Nicolas Dupont-Aignan - "Prix des carburants : les pétroliers se gavent !"

  • l’année dernière
Avec Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout La France

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-09-27##
Transcript
00:00 - Il est 8h33, merci d'être avec nous, c'est ici que ça se passe, vous le savez, interview politique le matin,
00:06 entre 8h30 et 9h sur Sud Radio, avec comme invité ce matin Nicolas Dupont-Aignan, qui est député de l'Essonne bien sûr,
00:14 et président de Debout la France, 0826 300 300, vous réagissez après les infos de 9h sur tous les sujets de l'actualité,
00:24 c'est chez vous, ici c'est chez vous. Nicolas Dupont-Aignan bonjour.
00:28 - Bonjour Jean-Jacques Bourdin. - Merci d'être avec nous, nous allons parler évidemment du budget,
00:32 nous allons parler du prix de l'électricité, mais j'aurais commencé sur le coût de la vie, qui est la préoccupation principale des français.
00:40 Le prix des carburants, les distributeurs vendront à prix coûtant, alors je précise que ça représente le prix coûtant,
00:48 enfin ça ne concerne qu'à peu près 4000 stations sur 11 000, il faut bien le savoir.
00:53 Alors prix coûtant, ça veut dire quelques centimes de moins, entre 2 et 4 centimes,
00:58 une initiative qui durera, elle sera réévaluée ou adaptée pour tenir compte des conditions d'approvisionnement
01:05 et de l'implication attendue des pétroliers, c'est ce que disaient les distributeurs.
01:09 Quels efforts doivent faire de leur côté les pétroliers Nicolas Dupont-Aignan ?
01:14 - Alors deux choses, d'abord prix coûtant, ça ne veut rien dire.
01:19 Prix coûtant du distributeur, qui achète à un prix et qui revend au même prix.
01:24 - Mais comme le distributeur est celui qui fait le moins de marge, c'est très habile de la part du gouvernement,
01:30 il fait croire aux français qu'il y a un effort énorme qui est demandé aux pétroliers, pas du tout, c'est le distributeur qui a une toute petite marge.
01:36 Le vrai problème aujourd'hui, c'est les surprofits colossaux des compagnies pétrolières,
01:42 qui s'expliquent par ce qu'ils appellent la marge de raffinage, qui a été multipliée par 5 entre avril et août.
01:50 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le journal le Parisien, ce qui n'est pas susceptible d'être pour moi.
01:55 Et ça représente 15 à 20 centimes par litre, et c'est là où moi je demandais au gouvernement d'agir.
02:03 Mon plan pour réduire de 30 centimes le prix de l'essence de manière raisonnable,
02:07 c'est récupérer ces 15 centimes sur les pétroliers, qui alimentent leurs surprofits,
02:13 et deuxièmement, supprimer la TVA sur la taxe, puisque nous sommes l'un des seuls pays, vous le savez, qui taxe une taxe.
02:20 Ça représenterait 15 autres centimes, 6 milliards de coûts pour l'État.
02:23 - Oui, ça fait entre 10 et 15 centimes.
02:26 - 15 centimes d'un côté, 15 centimes de l'autre, on serait à 30 centimes,
02:29 ce qui représenterait un peu le prix des pays européens voisins.
02:33 - Ou même si ça augmentait dans les pays européens, j'ai regardé les chiffres, notamment en Italie où c'est plus cher qu'en France.
02:39 - Oui, au Portugal et en Espagne, ils sont à 60 centimes, ils sont à 80 centimes.
02:42 - Je crois qu'il faut dire la vérité aux Français, moi je ne vais pas faire de la démagogie à dire
02:46 "on va baisser énormément le prix du pétrole", c'est pas vrai.
02:49 - C'est pas possible. - C'est pas possible. En revanche,
02:52 il est inacceptable que d'un côté les pétroliers fassent des surmarges,
02:57 et il est inacceptable que l'État taxe deux fois.
02:59 Moi c'est tout ce que je demande. Est-ce qu'on peut revenir à quelque chose de raisonnable,
03:03 qui permettrait quand même d'alléger 30 centimes par litre,
03:06 ce qui serait pas négligeable pour ceux qui roulent beaucoup, ce qui serait une vraie solution ?
03:10 Pour moi c'est le bon compromis. D'ailleurs c'est le compromis, figurez-vous, qu'on avait trouvé l'automne dernier,
03:15 et qui a été abandonné par le gouvernement. Et il ne faut pas oublier de dire
03:20 que ces 6 milliards,
03:22 il les a récupérés grandement avec l'inflation sur la TVA.
03:25 Il a récupéré 20 milliards, donc 20 milliards moins 6, ça va.
03:29 - Les TVA, depuis le début de l'année, 9 milliards. 9 milliards, les recettes TVA.
03:34 Marge des raffineurs, il y a 7 raffineries en France.
03:37 - Oui, mais vous savez ce qui s'est passé aussi. - 4.
03:39 4 totales, 2 ESO et 1 Petro-Ineos.
03:43 - Alors vous savez aussi pourquoi il y a la marge à augmenter ?
03:46 - Pourquoi ? - Deux raisons.
03:47 Trois raisons pour moi.
03:49 Une première raison, quand même, ils se gavent.
03:51 Ils en profitent. Il n'y a qu'à voir les proches.
03:54 Deuxième raison quand même, il faut être honnête,
03:56 mais ça c'est la conséquence de la politique des raffineurs,
03:59 ils ont fermé les raffineries.
04:00 Ce qu'on ne dit pas assez sur la hausse des prix
04:03 que nous vivons dans notre pays depuis 2020,
04:06 c'est les conséquences de cette fameuse délocalisation, mondialisation
04:09 qu'on nous présentait magnifique,
04:11 faisant baisser les prix parce qu'on importait tout de Chine ou d'Inde.
04:14 Eh bien oui, mais comme on s'est privés,
04:17 on a des goulots d'étranglement,
04:18 ils ont le pouvoir et nous sommes dépendants.
04:22 Comme on a fermé des raffineries, problème.
04:24 Et dernier point, c'est le conflit en Ukraine. - Donc Total nous vole.
04:26 - Total, je ne dirais pas que Total nous vole,
04:29 mais Total abuse de la marge de raffinage,
04:32 et c'est à l'État, là, pas de concerter
04:36 de demander les rapports de prix et de bloquer.
04:39 On peut bloquer. Pourquoi il ne le veut pas ?
04:42 Expliquez-moi pourquoi il ne le veut pas, je ne sais pas.
04:45 - Bien, les prix d'électricité,
04:47 nous allons reprendre le contrôle des prix de notre électricité,
04:50 a dit Emmanuel Macron dimanche soir, c'est nouveau.
04:53 C'est une sorte de Frexit électrique qui se prépare,
04:56 apparemment, la France n'attendra pas la fin des discussions européennes sur le sujet.
05:02 Donc, c'est ce que dit encore le gouvernement, c'est un coup de force.
05:05 Nous allons nous-mêmes fixer nos prix.
05:07 Discussion européenne sur la réforme du marché de l'électricité,
05:11 l'Allemagne, on le sait, s'oppose toujours à la France,
05:13 il y a un sommet franco-allemand les 9 et 10 octobre,
05:16 et le 17 octobre, il y a une réunion importante sur le prix de l'électricité.
05:20 Apparemment, ça doit vous satisfaire.
05:23 - Je le réclame depuis des années.
05:25 Maintenant, j'attends de voir, puisque le maire,
05:28 M. Le Maire, pour être poli,
05:31 en septembre 2021, il y a deux ans,
05:35 disait exactement ce qu'a dit le président de la République.
05:37 Il disait "ce marché est absurde,
05:39 on paye l'électricité alignée sur le prix du gaz,
05:43 il faut revoir ça, je vais revoir ça".
05:44 - Mais depuis deux ans, il y a des négociations qui n'aboutissent pas.
05:47 - L'Espagne et le Portugal ne sont pas sortis, c'est vrai,
05:51 ils ont suspendu, mais ils ont obtenu une dérogation de Bruxelles.
05:55 - Mais nous, on va aller plus loin là !
05:57 - Ça serait merveilleux, moi j'attends de voir.
06:00 Tant que je ne le vois pas, je ne le crois pas.
06:02 Mais c'est qu'est sûr, si on parle du fond.
06:04 Parce qu'avec Macron, désolé, j'ai été habitué
06:07 à un pas en avant, deux pas en arrière, donc j'attends de voir.
06:10 - C'est très politique ça.
06:12 - Je regarde, ça fait deux ans que j'attends.
06:15 Et pendant ce temps-là, les Français surpayent.
06:17 Les entreprises crèvent.
06:19 Les artisans, les boulangers, il y en a un qui s'est suicidé, vous avez vu.
06:22 - Oui, alors là, je vais y revenir parce que...
06:24 - En tout cas, les boulangers et les artisans ont du mal.
06:28 Beaucoup de mal.
06:30 EDF vend, et vous le savez bien, vous en avez assez parlé ici,
06:33 à 42 euros le mégawatts à des opérateurs privés,
06:36 qui revendent entre 120 aujourd'hui et à un moment, 200-300.
06:40 - Jusqu'à 250-300. - Exactement, parce que c'est plafonné à 280.
06:43 - Oui, 280.
06:45 - Ce que je demande, deux choses, soyons créants,
06:47 c'est que moi je demande qu'on revienne à un prix national unique de l'électricité,
06:52 pour qu'on profite de la rente nucléaire.
06:57 La CRE, l'autorité de régulation de l'électricité,
07:03 a estimé que le prix EDF était de 60 euros.
07:06 EDF voudrait un peu plus pour payer ses investissements,
07:09 l'État va définir le prix.
07:11 Allez, admettons 80.
07:13 On pourrait sortir une électricité à prix unique en France, à 80 euros,
07:18 qui permettrait d'investir dans le nucléaire,
07:20 et qui ferait que la facture serait allégée au moins à 50%.
07:24 - Je sais, je sais, nous allons voir.
07:26 - On peut le faire demain matin.
07:28 - Mais ça veut dire quoi, Jean-Jacques Bourdin ?
07:30 - Ça veut dire quoi ?
07:31 - Ça veut dire que vous applaudirez le gouvernement,
07:33 vous applaudirez Emmanuel Macron,
07:35 vous direz "bravo Emmanuel Macron",
07:37 s'il l'obtient, s'il l'obtient, oui, s'il le fait.
07:39 - Je serai honnête dans ma vie politique, je serai honnête,
07:42 mais je vais vous dire ce que ça veut dire.
07:44 Qu'on ne me fasse pas une embrouille à la fin.
07:46 Non mais attendez, je connais Macron.
07:48 Ça veut dire qu'il faut oser dire à Bruxelles "stop".
07:52 Ça veut dire qu'il faut dire à Bruxelles "je reprends en main mon marché".
07:55 Ça n'a pas marché.
07:57 Ça a été fait, j'étais jeune parlementaire en 2002,
08:00 par Chirac et Jospin, on nous avait promis,
08:02 au moment de la libéralisation traitée de Barcelone,
08:04 - C'était votre majorité.
08:06 - J'étais contre et j'ai voté contre, j'ai même manifesté avec la CGT et Gaz de France.
08:10 - Bon, Nicolas Duprenyan, très vite, parce que j'ai beaucoup de questions.
08:14 - Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'en fait, depuis 20 ans, ça ne marche pas.
08:16 - Oui. - On a libéralisé, on a cassé EDF, on est en pénurie.
08:20 - EDF maintenant, c'est nationalisé.
08:22 - Oui, on l'a repris. - C'est l'État.
08:24 - C'est Emmanuel Macron. - Après tant de dégâts.
08:26 - C'est Emmanuel Macron, il a réparé les torts qu'il a fait.
08:28 - Il a eu raison, là. - Il a eu raison, oui.
08:30 - Bon, Nicolas Duprenyan, sur le suicide de Pascal,
08:32 je trouve ça, je vous le dis, j'ai entendu la France Insoumise,
08:36 notamment, qui s'est emparée de ce suicide,
08:38 suicide de ce boulanger à Marseille.
08:40 Alors, d'après ce que dit Olivier Agrégoire,
08:44 il n'avait pas de dette fiscale, de dette sociale.
08:48 Est-ce qu'il n'y a pas un peu de récupération pour le suicide ?
08:50 - Vous avez raison là-dessus, il ne s'agit pas de récupérer, je ne l'ai jamais fait.
08:54 Simplement, je veux dire simplement que les boulangers de France
08:57 sont dans une situation, je le vois dans ma circonscription...
08:59 - Certains, pas tous. - Pas tous.
09:01 Ceux qui avaient un contrat fixe, à l'avance, s'en tirent.
09:05 Mais les autres, quand j'ai vu dans ma ville,
09:08 j'ai dans ma ville un boulanger, la dernière négociation,
09:10 c'est 270 euros le mégawatt-heure,
09:13 il en était à 50.
09:15 Il ferme. Voilà.
09:17 Ce sont des situations douloureuses.
09:19 Alors il ne s'agit pas d'exploiter le suicide de X ou de Y.
09:22 - Ça ne vous a pas choqué à l'Assemblée Nationale ?
09:25 - Oui, je vous le ferai franc, de toute façon, ce qui se passe à l'Assemblée...
09:29 Vous voulez que je vous fasse une confidence ?
09:31 - Allez-y. - Hier, c'était la rentrée,
09:33 j'étais assis sur mon siège,
09:35 je regardais ce spectacle avec une telle tristesse,
09:39 parce que j'avais passé du temps dans ma ville,
09:43 à écouter les gens, à voir les problèmes,
09:46 et j'ai l'impression d'un monde hors-sol.
09:48 Et je me dis, ça ne peut pas durer 4 ans comme ça.
09:51 C'est pour ça que je recommande, moi, une censure, une dissolution,
09:54 et que les Français votent.
09:56 - Mais parce que vous croyez qu'avec deux nouveaux députés,
09:58 ça sera différent ? - Non, il y aurait une majorité.
10:00 - Mais c'est la société. - Non, ce n'est pas la société.
10:02 On ne peut pas, dans un pays en crise,
10:04 - Jean-Jacques Borda... - Il n'y a pas de majorité,
10:06 vous le savez bien aujourd'hui en France.
10:07 - Je ne savais rien. S'il y avait une nouvelle campagne électorale
10:09 avec des gens clairs, après ce bazar qu'on vit depuis un an,
10:13 moi je pense qu'on ne peut pas perdre 4 ans.
10:15 - Le bazar, c'est de tirer des urnes.
10:17 - Oui, parce que les Français n'ont pas voulu donner une majorité.
10:19 - C'est les Français qui ont voté, pardon.
10:21 - Je suis d'accord. Mais les Français, heureusement,
10:23 n'ont pas donné une majorité à Emmanuel Macron,
10:25 mais maintenant, il faut aller au-delà.
10:27 On ne va pas passer 4 ans à subir ça.
10:29 À subir cette ingouvernabilité,
10:32 ce cinéma permanent des uns et des autres,
10:34 cette hypocrisie générale.
10:36 Il faut trancher.
10:38 Et je dis à mes collègues républicains
10:40 de l'Assemblée, les députés,
10:42 je leur dis, vous ne pouvez pas d'un côté passer votre vie
10:44 à critiquer ce gouvernement,
10:46 et toujours le sauver, en ne votant jamais de censure.
10:48 - Mais dites-moi Nicolas Dupont-Aignan.
10:50 - Il y a bien un moment, il faut être clair,
10:51 moi je n'ai pas peur du suffrage, Jean-Jacques Bourdin.
10:52 - Non mais dites-moi. - J'ai un projet clair.
10:53 - Dites-moi, regardez les Européennes,
10:55 parlez des Républicains, mais à droite,
10:57 vous aurez une liste des Mours,
10:59 une liste Bardella, une liste Les Républicains,
11:01 une liste Debout la France,
11:03 une liste, qu'est-ce qu'il y a encore ?
11:05 Encore d'autres listes. - Mais attendez.
11:07 - C'est comme à gauche. - Jean-Jacques Bourdin, c'est insupportable.
11:09 Moi j'ai mes universités samedi,
11:11 je proposerai un plan 10 points. - Qu'est-ce que vous allez proposer ?
11:13 - Un plan 10 points sur l'Europe, et dire aux autres,
11:15 mais arrêtez ces divisions.
11:17 Les gens ne supportent plus la classe politique.
11:19 - Mais vous allez présenter une liste.
11:21 - Et le poison... - Vous allez présenter une liste.
11:23 - Je présente une liste, mais j'espère qu'il y aura
11:25 une fusion de listes, avec des gens raisonnables.
11:27 - Vous êtes prêt à vous effacer ? - Moi je veux être dernier de liste,
11:29 je ne veux pas être tête de liste. - Vous ne serez pas tête de liste ?
11:31 - Je l'ai toujours dit.
11:33 - Liste Debout la France, vous ne serez pas tête de liste ?
11:35 - Moi personnellement, non.
11:37 On m'a assez vu, je suis député national,
11:39 je n'ai pas besoin de courir après un poste.
11:41 Je veux que
11:43 les patriotes, ceux qui veulent
11:45 une Europe radicalement différente,
11:47 on puisse s'unir pour que les Français
11:49 se disent, tiens, voilà des gens raisonnables
11:51 qui sont capables de s'entendre. - Mais c'est impossible.
11:53 - Si on n'est pas capable de s'entendre maintenant, comment on peut
11:55 s'entendre au gouvernement, et comment on peut être crédible
11:57 en alternance ? - C'est impossible.
11:59 - Mais pourquoi c'est impossible ? - Mais regardez sur l'immigration,
12:01 vous avez Marion Maréchal,
12:03 je vais y revenir. - On est tous d'accord. - Pardon ?
12:05 Marion Maréchal qui soutient Georgia
12:07 Méloni, et Marine Le Pen qui
12:09 conteste la politique conduite par Georgia
12:11 Méloni. - Pardon, mais sur l'essentiel.
12:13 - On va revenir après. - Je vais revenir sur l'immigration,
12:15 mais le budget,
12:17 ça y est, on entre
12:19 de plein pied dans le budget,
12:21 vous allez voter contre le projet
12:23 de loi de finances publiques. - Je vais le lire
12:25 attentivement, mais vu les orientations qu'il a,
12:27 je suis très hostile
12:29 pour deux raisons.
12:31 La première, c'est qu'il y a des
12:33 gaspillages incroyables qui ne sont jamais traités,
12:35 j'ai écrit un livre où Valpognon,
12:37 très clair, reprenant des rapports parlementaires,
12:39 c'est pas l'opinion de M. Dupont-Aignan,
12:41 c'est la synthèse de rapports parlementaires de droite et de gauche.
12:43 Il y a des économies
12:45 à faire considérables, si
12:47 on faisait ces économies, on pourrait redistribuer
12:49 aux Français qui souffrent,
12:51 sous forme par exemple d'un taux de TVA 0
12:53 sur les produits de première nécessité, d'une baisse du carburant,
12:55 on pourrait réinvestir... - Qui est à 5,5,
12:57 qui est à 5,5 ce taux de TVA. - Pas toujours,
12:59 sur les couches, il est à 20% parfois.
13:01 - Sur les produits de première nécessité,
13:03 alimentaire notamment, il est à 5,5.
13:05 - On pourrait faire 20 euros d'économies sur...
13:07 Non, non, j'ai été dans un supermarché,
13:09 faire le marché avec... - Poisson, viande,
13:11 fruits et légumes, c'est 5,5. - Vous verrez ma proposition
13:13 de loi, non, tout n'est pas 5,5.
13:15 On peut faire 20 euros d'économies
13:17 sur un marché de 100.
13:19 Ça c'est concret. Mais pour ça, il faut faire
13:21 des économies de 100 à 80.
13:23 J'ai fait un marché, je vous enverrai
13:25 la vidéo. - Envoyez-moi.
13:27 - La liste des produits. Là, je vous l'enverrai.
13:29 La liste des produits. Donc, on pourrait soulager la peine
13:31 des Français. Mais pour ça, il faut faire des économies.
13:33 Vous connaissez mon combat
13:35 sur les emprunts à taux variable,
13:37 c'est un peu complexe. Mais quand même,
13:39 de voir un État... Est-ce que vous,
13:41 vous empruntez, quand vous vous achetez une voiture,
13:43 est-ce que vous empruntez à taux fixe,
13:45 à 3 ou 4% ? - J'emprunte à taux fixe, oui.
13:47 - Ou est-ce que vous êtes assez fou
13:49 pour emprunter à taux variable, indexé sur l'inflation
13:51 en zone euro, alors que cette inflation galope
13:53 et que vous ne savez pas ce qu'elle va devenir ?
13:55 - La France va encore emprunter beaucoup
13:57 en 2024, près de
13:59 300 milliards d'euros.
14:01 Est-ce qu'elle va emprunter à taux fixe ou
14:03 à taux variable ? - Elle emprunte depuis
14:05 Dominique Strauss-Kahn, et ça a été
14:07 accentué par Macron. - C'était 1998.
14:09 - Et depuis Macron en 2017,
14:11 beaucoup. Elle emprunte
14:13 10% de notre dette.
14:15 90% à taux variable. - Entre 10 et 15%.
14:17 - À taux variable. Je dénonce
14:19 cela depuis des mois,
14:21 parce qu'on peut comprendre qu'à une époque
14:23 où l'inflation était faible,
14:25 on empruntait à taux variable. On peut le comprendre.
14:27 Mais à partir du moment où
14:29 on a vu que l'inflation augmentait à partir de
14:31 2020, il est complètement
14:33 suicidaire
14:35 pour les finances publiques et l'argent des Français
14:37 d'emprunter à taux variable.
14:39 J'ai saisi M. Le Maire,
14:41 j'ai écrit, j'ai dénoncé,
14:43 il continue, c'est un cadeau aux banques
14:45 de centaines de millions d'euros.
14:47 - Qu'allez-vous faire de plus ? - Je peux demander
14:49 une commission d'enquête, on va redemander une commission
14:51 d'enquête. On est face à un pouvoir,
14:53 et c'est ça qui est révoltant.
14:55 Je l'ai écouté hier, M. Le Maire, à l'Assemblée nationale,
14:57 les bras m'en tombaient.
14:59 Quand il s'agit de baisser un peu les prix de l'essence,
15:01 quand il s'agit de comprendre la souffrance des Français,
15:03 ils se drapent dans un honneur...
15:05 Voilà, nous sommes des démagogues.
15:07 Mais quand il s'agit de rajouter
15:09 12 milliards en 2022 pour payer les conneries,
15:11 pardonnez-moi le terme,
15:13 de ce gouvernement et de prédécesseurs
15:15 pour payer des banques, là, il n'y a pas de souci.
15:17 Quand il s'agit de laisser les autoroutes
15:19 raqueter les Français pour 3 milliards,
15:21 les automobilistes, là, il n'y a rien.
15:23 Quand il s'agit des super-profits
15:25 des pétroliers, il n'y a rien.
15:27 - Il y aura une taxe sur les autoroutes.
15:29 - Il y aura une mini-taxe, alors qu'il faut
15:31 rompre les concessions.
15:33 Il y a un rapport de l'inspection des finances
15:35 qui a été caché pendant deux ans par M. Le Maire,
15:37 qui est sorti grâce à une presse libre,
15:39 je ne sais plus laquelle,
15:41 qui dit très bien qu'on devrait rompre
15:43 ces concessions, qu'ils ont déjà fait leurs profits prévus.
15:45 Donc, ces 3 milliards
15:47 par an de pouvoir d'achat sur les automobilistes,
15:49 ce n'est pas négligeable.
15:51 Donc, on a un gouvernement oligarchique.
15:53 Ça veut dire quoi, oligarchique ?
15:55 Il défend une oligarchie,
15:57 c'est-à-dire des gens
15:59 qui gagnent beaucoup d'argent en ce moment,
16:01 au détriment du peuple français.
16:03 - Vous êtes favorable à une taxe sur les super-profits ?
16:05 - Oui, je l'ai toujours été.
16:07 - Des peu riches ?
16:09 - Le capitalisme.
16:11 Non, attention. Je vais être précis.
16:13 Je suis favorable à une taxe
16:15 sur les rentes. Quand il y a une rente,
16:17 quand il y a un monopole.
16:19 Je prends l'exemple des autoroutes.
16:21 - Non, mais oubliez les autoroutes, les particuliers.
16:23 - Sur les particuliers,
16:25 je pense que les plus riches de France
16:27 pourraient faire un effort au moment où ils ont tant gagné.
16:29 - Mais comment ?
16:31 - Ça peut être une taxe provisoire,
16:33 ça a été fait dans le passé par des gouvernements de droite d'ailleurs,
16:35 au-dessus de...
16:37 - Après, il faut déterminer un prix.
16:39 - Si vous regardez l'évolution des patrimoines,
16:41 il y a eu un enrichissement
16:43 colossal des plus riches de France,
16:45 lié aux dividendes, lié à la baisse de la fiscalité sur les dividendes.
16:47 Alors, il ne s'agit pas de dissuader,
16:49 parce que je peux comprendre que le gouvernement
16:51 veut que la France soit attractive,
16:53 mais est-ce qu'on peut continuer dans un pays
16:55 où une minorité
16:57 s'enrichit de manière considérable
16:59 et qu'une majorité
17:01 s'appauvrit ?
17:03 Je pense qu'à un moment, ça va péter.
17:05 Et je pense qu'un peu de justice
17:07 ferait du bien.
17:09 Je suis un gaulliste social, j'ai toujours pensé ça.
17:11 - Projet de loi plein emploi.
17:13 Les bénéficiaires du RSA
17:15 seront placés sur la liste des demandeurs d'emploi.
17:17 Ils s'engageront
17:19 à accomplir 15 à 20 heures
17:21 d'activité par semaine. Alors l'activité,
17:23 ça englobe beaucoup de choses.
17:25 Ça peut être de l'information, de l'insertion, etc.
17:27 Vous voterez pour ce texte ?
17:29 - Je pense que c'est une bonne idée.
17:31 En tout cas, je l'avais eue, donc je ne veux pas dire que c'est mauvais.
17:33 Moi, je pense que 15 à 20 heures, c'est un peu trop.
17:35 Parce que c'est très dur à organiser.
17:37 J'avais demandé déjà une journée par semaine.
17:39 - Mais vous voterez ou pas ? - Je vais voir le détail du projet.
17:41 Il est en discussion, on a discuté hier.
17:43 J'attends de voir les derniers arbitrages.
17:45 Là aussi, je trouve...
17:47 - Vous pourriez voter ce texte ?
17:49 - En tout cas, il va dans le bon sens,
17:51 mais presque un peu loin. - Vous êtes extraordinaire.
17:53 - Moi, je dis ce que je pense. - S'il va dans le bon sens,
17:55 vous le votez. - Ça dépend jusqu'où il va.
17:57 - Oui, mais s'il va dans le bon sens...
17:59 - Mais ça dépend, le concret.
18:01 Moi, je regarde les textes où je vote.
18:03 Je suis un des rares parlementaires, c'est un peu comme Rayelly.
18:05 - C'est sûr, j'imagine. - Oui, mais j'imagine.
18:07 Vous savez, on n'est pas nombreux.
18:09 - Ah bon, ça, vous m'inquiétez.
18:11 - Je ne vote pas comme un robot.
18:13 C'est pas parce que...
18:15 La majorité, ils votent pour, l'opposition, ils votent contre.
18:17 Je pense qu'on est des êtres
18:19 doués d'un cerveau.
18:21 Voilà, je regarde.
18:23 Je pense, sur l'affaire du RSA,
18:25 sur une très précise, je pense
18:27 qu'une journée par semaine, c'est-à-dire 8 heures par semaine,
18:29 ça aurait permis de le faire.
18:31 Les 15-20 heures sont très lourds à organiser.
18:33 J'ai vu les expériences, vous savez que c'est testé
18:35 actuellement dans certains endroits.
18:37 Et que c'est extrêmement difficile à mettre en place.
18:39 - Mais ça fonctionne plutôt bien. - C'est une bonne idée,
18:41 parce que, de toute façon, je pense que c'était l'esprit du RSA
18:43 au début, revenu d'activité.
18:45 Donc, c'est le rôle de la collectivité
18:47 de tendre la main et d'offrir
18:49 quelque chose.
18:51 - La crise migratoire... - Un moyen de s'en sortir, je veux dire.
18:53 - Je terminerai avec la crise migratoire.
18:55 Georgia Meloni et Emmanuel Macron se sont retrouvés, encore une fois,
18:57 hier, avec la volonté
18:59 d'agir ensemble pour gérer les flux
19:01 de migrants arrivés ces dernières
19:03 semaines. "On ne peut pas laisser
19:05 les Italiens seuls", dit
19:07 Gérald Darmanin. "Solidarité
19:09 européenne, indispensable", répond
19:11 Georgia Meloni. Vous êtes d'accord avec elle ou pas ?
19:13 - Ça ne veut rien dire.
19:15 Tout ça, c'est du pétrole. - Ce qu'elle dit ne veut rien dire.
19:17 - Ça fait 20 ans...
19:19 - Mais ce qu'elle dit ne veut rien dire. - Attendez, je vais vous dire.
19:21 Ça fait 20 ans qu'on nous répète ça.
19:25 Qu'il y ait des coopérations d'État.
19:27 Oui. Entre la France et l'Italie.
19:29 Notamment au Méditerranée pour faire la chasse
19:31 aux passeurs.
19:33 Détruire les barques des passeurs avant, bien sûr,
19:35 qu'ils prennent les migrants, avoir des coopérations
19:37 avec la Tunisie et la Libye. Je crois
19:39 aux coopérations. En revanche,
19:41 de passer... - Difficile avec la Libye, difficile
19:43 avec les Tunisies, mais enfin... - Difficile, mais on peut.
19:45 - Mais dans le pacte européen proposé...
19:47 - Je ne crois pas un instant à ce pacte européen.
19:49 - C'est ce qui est proposé. - Oui.
19:51 Parce que c'est une pompe aspirante, un appel d'air
19:53 monstrueux, pour une raison très simple.
19:55 C'est que ce pacte européen
19:57 aboutit à quoi ?
19:59 Que quand les migrants arrivent en Italie,
20:01 une partie repart dans les autres
20:03 pays d'Europe obligatoirement.
20:05 Ça veut dire qu'on continue la logique
20:07 qui ne marche pas depuis 20 ans.
20:09 En supprimant les frontières nationales,
20:11 on a déresponsabilisé
20:13 chaque État.
20:15 Les États de premier accueil
20:17 n'ont qu'une idée, c'est de laisser
20:19 passer pour que ça remonte dans les autres.
20:21 Et c'est le mystiquerie.
20:23 Si chacun avait sa frontière
20:25 comme dans tous les pays du monde, chacun serait
20:27 responsable de sa frontière,
20:29 et il y aurait davantage de haies à franchir
20:31 pour les migrants. Donc il y aurait
20:33 une dissuasion. Par ailleurs,
20:35 le rétablissement des frontières nationales
20:37 que je revendique, que je propose,
20:39 et moi je suis clair là-dessus, et j'ai toujours été,
20:41 s'accompagne pour moi de deux
20:43 actions majeures qui sont oubliées.
20:45 La lutte contre les mafias des passeurs,
20:47 parce qu'on ne va pas me dire qu'on n'est
20:49 pas capable, avec les drones,
20:51 les radars, même de Frontex,
20:53 Frontex c'est tout ce qui se passe.
20:55 Mais on n'a pas voulu agir,
20:57 premier point, et deuxième point,
20:59 vous le savez Jean-Jacques Bourdin,
21:01 campagne de 2017, j'ai énormément
21:03 parlé de l'Afrique dans l'indifférence totale,
21:05 le problème du mal-développement
21:07 africain, de la rémunération des matières
21:09 premières, d'une véritable
21:11 aide intelligente à ces pays,
21:13 et centrale, tout le reste
21:15 c'est de la littérature. - Mais pardon, qui a favorisé
21:17 la France-Afrique ? Qui a envahi ?
21:19 Qui a enrichi des dirigeants
21:21 corrompus en Afrique ? - Mais oui !
21:23 Et c'est pour ça que j'ai demandé conchange. - Qui a fammé les peuples ?
21:25 - Mais c'est bien la France ! - J'ai demandé conchange !
21:27 - Ce sont bien des gouvernements français, auxquels
21:29 vous avez participé à une lutte ! - Mais alors, j'ai jamais été
21:31 membre du gouvernement, et j'ai suffisamment été... - Non, pas du gouvernement,
21:33 mais membre de majorité ! - Et j'ai été critique là-dessus,
21:35 et vous le savez ! - Membre de majorité ?
21:37 - Je suis le seul homme politique qui a écrit
21:39 des dizaines de pages sur l'Afrique ! - Qui ont encouragé la France-Afrique ?
21:41 - Jamais moi ! Au contraire !
21:43 Et je suis le seul homme politique à essayer
21:45 de mettre sur la table en 2017...
21:47 - Il fallait quitter l'UPR à ce moment-là !
21:49 - Je l'ai quitté, l'UMP, cher Jean-Jacques Bourdin !
21:51 - Oui, l'UMP ! - Et vous voyez, j'ai été courageux de le quitter
21:53 parce que je l'ai quitté juste avant la victoire de Nicolas Sarkozy !
21:55 Et j'ai été le seul à critiquer l'intervention
21:57 en Libye ! Souvenez-vous !
21:59 Et j'ai été traîné dans la boue par certains médias,
22:01 parce que je critiquais l'intervention en Libye,
22:03 et M. BHL, qui se prenait pour un héros,
22:05 et qui nous a emmenés
22:07 à la ruine ! Donc,
22:09 vous ne pouvez pas me dire que je n'ai pas été avisé !
22:11 Et sur l'affaire
22:13 des migrations, je le dis très clairement,
22:15 tant qu'on passera par l'Union Européenne,
22:17 par la Cour de Justice de l'Union Européenne,
22:19 nous désarmerons,
22:21 et pour une raison très simple.
22:23 Madame... Les autorités européennes
22:25 veulent de l'immigration !
22:27 Madame van der Leyen, dans son discours
22:29 du 15 septembre,
22:31 avant l'affaire Lampedusa, trois jours avant,
22:33 a dit "Nous avons besoin
22:35 d'un flot de migrants, de main-d'oeuvre !
22:37 C'est une hérésie !
22:39 Il y a des millions de chômeurs français
22:41 et étrangers, dans notre
22:43 continent. Il faut
22:45 payer les salariés, il faut arrêter
22:47 ce mode de développement, de
22:49 pression à la baisse des salaires, de systèmes...
22:51 - Alors, justement, est-ce que les
22:53 travailleurs, non...
22:55 sans papiers, en France, qui travaillent,
22:57 qui ont des contrats de travail, doivent être régularisés ? - Non !
22:59 - Alors, je ne comprends pas votre...
23:01 - Parce qu'il y a 500 000 chômeurs
23:03 étrangers, en France.
23:05 - Parce que si vous lâchez là-dessus,
23:07 vous donnez une pression à la baisse des salaires,
23:09 et vous avez des employeurs peu scrupuleux...
23:11 - On continue à les exploiter. - Non, mais on devrait
23:13 pas les exploiter ! Ils devraient être contrôlés !
23:15 - Alors on les licencie ! On casse leur contrat de travail !
23:17 - Mais ils devraient... Il faut arrêter
23:19 l'appel d'air ! Si vous continuez
23:21 à régulariser sans cesse
23:23 des gens qui prennent...
23:25 - Justement, ils ne sont pas régularisés, aujourd'hui !
23:27 - Mais, vous le savez très bien qu'ils sont régularisés
23:29 progressivement, toujours ! - Combien de chefs
23:31 d'entreprise, dans votre circonscription, vous demandent
23:33 de régulariser
23:35 ces travailleurs qui sont là depuis
23:37 2, 3, 4, 5 ans ?
23:39 - Mais, excusez-moi, il y a des chefs d'entreprise...
23:41 - C'est vrai ou faux ? - C'est vrai, certains, mais il y a aussi des chefs d'entreprise
23:43 sérieux, qui payent leurs salariés,
23:45 qui recrutent des gens légaux...
23:47 - Heureusement qu'ils payent leurs salariés !
23:49 - Et je refuse qu'on mette le doigt dans l'engrenage
23:51 de cette baisse des salaires, de cette
23:53 exploitation esclavagiste, qui
23:55 veut faire venir de la main-d'œuvre bon marché,
23:57 et qui n'emploie pas
23:59 ceux qui sont sur notre sol.
24:01 Vous avez
24:03 500 000 étrangers,
24:05 qui sont au chômage en France, la priorité,
24:07 c'est eux ! La priorité,
24:09 ce sont les Français qui n'ont pas de boulot.
24:11 C'est ça la priorité, et la priorité, c'est de
24:13 développer la France. - Alors ces 500 000 étrangers, on les régularise ?
24:15 - Non, ils sont régularisés, eux.
24:17 Ceux qui sont régularisés.
24:19 Il y a des étrangers réguliers qui sont au chômage,
24:21 qui ont un taux de chômage double
24:23 des Français. Est-ce que vous croyez que c'est normal
24:25 de continuer à faire venir de la main-d'œuvre
24:27 quand on en a sur place ?
24:29 - Parce que c'est un peu facile. - Mais celle qui est sur place,
24:31 effectivement, vous avez raison, mais celle qui est sur place,
24:33 il faut la régulariser. - Mais non.
24:35 - Parce que beaucoup, vous le savez très bien,
24:37 beaucoup de ces travailleurs n'ont pas de papier.
24:39 - Au cas par cas, dans certains cas extrêmes,
24:41 mais il faut être très ferme. Si vous continuez
24:43 à continuer le modèle, vous aurez toujours
24:45 plus d'immigration non contrôlée, de ghetto,
24:47 de misère. C'est une hérésie.
24:49 D'ailleurs, je rappelle
24:51 qu'il y a eu 28 000 morts en Méditerranée,
24:53 et que si on avait su être ferme
24:55 en sauvant les migrants,
24:57 mais en les raccompagnant, il n'y aurait pas eu
24:59 cet appel d'air, pas ces mafias.
25:01 Donc la vraie générosité, ce n'est pas celle qu'on croit.
25:03 - Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan d'être venu
25:05 nous voir ce matin. Vous réagissez
25:07 évidemment 0826 300 300,
25:09 ce n'est pas compliqué, sur l'antenne de
25:11 Sud Radio. On se retrouve juste après les infos.

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