout, vous avez mangé chez lui exactement.
02:34 Vous avez pris un canard laqué ce soir-là et lui des crevettes au cerner.
02:37 - Qu'est-ce qu'il dit ? - Vous avez pris un canard laqué ce soir-là ?
02:40 - Je sais tout, c'est normal.
02:41 - Vous avez passé une excellente soirée.
02:43 Non, non, là je reviens, je redeviens sérieux.
02:45 Vous avez passé une excellente soirée.
02:46 Vous lui laissez votre disque et vos coordonnées qu'il note sur son carnet en braille.
02:50 Il a adoré "Il est mort le soleil".
02:52 Il vous rappelle trois semaines plus tard, il vous demande de traduire les paroles par téléphone.
02:55 Et il va la traduire et l'enregistrer et ça donne ça.
02:59 Qui en France peut se targuer d'avoir été repris par Ray Charles ?
03:06 Vous êtes la seule, si ce n'est...
03:08 - C'est le hasard de la vie.
03:10 C'est une histoire de rencontre de deux artistes.
03:13 C'est joli.
03:14 D'habitude, les éditeurs font des tas de choses pour que les chansons soient reprises ailleurs.
03:20 Parce que c'est leur façon de gagner leur vie, il ne faut pas l'oublier.
03:24 - Vous l'avez connue personnellement, mais voyons si vous êtes incollable sur Ray Charles.
03:28 Savez-vous ce qui s'est passé lors du tout premier concert de Ray Charles ?
03:31 Dans le nord des Etats-Unis, on est à la fin des années 40.
03:33 Il n'est même pas encore majeur, Ray Charles.
03:35 Il vient de perdre sa maman.
03:36 Il vient tout juste de sortir de cette pension pour aveugles où il a pris le brail et la composition.
03:40 Pension dans laquelle il est entré à l'âge de 7 ans, à l'âge auquel il a perdu la vue.
03:45 Que s'est-il passé ?
03:46 Il n'y avait personne.
03:47 Ray Charles est tellement saisi par le trac qu'il n'a pas pu chanter.
03:50 Ou alors il y a une énorme bagarre dans la salle, tous les spectateurs se battent.
03:53 - Je ne sais pas, je ne saurais vous dire.
03:57 - J'ai appris en préparant cette chronique.
03:59 Je vais vous proposer d'écouter la réponse.
04:01 C'est le journaliste Michel Montpontek qui avait réalisé un documentaire sur Ray Charles
04:04 quelques années avant sa mort et qui connaissait bien l'artiste
04:07 qui était revenu sur cette histoire sur Europe 1 le jour de la mort de Ray Charles.
04:10 - Il rentre dans la salle et tout d'un coup le batteur lui dit
04:13 "Tu sais, les blacks sont upside, les noirs sont en haut et les blancs sont en bas."
04:18 Eh bien Ray Charles, aussi peu militant soit-il de la cause raciste et raciale,
04:22 il a demandé à ce que les noirs descendent avec les blancs.
04:25 Et qu'est-ce qui s'est passé ?
04:26 Il y a eu une gigantesque bagarre et Ray Charles a eu la terreur de sa vie.
04:30 Et je lui dis "Mais qu'est-ce que tu as fait ?"
04:32 Et il m'a dit "Je me suis caché sous le piano et le piano m'a sauvé la vie,
04:36 mais ce n'était pas la première fois."
04:37 - Magnifique !
04:38 - Incroyable !
04:39 - Il s'est caché sous le piano et c'est comme ça qu'il s'en est sorti.
04:40 Autre histoire incroyable que j'ai découvert en fouillant dans les archives d'Europe 1,
04:45 Ray Charles, inventeur de la sole et multi-instrumentiste surdoué,
04:48 avait l'oreille absolue mais il ne voyait plus.
04:50 Donc depuis l'âge de 7 ans, lui qui a commencé à développer un glaucome à l'âge de 4 ans,
04:55 il ne reverra jamais.
04:56 Mais en 1963, une femme appelle Europe 1 pour signaler qu'elle est prête à vendre un œil à Ray Charles.
05:03 - Ah c'est joli !
05:04 - Est-ce que c'est vrai ou faux à votre avis ?
05:05 - Je pense que ça peut être vrai.
05:07 - Si j'en parle, effectivement c'est vrai.
05:09 En 1963, le chanteur est à Paris pour une série de concerts,
05:12 il fait passer un message aux journalistes,
05:14 il est prêt à acheter un œil, 300 000 dollars.
05:16 Un procédé qui est alors pratiqué dans quelques cliniques et hôpitaux qui s'appelle la keratoplastie.
05:21 Il s'agit de remplacer une cornée malade par une cornée saine d'un donneur décédé.
05:24 Sauf qu'ici, il y a des donneurs bien vivants qui sont intéressés,
05:27 dont cette Anglaise qui intervient sur l'antenne d'Europe 1.
05:30 On est le 17 août 1963, la connexion est mauvaise,
05:32 mais tendez bien l'oreille parce que c'est assez fou.
05:34 - Mais pourquoi voulez-vous faire ça, madame ?
05:36 - Parce que j'ai très besoin d'argent.
05:39 - Vous croyez que vous avez tellement besoin d'argent que ça ?
05:42 - Oui. Je suis née avec pas mal d'argent,
05:46 et comme beaucoup de personnes actuellement, je suis presque sans.
05:52 On me met très un œil en verre.
05:53 - Est-ce que vous avez des amis ?
05:55 - Des amis, oui, quelques-uns.
05:56 - Et qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
05:58 - Oh, ils pensent que je suis folle.
06:01 - Elle était prête à... C'était plus pour avoir de l'argent que pour aider.
06:05 - Je voudrais vous dire que Ray Charles a souvent payé des opérations
06:10 pour des enfants aux Etats-Unis.
06:13 Il l'a fait. Il a aidé beaucoup de familles en faisant ça.
06:16 - Mais il n'a pas pu malgré cette annonce qui est passée dans les journaux.
06:20 - C'était pas très au point, les opérations.
06:21 - Effectivement, c'était pas très au point.
06:22 Il y a 60 ans, il y avait même un ouvrier d'Ankara en Turquie
06:25 qui s'était porté candidat.
06:27 Il proposera lui 20 000 dollars pour vendre un œil,
06:29 mais il a dit "si Ray Charles vient en Turquie, c'est assez frais,
06:32 je pourrais pas lui payer le voyage".
06:34 Mais ça n'a pas pu se faire.
06:36 En tout cas, ça avait fait un gros buzz, comme on dit aujourd'hui,
06:38 et comme on ne le disait pas à l'époque.
06:40 Ray Charles qui proposait 300 000 dollars pour un œil.
06:43 - Incroyable cette histoire, à l'image de Ray Charles,
06:46 qui était un artiste unique, vous venez de le dire,
06:48 Nicoletta, qui vous aimait beaucoup et que vous admiriez aussi.
06:52 Merci, Julien Pichenay.
06:54 - Europe 1, le club de l'été.
06:56 - Alessa Haddadi.
06:58 - Le club de l'été pendant encore quelques minutes sur Europe.
07:01 J'espère que vous allez bien, que vous passez une belle matinée.
07:04 Toute l'équipe est là. Clément, Nanou, Julien Pichenay,
07:06 Héloïse, Guadid, en grande forme, grâce à la voix incroyable de Nicoletta.
07:12 C'est une chance de vous avoir ce matin, Nicoletta.
07:14 On est très heureux de passer deux heures avec vous.
07:16 Et non, vous n'êtes pas arrivé en retard,
07:18 vous êtes arrivée "just limit" pile poil au début de l'émission.
07:21 Grâce à un super chauffeur de taxi qui vous a déposé "just limit" pile poil.
07:26 Et ça, c'est chouette.
07:27 Votre actualité, c'est le 19 août, prochain concert.
07:31 C'est un concert gratuit pour les auditeurs qui veulent venir voir en meurtes et mozelles.
07:36 C'est à l'occasion du festival "Les Nuits de Longueuil".
07:39 Donc rendez-vous le 19 août.
07:41 Est-ce que vous savez déjà ce que vous allez proposer au public pour ce concert ?
07:44 - Je fais moitié français, moitié américain.
07:47 Alors je vais chanter des chansons avec...
07:49 Il n'y a pas d'instrument.
07:51 C'est le concert que je fais dans les églises, mais là j'aurais 10 choristes.
07:54 - Waouh !
07:55 Donc très gospel, une ambiance très gospel.
07:57 - Mais tous les choeurs remplacent les instruments qu'il y a normalement dans les arrangements.
08:03 Et c'est des voix du gospel, c'est très beau.
08:05 Et moi je prends mon pied, je m'éclate.
08:07 J'ai l'impression que je m'envole.
08:09 - Comme dans "Le Jour".
08:10 - C'est en plein air.
08:11 J'ai l'impression que ma voix va jusqu'au ciel.
08:13 Je ne sais plus comment je m'appelle.
08:15 C'est merveilleux parce que ce métier, on s'oublie soi-même.
08:18 On a mal au dos, on a mal partout.
08:21 On arrive sur scène très chagrin.
08:23 Alors la première chanson si difficile.
08:25 La deuxième, c'est comme un moteur qui démarre.
08:29 La deuxième c'est un peu plus...
08:30 - Un bon diesel.
08:31 - Et la troisième, je m'envole.
08:32 - Héloïse.
08:33 - Et c'est ça qui est formidable.
08:34 On oublie sa peine et ses douleurs.
08:36 - Et Nicoletta, on ne se lasse jamais de faire de la scène,
08:39 à chanter les titres que vous chantez depuis des années, que votre public attend de vous ?
08:42 - Non, parce que c'est vivant, une chanson.
08:46 Et en plus, selon l'humeur que l'on a, selon la journée qu'on a passée,
08:50 on n'est pas dans le même état.
08:51 On ne la chante pas de la même manière.
08:53 C'est perceptible.
08:55 Je vois mes fans qui me suivent et qui arrivent,
08:57 ils sont une dizaine à venir en train, en voiture, je ne sais pas comment ils font.
09:01 Ils suivent les dates.
09:03 Et ils me disent "Ah ben, t'étais mieux ce soir qu'hier".
09:06 - Ah vous avez droit à un petit débrief de vos fans.
09:08 - Ils sont là, ils connaissent tout par cœur.
09:11 - C'est différent à chaque fois.
09:12 - Non, mais je ne m'ennuie jamais.
09:14 Je pense que je quitterai la scène, si j'ai le droit d'une santé bien sûr.
09:18 Et surtout, lorsque je m'ennuierai.
09:21 Et ce n'est pas le cas.
09:22 Parce que je ne fais pas trop de gala.
09:24 J'en fais au printemps, j'en fais en automne,
09:27 je ne travaille pas l'été.
09:29 Du mois de juin au mois d'octobre, tranquille, tranquille mes mères.
09:33 - Clément ?
09:35 - Est-ce que vous vous écoutez de temps en temps ?
09:36 - Jamais.
09:37 Je n'écoute jamais mes dits, je les écoute uniquement quand ils sortent de l'usine,
09:41 pour savoir si c'est bien passé.
09:43 - Et votre titre préféré de vous-même, ce serait lequel ?
09:46 S'il y en avait qu'un, regardez.
09:47 - "Insédé dans le soleil".
09:48 - Et la chanson que vous avez le plus chantée sur scène ?
09:53 Vous n'avez peut-être pas tenu les comptes.
09:55 - Elles sont plusieurs, ce sont toutes celles que je chante.
09:58 - Oui, mais celle que vous avez peut-être plus chantée encore que les autres.
10:00 - C'est "Mamie Blue".
10:01 C'est le plus gros tube.
10:02 Oui, oui, "Mamie Blue".
10:03 Je dis toujours...
10:04 - Vous ne pouvez pas faire un concert sans cette chanson.
10:06 - Non, ils ne sont pas d'accord.
10:08 - Il y a rien à me dire.
10:09 - Parce que "Mamie Blue" réunit les grands-mères et les enfants.
10:12 C'est très cru, c'est la chanson familiale.
10:14 Toutes les familles avaient "Mamie Blue", j'en ai vendu beaucoup.
10:18 C'est trop mignon, je vous le disais tout à l'heure, des jeunes gens de 30 ans viennent me féliciter, me remercier.
10:25 Mais ce qui est beau, c'est que maintenant, quand je suis dans la rue, les gens me remercient.
10:30 - Et toutes les générations, surtout, vous remercient.
10:33 - Non, mais c'est gentil.
10:34 - Tous les âges.
10:35 - Ils sont de bonnes lois avec moi, les gens m'accueillent très bien.
10:38 "Bonjour, comment allez-vous ? Je me permets de vous parler.
10:41 Oh, merci pour tout ce que vous faites."
10:42 Ça me touche beaucoup.
10:43 On a besoin de cette récompense, c'est comme une récompense.
10:47 Ça nous donne de la force et l'envie de continuer, bien sûr.
10:51 - Une dernière question, Nicoletta.
10:53 Une question de Marguerite, qui est une de vos fans.
10:55 Parmi tous les artistes avec lesquels vous avez collaboré, qui vous a le plus impressionné ?
11:00 - C'est difficile à dire parce qu'ils sont tous impressionnants.
11:05 - Quand t'as connu Aznavour, Johnny, Brel...
11:08 - Richard !
11:09 - Allez, vas-y !
11:10 - Bon courage, Richard.
11:11 - Qu'est-ce que je peux dire ?
11:12 - Bon courage pour choisir.
11:14 - Ils m'ont tous impressionné.
11:16 La première fois que je les vois, c'est intimidant.
11:19 Des personnes comme ça que je voyais à la télévision quand j'étais jeune fille,
11:24 et un jour je me retrouve devant eux, c'est des gens qui s'intéressent à moi.
11:27 Je me pince, quoi. Je me dis "mais c'est pas vrai, je rêve".
11:30 Et on sait pas quoi dire.
11:32 Je me souviens, le jour où j'ai rencontré Brassens,
11:35 je faisais une émission de télévision, c'était le Grand Échiquier,
11:38 et il était tout seul à la répétition avec son musicien, Nicolas,
11:43 et j'étais à l'autre bout du plateau, et Missère m'accompagnait, mon directeur artistique,
11:47 et "viens, on va dire bonjour à Georges".
11:49 Je l'avais jamais vu de ma vie.
11:51 Moi j'écoutais un album au foyer d'étudiante où j'étais,
11:55 c'était Garo-Gori, toute la journée.
11:57 Et j'étais impressionnée.
11:59 Je traverse le plateau, et j'étais dans ma tête,
12:02 "qu'est-ce que je vais lui dire ?"
12:03 "Je vais lui dire que je suis enchantée de vous connaître, etc."
12:06 Et il m'a coupé la part.
12:08 "Oh, la petite Nicoleta, que suis-je content de vous rencontrer !"
12:11 J'étais vraiment pétrifiée.
12:14 - Ça a cassé votre trac.
12:16 Merci beaucoup Nicoleta.
12:17 Rendez-vous le 25 octobre à Cholet, le 28 à Chatrouillac,
12:20 Nior, Royan, Évry, Cap Breton, Chalon-sur-Seune.
12:22 Merci pour ces deux heures en votre compagnie.
12:24 - C'est moi qui vous remercie.
12:25 - C'était un bonheur.