Alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté un plan d’urgence pour aider l’Italie, Gérald Darmanin se rend à Rome pour livrer un message de “fermeté” face à l’afflux de migrants à Lampedusa.
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00:00 Quand vous avez 11 000 hommes qui débarquent sur l'île de Lampedusa avec une population de 6 000 habitants,
00:06 ce n'est pas une submersion, c'est une invasion.
00:08 Je l'ai écrit dans l'interview que j'ai accordée au JDD, c'est une invasion.
00:12 Vous dites que depuis le début de l'année, plus de 75 000 bateaux de migrants clandestins ont accosté en Italie.
00:17 Bien sûr.
00:18 Ainsi cultivés par deux en un an.
00:19 Bien sûr.
00:19 Et puis la réalité, c'est que moi je suis allée au Parlement panafricain,
00:23 j'ai discuté avec mes collègues du Parlement panafricain,
00:27 et il y a déjà plusieurs années, ils nous expliquaient comment ça se passe.
00:30 C'est qu'en fait ils se cotisent dans les villages en Afrique subsaharienne pour faire partir les garçons.
00:37 Parce qu'on entretient un espèce de cercle vicieux qui fait que la diaspora installée dans nos pays
00:44 renvoie de l'argent dans les pays d'origine.
00:47 Et en fait ce qui compte pour ces jeunes-là, la demande qu'il aurait faite...
00:52 Donc pour vous c'est plutôt une immigration économique, ce ne sont pas des demandeurs d'asile pour vous ?
00:54 Bien sûr que oui, c'est une immigration économique, exclusivement économique,
00:59 qui viennent parce qu'ils doivent après renvoyer de l'argent dans leur pays d'origine.
01:02 Et je vous rappelle que le produit intérieur brut de l'ensemble de l'Afrique,
01:07 3,5% du produit intérieur brut est constitué de l'argent renvoyé par la diaspora
01:13 qui représente environ 100 milliards d'euros par an.