Thierry Ardisson, animateur TV

  • l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
Tous les jours dans Le club de l'été, Europe 1 reçoit un invité pour évoquer l'actualité culturelle.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Transcript
00:00 *Musique*
00:03 Il n'est pas 23h45, vous n'êtes pas sur France 2 en train de regarder, tout le monde en parle,
00:08 vous êtes bien sûr en repas en train d'écouter le Club de l'été de Thierry Ardisson avec Clément Lanou, Julien Pichenay.
00:14 Thierry Ardisson habituellement à cette heure-ci, chaque matin Julien Pichenay revient avec l'invité sur l'un de ses films cultes, une chanson culte, bref son doudou.
00:21 Mais ce matin, on a cassé les habitudes pour vous, c'est un peu spécial, Julien qui est un peu l'historien du club va revenir sur vos débuts à la télé.
00:29 Et quel début nous sommes en 1985 Thierry, et pour vous à l'époque il est hors de question de faire de la télévision.
00:35 C'est pour ça que vous en avez fait, pour foutre un coup de pied dedans.
00:38 En fait on est venu vous chercher, une femme incroyable, Marie-France Brière, une ancienne d'Europe 1 d'ailleurs,
00:43 qui est alors directrice des programmes de TF1 et qui a les idées les plus audacieuses du monde.
00:47 Un an plus tôt, elle avait lancé la première émission de télé hip-hop au monde, et cette fois elle a une autre idée folle,
00:52 elle veut que vous adaptiez cette interview au ton débridé que vous faites depuis plusieurs années dans le magazine Rock'n Folk,
00:58 et qui est déjà assez connu, il y a eu des gros buzz, notamment avec Yannick Noah qui avait parlé du dopage dans le tennis en 1980.
01:04 Au départ vous avez dit "ah non c'est hors de question, c'est impossible", et c'est par ce "non c'est hors de question"
01:09 que vous avez entamé l'un des parcours les plus prodigieux de l'histoire de la télévision française.
01:13 Quand on commence par dire "non", on finit toujours par dire "oui".
01:16 Il y a plusieurs façons d'interviewer une célébrité, Thierry Hardisson et Jean-Luc Mette ont choisi la 22ème.
01:21 Façon interrogatoire de police, ce soir la prévenue, c'est Sophie Marceau.
01:25 Un père mastic le plus mastoc, un père mère le plus pervers.
01:31 Voilà le générique de "Descendre de police", la première émission de Thierry Hardisson.
01:34 L'idée est simple et bigrement efficace, l'idée est totalement tirée de cette interview de Rock'n Folk.
01:39 Vous vous installez dans les studios de Jouinville qui avaient servi 25 ans plus tôt de décor à la série "Les Cinqui dernières minutes"
01:44 à l'époque de Doraemon Souplex, ambiance polar, sandwich jambon-beurre, lampe dans la gueule de l'invité,
01:49 et on tartine de questions, genre garde à vue.
01:51 L'émission est un programme court de quelques minutes qui est diffusé le vendredi soir vers 23h30 sur TF1.
01:57 Thierry je trouve que vous êtes magnifique, c'est la dernière fois qu'on vous a vu pas habillé en noir,
02:01 avec un trench beige qui vous donne un petit côté Belmondo dans le Toulouse.
02:05 - L'un père mastic, le plus mastoc.
02:08 - Je suis directeur de casting, je vous embauche directement pour jouer le rôle d'un flic un peu voyou dans un film.
02:13 - On ne me l'avait pas proposé.
02:14 - Ils sont bêtes les directeurs de casting de l'époque.
02:16 - Bam, ça balance.
02:17 - Ils auraient dû le faire. Parmi les invités, Karen Cheryl, Jeanne Mas, Farid Chopel, Yves Simon ou encore Sophie Marceau,
02:22 j'ai choisi cet extrait parce que l'actrice vient pourtant de tourner le film de Maurice Pialat,
02:26 Police, dans laquelle elle est en garde à vue quasiment pendant tout le film,
02:29 avec un Depardieu bien énervé, le tournage s'était pas forcément très bien passé, mais là c'est encore plus hard.
02:34 - La drogue maintenant, tu fumes des cigarettes ? Tu fumes quoi de l'herbe à part ça ?
02:39 - Non, même pas.
02:40 - T'en as fumé déjà ?
02:41 - J'ai fumé une fois.
02:42 - Et alors ?
02:43 - C'est marrant mais ça m'intéresse pas.
02:45 - Ça t'a fait rigoler ? Ça t'a fait mal à la tête ? Ça t'a fait vomir ? Ça t'a fait quoi ?
02:48 - Non, ça m'a fait rire.
02:49 - Ça t'a fait rire ?
02:50 - Ça t'a fait rire.
02:51 - Ah bon ?
02:52 - Ça te fait rire la drogue, toi ?
02:54 - Euh... Non, parce que de toute façon je sais pas ce que c'est. Alors je sais pas si ça me fait rire ou pas.
02:57 - Tu sais bien ce que c'est puisque t'en as fumé déjà.
02:59 - Bah disons que ça me fait rire, ouais.
03:01 - Tu as fait rire ?
03:02 - Le problème de la drogue te fait rire ?
03:03 - Non, le problème de la drogue me fait pas rire.
03:05 - Bah ça te fait bien rire.
03:06 - Dis pas ce que tu viens de dire, ça te fait rire.
03:08 - Je viens de dire que ça te fait rire.
03:09 - Mais c'est pas un problème, c'est pas parce que j'ai fumé un pétard que c'est un problème.
03:12 - Voilà, le genre de question qu'on ne posait pas...
03:13 - Ah, t'étais costaud !
03:14 - Le genre de question qu'on ne posait pas dans les autres émissions de l'époque,
03:17 celle de Michel Drucker ou de Jacques Chancel par exemple.
03:19 - Clairement, c'est sûr.
03:19 - Le ton est un petit peu différent.
03:21 En 85, on adore ou on déteste, en tout cas tout est nouveau.
03:23 Avant toute chose, est-ce que Sophie Marsou a porté plainte après cette émission ?
03:26 - Non, elle a pas porté plainte.
03:28 Mais disons que l'émission a été arrêtée au bout de 6 ou 7 numéros.
03:32 - La haute autorité.
03:32 - Voilà, parce qu'à un moment, on a interviewé Karine Chéryl,
03:36 et donc je casse une canette de crocs, pas une...
03:40 du cronamboule, comme ça, je la regarde avec le tesson à la main,
03:44 je lui dis "tu vas parler ?"
03:45 Elle essaye d'attraper et elle s'ouvre la main.
03:49 Et là, elle a appelé le patron de l'époque, Hervé Bourges, qui était le patron de TF1,
03:53 et elle bossait pour TF1, elle faisait Vitamine sur TF1.
03:55 Elle l'appelle, elle dit "mais c'est pas possible, je quitte la chaîne,
03:58 y'a un mec qui vient de m'ouvrir la main et tout."
04:00 Donc là, ils ont arrêté.
04:01 - C'est un malheureux accident, mais vous disiez tout à l'heure que vous vouliez faire une oeuvre,
04:04 et c'est vrai que c'est un petit court-métrage,
04:06 on est vraiment dans une ambiance polare, et il faut évidemment le voir comme ça.
04:10 Je disais que tout est nouveau, déjà, l'émission est dans le noir,
04:12 ça deviendra votre marque de fabrique, mais c'était extrêmement rare,
04:14 on avait vu un petit peu ça chez Polac dans Droit de Réponse,
04:17 où il éteignait un petit peu les lumières, mais vous, vous avez encore baissé davantage,
04:20 c'était pour payer moins de factures d'électricité,
04:23 ou c'était vraiment pour créer un style, parce qu'on obtient autre chose des invités quand on est en noir ?
04:27 - La télévision, enfin je l'ai pas fait systématiquement,
04:30 mais le côté visuel de la télévision est rarement utilisé,
04:34 c'est-à-dire la télé qu'on voit bien quand on voit les émissions d'aujourd'hui,
04:37 c'est des chroniqueurs autour d'une table, c'est éclairé comme dans un supermarché,
04:41 et c'est de la radio filmée.
04:43 Moi j'ai toujours cherché, comme je suis peut-être un cinéaste frustré,
04:47 voilà, là il baisse la lumière.
04:49 - Ah merci !
04:50 - Là voilà on a mis l'ambiance à un petit son !
04:53 - Voilà, j'ai toujours essayé de créer des univers qui soient pas de la radio filmée,
04:57 quand j'ai fait "Tout le monde en a parlé", on était dans le parking,
05:01 au sous-sol de cet immeuble,
05:03 parce que les stars étaient chez Deniso, c'est-à-dire qu'ils étaient au rez-de-chaussée,
05:06 et nous les has-beens on les interviewait au troisième sous-sol.
05:09 - Et il fallait les convaincre de venir, c'était ça le but du jour.
05:12 - Et j'avais mis dans le décor,
05:14 tout était un décor retour d'Egypte,
05:18 alors qu'on était dans un parking.
05:21 - Pour en revenir à "Descendre de police", qui s'est arrêtée après 5-6 numéros,
05:24 vous avez rebondi sur TF1 avec "Scoop" à la une,
05:27 pour en revenir à cette émission,
05:28 c'est vrai que le ton est tellement différent de ce qu'on a l'habitude de voir,
05:31 peut-être que le seul qui avait osé aller aussi loin avec les invités,
05:35 c'est peut-être Philippe Bouvard dans les années 70,
05:37 est-ce que vous acceptez l'affiliation ?
05:38 - Mais oui, parce que quand Léa Salamé a fait "Quelle époque",
05:42 les gens m'ont dit "T'as vu, elle t'a piqué des trucs",
05:45 je dis "Oui mais elle le dit dans la presse", donc déjà,
05:47 et puis ensuite c'est flatteur, moi je me suis inspiré de Philippe Bouvard,
05:51 je me suis inspiré de François Chalet,
05:53 d'une femme exceptionnelle que tout le monde a oublié,
05:55 qui s'appelait Denise Glazer,
05:56 qui était une intervieweuse fabuleuse,
05:58 - "Discorama" ?
05:59 - Ouais "Discorama", la première fois qu'elle voit Gainsbourg,
06:01 mais incroyable, ils sont là, il est midi et demi,
06:03 ils sont tous les deux dans un décor tout blanc,
06:05 elle le regarde et lui fait "Ça va pas à vous en ce moment,
06:09 comment tu commences une interview comme ça ?"
06:11 - Juste pour conclure,
06:14 on a donc arrêté cette émission parce qu'on l'a jugée choquante,
06:17 mais la même année sur TF1, en 85,
06:19 il y a le jeu de la vérité où là ce sont les téléspectateurs
06:21 qui posaient les questions, on retrouve Sophie Marceau
06:23 dans cette émission et on constate que quand ce sont
06:25 les téléspectateurs qui posent directement les questions,
06:27 c'est parfois encore beaucoup plus trash,
06:29 donc c'était peut-être un petit peu hypocrite
06:31 d'avoir arrêté "Descendre de police" pour ces raisons-là.
06:33 - Vous avez un vrai avocat, la personne de Julien Pichonnet.
06:35 - Ça me fait plaisir, je suis pas venu pour rien.
06:37 - Avocat et admirateur, effectivement.
06:39 Thierry Ardisson, vous êtes l'invité du Club de l'été jusqu'à 11h sur Europorq.
06:42 - Thierry Ardisson est l'invité du club pendant encore 10 minutes jusqu'à 11h.
06:46 Je vous rappelle que cet été, tous les samedis et tous les dimanches,
06:49 de 13h à 14h sur Europ1, Isabelle Morizet fait tomber le masque
06:52 et révèle aux auditeurs d'Europ1 les milles et une facette
06:55 de la personnalité de son invité.
06:57 Demain, Isabelle Morizet sera à 13h avec Joe Estar.
07:10 - Et c'est avec la pause bisous que nous allons passer ces quelques minutes
07:13 encore avec Thierry Ardisson.
07:15 Vraiment, on passe deux heures de pur bonheur.
07:17 On reçoit beaucoup de messages.
07:18 - On va pas le temps passer, c'est vrai, ça fait déjà deux heures.
07:20 - Oui, c'est vrai, l'émission est presque terminée, les auditeurs sont ravis.
07:22 On reçoit beaucoup de messages aujourd'hui.
07:24 - J'ai négocié, c'est bon, on peut rester jusqu'à midi.
07:26 - Merci Julien Pichonnet.
07:28 On parlait de tous ces projets, Thierry Ardisson.
07:31 Alors focus sur cette émission, "De la rentrée, nos grandes décisions",
07:34 présentée par Hugo Clément en direct.
07:36 - Co-produite par Régis Lamana-Roda,
07:38 qui est le producteur de Léa Salamé,
07:41 et qui a fait cet énorme succès cette année.
07:43 C'est-à-dire que Léa Salamé fait le double de ce que faisait Laurent Ruquier l'année d'avant.
07:48 Et Régis a eu la science de la faire passer d'une intervieweuse très politique,
07:55 il l'a rendue plus people, plus grand public,
07:58 et c'est pas fini, ça va marcher encore mieux cette année.
08:01 Et donc c'est un peu l'ambition qu'on a avec Hugo,
08:03 c'est-à-dire de le rendre peut-être plus grand public, plus...
08:05 - Pourquoi vous avez choisi Hugo Clément, qu'on a l'habitude de voir plutôt sur des émissions
08:09 autour de l'environnement, de l'état de santé de notre planète ?
08:12 - Justement parce que je crois que lui-même a envie,
08:14 ça n'enlèvera rien à sa dimension écolo, évidemment, il est habité par ça.
08:19 Mais je pense qu'aussi il a envie de s'ouvrir à d'autres choses.
08:22 Moi je crois qu'Hugo, on verra si l'avenir me donne raison,
08:26 mais je pense qu'Hugo peut être le nouveau Jean-Luc Delarrue.
08:28 - Ah oui, vraiment ?
08:29 - Il est beau, il est costaud,
08:33 il est gentil, il est intelligent, il est construit dans sa tête,
08:37 c'est pas une tête pleine d'eau.
08:39 Je pense qu'il a un grand avenir, vous savez,
08:41 si vous regardez un peu aujourd'hui les moums de son âge,
08:44 il n'y en a pas 50 000.
08:46 - Aujourd'hui, vous parliez d'émissions où on ne peut plus dire grand-chose,
08:52 ou en tout cas on ne peut plus parler comme avant.
08:54 - Non.
08:55 - On va aller plus sur ce genre d'émissions,
08:57 de partage entre le public, les animateurs et les témoins ?
08:59 - Oui, je crois que là, c'est une vraie émission.
09:01 Pendant des années, c'est une émission, comme j'ai dit,
09:04 que j'ai inventée en 2008.
09:06 Je ne l'ai jamais faite parce que les diffuseurs ne voulaient pas qu'on la fasse en direct.
09:09 Ils disaient "Oui, tu as raison, c'est peut-être bien en direct,
09:11 mais ça va être trop cher."
09:12 Oui, mais bon, donc on ne la fait pas.
09:14 J'ai préféré la garder sur une étagère pendant 15 ans,
09:17 plutôt que la faire mal.
09:18 Là, on va la faire en direct.
09:20 Et ça, c'est vraiment ce à quoi peut servir la télévision.
09:22 Je crois que la télévision hertzienne
09:25 peut être vraiment l'endroit du partage.
09:28 Ce qui marche le mieux, c'est le match de foot.
09:30 Pour moi, la télé, c'est du direct.
09:32 Tout le monde, il y a 10 millions de gens qui regardent un match de foot.
09:35 Après, la conserve, le problème, c'est que les gens peuvent aller le voir en SBOD,
09:40 en replay, donc c'est différent.
09:42 - Donc ça, ça sera pour la rentrée à peu près, mois d'octobre ?
09:44 - Oui, je pense que ça sera.
09:45 On va faire un pilote en octobre.
09:47 - Nos grandes décisions sur France Télévisions.
09:49 On a parlé des 20 ans de 93, Faubourg-Saint-Honoré,
09:51 avec une émission qui sera sur Paris 1ère cette fois-ci,
09:54 214 rue de Rivoli.
09:55 Il y a une autre émission que vous préparez,
09:57 tirée à Ardisson, c'est les 20 ans de la fin,
09:59 pas du début, les 20 ans de la fin de "Graine de Star".
10:02 - C'est horrible, ça sent le sapin, parce que là, je suis dans le commun au rassurant.
10:04 C'est ma femme.
10:06 - Prenez, prenez, prenez.
10:08 - Je suis à Europe 1, mon amour.
10:11 - On embrasse Audrey Crespo-Mara, évidemment.
10:13 - On t'embrasse.
10:14 Oui, on t'embrasse.
10:16 - Dites-lui que vous êtes libre dans 5-6 minutes.
10:18 - On est à Europe 1, on t'embrasse.
10:20 Ça va ?
10:22 - On prend des nouvelles d'Audrey Crespo-Mara dans le chat, le député.
10:25 - Je te rappelle dès que c'est fini.
10:26 - Dans 5 minutes, vous serez en ligne avec elle.
10:28 214, on disait Ruud Rivoli,
10:31 et les 20 ans de la fin de "Graine de Star",
10:33 parce que vous étiez le producteur de "Graine de Star" sur M6.
10:35 - Oui, c'est-à-dire "Graine de Star", en fait.
10:37 Moi, j'ai pas inventé le télé-crochet.
10:39 Il y a toute mon enfance, j'ai vu des émissions de télé-crochet,
10:45 Georgette Lemer contre Mireille Mathieu, etc.
10:47 Ce que j'ai fait, c'est que j'étais le premier à en refaire,
10:52 avec "Graine de Star".
10:54 Et puis après, il y a eu "À la recherche de la nouvelle star", "La Starac", etc.
10:58 J'étais le premier à en refaire.
10:59 Simplement, ce que j'ai pas su faire, c'est m'adapter.
11:02 Et donc, au bout de 5-6 ans,
11:04 c'est quand même pas mal, mais "Graine de Star" s'est retrouvé dépassé
11:07 par des formats plus modernes que le mien.
11:10 Mais ils ont envie de rendre hommage à cette émission.
11:12 - Et ça sera quand, ces 20 ans de "Graine de Star" ?
11:14 - On a découvert quand même Jean Dujardin, Jennifer,
11:17 on a découvert La Rousseau, on a découvert Salomon, Bruno Salomon,
11:22 Jérôme Commander, Grégory Lemarchal...
11:26 - Il y a eu vraiment des très bons moments.
11:29 Et donc là, on va faire un documentaire
11:31 pour montrer les meilleurs moments, etc.
11:34 Donc comme je vous dis, ça sent le sapin.
11:36 - Mais non, pas du tout ça sent pas le sapin.
11:37 - Ils m'ont pris la Légion d'honneur et je peux mourir.
11:39 - Mais non, vous avez marqué la télévision, il faut fêter ces émissions.
11:42 Un mot pour terminer.
11:43 Thierry Ardisson, sur votre chaîne de télévision.
11:46 - Alors, sur les plateformes, sur les téléviseurs connectés Samsung,
11:51 il y a ce qu'on appelle des chaînes fast.
11:53 Les chaînes fast sont des chaînes qui sont consacrées à un produit.
11:56 Vous avez la chaîne "Alerte à Malibu", la chaîne "La petite maison dans la prairie",
12:01 enfin voilà.
12:02 Il va y avoir une chaîne "Ardisson", qui va s'appeler "Ardivision".
12:05 Et je crois que la bonne idée, bon on sait pas se faire ça spécialement,
12:08 la bonne idée, c'est de diffuser les programmes à l'heure à laquelle ils étaient diffusés.
12:11 - Ah ça c'est génial.
12:12 - C'est-à-dire à 19h vous aurez un accès saluétérien,
12:15 à 20h notre prime à nous qui est "Tout le monde en parle",
12:18 après vous avez le dîner,
12:20 enfin après vous avez "Lunettes noires", après vous avez le dîner,
12:22 et ça se termine par "Paris dernier".
12:24 Donc quand vous regardez, c'est des boucles,
12:26 nous on va renouveler la boucle toutes les semaines,
12:29 ce qui est beaucoup de boulot, c'est Lina qui fait ça,
12:31 et je leur rends hommage parce qu'ils travaillent vraiment beaucoup.
12:33 Donc vous vous mettrez devant votre télé à 19h,
12:35 vous passerez jusqu'à 2h du matin avec Thierry Ardisson,
12:38 et puis le lendemain c'est autre chose, et après c'est autre chose.
12:41 - Et il y a quoi à 8h du mat du coup ? Parce que vous avez pas fait l'édition à 8h du mat ?
12:45 - C'est une boucle.
12:46 La boucle si on veut la regarder dans le bon sens, il faut commencer à 17h.
12:49 Après évidemment, quand vous arrivez à 2h du matin, ça recommence.
12:52 - Merci beaucoup Thierry Ardisson, et on n'oublie pas "Inarditube" sur Youtube,
12:56 toutes vos émissions et les extraits d'émissions.
12:58 Merci à vous Thierry Ardisson, merci pour ces 2h, pour cette générosité.