Les 4 vérités - Marion Maréchal

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto 


Ce matin, Thomas Sotto reçoit Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! aux européennes, dans les 4 vérités. 

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00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Marion Maréchal.
00:05 Je voudrais vous parler pour commencer d'une jeune femme qui s'appelle Sokaïna.
00:09 Elle a 24 ans, elle se trouve en état de mort cérébrale après avoir été touchée chez elle à Marseille par une rafale de kalachnikov.
00:14 Elle était dans son appartement.
00:16 On voit bien que pour l'instant, quels que soient les moyens engagés, le gouvernement n'arrive pas à stopper cette spirale de violence liée dans pratiquement 100% des cas à la drogue.
00:25 Au-delà des yakas, des faucons, des fausses baguettes magiques qui ne font rien d'avancé, qu'est-ce que vous feriez si vous étiez au pouvoir pour régler ce problème ?
00:33 Permettez-moi de rappeler que ce drame se fait à la suite de la mort du petit garçon de 10 ans.
00:38 Vous vous en souvenez ? On apprend cette mythe qu'il y a encore eu un homme qui a été tué également.
00:42 On se rappelle de ce jeune homme de 18 ans.
00:44 Nous ne sommes peut-être pas encore au niveau de l'Amérique latine, mais nous en prenons manifestement la trajectoire.
00:49 Il n'y a pas de yaka-faucon, il y a des vraies choses concrètes qui peuvent être mises en place et qui aujourd'hui ne sont pas véritablement proposées.
00:55 La première chose déjà, c'est l'adaptation de la législation.
00:58 On devrait aujourd'hui taper beaucoup plus durement, permettez-moi ce terme, l'argent et les biens des gros trafiquants sur le modèle adapté bien sûr des lois antimafia italiennes.
01:08 Les gros trafiquants sont souvent à l'étranger.
01:09 Exactement, des lois antimafia italiennes en effet au Maroc et à Dubaï.
01:13 Ce qui veut dire que nous avons aussi besoin d'avoir un travail international qui n'est pas aujourd'hui à la hauteur.
01:18 On a besoin d'avoir des outils aussi qui sont plus évolués et adaptés.
01:22 Je pense notamment à l'encadrement des écoutes aujourd'hui qui ne permet pas véritablement aux enquêteurs d'avoir les mains libres.
01:30 Vous dites que la police a passé de moyens et de moyens technologiques.
01:32 Du terrorisme bien sûr, donc ça, ça joue énormément.
01:35 Il y a aussi toujours, parce que ça c'est une réponse structurelle, la pertinence de la réponse pénale.
01:41 Et là se pose la question de savoir où sont les fameuses 10 000 places de prison promises.
01:44 On est quand même très loin du compte malgré quelques-unes qui ont été construites.
01:47 On devrait se proposer je crois aujourd'hui la question de la présence et d'existence du juge d'application des peines
01:53 qui existe en France mais qui n'existe pas dans d'autres pays.
01:55 Bref, il y a beaucoup de choses à dire.
01:57 Le budget de la justice a augmenté comme jamais ces dernières années.
01:59 Oui d'accord, mais en l'occurrence nous n'avons toujours pas suffisamment de places de prison.
02:02 Nous avons toujours un juge d'application des peines qui à chaque peine s'évertue à faire sortir plus tôt ceux qui ont été condamnés.
02:08 Et puis j'ajouterais, j'en terminerai par là même si ça ne dépisse pas le sujet,
02:11 qu'il y a aujourd'hui la question du poids de l'immigration dans le développement de la criminalité.
02:17 Le ministre de l'Intérieur lui-même l'a reconnu chez vous.
02:19 Il y a une part de responsabilité de l'immigration clandestine et notamment des mineurs isolés dans ce circuit du trafic de drogue.
02:26 Donc à un moment donné aussi…
02:27 Mais en l'occurrence ce n'est pas clé dans les trafics de drogue notamment dans les cités de marche etc.
02:30 Alors c'est clé de manière structurelle, peut-être pas sur les drames dont vous parlez.
02:33 Mais en tout cas ce qui est sûr c'est que si nous n'apportons pas aussi une réponse sur cette question de l'immigration clandestine
02:38 et sur cette question des mineurs isolés et de l'application réelle des inquités…
02:42 C'est pas la réponse un peu commode.
02:43 Parce que regardez, pendant les émeutes au mois de juin, juillet, on a beaucoup dit, y compris et surtout dans votre famille politique,
02:49 c'est un problème, ce sont les étrangers etc.
02:51 Il y a un rapport qui est sorti, qui a été publié, qui dit "ben non, c'est pas vrai en fait".
02:54 79% des personnes interpellées étaient des Français.
02:57 Vous parlez sur les émeutes ?
02:58 Ah pardonnez-moi, mais il y a aussi un rapport de préfecture de police qui est sorti
03:01 et qui a été émis notamment à l'occasion de la commission d'enquête,
03:03 qui révèle qu'une très large majorité, alors déjà ce sont des gens de 18-24 ans,
03:07 contrairement à ce qui a pu être dit, ce ne sont pas majoritairement des mineurs,
03:09 mais aussi le rapport de préfecture qui dit "une majorité sont en effet de nationalité française,
03:20 mais issues de l'immigration maghrébine ou d'Afrique subsaharienne pour l'essentiel d'entre eux".
03:25 Ça veut dire quoi ?
03:26 Ça veut dire qu'aujourd'hui…
03:27 Vous revenez sur la nationalité de gens qui l'ont eu ?
03:29 Ça veut dire qu'aujourd'hui, il y a eu un octroi de la nationalité complètement abusif ces dernières années,
03:34 qui veut dire qu'aujourd'hui, y compris des personnes qui ont la nationalité française,
03:37 en réalité ne sont pas…
03:38 Y compris depuis deux générations ?
03:39 Ne sont pas des personnes…
03:40 Y compris parfois depuis deux ou trois générations, en effet,
03:42 Et vous reviendriez sur ces nationalités ?
03:44 Ils ne sont pas des personnes de cœur intégrée, assimilée de fait,
03:48 il y a même un phénomène, j'ai envie de vous dire, de désassimilation.
03:51 Parfois on a une première génération qui travaillait, qui a été assimilée,
03:53 dont les enfants se désassimilent et sont dans un rapport communautaire…
03:57 Mais attendez, juste pour comprendre…
03:59 Non mais c'est la question que vous me posez,
04:01 moi je ne veux évidemment pas revenir sur la remise en cause de la nationalité.
04:04 Mais donc c'est une fausse solution à un vrai problème ?
04:06 Non, non, non, pardon, en revanche, je crois qu'il y a aujourd'hui une exigence beaucoup plus forte à avoir
04:11 sur non seulement le respect de la loi, sur le rapport et l'exigence du travail,
04:16 qui est un premier chemin évidemment vers l'intégration,
04:18 parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on a fabriqué toute une génération de gens
04:21 qui ont la nationalité mais qui ne sont pas intégrés.
04:23 Donc je veux dire, je ne veux pas qu'on accepte cette espèce de pirouette
04:26 qui consiste à dire "ah ben ce sont des Français donc ça n'a rien à voir avec l'immigration".
04:28 Si, ce sont des Français deuxième ou troisième génération
04:31 qui sont le produit de l'immigration et dont on voit aujourd'hui…
04:34 Mais un Français de deuxième ou troisième génération est-il un Français ? Point.
04:36 Moi je m'appelle Soto, j'ai un grand-père qui était d'origine espagnole,
04:39 si je fais une connerie est-ce que vous me renvoyez en Espagne ?
04:41 Non mais évidemment que si vous avez la nationalité, vous savez,
04:43 il y a des règles juridiques dans notre pays, on a un état de droit,
04:45 donc on ne va pas de manière aléatoire dire que tel ou français ou tel français…
04:49 C'est la même pour ces données là.
04:50 À partir du moment où il a la nationalité française…
04:51 Il n'en a rien à leur responsabilité par ailleurs.
04:53 Il peut être respecté comme un étranger, ce qui est logique.
04:54 En revanche, il peut y avoir des cas de déchéance de nationalité
04:56 mais qui sont très encadrés pour des cas particulièrement graves
04:58 et il peut y avoir aussi une exigence d'assimilation portée par l'État
05:03 à travers l'école, à travers la culture, à travers la loi
05:05 et à travers simplement l'octroi de la nationalité aujourd'hui
05:07 qui est beaucoup trop laxiste pour permettre d'éviter le phénomène que nous connaissons.
05:11 Donc simplement dire que ça n'a rien à voir,
05:13 évidemment c'est complètement ridicule aux yeux des Français.
05:15 On va parler de l'essence, et sans cher, il faudra s'y habituer,
05:17 titre la Dépêche du Médic.
05:18 Il y a une réunion ce matin, on en parlait tout à l'heure dans le journal.
05:20 Le gouvernement ne veut pas faire de gestes supplémentaires.
05:22 Le prix est autour de 2 litres par endroit, dépasse même les 2 litres, 2 euros pardon le litre.
05:27 Qu'est-ce qu'il faut faire de plus ?
05:29 Il faut mettre la pression sur les distributeurs ou il faut faire autre chose ?
05:31 Moi je pense qu'il faut avoir une réponse plus structurelle sur le pouvoir d'achat
05:34 parce que c'est vrai qu'aujourd'hui on constate que le gouvernement fait des primes,
05:37 fait des chèques de manière plus ou moins durable,
05:40 avec des systèmes parfois extrêmement coûteux.
05:42 Or on devrait se poser la question de ce qu'aujourd'hui l'État prend sur les salaires
05:48 plutôt que de savoir comment il va redistribuer en partie ce qu'il a déjà pris.
05:51 Oui mais là dans l'urgence là, pour la pente.
05:53 Oui mais d'accord, le problème c'est qu'on ne fait qu'agir dans l'urgence, c'est bien le problème d'ailleurs.
05:56 Et donc on n'a pas de réponse durable.
05:57 Donc à un moment donné le pouvoir d'achat c'est d'abord de faire en sorte
05:59 que l'État prenne moins dans la poche des Français.
06:01 Et donc de ce point de vue là, nous nous sommes partisans d'économies
06:05 qui permettraient justement de soulager, j'ai envie de dire, les charges qui pèsent sur les salaires
06:09 et faire en sorte que du coup les Français puissent avoir un salaire net
06:13 qui se rapproche davantage du salaire brut.
06:15 Et c'est ainsi qu'on redonnerait du pouvoir d'achat.
06:17 Parce qu'on voit bien que ces dispositifs d'aide temporaire
06:19 non seulement sont très coûteux pour l'État, mais de surcroît au moins en impact.
06:22 Donc vous soutenez le gouvernement et vous donnez le maire quand il dit
06:24 il ne faut pas remettre une aide supplémentaire qui va être très coûteuse.
06:26 Je le soutiendrai s'il avait cette réponse structurelle et durable.
06:29 Mais pour ça il faudrait qu'il ait le courage de faire un certain nombre d'économies
06:31 sur la suradministration, sur des corporatismes qui se maintiennent,
06:36 je ne sais pas, comme le régime par exemple des intermittents du spectacle,
06:39 qui coûte une fortune.
06:40 Il faudrait qu'on se pose la question aussi de savoir quelles sont les dérives
06:42 aujourd'hui d'un État social qui coûte 32% du PIB.
06:45 C'est un record mondial.
06:46 Mais pardon, j'entends Marion Maréchal, ça c'est un programme à long terme,
06:48 mais ça ne règle pas le problème des téléspectateurs qui vont mettre un plan
06:50 qui va leur coûter 80 ou 100 euros ce matin.
06:52 Je suis désolée, mais en fait ça fait 6 ans maintenant, et 2 ans en particulier,
06:55 qu'on parle tous les 2 jours de dispositifs temporaires.
06:59 Après 6 ans d'exercice du mandat, on attendrait comme du président de la République
07:02 qu'on ait justement une réponse durable.
07:04 On va parler un peu des européennes quand même, puisque vous êtes tête de liste
07:06 "Reconquête", le parti d'Éric Zemmour, pour les élections du 9 juin prochain.
07:10 À droite de la droite, la campagne est lancée, que ce soit chez vous ou RN.
07:13 Qu'est-ce qui distingue votre liste de celle de Jordane Bardella
07:16 pour le Rassemblement National ?
07:18 Alors beaucoup de choses, parce qu'en réalité aujourd'hui,
07:20 lorsque j'ai rejoint Éric Zemmour et Reconquête,
07:22 je l'ai fait pour une ligne singulière qui cumule à la fois bien sûr
07:26 la défense de l'identité et de notre culture,
07:28 qui cumule aussi une certaine vision économique,
07:30 qui ne se confond pas avec celle du Rassemblement National,
07:33 je viens de vous en esquisser l'un des traits,
07:36 mais évidemment la défense de la valeur travail face à l'assistanat notamment,
07:40 et la volonté d'une véritable discipline budgétaire
07:42 qui a un gage de souveraineté, une lutte également offensive.
07:45 Le Rennes, c'est un parti qui aujourd'hui plaide pour l'assistanat économique ?
07:48 Ils s'en défendront eux-mêmes, mais c'est évidemment un parti
07:51 qui a une vision plus étatiste, et c'est son droit.
07:54 Et puis, on va dire, un engagement très fort aussi
07:58 contre les dérives aujourd'hui que nous connaissons
08:00 liées au wokeisme, ou à la propagande LGBT dans les écoles,
08:04 et c'est finalement le cumul de tout cela qui fait notre singularité.
08:07 J'ai envie aussi de dire, par contre c'est important,
08:09 parce que je crois que ça nous distingue véritablement,
08:11 la défense de l'alliance des droites,
08:13 qui partout permet aux partis proches de nous d'arriver aux affaires.
08:16 L'alliance. Dimanche sur François, Jordan Bardella a dit
08:18 qu'il ne désespérait pas de vous faire rentrer au Bercail.
08:20 Écoutez Jordan Bardella.
08:22 Je pense que le temps viendra où il faudra se rassembler.
08:24 Et je vais vous dire, je ne désespère pas
08:26 de voir Marion Maréchal rejoindre un jour
08:28 le camp de ceux qui peuvent gagner.
08:30 Vous lui répondez quoi ?
08:32 Alors déjà, sachez que le fondement même
08:34 de notre engagement à Reconquête, c'est de défendre depuis toujours
08:36 cette coalition et cette alliance des différents partis et membres de droite.
08:39 Vous dites pourquoi pas ? Parlons-nous.
08:41 Alors, souvenez-vous, on l'avait défendue au moment des élections législatives.
08:43 Ça avait été refusé par le Rassemblement national et les LR à l'époque.
08:46 Donc si aujourd'hui Jordan Bardella a changé d'avis et a évolué,
08:49 j'ai envie de lui dire qu'il est prêt à travailler
08:52 et à se mettre autour de la table avec des gens de LR
08:54 comme par exemple, je ne sais pas, François Octavie Bellamy,
08:56 Nadine Morano, Julien Aubert.
08:58 Vous draguez tous à l'air. Le RN, vous, vous draguez tous à l'air.
09:00 C'est l'objectif.
09:02 Et autour de la table avec Reconquête, moi j'ai envie de dire que
09:05 allons-y, parlons-en. Nous, on est prêts à le faire, bien sûr,
09:08 parce que c'est la clé, une fois de plus, de la victoire.
09:10 Vous êtes prêts à voir Jordan Bardella dans les jours qui viennent
09:11 pour dire est-ce qu'on fait une liste commune ?
09:12 Tout à fait à disposition, comme nous l'avons d'ailleurs souhaité
09:14 au moment des législatives pour contrer l'alliance de l'extrême gauche.
09:16 Une fois de plus, ça a été la clé de la victoire
09:18 pour tous les partis proches de nous en Europe.
09:20 Donc, tirons-en les conclusions. La porte est ouverte, maintenant,
09:22 à lui de nous dire ce qu'il en a clairement.
09:24 On a l'impression quand même que les Européennes,
09:26 c'est un peu le cadet des soucis des candidats aux Européennes.
09:29 On a ici même, il y avait le directeur de campagne,
09:31 Jordan Bardella, qui était là il y a une semaine,
09:33 qui disait que ces élections, c'est quand même un référendum anti-Macron.
09:36 Éric Zemmour, il veut faire un référendum sur l'immigration,
09:39 de ce scrutin. L'Europe, ça ne compte pas en fait ?
09:41 Non, pas du tout. Évidemment, nous aurons neuf mois
09:43 pour avoir l'occasion de développer ces sujets.
09:45 C'est évidemment un sujet essentiel. Et quand Éric Zemmour dit
09:47 que ce sera un référendum sur l'immigration,
09:49 c'est parce que justement... Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
09:51 Oui, je suis d'accord avec ça, pour une raison simple,
09:53 même si ce n'est pas que ça. Ça va au-delà de ça,
09:55 mais c'est aussi ça, parce que ce défi aujourd'hui
09:57 dont je vous parlais de l'immigration, de l'immigration clandestine
09:59 en particulier, c'est un défi national, bien sûr,
10:01 qui appelle des réponses nationales, mais c'est aussi
10:03 un défi européen qui appelle des réponses européennes.
10:05 Et ce qu'il faut dire aux Français, c'est que nous n'arriverons pas
10:08 à être protégés de ce phénomène si nous n'avons pas aussi
10:10 la capacité de répondre au niveau européen.
10:12 Et c'est en cela, d'ailleurs, que ces européennes sont aussi
10:14 très intéressantes, c'est que nous avons une opportunité
10:16 historique, celle aujourd'hui de changer la majorité
10:20 du Parlement européen, puisqu'on a aujourd'hui
10:22 une majorité composée par le centre, qui s'allie très souvent
10:24 à la gauche et les verts, et on peut avoir, en cas du mouvement
10:28 aujourd'hui que nous connaissons dans les pays,
10:30 une majorité de droite, et donc mettre en place
10:32 cette politique au service des intérêts européens.
10:34 Et donc ça, en cela, c'est un enjeu très important.
10:36 Est-ce que vous êtes à l'aise avec Éric Zemmour ?
10:38 Il a huit procès qui l'attendent d'ici 2023,
10:40 notamment quand il défend Pétain.
10:42 Vous êtes 100% derrière lui ou pas ?
10:44 Alors déjà, je constate qu'Éric Zemmour est victime
10:46 d'une persécution judiciaire, je pense qu'on peut le dire comme ça.
10:49 La Cour de cassation vient d'annuler sa relaxe
10:51 et ordonner un nouveau procès pour contester
10:53 cette juxtaposition de l'humanité.
10:54 Je vais être très claire avec vous, je trouve que cette polémique
10:56 autour de la position d'Éric Zemmour sur Pétain
10:58 est non seulement ridicule, mais indécente.
11:00 Quand vous connaissez l'histoire familiale d'Éric Zemmour,
11:02 Éric Zemmour est un homme qui vient d'une famille de juifs berbères,
11:04 son oncle a été déporté, ses grands-parents...
11:06 Mais il en joue !
11:08 Non, non, pardon, il n'en joue pas du tout, il a la pudeur...
11:10 Il a réaffirmé ses propos, il a réagir à ses propos.
11:12 Je le dis pour lui, parce qu'il a la pudeur de ne jamais en parler.
11:14 Ses grands-parents ont perdu la nationalité sous Vichy,
11:18 il est un gaulliste fervent, vous lui accorderez ça depuis toujours.
11:21 Donc honnêtement, je veux dire, si on veut parler d'antisémitisme aujourd'hui,
11:23 parlons de celui de l'extrême-gauche, parlons de celui des banlieues islamisées.
11:26 Je pense que de cette manière-là, on parlera des vrais sujets.
11:28 J'ai une dernière question plus familiale et plus personnelle.
11:30 Que pense votre grand-père de votre allié, Éric Zemmour ?
11:32 Il votera Bardella ou il votera Marion Maréchal ?
11:34 Écoutez, mon grand-père, depuis le début, regarde ça avec bienveillance.
11:39 Il soutient évidemment sa fille, mais...
11:41 Mais il votera pour sa fille et pour sa petite fille.
11:43 Il a beaucoup d'amitié aussi pour Éric Zemmour.
11:45 À ça, je ne sais pas, je ne vais pas le mettre en difficulté et lui poser cette question.
11:50 On est d'abord une famille, donc...
11:52 Il est en bonne santé, il va mieux ? Vous savez qu'il avait eu des défis en santé ?
11:54 Il va beaucoup mieux. Il surprend les médecins tous les jours.
11:58 Il est immortel, je crois.
12:00 Merci beaucoup, Marion Maréchal, d'être venue dans l'Ecadé.
12:02 Merci, bonne journée à vous.

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