Avec son ULM, il parcourt la France en arborant une banderole "Macron Destitution".

  • l’année dernière
Avec David Van Hemelryck, pilote d'un ULM et fondateur de l'association "Destitution et référendum".

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio.

---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##CA_BALANCE-2023-09-05##

Category

🗞
News
Transcript
00:00 je pense David Van Emelric lui aussi, en tout cas dans son ULM.
00:05 Bonjour David Van Emelric.
00:06 - Je laisse doucement l'appartement endormi.
00:08 - David Van Emelric, est-ce que vous êtes avec nous ?
00:11 - Je suis avec vous.
00:13 - Ah ben très bien, très bien. Bonjour.
00:15 Vous êtes fondateur de l'association Destitution et vous pilotez un ULM.
00:21 Alors effectivement, on a vu les images partout.
00:24 Alors dites-moi d'abord, comment c'est né le fait que vous ayez dit
00:29 "bon mais moi je vais demander la destitution au président de la République
00:32 et je vais le montrer, effectivement, je vais le montrer, voilà.
00:36 Je ne vais pas me contenter d'aller dans la rue et de dire
00:38 comme il y a eu à plusieurs reprises des Macron destitution, Macron etc.
00:44 Moi je vais dans les airs, tout le monde à un moment donné lève le nez au ciel
00:49 et va me regarder.
00:51 C'était quoi le geste, je dirais, de geste premier, d'intention première ?
00:57 - Ben c'est faire mon devoir.
00:59 Vous savez, j'étais en Ukraine, j'aurais bien aimé sauver des vies
01:03 et je me suis rendu compte que je n'avais pas les moyens.
01:06 Et à l'inverse, j'ai un problème.
01:08 Et je me suis rendu compte que les Français, pendant que moi j'étais en Ukraine,
01:12 ils avaient souffert, souffert, souffert sous ce que j'appelle la dictature de Macron.
01:17 C'est vrai que personnellement, Macron porte la responsabilité d'un régime
01:22 qui n'est pas à l'écoute des Français.
01:24 Et ce qu'on peut encore appeler république, c'est une république de papier.
01:29 Il y a un texte marqué "Constitution" dessus, et dessus il y a marqué "République".
01:34 Mais est-ce qu'on est vraiment en république ?
01:36 Dans une république, d'après le texte, le peuple est souverain.
01:40 Le peuple est souverain, pas Macron.
01:42 Et donc la personne qui règne, le peuple, collectivement, doit être respecté.
01:48 Il ne doit pas être matraqué, il ne doit pas être méprisé.
01:52 À partir du moment où Macron se trompe de rôle, et au lieu de présider gentiment,
01:59 comme on préside une réunion, où il prend son rôle de manière agressive,
02:04 il règne, il impose sa volonté à coup de 49-3, à coup de matraque,
02:09 il enferme les gens deux ans chez eux, et tout ça, est-ce que le peuple a été consulté ?
02:14 Vous savez, si c'est un employé, M. Macron...
02:17 On m'a raconté une petite histoire, celle de deux grands-parents,
02:22 qui s'appelaient deux papys et mamies, Robert et Blandine.
02:26 Et Robert et Blandine, après avoir travaillé toute leur vie,
02:30 ils étaient fatigués, et ils ont pris quelqu'un pour les aider à domicile.
02:34 Alors Manuel est arrivé. Manuel, au début, leur a rendu quelques coups de main,
02:39 et puis sous prétexte d'aller faire les courses, il a pris la carte bleue,
02:42 et puis très vite, il s'est imposé comme l'intendant de la maison,
02:47 qui régnait en maître chez Robert et Blandine,
02:50 et puis Robert et Blandine, ils se sont laissés faire,
02:52 ils se sont dit "bah j'ai donné un contrat, je l'ai embauché pour 5 ans",
02:55 et au bout d'un moment, c'est plus maître chez eux...
02:58 - Oui, je vois la métaphore, je vois la métaphore, David-André Henry.
03:01 Plusieurs questions. D'abord, heureusement chacun a son opinion,
03:06 et vous avez votre opinion, et vous la montrez.
03:08 Le problème, c'est que quand même, le peuple de France, d'accord,
03:12 beaucoup se sont abstenus, beaucoup ont voté contre,
03:14 mais il a été élu régulièrement, il a été eu légalement, Emmanuel Macron.
03:19 Après, on peut aimer ou pas aimer, on peut le déplorer,
03:22 mais moi, la chose, quand vous demandez à la destitution,
03:26 au nom de quoi, c'est-à-dire, après tout, on peut vous répondre
03:30 "oui, attendez, les Français, ils n'avaient qu'à voter comme il fallait,
03:33 comme vous auriez souhaité, comme d'autres l'auraient souhaité aussi,
03:36 et je ne dis pas qu'ils n'existent pas, qu'ils ne sont pas nombreux,
03:38 mais à partir du moment où, est-ce que vous n'avez pas le sentiment,
03:42 en disant ça, d'accord, vous attirez l'attention,
03:44 mais légalement, Macron, il est président, on peut le déplorer encore une fois
03:49 ou s'en réjouir pour certains, mais voilà,
03:52 et si les Français ont mal voté pour vous, et bien il faut s'en prendre aux Français, non ?
03:57 - Non, moi je ne dis pas que les Français ont mal voté,
04:00 ce que je dis, c'est que ce que les Français...
04:04 - On vous a pas mal... - C'est ça, légalement,
04:07 il peut se donner un grand coup de pied au fesse, légalement,
04:09 avec l'article 68 de la Constitution.
04:13 C'est dans la Constitution, les Français ont le droit,
04:17 en convoquant leurs représentants, le Parlement,
04:21 d'appliquer l'article 68, et de virer le président.
04:24 Ensuite, en ce qui concerne l'élection, on a tous vu ce qui s'est passé,
04:29 et où un président règne en maître absolu,
04:32 après avoir fait une différence de 1% au premier tour avec les autres candidats.
04:37 Et donc je pense que les Français, collectivement, surtout ceux qui s'abstiennent,
04:41 se sont rendus compte que le système était manipulable.
04:44 Un système qui est manipulable, il n'y a même pas besoin d'aller tricher,
04:48 peut-être qu'il y a eu de la triche, je ne le sais pas.
04:50 Mais c'est tout simple à voler cette élection.
04:54 Il suffit d'avoir des oligarques qui prôlent suffisamment de médias,
04:59 pour avoir un petit pourcent des gens qui sont quand même allés voter.
05:03 Et toute la immense majorité des Français a cette intuition,
05:06 elle a cette intuition, cette majorité de Français,
05:08 que le système ne tourne pas rond.
05:10 - Tout à fait, mais ce système, David Van Emelric,
05:13 ce système qui tourne pas rond, est-ce que ce n'est pas le système de la 5ème République ?
05:17 Qui donne depuis 1958, et 62 mais 58 déjà,
05:23 des pouvoirs excessifs, peut-être, pour certains, au président de la République.
05:27 Vous savez très bien, on parle de monarchie républicaine,
05:30 le roi, ce n'est pas depuis Macron ça,
05:32 et encore une fois, ce n'est pas pour défendre ou pas démaqurant.
05:35 C'est-à-dire, est-ce que ce n'est pas la Constitution qui l'importe de changer,
05:39 plutôt que tel ou tel ?
05:41 Puisque le problème que vous posez, et c'est un vrai problème,
05:46 et vous le posez, le problème, ce sont les institutions, en l'occurrence.
05:50 - Oui, vous avez raison.
05:55 Et d'ailleurs, De Gaulle, qui a fait écrire cette Constitution pour lui,
05:59 il n'y a pas eu beaucoup de gens qui ont eu sa carure depuis,
06:02 mais pour le moment, ce qu'il a fait pour de vrai De Gaulle,
06:09 c'est qu'il est parti quand le peuple n'est plus là pour le soutenir.
06:12 - C'est vrai, il n'a plus eu de référendum.
06:14 - Donc cette Constitution écrite, n'est de la République,
06:17 que si le président veille à avoir l'approbation d'une majorité du peuple.
06:23 S'il ne veille pas, non seulement c'est une monarchie républicaine,
06:27 mais c'est un despotéisme totalitaire, déguisé public,
06:32 donc particulièrement pervers.
06:34 Et vous me parlez des institutions, mais il reste ce petit article,
06:38 l'article 68, qui permet au peuple de légalement virer cette févrue
06:47 qui prend tout le pouvoir, qui en ce moment s'appelle Macron.
06:51 Et après, quand le peuple aura retrouvé sa dignité,
06:55 à lui de décider les institutions qui lui conviennent.
06:58 Je ne pense pas que ce sera une monarchie républicaine.
07:00 - Sauf que le problème, effectivement, ça va être difficile,
07:02 mais enfin on pourra en discuter pendant des heures,
07:04 mais c'est une vraie discussion, ça doit passer par le Parlement,
07:07 et c'est compliqué.
07:08 Je voudrais savoir, parce que vous avez pris cette initiative,
07:11 vous l'avez fait en solitaire, comment vous êtes reçu,
07:13 comment vous êtes accueilli depuis le temps ?
07:15 Ça fait combien de temps que vous avez commencé les vols ?
07:17 Il y a combien de temps, David Vanhoenacker ?
07:19 - Je fais un tour de France et j'en suis à peu près à 45 jours.
07:24 - Oui, allez-y, pardon.
07:29 - Avec finalement un canal Télégramme où j'ai demandé
07:34 à tous les gens qui veulent la destitution de commencer à s'organiser,
07:37 parce que mon but ce n'est pas de faire un channel,
07:40 je propose un plan en trois parties.
07:42 Un, on s'organise, deux, en deux masses,
07:45 on parle à tous les Français, on leur parle de cet article 68,
07:48 et troisièmement, vous l'avez évoqué, la bataille au Parlement.
07:51 - Alors comment vous êtes accueilli, justement, depuis 45 jours ?
07:56 - Très bien, en fait, je dors chez les militants
08:01 qui spontanément organisent mon accueil,
08:04 on évacue, à peine je suis arrivé sur un terrain,
08:06 il y a quelqu'un qui arrive pour évacuer le matériel,
08:09 de peur qu'il soit saisi par la police,
08:11 parce que la police, c'est souvent pas privé
08:14 de détruire du matériel militant sans aucun procès légal.
08:17 - Vous avez eu des tentatives d'arrestation, etc., jusqu'ici, ou pas ?
08:24 - Alors, j'ai eu des contrôles réguliers,
08:28 et je pense que le régime, cette monarchie républicaine,
08:33 n'est pas née, et qu'elle veut tenter d'abord de me décrédibiliser.
08:38 C'est pourquoi le premier article qui a parlé de la banderole,
08:41 titrait, dans le début du titre, "En totale action, David Van Emelric, point de suspension".
08:48 - En totale, pardon, parce que c'est haché, malheureusement, le dialogue.
08:53 En totale quoi, qu'est-ce qu'il disait après ?
08:55 - En totale action. L'article, écrit par un journaliste qui ne connaissait pas la loi,
09:00 mais qui avait reçu visiblement des instructions et des informations,
09:04 essayait de faire croire que j'étais un délinquant.
09:07 - Oui, que vous étiez dans l'illégalité, c'est ça.
09:10 - C'est ce que fait l'article, et le titre, sans aucune présomption d'innocence.
09:16 - Mais les gens, en tout cas, vous reçoivent plutôt bien,
09:20 les gens vous reçoivent, disons, très positivement, depuis ces 45 jours.
09:25 - En général, je suis censé regarder devant, quand même,
09:28 et j'en jette un coup d'œil. Je vois des gens qui sautent de joie,
09:32 qui applaudissent, des gens aussi qui se posent la question,
09:35 qu'est-ce que ça veut dire, et qui se découvriront plus tard dans les journaux.
09:39 Mais je vois un accueil très enthousiaste,
09:43 de gens auxquels je n'aurais pas pensé parfois.
09:45 - D'accord. Et donc vous allez continuer,
09:48 tant que la température le permet, tant que le temps le permet,
09:52 vous allez continuer ces vols, ces banderoles,
09:54 et puis la pétition que vous avez lancée,
09:57 je crois que vous avez 3 000 signatures pour la pétition d'institution ?
10:02 - Ce n'est pas une pétition, parce que pour le moment,
10:06 on est en train de constituer le mouvement. C'est une adhésion.
10:09 On a 3 000 membres actifs qui adhèrent au mouvement,
10:14 donc on va convaincre d'ici deux mois, des millions de Français
10:19 de signer la pétition le jour venu.
10:21 Et ça sera très important qu'on le fasse ensemble le jour venu.
10:24 Et donc oui, on va continuer, c'est un mouvement qui s'est lancé,
10:27 beaucoup de bonnes volontés nous ont rejoints, une équipe formidable.
10:30 Et moi, je vais continuer, mais évidemment, peut-être pas sur les plages,
10:34 on ne sera pas quand on monte sur les plages,
10:36 mais je vous garantis qu'on sera dans le désert, sur terre, et vraiment partout.
10:40 - David Van Lamerie, vous avez des appuis, un peu financiers,
10:44 quand je dis appuis, je ne parle pas de grands appuis,
10:46 mais quand même, on vous aide, vous avez des dons ?
10:49 Vous avez des... ou pas ?
10:52 - C'est venu après que je commence.
10:55 On a lancé la pétition, et puis on peut la trouver
10:59 sur le site destitution.fr, qui est notre site.
11:02 Et pour le moment, la cagnotte est appelée à, de mémoire, 22 000 euros,
11:05 ce qui a couvert les dépenses de vol,
11:08 et le début de notre commande de 1 million d'autocollants,
11:11 parce qu'on souhaite que les Français se responsabilisent.
11:14 C'est pas juste applaudir une banderole dans le ciel,
11:16 c'est aussi faire l'acte un peu subversif de soi-même,
11:21 prendre un autocollant et le mettre, et dire "moi je veux la destitution,
11:24 je veux l'article 68".
11:27 - Vous aviez d'ailleurs commencé ça avec Hollande, non ?
11:30 Je crois il y a une dizaine d'années, avec François Hollande.
11:33 - Alors il se trouve que les Américains ont posé problème.
11:36 Et moi je suis un ardent défenseur de la liberté,
11:39 et j'ai remarqué que le régime était facilement manipulable
11:42 pour qu'il soit plus du tout républicain, et pas du tout une démocratie.
11:45 Et donc c'est vrai que ça me tient à cœur
11:48 que les Français retrouvent leur dignité,
11:50 qu'ils ne vivent pas dans une république de papier,
11:52 que ce soit eux vraiment le souverain, comme tous les textes le disent,
11:55 mais la réalité c'est pas ça.
11:57 Et donc oui, je me suis levé il y a un petit bout de temps,
12:00 et j'ai dit aux Français que si tous ensemble
12:03 on se mobilise avec courage, avec enthousiasme, et en s'organisant,
12:06 et bien on peut...
12:09 - Et peut-être un jeune flottis du LM qui vous rejoint,
12:12 de pilotes du LM, qui font certains vols avec vous,
12:15 ou de leur côté. C'est pas impossible ça aussi.
12:18 - On n'est pas... présents.
12:20 - Merci beaucoup David Vanhoenacker.
12:22 Écoutez, on va suivre ça, vous avez exprimé très clairement vos opinions,
12:26 destitution, pas destitution, on verra l'avenir de ce mouvement,
12:30 et on le suivra avec vous en tout cas.
12:32 En attendant, je crois que vous pouvez encore lever les yeux au ciel,
12:35 non pas dans un geste, dans un soupir,
12:38 mais regardez, voilà, cette banderole et cet ULM,
12:41 et vous en pensez ce que vous avez envie d'en penser.
12:44 - Restez bien avec nous sur...

Recommandée