• l’année dernière
Avec Jean-Philippe Tanguy, Député et Conseiller régional mariniste de la Somme (4e) - Membre Bureau National RN.

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_INVITE_POLITIQUE-2023-09-01##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 ce matin, Jean-Philippe Tanguy est avec nous, bonjour !
00:02 - Bonjour Jacques Bourdin !
00:03 - Jean-Philippe Tanguy, député de la SAUM, président du groupe Rennes.
00:06 A l'Assemblée nationale, Jean-Philippe Tanguy, je vais commencer avec la réforme des retraites
00:10 qui entre en vigueur.
00:11 Aujourd'hui, hausse progressive de l'âge légal de départ, finalement vous n'en parlez
00:18 plus, c'est acté pour vous cette réforme ?
00:20 - Si, nous en parlons, mais écoutez, nous sommes respectueux, contrairement à d'autres,
00:26 des institutions.
00:27 Nous sommes battus, nous avons proposé un référendum au Parlement, nous avons tenté
00:32 d'arriver au bout du vote de la loi, parce que je rappelle que si nous étions arrivés
00:35 au bout du vote de la loi, nous aurions sans doute pu le bloquer, et c'est la NUPES qui
00:40 a empêché le vote de cette loi, le blocage de cette loi, et donc maintenant, la loi,
00:45 malheureusement, s'applique.
00:46 Et nous l'avons toujours dit aux Français, Marine Le Pen l'a toujours dit aux Français,
00:50 aussi bien avant que pendant la discussion parlementaire, le seul vrai moyen de changer
00:55 cette loi, c'est d'arriver au pouvoir en 2027, et là nous mettrons en place notre
00:59 réforme, nous la brogerons, et nous mettrons en forme une réforme qui permettra de partir
01:04 selon l'âge d'entrée dans la vie professionnelle.
01:09 Parce que ce qui a beaucoup choqué les Français, c'est pas de faire des efforts, tout le monde
01:12 sait que parfois il faut faire des efforts financiers, mais il faut que ce soit fait
01:15 avec justice.
01:16 Et ce qui a beaucoup choqué les Français, c'est les mensonges du gouvernement, qui empêchent
01:20 une réforme juste, c'est-à-dire que chacun ait selon la carrière qu'il a eue réellement,
01:24 et ceux qui sont partis, qui ont commencé à travailler tôt, qui ont généralement
01:27 les métiers les plus difficiles, vont pouvoir partir plus tôt.
01:31 Parce que le vrai enjeu que vous allez voir avec la réforme des retraites, au-delà de
01:34 la justice sociale, c'est qu'à la lumière de ce qui s'est passé avec la réforme de
01:37 2008, en fait les coûts sociaux, les coûts humains de cette réforme, le fait de faire
01:42 travailler plus longtemps des gens qui ont un métier difficile, ça va avoir des coûts
01:45 sur la sécurité sociale, sur le mal-être des personnes, et vous verrez malheureusement
01:49 que cette réforme va coûter de l'argent au système social, en plus de détruire
01:53 la vie de centaines de milliers de personnes.
01:54 - Bien, je ne vais pas refaire le débat sur la réforme des retraites, vous en convenez
01:58 Jean-Philippe Tanguy, le coût de la vie, parlons du coût de la vie, parce que c'est
02:02 la préoccupation d'aujourd'hui, ce n'est plus la réforme des retraites aujourd'hui,
02:05 c'est le coût de la vie, la difficulté rencontrée par beaucoup de français.
02:09 Alors, mesures annoncées hier par le gouvernement, par Bruno Le Maire, à propos de la hausse
02:14 des prix, trois mesures, et la principale, le prix de 5000 références, un quart à
02:19 peu près d'une grande surface, tout dépend de la taille évidemment de la grande surface
02:22 et du nombre de références, ces prix ne devront plus bouger ou bouger à la baisse.
02:28 C'est un blocage des prix qui n'est pas dit.
02:30 Vous approuvez ?
02:31 - Mais si ça fonctionne, c'est-à-dire si, quand on se retrouve dans 6 ou 9 mois, il
02:36 y a une baisse des prix ou même un blocage des prix.
02:38 - Mais écoutez, ce n'est pas dans 6 ou 9 mois !
02:40 - Non mais si, les négociations, et en fait, la grande distribution de Bruno Le Maire annonce
02:45 encore ces mesures effectives à la cinglin-glin.
02:48 - Pas à la cinglin-glin ?
02:49 - Moi je le prendrais, mais si, c'est à la cinglin-glin.
02:51 - Au 1er janvier !
02:52 - Vous vous rendez compte ? Ça fait encore un trimestre entier d'hyperinflation.
02:56 La crise de l'hyperinflation, M. Bourdin, vous le savez, elle n'a pas commencé au début
02:59 de l'été.
03:00 Elle a commencé il y a 2 ans, 2 années où tous les 3 mois, on a M. Le Maire et après
03:04 Mme Grégoire, parfois Mme Borne, qui viennent nous expliquer que le pic est derrière nous,
03:08 que cette fois-ci, tout va aller mieux.
03:09 - Même si l'inflation française est sous la moyenne européenne.
03:11 - Mais elle est sous la moyenne européenne parce qu'on a dépensé de l'argent à tirer
03:14 la radio.
03:15 - 40 milliards.
03:16 - Voilà.
03:17 Et qu'en fait, les Français vont payer par leurs impôts.
03:18 Ce n'est pas de l'argent magique.
03:19 L'inflation avec ce gouvernement, soit on la paie directement, soit on la paiera par
03:22 nos impôts pour une raison simple, c'est qu'ils n'ont jamais voulu s'attaquer aux raisons
03:26 structurelles de la surinflation.
03:28 Le coût de l'énergie, j'ai vu que vous en aviez parlé avec la réforme du marché
03:32 de l'électricité, mais aussi les abus.
03:34 Moi, je suis à la Commission des finances.
03:35 J'ai demandé plusieurs fois une commission d'enquête, par exemple, sur les abus sur
03:39 le secteur pétrolier.
03:40 Eh bien, moi, j'affirme que cet été, il y a eu des comportements irréguliers de TOTA,
03:45 des stations de services, visiblement qui suivaient le parcours des automobilistes,
03:49 où le prix du carburant était plus cher.
03:51 Si vous étiez sur la route des vacances, il y avait des endroits, d'ailleurs, M.
03:55 Roussel l'a dit aussi.
03:56 - Les routes ou les autoroutes très fréquentées, sur ces routes-là ou ces autoroutes-là,
04:00 les prix sont augmentés ?
04:01 - Absolument, les prix ont augmenté.
04:02 Puis quand vous êtes dans des zones un peu plus tranquilles, les prix étaient élevés.
04:05 - Vous l'affirmez ? Vous avez des preuves de ça ?
04:07 - Oui, on a des preuves.
04:08 J'ai été remonté de terrain.
04:09 Donc moi, je demande une fois plus, parce que ce n'est pas opportuniste, ça fait à
04:12 peu près quatre fois que je demande à la Commission des finances, qu'on fasse une
04:15 enquête sur les abus.
04:16 Alors là, c'est ce que nous, ce sera les commissaires des finances qui le font, mais
04:20 si la direction de la concurrence et de la fraude veut s'en emparer qu'elle le fasse,
04:24 je pense qu'il y a eu des abus de position dominant, puisque vous savez malheureusement
04:27 qu'en France, notamment sur les autoroutes, le secteur pétrolier est très concentré
04:31 sur très peu d'acteurs.
04:32 - J'y reviens, blocage des prix de 5 000 références, vous approuvez ?
04:37 - Mais une fois plus, on ne peut pas ne pas approuver le fait de vouloir limiter l'inflation.
04:42 - C'est une bonne mesure.
04:43 - Je n'ai pas confiance, M. Bourdin, dans les annonces de M. Le Maire, parce que je
04:47 pense que c'est un gouvernement qui est passif face aux multinationales, face aux industriels.
04:52 Je vous rappelle qu'il y a quelques mois seulement, c'est la majorité macroniste qui
04:55 a voulu faire voter, enfin qui a fait voter d'ailleurs, la loi de Creuzail.
04:58 La loi de Creuzail, c'était une loi qui renforçait le pouvoir des grands industriels dans la
05:02 négociation sur les prix.
05:03 Et aujourd'hui, ils nous disent "ah bah, on n'est pas content de la position des industriels".
05:07 Donc c'est eux qui ont voulu leur donner un peu plus de pouvoir en pleine crise d'hyperinflation.
05:10 - Donc en pleine crise d'hyperinflation, ils ont donné plus de pouvoir aux industriels.
05:13 - Négociation entre industriels et distributeurs, ouverte plus vite que prévu, ces prochains
05:18 jours.
05:19 Les distributeurs devront répercuter obligatoirement et immédiatement les baisses de prix consenties
05:24 par les industriels.
05:26 C'est ce qu'a dit le ministre Bruno Le Maire.
05:29 Nous verrons.
05:30 - Mais on verra, mais écoutez, on prend d'actes, M. Bourdin, moi je vous dis que ça ne marchera pas.
05:33 - Vous me proposez quoi pour lutter contre l'inflation alimentaire ?
05:36 - Mais concrètement déjà, on propose la suppression de la TVA avec évidemment...
05:40 - Sur quels produits ?
05:41 - Sur tous les produits de première nécessité.
05:42 On aurait fourni une liste, il y en a une qui existe par exemple à La Réunion, c'est
05:46 à peu près toute l'alimentation.
05:47 - TVA sur la viande ?
05:48 - Là il n'y a plus de TVA sur la viande.
05:51 - Elle est à combien la TVA sur la viande ?
05:52 - Elle est à 5,5.
05:53 - Bon, à 5,5.
05:54 Vous supprimez la TVA.
05:55 - Il n'y aurait plus de TVA sur la viande.
05:56 - Sur 10 euros, ça fait combien ?
05:57 - Sur 10 euros, ça fait 55 centimes.
05:59 - Ça fait 55 centimes.
06:00 - C'est déjà 27 prix.
06:01 C'est déjà une première étape.
06:03 Vous me demandez une mesure concrète, ça c'est une première étape.
06:05 - Ça coûte 10 milliards d'euros.
06:06 - Oui, oui.
06:07 - 10 milliards d'euros à l'État.
06:08 - On a calculé, on avait financé à l'époque, on proposait une taxe sur le surrachat d'actions
06:12 qui a été proposée ensuite par le MoDem.
06:13 Pour financer ça, c'était 8 milliards d'euros à l'époque, maintenant c'est un peu plus.
06:17 Donc déjà c'était un premier acte concret.
06:19 Et ensuite, nous aurions appliqué, et c'est pour ça que c'est important, Marine Le Pen
06:24 voulait créer un ministère de plein droit de lutte contre les fraudes.
06:27 Toutes les fraudes, fraudes sociales, fraudes fiscales, mais aussi les fraudes des pratiques
06:31 concurrentielles, les abus de position dominante, les ententes, tout ça n'est pas géré dans
06:35 notre pays.
06:36 Et les acteurs de la grande distribution, parce que là ils se renvoient toujours à
06:38 la balle, et les grands industriels sont trop puissants.
06:41 - Ils sont responsables.
06:42 - Mais bien sûr qu'ils sont responsables.
06:43 - Les distributeurs sont les premiers responsables de la hausse des moyens.
06:45 - Il y a aujourd'hui un jeu de dupe malsain entre la grande distribution et les industriels
06:51 qui occupent le terrain médiatique en faisant croire qu'il y a l'un et c'est l'autre.
06:54 Ils ont tous les deux une responsabilité historique dans cette situation.
06:58 D'un côté la grande distribution en profite pour placer ses propres marques et faire ses
07:02 propres marges, de l'autre côté les grands industriels font une politique malthusienne
07:07 qui vise à vendre plus de valeur et moins de volume, d'ailleurs ils l'assument, et
07:10 au final c'est les consommateurs qui paient.
07:12 Il y a eu une enquête M.
07:13 Bontin, c'est pour ça que je n'ai pas confiance à M.
07:15 Le Maire, qui a prouvé, les services de Bercy ont prouvé que les grands industriels avaient
07:19 reconstitué leurs marges, mais ce n'est pas des marges à 5 ou 10% comme des artisans,
07:23 c'est des marges à 15, 20, 25%.
07:25 - Certains grands industriels.
07:26 - La quasi-totalité des grands industriels américains.
07:29 - Notamment les grands industriels de l'agroalimentaire de l'étranger.
07:33 - Oui absolument.
07:34 - Américains ou autres.
07:35 - Absolument.
07:36 - Américains ou européens.
07:37 - Ecoutez M.
07:38 Bourdin, vous avez de l'expérience, vous avez assisté depuis des années, qui a vendu
07:40 toutes les entreprises de l'agroalimentaire aux Américains, notamment parce que c'est
07:44 eux qui sont très présents sur ce marché, qui a vendu des marques françaises à l'étranger,
07:48 bon ben c'est pas le Rassemblement National, c'est tous ces gens, M.
07:50 Le Maire était déjà à l'époque responsable politique.
07:52 Donc effectivement quand vous transférez, à l'époque on ricanait, je me souviens par
07:55 exemple sur les biscuits lus, on ricanait en disant "Oh ben qu'est-ce que vous voulez
07:58 les biscuits c'est comme pas stratégique", ben oui, si l'alimentation c'est stratégique.
08:01 Donc pendant des années on a vendu des marques stratégiques qui jouent un rôle auprès
08:04 des agriculteurs, qui jouent un rôle auprès…
08:06 - C'est le capitalisme.
08:07 - Non c'est pas le capitalisme, c'est l'enseauvergement.
08:08 - Bien sûr que si, c'est la loi du marché.
08:10 - Oh non, même aux Etats-Unis, aux Etats-Unis, le président des Etats-Unis peut bloquer
08:15 toute vente.
08:16 Et d'ailleurs M.
08:17 Le Maire il a un décret où il peut bloquer n'importe quelle vente d'entreprise stratégique,
08:20 ils ne l'ont, à l'époque c'était le décret vilpain, ils ne l'ont jamais utilisée.
08:24 - Bien, le coût de la vie, encore, l'énergie.
08:28 - Oui.
08:29 - Le coût de l'énergie.
08:30 - Oui.
08:31 - Quelle est la position du Rassemblement National aujourd'hui sur le prix de l'électricité,
08:34 le prix de l'énergie ?
08:35 - Ben ce serait simple, nous on veut reprendre le contrôle.
08:37 La France produit une électricité…
08:39 - C'est-à-dire ?
08:40 - Et bien aujourd'hui nous sommes dépendants de règles européennes qui défavorisent
08:43 depuis très longtemps, nous on a un chloé de l'opposé.
08:44 - Vous voulez sortir du marché ?
08:45 - Sortir, sortir, sortir du marché, il y a une confusion qu'entretient la Macronie,
08:49 parce qu'ils nous font croire qu'on ne va plus échanger d'électricité.
08:52 - Est-ce que vous voulez sortir du marché européen de l'énergie ou pas ?
08:56 - C'est un sujet technique, il faut être précis, il y a deux choses, il y a le marché
08:59 de l'énergie européen, c'est-à-dire que vous avez des câbles électriques entre
09:02 les pays européens, ça c'est le marché européen, il existe.
09:04 Ensuite il y a les règles de fabrication du prix qui règlent le marché européen.
09:11 Donc nous c'est les règles qu'on veut s'attaquer, on ne va pas fermer les tuyaux, ça n'a aucun
09:14 sens.
09:15 - Je ne comprends pas votre position.
09:16 - Ben c'est très simple.
09:17 - Franchement je ne la comprends pas.
09:18 - Le gouvernement a demandé une réforme, est-ce que le gouvernement a demandé une
09:21 réforme du marché européen ?
09:22 - Oui, sous notre pression, parce que c'est nous qui en avons parlé en premier.
09:24 Marine Le Pen en a parlé il y a deux ans.
09:25 - Est-ce que le gouvernement, oui ou non, a demandé une réforme du marché européen
09:28 ?
09:29 - Ils ont demandé une très vague réforme qui n'est pas en fait le reprise de contrôle,
09:31 c'est des compensations.
09:32 - Mais pourquoi soutenez-vous cette demande ?
09:34 - Parce qu'on ne soutient pas du tout la réforme, on ne soutient pas du tout la réforme, on
09:38 ne soutient pas du tout la tentative de réforme du gouvernement.
09:41 - C'est écrit par Jordan Bardella.
09:42 - Jordan Bardella dans sa lettre écrit qu'il veut que le gouvernement remplisse au moins
09:46 sa parole, mais notre position à nous...
09:48 - Il défend la réforme du marché européen de l'énergie.
09:50 - Notre position à nous, c'est qu'on veut sortir des règles du marché.
09:54 - Il y a une ambiguïté.
09:55 - Il n'y a aucune ambiguïté.
09:56 Ecoutez, M. Bourdin, c'est Marine Le Pen qui est la première à parler de ces règles
09:58 absurdes, c'est la première qui a demandé des réformes, des mesures fortes.
10:02 - Et moi je lis Jordan Bardella.
10:03 - C'est très simple.
10:04 - Que tout le monde aille voir la note de Jordan Bardella après la réunion d'avant-hier.
10:07 - C'était avant.
10:08 - M. Bourdin, M. Jordan Bardella, il s'inscrit dans une invitation du président et donc
10:15 il parle au président.
10:16 Donc il dit au président "vous aviez promis une réforme, vous ne l'avez pas faite".
10:19 Ce n'est pas la réforme de Marine Le Pen.
10:21 Malheureusement, Marine Le Pen n'a pas été présidente de la République.
10:24 - Mais c'était pas ce qu'il dit dans sa lettre.
10:25 - Mais j'ai lu, j'en ai lu M. Bourdin.
10:26 - Moi aussi je l'ai lu.
10:27 - C'est ce qu'il dit.
10:28 Moi je vous dis, on demande la sortie de ces règles.
10:29 - Que tout le monde aille la lire, on verra qui dit la vérité.
10:30 - Donc je vous le dis, c'est très simple.
10:31 Nous aujourd'hui, l'électricité française, elle est produite autour de 60 euros le mégawatt-heure.
10:36 Nous ne voulons plus qu'elle soit sur le marché européen.
10:38 - Vous défendez la réforme du marché.
10:40 - En priorité, c'est plus qu'une réforme du marché.
10:43 Moi je pense qu'il faut rompre avec ces règles européennes.
10:45 - C'est pas ce qu'écrit Jordan Bardella.
10:46 - C'est ce qu'il écrit partout dans le programme du Rassemblement National.
10:49 Et donc, on veut sortir de ces règles et reprendre le contrôle puisqu'on produit
10:53 95% de notre électricité.
10:54 - Jean-Philippe Tanguay.
10:55 - Mais M. Bourdin, pourquoi ? Parce qu'après ils disent "oui, mais après si on sort de
10:59 ce marché, on n'aura plus l'électricité pour faire l'appoint, notamment l'hiver, les
11:03 périodes où on manque un peu d'électricité, à de leur faute, d'ailleurs de la faute des
11:05 macronistes et de tous ceux qui ont gouverné la France.
11:08 Donc il n'y a pas de rupture avec le fait qu'on puisse s'approvisionner en électricité
11:12 quand on aura besoin.
11:13 Il y a une rupture avec des règles absurdes.
11:14 - Bien.
11:15 Jean-Philippe Tanguay, cette réunion à l'Élysée, d'abord, vous en avez parlé avec Jordan Bardella,
11:21 j'imagine.
11:22 - Oui, avant.
11:23 - Alors, limiter les mandats présidentiels à deux quinquennats est une funeste connerie.
11:27 Est-ce qu'Emmanuel Macron l'a dit ou pas ?
11:29 - Bah, visiblement, il l'a dit.
11:30 - C'est rapporté par la France Insoumise.
11:31 - Oui, alors les Insoumis disent qu'il était au premier degré, visiblement les autres participants
11:34 disent que c'était plutôt sur le ton de l'humour.
11:36 Je n'en sais rien.
11:37 C'est vrai qu'il y a un contexte où il y a d'autres intervenants macronistes qui, plusieurs
11:40 fois, ont laissé le doute planer.
11:42 De toute façon, c'est une réforme très compliquée.
11:44 Je doute que M. Macron ait une majorité pour faire cela.
11:46 Je ne pense pas que les Français soient consultés par référendum là-dessus.
11:49 En tout cas, ce serait très très loin de leur priorité.
11:52 - Référendum à plusieurs questions, vous êtes d'accord ?
11:55 - Ça dépend des questions.
11:56 Moi, de toute façon, je suis pour, par principe, tout référendum, tout processus de référendum,
12:01 toute consultation, avec des conséquences, des Français.
12:04 Parce que le problème de ce référendum, c'est que si on les consulte pour leur demander
12:06 leur avis et qu'il ne se passe rien, ça n'a aucun intérêt.
12:09 Il faut des référendums, comment dire, qui obligent le pouvoir.
12:12 La dernière fois qu'on a été consulté par référendum, vous le savez, le pouvoir
12:15 n'a pas respecté la parole des Français, c'était le traité constitutionnel.
12:18 Et puis, il faut des référendums sur des sujets importants.
12:21 - Oui, c'est très grave depuis 2005.
12:23 - Oui, bien sûr.
12:24 - Vous le savez, parce que vous êtes attentif à vos idioteurs.
12:25 - Vous avez raison.
12:26 - Vous savez que c'est un traumatisme français.
12:28 - Je sais.
12:29 - Vous le savez, c'est pour ça que je vous le dis.
12:30 - Je le sais.
12:31 - Donc, il faut non seulement consulter sur des sujets sérieux, mais aussi, évidemment,
12:33 tenir compte du résultat.
12:34 - Mais référendum avec plusieurs questions, vous n'êtes pas contre ?
12:37 - Non, bien au contraire.
12:38 Nous, on l'a proposé.
12:39 Moi, je pense que le modèle suisse est un modèle à suivre.
12:42 Que la démocratie, plus elle est directe, plus elle fonctionne.
12:45 Et qu'il y a de nombreux enjeux sur lesquels il faut consulter les Français.
12:48 - Alors, tout le monde a accepté de se revoir sur le même format, le RNIRA ?
12:53 - Oui, mais nous, on est, si vous voulez, nous sommes dans le respect des institutions,
12:57 dans le respect de la personne de M. Macron, qui une fois de plus a été réélue.
13:01 C'est le choix des Français, donc on fait avec.
13:04 - Il est légitime ?
13:05 - Bien sûr qu'il est légitime.
13:06 Ceux qui disent que M. Macron n'est pas légitime, ce sont des gens qui ont appelé à voter
13:08 pour lui, c'est-à-dire la NUPES, et qui, comme ils sont coupables d'avoir fait réélire
13:12 M. Macron, essaient de se faire pardonner auprès des Français avec de la surenchère
13:16 qui n'a aucun sens.
13:17 Donc malheureusement, il a été réélu.
13:18 Nous, on est la première force d'opposition, on est dans une position frontale, mais si
13:23 on peut obtenir un peu de mieux pour les Français, on le vote et on le prend.
13:27 Si il y a un peu plus d'argent, je l'ai vu, pour les infirmières, et bien tant mieux.
13:30 - Oui, j'allais en parler.
13:31 - Si il y a un peu plus d'argent pour les enseignants, et bien tant mieux.
13:33 Ça ne suffit pas, c'est pas ce qu'on ferait nous au pouvoir, mais on n'est pas dans la
13:35 politique du pire.
13:36 - Vous dites oui, 25%, évidemment, vous dites oui, j'imagine, 25% de plus pour les soignants
13:42 la nuit, vous dites oui, évidemment.
13:44 - Oui, on dit oui.
13:46 - Rentrée des profs, 125 euros net par mois de plus pour les enseignants, vous dites oui,
13:52 évidemment.
13:53 - Oui, même si on rappelle que parallèlement, l'inflation sur deux ans, c'est plus de 10%.
13:59 Donc il faut aussi quand même le rappeler que toutes ces mesures sont bienvenues, mais
14:02 enfin, il faut tenir compte du fait que quand même le coût de la vie a beaucoup augmenté,
14:07 c'est des augmentations qui avaient été annoncées avant l'hyperinflation, non pas
14:09 la même valeur après, mais on prend.
14:11 Vous savez, moi je viens d'une région où les Hauts-de-France, et je suis élu d'un
14:15 département, la somme ou les conditions de vie, vous le savez, sont difficiles pour
14:18 les gens qui travaillent dur ou ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir travailler.
14:21 Et moi, quand je rentre sur le terrain, et bien je ne peux pas regarder les gens et leur
14:24 dire j'ai dit non à 125 euros, j'ai dit non à 150 euros ou 25% pour les infirmières.
14:30 On prend tout ce qu'on peut prendre et après on proposera mieux.
14:33 Mais il faut toujours quand même se satisfaire des petits efforts et ne pas faire la politique
14:37 du pire parce que c'est irresponsable pour les gens sur le terrain.
14:39 - Bien, l'Abaya, le Camille, les élèves portant Abaya et Camille n'entreront pas en
14:44 classe lundi, logique.
14:46 Vous avez lu la circulaire ?
14:47 - Oui, je l'ai lu, juste avant de venir, j'ai vu un article du Monde qui en faisait
14:51 état.
14:52 Alors c'est une bonne nouvelle, c'est une nouvelle courageuse, notamment parce que les
14:55 professeurs et les administrations sont enfin soutenus par leurs ministres.
14:59 Parce que moi ce qui me choquait beaucoup avec M. Ndiaye c'était le fait qu'en fait
15:03 il abandonnait la décision sur le terrain en mettant toute la pression, en laissant
15:06 toute la pression au chef d'établissement, aux professeurs qui sont confrontés à cette
15:10 réalité et au lieu d'être défendus par leurs ministres et que sur le terrain on puisse
15:13 dire c'est pas nous les décideurs, c'est les ministres.
15:15 Ce qui m'inquiète plus c'est les conditions justement dans cette note de service de l'exercice
15:20 de cette interdiction où on laisse quand même beaucoup, je trouve, de place à un
15:24 dialogue avec les personnes.
15:25 - Il faut un dialogue.
15:26 - Oui et non, c'est-à-dire qu'il faut expliquer la décision.
15:29 - Voilà ce que dit la circulaire, une élève qui arrive avec une abaya, elle n'entre pas
15:34 en classe, elle est reçue par un responsable de l'établissement, le dialogue s'engage,
15:39 qui lui demande d'ôter son abaya, de revenir sans abaya.
15:43 Si elle revient avec une abaya, il y a une procédure disciplinaire qui est engagée.
15:48 - Absolument.
15:49 - Ça me paraît logique.
15:50 - Non mais moi je suis, évidemment qu'il faut recevoir les personnes, mais dans le
15:52 ton si vous voulez qui a été donné dans cette note, puisque vous me demandez si l'élu
15:55 et les explications qu'a données le ministre, le dialogue c'est bien mais ce n'est pas
16:00 un dialogue à égalité.
16:01 Il y a une décision qui s'applique, on l'explique.
16:03 - Mais la décision sera appliquée, quoi qu'il arrive.
16:06 - Bien sûr, absolument.
16:07 - Aucun élève ne rentrera dans la classe avec une abaya ou un camis.
16:10 - Absolument, mais il y a des personnes qui portent ces vêtements, qui ne le savent sans
16:14 doute pas pourquoi, mais il y a aussi des militants islamistes, des militanteux islamistes
16:18 et il ne faudrait pas que cette occasion d'un dialogue donne le lieu à la possibilité
16:25 d'exposer des faux arguments, d'exposer une idéologie.
16:27 Donc la seule chose que je demande c'est que vraiment ce soit bien vertical et que certes
16:31 on explique la décision aux parents, aux élèves, on essaie de résoudre la situation,
16:34 mais il n'y a pas une égalité, il y a une décision de laïcité qui s'impose à toute
16:38 personne qui vient avec un public.
16:39 - Alors c'est extraordinaire parce que c'est maintenant la droite qui défend la laïcité,
16:42 la séparation de l'église et de l'État, le monde à l'envers par rapport à autant
16:50 où c'était la gauche qui bouffait du curé.
16:52 - C'est vrai.
16:53 - Pardonnez-moi l'expression.
16:54 - Il y a toujours eu de courant de droite, vous savez, il y a ce qu'on appelle les légitimistes,
16:57 les orléanistes qui étaient très proches du clergé et puis vous aviez la droite bonapartiste
17:03 qui l'était quand même un peu moins.
17:05 Donc moi c'est vrai qu'historiquement la droite bonapartiste c'est une droite bonapartiste
17:07 qui pense quand même que l'église soit doit se taire, doit obéir.
17:10 - Bien, l'étranger a été évoqué, la situation internationale autour d'Emmanuel Macron
17:16 par les chefs de parti avec le président de la République, 4 heures sur les sujets internationaux,
17:22 soutien de tous les partis à l'Ukraine, logique.
17:24 - Oui, je me fais...
17:25 Ecoutez, je veux dire que là j'étais surpris que M. Macron, d'après vos confrères et
17:30 consoeurs journalistes, prenne acte enfin de cette position unanime puisque pendant
17:34 longtemps le pouvoir a fait croire aux Français que le rassemblement national ou d'autres
17:39 forces politiques d'opposition d'ailleurs avaient des ambiguïtés, des positions ambigües.
17:43 - L'Ukraine doit gagner la guerre.
17:44 - Oui, alors que Marine Le Pen a prétendu que l'Ukraine doit gagner la guerre, l'Ukraine
17:49 doit préfère prévaloir par sa victoire le droit international et la liberté des
17:52 peuples à disposer d'eux-mêmes, doit récupérer évidemment les territoires qui lui sont
17:56 reconnus par les accords internationaux.
17:58 - L'Acrimé ?
17:59 - L'Acrimé, d'ailleurs j'ai vu qu'entre temps...
18:01 - L'Ukraine doit récupérer l'Acrimé ?
18:03 - L'Acrimé n'est pas occupé, n'a pas été occupé par une invasion territoriale,
18:07 il a été occupé suite à un référendum qui pose en question le droit international
18:11 et ce qu'a dit Marine Le Pen, ce qui d'ailleurs n'a jamais été commenté...
18:13 - Elle a été annexée ?
18:14 - Oui, suite à un référendum dont les autorités ukrainiennes et la plupart des
18:18 forces internationales contestent la régularité et ça n'a jamais été repris, ça m'a toujours
18:23 étonné.
18:24 Nous on a toujours proposé une solution, Marine Le Pen a toujours dit qu'il faudrait
18:27 un référendum sans doute organisé par l'ONU pour savoir si oui ou non...
18:30 - Ce que dit Nicolas Sarkozy.
18:31 - Oui, depuis que Nicolas Sarkozy l'a dit, évidemment ça prend plus d'ampleur, mais
18:34 ça n'arrangeait pas sans doute le pouvoir que Marine Le Pen ait dit la même chose avant
18:37 Nicolas Sarkozy, il pourrait y avoir un référendum sous l'égide de l'ONU ou d'autres instances
18:41 internationales qui permettent de savoir si oui ou non le peuple d'Acrimé souhaite
18:45 rester dans la fédération de Russie ou souhaite retourner en Ukraine.
18:48 - Au Niger, les poutchistes ordonnent l'expulsion de l'ambassadeur de France, immunité diplomatique
18:56 retirée, faut-il accepter ? Faut-il céder ?
18:59 - Il ne va pas entrer en conflit avec le Niger, ce qui est sûr c'est que je pense qu'il est
19:07 obligé de s'en aller.
19:08 Le Niger est un état souverain, nous on est respectueux de la souveraineté des peuples,
19:12 y compris malheureusement quand c'est une autorité militaire ou illégitime.
19:16 - Illégitime ?
19:17 - Oui, un poutch militaire c'est une force illégitime tant qu'il n'y a pas de régularisation
19:25 démocratique.
19:26 Vous pouvez avoir quelques exceptions où un poutch militaire peut mettre à bas un dictateur
19:30 ou une autorité encore plus illégitime que l'autorité temporaire, mais encore faut-il
19:34 que le temporaire ne dure pas, sauf que vous savez qu'il y a eu plusieurs poutchs militaires
19:38 où le temporaire dure plus longtemps qu'un mandat.
19:40 Donc évidemment ce n'est pas acceptable, le vrai problème M.
19:43 Bourdin, et pour le moment je n'ai pas eu d'informations sur ce qui s'est passé avec
19:46 le dialogue avec M.
19:48 Macron, c'est que la politique africaine de la France est complètement mise en échec
19:54 sur des territoires qui non seulement étaient historiquement nos amis et nos alliés...
19:57 - C'est le constat que fait Jean-Luc Mélenchon, c'est le constat que fait Marine Le Pen, mais
20:01 ni Jean-Luc Mélenchon ni Marine Le Pen ne donnent de solution.
20:04 - Bah si, on a eu une tribune de M.
20:06 Alliot, il y a eu une tribune la semaine dernière de M.
20:08 Alliot sur la politique africaine, où il rappelle les grands piliers de ce que serait
20:12 la politique de Marine Le Pen et du Rassemblement National, ce qui est déjà le respect de nos
20:16 partenaires, sans paternalisme, sans néocolonialisme, qui n'est pas le cas de M.
20:21 Macron.
20:22 - Le respect d'Ali Bongo ? - Oui, mais le respect de tout responsable
20:24 africain, ce n'est pas la main, le destin pardon, des démocraties africaines, des nations
20:29 africaines n'est pas dans l'opinion ou la main des dirigeants français ou des dirigeants
20:34 européens.
20:35 - Il est dans le peuple africain, il est entre les mains du peuple africain.
20:39 - Oui, des peuples africains.
20:40 - Donc Ali Bongo, oui.
20:41 - Vous reconnaissez l'élection d'Ali Bongo alors ?
20:44 - On le reconnaît si le peuple gabonais estime qu'il n'est pas contestable ou qu'il n'y a
20:50 pas une force populaire qui le met à terre.
20:53 Les interventions, ce qu'on a appelé pendant longtemps l'ingérence, les ingérences étrangères
20:58 ou le devoir d'ingérence, n'ont jamais fonctionné M.
21:01 Bourdin, et vous le savez sur ces différentes décennies.
21:04 A chaque fois qu'une force extérieure a voulu intervenir, même avec de bons sentiments,
21:08 même si c'est assez rare et qu'on le reconnaît, à la fin ça fonctionne toujours mal.
21:12 Ce sont les peuples qui doivent choisir leur destin.
21:14 - La France est responsable de la situation au Gabon ?
21:15 - Non, la France n'est pas responsable de la situation au Gabon.
21:18 La France a décolonisé à plus d'un demi-siècle, par contre M.
21:21 Macron est responsable de ne pas avoir créé des liens de confiance, de ne pas avoir créé
21:24 des relations économiques saines qui font que nos partenaires africains voient la France
21:28 comme un allié, comme une chance et pas comme un problème ou comme un prétexte, ou comme
21:32 un prétexte, parce qu'il faut aussi le dire, ou comme un prétexte pour prendre le pouvoir
21:36 ou le confisquer à d'autres.
21:37 - Européenne qui sera tête de liste du RN ?
21:40 - Ce sera sans doute l'objet de la réunion de la rentrée politique du RN à la boucadière.
21:45 - C'est-à-dire ? Ce sera qui ?
21:46 - Ce sera celui que la personne que Jordan annonce.
21:48 En tant que président du RN, il annoncera sa décision lui-même.
21:55 - Elle est prouve ?
21:56 - Vous savez, je pense que ce qui intéressera les Français, c'est soit un homme, soit une
22:00 femme.
22:01 Ce ne sera pas gender fluid.
22:03 Ce ne sera pas une décision gender fluid.
22:05 - C'est une réponse très politicienne.
22:08 Je connais ça.
22:09 - Oui, ça c'est sûr.
22:10 Mais je pense que vos auditeurs ne sont pas passionnés.
22:13 - Ils ne sont pas passionnés, c'est une info que je vous demande.
22:15 - Mais moi je n'ai pas cette info.
22:16 Donc moi, ce que je peux vous dire, c'est la ligne.
22:18 - Au moins c'est la France une.
22:19 - Oui, je ne sais pas aujourd'hui ce que va annoncer Jordan Bardella à Boucadière.
22:25 Je ne sais pas, ça n'a pas été, d'ailleurs moi je ne siège pas aux instances qui le
22:27 décident, d'ailleurs à titre personnel.
22:29 Donc par contre, ce qui intéressera les Français, c'est la ligne politique qu'on a décidé,
22:32 c'est les propositions qu'on fait, qui sont constantes, et c'est quel partenariat on
22:36 proposera pour les institutions européennes.
22:39 Voilà, reprendre le contrôle, que les nations soient souveraines avec des partenariats.
22:43 On l'a vu sur le marché de l'électricité, on aurait pu le voir sur la agriculture.
22:46 - Mais on ne quitte pas l'Union Européenne.
22:47 - Non, on redéfinit les relations avec Bruxelles et surtout on reprend le contrôle.
22:52 C'est ce qu'on appelait la subsidiarité.
22:54 C'était un des principes fondamentaux de l'Union Européenne, c'est que les nations
22:57 doivent s'occuper de ce qu'elles peuvent s'occuper le mieux, et puis sur les sujets
23:00 où on a besoin de coopération, on coopère.
23:02 Aujourd'hui c'est un peu l'inverse, c'est-à-dire que l'Union Européenne se mêle de sujets
23:05 sur lesquels elle n'a pas de pertinence particulière, mais elle ne relève pas les grands défis
23:10 du monde sur la politique industrielle, sur la souveraineté numérique, sur l'agriculture,
23:14 sur tout un tas de sujets.
23:15 L'Union Européenne est un problème et nous on préférerait que la coopération européenne
23:18 soit une solution évidemment.
23:19 - Merci Jean-Philippe Tanguy d'être venu nous voir.
23:23 Entrée politique je crois du Rassemblement National du 15 au 17.
23:26 C'est ça, à Bocquer.
23:27 A Bocquer dans le Gard.
23:29 Absolument.

Recommandations