Michel Izard : "Jean-Pierre Pernaut nous manque"

  • l’année dernière
Avec Michel Izard, journaliste et réalisateur

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-02-24##

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Transcription
00:00 *Musique*
00:12 Mesdames et Messieurs, bonjour. Tout de suite, notre petit coup d'oeil habituel sur les prévisions météo d'Evyn Delia.
00:16 Voilà, et ça fait sourire notre invitée ce matin, cette voix, ce générique, cette voix-ci singulière, ce démarrage de journal de 13h sur TF1.
00:25 Le 2 mars 2022, Jean-Pierre Pernaut nous quittait à l'âge de 71 ans. On reçoit pour en parler Michel Isard. Bonjour Michel.
00:32 Bonjour.
00:33 Journaliste à TF1, journaliste et voix-écriture du 13h de TF1, parce que ça fait partie aussi de l'ADN de votre travail, cette façon si singulière.
00:44 Mais vous étiez aussi un ami de Jean-Pierre Pernaut. Ce soir, sur TMC, à 21h10, vous signez un documentaire avec Thierry Jippé et Bertrand Lacha
00:52 sur ce Jean-Pierre Pernaut qui a accompagné pendant plusieurs décennies le quotidien des Français à 13h avec son journal, avec cette rythmique et ce ton si particulier.
01:03 Ce documentaire, c'est une... on va dire, j'avais envie, quand on le voit, c'est une preuve d'amitié aussi à votre collègue de travail.
01:12 Oui, c'est-à-dire que ce documentaire, c'est un instant dans la vie de Jean-Pierre Pernaut, du journaliste Jean-Pierre Pernaut, juste avant qu'il quitte le journal de 13h.
01:26 Et en même temps, ça a été l'occasion pour nous de le suivre pendant toute une journée, mais dans l'intimité de cette maison qu'il avait construite au journal de 13h.
01:35 Parce que souvent, on dit que Jean-Pierre Pernaut entrait dans la maison des gens à 13h pour leur parler de l'actualité.
01:42 Mais moi, j'ai aussi l'impression, je pense qu'il faisait rentrer les gens dans sa maison à lui, pour regarder l'actualité depuis sa fenêtre.
01:51 Mais cette maison, il l'avait construite aussi autour de lui, dans la petite équipe du journal de 13h, dont j'ai eu la chance de faire partie.
01:58 Je suis un enfant du 13h, et j'ai grandi là. La France s'est ouverte à moi grâce au journal de 13h.
02:06 Et puis après, on a voyagé dans le monde entier, grâce à cette idée que Jean-Pierre Pernaut avait de lancer des reportages.
02:17 - Jean-Pierre Pernaut, ce 13h, alors quand on est journaliste, c'était une référence, mais souvent moqué aussi au début, sur cette tonalité régionale.
02:28 Ce qui l'agaçait profondément. Moi, je vous propose d'écouter aussi Michel Lysard avec nos auditeurs.
02:33 Jean-Pierre Pernaut était venu ici sur Sud Radio avec Valérie Exper reçu par Archic Gardin.
02:39 Et ce qu'il disait quand on lui parlait des sujets, que son journal était un journal des régions.
02:44 Et je peux vous dire que ça l'agaçait profondément. Et vous allez nous dire comment, en coulisses, il concevait ce journal tourné vers la France,
02:53 on va dire rurale, mais cette France si singulière.
02:56 - Je suis désolé, les régions, la gastronomie, les cultures régionales, les danses régionales, les musiques régionales, les écrivains régionaux,
03:03 ce n'est pas des gens qui appartiennent à des territoires et qui appartiennent à qui que ce soit.
03:06 Donc ce sont des gens qui sont dans les régions. Les régions, elles ont un avenir magnifique.
03:12 Et les gens sont passionnés par les régions. On l'a vu dans le confinement.
03:15 On le voit encore cet été, il n'y a jamais eu autant de gens en vacances dans les régions françaises.
03:19 Ils ont commencé à les découvrir l'année dernière.
03:21 C'est d'une richesse infinie les régions, par la beauté des paysages, quand elles ne sont pas abîmées par les éoliennes ou par d'autres trucs.
03:28 - Voilà, donc ça c'était le coup d'œil. - Ça c'est bien Jean-Pierre Pernaut, oui.
03:32 - Alors justement, quand il menait une conférence de rédaction, quand il parlait des sujets, etc.,
03:37 on ose imaginer qu'il y a des sujets sur lesquels il avait un avis très tranché.
03:43 Ça ne devait pas faire un pli, comme on dit.
03:46 - Oui, c'est-à-dire qu'il avait des avis très tranchés.
03:48 Par exemple, tout à l'heure vous disiez qu'il a été moqué, qu'il a été caricaturé.
03:52 Mais quelque part, on pouvait se moquer de lui, il était caricaturable.
03:59 Et le fait d'être même caricaturable, c'est déjà l'accession à quelque chose d'important, je pense.
04:07 Jean-Pierre Pernaut, on l'entend dans ce qu'il vient de dire là, n'était pas du tout un personnage lisse.
04:13 C'était un personnage avec un gros caractère, avec des convictions, et parfois avec une exagération aussi.
04:22 Je comprends que Jean-Pierre Pernaut ait pu être critiqué par certains.
04:26 On n'est pas obligé de regarder son journal. Il se trouve qu'il y a beaucoup de gens qui l'ont regardé pendant des années.
04:30 Mais il y a des choses critiquables dans son journal. Que des gens le critiquent, c'est très bien.
04:34 Mais lui, ça ne l'a pas empêché. Et puis on voit avec quelle conviction, ça fait plaisir de le réentendre là,
04:40 parce qu'on voit avec quelle conviction le gars menait son journal.
04:47 On lui a donné en char le journal de 13h en 1988, et lui il a sublimé, il a porté au nu cette idée de faire un journal différemment à la mi-journée.
05:03 Justement, autre extrait, toujours Jean-Pierre Pernaut sur Sud Radio, qui expliquait à nos auditeurs à ce moment-là,
05:09 ce qu'il fait un bon journal de 13h à la télévision.
05:13 Là en ce moment, ils sont dans la neige dans le nord, ils sont en maillot de bain dans le sud, ou presque.
05:19 Mais voilà, ce sont des correspondants que j'adore, et j'adore voir leur travail.
05:22 Il y avait un reportage l'antierre de Patrice Roubaud, correspondant à Corse, sur le Brutsch,
05:27 quand la fabrication du Brutsch, ce reportage était magique.
05:31 Et voilà, c'est ces reportages magiques qui m'ont donné des frissons pendant 30 ans, et qui, je l'espère, donnent des frissons à Marie-Sophie.
05:36 - C'est quoi un bon journal ?
05:38 - Un bon journal, c'est un journal où on est proche des gens et des préoccupations des gens.
05:41 - Proche des gens. Je crois que c'était...
05:44 En fait, comme vous disiez, Michel Hizard, il était rentré dans le quotidien des Français,
05:49 quelque part il y est toujours aussi, c'est-à-dire que son héritage est toujours là.
05:54 - Disons que cette idée qu'il faut continuer à faire un journal à 13h,
05:59 qui est, comme disait Pernaud, proche des gens, en tout cas qui montre leur quotidien.
06:04 Le journal de 13h, c'est un peu comme un miroir.
06:07 Là, Jean-Pierre, il était très attaché à ça.
06:10 C'est-à-dire, qu'est-ce qu'on regarde le matin quand on se lève ?
06:14 On regarde le ciel, il fait beau, on y va, on va se promener, il pleut, on prend le parapluie,
06:20 c'est des choses toutes simples.
06:22 Et d'ailleurs, dans le film qu'on a fait sur lui, où on l'a suivi,
06:27 tous les jours, pratiquement, il commence par la météo, justement pour sa peau.
06:31 Mais c'est quand même toujours une question.
06:34 Et là, on le voit quand il parle du Brucho,
06:36 il y a peut-être eu, depuis 1988, sur le Brucho Corse,
06:40 il y a peut-être eu, j'exagère pas, 30 ou 40 sujets.
06:44 Et pourtant, Jean-Pierre, chaque fois qu'il lançait un sujet sur le Brucho
06:48 et qu'il était bien fait, il réagissait comme si c'était la première fois.
06:52 Et moi, ce que j'ai découvert quand on l'avait suivi toute une journée,
06:56 notamment quand il fait la dictée du journal,
06:59 quand il donne ses lancements, il n'avait pas de prompteur, mais il dictait quand même,
07:03 il avait un papier, et il se pose les questions et il réinvente.
07:07 Moi, ce que j'ai découvert à ce moment-là, c'est qu'il réinventait tous les jours le journal de 13 heures.
07:12 Comment ? Parce que je me demandais, mais comment ce gars qui a fait 7000 journaux
07:17 peut-il avoir cette même fraîcheur à dire à peu près tous les jours la même chose,
07:22 en tout cas sur le même temps, avec la même conviction ?
07:25 Et bien, pourquoi ? Parce que tous les jours, il le réinventait.
07:28 Il se posait la question, mais aujourd'hui, on commence par quoi ?
07:31 Il était sincère, il ne faisait pas semblant. Par quoi on va commencer ?
07:34 Bon, allez, la météo.
07:37 - Il faisait aussi ce qui parfois peut manquer dans les conférences de rédaction,
07:41 il levait la tête du guidon. On le voit dans votre documentaire,
07:45 il est en voiture avec vous, vous discutez, et il regarde ce qui se passe,
07:49 et ça l'inspire, quelque part, pour construire un journal.
07:52 C'est-à-dire qu'en fait, il se met à hauteur d'être humain, de citoyen, de gens qui vivent.
07:57 Juste après le confinement, il regardait le nombre de gens qu'il y a dans les rues ?
08:01 - Oui, oui, c'est ça. - C'est ce qu'on demande à un journaliste.
08:05 - C'est ce qu'on demande à un journaliste.
08:08 Il se mettait un peu dans la peau du téléspectateur, finalement,
08:12 parce que lui-même en était un.
08:15 Et d'ailleurs, moi qui l'ai côtoyé pendant 30 ans,
08:20 j'ai découvert encore des choses à le suivre pendant une journée,
08:24 parce que justement, c'est l'histoire d'un homme,
08:28 c'est l'histoire d'un journaliste qui tous les matins se lève,
08:31 et qui va au boulot, et qui regarde ce qu'il y a autour de lui.
08:34 - Pour parler de ça, on a un autre extrait,
08:37 qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque,
08:39 mais c'est quand il avait poussé un coup de gueule dans son journal,
08:42 c'était au moment du confinement, et qu'il avait poussé un coup de gueule
08:45 sur le port du masque, enfin, ce qu'on expliquait d'être le port du masque
08:48 à l'époque du Covid. Écoutez.
08:50 - Bonjour à tous, 39ème jour, 13h à la maison,
08:54 en vivant finalement la même chose qu'une grande majorité de Français,
08:57 avec un événement pour moi hier, je vous raconte tout,
09:00 ma première sortie sur Terre depuis 6 semaines,
09:02 pour un rendez-vous important, et la surprise,
09:04 dans une ville à côté de chez moi, un monde fou sur les trottoirs,
09:07 des adultes, des enfants qui jouent, plein de monde,
09:10 sans masque, sans contrôle, quel contraste avec les reportages
09:13 où on nous montre des PV infligés à des gens qui se promènent
09:16 tout seuls sur une plage, ou en montagne, ou en forêt,
09:19 alors qu'il n'y a aucun risque, dans les régions où il n'y a pas de virus.
09:21 - Est-ce que ce n'est pas ça, finalement, le bon sens aussi,
09:24 de demander, enfin, en tous les cas, il n'était pas lisse, pour le test, etc.
09:27 - Non, il n'était pas lisse, le bon sens, on se disputait assez souvent là-dessus,
09:32 parce que le bon sens, lui, il dit "ah, c'est le bon sens",
09:34 lui, mais c'est ton bon sens !
09:36 Lui, il avait une vision des choses, il avait parfois aussi
09:40 des coups de gueule, aussi, il faut le dire,
09:43 une mauvaise foi, parce que c'est un gros caractère,
09:46 mais il y avait quand même toujours, chez lui, je pense que c'est vrai,
09:51 je ne veux pas embellir son portrait, mais il y a chez lui une sincérité.
09:58 Il croit à ce qu'il dit, il croit à ce qu'il fait,
10:03 et parfois, il dit des choses énormes, mais bon, il y croit.
10:09 - Alors, ça fait effectivement presque un an, maintenant, le 2 mars 2022,
10:14 il a fait ses adieux, aussi, à la télévision,
10:17 je voudrais qu'on l'écoute, ce jour-là, parce que ça a été un moment d'émotion,
10:21 pour lui, pour toute votre équipe, mais aussi pour les téléspectateurs,
10:24 et même, y compris, pour la profession à laquelle il appartenait.
10:28 On écoute les adieux de Jean-Pierre Pernaut, au journal de 13h de TF1.
10:31 - Je m'y prépare depuis des mois, et pourtant, j'ai du mal à garder la tête froide.
10:34 Après 33 ans avec vous, on a créé des liens très forts,
10:36 je voudrais vous dire que j'y ai mis toute ma passion,
10:38 pendant presque la moitié de ma vie, vous le savez,
10:40 c'était un honneur de pouvoir traverser la petite, la grande histoire du monde.
10:43 Grâce à vous, à votre fidélité, et pour beaucoup,
10:46 celle de vos grands-parents et de vos parents,
10:49 ça a été une extraordinaire aventure d'impulser le travail de tant d'équipes,
10:52 pendant toutes ces années.
10:54 À mon âge, on peut avoir envie d'un autre rythme,
10:56 j'ai une pensée pour ma femme, qui était là tout à l'heure,
10:58 pour ma mère, qui, pendant 30 ans, n'a jamais manqué...
11:01 Et je craque !
11:04 Elle n'a jamais manqué un journal, et nous on regarde sans doute de là-haut,
11:07 j'arrête le cœur serré.
11:09 - Oui, c'était sincère,
11:11 en tous les cas, on sent que ça faisait qu'un,
11:16 le trésor et lui.
11:18 - Oui, c'est-à-dire qu'il a tenu cette maison pendant 33 ans,
11:24 et il n'avait jamais vraiment pensé à partir.
11:30 Le Covid, l'état de santé, la raison l'a emporté,
11:34 sur la passion, mais la passion,
11:37 il l'avait encore, la veille, même le matin même,
11:40 sauf le matin de ce dernier journal,
11:42 parce que là, tout avait été préparé pour lui,
11:46 mais jusqu'à la veille, il était à fond dans son journal,
11:50 donc il n'avait jamais vraiment voulu partir,
11:53 c'était sa vie aussi, le journal.
11:55 - Est-ce qu'il vous manque à tous ?
11:57 Quand on regarde le documentaire, et ce soir, cette soirée,
12:00 on se dit, il vous manque encore beaucoup ?
12:03 - Disons qu'il nous manque, moi personnellement,
12:09 et puis les amis, mes amis, Fabrice Decaille,
12:13 Elisabeth Trin, Chantal Montey,
12:15 cette petite équipe du journal de 13 heures
12:17 qui était au début avec lui, il nous manque beaucoup.
12:20 Mais en fait, au journal, le journal continue,
12:24 il n'y a pas le fantôme de Jean-Pierre Pernaut
12:27 qui plane sur le journal de 13 heures,
12:29 le journal se fait avec les impulsions qu'il a lancées,
12:33 la ligne qu'il a lancée, avec des adaptations,
12:36 ce qui est parfois difficile et très émouvant pour moi,
12:40 c'est qu'au journal télévision, on travaille beaucoup
12:42 avec les archives, on va chercher pour illustrer un sujet,
12:46 des archives, et souvent, en cherchant ces archives,
12:50 on tombe sur Jean-Pierre Pernaut qui les lance.
12:52 Alors parfois, moi, ça me fait plaisir,
12:55 parfois je suis content, et parfois ça me bouleverse de le voir.
13:00 - Pour les équipes de TF1, on le sait,
13:03 parce que moi je côtoie vos collègues,
13:05 je comprends votre émotion, Michel Isard,
13:07 parce que c'est un personnage, même pour ceux qui ne le connaissaient pas personnellement,
13:10 c'est quelqu'un qui a marqué de son empreinte,
13:13 l'héritage, est-ce qu'il a voulu laisser un héritage
13:16 aux confrères journalistes ?
13:18 Moi je suis de la province aussi,
13:20 et on sait que les confrères qui travaillent sur le journal de 13 heures de TF1,
13:24 souvent, vous parliez de moquer,
13:27 mais en tous les cas, sont très fiers de participer à ce travail-là.
13:31 Aujourd'hui, c'est quand même un style qu'il a insufflé,
13:34 on a retrouvé des choses,
13:36 on a remis à l'honneur des marchés,
13:38 vous avez remis à l'honneur des villages,
13:41 ça fait quand même partie du patrimoine, quelque part.
13:44 - Oui, c'est-à-dire que, en fait,
13:47 je pense que quand il est arrivé en 1988,
13:50 il a mis le doigt sur des choses
13:53 qui étaient importantes et dont on ne parlait pas.
13:56 - Il a toujours revendiqué son côté terroir, territoire.
14:00 Il n'a jamais gommé ça.
14:02 - Il n'a jamais gommé ça,
14:04 et il a occupé, si vous voulez, un vide,
14:09 et il a, d'une certaine façon,
14:11 avec ce journal de 13 heures, révolutionné la façon de faire la télévision
14:15 dans les grands journaux.
14:17 Et aujourd'hui, on voit que tous les journaux,
14:20 et je dirais même les radios, tout le monde s'en inspire.
14:24 Même le 20h aujourd'hui.
14:26 - Même le 20h. En tous les cas, ce soir,
14:28 on retrouve avec vous Michel Isard,
14:30 cette soirée sur TMC 21h10,
14:32 Jean-Pierre Pernault, un an déjà,
14:34 ce film documentaire que vous signez,
14:36 proposé par toute la rédaction de TF1.
14:38 Il y aura un portrait aussi secret avec Nathalie, son épouse.
14:42 - Oui, il y a Guillaume Fleuret, un autre collègue de TF1,
14:45 qui a fait une première partie
14:47 où justement on voit la journée d'adieu.
14:49 - On est dans des coulisses et des documents.
14:51 - Et on est dans la coulisse de la vie de Jean-Pierre Pernault.
14:54 - C'est ce soir, à partir de 21h10 sur TMC.
14:57 Merci beaucoup Michel Isard.
14:59 Merci à vous d'être venu sur Sud Radio.
15:01 Dans un instant, on retrouve Jean-Jacques Bourdin.
15:03 Moi je vous dis à lundi, très très bon week-end.

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