• il y a 2 mois
Les JO dans tous leurs états, avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz, qui reçoivent Romain Barnier, Directeur sportif du Cercle des Nageurs de Marseille, a été l’entraîneur de Frédérick Bousquet, Florent Manaudou, Fabien Gilot, Camille Lacourt, José de Los Llanos, conservateur en chef du musée Carnavalet à Paris, responsable du cabinet des arts graphiques et du département des maquettes, Thierry Vigneron, médaillé de bronze des Jeux de 1984 en saut à la perche, ex-recordman du monde, cadre technique de la Fédération et Georges-Mathieu Seib, Directeur du Stade de Marseille- Paris 2024.

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-01##

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Transcription
00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:05Bonjour Joseph, bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:09Alors nous sommes, c'est parti, ce sont les Jeux Olympiques, les JO dans tous leurs états, jusqu'à 13h avec vous.
00:16Et bien évidemment, Joseph, on va revenir sur le sacre de Léon Marchand.
00:21On ira en parler avec le grand coach de champion qui est Romain Barnier du Cercle des nageurs de Marseille.
00:28Et puis surtout, Léon Marchand, il a renagé ce matin, imaginez-vous, ça ne lui suffit pas, jamais il ne s'arrête celui-là.
00:35Et on sera avec Clément Arrayon dans quelques instants à l'aréna de Nanterre où il vient de nager, Léon Marchand, le petit prince.
00:41On parlera aussi de la vasque, vous savez, la flamme olympique qui trône au-dessus de Paris et dont tout le monde se félicite
00:48parce que c'est une image magnifique et on va voir que sa popularité, c'est celle aussi qu'avaient les Français pour les ballons depuis longtemps,
00:55depuis les premiers ballons. Et puis l'athlétisme, parce que ça y est, c'est parti, nouvelle porte Joseph avec l'athlétisme aujourd'hui.
01:02C'était quoi les 20 km marche ce matin ?
01:04C'était les 20 km marche ce matin avec une très belle histoire qu'on racontera un peu plus tard dans l'émission.
01:09Un Français qui a terminé 9e et qui a assisté à la naissance de sa fille pendant la nuit.
01:14Génial ! L'arrivée de l'athlée, c'est aujourd'hui.
01:17Et puis on ira, bien sûr, à Marseille, Sud Radio, Marseille pour l'égio, là-bas, c'est parti !
01:24Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
01:29Alors Joseph, on retrouve Clément Harion en direct de l'aréna Nanterre avec ce fameux bassin magnifique dans lequel ont lieu les épreuves de natation.
01:37Exactement, et ce matin, dans ce bassin, on a retrouvé Léon Marchand, Clément, la star de la natation française, on peut même dire la star mondiale,
01:45parce qu'il a encore nagé ce matin, on imagine qu'il y avait une ambiance particulière avec son spectacle d'hier.
01:51Ah oui, c'est clairement la star des Jeux, c'est devenu la star des Jeux, Léon Marchand.
01:55Vous l'avez dit, il nage tout le temps, on a l'impression qu'il nage tout le temps, il a encore nagé ce matin dans sa série.
02:01Il a fini deuxième du 200 mètres 4 nage, voilà, il est qualifié, tranquillement, pour les demi-finales.
02:07Il a relâché un petit peu sur les 50 derniers mètres.
02:11Il y a encore un enjeu derrière.
02:12Exactement, et en fait, finalement, on se dit que Léon Marchand, il peut tout rafler.
02:17C'est ce que disent les supporters ici, tout le monde ne parle que de lui.
02:20Et des supporters français m'ont dit, mais il n'est pas humain, c'est un dauphin, ce Léon Marchand.
02:25Évidemment, beaucoup de fierté, quand même, d'avoir un grand champion comme ça.
02:29Et ce n'est pas fini, du coup, il y aura la demi-finale pour Léon Marchand.
02:32Ce soir, il ne devrait pas avoir trop de problèmes à se qualifier, encore une fois.
02:36Oui, je ne sais pas s'il y a un masculin à sirène, mais c'est une sirène.
02:41C'est assez incroyable ce qu'il est en train de réaliser.
02:44C'est une figure de proue.
02:45Léon Marchand, mais derrière, il y a une délégation française de nageurs qui est absolument talentueuse,
02:50et notamment Florent Manodou.
02:52Il y a d'autres Français dans le bassin à l'Aréna de Nanterre ce matin.
02:56Clément, quels sont-ils ?
02:58Eh bien, c'est sur le 50 mètres nage libre, comme vous l'avez dit, Florent Manodou,
03:03premier de sa course, troisième meilleur temps des séries,
03:07donc plutôt positif pour Florent Manodou.
03:10Et puis Maxime Grousset, qualifié de justesse, lui aussi en 50 mètres nage libre.
03:15C'était chaud, c'est le 16e temps des séries, et finalement, il s'est qualifié de justesse pour les demi-finales.
03:22Vous n'avez pas pu discuter avec eux, vous ne savez pas s'ils commencent à être un peu irrités
03:25par la popularité du garçon de Marchand.
03:28En tout cas, les Français les attendent aussi, ceux-là.
03:31Et nous, bien sûr, sur ce Dradio avec vous, Clément Arion, en direct tout à l'heure.
03:36Alors, il y a quelques jours, nous avions Romain Barnier en ligne ici,
03:40ce directeur sportif de cette grande institution de la natation sportive française,
03:45le Cercle des nageurs de Marseille. Romain Barnier, vous êtes avec nous ?
03:48Oui.
03:49Bonjour, merci infiniment d'être revenu.
03:51Je disais à quel point c'était passionnant pour un béossien comme moi de vous entendre
03:55nous expliquer pourquoi Léon Marchand était vraiment à part.
03:58Bon, l'histoire vous a donné raison, on se demandait, vous ne doutiez pas,
04:02mais vous me disiez, oui, est-ce qu'il va pouvoir faire le triplé ?
04:05Et il l'a fait. Quel est votre sentiment ce matin ?
04:08C'est absolument extraordinaire, parce qu'entre l'avant et l'après,
04:12il s'est passé la soirée d'hier soir qui nous a marqués,
04:15et qui nous marquera encore pour longtemps, ce dernier 50 mètres extraordinaire.
04:20Une victoire qui est une victoire à l'arraché,
04:23et donc c'est encore plus beau que quand il est loin devant,
04:25il y avait une dramaturgie dans cette course où il est derrière,
04:28ça montre toute la finesse, toute l'intelligence,
04:31toute la maîtrise que ce garçon est capable d'avoir
04:34dans le plus difficile de tous les environnements sportifs,
04:37une semaine de Jeux Olympiques avec des ascenseurs émotionnels,
04:40après une victoire sur le 400 mètres catenage, après un challenge impossible,
04:44un défi incroyable de réussir ça en battant le recordman du monde,
04:49en battant l'ancien recordman du monde du 200 mètres brasse,
04:52et en écurant, je crois, tous ses adversaires.
04:55La réaction du nageur australien, ancien détenteur du record du monde,
05:00il dit je suis content que ce soit lui,
05:02j'étais spectateur privilégié d'un des grands moments de la natation mondiale,
05:06donc même les très grands champions qui sont médaillés olympiques,
05:09qui sont recordman du monde, reconnaissent l'étendue,
05:11donc peu importe le niveau où on se place,
05:14du côté supporter au côté extrêmement expert,
05:17que peut-être un vice-champion olympique, ancien recordman du monde,
05:20tout le monde a les yeux ébahis.
05:22Pourtant, Romain Barnier, vous avez entraîné les meilleurs,
05:25Fred Bousquet, Florent Manoudou aussi, qui est là en train de faire les Jeux,
05:29mais même vous, vous êtes face, les yeux émerveillés face à lui,
05:33comment vous l'avez vécu hier, ce dernier 50 mètres absolument sensationnel ?
05:38Comme quelque chose finalement,
05:40je crois que beaucoup de monde, parmi les spécialistes,
05:43ont compris un petit peu,
05:45c'est-à-dire qu'on savait que Mila avait un point faible sur la préparation,
05:49on savait que si Léon n'était pas loin,
05:51et que son corps était en capacité de répondre,
05:54il pouvait se passer ça,
05:55mais toute la question, c'était, est-ce qu'il serait capable d'être là au 150,
05:58d'avoir cette capacité de faire sa dernière coulée,
06:00et à un moment donné, de rentrer dans la tête de Mila,
06:03parce que c'est comme ça que ça s'est passé.
06:05On l'a vu, tout le monde l'a vu, le coup d'œil de Mila,
06:07qui a compris, et en fait, à ce moment-là,
06:10c'était l'estocade final, la coulée, la sortie de coulée.
06:13Quand Mila regarde à gauche, à mon avis, Léon le sent,
06:16et puis après, derrière, c'est pour l'histoire,
06:19mais je pense que c'est surtout,
06:22il faut se reprojeter, il y a 3-4 mois,
06:24quand il attend, on ne sait pas.
06:27Oui, parce que ça coupe un tout petit peu,
06:29je vous relance Romain Barnier là-dessus,
06:30justement, son entraîneur américain, Bob Moman,
06:32ne voulait pas, ou en tout cas, il hésitait,
06:35à ce qu'il tente ce fameux doublé,
06:37200 papes, 200 bras, c'est la même journée,
06:40il freinait un peu des quatre fers.
06:41Est-ce que vous, quand vous avez entendu parler de ce défi incroyable,
06:44vous vous êtes dit, quand même, c'est gonflé,
06:47c'est un peu même dangereux pour rater l'un ou l'autre ?
06:50Quand j'ai regardé la course de Léon Marchand,
06:52l'année dernière, à Rennes, au championnat de France,
06:54où il a nagé 2,06, presque un record d'Europe,
06:56alors qu'il n'était pas prêt,
06:57je me suis dit, à ce moment-là,
06:58qu'il avait peut-être, finalement, plus de chance
07:00sur le 200 bras que le 200 papillons,
07:01et je ne comprenais pas pourquoi.
07:03Le 200 bras, ça n'avait pas été mis en priorité,
07:05sauf qu'il y avait un Chinois,
07:07qui a dominé la planète mondiale l'année dernière,
07:09qui a battu le record du monde,
07:10et puis, finalement, il y avait un Milak,
07:12qui était le tsar du papillon,
07:15mais qui était dans un moment un peu difficile,
07:18on savait qu'il traversait une phase difficile.
07:20Donc, je comprends la difficulté du coach,
07:22et je comprends aussi la possibilité du coach
07:24de se dire que, puisque ça n'a jamais été fait,
07:26ça doit être trop risqué,
07:28et je comprends aussi que Léon ait fait d'une matière
07:31qui est différente des autres,
07:32et qu'il a été capable de voir, il y a 3-4 mois,
07:34alors qu'on ne savait pas si le Chinois
07:36allait pas nager 2,04,
07:37et que ce n'était pas, finalement, un défi impossible,
07:40mais dans le réel, puisqu'il n'aurait pas pu le battre,
07:42et qu'on ne connaissait pas l'état de Milak,
07:44et à ce niveau-là, Léon a vu, il y a 3-4 mois,
07:46et il a fait ce choix-là,
07:47il faut se rappeler que la Fédération Internationale
07:49a changé la règle du jeu,
07:50et a décalé, sur le programme,
07:52le 200 bras pour laisser plus de temps à Léon,
07:54ça, c'est une responsabilité énorme
07:55posée sur les épaules d'un athlète
07:57qui annonce ce choix-là,
07:58qui, à mon avis, fait travailler en coulisses
07:59un lobbying de la Fédération,
08:00pour modifier les horaires,
08:02parce qu'après, derrière, si on s'enlève,
08:04c'est le monde entier qui dirige.
08:06– C'est vrai, il fait vraiment bouger les lignes, Léon Marchand.
08:09– Michael Phelps l'avait fait,
08:10on avait fait des finales pour...
08:12– On vous perd parfois, Rémi Barnier, non ?
08:17Mais j'avais envie,
08:19mais il ne nous reste plus qu'une minute,
08:20donc c'est un peu court,
08:21mais j'avais envie de vous entendre dire un mot
08:23d'Anastasia Kirpich-Nikhova,
08:25cette Française d'origine russe
08:27qui arrive avec l'argent quand même au 1500 mètres,
08:30ça a une course incroyable
08:31avec l'Américaine qui survole tout devant,
08:33et elle qui est derrière,
08:34mais qui finit bien,
08:35parce qu'elle est tannée par derrière
08:37par une Italienne qui, finalement,
08:39va finir quatrième,
08:40et une Allemande qui finit troisième,
08:42et puis il y a un autre garçon
08:43dont on a envie d'entendre parler ce matin,
08:44mais parce que vous le connaissez bien,
08:46c'est Florent Manoudou,
08:47un petit mot très court sur Manoudou ?
08:49– Un petit mot très court sur Manoudou,
08:50entré en matière parfaite,
08:51il sait maintenant,
08:52il a les informations qu'il attendait,
08:54comment il est lui,
08:55comment sont ses adversaires,
08:56Cameron McEvoy, très fortes impressions ce matin,
08:59Caleb Dressel beaucoup moins,
09:01donc la liste des adversaires
09:02c'est un peu dessiné,
09:03c'est plus clair,
09:04il faudra voir comment lui était,
09:06il sait quelle est la cible maintenant,
09:07la cible c'est Cameron McEvoy,
09:09attendu,
09:10Benjamin Proud,
09:11attendu,
09:13le bonhomme surprise,
09:14le deuxième des séries,
09:15Jordan Crooks, extraordinaire sprinter,
09:16champion du monde en petits bassins,
09:18qui va venir jouer les Troubles,
09:20ce n'est pas forcément une partie à trois,
09:22avec les grands champions,
09:24il y a peut-être St-Claude qui est là
09:26pour brouiller les cartes,
09:28mais très belle entrée en matière de Florent Manoudou,
09:30et puis le petit mot sur Anastasia,
09:32c'est surtout le mot de reconnaissance
09:34vis-à-vis de Philippe Lucas,
09:36qui a fait encore une fois…
09:37– Le grand entraîneur leocier,
09:38c'est ça,
09:39il fait des merveilles Philippe,
09:41j'ai l'impression d'ailleurs de l'entendre
09:43chez des concurrents hier
09:45qui étaient époustouflés
09:47par les hauts marchands bien sûr,
09:49comme chacun d'entre nous,
09:50comme chacun d'entre vous,
09:51Philippe Lucas ou Romain Barnier,
09:53qui êtes des grands experts,
09:54et merci encore à vous Romain Barnier
09:56de nous avoir accompagnés
09:58et d'avoir éclairé les auditeurs de Sud Radio,
10:00directeur sportif du Cercle des nageurs de Marseille,
10:03on va revenir tout de suite sur
10:05une des conséquences indirectes
10:07de la cérémonie d'ouverture,
10:08vous allez le voir,
10:09avec une star mondiale
10:10mais d'une toute autre nature,
10:12un peu grassouillette,
10:13je ne vous en dis pas plus,
10:14à tout de suite,
10:15c'est Les Jeux dans tous leurs états,
10:16c'est sur Sud Radio.
10:18– Sud Radio.
10:19– Parlons vrai.
10:20– Parlons vrai.
10:21– Sud Radio.
10:22– Parlons vrai.
10:23– Sud Radio,
10:24les Jeux dans tous leurs états,
10:26Thierry Guerrier,
10:27Joseph Ruiz.
10:29– Joseph Ruiz et Quentin Gérard
10:31qui va nous raconter une histoire
10:32quand même qui est à peu près délirante,
10:34parce que là on va aller en Chine,
10:35vous allez voir,
10:36parce que ça s'invite sur les réseaux sociaux chinois,
10:38cette histoire,
10:39et ça s'invite aussi
10:40dans les assiettes de nos amis chinois
10:43à propos de leur dessert.
10:45Alors je n'en dis pas davantage,
10:46évidemment, vous avez compris,
10:47il s'agit de Philippe Catherine,
10:49un des artistes intervenants
10:51au cours de la soirée de cérémonie d'ouverture
10:54avec une performance artistique
10:56très particulière et très controversée,
10:58mais c'est d'abord un chanteur,
10:59Quentin Gérard, ce Philippe Catherine.
11:01– Oui, rappelez-vous,
11:02on est vendredi dernier,
11:04peint tout en bleu,
11:05à moitié nu en Dionysos,
11:06allongé au milieu d'une salade de fruits
11:08et entouré de drag queens,
11:09il avait interprété ça.
11:11Je sais où vous pensez,
11:13mais c'est pas une bonne idée,
11:17ouais, plus de riches, plus de pauvres,
11:20quand on redevient tout nu.
11:23– Une prestation qui n'a laissé personne indifférent,
11:26forcément,
11:27devant plus d'un milliard de téléspectateurs dans le monde.
11:30– On l'a même accusé d'être des plasmatoires.
11:32– Exactement, ça a fait polémique en France,
11:34elle a reçu un autre accueil en Chine en revanche.
11:36– Oui, parce qu'il s'est excusé,
11:38notamment hier,
11:39si ça a pu choquer certaines personnes,
11:41cette prestation.
11:42Elle avait même été censurée,
11:44vous savez, aux Etats-Unis ou au Maroc,
11:46également,
11:47mais c'est en Chine qu'on va s'attarder.
11:48– Parce que les Chinois n'ont rien trouvé de Christique, eux.
11:50– Non, non, non,
11:51ce passage a bien été diffusé,
11:53même si, au départ,
11:54les commentateurs de la grande chaîne de télé nationale en Chine
11:57étaient perplexes.
11:58– Oui, c'est plutôt les internautes
12:00que ça a fait réagir, Quentin.
12:02Philippe Catherine est rapidement devenu une tendance
12:04sur les réseaux sociaux chinois.
12:06Il a même été surnommé, écoutez bien,
12:08de l'artiste Strompf.
12:09– Effectivement, c'est clair.
12:11– Il y a un côté Strompf, c'est vrai,
12:12mais le bleu, ça y fait.
12:14Dans les publications,
12:15on peut y voir des choses assez surprenantes,
12:17comme des dessins, des peintures,
12:19et même, écoutez bien,
12:20des recettes de cuisine
12:21qui le représentent en chanteur Strompf.
12:23Des fans l'ont revisité
12:25en intégrant des éléments de la culture chinoise.
12:28D'autres ont aussi tenté des cosplays.
12:30Pour limiter, vous savez,
12:31ces déguisements de la culture manga
12:33qui ont pour but de représenter
12:35les personnages de jeux vidéo
12:36ou justement les stars des mangas,
12:38notamment pour les jeunes.
12:40De nombreuses vidéos parodiques et challenges
12:42sont aussi apparues
12:43sur les différents réseaux sociaux.
12:45– Et puis, il faut qu'on aille en regarder.
12:46En effet, vous allez sur Twitter,
12:48vous allez sur Instagram, par exemple,
12:49ou TikTok, même.
12:50Vous verrez ces desserts
12:52en pâte de fruits,
12:54bleu, rouge,
12:56avec une véritable sculpture
12:58en pâte de fruits de Philippe Cattril.
13:00Est-ce qu'il s'y attendait ?
13:01Je ne suis pas sûr.
13:03Voilà, ça c'est un des revers
13:05de la médaille des Jeux Olympiques,
13:07des coulisses en tout cas.
13:08Et puis alors, il y a un autre personnage,
13:10si l'on peut dire.
13:11Ce n'est pas un personnage vivant,
13:13mais c'est un objet
13:14qui est devenu un symbole éminent
13:16de cette magnifique soirée
13:18d'ouverture des Jeux Olympiques.
13:19C'est la vasque,
13:21le ballon qui a été inventé
13:23et qui monte tous les soirs,
13:25et qui est monté avec ce symbole
13:27de la flamme olympique,
13:28qui est d'ailleurs dans une bulle d'eau.
13:30Il n'y a rien de flamme,
13:31rien de combustible en tout cas.
13:32Exactement Thierry,
13:33ça fait vraiment, c'est populaire.
13:35Il n'y a plus aucune place
13:36pour aller l'admirer tous les soirs.
13:38A chaque tombée de la nuit,
13:39la vasque s'illumine
13:40pour le plus grand bonheur des spectateurs
13:42qui s'en réunissent donc aux tuileries,
13:44sont fascinés.
13:45Et c'était déjà le cas en 1783,
13:48après la première ascension historique
13:50des frères montgolfiers.
13:52Au même endroit.
13:53Exactement, comme nous,
13:54le montre des peintures de cette époque,
13:56conservée où ?
13:57Au musée Carnavalet à Paris,
13:59où une salle entière leur est dédiée.
14:01Donc sur Sud Radio aujourd'hui,
14:03on a le conservateur en chef
14:04de ce musée à Paris,
14:05Joseph, José de los Llanos.
14:07Bonjour.
14:08Oui, bonjour monsieur.
14:09Merci beaucoup d'être avec nous.
14:11Bonjour monsieur le conservateur en chef.
14:13Vous êtes responsable
14:14du cabinet des arts graphiques
14:15et du département des maquettes
14:17de ce musée Carnavalet.
14:18On rappelle, c'est dans le troisième à Paris.
14:20Est-ce qu'on peut parler quand même
14:22de fascination,
14:23d'une espèce de ballomanie en France ?
14:25Absolument, oui.
14:27L'expérience effectivement que vous relatez
14:29date de l'automne 1783.
14:32Et en fait, il y avait deux expérimentateurs,
14:35enfin deux familles d'inventeurs concurrents,
14:37les frères montgolfiers d'un côté
14:39et les frères Robert de l'autre,
14:41qui ont créé véritablement les premiers ballons.
14:45Alors les frères montgolfiers, eux,
14:47ont opté pour des ballons gonflés à l'air chaud.
14:50Donc il faut imaginer que dans une nacelle,
14:52il y avait une sorte de foyer
14:54qui était entretenu et qui permettait
14:56aux ballons de s'élever.
14:57Et les frères Robert, associés à un physicien,
15:00Jacques Ferle,
15:01eux ont opté pour l'hydrogène,
15:03qui était en fait beaucoup plus moderne
15:05dans sa manière.
15:06On produisait déjà de l'hydrogène comme ça ?
15:09On venait de découvrir,
15:11c'est un anglais, Kevin Dish,
15:12qui avait découvert l'hydrogène en 1761.
15:15Et on commençait à savoir comment le produire,
15:18notamment avec de l'acide chlorhydrique.
15:21Mais effectivement, pendant l'automne 1783,
15:23Paris a été en permanence, si je puis dire,
15:25peuplée de ballons qui s'élevaient.
15:27Les premiers ballons ont été expérimentés
15:30sans voyageurs.
15:32Les premiers êtres animés,
15:34c'était juste au début du mois de septembre,
15:36depuis Versailles, pas depuis Paris.
15:38Devant Louis XVI, on a envoyé un mouton,
15:41un coq et un canard dans les airs,
15:44qu'on a récupérés.
15:46Et le mouton a fini ses jours
15:48dans la boue de Versailles.
15:50On peut dire que c'est sur cet espace...
15:52C'est devenu une folie.
15:53C'est devenu vraiment une folie.
15:54Une ballon mania, comme vous le dites, effectivement.
15:56Non seulement il y avait des ballons
15:57que l'on fabriquait mois après mois,
15:59si je puis dire,
16:00parce que c'était assez facile à fabriquer, malgré tout.
16:02Et on faisait des expérimentations dans le ciel.
16:04Dans le ciel de Paris, très souvent,
16:06on voyait ces ballons qui partaient de Paris
16:08ou qui rejoignaient Paris.
16:09Et puis il y avait toutes sortes d'objets.
16:10C'est une ballon mania.
16:11On a porté des ballons sur ces boutons de gilet.
16:15Il y avait des papillons avec des ballons.
16:17Il y avait des chaises qui étaient décorées de ballons.
16:19Des assiettes qui étaient décorées de ballons.
16:21Des baromètres ou des horloges
16:23qui étaient des horloges aux ballons.
16:24Enfin, il y avait des ballons partout.
16:26Ça a duré une dizaine d'années à peu près,
16:28au début de la Révolution.
16:29Cette mode du ballon, c'est un poste tombé.
16:31Oui, mais le ballon, ça a été finalement
16:34le premier aéronef de l'histoire de l'humanité
16:37avant que les avions ne viennent un jour le remplacer.
16:41Mais le ballon, ça a été par exemple Gambetta
16:43qui est pendant la Commune
16:45et après la défaite de Sedan
16:47dans les années 1870,
16:49qu'un siècle plus tard,
16:50et qui part en ballon et qui quitte Paris
16:52et l'encerclement de Paris par les Allemands,
16:56les Prussiens, et qui va essayer de remonter une armée
16:58pour essayer d'attaquer les Prussiens.
17:00Le ballon était l'objet qui permettait
17:02de se déplacer dans l'air à l'époque
17:04avant que l'avion n'arrive.
17:05Mais alors du coup,
17:06les Tuileries où s'est envolée cette vase
17:08que c'est le lieu même de naissance du premier aéronef,
17:12parce que c'était quoi ?
17:13Parce que c'était un grand terrain ?
17:15Parce que c'était central.
17:16En fait, il y a eu deux endroits qui ont été favorisés.
17:18C'était le château de Versailles où habitait Louis XVI
17:20et puis le Tuileries qui était au centre de Paris
17:22mais qui était aussi devant le Palais du Roi.
17:24Donc dans les deux cas,
17:25il s'agissait de trouver un endroit symbolique,
17:27iconique, fort, si je puis dire,
17:29où la foule pouvait être amenée à regarder ce ballon.
17:33Après, on a reproduit tout cela en gravure,
17:35en tableau, en dessin.
17:36Ça permettait d'avoir comme aujourd'hui,
17:38j'allais dire, une belle perspective
17:40sur le Jardin des Tuileries,
17:41le Palais des Tuileries qui était existé encore à l'époque
17:43et le ballon qui s'élevait dans les airs.
17:46On imagine que pour vous,
17:47c'est une opportunité absolument incroyable.
17:49Est-ce qu'il y a une espèce...
17:50Les Jeux Olympiques.
17:51Oui, les Jeux Olympiques et cette cérémonie d'ouverture.
17:53Est-ce qu'au Musée Carnavalet,
17:54on vient vous voir et on vous demande,
17:56on s'intéresse un peu plus encore ?
17:59Depuis le début de cette semaine, oui.
18:01Auparavant, c'est quelque chose
18:02qu'on n'a pas pu préparer du tout.
18:04Parce que comme vous le savez,
18:05tout ça est resté secret.
18:06Ah, vous n'étiez pas prévenu.
18:08Non, on n'était pas prévenu.
18:09Si on avait été prévenu,
18:10on aurait peut-être pu accompagner un peu la...
18:13Mais ça fait partie du jeu,
18:14ce n'est pas grave.
18:15Oui, tout à fait.
18:16Je dis ça pour...
18:17Ça va, vous arrivez à gérer le flux ?
18:20Oui, oui, tout à fait.
18:21Alors, c'est vrai qu'on est le seul musée à Paris
18:24qui a une salle qui est dédiée à ça.
18:26Donc, effectivement, on voit des tableaux,
18:28des gravures, des objets
18:29qui racontent cette histoire
18:30de l'ascension au Jardin des Tuileries.
18:32Il y a un petit tableau tout à fait charmant,
18:34d'ailleurs, qui montre la perspective
18:36qu'on voit aujourd'hui.
18:37Donc, avec le ballon au premier plan,
18:38les sculptures des chiffons
18:40qui sont à l'entrée de la place de la Concorde,
18:42par l'aélière et puis les tuileries.
18:44Donc, on peut se comparer avec les photographies
18:46qu'on pourrait faire aujourd'hui
18:47avec le chaudron dans les airs.
18:49Et est-ce que vous imaginez au fond,
18:51c'est la question que certains sont en train de se poser,
18:53d'abord que cette vasque, ce ballon,
18:55reste aujourd'hui définitivement
18:57comme un nouvel objet symbolique de Paris
19:01et ça devienne comme la Tour Eiffel, pourquoi pas ?
19:03Comme le Champ de Mars,
19:04comme surtout l'Arc de Triomphe,
19:07un des nouveaux symboles de Paris.
19:09Oui, ça me semble tout à fait légitime, en effet.
19:13Alors, il faut quand même, je pense, avoir en tête
19:16que si on garde le ballon, il faudra éteindre le chaudron.
19:19Parce que symboliquement, normalement,
19:21le chaudron n'est allumé que quand les Jeux Olympiques ont lieu.
19:24Donc, il restera le ballon et une vasque dessous,
19:27mais pourquoi pas ?
19:28Ça permettra de rappeler, effectivement,
19:29cet épisode tout à fait important
19:31dans l'histoire des premières associations au ballon.
19:33Ce que vous disiez tout à l'heure était tout à fait juste,
19:35c'est à la fois le côté plaisant, amusant et un peu anexotique,
19:39mais c'est la première fois qu'un homme
19:41se retrouve dans les airs, si je puis dire,
19:43avec tous les à-côtés que ça peut produire.
19:46C'est l'avantage pour des géographes, par exemple,
19:49d'avoir une vue précise sur des paysages
19:52qu'ils ne connaissaient que de manière théorique.
19:54Prendre de la hauteur.
19:55Très vite, il y a eu aussi un intérêt militaire.
19:58Pendant la Révolution, il y a eu les premiers ballons
20:01d'observation militaire au moment où la France
20:03était en guerre contre le reste de l'Europe.
20:05Très intéressant.
20:07José de los Nayos, merci d'avoir été avec nous,
20:09conservateur en chef du Musée Carnavalet à Paris.
20:13On le rappelle pour voir ses peintures,
20:15c'est le Musée Carnavalet, rue de Sévigné,
20:17dans le troisième et rien de plus simple.
20:19C'est gratuit.
20:21Vous le confirmez ?
20:23Oui, c'est gratuit.
20:24Les salles sont ouvertes tout le temps.
20:26Vous pouvez entrer, demander où ça se trouve
20:28et on vous le guidera.
20:30Merci José de los Llanos,
20:32conservateur en chef du Musée Carnavalet à Paris.
20:35On dit qu'en ce moment, les musées se visitent moins,
20:39parce qu'il y a moins de touristes.
20:41On voit bien le Musée du Louvre en ce moment
20:43qui fait des tweets de très jolies
20:45communications autour de la Joconde
20:47qui vous attend.
20:48Elle vous attend la Joconde.
20:49Elle est là.
20:50Elle n'a pas été volée.
20:51Eh bien, non.
20:52On peut aller dans les musées.
20:53Il y a de la place encore, évidemment,
20:54mais il y a du monde.
20:55Allez, on se retrouve tout de suite
20:57pour la suite des JO dans tous leurs états.
20:59Sud Radio.
21:00Parlons vrai.
21:01Parlons vrai.
21:02Sud Radio.
21:03Parlons vrai.
21:05Sud Radio.
21:06Les jeux dans tous leurs états.
21:08Thierry Guerrier.
21:09Joseph Ruiz.
21:12C'est l'actualité des jeux.
21:13Ce sont les coulisses des jeux.
21:14L'actu des jeux ce matin, l'actu sportive,
21:17ce n'est pas toujours aussi brillant,
21:19on va le voir,
21:20que ce que nous a offert Léon Marchand, évidemment.
21:23Mais c'est ça aussi le sport.
21:25C'est ça les jeux.
21:26C'est l'échec.
21:27On va le voir dans un instant avec Jules Boscherini.
21:29Bonjour Jules.
21:30Bonjour à tous.
21:31Alors, vous allez nous présenter les infos
21:34de cette actualité sportive des jeux.
21:36On va parler des Français,
21:37des chances de médaille,
21:38de raquettes cassées
21:39et puis d'athlétisme, Joseph.
21:40Effectivement.
21:41Et avec une catastrophe ce matin,
21:43notamment pour démarrer,
21:44on fait un point avec les Français du jour, Jules.
21:47Vous l'avez dit,
21:48catastrophe pour Madeleine Malonga,
21:50sortie dès son entrée en liste
21:51dans la catégorie des moins de 78 kilos.
21:53La vice-championne olympique en titre
21:55balayée par la portugaise Patricia Sampaio.
21:58Il y a un autre judoka,
21:59je disais que c'était la journée des difficultés,
22:01pour qui ça ne s'est pas passé comme prévu pour lui.
22:04C'est Aurélien Dias dans la catégorie des moins de 100 kilos
22:06qui s'est lui aussi fait éliminé.
22:08Le Français qui avait pourtant gagné haut la main
22:10son premier combat en seulement 30 secondes
22:12aura tenu longtemps dans le Golden Score,
22:14plus de 4 minutes.
22:15Il s'incline finalement face à l'Israélien Peter Patrick
22:18après un troisième shido.
22:19Comme vous le savez,
22:20il y a toujours un homme et une femme engagés par jour.
22:22Donc si les deux sont éliminés,
22:24il n'y a plus de judo français pour aujourd'hui.
22:26Et il y a aussi cette autre contre-performance ce matin en avion.
22:30Pas de miracle pour Elodie Ravera-Scaramorzino
22:33et Emma Lunati,
22:34engagée en finale du 2-2 couple.
22:36Elle termine à la sixième et dernière place de la finale
22:39mais peuvent se consoler avec un très beau parcours.
22:41Dans l'actu du jour sportive,
22:43il n'y a pas que des échecs.
22:44Les bonnes nouvelles du jour ?
22:46Heureusement, c'est le cas,
22:47notamment en attention avec Florent Manodou,
22:49le petit frère de Laure,
22:50débuté ses jeux avec la série du 50 mètres nage libre,
22:52le porte-drapeau de la délégation française
22:54n'a d'ailleurs pas eu à forcer pour s'imposer.
22:56Il signe le troisième meilleur temps des séries
22:58en 21 secondes 54.
23:00Est-ce qu'il y a d'autres chances de médailles cet après-midi, Jules ?
23:02Ah bien sûr, toujours des chances de médailles avec les Français.
23:04À partir de 15h43 d'ailleurs,
23:06avec Charline Picon en voile,
23:08médaille Edora Rio en 2016
23:10et vice-championne olympique à Tokyo en 2021.
23:13À partir...
23:14Oui, de 15h43.
23:15Ou encore à 15h30,
23:16en canoë kayak avec le slalom pour Titouan Castric,
23:19qui tentera d'imiter Nicolas Gestin,
23:20sacré il y a quelques jours.
23:21Bon, je vous ai coupé, mais encore.
23:23Il y a d'autres perspectives.
23:24Il ne faut pas oublier l'escrime
23:25qui a une nouvelle chance de podium,
23:26le collectif de fleurets féminins
23:28qui a dans le viseur une deuxième médaille de rang
23:30après l'argent décroché à Tokyo.
23:32Bon, moi pour rien rater, Thierry, sachez-le,
23:34j'ai décidé de rester devant ma télé tout le temps.
23:36Comme ça, je suis certain de rien rater.
23:38Il y a aussi cette scène absolument surréaliste
23:41après la victoire d'une Chinoise en tennis de table.
23:44Oui, on connaissait le slip fétiche au rugby.
23:47Pour les pongistes, ce sont les raquettes fétiches.
23:49Et malheureusement pour Wang Shukin,
23:51il va falloir changer de raquette.
23:53Ah bon ? Comment c'est possible ça ?
23:55La faute à un photographe qui,
23:56dans l'euphorie de la victoire du Chinois en double mixte,
23:59s'est approché trop près des vainqueurs
24:01au point de casser sa raquette.
24:02Incroyable !
24:03Le photographe a cassé la raquette du sportif.
24:07C'est dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux
24:09qu'on voit l'athlète poser sa raquette
24:11au moment de se faire prendre en photo avec son drapeau.
24:14On s'aperçoit alors qu'un des photographes
24:15marche sur la raquette du numéro 1 mondial chinois.
24:18La sécurité tente bien d'empêcher la catastrophe,
24:20mais trop tard, le mal est fait.
24:22Et puis il y a cette bonne nouvelle,
24:23intervenue en pleine nuit,
24:25pour un athlète français juste.
24:27C'est une histoire magnifique.
24:28Très sympa.
24:29Et pour Aurélien Quignon,
24:30cette bonne nouvelle n'est pas des moindres
24:31puisque le marcheur tricolore est devenu papa dans la nuit.
24:34Celui qui vit ses premiers Jeux Olympiques
24:36a terminé 9ème du 20 km marche ce matin.
24:38Il a d'ailleurs évoqué cet heureux événement
24:40avec beaucoup d'émotions au micro d'Eurosport.
24:42Je chantais avec ma femme.
24:44C'était compliqué pour elle les dernières heures.
24:46Je l'ai eue au téléphone, elle était en larmes.
24:48Elle était très triste de ne pas pouvoir venir.
24:50Et je lui ai dit que ce n'était pas grave,
24:52que ce n'était rien et que le plus important
24:54c'était d'aider à me mettre au monde
24:56cette petite fille dans les meilleures conditions.
24:58Je l'ai rejoint à l'hôpital d'Aubonne.
25:00On a passé la nuit ensemble.
25:02La petite est née vers 2h du matin.
25:04C'était super intense.
25:06Je suis arrivé ici, un taxi m'a déposé
25:08et tout s'est emballé.
25:16La petite naître, c'est vraiment quelque chose d'important, de très fort.
25:26L'émotion d'Aurélien Quignon
25:28et longue vie à la petite fille d'Aurélien Quignon
25:30qui est née cette nuit.
25:32Qui s'appelle Charlie.
25:34Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule,
25:36le français s'est même payé le luxe de battre son record personnel
25:38sur la distance en 1h19m56.
25:40Génial.
25:42Merci Jules Boscherini pour ces infos.
25:44On vous retrouve demain, 12h30.
25:46C'est l'actualité sportive, bien sûr,
25:48mais pas que, des Jeux Olympiques dans les JO
25:50dans tous leurs états.
25:52Maintenant, il y a une nouvelle épreuve.
25:54Un grand moment aussi,
25:56puisqu'on parle du judo et des difficultés.
25:58Mais surtout, c'est l'athlétisme.
26:00On en est venu à la discipline royale,
26:02si j'ose dire,
26:04impériale des Jeux Olympiques.
26:06Bien sûr, l'athlétisme.
26:08Joseph, ce matin, le sujet, c'était la marche.
26:10On va en parler avec Thierry Vigneron
26:12qui nous fait l'honneur d'être avec nous.
26:14Bonjour.
26:16Bonjour à vous tous, bonjour à toute l'équipe.
26:18Merci beaucoup, médaillé de bronze au jeu de 1984
26:20en saut à la perche, on le rappelle, ex-recordman du monde.
26:22Vous êtes cadre technique à la FED
26:24française d'athlétisme désormais.
26:26On a parlé du 20 km marche
26:28qui a eu lieu ce matin, justement.
26:30Ça ouvre
26:32le programme de l'athlétisme
26:34qui aura lieu ensuite
26:36du stade de France
26:38à Saint-Denis. Il y a eu des bons
26:40championnats d'Europe à Rome dernièrement
26:42pour l'athlétisme. Désormais, on se pose
26:44la question Thierry Vigneron,
26:46quelles ambitions on peut avoir ?
26:48Il y a eu quelques moments un peu compliqués pour l'athlétisme
26:50français au très haut niveau.
26:52Qu'est-ce qu'on peut ambitionner ?
26:54Oui, ça fait
26:56quelques années où on a
26:58l'athlétisme français avec des difficultés.
27:00Il y a eu
27:02une génération dorée, il y avait des têtes
27:04d'affiches qui faisaient
27:06le job. Et aujourd'hui,
27:08on l'a vu au championnat d'Europe
27:10à Rome mi-juin,
27:12il y a une nouvelle génération qui pointe le bout
27:14de son nez et qui est complètement décomplexée
27:16et qui est encadrée
27:18par les piliers,
27:20les Kevin Beyer,
27:22les Mélina Robert-Michon,
27:24etc. Je suis un petit peu déçu
27:26pour Renaud Lavillani qui a vraiment
27:28la possibilité d'apporter
27:30énormément en tant qu'expérience.
27:32Dites-nous, vous êtes ancien
27:34perchiste, forcément, ça a été l'un de vos chouchous.
27:36Renaud Lavillani nous a fait rêver.
27:38Pourquoi est-ce qu'il n'est pas là aux Jeux Olympiques ?
27:40Il avait des difficultés
27:42avec un ischio, une assertion
27:44sur l'ischio de la jambe d'impulsion
27:46qui traînait depuis des années. Mais comme c'est
27:48un artiste qui sait tout faire,
27:50il a compensé, il s'est adapté.
27:52On demandait beaucoup à Renaud
27:54qui est resté pendant 10 ans
27:56chef de file de la Perche Homme
27:58française. Et puis,
28:00il arrive un moment où, avec l'âge,
28:02on ne peut plus donner
28:04100% et que ça a un impact
28:06sur les performances. Il a dû
28:08se faire opérer en septembre
28:10pour mettre toutes les chances de son côté de retrouver
28:12une intégrité physique. Malheureusement,
28:14ça ne l'a pas fait.
28:16C'était un pari, mais ça n'enlève rien
28:18à toute sa carrière.
28:20Une fois champion olympique, médaillé
28:22olympique. Il nous a fait rêver
28:24Renaud Lavillani, ça c'est clair et net.
28:26On n'aura pas Renaud Lavillani,
28:28on aura Kevin Mayer dont vous avez parlé,
28:30notre décathlonien. Lui aussi, il arrive un petit
28:32peu en difficulté physique. Est-ce que vous pensez
28:34que le pari va tenir ? Il disait qu'il
28:36était à peu près à 10% de ses capacités.
28:38Est-ce que ça va tenir ?
28:40Il n'y a que lui qui peut le savoir.
28:42Il connaît son corps par cœur.
28:44Je pense qu'il lui a demandé
28:46beaucoup ces dernières années
28:48avec des résultats super.
28:50Il ne faut pas oublier que le décathlon, c'est aussi
28:52usant que le soit la Perche.
28:54Ça demande une
28:56intervention de le corps dans sa totalité.
28:58Et Kevin a fait
29:00des choix.
29:02Il a préféré se préserver.
29:04Là, il arrivait à se qualifier
29:06au dernier moment. Je crois qu'il paye un petit peu
29:08cette problématique.
29:10Le corps a été tellement
29:12sollicité. J'espère que
29:14je prie pour qu'il puisse
29:16être présent, vivre ses jeux
29:18dans la dynamique de tous
29:20les sports qui a précédé la session
29:22d'athlétisme et pouvoir
29:24se régaler avec
29:26toute cette jeune génération.
29:28Il y a quelques noms. On va quand même en faire
29:30découvrir, Thierry, parce que
29:32franchement, ils ne sont pas nécessairement tous connus.
29:34Tu vas commencer par Thibaut Collet, j'espère.
29:36Allez-y.
29:38Thibaut Collet.
29:40Sa discipline et sa spécialité.
29:42Je mets
29:44toujours le soit la Perche.
29:46Thibaut Collet en premier.
29:48Si vous voulez, on regarde
29:50bêtement les bilans mondiaux
29:52ou les rankings et on regarde ceux qui sont
29:54dans les 5-10.
29:56On imagine ce que ça peut
29:58faire, à 3 par nation
30:00bien sûr, et on voit ceux
30:02qui peuvent être déjà
30:04avec des certitudes
30:06concernant la lutte pour les podiums.
30:08Je n'ai pas dit podium, la lutte pour les podiums.
30:10Après, ça se mérite, la lutte.
30:12Je pense que Thibaut Collet est bien placé. Il a montré
30:14même aux championnats d'Europe
30:16qu'il était
30:18dans le peloton de tête. Après, ça reste du
30:20soit la Perche. Après, je rajouterais
30:22peut-être celle qui
30:24me paraît la plus
30:26prête et qui, en plus,
30:28s'entraîne aux Etats-Unis. C'est
30:30Sirena Samba Mayella, qui est sur
30:32100 m haies.
30:34Elle a descendu des
30:36chronos, elle a battu le record de
30:38x fois médaille d'or
30:40à Rome. C'est vrai, quand on regarde
30:42le bilan de Rome, c'est énorme.
30:4415 médailles, 4 titres,
30:46une génération complètement
30:48décomplexée qui arrive...
30:50Elle est en forme ? Elle arrive aux 100 m haies
30:52de Paris et est en forme ?
30:54Je ne suis pas dans la délégation, donc je ne peux pas
30:56vous dire s'il y a des petits soucis, des tensions
30:58ou autre. Pour moi,
31:00je ne vois que sur
31:02ce que j'ai pu voir lors
31:04des championnats d'Europe et des championnats de France.
31:06Sirena Samba
31:08Mayella, du coup, sur 100 m haies.
31:10Mais Thierry Vigneron, il faut absolument parler.
31:12Vous avez évoqué cette jeune génération
31:14qui est complètement décomplexée. Comment
31:16ne pas penser à Sacha Zoya,
31:18qui fait du 110 m haies, notamment.
31:20Sacha Zoya, qui a fait parler de lui juste avant
31:22la cérémonie d'ouverture parce qu'il a demandé
31:24à défiler notamment en jupe.
31:26Pourquoi pas, avec aucune
31:28arrière-pensée derrière. Comme un écossais.
31:30C'est ça, cette
31:32jeune génération.
31:34C'est plus particulier encore.
31:36Il y a la jeune génération et puis Sacha,
31:38de culture anglo-saxonne, puisqu'il
31:40est australien, il est né en Australie.
31:42Il a tout à fait
31:44l'attitude anglo-saxonne.
31:46Sacha, c'est un
31:48gentil fou qui
31:50prend de l'expérience.
31:52Il est
31:54super. En plus, il est entouré par
31:56Willem, Ben Ossian,
31:58il y aura aussi Mohamed Raphel.
32:00Le 110 a toujours été
32:02de la culture du
32:04110 m haies. Par contre,
32:06c'est comme la perche. Les haies, la perche
32:08ou même le 3000 steps, c'est des disciplines
32:10à risque. Il faut franchir les
32:12obstacles. Arriver en
32:14finale, c'est beau. Après, tout est possible.
32:16Vous avez évoqué justement
32:18le choix de Sirena Samba
32:20Mayela de partir aux Etats-Unis. Il y a pas mal
32:22d'athlètes qui se plaignent d'un manque de moyens.
32:24Il y en a même qui ont fait des cagnottes
32:26pour pouvoir participer au jeu. C'est
32:28vraiment un peu la galère, le revers de la médaille
32:30pour certains athlètes de ne pas pouvoir
32:32avoir les moyens nécessaires
32:34financiers.
32:36C'est la première
32:38des choses. Si on veut préparer
32:40une saison olympique,
32:42il faut les moyens de la
32:44faire. Après, l'Etat a mis en place
32:46pas mal de choses avec l'ANS,
32:48l'accompagnement du super haut niveau.
32:50Après, il y a les fédérations
32:52aussi qui se sont concentrées. Beaucoup
32:54se sont retrouvés
32:56face à des besoins.
32:58On ne peut pas tout faire.
33:00Moi, j'avoue que je suis un petit peu déçu
33:02quand on se pose la question.
33:04Il y a les Jeux Olympiques en France.
33:06Ils devraient être pris
33:08en compte dans toutes leurs
33:10préparations en fonction de leurs objectifs.
33:12Ça a été le cas, je crois. Ils ont eu des entretiens
33:14individuels avec Romain Barras,
33:16le responsable de l'Outperf
33:18au niveau de la fédération. Après, je ne
33:20suis pas dans
33:22la DTN nationale pour
33:24savoir exactement quelle est la problématique
33:26des uns et des autres.
33:28Ça a toujours été un mal français
33:30en athlétisme de pouvoir se donner
33:32les moyens de ses ambitions.
33:34À partir de là, c'est...
33:36On va dire
33:38que la fête doit être belle, même si
33:40derrière, il y a eu des soucis
33:42et que les meilleurs seront présents.
33:44C'est toujours pas vrai.
33:46Il faudra les régler.
33:48Thierry Vigneron, merci infiniment d'avoir été avec nous
33:50en ligne pour éclairer notre
33:52gouverne sur l'athlétisme aux Jeux
33:54Olympiques, puisque aujourd'hui, vous êtes
33:56cadre technique à la Fédération française
33:58d'athlétisme. On se souvient de vous
34:00comme un grand champion, médaille de bronze
34:02des Jeux de 1984
34:04en saut à la perche. Il y a un meeting
34:06de Rome historique où vous êtes
34:08à 5'91 et face à qui ?
34:10Au soviétique, Sergueï Boka.
34:12Un grand monsieur, 5'94
34:14à trois petits centimètres.
34:16Ça s'est joué à rien.
34:18Merci infiniment d'avoir été avec nous
34:20et avec vous, on dit
34:22Valet les Bleus et on encourage évidemment
34:24nos perchistes.
34:26On pourrait encore en discuter des potentielles médailles
34:28sur le 800 masculin.
34:30Vous êtes obligé
34:32de me rappeler.
34:34Après la pub, si vous voulez bien, et puis on revient
34:36sur les JO. Dans tous leurs états, vous êtes sur Sud Radio.
34:38Sud Radio.
34:40Parlons vrai. Parlons vrai.
34:42Sud Radio. Parlons vrai.
34:44Sud Radio, les Jeux
34:46dans tous leurs états. Thierry Guerrier,
34:48Joseph Ruiz.
34:50Dans tous leurs états, les Jeux
34:52olympiques et à l'eau. A l'eau, évidemment,
34:54de la piscine, de l'aréna
34:56Nanterre, le bassin mythique
34:58désormais avec Léon Marchand.
35:00Et puis l'eau, l'eau de la Seine, le triathlon.
35:02On y reviendra dans quelques instants, mais d'abord
35:04l'eau pour la voile, la Méditerranée,
35:06la Grande Bleue, Marseille,
35:08Joseph avec les objectifs
35:10des Français pour la voile.
35:12Exactement, Thierry, parce qu'il n'y a pas que Paris
35:14dans ces JO 2024,
35:16il y a aussi Marseille.
35:18Et donc, on va se poser avec
35:20Quentin Gérard et se demander quelles sont les épreuves
35:22olympiques qui ont lieu sur la rate de Marseille.
35:24C'est pas très compliqué. Il y en a 10,
35:26toutes des épreuves de voile avec
35:28différentes catégories qui dépendent essentiellement
35:30de la composition du voilier.
35:32Les compétitions ont commencé dimanche et terminent
35:34jeudi prochain. Côté compétition,
35:36justement, on peut attendre plusieurs médailles
35:38françaises, notamment Charline Picon
35:40et sa coéquipière Sarah Steyer
35:42en planche à voile par équipe cet après-midi.
35:44Les vice-championnes d'Europe étaient
35:46hier soir en tête du classement général
35:48et partent pour leur dernière régate peu avant
35:5016h en espérant accrocher l'or.
35:52On peut aussi citer Lauriane Nolo
35:54qui a toutes ses chances en kitesurf,
35:56une toute nouvelle discipline au JO.
35:58Et puis Jean-Baptiste Bernaz qui
36:00entre en l'issue aujourd'hui en voilier
36:02laser. Il devait
36:04commencer en fin d'après-midi normalement et puis là,
36:06c'est retardé, donc à voir ce qui se passe.
36:08Le voilier laser. Incroyable.
36:10Je ne connaissais pas cette nouvelle discipline.
36:12Je suis là devant ma télé.
36:14Et Quentin, le site de la Rade de Marseille,
36:16il est vraiment particulier. Pourquoi ?
36:18Notamment à cause des îles et des
36:20reliefs qui l'entourent, ça rend la
36:22Rade plutôt difficile à appréhender
36:24avec des vents changeants et c'est le français
36:26Nicolas Goyard, visant lui aussi une médaille
36:28de planche à voile, on en citait quelques-uns
36:30tout à l'heure, qui a le mieux résumé la situation.
36:32C'est tellement compliqué avec
36:34tellement de variations que si quelqu'un assure
36:36qu'il connaît parfaitement Marseille
36:38et les ronds de navigation, je dis que c'est un menteur.
36:40Au moins, c'est clair.
36:42Alors, on va
36:44aller à Marseille directement avec vous,
36:46Georges Mathieu Saïb. Bonjour.
36:48Bonjour. Vous êtes directeur
36:50du Stade de Marseille Paris
36:522024, c'est-à-dire dans le contexte de
36:54ces Jeux. C'est vous qui
36:56travaillez sur au moins deux disciplines
36:58qui sont reçues là-bas à Marseille.
37:00Paris 2024, c'est la voile,
37:02on y vient tout de suite, et puis le
37:04football. Mais parlons de la voile avec vous,
37:06Georges Mathieu Saïb, avec Joseph.
37:08On a vu avec Quentin Gérard
37:10la possibilité pour les français d'avoir des médailles,
37:12en or notamment, et on va parler
37:14de ce cadre absolument incroyable, notamment
37:16de la voile, parce qu'à Marseille, il y a le Stade Vélodrome
37:18où se déroulent notamment
37:20les épreuves de football, mais il y a aussi ce
37:22cadre incroyable, les épreuves de voile.
37:24Elles ont démarré depuis le 28 juillet,
37:26donc depuis quelques jours sur la rade.
37:28Et voilà, on se demande un peu,
37:30Georges Mathieu Saïb, quelle est l'ambiance ?
37:32Est-ce que Marseille s'est accaparée
37:34cette Olympiade ?
37:36Absolument.
37:38Je dirais que Marseille vit au rythme des Jeux olympiques,
37:40avec, vous l'avez dit, le tournoi de football
37:42et puis 12 jours de regattes
37:44olympiques. On peut dire qu'on est
37:46gâté en tant qu'organisateur.
37:48L'ambiance est excellente.
37:50On a vendu près de 500 000 billets, dont
37:52250 000 à la marina et 350 000
37:54à peu près pour les matchs du tournoi.
37:56500 000 billets, c'est considérable !
37:58Bravo !
38:00On en est ravis, et puis surtout
38:02Marseille est au rendez-vous, puisqu'on
38:04a 30-40% des porteurs de billets
38:06en général qui viennent de la région, donc
38:08ça montre l'engouement autour
38:10des Jeux sur le territoire, et ça c'est très
38:12satisfaisant. On sait également que
38:14le club 2024 de la ville de Marseille
38:16attire des dizaines de milliers
38:18de visiteurs depuis la semaine dernière,
38:20donc pour l'instant, voilà,
38:22on est très satisfait de...
38:24Georges-Mathieu, c'est quand même
38:26le lieu de ces épreuves,
38:28c'est quand même ce lieu
38:30mythique du
38:32Château d'If, du Vieux-Port,
38:34de la Rade de Marseille,
38:36c'est quand même un lieu, c'est Edmond Dantes,
38:38c'est le Comte de Montecristo, enfin on est
38:40dans un des endroits
38:42les plus magnifiques de France.
38:44Alors certains, au contraire, ont qualifié
38:46la Rade de la plus belle Rade du monde,
38:48et je ne vais pas leur donner tort.
38:50Ils sont marseillais, les confrères sont marseillais.
38:52Absolument,
38:54et très objectifs.
38:56Et tant mieux.
38:58Effectivement, on peut regarder
39:00ces épreuves spectaculaires de voile
39:02depuis le site
39:04de compétition, bien sûr, mais aussi depuis la corniche
39:06qui se fait reprendre autour
39:08de la ville, tout à fait, et également
39:10depuis le club 2024, où
39:12l'ensemble des épreuves olympiques
39:14sont retransmises, mais
39:16je l'ai entendu un petit peu avant à l'antenne,
39:18effectivement, on a une ville qui est
39:20tournée vers la mer et on a
39:22ce qu'on appelle un terrain de jeu
39:24aquatique
39:26qui est fabuleux et qui est
39:28plébiscité par les athlètes, ce qui est encore plus
39:30satisfaisant. C'est surtout
39:32qu'ils doivent performer dessus.
39:34À Marseille, il y a de la fierté
39:36évidemment, quand il y a écrit Paris 2024
39:38partout, les habitants
39:40tentent de cacher les inscriptions.
39:42Il y a certaines inscriptions qui sont même
39:44placées par des stickers, c'est la gloire de l'OM.
39:46Est-ce que c'est vrai, ça,
39:48Georges Mathieu Seb ?
39:50Alors, pour
39:52tout à fait honnête, oui, un petit peu.
39:54C'est pas bien méchant. C'est dans des proportions
39:56effectivement pas du tout
39:58méchantes, avec quelques stickers
40:00sur le mot Paris
40:02et non pas Paris 2024, puisque
40:04encore une fois, l'engouement pour les jeux
40:06est réel et
40:08ça relève d'une
40:10petite rivalité historique
40:12autour du football.
40:14La capitale, c'est Marseille,
40:16mais c'est tout à fait bon enfant.
40:18Ils sont forts, les Marseillais, parce qu'ils ont réussi à faire
40:20de Paris 2024, Marseille 2024.
40:22Trop mignon.
40:24Bon, ça c'est...
40:26Vous conseillez vraiment de le regarder.
40:28Il faut que les Parisiens arrêtent aussi.
40:30Alors, Georges Mathieu Seb,
40:32le foot, c'est au
40:34Vélodrome, donc ça a demandé
40:36une organisation particulière ?
40:38Alors, le
40:40challenge, c'était pas de faire des matchs
40:42de football, puisque l'opérateur
40:44du stade a l'habitude d'en faire. C'était plutôt
40:46d'en faire 10 en 14 jours
40:48avec 5 matchs du tournoi
40:50masculin, 5 matchs du tournoi féminin
40:52dans un temps record
40:54avec, on va arriver à quasiment
40:5635 000 spectateurs de moyenne, donc c'est
40:58se renouveler et durer
41:00dans le temps avec
41:026 matchs qui sont passés.
41:04Ça se passe comment alors ?
41:06Ça se passe très bien parce que l'équipe
41:08que je dirige est assez exceptionnelle d'une part
41:10et que les
41:12spectateurs qui viennent sont
41:14comme je l'ai dit, d'une part, pour 30-40%
41:16de la région
41:18surtout en surreprésentation
41:20sur les matchs de l'équipe de France.
41:22Mais on a également le monde entier qui vient
41:24avec beaucoup d'anglophones
41:26puisqu'on a eu l'Australie, la Nouvelle-Zélande
41:28les Etats-Unis, donc
41:30c'est normal qu'ils soient au rendez-vous.
41:32Et on a vraiment changé d'habitude
41:34par rapport, moi, aux matchs de
41:36l'Olympique de Marseille que j'ai pu vivre dans une autre vie
41:38où on parle régulièrement anglais
41:40sur les parvis du stade
41:42et l'ambiance est excessivement
41:44bon enfant avec beaucoup de familles
41:46qui viennent au stade, beaucoup de familles qui viennent à la
41:48marina pour les régates olympiques.
41:50Donc voilà, il y a vraiment un effet
41:52très positif.
41:54Merci et alors
41:56on ne vous dit pas bonne chance, on vous dit juste qu'on est avec vous
41:58bien sûr et que les Parisiens doivent
42:00un peu en rabaisser.
42:02On est au Vélodrome et dans le magnifique écrin
42:04de la Rade de Marseille avec vous
42:06Georges Mathieu, SEB, directeur
42:08du stade de Marseille-Paris
42:102024. On va revenir à Paris
42:12là avec le débat sur
42:14l'eau, la qualité de l'eau et le triathlon
42:16on parle de la Seine bien sûr
42:18avec Jules Moscherini
42:20et vous Joseph.
42:22Un écrin où l'eau effectivement
42:24est un peu moins propre on va dire que celui
42:26de la Rade de Marseille. On va se diriger vers la Seine
42:28parce que la qualité de l'eau de la Seine
42:30a-t-elle permis la tenue des épreuves ?
42:32Oui, mais la question a fusé après
42:34que des participants
42:36ont un peu émis des critiques
42:38Jules sur la qualité de
42:40cette eau. Oui tout à fait, certains
42:42ont insisté sur la force du courant, d'autres ont
42:44effectivement pointé du doigt la qualité
42:46c'est le cas de l'Espagnol Myriam Casillas
42:48Ici, ils ont pensé davantage à la Seine, à l'image, à la rendre belle et à la vendre dans la Seine.
42:57C'était en gros, je veux les Jeux de Paris
42:59depuis l'inauguration
43:01et rien n'a été pensé pour la santé des athlètes
43:03si on avait pensé à la santé
43:05des athlètes, cela n'aurait pas
43:07été fait ici, il y aurait eu un véritable
43:09plan B. C'est dur !
43:11Mais pourquoi, Jules, tenir
43:13de tels propos de la part de l'Espagnol ?
43:15On va rappeler que la triathlète Ibérique est médecin
43:17de profession, elle en a aussi profité
43:19pour mettre en garde sur les possibles effets
43:21secondaires de cette course. Il est arrivé
43:23à d'autres occasions que des gens tombent malades
43:25a-t-elle souligné. Par le passé, il y a déjà eu des cas
43:27de gastro
43:29dans lesquels la moitié de la course
43:31a eu une gastroenterite et même des problèmes
43:33majeurs dû à des mois de traitement et d'antibiotiques.
43:35Les organisateurs n'ont pas
43:37encore publié les données officielles, mais des
43:39mesures réalisées par une start-up française révèlent
43:41une qualité de l'eau en dessous des seuils
43:43optimum espérés par la Fédération Internationale.
43:45Oui, mais ce n'est pas drôle, écoutez,
43:47si franchement les Espagnols nous envoient des athlètes
43:49qui en plus sont des médecins.
43:51Non, je plaisante, bien sûr.
43:53Merci Jules pour ces informations.
43:55Et puis le 12-13,
43:57les JO dans tous leurs états
43:59avec Joseph Ruiz, on se retrouve demain.
44:01Merci Joseph pour cette émission.
44:03Ce sont les vraies voix
44:05des JO entre 17h et 19h
44:07avec Christine Bouillaud.
44:09Vous ne la manquez pas, Christine et son équipe
44:11reviendront bien sûr sur l'actualité des Jeux
44:13mais aussi sur leurs coulisses.
44:15Jamel Abdellah
44:17qui a réalisé cette émission, Maxime Senna aussi,
44:19Joseph Ruiz et Amélie Béguin
44:21que je remercie. Je vous retrouve demain
44:23à 10h pour les débats de l'été.
44:25Vous restez avec nous sur Sud Radio.

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