La Consult’ de Sylvie Quelet : "J’ai besoin de travailler à l’échelle d’une population et non d’un individu"

  • l’année dernière
"Variété, intérêt et changement perpétuel", voilà comme Sylvie Quelet, ancienne médecin réserviste, qualifie son métier à l’ARS. Cette grand-mère de 7 petits-enfants a choisi la santé publique pour "travailler à l’échelle d’une population et non d’un individu" et est aujourd’hui en charge de la campagne de vaccination contre le HPV.

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00:00 On s'inscrit dans des réponses rapides.
00:03 En règle générale, on a des projets sur une plus courte durée
00:06 pour lesquels on veut avoir un résultat rapide.
00:09 Ce choix a été vraiment dicté par l'impression
00:22 d'avoir besoin de travailler à l'échelle d'une population
00:25 et non d'un individu.
00:26 Et c'est un choix que je ne regrette pas.
00:27 J'ai commencé à effectuer des missions de réserve
00:35 pour avoir une consultation hospitalière
00:36 dans mon champ d'expertise.
00:38 Et je suis devenue réserviste par la suite.
00:41 Ça me correspondait bien
00:42 et ça correspondait également aux besoins de l'armée.
00:44 La variété, l'intérêt, le changement perpétuel.
00:52 - Ça fait trois. - Oui.
00:55 Je suis arrivée à l'ARS en octobre 2020,
00:58 à la direction de la santé publique,
00:59 au moment de la crise Covid.
01:01 Mon activité s'est consacrée à l'organisation de la vaccination
01:03 au sein de la région Nouvelle-Aquitaine.
01:05 A la suite de la réorganisation de l'agence,
01:08 je suis devenue directrice déléguée à la santé publique
01:10 et aux environnements.
01:12 Et je suis restée un petit peu plus d'un an à ce poste
01:15 pour rejoindre la direction générale au cabinet
01:18 pour m'occuper quasiment exclusivement
01:20 de la campagne de vaccination.
01:22 Contre le HPV dans les collèges.
01:24 Mettre en place un projet de santé publique complexe
01:30 qui consiste à fédérer autour de ce projet de vaccination
01:34 au milieu scolaire,
01:36 les personnels de l'éducation nationale,
01:38 les professionnels libéraux
01:40 qui vont être amenés à travailler pour cette vaccination,
01:44 de l'expertise au niveau du CHU.
01:48 Et puis bien sûr,
01:49 tout un volet communication pour apporter aux parents
01:52 qui vont donner leur autorisation,
01:53 le plus d'informations possibles.
01:55 Donc en fait, c'est la mise en lien de partenaires
02:01 et une avancée pas à pas pour construire ce projet.
02:06 Je suis trop âgée pour cela.
02:11 Mais j'ai fait vacciner mes filles.
02:16 J'ai vécu 40 ans à Paris,
02:18 donc il y a un intérêt du travail très important à Paris.
02:22 Mais après, venir travailler sur un territoire
02:25 et voir l'action de son travail dans un périmètre délimité,
02:29 c'est très satisfaisant.
02:31 Je dirais qu'il n'y en a pas.
02:34 La seule chose qui me manque vraiment,
02:36 c'est l'aspect management
02:37 parce que c'est quelque chose qui m'intéresse particulièrement.
02:45 On s'inscrit dans des réponses rapides.
02:48 En règle générale,
02:49 on a des projets sur une plus courte durée
02:52 pour lesquels on veut avoir un résultat rapide.
02:54 J'ai toujours eu une vie professionnelle bien remplie.
03:00 J'ai toujours réussi à ménager mes enfants d'abord
03:04 et du temps pour mes petits-enfants.
03:06 Mais c'est vrai que j'y consacre toutes mes vacances.
03:08 Je dirais ensemble.
03:10 Je dirais ensemble.
03:12 Je dirais ensemble.
03:14 Je dirais ensemble.
03:15 Je dirais ensemble.
03:17 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:21 ♪ ♪ ♪

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