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Chroniqueuse : Christelle Ballestrero 




Vous regardez très sûrement cette chronique sur un site de streaming vidéo, ou sur la plateforme france·tv, probablement sur un smartphone. Et qu’à cela ne tienne, Christelle Ballestrero vous donne trois infos santé positives, à commencer par une nouvelle méthode pour identifier ce que l'on mange et une solution pour limiter le mal être des addicts aux réseaux sociaux.

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Transcription
00:00 de beaux secrets à découvrir. Elle aussi, elle nous délivre ses secrets tous les matins.
00:03 C'est Christelle Balestrejo.
00:04 Ouais, sympa.
00:05 Secrets santé avec trois informations positives ce matin.
00:08 Oui.
00:09 On commence avec une nouvelle méthode assez efficace pour identifier ce que l'on mange.
00:12 Absolument. Vous savez que maintenant, il existe de nombreuses études qui permettent
00:17 d'étudier, enfin de mettre en lien ce que l'on met dans l'assiette et différentes
00:22 maladies chroniques, cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, etc.
00:26 Ces études sont très importantes pour nous, pour notre santé.
00:29 Oui, mais voilà, elles sont très difficiles à organiser parce qu'on ne sait pas vraiment
00:34 ce que les gens mettent dans l'assiette. Entre ce qu'ils déclarent manger et la réalité,
00:38 il y a vraiment une grosse différence.
00:40 On ne dit pas toujours la vérité.
00:41 On ne dit pas toujours la vérité. Donc, en fait, les résultats peuvent être faussés.
00:44 Et bien, dans quelque temps, ce problème pourrait être définitivement réglé puisqu'une
00:48 équipe américaine a trouvé le moyen, enfin, d'avoir des données fiables sur ce que les
00:53 volontaires mettent dans les assiettes pendant ces études grâce à une technologie très
00:59 originale. C'est l'étude des différents marqueurs moléculaires retrouvés dans les
01:04 selles. En fait, on cherche la signature ADN qui correspond aux aliments ingérés. C'est-à-dire
01:13 que les volontaires ne pourront plus tricher. Et comme ça, on pourra vraiment avancer sur
01:19 ces études qui sont très importantes, encore une fois, pour notre santé.
01:22 Très bien. Christelle, vous vouliez aussi nous parler d'une solution pour limiter le
01:25 mal-être des addicts aux réseaux sociaux.
01:27 Oui, je suis totalement concernée.
01:28 On est intéressé.
01:29 Mais combien de temps sur les réseaux sociaux ?
01:31 Plusieurs heures, franchement.
01:32 Plusieurs heures, oui. Mais c'est pour le travail. C'est pour le travail.
01:34 Non, pas toujours.
01:35 Oui, c'est ce qu'on dit souvent.
01:36 Voilà. Mais bon, vous le savez, on est en moyenne entre 2h30, on est plus de 2h30 par
01:43 jour sur les réseaux sociaux, contre 2h pour la télévision. Vous voyez, on est plus sur
01:48 les réseaux sociaux que devant nos écrans de télé, nos téléviseurs. Et les conséquences
01:54 psychologiques sont maintenant bien documentées, puisque l'Agence sanitaire aux États-Unis
01:59 évoque, écoutez bien, un déclin du bien-être psychologique avec de l'anxiété, de la dépression,
02:07 de la solitude et de la peur.
02:08 Même si on regarde des photos de chasse, on a l'impression que c'est positive.
02:13 Non, non, mais si, parce que ça se finit bien, vous allez voir.
02:16 Ah, ça finit bien l'histoire.
02:17 Ça finit bien. En fait, on sait maintenant que ça isole les personnes et ce sont les
02:22 jeunes qui sont les plus agrictes et qui sont les plus fragiles, qui sont les plus
02:26 concernés.
02:27 La bonne nouvelle, c'est que des chercheurs américains ont pu montrer que c'était possible
02:31 d'inverser cette tendance de façon très simple avec l'autorégulation. Il suffirait
02:36 de limiter à 30 minutes par jour notre exposition aux réseaux sociaux pour retrouver un bien-être.
02:44 Les scores psychologiques sont vraiment augmentés. On voit que cette dépression, cette anxiété,
02:51 etc. sont diminuées et cette étude montre que c'est simplement des rappels sur votre
02:56 smartphone pour vous dire "Voilà, attention, vous avez dépassé" et ça, c'est efficace.
03:00 Donc voilà, profitons de nos vacances pour s'interroger sur ce sujet.
03:03 Ravouez le moral.
03:04 Qui ne me concerne pas.
03:05 Non, ça va, je regarde des photos de chats, moi, sur Internet, ça me donne la paix.
03:09 Moins de réseaux sociaux alors et peut-être plus de méditation, Christelle.
03:12 Là aussi, il y a un impact considérable.
03:14 Bien sûr, plutôt que des photos de chats, selon votre, sur les réseaux, pourquoi pas
03:19 faire de la méditation ? Parce qu'on sait que la méditation a effectivement un impact
03:23 puissant sur notre équilibre psychologique. Mais une nouvelle étude récente, qui a été
03:28 publiée dans une prestigieuse revue de psychiatrie, montre que la méditation peut aussi agir
03:34 contre la douleur. Selon les auteurs, les personnes qui pratiquent la méditation régulièrement,
03:40 en pleine conscience, ont des tests moins puissants, enfin ils sont moins sensibles
03:46 à la douleur. L'intérêt de cette étude, c'est qu'elle a été documentée grâce
03:50 à des IRM. Donc ça a permis de mettre en exergue certaines zones du cerveau qui sont
03:58 moins impliquées lorsqu'il y a des stimuli douloureux.
04:02 Ce n'est pas juste du ressenti.
04:03 Non, non, non, c'est vraiment, ça a été visualisé. Donc c'est très important.
04:07 Il faut savoir aussi qu'il suffit de pratiquer pendant 8 semaines régulièrement pour déjà
04:12 sentir ses bénéfices. En fait, les auteurs expliquent que le cerveau, c'est comme un
04:16 muscle que l'on pourrait entraîner pour moins ressentir la douleur. Donc ça pourrait
04:22 être une prise en charge extraordinaire pour les personnes qui souffrent de douleurs
04:27 chroniques. Ça pourrait être vraiment très intéressant en termes de santé publique.
04:31 Un peu moins de réseaux sociaux, un peu plus de méditation. Est-ce que vous imaginez l'intérêt
04:37 pour la santé générale.