Avec Jean Sorel, comédien et Thomas Pawlowski, directeur marketing Paramount France
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:04 Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07 C'est quoi le flat football ? Tu vas rentrer aux Jeux Olympiques ?
00:11 Je ne sais pas.
00:12 Le fat football, j'aurais peut-être des chances, mais le flat football...
00:17 Bonjour Jean Sorel, merci d'être avec nous ce matin, on est ravis de vous recevoir.
00:22 On va parler avec vous de cette fiction qui sera diffusée ce soir sur France 2.
00:27 Demain soir, Valérie.
00:30 Le prochain voyage, vous êtes aux côtés de Lyne Renaud et c'est la très belle histoire des amants du Lutetia.
00:36 Vous allez nous en parler dans un instant, je rappelle que vous êtes un immense comédien.
00:40 Vous avez joué avec les plus grandes actrices, avec les plus grands réalisateurs.
00:46 Vous avez une carrière, on va y revenir absolument incroyable.
00:50 Et on va parler de cette très belle fiction à voir demain soir, soirée spéciale sur la fin de vie évidemment.
00:58 Puisqu'il y a un projet actuellement en cours, un petit peu reporté.
01:03 Et puis en deuxième partie, on parlera de "Pas de patrouille".
01:07 C'est un autre sujet.
01:08 Oui, mais un grand carton de la télévision qui arrive au cinéma pour un deuxième film.
01:13 Le zapping avec vous Gilles.
01:16 Sud Radio Média, l'instant zapping.
01:20 Évidemment c'est Israël qui est à la une des médias sur BFM.
01:24 Leur envoyé spécial était aux côtés de femmes israéliennes qui collectent des vêtements et de la nourriture pour les populations touchées dans le sud du pays.
01:32 Nous sommes ici au nord de la ville de Tel Aviv au parc des expositions.
01:37 Et vous le voyez ici, c'est un véritable élan de générosité qui est en train de s'organiser devant nous.
01:44 Ici nous sommes dans un centre de collecte de dons.
01:48 Alors vous voyez ici, il y a plusieurs vêtements en tout genre qui sont collectés, triés par sexe, par âge pour les habitants du sud du pays.
01:58 Il y a des produits d'hygiène également qui sont récoltés.
02:01 Évidemment dans les deux camps c'est une catastrophe humanitaire.
02:05 Et de son côté la France a annoncé qu'elle continuerait à faire des aides pour le peuple palestinien comme l'Espagne.
02:13 Voilà pour ce côté de nourriture et de vêtements pour la population.
02:19 Hier dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna s'en est pris à la France Insoumise.
02:23 La France Insoumise joue un jeu très dangereux.
02:26 Qu'ils aillent chercher les voix des musulmans avec plaisir.
02:31 Au contraire, bravo à eux parce que les musulmans ont besoin aussi d'avoir un parti qui les soutient.
02:37 Peut-être plus que les autres.
02:39 Mais qu'ils aillent chercher les voix des terroristes, il faudra qu'ils rendent des comptes à un moment et qu'ils les rendent très vite.
02:45 Mais où va notre civilisation Valérie ?
02:50 Alors c'est dans le téléfilm, Jean, vous avez un dialogue avec Lynn Renaud pour le départ.
02:56 Un dialogue très amoureux.
02:58 La nouvelle génération, que voulez-vous Jean, se quitte avec des émojis maintenant, vous savez, sur internet.
03:04 On voit un émoji et du coup on est séparés.
03:08 Pour vous, pour vous.
03:09 Pour Tom Rompre, c'est incroyable, c'était la sexologue de quotidien qui en parlait.
03:13 Alors là, vraiment, je ne sais pas si c'est la fin du monde,
03:16 mais il se trouve que les gens maintenant ont tellement la flemme de se parler qu'ils se quittent par émojis interposés,
03:21 coeur noir, parce que l'amour est mort, valise pour dire qu'ils s'en vont.
03:25 Selon Guardian, un tiers des utilisateurs d'appli de rencontre se sont déjà fait larguer par émojis interposés.
03:33 Un tiers, un tiers des gens se sont fait larguer parce qu'ils reçoivent une petite valise ou un coeur noir.
03:39 Qu'est-ce qui se passe Jean, ça vous fait sourire, ça vous fait penser à quelque chose ?
03:42 Vous avez été quitté par émojis ?
03:44 Non, ça parait complètement ridicule.
03:46 Ah oui, oui, c'est surtout lâche, très lâche.
03:51 Très lâche, c'est tellement simple d'envoyer un coeur noir ou une valise et puis ne plus répondre.
03:57 C'est d'une lâcheté totale de ne pas assumer.
04:00 Et puis, alors, je ne sais pas si vous étiez, Jean, il y a quelques jours a été inauguré le jardin des ambassadeurs de Lynne Renaud.
04:09 Le jardin des ambassadeurs de Lynne Renaud, écoutez son discours plein du moi.
04:14 Jardin des ambassadeurs, Lynne Renaud, artiste et humaniste.
04:20 Combien il est rare d'être honoré de son vivant, d'un lieu à son nom.
04:27 Il paraît que je suis la seconde après la reine Elisabeth II.
04:33 Qu'elle soit la première, c'est normal.
04:36 C'est la reine, après tout.
04:38 Voilà, c'est donc la ville de Paris qui a rendu hommage à Lynne Renaud en rebaptisant un jardin près des Champs-Élysées, jardin des ambassadeurs,
04:48 donc qui porte le nom de Lynne Renaud.
04:50 Voilà, elle le mérite.
04:53 Lynne Renaud, elle le mérite d'avoir son jardin et d'être honorée.
04:57 - Moi aussi j'aimerais beaucoup avoir une petite chose.
05:00 - On pourrait imaginer une avenue, j'en saurais.
05:03 - Ah voilà, c'est ça.
05:04 - L'avenue c'est un petit peu mieux.
05:07 - Et on a vu son humour surtout.
05:10 Lynne Renaud a aussi également une rue à Las Vegas.
05:14 - Ah oui, c'est vrai.
05:15 - Et oui, car Lynne Renaud c'est aussi brodois, vu qu'elle a été longtemps meneuse de revues.
05:21 Elle importait à l'époque les chansons des shows de New York.
05:25 Alors un petit hommage va se jouer à Paris Valéry du 20 octobre au 31 décembre, West Side Story, avec une troupe américaine.
05:32 Cette troupe était en live sur le plateau de cet aveu.
05:36 * Extrait de Paris Valéry du 20 octobre *
05:54 - Vous n'avez jamais joué dans une comédie musicale ?
05:56 - Malheureusement non.
05:58 - Vous avez été en voir à Londres ou à Broadway ?
06:00 - Ah oui, oui.
06:01 - Vous avez vu combien ?
06:02 - Oh je...
06:03 - J'ai vu parce qu'il y a...
06:06 - Ah il y en a plein.
06:07 - Je travaille aux Etats-Unis, donc il y a...
06:09 - Ah oui.
06:10 - Il y a une multitude de...
06:12 Mais c'est un art qui est beaucoup plus nord-américain ou anglophone que français.
06:18 Absolument.
06:19 Et c'est l'anniversaire de la mort d'Edith Piaf également.
06:22 J'ai entendu ça ce matin.
06:24 - Un petit air, ma belle ?
06:25 - Non, non, pas du tout.
06:26 Je ne suis pas du tout fan.
06:27 Vous l'avez rencontré, Edith Piaf ?
06:28 - Non, jamais.
06:29 - Jamais.
06:30 On va parler avec vous de vos rencontres également, puisque vous avez tourné, je le rappelle,
06:34 avec les plus grands, Bignol, et vous avez tenu les plus belles femmes du monde, de Catherine
06:38 Deneuve à Jane Fonda, en passant par...
06:41 J'en oublie tellement, Claudia Cardinal.
06:44 - Ah quelle chance elles ont eu.
06:46 - Vous avez eu une chance, voilà.
06:48 - Ah non, vous n'avez pas entendu ?
06:49 - Non.
06:50 - Quelle chance elles ont eue.
06:51 - Oui.
06:52 Absolument, c'est elles qui ont eu de la chance.
06:54 Allez, on se retrouve avec vous dans un instant pour parler d'un sujet grave, qui est la fin
06:59 de vie, mais un film plein de charme, plein d'émotions, qui sera diffusé demain soir.
07:07 Vous êtes aux côtés de Lyne Renaud, ce couple qui a décidé de se donner la mort à l'hôtel
07:13 Lutetia parce qu'il ne voulait pas se séparer.
07:16 C'était l'issue d'un très bel amour.
07:18 On y revient dans un instant.
07:19 - Le premier endroit où ils ont fait l'amour.
07:20 - Absolument.
07:28 - L'invité du jour, c'est Jean Sorel.
07:31 Jean Sorel, 50 ans de carrière, on peut le dire.
07:35 Je ne sais pas si vous avez compté, mais disons-le.
07:38 Je rappelle que vous avez tourné aux côtés de Catherine Deneuve avec Louise Bouneuel,
07:44 vous avez tourné avec Téchinet, avec Visconti, qui a été grande rencontre dans votre vie.
07:49 Vous avez beaucoup tourné en Italie.
07:51 Et c'est vrai qu'on vous a aussi, vous en avez peut-être marre qu'on vous le rappelle,
07:56 mais Alain Delon à une époque, vous avez une beauté, à mon avis, supérieure à la sienne.
08:01 - Je me suis trop fait marre de vous.
08:03 - C'est mon avis personnel.
08:05 Et donc on va vous retrouver ce soir aux côtés de Catherine Deneuve.
08:09 Elle aurait été bien dans le rôle avec vous, mais Lyne Renaud est formidable.
08:12 Aux côtés de Lyne Renaud dans cette fiction qui raconte cette histoire vraie,
08:18 "Les amants du Lutetia".
08:20 La fiction s'appelle "Le prochain voyage".
08:23 Et on vous retrouve avec Lyne Renaud dans cet hôtel où vous vous êtes aimé pour la première fois
08:28 et où vous avez décidé d'en finir, puisque vous ne voulez pas être séparé par la mort.
08:34 Comment c'est Lyne Renaud qui vous a choisi ?
08:37 C'est ça ? Pour jouer ce rôle ?
08:40 - Si elle a fait, je trouve qu'elle a un très bon goût.
08:44 - Oui.
08:45 - Mais je ne sais pas que tout ce que c'était.
08:47 - Vous ne savez pas que c'était elle ? C'est ce que j'ai lu en tout cas.
08:50 - Elle tenait absolument à ce que ce soit vous.
08:54 Et elle a en tout cas dit que c'était pour elle.
08:59 Vous l'aviez rencontré il y a très longtemps, Lyna.
09:02 Vous connaissiez depuis quand ?
09:03 - On avait fait un film, un tout petit film de télévision, qui n'est jamais sorti d'ailleurs.
09:08 - Ah bon ?
09:09 - Oui.
09:10 - Et vous vous étiez revu depuis ou pas ?
09:12 - Non, non, non.
09:13 - Qu'est-ce que ça fait de tourner avec quelqu'un qui est concerné par le sujet,
09:18 qui a annoncé plusieurs fois que si ça n'allait pas,
09:21 elle n'hésiterait pas à mettre fin à ses jours ?
09:23 Est-ce que de savoir qu'elle est concernée par le sujet,
09:28 est-ce que le jeu est différent en tant que comédien ?
09:30 Est-ce que vous l'avez trouvé sur certaines scènes touchées par le sujet ?
09:35 - Oui, mais pas dans tout le film, elle l'a été.
09:39 C'est vraiment la grande bagarre de sa vie, ça, la fin.
09:45 - La fin de vie ?
09:46 - La fin de vie, oui, vraiment.
09:47 - Mais vous, en revanche, vous êtes catholique, chrétien, croyant,
09:52 et vous n'avez peut-être pas la même opinion qu'elle,
09:55 ou ça vous a fait réfléchir, justement, ce film ?
09:58 - Ça fait réfléchir, parce que vraiment, étant croyant et tout ça,
10:03 je veux dire, la fin de vie, c'est quand même dramatique.
10:08 Et quand on est très très malade, et qu'on souffle martyr,
10:12 bien sûr qu'il faut partir.
10:14 - Oui.
10:15 - Je ne sais vraiment pas pourquoi l'Église s'opposerait à ça.
10:19 - Est-ce qu'il faut partir à deux et laisser l'autre ?
10:22 C'est ça qui est intéressant dans le téléfilm, c'est-à-dire...
10:27 C'est Roméo et Juliette, c'est...
10:29 - Ah oui, mais si on s'aime passionnément toute la vie,
10:31 enfin, pendant une longue période de sa vie, on ne peut partir qu'à deux.
10:36 - Oui.
10:37 - Ça n'a plus aucun sens d'être seul, surtout lui, dans le film, en plus.
10:42 - Oui, il commence à perdre un peu la mémoire, il délue d'Alzheimer.
10:46 - Et donc...
10:49 Je crois que c'est une décision qu'ils ont prise tous les deux,
10:52 même pas d'une façon triste.
10:55 - Non ?
10:56 - C'est la meilleure solution, ils se sont aimés beaucoup.
11:00 - On a vécu ce qu'on avait à vivre.
11:02 - Le film est assez...
11:04 Il y a beaucoup d'émotions, il y a beaucoup d'humour aussi,
11:08 il y a beaucoup de petites touches d'humour dans le film.
11:12 - C'est écrit par Laurent Bachy.
11:14 - Oui, c'est vrai que c'est une pièce...
11:16 - C'est une pièce de Laurent Bachy.
11:18 - C'est pour ça qu'il y a de l'humour, il y a son fils qui joue dedans.
11:21 - Il joue dedans, et on voit le couple jeune,
11:24 à une période où on vous voit évidemment dans cet hôtel,
11:27 les derniers moments, les préparatifs où vous vous faites plaisir,
11:30 il n'y a pas du tout de...
11:32 Il y a peu de tristesse, en fait, dans la décision,
11:35 une fois qu'elle a été prise.
11:36 - Il ne peut pas y en avoir, d'abord ils ont décidé tous les deux,
11:39 et ensuite ils lui demandent à d'autres reprises,
11:44 "Est-ce que tu veux vraiment mourir ? Est-ce qu'on continue ?
11:48 Est-ce qu'on l'arrête ?" et tout ça.
11:50 On a l'impression qu'il n'y a eu aucun problème.
11:54 Ils ont décidé ça, voilà.
11:56 - Et puis il y a beaucoup d'humour,
11:58 à un moment il y a une scène où elle vous dit
12:00 "Est-ce que je pourrais prendre la place de gauche ?"
12:03 et vous lui dites "Mais non, pourquoi je changerais de place ?"
12:08 et puis il y a des petites séquences comme ça, au lien j'entends.
12:12 - Oui, oui, et même dans la tombe.
12:15 - Avec le mort c'est tout ça.
12:18 - C'est assez bien vu et assez bien filmé en plus.
12:23 Ce n'est pas douloureux à filmer comme fiction.
12:27 Ça n'a pas été...
12:29 - Ça rigolait sur le plateau pour rajouter une chose à Valérie ?
12:33 - Oui, oui.
12:35 - Vous avez beaucoup tourné en Italie,
12:37 vous avez fait l'essentiel de votre carrière en Italie.
12:40 Il y a une différence entre les Italiens et les Français dans la manière de travailler ?
12:44 - Les Italiens sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus décontractés.
12:49 En Italie, il n'y a pas l'hommage perçu de la maître-scène.
12:55 En France c'est ça quand même.
12:57 - Oui, c'est sacré.
12:58 - Il faut s'incliner tous les matins quand il arrive en Italie, pas du tout.
13:02 - Ce n'est pas une légende, c'est-à-dire le côté assez décontracté des Italiens.
13:07 - Non, c'est vrai.
13:08 - Mais même quelqu'un comme Visconti n'avait pas cette révérence
13:13 qui est quand même l'un des plus grands cinéastes.
13:17 - C'est-à-dire qu'il ne l'avait pas,
13:19 mais il avait senti un homme qui avait un tel passé, une telle carrière
13:23 qu'automatiquement il y avait une espèce de respect pour lui.
13:26 - Oui.
13:27 - Comme pour Benoît.
13:29 - Oui, oui.
13:30 - Et ça c'était...
13:33 - Oui, c'est la principale différence.
13:37 Et comment se fait-il que vous n'ayez pas plus tourné en France ?
13:40 Vous avez-vous pris la décision de partir en Italie ?
13:43 - Ah ben non, il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de coproductions à l'époque.
13:46 - Oui, c'est ça, oui.
13:47 - Et puis en plus, moi j'ai découvert l'Italie,
13:50 j'ai découvert une femme merveilleuse que j'ai épousée,
13:53 donc je n'avais vraiment pas de...
13:55 - Pas de raison de revenir en France.
13:58 Et donc ce rôle, quand il vous est arrivé, là avec Linn Renaud,
14:03 finalement c'est un retour aux sources,
14:06 un retour aux sources complètement.
14:08 - Oui, oui, absolument.
14:10 - Est-ce que vous regardez les fictions,
14:13 parce qu'aujourd'hui les séries ont un peu remplacé le cinéma,
14:17 est-ce que vous êtes adepte de certaines séries ?
14:21 Vous regardez Netflix ou des choses comme ça,
14:23 ou est-ce que du tout vous êtes resté un cinéphile ?
14:26 - Moi j'aime les films, les séries...
14:30 C'est idiot de ma part d'ailleurs,
14:33 parce qu'il y a des séries formidables sûrement, mais...
14:37 - Mais pour vous c'est le cinéma, c'est le grand écran.
14:40 - Le grand écran.
14:42 - Du coup ça n'a pas été trop dur de tourner,
14:44 parce que forcément ce genre de téléfilm se tourne
14:46 avec un rythme assez freiné et différent que le cinéma,
14:50 est-ce que ça n'a pas été plus compliqué ?
14:53 - Oui, parce qu'un tournage de fiction c'est beaucoup plus rapide.
14:57 - Oui, j'ai pas eu cette impression.
15:01 Peut-être grâce au metteur en scène, je veux dire...
15:04 - On peut citer Thierry Benisti, qui a réalisé.
15:08 - Un très bon metteur en scène,
15:11 qui dirige et qui ne dirige pas en même temps,
15:14 c'est la grande qualité.
15:16 - C'est-à-dire ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
15:18 - Qu'il ne fait pas vos répliques à votre place.
15:20 - C'est ça ?
15:22 - Non, ça veut dire quoi exactement ?
15:24 - Ça veut dire qu'il vous laisse une grande liberté.
15:27 - Ah oui ?
15:28 - Et puis il dit ce qu'il a envie de dire,
15:30 mais il n'impose rien du tout.
15:35 - Vous avez justement un peu pris des libertés avec le texte,
15:39 dans des moments de complicité peut-être,
15:41 avec Lynn Renaud au moment du tournage ?
15:43 - Oui, bien sûr, mais ils étaient tous à fait d'accord.
15:46 Ce n'est pas Cécile Bénemil, enfin.
15:50 - C'est un huis clos, ça se passe dans cette chambre d'hôtel,
15:53 et il y a des flashbacks qui mettent en perspective
15:57 les moments qui ont pu se passer dans cet hôtel,
16:00 où il y a des parallèles qui sont faits.
16:02 Et puis parallèlement à ça, il y a une jeune femme de chambre
16:05 qui a un rôle important également dans le film.
16:10 - Qui est très bien.
16:12 - Oui, très bien.
16:13 Tous les comédiens sont formidables,
16:15 et je trouve que la manière dont ça a été filmé,
16:18 et dont le sujet est approché,
16:21 est à la fois délicat et plein de justesse.
16:26 - Lynn Renaud a un certain âge,
16:28 est-ce qu'un comédien ça ne prend jamais la retraite ?
16:30 Est-ce qu'un comédien ça ne va jamais à la mer et prendre des vacances ?
16:34 - Elle annonçait, Lynn Renaud, qu'elle ne tournerait plus.
16:37 - Elle dit que c'est son dernier film.
16:39 À mon avis, sûrement pas.
16:41 Si on lui propose autre chose, elle le fera tout de suite.
16:44 - C'est la question, c'est un peu ce que dit Pierre Arditi aussi.
16:47 La semaine dernière, il disait qu'il ne pouvait pas arrêter de jouer.
16:51 - Bien sûr, bien sûr.
16:53 - Vous aussi, c'est en vous, c'est vital.
16:56 - Oui, c'est très ennuyeux d'arrêter.
16:59 - Ça a été toute votre vie,
17:01 et vous venez d'une famille où être comédien,
17:04 ce n'était pas forcément dans ce qui était prévu, dans l'ordre des choses.
17:09 - Non, absolument.
17:10 - Mais on le sent viscéralement qu'on a envie de devenir comédien,
17:12 que c'est le métier qu'on veut faire.
17:14 - Moi, j'ai eu un prof en première, en philo,
17:18 qui adorait le théâtre,
17:21 et qui montait chaque année une pièce.
17:24 Et ça, ça a été une...
17:27 - Une révélation ?
17:28 - Ah oui, oui, oui.
17:29 Parce qu'on s'amusait beaucoup,
17:31 parce qu'on ne se prenait pas au sérieux,
17:35 c'était une espèce de grande fête.
17:39 Et en plus, après ça, on allait faire des tournées.
17:44 C'était dans le sud de la France,
17:47 on faisait des petites tournées,
17:49 les gens nous applaudissaient,
17:50 on ne se faisait pas de tomates, on ne parlait pas trop.
17:52 C'était... Non, non, mais c'était...
17:55 - C'était joyeux.
17:56 - Ah oui, c'était joyeux.
17:57 - Et ça a été difficile à faire accepter, ou pas, votre famille ?
18:00 Ce n'était pas un métier pour eux ?
18:02 - Non, mais je ne leur ai pas demandé leur avis.
18:07 - Non, vous êtes allé, vous avez foncé,
18:09 vous avez eu cette carrière absolument incroyable.
18:13 - Je ne crois pas que ma famille ait vu beaucoup de mes films,
18:16 mais tant pis pour eux, ils ont perdu.
18:19 - Ils ont perdu absolument des...
18:21 Vous avez joué, encore une fois, à Sidney Lumet,
18:23 tous les réalisateurs avec lesquels vous avez tourné.
18:27 C'est une carrière assez incroyable.
18:29 - Votre plus grand souvenir ?
18:31 Votre plus grand souvenir ?
18:33 - Je crois que c'est Binuel.
18:36 - Binuel, oui.
18:37 - C'est Binuel qui a voulu me voir,
18:41 donc j'ai eu rendez-vous avec lui,
18:43 et il me dit, oui, voilà,
18:46 moi je dois acheter un appartement à mon fils,
18:50 l'appartement vaut 10 millions,
18:52 et la production me donne 10 millions,
18:55 donc je vais faire ce film, qui n'a aucun intérêt, aucun.
19:00 Le livre était nul, je ne l'avais pas du tout,
19:02 le script est nul aussi, alors on va le faire.
19:05 On va le faire.
19:07 Oui, je vous ai vu dans le film de Visconti,
19:10 oh bah vous, ça va, oui.
19:12 Ils ne se parlaient pas, tous les deux.
19:14 - Oui, ils étaient fâchés.
19:16 - Ah non, non, non, mais rien, c'était...
19:18 - Et ça a donné...
19:20 - C'était quel film ?
19:21 - Belle de Jour.
19:22 - Belle de Jour, oui.
19:23 - Belle de Jour avec Catherine Deneuve,
19:24 qui a été un immense succès.
19:27 - Ah oui, oui, oui.
19:28 - Oui, il a dû toucher plus de 10 millions, finalement.
19:30 Il a pu offrir l'appartement à son fils sans souci, je pense.
19:33 - C'est vrai, il voulait absolument pas faire ce film.
19:35 Incroyable.
19:36 - On a la bande-annonce de la fiction de ce soir,
19:39 qui est donc une soirée, on le dit, une soirée,
19:41 grande soirée, continue avec un débat,
19:44 demain soir, décidément,
19:45 demain soir, sur France 2, pour que tu aies le choix,
19:47 c'est le documentaire qui suivra le film.
19:49 - Non, mais tu peux aller voir deux fois.
19:51 - Oui, oui, moi je l'ai vu, je le re-regarderai, absolument.
19:54 Et on va écouter la bande-annonce.
19:55 - Mercredi soir, inédit.
19:57 - Monsieur le Président...
19:59 - Permettez-nous de vous interpeller,
20:01 nous, simples citoyens,
20:03 sur un sujet qui touche tout le monde.
20:05 - Sébastien, c'est trop dur,
20:07 c'est dur de souffrir tous les jours comme nous souffrons.
20:10 - La loi ne permet pas l'euthanasie.
20:12 - La loi, la loi, il faut la réformer.
20:15 - La vie, c'est sacré, tu nous l'as assez répété.
20:18 - Sébastien, c'est notre liberté.
20:21 - On peut pas choisir notre sortie.
20:23 - C'est très dur, papa, mais j'entends ce que tu dis.
20:25 - Non, mais arrête, toi, t'es folle ou quoi ?
20:27 - Une ode à la liberté jusqu'au dernier souffle.
20:30 - Le prochain voyage, avec Lynn Renaud,
20:32 mercredi soir à 21h10 sur France 2
20:34 et sur la plateforme France.tv.
20:37 - Il y a cette musique,
20:41 on va pas tout dévoiler,
20:43 mais ce trompettiste...
20:45 - Ah oui, formidable.
20:47 - ... qu'on entend régulièrement.
20:49 Encore une fois, de mélancolie
20:51 qui est à la fois joyeuse
20:53 et qui est là, parce que c'est un sujet
20:55 difficile, difficile et grave.
20:58 C'est en tout cas un magnifique film
21:02 à voir demain,
21:04 21h10 sur France 2.
21:07 Vous avez des projets, Jean Sorel ?
21:09 Des tournages en vue ou pas encore ?
21:11 Vous avez été au théâtre aussi,
21:14 vous avez eu des lectures cet été à Nice.
21:17 - Oui, j'ai fait tourner,
21:19 j'ai fait du théâtre en Italie aussi.
21:21 Non, des projets, pas particulièrement.
21:25 - Pas particulièrement ?
21:27 - Non, mais ça m'angoisse pas du tout.
21:29 - Non, ça vient comme ça.
21:31 C'est l'histoire de votre vie, en fait.
21:33 Ce sont des rencontres
21:35 et des projets qui se montent...
21:37 - Alors on attend toujours
21:39 qu'il se passe quelque chose
21:41 après un film,
21:43 mais on est tous si habitués
21:45 au fait qu'il ne se passe rien.
21:47 - Et le rôle que vous auriez aimé incarner,
21:49 que vous n'avez jamais joué,
21:51 qu'on ne vous a jamais proposé,
21:53 c'était un rôle physique
21:55 particulièrement avantageux ?
21:57 C'était souvent des rôles de jeunes premiers ?
21:59 - Moi j'aurais voulu faire un salaud épouvantable.
22:01 Vraiment quelqu'un d'abject,
22:03 d'horrible et tout.
22:05 J'avais un très bon physique pour ça.
22:07 - Oui, c'est peut-être le sale type,
22:09 le beau type, le sale type.
22:11 - C'est quand même merveilleux.
22:13 - Et pour faire le lien avec ce qui va suivre,
22:15 vous avez déjà doublé un dessin animé
22:17 ou pas, prêtez votre voix ?
22:19 - Non.
22:21 - Vous n'avez jamais fait de doublage
22:23 de dessin animé ou autre ?
22:25 - Non, je me suis doublé moi.
22:27 - Ah oui, parce que vous étiez en Italie.
22:29 - Ah non, pas forcément.
22:31 Parce qu'en Italie, je me suis jamais doublé.
22:33 - Non, parce que vous tourniez en français en Italie.
22:35 - Non, en anglais.
22:37 - Donc il fallait vous doubler.
22:39 - Et je n'avais pas le droit de me doubler là-bas.
22:41 Même si je parcours un mot italien.
22:43 - Et pourquoi ?
22:45 - Parce que j'enlevais du travail
22:47 un doublé en italien.
22:49 - Donc c'est l'Italie,
22:51 même qu'on va avec la France,
22:53 sur l'administration et les...
22:55 - J'ai pu dire une phrase
22:57 en italien dans le film de Luchine
22:59 de Visconti,
23:01 et c'était rien.
23:03 - Pas grand chose.
23:05 En tout cas, ce film, on vous le conseille
23:07 demain soir sur France 2,
23:09 le prochain voyage.
23:11 Vous êtes aux côtés de Line Renaud.
23:13 C'est émouvant de vous voir
23:15 tous les deux dans cette
23:17 histoire qui pose la question
23:19 de la fin de vie. Merci à vous, Jean Sorel,
23:21 d'avoir été avec nous.
23:23 On se retrouve dans un tout petit instant pour...
23:25 - Pas de patrouille !
23:27 - Merci, je suis un malade.
23:29 - Merci, merci Jean Sorel. A tout de suite.
23:31 - Le supplément média,
23:37 pas de patrouille. Vous nous chantez
23:39 la chanson, Thomas Pavlovski ?
23:41 - Laquelle ? Celle du générique ou celle d'Aldebert ?
23:43 - Pas de patrouille !
23:45 - Thomas Pavlovski, vous êtes directeur
23:47 marketing de Paramount France.
23:49 Pas de patrouille. Le film sort
23:51 demain, c'est le
23:53 deuxième long-métrage,
23:55 Pas de patrouille, donc au cinéma.
23:57 Et puis le succès incroyable
23:59 de cette série,
24:01 de ce dessin animé pour enfants.
24:03 On est un peu tous concernés. Vous avez une petite
24:05 fille, c'est ce que vous me disiez,
24:07 qui est fan. - Oui, j'ai une petite fille
24:09 de 3 ans, et je crois que comme votre petit-fils
24:11 qui a le même âge,
24:13 ça a été leur premier
24:15 film au cinéma, et c'est Pas de patrouille,
24:17 le premier film au cinéma,
24:19 souvent pour les enfants. - Et c'est vrai qu'on
24:21 s'interrogeait, en fait,
24:23 3 ans, on se dit "c'est un peu tôt", et en fait, non, ça fonctionne
24:25 très bien. Donc je précise que le film
24:27 demain, Gulli
24:29 va diffuser ce soir
24:31 le premier long-métrage
24:33 en clair, donc tout le monde
24:35 pourra y accéder. Et dimanche,
24:37 sur TFX, c'est une soirée
24:39 Pas de patrouille, donc
24:41 c'est bien organisé,
24:43 tout comme une des avant-premières à laquelle
24:45 j'ai eu la chance de participer,
24:47 où c'était incroyable,
24:49 l'effervescence des gamins
24:51 autour de cette... - Ah non, vous avez
24:53 vu le film ? - Oui, j'ai vu le film, évidemment. - Alors je vous écoute,
24:55 il y a qui dans La Pas de patrouille ? - C'est les
24:57 super-pouvoirs. - Non mais il y a qui dedans ?
24:59 - Il y a Marcus, Liberty,
25:01 Ruben,
25:03 Ryder,
25:05 qui est toujours là, Zuma,
25:07 - L'héroïne du film, Estella.
25:09 Estella qui est l'héroïne, absolument.
25:11 - Alors qu'est-ce que ça va raconter ce film
25:13 qu'on va voir demain au cinéma ?
25:15 - Il est toujours question d'entraide,
25:17 parce que La Pas de patrouille est toujours là.
25:19 C'est une petite équipe
25:21 qui est très soudée et qui cette fois
25:23 a affaire à une méchante scientifique
25:25 un peu zinzin, dont la voix
25:27 est interprétée par
25:29 Sophia Essaidi, qui est vraiment remarquable,
25:31 et qui donc, La Pas de patrouille
25:33 va devoir lutter contre cette
25:35 méchante scientifique, mais les méchants
25:37 ne sont jamais vraiment méchants, ils ont toujours un petit problème.
25:39 Et voilà.
25:41 Et j'ai voulu vous faire de Météorites aussi. - Et je vous propose d'écouter
25:43 la mort d'annonce.
25:45 - Quand notre monde est menacé,
25:47 une équipe
25:49 décolle comme une roquette.
25:51 - Il a dit croquette ?
25:53 - Euh non, j'ai dit roquette.
25:55 - La météorite fonce droit
25:57 sur nous !
25:59 - Cette année,
26:01 - Je crois qu'on a
26:03 des super pouvoirs !
26:05 - Voilà pourquoi je porte toujours
26:07 un casque.
26:09 - Pas de stress, j'adore
26:11 la vitesse ! - Je suis un super
26:13 bulldozer ! - À quoi battre ?
26:15 - Regarde tes pattes !
26:17 - Génial, le plus maladroit
26:21 de la bande lance des boules de feu.
26:23 - Un nouveau genre de héros.
26:25 - Les super pouvoirs existent ! - Crève le
26:27 grand écran. - Il faut qu'on se trouve un autre
26:29 nom, pourquoi pas La Pas de patrouille ?
26:31 - Mais en mieux !
26:33 - Avec un petit truc en plus !
26:35 - Ou bien alors,
26:37 La Super Patrouille !
26:39 - C'est un succès
26:45 - Planétaire. - Planétaire,
26:47 c'est américain.
26:49 - C'est inspiré de Keith Chapman
26:51 qui est canadien, c'est lui qui s'est
26:53 étudié, après La Pas de Patrouille, aujourd'hui c'est
26:55 180 pays,
26:57 donc c'est colossal,
26:59 c'est sur TF1 depuis
27:01 7 ans
27:03 maintenant, et puis le premier volet au cinéma
27:05 qui avait fait 1,5 million d'entrées,
27:07 pour les auditeurs qui écoutent, c'est
27:09 Plus Caline avec Valérie Lemercier ou Boîte Noire
27:11 avec Pierre Ninet, donc c'est vraiment un phénomène.
27:13 - C'est un vrai phénomène, c'est pour ça qu'on
27:15 voulait vous avoir ce matin aussi, pour essayer de comprendre
27:17 ce qui plaît aux enfants,
27:19 parce que c'est l'un des dessins
27:21 animés qui est
27:23 aujourd'hui devant tous les
27:25 autres. - Oui, alors il y a
27:27 plusieurs raisons d'abord, parce qu'il y a question
27:29 d'amitié, d'entraide, que les enfants
27:31 se reconnaissent, que c'est des petits chiots qui
27:33 eux aussi espèrent devenir grands et
27:35 essaient de s'affranchir des contraintes, et puis
27:37 chacun a une spécificité.
27:39 - On peut s'identifier en fait, on peut avoir son héros
27:41 préféré. - Il y a le chien policier, il y a le chien
27:43 pilote de l'air, il y a le chien recycleur,
27:45 il y a le chien
27:47 archéologue, voilà, ils ont tous
27:49 chacun leur spécificité.
27:51 Chaque génération a sa marque, moi
27:53 quand j'étais petit c'était Dragon Ball. - Ou Bioman
27:55 avec les différentes forces.
27:57 - C'est pas de patrouille pour la nouvelle
27:59 génération, parce que pas de patrouille c'est de 3
28:01 à 10 ans. - Oui c'est ça,
28:03 c'est une tranche d'âge qui est assez large,
28:05 j'ai pu le voir dans la reprémière,
28:07 ma fille vient de m'envoyer un message en me disant que mon petit-fils
28:09 serait très fier de moi d'avoir pu
28:11 réciter tous les noms de la
28:13 patrouille, donc moi-même j'avoue.
28:15 - Vous m'avez épaté dans cette interrogation.
28:17 - On parlait juste avant
28:19 de prendre l'antenne des produits dérivés,
28:21 il y a tout en fait,
28:23 il y a des ressorts de toilettes,
28:25 des t-shirts,
28:27 des jouets évidemment, mais
28:29 c'est un nombre de licences incroyable.
28:31 - C'est pas ma partie,
28:33 mais il y a 70
28:35 licences à peu près en France,
28:37 on ne sait que choisir,
28:39 le Père Noël aura
28:41 fort à faire cette année.
28:43 - Moi je lisais un article
28:45 qui est paru
28:47 indiquant que pas de patrouille,
28:49 les produits esthérons empilés se vendaient plus
28:51 maintenant que les produits de Mickey
28:53 ou de la Reine des Neiges, 90%
28:55 des garçons âgés entre 4 et 10 ans
28:57 les connaissent, 83%
28:59 du côté des filles.
29:01 C'est quand même incroyable.
29:03 - Des chiffres impressionnants.
29:05 - Chaque génération
29:07 a son dessin animé, dans les années
29:09 60-70 il y avait Casimir, après il y a eu Mickey,
29:11 maintenant il n'y a pas de patrouille.
29:13 On a déjà annoncé un 3ème volet
29:15 au cinéma,
29:17 les chiffres
29:19 des avant-premières de ce
29:21 week-end sont assez gros,
29:23 donc oui, pas de patrouille c'est un phénomène.
29:25 - C'est au-delà de ce que vous imaginiez ?
29:27 - Oui, on peut le dire,
29:29 on a plus de 150 000 tickets vendus
29:31 sur deux journées d'avant-première.
29:33 - Qu'est-ce qui était prévu pour avoir un ordre d'idée ?
29:35 Vous aviez prévu ?
29:37 - Un bon tiers en moins.
29:39 - Un bon tiers en moins, ça veut dire qu'il y a
29:41 un engouement incroyable. Pardon Gilles,
29:43 on est une émission média, c'est vrai que c'est la télé
29:45 d'abord et puis le cinéma
29:47 qui est venu ensuite.
29:49 - Oui, d'ailleurs la télé, vous le disiez,
29:51 ce soir Gulli diffuse le premier volet,
29:53 TFX, d'ailleurs c'est assez
29:55 amusant parce que c'est deux groupes
29:57 médias concurrents, donc tout le monde s'accorde
29:59 autour de pas de patrouille.
30:01 C'est la télé qui a rendu populaire
30:03 Pas de patrouille, et d'ailleurs c'est rare
30:05 qu'un héros dessin animé
30:07 passe sur le grand écran, donc ça
30:09 montre bien l'engouement
30:11 qu'il y a autour du film.
30:13 - Il y a eu Elvin et les Choupmouk, mais c'était pas un gros succès
30:15 au cinéma. Non mais c'est vrai, c'est vrai.
30:17 - Qu'est-ce qui coûte le plus cher à Paramount
30:19 de produire un film ou de produire
30:21 un dessin animé ?
30:23 - Alors là je serais bien...
30:25 Vous me mettez en difficulté Gilles !
30:27 - Ah pardon !
30:29 - Honnêtement je pense que
30:31 c'est le développement de la série
30:33 alors je parle au fond national, mais
30:35 lancer une franchise
30:37 forcément ça a toujours un coût.
30:39 - Alors il y a Valentina, il y a des voix,
30:41 il faut parler des voix qui sont
30:43 très importantes, Marianne James,
30:45 Valentina et puis Aldebert.
30:47 - On est dans une émission média, donc beaucoup de voix
30:49 de télévision, puisque Valentina
30:51 elle a été révélée dans "Voice Kids", elle a gagné
30:53 l'Eurovision Junior, elle était déjà dans le premier volet
30:55 donc elle incarne Liberty, la petite chienne.
30:57 Sophia Isaïdi qui incarne
30:59 la méchante Victoria Vance.
31:01 Ensuite Marianne James
31:03 qui a un petit caméo avec
31:05 Aldebert, l'autre star des enfants
31:07 qui d'ailleurs interprète le nouveau générique
31:09 de fin de "Pas de Patrouille"
31:11 donc oui on a un joli casting de voix, on est très contents.
31:13 - C'est un beau casting de voix qui sont
31:15 évidemment très importantes
31:17 dans le film parce que ça donne
31:19 l'intensité du corps
31:21 au personnage. - Je voudrais vraiment souligner
31:23 la performance de Sophia Isaïdi parce qu'elle est
31:25 incroyable, ça monte dans les aigus
31:27 ça descend dans les graves, etc.
31:29 C'était sa première expérience de doublage
31:31 - C'était la première fois ? - C'était la première fois
31:33 pour Sophia et je pense que ce sera
31:35 pas du tout la dernière parce qu'elle a vraiment bluffé
31:37 tout le monde. - Puisqu'on a le directeur du marketing de
31:39 Paramount sous la main,
31:41 qui vont être les plus gros et les prochaines grosses sorties
31:43 au cinéma ? - Alors il y en a
31:45 plusieurs, il y en a une qui arrive très vite
31:47 qui est la semaine prochaine, qui est la sortie de
31:49 "Nouveau Scorsese" donc là c'est une particularité
31:51 puisque c'est produit par Apple
31:53 mais distribué par Paramount, "Killer of the Flower Moon"
31:55 avec Di Caprio
31:57 face à Robert De Niro, donc c'est assez
31:59 prometteur et c'est assez alléchant. - On est ouvert pour les
32:01 interviews de Scorsese.
32:03 - Vous savez que c'est la grève
32:05 au niveau des acteurs.
32:07 - Ah ça a été signé cette nuit ? - Pas les acteurs,
32:09 ça continue. - Ah c'est les scénaristes
32:11 consignés, mais pas les acteurs.
32:13 Et du coup ils ne viennent pas en France faire la promo
32:15 parce qu'ils sont en grève. - Après ils sont venus à Cannes,
32:17 donc on les a déjà vus. Ensuite
32:19 on a "Mean Girls"
32:21 qui est l'adaptation, la suite
32:23 de "Lolita Malgré Moi", le remake de "Lolita Malgré Moi"
32:25 donc c'est un film un peu culte
32:27 pour les 15-35 on va dire
32:29 et puis après on aura le biopic
32:31 de Bob Marley, qui arrive
32:33 "One Love" au 14 février
32:35 donc si vous ne savez pas quoi faire, le jour de
32:37 Saint Valentin, "One Love"
32:39 - Comment se porte le cinéma ?
32:41 Les entrées en salles, on sait que le Covid
32:43 a fait évidemment beaucoup de mal.
32:45 Est-ce que les gens sont revenus au cinéma ?
32:47 - On va dire que la France s'en sort mieux que les autres.
32:49 - Ah oui ? C'est ce qu'il y a de quoi ?
32:51 Il y a une tradition française
32:53 du cinéma ? - Il y a une tradition,
32:55 déjà le gouvernement a soutenu la culture
32:57 donc voilà, il y a eu
32:59 quelques gros
33:01 produits d'appel. "Top Gun"
33:03 a très très bien marché en France,
33:05 ça a "Drive" du monde,
33:07 "Mario" a extrêmement bien marché cette année en France,
33:09 donc il y a eu des gros produits d'appel, il y a eu des
33:11 gros paris aussi français,
33:13 "L'Astérix" de Guillaume Canet,
33:15 "Les Trois Mousquetaires",
33:17 "Le Philippe Lachaud"
33:19 qui a aussi fait revenir des gens en salles,
33:21 donc on va dire que la France
33:23 s'en sort mieux que les autres territoires
33:25 européens. - D'accord.
33:27 Et donc "Pas de Patrouille" ce sera
33:29 demain au cinéma,
33:31 beaucoup d'enfants
33:33 et on peut dire, oui, à partir de...
33:35 Moi encore une fois je m'interrogeais sur 3 ans,
33:37 ça marche, si les enfants sont fans de "Pas de Patrouille"
33:39 je peux vous garantir qu'ils ne bougent pas
33:41 de leur siège et qu'ils ne sortiront pas de la salle.
33:43 Il y avait même des plus petits, j'ai vu, dans la salle.
33:45 - Oui, moi-même je me demandais
33:47 si ma fille allait tenir,
33:49 le film est relativement court,
33:51 donc voilà, mais... - J'ai 1h20,
33:53 c'est ça. - Les enfants sont captivés
33:55 et ne lâchent pas.
33:57 - Et ne lâchent pas, oui. - Donc s'ils ont été sages à l'école...
33:59 - Oui, demain,
34:01 c'est le mercredi
34:03 après-midi, vous pouvez les emmener voir
34:05 "Pas de Patrouille", j'en connais un qui va y retourner.
34:07 - Et si vous ne savez pas quoi faire pendant les vacances scolaires,
34:09 parce que les vacances scolaires, c'est absolument
34:11 idéal pour aller voir "Pas de Patrouille". - Je crois que c'est même pas une question de ne pas savoir
34:13 quoi faire, je crois que c'est...
34:15 Quand on a un enfant qui est fan de "Pas de Patrouille",
34:17 c'est quasiment une
34:19 obligation. Merci beaucoup
34:21 Thomas Pavelevski d'être venu. - Et puis sur "Gully",
34:23 premier film ce soir. - Oui, on rappelle ce soir,
34:25 en clair, c'est une... - Le premier long-métrage.
34:27 - Voilà, le premier long-métrage,
34:29 "Pas de Patrouille", le film sur "Gully",
34:31 21h, 21h05,
34:33 ça tombe bien, demain c'est mercredi,
34:35 et puis dimanche, soirée
34:37 "Pas de Patrouille", il va y avoir quoi dans cette soirée ?
34:39 - Alors "Pas de Patrouille", en fait,
34:41 c'est... Souvent, dans les dessins animés,
34:43 vous avez des spéciales qui sont
34:45 faites, des épisodes hors-série,
34:47 et c'est ces hors-série qui vont être diffusés.
34:49 - Les aventures extraordinaires de Ryder
34:51 et de ses amis. - Le programmateur de
34:53 TFX, Xavier Gandon, est très malin.
34:55 - Voilà, voilà. - Il surfe sur le marketing
34:57 du film, pour la chaîne.
34:59 - Merci beaucoup
35:01 Thomas Pavlovski, directeur marketing de Paramount France,
35:03 d'avoir été avec nous ce matin.
35:05 - Merci à tous les deux. - Nous, on se retrouve dans un instant
35:07 pour commenter l'actualité.
35:09 suivre sur Sud Radio. Mettez-vous d'accord.