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Le ministre délégué chargé des Outre-Mer confirme son soutien à la filière canne.

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00:00 Avec cette usine que je viens de visiter, je remercie tous ceux qui m'ont accompagné.
00:06 J'ai vu simplement quelque chose d'assez exemplaire.
00:09 On a beaucoup d'avance, on n'a pas eu de 10 ans d'avance, 20 ans d'avance, 30 ans d'avance sur beaucoup de process.
00:13 Ici, non seulement, bien sûr, on récupère la canne qui vient de chez tous les planteurs,
00:17 ensuite on transforme en sucre, il est utile de rappeler le rôle majeur dans l'économie,
00:22 dans la balance des paiements de la réunion, ce que représente le sucre.
00:26 Ensuite, naturellement, en aval, il y aura les rhumes, les filières, l'alcool.
00:30 Mais j'ai surtout vu une usine, et je vais vous faire une confidence,
00:33 ça m'a beaucoup rappelé mon département.
00:35 J'ai une sucrerie dans ma circonscription à Toury, qui a été gérée par Théréos jusqu'à il y a quelques mois.
00:41 Et à plusieurs reprises, j'ai visité cette sucrerie,
00:45 donc il y a eu beaucoup de points analogues à ce que j'ai pu voir,
00:48 y compris aujourd'hui un mot nouveau, la mégasque est devenue de la bagasse.
00:51 Je peux même vous expliquer comment on fait,
00:53 comment on fait en sorte que le liquide soit séparé, qu'il soit limpide,
00:57 de manière à ce qu'on puisse faire la séparation des autres formes physiques.
01:00 Et puis la dernière étape que je viens de voir à l'instant m'intéresse beaucoup,
01:03 puisqu'il y a la possibilité, vous l'avez compris, sur des déchets ménagers un jour,
01:07 de faire en sorte qu'ils eux aussi peuvent être l'objet d'une co-génération.
01:11 Bref, c'est ça qui est essentiel, c'est qu'on ait cette capacité,
01:15 pour l'énergie de demain, à utiliser des matières premières qu'on n'utilisait pas auparavant.
01:19 Donc pour toutes ces raisons-là, c'est assez exemplaire,
01:21 et puis au cours de la visite, vous avez pu voir avec moi qu'il y avait beaucoup de panneaux
01:25 sur lesquels on mettait "Nous avons été aidés par l'Europe".
01:28 Et oui, l'Europe, je suis désolé, je veux beaucoup vous parler d'Europe
01:31 pendant ce déplacement à La Réunion.
01:33 L'Europe, elle est là pour accompagner les industriels qui prennent des risques,
01:36 qui testent des technologies.
01:37 J'ai regretté quand même tout à l'heure que vous n'ayez pas pu déposer auprès de l'Inpi
01:41 ce modèle absolument fabuleux, 20 ans d'avance, c'est un death river.
01:45 Et voilà, donc franchement, je suis très heureux de voir ce savoir-faire,
01:49 cette technicité qui monte une fois de plus que la France qui réussit,
01:52 vous l'avez sous les yeux, et La Réunion, c'est la France.
01:55 Donc pour moi, c'est vraiment une très belle illustration de nos savoir-faire français,
01:59 parce que derrière moi, il y a toute une équipe, c'est eux qu'il faut remercier surtout.
02:02 Vous avez les femmes disponibles avec des métiers difficiles.
02:06 On sait que les campagnes de Cannes, c'est 4-5 mois.
02:09 Avec les 3-8, c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans le modèle que je connais,
02:13 avec les notions de biactivité, avec plus de 40 métiers dans cette entreprise.
02:17 Donc ça veut dire derrière, vraiment des savoir-faire.
02:20 Et puis vous voyez, à la pointe de la modernité, quand je vois le monitoring,
02:23 tous ces écrans de contrôle que j'ai pu voir tout à l'heure,
02:27 ça veut dire que la technicité, la pointe de la technicité, on l'a ici.
02:31 C'est une volonté politique, stratégique, qui a été réaffirmée d'ailleurs par le président de la République,
02:34 de dire "la Cannes, on ne laissera pas partir".
02:37 Parce que qualitativement, ça fonctionne, elle est de très bonne qualité,
02:40 parce qu'il y a des emplois à la clé, parce que c'est une richesse patrimoniale,
02:43 historique, culturelle, et on continuera d'aider.
02:46 Et puis après, ça nous donne l'occasion de faire toujours les services après Vendusium,
02:50 le fameux contrat d'intermédiaire des Outre-mer,
02:53 qui a décidé par une mesure essentielle, vous le savez,
02:56 de classer la Cannes dans ces cultures mineures,
02:58 qui lui permettent demain de bénéficier justement du même traitement que le maïs.
03:02 On va y travailler, il y a un groupe, une "task force",
03:05 un anglicisme, on le pardonnerait, en clair, un groupe de travail,
03:08 pour voir comment demain on préserve cette culture de la Cannes.
03:11 Il est hors de question, je dis bien hors de question,
03:14 de continuer leur activité. On trouvera les solutions,
03:17 pour qu'on soit à la rencontre, naturellement, du fait environnemental,
03:21 en utilisant toujours moins d'imbéciles, mais je ne leur enleverai pas leur outil de travail.
03:25 Il n'y aura pas de sujet sur lequel il n'y ait pas de solution.
03:29 En tout cas, je m'engage à trouver avec eux une solution,
03:31 et d'ailleurs je verrai le ministre de l'Agriculture très prochainement,
03:34 le 20 septembre, il va y avoir un projet extrêmement concret,
03:37 où on aura une revue complète, et ces images, cette visite,
03:41 et puis l'attachement de ces hommes et ces femmes, attachés à leur terroir,
03:44 à ce savoir-faire, et bien croyez bien que pour moi,
03:47 ça va considérablement compter le jour où je vais devoir défendre avec ardeur
03:51 la culture de la Cannes, mais pas que pour la Réunion,
03:55 pour les Antilles, donc en clair pour la France.
03:57 Moi ce que je souhaite, c'est que pour les saisonniers, je l'ai dit tout à l'heure,
03:59 vous voyez que je ne change pas de propos,
04:01 on puisse leur trouver une activité complémentaire.
04:03 Cette activité complémentaire, ça peut être dans des activités différentes,
04:06 industrielles, parce que la Réunion a toutes les capacités, demain,
04:09 pour avoir de nouvelles filières économiques.
04:11 Et puis au bout du bout, quand on a deux activités,
04:13 parce que moi je connais beaucoup d'agriculteurs chez moi qui sont bi-actifs,
04:17 et bien au bout du bout, lorsque vous avez deux activités,
04:19 vous avez plus de pouvoir d'achat, donc vous voyez,
04:21 justement dans un territoire dans lequel le problème de la vie chère
04:25 est quand même très important, et bien c'est leur donner l'assurance
04:27 que demain ils pourront avoir une vie plus agréable.
04:29 Voilà, donc je ferai tout, encore, pour stimuler les filières,
04:32 je rappelle qu'on a France 2030, on a des outils merveilleux,
04:34 on a Business Trans, on rappelle que la Réunion c'est un territoire,
04:38 j'en parle beaucoup, dans lequel il y a des start-up,
04:40 donc on est à la poigne de l'innovation, on va trouver.
04:42 On va trouver.
04:42 [Musique]

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