#INSIDE
De RADIO YOPOUGON - 96.8 FM à FREQUENCE 2 en passant par Onu-ci FM pour enfin débarquer à New York. Le désormais écrivain, Martial Asseme pro nous dévoile son parcours inspirant d'homme de média et rend hommage aux devanciers dont Marie Mactar Niang.
#cotedivoire
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NewsTranscription
00:00 Salut à tous, je suis Martial Assem, journaliste, animateur et désormais écrivain.
00:03 Je suis dans Inside sur Infodrome.
00:05 Bienvenue à vous !
00:06 Alors, il faut dire que je suis un passionné de musique en fait.
00:12 J'ai grandi dans une atmosphère musicale.
00:14 Mon père était guitariste.
00:16 Il a été l'un des membres fondateurs de l'Orchestre de l'Université d'Abidjan.
00:19 Écouter de la musique, c'était aussi justement avoir les oreilles tendues vers la radio.
00:22 C'est comme ça que je tombe amoureux de certains animateurs.
00:26 Et je me dis, je vais essayer de faire comme eux, je vais essayer de les imiter.
00:28 Et puis je me rends compte que ça marche.
00:30 Donc voilà comment est-ce que je me dis, il faut que je puisse avoir une radio
00:33 qui me permette de pouvoir réaliser mon rêve.
00:36 Je commence une tentative au niveau de Radio Jam.
00:38 Elle n'est pas fructueuse, mais c'est intéressant parce que ça me permet de savoir
00:41 comment est-ce que les choses fonctionnent.
00:42 Et puis l'autre tentative, c'est Radio Youpougon.
00:45 J'ai l'information par ma mère que cette radio a commencé à émettre.
00:48 Donc je m'y rends et puis j'ai tenté le tout pour le tout pour qu'on me retienne.
00:52 Mais à l'époque, les responsables de cette radio estimaient qu'on était trop jeune
00:55 et qu'il fallait qu'on aille à l'école, qu'on ait un diplôme de journaliste.
00:58 Il faut rappeler qu'en ce temps, j'étais étudiant, j'étais en première ou deuxième année
01:01 d'université au département d'anglais.
01:03 Donc à force de les bousculer, ils ont fini par accepter de nous donner notre chance.
01:08 Et voilà comment est-ce que je me retrouve à passer un casting qui s'avère concluant.
01:11 Pendant toute ma carrière en tant qu'animateur, journaliste et même superviseur
01:18 et leader au niveau des médias dans lesquels j'ai travaillé,
01:21 j'ai toujours aimé tendre la main aux plus jeunes.
01:24 Pour moi, c'était un peu comme ça de devoir.
01:25 Et voilà comment est-ce que je me suis dit, à défaut de pouvoir faire le tour de la Côte d'Ivoire
01:29 et taper à la porte de chaque maison, le support le plus approprié, c'est un livre.
01:32 Mais je pense qu'il est important d'apporter sa pierre à cet effort.
01:35 Donc voilà pourquoi est-ce que j'ai choisi d'écrire, pour consigner mes mémoires,
01:39 consigner les expériences que j'ai pu acquérir et laisser cette œuvre-là à la postérité.
01:44 Je sais qu'à une époque de ma vie, je me suis dit un jour,
01:49 s'il arrivait que je devienne auteur, que j'écrive un livre,
01:52 ce serait de parler de mon parcours.
01:54 De Yopougon à New York, ça paraît plus évident,
01:57 c'est quelque chose qui attire tout de suite l'attention
01:59 et qui emmène celui qui lit cet intitulé à se demander
02:04 qu'est-ce qui a pu bien se passer entre ces deux parties du monde.
02:07 Donc pour moi, c'était quelque chose de très évident, quelque chose de très naturel.
02:09 Donc je n'ai même pas eu à chercher longtemps.
02:11 L'une des anecdotes qui me vient et qui pour moi est très importante à soulever,
02:18 c'est le fait que lorsque j'ai quitté Radio Yopougon pour Fréquences 2.
02:22 Vous savez, Yopougon, j'ai une réputation pas très glorieuse.
02:25 Dans certains idées reçues, c'est une cité où rien de bon ne peut sortir,
02:29 une cité de plaisir facile, etc.
02:30 Et nous aussi, cette réputation peu glorieuse nous éclaboussa un tout petit peu.
02:35 Parce que sur certaines radios confirmées, on nous voyait comme des jeunes,
02:38 juste passionnés, mais qui n'avaient rien à proposer en fait.
02:41 Et ça, moi, c'était quelque chose qui, dès le départ, m'avait beaucoup marqué.
02:45 Et j'avais décidé de me rebeller contre ça.
02:46 Je voulais être quelqu'un qui montre que par le travail,
02:49 on est capable de pouvoir donner tort à certaines personnes
02:51 qui elles-mêmes se trompent dans leur jugement.
02:53 Donc, quand l'opportunité de Fréquences 2 est arrivée
02:56 et que je suis allé pour postuler et que j'ai été sélectionné,
03:00 franchement, pour moi, ça a été une très grosse victoire.
03:02 Quand j'étais à Fréquences 2, je dois vous avouer que c'était compliqué.
03:09 À la radio, j'étais l'objet d'une certaine injustice.
03:12 J'étais payé à 60 000 francs CFA, alors que je devais être payé le double.
03:15 Et jamais cette injustice n'a été réparée.
03:18 Donc, 60 000 francs que vous touchez par mois,
03:20 qui vous sert, soit dit en passant, à payer votre loyer,
03:23 c'était très compliqué.
03:23 Donc, je suis resté pendant 4 ans, de 2000 à 2004, dans cette situation
03:27 où je me posais la question de savoir comment est-ce que les choses vont changer.
03:30 Parce que je n'avais pas de visibilité,
03:32 mais ça ne m'a pas empêché de travailler,
03:33 de me dire toujours que seul le travail peut me permettre de pouvoir me distinguer.
03:36 Et l'opportunité d'ONU-CFM arrive parce que je me rappelle un jour,
03:40 c'est un collègue qui me dit "Ah, il paraît que les Nations Unies vont ouvrir,
03:44 ont ouvert même une radio."
03:45 Tu vois, des collègues qui y sont, est-ce que ça ne s'intéresserait pas ?
03:47 J'ai dit "Mais dis donc, le gars, on dirait qu'il a lu dans mes pensées."
03:49 Moi, je cherche l'occasion de pouvoir me barrer au plus tôt.
03:51 Donc, quand j'ai eu l'information,
03:54 automatiquement, j'ai cherché à rentrer en contact avec des personnes de l'intérieur.
03:57 Et imaginez-vous, c'est là que je me rends compte que dans la vie,
04:01 lorsque vous avez des opportunités, il faut savoir les saisir.
04:04 Je vais dans un restaurant et par chance, je tombe sur une dame
04:08 qui elle aussi était une ancienne de Radio Côte d'Ivoire, Marie-Mactar Niang,
04:11 qui est en train de déjeuner.
04:12 Les gens m'ont fait savoir qu'elle était celle qui pouvait faciliter
04:15 les recrutements au niveau de la radio de l'ONU-C.
04:17 Donc, automatiquement, je vais vers elle.
04:19 Je lui dis qui je suis et que ça m'intéresse.
04:20 Elle me dit "Ah mais, c'est bien que tu sois venue vers moi
04:21 parce que la dame avec qui je suis en train de déjeuner, c'est la directrice de la radio."
04:24 Et voilà comment est-ce qu'elle me donne toutes les informations
04:27 et me demande de venir déposer mes dossiers à ONU-CFM.
04:30 Je suis justement récruté pour faire partie de l'effectif.
04:34 Et là, démarre une très, très, très belle aventure
04:36 parce que quand j'ai intégré ONU-CFM, j'étais peut-être un simple animateur.
04:40 Mais j'ai été repéré par la directrice de la radio
04:42 qui a décélé en moi quelqu'un qui avait plus à offrir.
04:45 Et voilà comment est-ce qu'elle m'a dit "Mais écoute,
04:47 je te veux dans l'équipe de la rédaction."
04:48 Je lui ai dit "Non, mais c'est trop compliqué, je suis animateur,
04:50 moi je parle musique."
04:51 Et tout ça dit "Non, non, non, tu es un universitaire,
04:53 tu as quelque chose qui me plaît, tu as la voix et tu as un truc."
04:56 Donc, voilà comment est-ce que je suis poussé dans l'arène,
04:58 à mes mains, le pied à l'étrier.
05:00 Et la chance que j'ai eu également, c'est que les doyens qui étaient autour de moi
05:03 m'ont accueilli et m'ont aidé véritablement à prendre confiance.
05:07 Voilà comment est-ce que je me retrouve à ONU-CIF, FM
05:10 et puis démarre ma carrière de journaliste.
05:12 Ah, aller à New York, ça a été vraiment...
05:17 En fait, même dans mes rêves les plus fous,
05:19 je ne m'étais jamais imaginé débarquer un jour dans la grosse pomme.
05:22 Et quand l'opportunité s'est présentée,
05:24 déjà pour moi c'était quelque chose d'inimaginable,
05:27 quelque chose de surréaliste,
05:29 mais je savais pourquoi j'étais sur place.
05:31 Donc j'intègre la rédaction de la radio des Nations Unies.
05:33 Ça m'a permis de savoir que dans l'environnement international,
05:36 il ne faut pas vous dire que vous êtes dans un monde de bisounours.
05:39 C'est-à-dire que moi, j'ai pu constater par exemple
05:41 que je venais d'arriver d'un pays africain.
05:43 Peut-être que les gens se disaient que c'était un petit...
05:45 qu'il venait d'une petite radio qui avait tout à apprendre.
05:47 Mais ils se sont rendus vite compte que j'étais quelqu'un qui avait des aptitudes,
05:51 qui avait une carrière, qui avait également beaucoup à apporter à cette radio.
05:55 Et voilà comment est-ce que je me suis lancé
05:58 dans cette carrière au niveau des Nations Unies à New York.
06:00 J'ai pu découvrir l'organisation, découvrir tous ces organes.
06:03 Très belle expérience que je garde dans mon esprit.
06:06 La prochaine étape déjà, ce sont les petites dédicaces
06:08 qui vont avoir lieu dans certaines librairies au niveau d'Abidjan.
06:11 Et puis, il y aura aussi un projet qui me tient à cœur.
06:14 C'est de pouvoir faire le tour des grandes écoles, des universités,
06:17 mais aussi des écoles pour pouvoir parler à mes jeunes frères.
06:20 Leur donner les clés pour pouvoir réussir.
06:23 Leur montrer que la vie n'est pas aussi facile qu'on le pense.
06:27 La vie, c'est un combat chaque jour.
06:29 Et que seuls ceux qui ont envie de réussir s'en sortent.
06:32 Je pense que si vous investissez,
06:34 dans votre avenir, vous ne serez pas déçu.
06:36 Parce que l'avenir, ça se prépare dans le présent.
06:38 parce que l'avenir se prépare pour le présent.
06:40 [Générique de fin]