Les Vraies Voix en direct du salon de l'automobile

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Claude Cham et Yves Carra

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2023-09-28##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio
00:00:02 Bonsoir Félix Mathieu. Bonsoir tout le monde. Trois mots dans l'actu qui sont autonomie,
00:00:07 dissolution et homophobie. Une autonomie à la Corse. Le mot est lâché par Emmanuel Macron. Six mois pour s'entendre sur un nouveau statut.
00:00:15 Nous voulons la même chose, lance déjà le président de la région Bretagne. Une annonce
00:00:19 spectaculaire, le Haut-Karabakh proclame sa dissolution au 1er janvier prochain, une semaine après la victoire éclair de l'Azerbaïdjan.
00:00:26 Nettoyage ethnique selon le gouvernement arménien, plus de la moitié des habitants auraient fui. Et puis Éric Zemmour,
00:00:32 condamné à 4000 euros d'amende pour un jour homophobe suite à des propos tenus à la télé en 2019,
00:00:37 il va faire appel, annonce son avocat.
00:00:39 Les vraies voix Sud Radio
00:00:43 L'autonomie reste à inscrire dans la constitution et ça ne sera sans doute pas une formalité.
00:00:47 Le président Macron en tout cas donne six mois à l'assemblée corse pour s'entendre avec le gouvernement sur un nouveau statut.
00:00:54 En tout cas l'intention est là ce matin à Jacques-Cion, le président Macron a donc dit vouloir accorder une certaine autonomie à l'île.
00:01:00 "Ayons l'audace de bâtir une autonomie à la Corse
00:01:04 dans la république. Je souhaite que la Corse bénéficie d'un cadre lui permettant de définir certaines normes
00:01:11 et de mieux en adapter d'autres. Cette autonomie
00:01:14 doit être le moyen pour construire ensemble l'avenir
00:01:18 sans désengagement de l'état. Ce ne sera pas une autonomie contre l'état,
00:01:24 ni une autonomie sans l'état, mais une autonomie pour la Corse et dans la république."
00:01:29 Discours du président Macron salué par Gilles Simeoni, le président autonomiste de l'exécutif Corse.
00:01:35 "Le moment est venu sans rien oublier de refermer les blessures,
00:01:41 d'apaiser les douleurs et les rancœurs, de laisser
00:01:46 selon les termes de Jérôme Ferraz, de laisser la lumière
00:01:51 estomper le contour des tombeaux."
00:01:53 Gilles Simeoni qui pour mémoire était aussi l'avocat d'ailleurs d'Ivan Colonna. De son côté le président de la région bretagne a vite réagi.
00:02:00 "Plus de liberté, d'autonomie pour la Corse, pour des domaines comme le logement ou les langues, et bien nous demandons la même chose"
00:02:06 déclare Loïc Chenet Girard lors d'un point presse en clôture du congrès des régions de France. Le breton appelle
00:02:12 en finir, je cite, "avec un centralisme passéiste".
00:02:15 Philippe Bilger, vous voulez réagir sur l'autonomie de la Corse, maintenant c'est la Bretagne qui demande aussi
00:02:20 plus d'autonomie pour la langue etc. Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:02:24 "En effet les craintes de manifester un certain nombre d'opposants devant le risque d'un éclatement
00:02:31 si on souhaite un statut autonome pour la Corse
00:02:34 vont se révéler malheureusement exactes
00:02:37 et je suis frappé de voir à quel point Emmanuel Macron dans tous les domaines
00:02:43 lorsqu'il est confronté à des difficultés, au lieu de les combattre,
00:02:47 il cède d'une certaine manière. Comme la Corse était devenue un problème ingérable,
00:02:53 il a favorisé une autonomie qui était demandée par quelques-uns, pas par tous.
00:02:59 Claude Cham, une réaction ?
00:03:01 "Ecoutez, je suis pas d'abord certain que la grande majorité des Corses ait demandé une autonomie.
00:03:06 Après au plan de l'histoire, il a fallu Philippe Lebel et Louis XI pour faire les frontières de la France.
00:03:12 Je regrette qu'aujourd'hui nous commencions à imaginer que ces frontières puissent
00:03:17 être modifiées par des autonomies qui commencent par la Corse et qui s'arrêtent on ne sait pas où."
00:03:23 Deuxième mot, dissolution du Haut-Karabakh, territoire déserté par les Arméniens, Félix.
00:03:29 "Ce spectaculaire, la République séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh va se dissoudre
00:03:34 le 1er janvier 2024, plus de 30 ans après sa création.
00:03:38 Conséquence directe de l'offensive victorieuse de l'Azerbaïdjan il y a une semaine,
00:03:42 plus de la moitié de la population a fui la zone à Nikol Pachinian,
00:03:46 le premier ministre arménien parle de nettoyage ethnique."
00:03:48 "L'exode des Arméniens du Nagorni-Karabakh continue à la suite de la politique de nettoyage ethnique de l'Azerbaïdjan.
00:03:55 Notre analyse montre que dans les prochains jours, il n'y aura plus d'Arméniens sur place.
00:03:59 C'est un acte de nettoyage ethnique.
00:04:01 A 10 heures aujourd'hui, le nombre de personnes déplacées de force du Nagorni-Karabakh
00:04:06 vers l'Arménie s'élève à 66 500."
00:04:09 "Et même désormais 70 500 arrivés de réfugiés ce soir, selon un nouveau décompte des autorités arméniennes.
00:04:15 L'Azerbaïdjan de son côté se veut rassurant,
00:04:17 appelant les habitants arméniens du Haut-Karabakh à ne pas quitter leur maison."
00:04:21 "Philippe Bilger, on parlait de ce qu'on aimerait pas revoir ce qui s'est passé.
00:04:25 Lyon c'est une ville où il y a une grande communauté arménienne,
00:04:28 le grand fan de foot que vous êtes connaît évidemment Youri Djorkaeff.
00:04:31 C'est terrible ce qui se passe au Karabakh, la manque de réaction absolue de la communauté internationale."
00:04:37 "Absolument, vous mettez l'accent sur ce qu'on constate en général dans la vie internationale.
00:04:42 Lorsqu'il y a de graves problèmes, on a une dénonciation verbale internationale
00:04:49 et en réalité une grande impuissance par ailleurs.
00:04:52 Il est terrible, j'en ai assez de cette politique internationale qui ne sait plus que parler."
00:04:58 "Un mot Claude Chiam sur la politique internationale qui ne sait plus que parler comme le dit Philippe Bilger."
00:05:03 "Oui, si vous voulez, on s'aperçoit qu'une minorité qui n'a pas véritablement de grande influence
00:05:10 sur les grands équilibres internationaux n'arrive pas à se faire entendre
00:05:14 et toute minorité qui n'arrive pas à se faire entendre, je trouve ça tout à fait regrettable."
00:05:19 "Troisième mot Félix, Éric Zemmour, condamné à 4000 euros d'amende pour injure homophobe."
00:05:24 "L'association SOS Stop Homophobie avait porté plainte après ses propos tenus en 2019 sur CNews.
00:05:31 L'émission évoquait alors l'extension de la PMA au couple de femmes."
00:05:35 "On a des caprices d'une petite minorité qui tient la main sur l'État et qui l'asservit à son profit
00:05:42 et qui va d'abord désagréger la société parce qu'on va avoir des enfants sans père
00:05:47 et je viens de vous dire que c'est une catastrophe
00:05:49 et deuxièmement qui va faire payer ces caprices par tous les autres français."
00:05:53 "Les propos présentent un caractère méprisant pour les personnes qu'ils visent
00:05:57 qui voient leur désir d'enfant ramené à un caprice égoïste
00:06:00 selon la décision du tribunal de Paris qui poursuit son raisonnement.
00:06:04 Ces propos prennent même une dimension outrageante
00:06:07 dès lors qu'il leur est prêté pour le satisfaire d'avoir recours à l'asservissement de l'appareil d'État.
00:06:12 En cela, les personnes homosexuelles se trouvent disqualifiées aux yeux du public
00:06:16 pour ce qu'elles sont pour leur orientation sexuelle.
00:06:19 4 000 euros d'amende pour un juge homophobe, plus 3 000 euros de dommages et intérêts aux associations
00:06:23 et 2 000 euros de frais de procédure.
00:06:25 Nous faisons immédiatement appel de cette décision, annonce dans la foulée l'avocat d'Éric Zemmour.
00:06:29 Une dizaine de procès l'attendent dans les mois qui viennent
00:06:32 et notamment aussi pour ses propos sur le maréchal Pétain
00:06:34 qui selon lui aurait sauvé des juifs français durant la seconde guerre mondiale, c'est ce qu'il avait dit."
00:06:39 "Merci beaucoup Félix Mathieu, vous restez avec nous.
00:06:42 On fait une petite pause dans un instant, on reviendra sur lundi.
00:06:45 L'Union européenne a décidé de ne pas renforcer les normes d'émission pour les voitures.
00:06:48 L'objectif, préserver la compétitivité des industries automobiles européennes
00:06:52 qui représentent 14 millions d'emplois.
00:06:55 On en parle dans quelques instants avec cette question.
00:06:57 Finalement, ces normes écologiques sur l'industrie automobile, les Etats ont-ils raison ?
00:07:01 Et sont-ils plus réalistes que l'Europe ?
00:07:03 Pour l'instant, vous dites oui à 72%.
00:07:05 On en parlera avec Phil Bilger, président de l'Institut de la Parole,
00:07:08 Yves Carrat, porte-parole Mobilité Club France
00:07:10 et Claude Cham, président de la Fédération des Industries et des Équipements pour Véhicules.
00:07:14 Restez avec nous, on est ensemble jusqu'à 19h en direct du salon et surtout du stand Skoda.
00:07:20 Virage de l'électrique en famille avec le Skoda Enyaq,
00:07:23 éligible au bonus gouvernemental et retrouvé dans nos 165 concessions en France.
00:07:28 Skoda présente...
00:07:30 Les vraies voies Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:35 Et les vraies voies se sont exportées à Lyon aujourd'hui,
00:07:39 au salon automobile de Lyon, version 2023 autour d'une thématique,
00:07:44 Philippe, zéro émission.
00:07:46 Et où sommes-nous ?
00:07:48 Nous sommes accueillis très bien d'ailleurs par nos amis de chez Skoda
00:07:52 sur le stand immersif du constructeur tchèque,
00:07:54 puisque ici on vit forcément des expériences sur ce site.
00:07:59 C'est sur le hall 1 et puis vous pourrez aussi découvrir bien entendu au hall 4
00:08:03 toute la gamme Skoda, la nouvelle gamme Skoda.
00:08:06 On sera à partir de 19h jusqu'à 20h avec finalement le styliste,
00:08:12 le chef de l'expérience client et il nous expliqueront l'avenir en tout cas de Skoda.
00:08:17 Et comment on dessine une voiture notamment, et nous on a préparé l'émission,
00:08:20 c'est absolument passionnant, surtout quand on était, je ne sais pas vous,
00:08:24 mais comme moi nul en dessin.
00:08:25 Voilà c'est ça, et puis vous aurez peut-être la chance d'être ce grand gagnant
00:08:29 pour deux personnes un week-end en reloi château avec l'Enyaq Skoda.
00:08:33 Skoda vous offre en plus un dîner, une nuit, une activité exclusive.
00:08:38 Restez avec nous, ça peut tomber à n'importe quel moment.
00:08:41 En attendant, tout de suite le grand débat du jour.
00:08:43 Et les états membres de l'Union Européenne ont décidé ce lundi
00:08:50 de ne pas adopter des normes plus strictes concernant les émissions de gaz à effet de serre
00:08:55 des voitures Patrick particulières.
00:08:56 Ils considèrent qu'un renforcement des restrictions pourrait entraver
00:08:59 les investissements des constructeurs automobiles dans la technologie des véhicules électriques.
00:09:04 Oui Cécile, et c'est d'ailleurs sous l'impulsion de la France et de l'Italie,
00:09:07 il faut le souligner.
00:09:09 Le secteur automobile c'est crucial en Europe, 14 millions d'emplois au sein de l'Union Européenne,
00:09:15 14 millions, excusez du peu.
00:09:17 Alors est-ce qu'on a raison, ces états européens, comme la France et l'Italie,
00:09:20 de vouloir préserver l'emploi avant de parler écologie ?
00:09:23 Est-ce que vouloir tout changer dans l'automobile à horizon 2035 c'était réaliste ?
00:09:27 Ou est-ce contraire ? Est-ce que vous pensez que la Commission Européenne n'aurait pas dû céder ?
00:09:31 Venez réagir au 0826, 300, 300 et le moins qu'on puisse dire que pour le moment,
00:09:36 vous avez donné raison aux états français et italiens par exemple, en disant oui à 72%.
00:09:43 Et pour en parler, Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole,
00:09:46 Yves Carrat, porte-parole de Mobilité Club France,
00:09:48 Claude Cham, président de la Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules
00:09:53 et de la société Equipoto S.A.S.
00:09:55 Philippe Bilger, ces états membres finalement ont fini par faire lâcher la Commission Européenne.
00:10:02 On a été plus fort qu'eux.
00:10:04 Ma chère Cécile, vous aurez remarqué que, quel que soit l'intérêt des sujets sur l'automobile,
00:10:11 je ne suis pas celui dont viendra la lumière.
00:10:14 Mais il n'empêche que je suis par avance passionné et je crois que,
00:10:19 il me semble, si je comprends bien la question posée par Sud Radio,
00:10:24 je vous rejoins, les états ont raison en l'occurrence.
00:10:28 Enfin, il me semble et j'espère que je ne serai pas contredit par mon côté.
00:10:33 Yves Carraveau, qui est un spécialiste.
00:10:36 On l'attendait cette décision depuis longtemps, de finalement lâcher un peu du lest,
00:10:40 en tout cas les constructeurs surtout.
00:10:41 Oui, tout ça est quand même très anxiogène.
00:10:43 C'est dommage, on aurait pu aller vers une décarbonation maximum des transports,
00:10:48 sans tout ça en fait. C'est vraiment dommage.
00:10:50 Si on avait dit, je reviens toujours là-dessus,
00:10:52 si on avait dit, écoutez, voilà le plan à 30 ans pour se passer du pétrole,
00:10:55 on va faire en sorte d'être en autonomie en France et en Europe au niveau des énergies,
00:10:59 et nos enfants et petits-enfants pourront circuler librement sans polluer,
00:11:03 qu'est-ce qu'on serait bien ? On aurait de l'espoir plutôt que de l'inquiétude.
00:11:07 Donc pour en revenir au sujet, oui, effectivement, ils ont eu raison,
00:11:11 parce qu'investir dans une technologie qui aurait apporté à la marge,
00:11:14 vraiment à la marge, un progrès dans la pollution,
00:11:18 qui aurait demandé énormément d'investissement,
00:11:20 alors que l'investissement, on le sait bien, doit aller vers l'électrique,
00:11:24 ok, mais vers les autres solutions que le pétrole, pour faire beaucoup plus large.
00:11:28 C'est une vraie bonne décision de la France, de l'Italie, ça va dans le bon sens,
00:11:32 et oui, tant mieux, tant mieux.
00:11:34 - Claude Chum, vous aviez peur finalement, comme beaucoup de constructeurs français,
00:11:38 de ces 14 millions d'emplois qui étaient finalement en jeu, presque en jeu ?
00:11:43 - Bien sûr que j'avais peur, et j'ai toujours très peur,
00:11:46 dans la mesure où nous, Français et Européens, serons les premiers touchés,
00:11:51 si nous restons sur une position qui est le dogme,
00:11:54 et je partage l'avis de mes collègues,
00:11:57 enfin, la raison vient de primer sur le dogme.
00:12:01 Ça fait longtemps que nous, à La FIEV, nous prenons une doctrine
00:12:05 qui est la neutralité technologique.
00:12:07 Avoir un objectif en 2050, nous sommes tout à fait d'accord,
00:12:11 et qu'on nous laisse au moins la possibilité de faire les projets,
00:12:15 de faire les propositions technologiques qui sont les mieux adaptées.
00:12:19 - Philippe Bilger, je sais que vous n'y connaissez pas grand-chose en voiture,
00:12:23 mais est-ce qu'on n'a pas l'impression finalement que les pays,
00:12:26 face à la Commission Européenne, reprennent une certaine souveraineté ?
00:12:30 - Ma chère Cécile, d'abord merci d'avoir enfoncé l'automobile dans la plaie,
00:12:35 et ensuite, vous avez totalement raison,
00:12:40 ce qui me frappe, c'est de voir à quel point les pays,
00:12:43 comme vous dites, et c'est très juste, reprennent une forme de pouvoir
00:12:47 dans tous les domaines où on avait l'impression que l'Europe avait pris la main.
00:12:52 Et je ne peux me féliciter de cette reprise d'autorité.
00:12:56 - Et Yves Caraco a expliqué certaines mesures.
00:12:58 On avait tout à l'heure, Anthony, notre auditeur,
00:13:00 et on avait fait la comparaison hier soir, dans les vraies voix,
00:13:04 puisqu'on avait Corinne Jolide PAP,
00:13:06 qu'un peu pour le bâtiment, c'est comme pour les ZFE,
00:13:09 on a balancé un truc infaisable,
00:13:12 et quand on se retrouve devant le mur des réalités...
00:13:15 - On le prend en pleine figure.
00:13:16 - Voilà, on le prend en pleine figure.
00:13:18 Comment expliquer, vous qui connaissez bien l'automobile,
00:13:20 on posera la même question à Claude Cham,
00:13:22 comment expliquer que des gens qui, théoriquement, sont responsables,
00:13:26 puisque les salaires des commissaires européens
00:13:28 ne sont pas franchement proches du SMIC,
00:13:30 ce sont des gens multidisplômés,
00:13:32 comment expliquer qu'on prenne des mesures aussi stupides ?
00:13:35 - L'enfer est pavé de bonnes intentions.
00:13:37 - Oh, c'est beau !
00:13:38 - Non, mais c'est vrai, c'est pas de moi,
00:13:40 mais c'est vrai, l'enfer est pavé de bonnes intentions,
00:13:42 mais ils sortent au fait qu'ils vont au mur des réalités.
00:13:46 Encore une fois, on a déjà un climat anxiogène avec le climat,
00:13:50 le climat, le GIEC et tout ça.
00:13:52 On a, avec les crises, avec les guerres,
00:13:54 on en rajoute dans un domaine où on avait, je le répète,
00:13:57 mais j'insiste, pas besoin de le faire.
00:13:59 On avait des solutions, on a des solutions,
00:14:01 le GPL, le 85, l'hydrogène, le carburant de synthèse,
00:14:06 on a l'huile de friture, même, si vous voulez, pour le diesel,
00:14:09 on a les solutions pour se passer du pétrole,
00:14:11 toutes les solutions, on a besoin de tout le monde,
00:14:13 même des batteries, pourquoi pas.
00:14:14 Et plutôt que de faire croire au public,
00:14:16 au grand public, aux Français,
00:14:18 l'électricité va tout résoudre, c'est pas vrai.
00:14:20 Je rappelle, au début du 20e siècle,
00:14:22 il y avait plus de voitures électriques que de voitures thermiques,
00:14:24 et il y en a plein qui croyaient pas aux thermiques,
00:14:26 en disant "mais ça marchera jamais, votre truc, c'est l'électrique".
00:14:28 S'il a gagné, c'est parce que c'est une énergie
00:14:30 qui est très efficace, très efficiente,
00:14:33 facile à transporcer, facile à mettre dans une voiture,
00:14:36 et que l'électricité, on s'est tout de suite rendu compte,
00:14:38 on faisait 2 tonnes de batteries, on faisait pas grand chose.
00:14:40 Donc voilà, ça s'est fait naturellement,
00:14:42 c'est l'usage qui donnera l'énergie, en fait.
00:14:44 Claude Cham, il a raison.
00:14:46 Pourquoi aujourd'hui, pour cette transition,
00:14:48 ne pas promouvoir les carburants alternatifs ?
00:14:50 Le bioéthanol, le gaz, on n'en entend jamais parler.
00:14:53 C'est-à-dire que quand la presse en parle,
00:14:55 on nous dit que le carburant augmente,
00:14:57 et d'un autre côté, il y a des solutions
00:14:59 qu'on ne met pas en avant.
00:15:01 Alors, je suis tout à fait d'accord,
00:15:03 il y a une multiplicité de solutions.
00:15:05 Elles ne sont pas toutes au même niveau de développement.
00:15:08 Et donc, il faut quand même que nous fassions attention
00:15:11 dans le développement de ces multi-solutions,
00:15:14 à la raison économique qu'il y a derrière.
00:15:16 Aujourd'hui, nous nous demandons à des constructeurs automobiles,
00:15:19 à des équipementiers, à toutes ces gens-là,
00:15:21 de faire des investissements en recherche et développement
00:15:24 qui sont colossaux.
00:15:26 Moi, je peux vous dire que les équipementiers,
00:15:28 aujourd'hui, dépensent plus de 10 à 12%
00:15:30 de leur chiffre d'affaires en recherche et développement
00:15:33 sur des sujets dont nous ne savons pas
00:15:35 véritablement l'issue.
00:15:37 - Et s'il y aura des clients ?
00:15:39 - Et s'il y aura des clients ? - C'est ça le problème.
00:15:41 - C'est très bien de rajouter ça.
00:15:43 Donc, aujourd'hui, il faut regarder quelle est l'équation économique
00:15:45 par rapport à la raison technique.
00:15:47 C'est pour ça que je me suis tout de suite élevé
00:15:49 sur des injonctions de la Commission
00:15:53 pour aller vers une technologie
00:15:56 et pas vers nous laisser, nous, industriels,
00:15:59 à proposer un certain nombre de technos.
00:16:01 - Mais vous, en tant que président d'un syndicat industriel,
00:16:04 La FIEV, comment y réagissent
00:16:06 les personnes dont vous êtes le président
00:16:09 quand ils voient des normes abracadabrantesques,
00:16:11 pour citer un ancien président de la République,
00:16:13 qui leur tombent sur le coin du nez
00:16:15 et qui se disent "Ah bah tiens, là, il va falloir
00:16:17 que j'investisse 1, 2, 3, 5 millions
00:16:19 et j'ai pas les moyens de le faire."
00:16:21 - Alors, je vais vous dire, nous sommes, effectivement,
00:16:23 par nature, en tant qu'industriels,
00:16:25 des gens extrêmement raisonnables
00:16:27 et parfois, on pourrait avoir des réactions
00:16:29 beaucoup plus violentes que celles que nous avons.
00:16:32 Nous sommes victimes, je dirais,
00:16:35 d'un élément que je regrette,
00:16:38 qui a été le "diesel gate".
00:16:40 Le "diesel gate" a fait déverser sur nous
00:16:43 une montagne, en fin de compte, de reproches,
00:16:45 de suspicions, etc.
00:16:47 Donc, ce que je pense aujourd'hui,
00:16:49 c'est que les industriels,
00:16:51 dans leur très grande majorité,
00:16:53 sont des gens honnêtes,
00:16:55 qui cherchent à gagner leur vie en vendant des voitures
00:16:57 et donc, que cette espèce de "car bashing"
00:17:00 dont nous sommes les victimes
00:17:02 arrête un peu et que l'on reprenne du bon sens.
00:17:05 Je suis heureux de la décision.
00:17:07 - Allez, 0826-300-300, Simon de Perpignan,
00:17:09 est avec nous. Bonsoir, Simon.
00:17:11 - Oui, bonsoir Cécile, bonsoir David.
00:17:14 Bon, mais justement, c'est un sujet qui me tient à cœur, là,
00:17:17 concernant les décisions de la Commission européenne.
00:17:20 Bon, évidemment, parmi tant d'autres,
00:17:22 c'est encore une décision, on y réfléchit,
00:17:24 mais sans support technique,
00:17:26 sans information, sans analyse économique,
00:17:28 et selon les spécificités des pays.
00:17:31 Et donc, on a lancé ça
00:17:33 parce qu'on est aveuglé par l'écologie,
00:17:35 pour des raisons idéologiques pour la plupart,
00:17:37 sachant que l'Europe, évidemment, au niveau écologique,
00:17:40 n'aura pas de conséquences importantes,
00:17:44 et parce qu'évidemment,
00:17:46 on est en infime partie du monde,
00:17:49 et que si on fait de l'écologie,
00:17:51 il faut la faire au niveau mondial,
00:17:53 au niveau local.
00:17:54 Et puis, l'industrie automobile électrique,
00:17:57 bon, on voit très bien que pour l'instant, c'est inadapté,
00:17:59 que c'est beaucoup trop cher,
00:18:01 c'est pas encore au point,
00:18:02 y'a pas d'autonomie,
00:18:04 ça favorise des pays qui sont quand même des concurrents
00:18:07 plus qu'agressifs,
00:18:09 donc voilà, il faut revoir la copie.
00:18:12 - Oui, moi... - Yves Carrat.
00:18:14 - Oui, moi, parce que
00:18:16 j'ai l'impression que les députés européens
00:18:18 ont réagi un petit peu,
00:18:20 je vais pas dire comme des gamins, mais
00:18:22 excusez-moi, mais style
00:18:24 "Ah bon, puisque c'est ça, Volkswagen a triché,
00:18:26 et ben voilà, on va leur interdire la vente des moteurs thermiques."
00:18:29 Franchement, j'ai l'impression que c'est un peu comme ça.
00:18:32 - On sait que c'est une réaction.
00:18:35 - Non mais sans évaluation, c'est une décision capitale.
00:18:38 Donc ils auraient dû dire "On pense à ça,
00:18:40 on va demander à tout le monde ce que ça peut donner,
00:18:42 on va faire une commission pour évaluer,
00:18:44 et puis on va voir si oui ou non,
00:18:46 2035 c'est bien, est-ce que..."
00:18:48 Mais une évaluation d'une décision si forte,
00:18:51 et elle n'a pas été faite.
00:18:53 J'ai l'impression que c'est un petit peu un gros caprice, voilà.
00:18:55 Et je voudrais poser une question au président de la FIEF que vous êtes.
00:18:58 Pourquoi tous les lobbying,
00:19:01 mais c'est pas négatif les lobbying,
00:19:03 que ce soit les constructeurs, que ce soit la FIEF, tout ça,
00:19:05 n'ont pas réussi à convaincre les députés européens
00:19:07 au moins de faire une évaluation
00:19:09 avant de voter cette décision ?
00:19:11 Comment ça se fait qu'on n'y soit pas arrivé ?
00:19:13 - Vous savez, il est très difficile
00:19:16 de lutter contre un dogme.
00:19:18 Surtout que quand derrière, vous avez
00:19:20 une pression politique à travers les lobbies écologiques
00:19:24 qui poussent vers un certain nombre de décisions.
00:19:28 Moi, j'ai écrit des tribunes,
00:19:30 j'ai rencontré des tas de ministres.
00:19:32 J'explique à tout le monde
00:19:35 que nous ne sommes pas contre quelque chose,
00:19:38 que nous sommes tout à fait partisans d'eux,
00:19:40 mais qu'on nous laisse le temps industriel de le faire.
00:19:43 Or, nous sommes face à des gens qui,
00:19:46 idéologiquement, pensent que nous cherchons
00:19:49 à gagner du temps.
00:19:51 Je vous assure une chose,
00:19:53 tous les bureaux de recherche et développement,
00:19:56 constructeurs du monde entier,
00:19:58 sont en train de travailler d'arrache-pied
00:20:01 à aller vers des solutions décarbonées.
00:20:04 Pour une raison évidente,
00:20:06 quel est le premier marché automobile du monde ?
00:20:09 - La Chine.
00:20:10 - La Chine.
00:20:11 Est-ce que vous pensez qu'un seul industriel automobile
00:20:15 peut se passer du premier marché automobile du monde ?
00:20:18 La réponse est non.
00:20:19 Comme ce marché a décidé de se décarboner
00:20:22 et de ne mettre que de l'électricité,
00:20:24 nous sommes contraints forcés d'y aller.
00:20:27 Honnêtement, on ne peut pas nous soupçonner
00:20:30 de ne pas faire les efforts
00:20:32 qui sont les efforts de décarbonation de notre industrie.
00:20:37 - Philippe Béliger, un peu plus généralement,
00:20:39 est-ce que finalement, on ne va pas mourir des normes
00:20:42 que l'on nous impose systématiquement sur tous les sujets ?
00:20:46 - Que l'Europe nous empêche d'accélérer à notre rythme.
00:20:53 J'imagine que là, il y a des investissements qui sont colossaux.
00:20:57 Il y a beaucoup d'entreprises aujourd'hui qui sont mal,
00:21:00 parce qu'elles ne peuvent pas l'absorber complètement aujourd'hui.
00:21:03 Elles imaginaient qu'elles auraient leur temps.
00:21:05 Et on a l'impression que ces injonctions et cette norme
00:21:08 peuvent tuer des filières entières.
00:21:10 - Vous avez raison, Cécile, mais d'abord une bonne nouvelle.
00:21:13 Nous avons des invités qui sont d'une clarté absolue
00:21:16 et je comprends un petit peu les problèmes dont on parle.
00:21:19 - Si vous arrivez à comprendre, c'est qu'ils sont vraiment d'une clarté absolue.
00:21:22 - Notamment, M. le Président est parfait.
00:21:25 Deuxième élément pour répondre très directement à votre question,
00:21:28 il y a un paradoxe, Cécile, c'est qu'à la fois,
00:21:32 on a besoin de liberté, on trouve qu'on a trop de normes,
00:21:36 qu'il y a trop d'emprise des instances officielles,
00:21:39 mais en même temps, dès que les gens sont en difficulté,
00:21:42 ils rêvent d'être protégés par des normes.
00:21:45 Et donc, on est en permanence écartelé
00:21:48 entre ces deux exigences contradictoires.
00:21:51 Mais si j'avais à choisir, évidemment,
00:21:54 j'irais plutôt vers plus de liberté que plus de normes.
00:21:57 - Et plus de responsabilité. - C'est le propre dessus de Radio.
00:22:01 - Exactement. Allez, 0826-300-300, notre vraie voix du jour.
00:22:06 Avec nous, bonsoir Anthony, re-bonsoir.
00:22:09 - Re-bonsoir. - Oui, bonsoir.
00:22:11 - Une réaction sur ce sujet vaste. - Oui, alors, concrètement...
00:22:14 - Et que vous connaissez bien. - Oui, je le connais bien,
00:22:17 mais je vais surtout répondre à la question directe.
00:22:20 Est-ce que les États sont plus réalistes que l'Europe ?
00:22:23 Non, les États sont soumis à l'Europe, comme d'habitude.
00:22:26 Donc aujourd'hui, on a un commandant en chef, c'est Mme Van Der Leyen,
00:22:29 et puis on fait tout ce qu'elle dit.
00:22:31 Et puis voilà, concrètement, ça n'apporte rien de bon à la France.
00:22:34 Il faut quand même se rendre compte qu'on est un tout petit pays
00:22:37 à l'échelle mondiale, et je vois pas en quoi nous,
00:22:40 en écologie écologique, ou...
00:22:42 Je pense qu'il y a d'autres pays qui devraient se préoccuper de ça avant nous.
00:22:45 Je pense que déjà, il y a plein de gens dans la rue qui n'ont pas à manger,
00:22:48 qui n'ont plus de travail.
00:22:50 Aujourd'hui, c'est la soumission totale à l'Europe.
00:22:52 Donc les États savent très bien où ils vont.
00:22:54 Ils vont dans l'appauvrissement des Français,
00:22:56 ils vont dans le fait que plus on leur prend, moins on leur donne,
00:23:00 et puis ça va très bien comme ça.
00:23:02 La solution aujourd'hui, c'est de nous appauvrir un maximum
00:23:04 afin qu'on puisse plus se défendre et répondre...
00:23:08 On peut plus répondre, on peut plus parler, on doit se soumettre.
00:23:11 C'est comme ça, c'est...
00:23:13 C'est le détat européen, français, appelez-le comme vous voulez,
00:23:16 mais quoi qu'il en soit, les États sont bel et bien soumis à cette Europe,
00:23:19 c'est l'Europe qui commande.
00:23:21 Puisqu'aujourd'hui, il faut répondre aux critères de l'Europe
00:23:23 pour récupérer de l'argent qu'on a donné.
00:23:25 Aujourd'hui, on vote une loi de finances dans la nuit en 49 fois,
00:23:28 on s'en fout, les Français, ils n'existent pas.
00:23:30 Et pour l'écologie, c'est pareil, on peut appliquer ça à tous les domaines.
00:23:33 C'était pour les hôpitaux, c'était pour...
00:23:35 Tout est pareil.
00:23:36 - Le bon coup de gueule d'Antony Iscara.
00:23:38 - Un coup de gueule, hein.
00:23:39 Alors, c'est intéressant par rapport à la place de la France
00:23:41 dans toute la pollution mondiale, je dirais.
00:23:43 Moi, je prends toujours une image, vous allez me dire ce que vous en pensez.
00:23:46 Il faut vider une piscine, d'accord ? La pollution, c'est la piscine.
00:23:49 Donc la France, elle fait son job avec une petite cuillère,
00:23:52 et en même temps, nous tape sur la tête en nous disant qu'on ne va pas assez vite.
00:23:55 Puis à côté, vous avez des copains qui sont beaucoup plus costauds,
00:23:57 donc on ne compte pas les empêcher,
00:23:58 qui jettent des grands seaux d'eau dans cette piscine.
00:24:00 C'est ça, l'image de la pollution aujourd'hui dans le monde.
00:24:02 OK, on participe, l'effet colibri, tout ce que vous voulez, mais ne nous tapez pas sur la tête.
00:24:06 Vous voyez ? C'est un peu ça, quoi.
00:24:08 - Vous êtes d'accord avec ça, Claude Cham ? C'est l'effet colibri, nous on décope à la petite cuillère
00:24:12 la fonte dans la coque du Titanic ?
00:24:15 - Bah écoutez, la France représente moins de 1% des émissions de gaz défectaires du monde.
00:24:21 La Chine, l'Amérique et l'Inde en représentent 50%.
00:24:25 Lorsque vous entendez dire que le transport en France a un pourcentage très élevé,
00:24:30 c'est vrai, nous représentons 31% des émissions de gaz défectaires de notre pays.
00:24:35 Mais il faut se poser la question du pourquoi de ce pourcentage.
00:24:39 Nous sommes un pays qui avons une production d'électricité totalement décarbonée
00:24:44 puisque nous avons une énergie nucléaire.
00:24:46 Vous voyez, dans quoi il est assez facile de comprendre,
00:24:49 même sans avoir fait d'études supérieures,
00:24:52 que le pourcentage va être plus élevé que dans des pays
00:24:56 où la production d'électricité est carbonée avec des centrales au charbon, etc.
00:25:02 C'est une évidence.
00:25:04 - Yves Carrat, on peut être positif ou optimiste pour l'avenir ?
00:25:08 - Il faut l'être. On n'a pas de pétrole mais on a des idées.
00:25:11 Vous vous souvenez, pour les plus anciens ?
00:25:13 - Oui, c'était en 1974, la production pétrolière de 1973.
00:25:16 - Exactement. Donc on a les solutions, il faut les mettre en place,
00:25:19 il faut que le gouvernement, l'Europe, les mette en place
00:25:22 pour arriver à une autonomie énergétique,
00:25:25 quelles qu'elles soient toutes les énergies d'ailleurs.
00:25:27 On a les solutions, il faut les mettre en place,
00:25:29 il faut un vrai plan sur 10 ou 20 ans,
00:25:31 et ne pas tomber d'une dépendance dans une autre,
00:25:33 tomber d'une dépendance pétrole aux Chinois,
00:25:35 parce qu'autant avec le pétrole, il y a plusieurs pays producteurs,
00:25:38 on peut jouer un petit peu avec tout le monde,
00:25:40 autant avec les batteries, on ne joue pas.
00:25:42 Il y en a un, c'est la Chine, si un jour ils décident de serrer la vis, c'est fini.
00:25:45 - Merci beaucoup, Anthony, Simon d'avoir réagi au 0826-300-300,
00:25:51 toujours avec Yves Carre à Porte-parole de Mobilité Club,
00:25:53 Claude Cham, président de la Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules,
00:25:57 et puis notre taulier, Philippe Bilger, président de l'Institut La Parole.
00:26:01 - Le même surnom que Johnny, c'est bien.
00:26:03 - Ah oui, c'est Flator !
00:26:05 - C'est très très bien.
00:26:07 - Et dans un instant, on va voir s'ils sont de bonne ou de mauvaise foi,
00:26:10 puisque ce sera le quiz de l'actu.
00:26:12 Vous restez avec nous, on est ensemble au salon de l'Automobile de Lyon,
00:26:15 en direct du stand de Skoda,
00:26:19 excusez-moi, et on revient dans un instant, on fait une petite pause, à tout de suite.
00:26:23 - Virage de l'électrique en famille, avec le Skoda Enyaq,
00:26:26 éligible au bonus gouvernemental,
00:26:28 et retrouvé-le dans nos 165 concessions en France.
00:26:31 Skoda présente...
00:26:33 - Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:26:39 - Retour des vraies voix, en direct du stand de Skoda,
00:26:42 de l'expérience Skoda dans le hall 1 du salon de l'Auto de Lyon.
00:26:46 On est reçus magnifiquement, Cécile, le lieu d'ailleurs est magnifique.
00:26:48 - On est très bien entourés et très bien reçus.
00:26:50 - Oui, et d'ailleurs, qu'on soit à Lyon, à Paris ou ailleurs, il y a un incontournable.
00:26:55 - Je voulais juste rappeler quand même quelque chose, c'est que vous nous écoutez à Lyon.
00:26:59 - Absolument. - Absolument.
00:27:00 - En DAB+ et d'ici très peu de temps en FM, donc d'ici quelques semaines.
00:27:05 - Allez, écoutez bien, oui, ça va venir.
00:27:07 Et avec nous, pour jouer, Anthony, ça va Anthony ?
00:27:10 - Ça va.
00:27:11 - Voilà, c'est un petit "ça va", ça va.
00:27:13 Vous avez peur de perdre, Anthony, ou pas ?
00:27:16 - Non, pas peur de perdre, j'ai peur de gagner.
00:27:19 - Allez, c'est une question "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:27:23 On vous rappelle, Anthony, que vous répondez en premier à la question.
00:27:26 Et si vous n'avez pas la bonne réponse, ce sont les vraies voix qui répondent pour vous.
00:27:30 En question "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:27:32 il y a un grand malaise à gauche en écoutant ce que dit Fabien Roussel.
00:27:37 - Alors ça, je l'ai entendu, mais je vais dire...
00:27:42 Fort.
00:27:43 - Non.
00:27:44 - Non, moi je ne sais plus.
00:27:46 - Le président du Parti Socialiste ?
00:27:47 - Non.
00:27:48 - Non.
00:27:49 - Non.
00:27:50 - À droite ?
00:27:51 - Non, à gauche.
00:27:52 - Ah non, c'est carrément de l'autre côté.
00:27:53 - Carrément de l'autre côté...
00:27:54 - Ah bah bonne réponse d'Anthony Jean-Luc Mélenchon.
00:27:58 - Ah bah bonsoir.
00:27:59 - Ah j'ai dit c'était entre les deux.
00:28:00 - Bravo.
00:28:01 - Bravo.
00:28:02 - C'était classe pour Mélenchon, je trouvais.
00:28:03 - Deuxième "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:28:07 - Vous avez des questions sport, non ?
00:28:09 - Et je l'ai trouvée très drôle, celle-là.
00:28:11 "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:28:12 Regardez, ils sont méchants, ils font un 49-3.
00:28:16 Et c'est pas un score de rugby.
00:28:18 - Très méchant.
00:28:19 - Car oui ça peut être un score de rugby, c'est vrai.
00:28:22 - Oui.
00:28:23 - C'est pas un Mélenchon ?
00:28:24 - Non.
00:28:25 - Non.
00:28:26 - Il a été à la santé.
00:28:27 - À la santé ? Non...
00:28:30 - Il a été à la santé.
00:28:31 - Il a été à la santé.
00:28:32 - Non, il est toujours ministre.
00:28:35 - Il est toujours... mais c'est pas Véran.
00:28:37 - Si, bonne réponse.
00:28:38 Anthony l'a dit, Olivier Véran.
00:28:41 - Bonne réponse. Il est rapide, Anthony.
00:28:43 - Il est bon, il est bon.
00:28:44 "Qui c'est qui qui l'a dit au sujet de la motion de censure ?
00:28:47 C'est la seule manière de se défendre pour l'Assemblée nationale."
00:28:50 - C'est...
00:28:54 - C'est pas Anthony.
00:28:55 - C'est... comment qui s'appelle ?
00:28:57 - C'est une femme.
00:28:58 - C'est une femme, oui.
00:28:59 - Oui, celle de chez les Insoumis, du coup c'est son nom.
00:29:02 - Ah oui, absolument.
00:29:03 Claude Cham, du côté des Insoumis.
00:29:05 - Bonsoir.
00:29:06 - Mathilde Panot.
00:29:07 - Bonne réponse d'Anthony Mathilde Panot.
00:29:11 - Vous l'avez dit en premier ?
00:29:12 - Oui, un peu de Philippe Bidjerre quand même.
00:29:14 - Il faut que Cécile vienne à mon secours, hein.
00:29:16 Parce qu'il y a un truand là-bas.
00:29:18 - Vous direz qui sont le beau et la brute pendant qu'on y est.
00:29:23 - Et Philippe, vous n'oublierez pas de me payer mon petit salaire, merci.
00:29:26 - Je pense le faire ce soir.
00:29:29 - C'est ça.
00:29:30 Allez, "Qui c'est qui qui l'a dit au sujet du harcèlement scolaire ?
00:29:33 Ne minimisons pas ce que le disent les enfants."
00:29:37 - C'est Gabriel Attal.
00:29:38 - Non, c'est plus haut.
00:29:40 - C'est plus haut, bah Macron.
00:29:42 - Non, Elisabeth Borne.
00:29:44 - Elisabeth Borne, de Philippe Bidjerre.
00:29:46 - Comme j'étais le seul, c'était difficile.
00:29:49 - Est-ce qu'on a des nouvelles d'Ifkara ?
00:29:52 - Je voulais dire Elisabeth Borne, mais il a été plus vite que moi.
00:29:55 Et puis il a le micro, de toute façon, je ne peux rien faire.
00:29:57 - Je crois qu'il y a eu prise d'otage du micro.
00:30:01 - "Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:30:03 Je ne me départie jamais de l'arme nucléaire qui est la motion de censure.
00:30:07 Cette arme est entre nos mains, pas de raison de s'en priver."
00:30:11 Anthony, et c'était ce matin sur Sud Radio.
00:30:13 - Euh, bah je vais dire Olivier Faure.
00:30:16 - Non, c'était un Olivier, mais pas Faure.
00:30:19 Enfin, Faure, c'est pas son nom de famille, quoi.
00:30:21 - Olivier Faure, non ?
00:30:22 - Non, non.
00:30:23 - Marlex ?
00:30:24 - Une réponse de Philippe Bidjerre, Olivier Marlex, ce matin sur Sud Radio.
00:30:28 Il fait une remontée du diable veau vert, Philippe Bidjerre.
00:30:31 - Oui, mais je suis aidé beaucoup.
00:30:33 - Allez, "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:30:35 - Ecoutez bien, Anthony, je ne suis pas anti-flic, je suis pour une police républicaine.
00:30:40 - Ah, t'en as vu, c'est Corbière, non ?
00:30:44 - Anthony, qui égalise à 3 partout.
00:30:48 Bon, par contre, Yves Carrat et Claude Cham...
00:30:50 - C'est Fanny.
00:30:51 - Bah non, mais je bossais ce matin, j'ai pas écouté trop Sud Radio, je suis désolé.
00:30:54 Sinon, j'ai pas toutes les réponses.
00:30:56 - Non, mais ça va être Fanny, pour moi.
00:30:58 - Claude est trop brillant, il a décidé de nous laisser une chance.
00:31:01 - Allez.
00:31:02 - Si on est Fanny tous les deux...
00:31:03 - On dirait avoir un conche.
00:31:04 - Voilà.
00:31:05 - "Qui c'est qui qui l'a dit ?"
00:31:06 - C'est pas du tout un homme ou une femme politique.
00:31:09 Je suis un vieux con assumé.
00:31:12 - Laguien en a beaucoup.
00:31:14 - Anthony ?
00:31:18 - Il était pendant très longtemps sur France Télévisions.
00:31:22 - Ah !
00:31:23 - Ruquier ?
00:31:24 - Non.
00:31:25 - Ruquier, Ruquier.
00:31:26 - Non.
00:31:27 - Non.
00:31:28 - Bah non, je sais pas.
00:31:29 - Plus populaire dans les deux sens du terme.
00:31:32 - Oui, Patrick Sébastien, bonne réponse d'Anthony.
00:31:36 - Très coiffé.
00:31:37 - Il coiffe sur le fil.
00:31:38 - Il est remarquable.
00:31:39 - Philippe Bilger.
00:31:40 - Je ne dirai pas que je l'ai laissé faire.
00:31:42 - Bravo Anthony.
00:31:44 - On va prendre un petit truc au bar, nous.
00:31:47 - Allez, une question "Qui c'est qui qui l'a dit ?" pour vous Anthony.
00:31:52 La prise en charge des préservatifs pour les moins de 6 ans.
00:31:55 - Je vais dire un peu furieux.
00:32:00 - Non.
00:32:01 - Au fait, au moment où je l'ai lu, je l'ai découverte et là je me suis arrêtée.
00:32:04 - À mon avis, c'est un comique.
00:32:06 - Non.
00:32:07 - C'est dans un spectacle.
00:32:08 - Non, c'est Aurélien Rousseau qui a dit qu'avec son accent du Sud, on n'avait pas compris
00:32:13 qu'il avait dit 26 ans et pas 6.
00:32:15 Mais on a bien écouté la bande ce matin, en direct dans le Grand Matin de Patrick Roger
00:32:19 et je peux vous dire qu'il a bien dit 6.
00:32:21 L'accent gardois, entre 6 et 26, on fait la différence.
00:32:24 - C'est pas possible.
00:32:26 - Non mais sa langue a forché.
00:32:27 - Ah oui.
00:32:28 - Ça doit être le nom de famille.
00:32:29 - Parce qu'il est très bon.
00:32:31 - Oui.
00:32:32 - C'est un ministre que je ne trompe pas ma veine.
00:32:34 - Et qui a gagné Philippe ?
00:32:35 - Eh bien 4 à 3 pour Anthony.
00:32:37 - Bravo Anthony.
00:32:38 Félicitations.
00:32:39 Allez vous restez avec nous dans quelques instants.
00:32:41 La suite de cette belle émission où Philippe Bilger est avec nous, Claude Cham est avec nous,
00:32:46 Yves Carrat est avec nous et on fera le top click avec Philippe, avec Félix Mathieu.
00:32:51 A tout de suite.
00:32:52 Prenez le virage de l'électrique en famille avec le Skoda Enyaq, éligible au bonus gouvernemental
00:32:57 et retrouvez-le dans nos 165 concessions en France.
00:33:00 Skoda présente...
00:33:02 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:33:07 - Et nous sommes en direct du salon de l'automobile et de toutes les mobilités.
00:33:12 On est à Lyon et sur le stand Skoda où vous pouvez vivre des expériences assez incroyables
00:33:18 avec aujourd'hui nos vrais voix.
00:33:21 Philippe Bilger, président de l'Institut La Parole, ça va mon Philippe ?
00:33:23 - En pleine forme.
00:33:24 - En pleine forme.
00:33:25 Yves Carrat est avec nous, porte-parole de Mobilité Club France.
00:33:28 - En pleine forme aussi.
00:33:29 Et très heureux d'être dans un salon de l'automobile et de toutes les mobilités.
00:33:33 On n'oublie personne et on est là pour ça.
00:33:35 - Voilà, c'est ça.
00:33:36 Et Claude Cham, président de la FIEF et de la Fédération des Industries des Équipements
00:33:39 pour Véhicules et de la société Equipe Auto S.A.S.
00:33:41 Ça va mon Claude ?
00:33:42 - Ça va très bien.
00:33:43 Equipe Auto a très bien démarré puisqu'on a aussi Equipe Auto qui est le salon de la
00:33:48 Store Marquer.
00:33:49 - Absolument, c'est bien de le rappeler.
00:33:50 Et vous pouvez bien entendu venir visiter.
00:33:53 On vous parlera dans la deuxième partie de cette émission entre 19h et 20h.
00:33:56 Et d'ailleurs la directrice générale de ce salon sera avec nous.
00:34:01 Et nous vous parlerons bien entendu des innovations et des nouveautés de nos camarades de chez
00:34:06 Skoda.
00:34:07 Allez tout de suite le top click de Félix Mathieu.
00:34:09 - Les vraies voix Sud Radio, c'est le top click.
00:34:12 Et dans le top click, quand le ministre de la Santé attribue un lapsus pour le moins
00:34:18 embarrassant à son accent du midi.
00:34:20 - Et oui, c'est l'explication, vous en parliez.
00:34:22 - Et trouvée par Aurélien Rousseau.
00:34:23 Sa langue semble bien avoir fourché hier après le conseil des ministres.
00:34:26 Il évoquait la prise en charge des préservatifs pour les moins de 26 ans.
00:34:30 Les moins de 26 ans, j'ai dit.
00:34:31 Sauf que de l'avis général, il n'a pas tout à fait dit ça.
00:34:34 - C'est aussi la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de 6 ans.
00:34:38 - Les préservatifs pour les moins de 6 ans.
00:34:40 Pour les moins de 26 ans.
00:34:41 En réalité, chaque syllabe est importante.
00:34:43 Et le ministre a donc livré cette explication sur Twitter.
00:34:46 Je le cite.
00:34:47 "J'ai l'impression que mon accent du midi a fait entendre à certains 6 ans au lieu de 26 ans.
00:34:52 Il fallait évidemment comprendre 26.
00:34:54 Je prie ceux qui ont été sincèrement interloqués par ceux qu'ils ont pris pour une étrange annonce de m'en excuser."
00:35:00 Alors bon, accent du midi ou pas, je vous laisse juger.
00:35:02 - C'est aussi la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de 6 ans.
00:35:07 - Voilà, c'est l'occasion de rappeler en tout cas que depuis le 1er janvier,
00:35:10 les préservatifs des marques Eden et Sortecouvert peuvent être pris en charge à 100% par l'assurance maladiale.
00:35:15 Les moins de 26 ans n'ont qu'à présenter leur carte vitale en pharmacie.
00:35:19 - Et puis, autre sujet dans le top tendance sur Twitter, on retrouve Harry Potter et Dumbledore.
00:35:26 - Et oui, Albus Dumbledore, l'excentrique directeur de l'école de magie d'Harry Potter,
00:35:31 le vieux sorcier à la barbe blanche et à la grande sagesse.
00:35:34 Eh bien oui, c'est un des sujets les plus discutés ce soir.
00:35:36 L'acteur irlandais Michael Gambon qui l'incarnait est mort à l'âge de 82 ans.
00:35:41 C'est ce qu'a annoncé sa famille.
00:35:42 Il avait déjà d'ailleurs lui-même remplacé un premier acteur
00:35:45 qui avait incarné Dumbledore à l'écran dans les premiers films avant de s'éteindre.
00:35:48 Notez que dans Harry Potter, le Dumbledore fictif s'éteint à l'âge de 116 ans.
00:35:52 L'acteur était un peu plus jeune, 82 ans donc.
00:35:55 - Et on revient à ce drame qui cause une profonde émotion à Marseille et bien au-delà, Félix.
00:36:00 - Un boulanger très connu du 15e arrondissement de Marseille retrouvait pendu dans son commerce.
00:36:04 C'est le député de la France insoumise du secteur Sébastien Delogu qui a publié la nouvelle au lendemain du drame.
00:36:09 "J'apprends avec une grande tristesse la disparition de mon ami retrouvé pendu dans sa boulangerie."
00:36:14 Le député évoque un boulanger historique très connu dans ce quartier Saint-Louis.
00:36:18 Mais vu les difficultés de beaucoup d'artisans, notamment boulangers,
00:36:20 son geste provoque un émoi national avec beaucoup de réactions politiques.
00:36:24 - Oui et je vais le répéter encore une fois, oui.
00:36:27 Cette phrase du président Pompidou, "arrêtez d'emmerder les Français"
00:36:30 et encore plus d'autres, certaines catégories que d'autres.
00:36:34 Je pense aux boulangers.
00:36:35 Vous l'avez dit Félix, la France a été émue à juste titre par ce boulanger qui a mis fin à ses jours
00:36:40 puisqu'il n'arrivait plus à payer ses factures.
00:36:42 Et alors que les boulangers souffrent des factures d'électricité exorbitantes,
00:36:46 on leur a mis une nouvelle interdiction à compter de dimanche, accrochez-vous bien.
00:36:51 Il leur faudra désormais un ratio d'un gramme quatre de sel pour 100 grammes de pain courant ou traditionnel
00:36:57 et un trois grammes pour les pains spéciaux.
00:37:00 Alors en 2022, la filière s'était déjà engagée à un maximum d'un gramme cinq.
00:37:04 Le sel sera remplacé pour le goût par, je cite, "des levins actifs et des extraits de levure".
00:37:10 Ceci bien sûr au nom de la santé publique.
00:37:13 Alors ce n'est pas, à mon avis, ce 0,1 gramme de sel par baguette
00:37:17 qui va sauver les Français des maladies cardiovasculaires,
00:37:20 mais plutôt d'éviter tous les aliments hyper transformés, bourrés d'adjuvants de sel et de sucre.
00:37:25 Alors arrêtez d'emmerder les Français, à commencer par nos boulangers et nos amateurs de bon pain à la française.
00:37:31 - Vous êtes d'accord ? - Oui absolument Philippe.
00:37:34 Et on rejoint ce qu'on a dit tout à l'heure sur les normes, la réglementation,
00:37:39 cette perversion d'empêcher les gens de travailler avec leur intelligence, leur initiative, leur liberté.
00:37:47 Évidemment, il faudrait présumer chez nos professionnels une bonne foi.
00:37:53 Personne n'a envie de créer et de vendre de là. Voilà.
00:37:58 Vous restez avec nous. 0826 300 300, vous voulez bien entendu commenter l'actualité.
00:38:04 Dans un instant, le tour de table de l'actu avec nos invités.
00:38:07 On fait une petite pause, on revient dans un instant.
00:38:09 Bienvenue sur Sud Radio Les Vraies Voix.
00:38:19 Vous vous dites mais où sont-ils encore ? Où sont-ils passés ? C'est pas possible.
00:38:24 Si vous nous cherchez, nous sommes à Lyon, au salon de l'automobile de Lyon et de toutes les mobilités.
00:38:29 Et si vous nous cherchez à Lyon, nous sommes sur le stand de Stoga.
00:38:34 Je vais y arriver de Škoda aujourd'hui, je ne sais pas. Je ne m'entends pas.
00:38:37 - On a un problème de casque. - Je dis pas mal de bêtises.
00:38:41 Et on est vraiment dans une expérience immersive ici.
00:38:44 Une expérience immersive, tout est éclairé aux couleurs vertes de Škoda.
00:38:48 Il y a un concept car qui est absolument superbe.
00:38:51 Bref, on est un peu dans la troisième dimension.
00:38:54 C'est ça, c'est ce qu'on appelle une belle expérience.
00:38:56 Et nous la vivrons à partir de 19h avec nos amis de chez Škoda
00:39:01 qui viendront nous expliquer l'expérience client, l'innovation et les nouveaux produits
00:39:06 qui vont arriver dans les années à venir.
00:39:08 En attendant, le tour de table de l'actu avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,
00:39:13 Yves Carrat, porte-parole de Mobilité Club France,
00:39:15 Claude Cham, président de la Fédération des Industries des Equipements pour Véhicules
00:39:19 et de la société Equipauto, puisque je vous rappelle que vous pouvez aussi visiter ici Equipauto.
00:39:24 Allez tout de suite, le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:39:26 - Tu veux venir à table avec nous ? - Ça fait pas vrai con comme tête, demande ton avis.
00:39:29 - Quand on veut conjurer le diable, on invite un satan.
00:39:31 - Moi je veux du féroce actualité.
00:39:32 - C'est des fentes cette table avec vous. - Pardon ?
00:39:34 - Ah non, je suis intelligent.
00:39:36 - C'est à mon tour maintenant.
00:39:37 - Le tour de table... - De l'actualité.
00:39:40 - Et mon cher Philippe Bilger, un ouf de soulagement
00:39:44 avec un accident qui aurait pu être tragique hier au théâtre.
00:39:48 - Absolument, Cécile.
00:39:50 Il y a quelque temps, Pierre Arditi, dans un entretien,
00:39:54 avait répondu à une question relativement morbide,
00:39:58 "comment aimeriez-vous mourir ?"
00:40:00 Il avait répondu sur la scène.
00:40:02 Et hier, on a eu très peur en ce qui le concerne,
00:40:07 il a été victime d'un AVC, mais heureusement, son état de santé aujourd'hui,
00:40:12 et j'espère que le soir n'a pas démenti ce qu'on savait ce matin,
00:40:17 n'inspire plus d'inquiétude.
00:40:19 J'aime beaucoup Pierre Arditi pour une double raison
00:40:22 que j'expose rapidement.
00:40:24 D'abord, c'est un acteur exceptionnel.
00:40:27 Je trouve qu'il travaillait beaucoup.
00:40:30 Parfois, j'ai l'impression qu'il travaille trop,
00:40:33 mais il est tellement talentueux qu'on rêve de le voir partout.
00:40:37 Et deuxièmement, c'est un acteur, une personnalité
00:40:41 qui a une grande conscience politique.
00:40:43 Il est de gauche, je ne lui reprochais pas.
00:40:46 Mais il est surtout d'une gauche intelligente
00:40:49 et il ne cesse de houspiller la gauche d'Odmaktik
00:40:53 en disant "on comprend que les gens ne votent plus à gauche,
00:40:56 c'est celle-là qu'on nous promet".
00:40:59 - Un grand, grand monsieur, forcément, Yves Carrat.
00:41:03 - C'est vrai, j'avais lu cette info,
00:41:05 et j'avais regardé aussi quand ils allaient mourir sur scène.
00:41:08 78 ans...
00:41:09 - Pour vous reprendre, je pense que ce n'est pas un AVC,
00:41:12 d'après ce qu'ils ont dit, c'était simplement un malaise.
00:41:15 - Hier soir, c'est sûr que j'avais vu un AVC,
00:41:18 mais heureusement, si c'est un malaise...
00:41:21 - Je ne suis pas médecin, mais je répète peut-être bêtement ce que j'ai lu.
00:41:25 - En fait, pour nous, Piraharditis,
00:41:27 ça fait partie de ces personnages qui sont éternels,
00:41:29 parce qu'on a grandi avec, même vieilli avec,
00:41:32 parce que ça fait 40-50 ans qu'il est là.
00:41:34 - On est très jeunes, en fait.
00:41:36 - Je me parle "on", je parle à la troisième personne de moi.
00:41:39 Quand j'ai vu cette nouvelle, je me suis dit
00:41:42 "Personne n'est éternel, il faut qu'il se ménage un peu,
00:41:44 parce qu'il faut qu'il dure encore longtemps".
00:41:46 Ce sont des gens passionnés.
00:41:47 Vous savez, quand on parle beaucoup de retraite,
00:41:49 c'est un métier plaisant, c'est d'abord une passion,
00:41:52 mais pas une seconde, c'est quelqu'un qui n'a pas envisagé d'arrêter ça,
00:41:56 parce que c'est sa vie, le partage et d'être sur scène,
00:41:59 pas seulement pour son esprit cabot, qu'il a et qu'il reconnaît,
00:42:02 mais parce qu'il est dans le partage.
00:42:03 Et c'est merveilleux, des comédiens comme ça.
00:42:05 - Et on ne le rappelle jamais suffisamment assez,
00:42:07 c'est un métier où la précarité est quand même assez incroyable.
00:42:11 - Total, bien sûr, parce que quand on voit les grands comédiens
00:42:14 pour qui ça fonctionne, pour tous les comédiens,
00:42:16 effectivement, ça peut s'arrêter un jour.
00:42:18 - Cloutcham ?
00:42:19 - Eh bien écoutez, tout d'abord, je lui souhaite un prompt rétablissement.
00:42:22 C'est un très grand acteur, même si parfois je ne partage pas tout à fait
00:42:26 ses prises de position politique,
00:42:28 mais dans le respect, on peut parler de tout.
00:42:31 - Ça c'est un vrai sujet, où on dit souvent,
00:42:33 Philippe Bilger par exemple, de dire, on voudrait dissocier
00:42:36 les choix politiques de certains acteurs, les prises de parole,
00:42:41 et on se dit, mais souvent, les Français disent,
00:42:44 on n'attend pas ça de vous en fait,
00:42:45 on veut juste que vous jouiez la comédie,
00:42:47 on n'a pas envie de savoir ce que vous pensez.
00:42:48 - Vous avez raison, Cécile, on avait déjà évoqué ça.
00:42:52 Moi, ce qui me gêne, on ne peut pas interdire
00:42:55 à un acteur intelligent de donner un point de vue.
00:42:58 Il n'a jamais abusé de cela, mais je rejoins Cloutch,
00:43:02 je ne suis pas forcément ébloui par la qualité de sa pensée de gauche,
00:43:08 mais il réfléchit et il n'est jamais dans le clivage
00:43:12 qui peut exaspérer les gens qui aiment le voir au théâtre ou au cinéma.
00:43:16 - Et votre tour de table, Cloutcham, vous dénoncez l'injonction
00:43:20 à la mobilité collective.
00:43:22 - Oui, effectivement, quand je vois ce qui est en train de se passer,
00:43:27 on oblige par exemple les publicités sur les véhicules automobiles ou autres,
00:43:32 et surtout quand vous vous déplacez,
00:43:35 n'oubliez pas le covoiturage, etc.
00:43:38 Et si vous écoutez un certain nombre de personnes influentes,
00:43:43 on a une tendance à vouloir réprimer, je dirais d'une façon un peu souterraine,
00:43:50 le transport individuel pour privilégier.
00:43:53 Maintenant, quand je suis sur l'autoroute, seul dans ma voiture,
00:43:56 je regarde autour de moi, heureusement qu'il y en a d'autres qui sont aussi sur le chemin,
00:44:00 sinon je vais être coupable.
00:44:02 Et je trouve qu'il est regrettable, parce que le chemin, ça a été créé
00:44:07 parce que l'homme voulait voir ce qu'il y avait un peu au-delà de la colline
00:44:11 quand il s'est dressé sur ses pattes de derrière,
00:44:13 et puis après il a voulu aller parler avec un autre,
00:44:16 et il a voulu faire ça par une volonté individuelle.
00:44:19 Vouloir absolument mettre la mobilité et le déplacement en collectivité
00:44:24 me semble être, je dirais, une régression de la liberté pour l'homme démocrate que je suis.
00:44:30 – Non à la voiture col-cause, on ne parle pas en collectivité.
00:44:34 – Non, il ne faut pas opposer les modes de déplacement,
00:44:36 simplement il faut prendre le bon mode au bon moment.
00:44:38 – Exactement.
00:44:39 – Alors, on est très égoïste, qu'il ne soit pas trop cher,
00:44:41 qu'il soit le plus pratique possible, et puis si c'est le vélo, la marche,
00:44:45 le métro, le transport en commun ou la voiture, pourquoi pas ?
00:44:48 Vous savez, ce matin j'étais à Saint-Etienne, on est à Lyon,
00:44:50 j'étais à Saint-Etienne, je discutais avec une personne
00:44:53 qui habite à 30 km de son lieu de travail.
00:44:56 Et elle me dit, moi je prends la voiture, je mets entre 20 minutes et une demi-heure,
00:45:01 je n'ai pas le choix, je dis, si vous avez le choix,
00:45:03 ah bon, imaginons, un matin, vous devez absolument être au travail,
00:45:06 la voiture ne démarre pas, vous pouvez y aller,
00:45:08 elle me dit oui, alors il faut que je marche, il faut que je prenne le tram,
00:45:11 puis il faut que je prenne le bus, puis il faut que je…
00:45:13 Vous mettez combien de temps ?
00:45:14 Entre 1h30 et 1h45, donc vous l'avez déjà fait, oui,
00:45:17 mais ce n'est plus le même mode de vie.
00:45:19 Parce que si on met 1h45 au lieu d'une demi-heure pour faire l'aller-retour,
00:45:23 presque on déménage, donc la voiture est la solution
00:45:26 pour justement qu'on puisse continuer à vivre dans des endroits que l'on choisit.
00:45:30 Bien sûr qu'on a d'autres solutions de transport en commun, mais est-ce qu'elles sont viables ?
00:45:34 Je rejoins tout de même Claude, le réactionnaire que je suis,
00:45:38 est plus sensible à la capacité de bouger de manière individuelle
00:45:43 que par cette volonté qu'on veut nous mettre dans la tête,
00:45:47 que seul le collectif a du sens.
00:45:49 Ça n'est pas vrai.
00:45:51 Moi je suis profondément choqué que l'on stigmatise un comportement
00:45:57 sans savoir exactement quelle est la motivation de ce comportement.
00:46:01 Je ne suis pas forcément obligé de prendre un transport en commun,
00:46:05 parce que peut-être que j'ai une urgence, parce que peut-être que ceci, parce que cela.
00:46:08 Éduquer les gens à mieux se déplacer,
00:46:12 trouver des solutions par exemple de fluidité dans les agglomérations.
00:46:16 Aujourd'hui, regardez, il n'y a pas une place de livraison
00:46:19 qui serve véritablement à ce que les camions puissent se garer.
00:46:22 Vous ne pensez pas qu'on pourrait trouver des solutions beaucoup plus adaptées pour fluidifier ?
00:46:26 Alors qu'on vous stigmatise parce que vous êtes avec votre véhicule dans Paris ?
00:46:31 C'est une réflexion à avoir. Vous restez avec nous, on fait une petite pause dans quelques instants.
00:46:35 Yves Carrat, vous allez revenir sur les taxes sur les carburants.
00:46:39 Et je crois que ça concerne tout le monde.
00:46:41 On en parle dans un instant. A tout de suite.
00:46:43 Bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h. A tout de suite.
00:46:46 Avec Philippe David, nous sommes en direct du stand Skoda, au salon de l'automobile de Lyon.
00:47:00 Nous nous sommes très bien accueillis, nous nous sommes très bien installés avec nos vraies voix du jour.
00:47:04 Philippe Bilger est avec nous. Ça va toujours mon Philippe ?
00:47:07 Toujours.
00:47:08 Vous êtes bien.
00:47:09 Et surtout ce soir avec Yves Carrat et Claude Cham, il a son cours d'automobile accéléré.
00:47:13 Après un quiz sur l'auto, vous êtes au poil.
00:47:16 Je me rends compte que je suis très doué, je suis déjà à 2ème vitesse.
00:47:20 Philippe Bilger, vous avez votre permis de conduire ?
00:47:23 Oui.
00:47:24 Et vous n'avez pas conduit ?
00:47:25 Quand j'étais plus jeune, ma chère Cécile, j'étais moins doué que vous. J'ai mis un certain temps pour l'avoir.
00:47:30 C'est étrange, le moniteur d'auto-école était un peu comme Jean-Yann.
00:47:35 J'étais l'élève et il me cassait les pieds.
00:47:37 Je lui demandais pourquoi il m'obligeait à faire une manœuvre que je n'ai pas envie de faire.
00:47:42 Ne parlons pas des routes départementales, j'y vais jamais.
00:47:46 Tout de suite, la suite du tour de table de l'actu des vraies voix avec Yves Carrat.
00:47:51 Sur cet axe, sur les carburants, forcément on a envie de vous entendre parler, d'avoir votre avis puisque ça touche tout le monde.
00:47:58 C'est un axe de contestation et de demande que l'on a depuis des dizaines d'années, avant Automobile Club Association, aujourd'hui Mobilité Club France.
00:48:06 Je voudrais revenir sur ce qu'on entend quand on dit "si on baisse les taxes, c'est une perte de 10 à 15 milliards".
00:48:13 Ce n'est pas vrai.
00:48:14 Sans avoir fait 10 ou 15 ans d'économie, on baisse les taxes, on est à 50 ou 60%, ça dépend.
00:48:23 Chaque mois, on gagne 200 euros sur notre plein.
00:48:27 Ces 200 euros ne sortent pas de l'économie française.
00:48:31 On ne va pas les mettre dans un paradis fiscal, ça va repartir dans le cartable de notre enfant, dans l'alimentation, dans un restaurant peut-être.
00:48:39 Ça va peut-être donner l'occasion aux restaurateurs de dire "tiens j'ai un peu plus de monde, je vais peut-être embaucher un serveur".
00:48:45 Donc ça va peut-être libérer des gens du chômage.
00:48:48 En tout cas, les taxes vont revenir, moins de taxes bien sûr, ce ne sera pas du 60%, mais au minimum 20% quand on achètera.
00:48:56 Et puis ça va peut-être relancer, même certainement relancer l'économie avec le moral des français.
00:49:02 Vous savez, j'ai lu une info juste avant de venir.
00:49:05 En 2022, le taux de natalité en France est au plus bas juste après la seconde guerre mondiale.
00:49:12 Ça prouve bien qu'on n'a pas le moral, on n'a pas confiance en l'avenir.
00:49:16 Donc pour redonner confiance en l'avenir, quel autre signe fabuleux de dire "tout le monde fait un effort".
00:49:22 Les pétroliers, les distributeurs, nous on redonne 100 euros, ok, mais pas à tout le monde.
00:49:28 Nous on nous demande de faire des efforts, et pourquoi pas, en covoiturage, peut-être en prenant un vélo.
00:49:33 Et on est tout à fait d'accord à Mobilité Club France de pouvoir passer la voiture de temps en temps sur certains trajets, pas sur tous.
00:49:40 Et bien le gouvernement doit, et ça fait des dizaines d'années qu'on le demande,
00:49:44 doit donner cet élan, cet espoir, cette lumière de dire "ok, on prend le risque avec vous, et on va voir ce que ça donne".
00:49:52 Et croyez-moi, je suis certain que c'est sûr, on ne perdra pas 10 à 15 milliards,
00:49:56 puisque ça va revenir par d'autres canaux, et le moral va repartir.
00:50:00 Et là on dira "ah là, au moins, et nous, on est presque d'accord à Mobilité Club France pour dire
00:50:07 "on compte sur vous les français pour nous accompagner dans ce risque, parce que finalement ce sera un risque".
00:50:13 - Clotam, c'est un vœu pieux, j'ai envie de dire.
00:50:17 - Oui, la première chose que je veux dire, c'est que d'abord, ce n'est pas 50%, c'est plus de 50%.
00:50:23 La CICPE, c'est minimum 62-63% de taxes par litre de carburant.
00:50:29 La deuxième chose, c'est qu'en ce qui concerne les taxes, on est quand même un pays assez extraordinaire,
00:50:33 parce qu'on a inventé la TVA sur la TICP, donc une taxe sur la valeur ajoutée sur une autre taxe.
00:50:40 Je ne suis pas non plus un grand économiste, mais faudra qu'on m'en démontre.
00:50:44 Et je suis même, le dernier moment, leur mis en cause au niveau constitution.
00:50:48 On pensait que c'était anticonstitutionnel.
00:50:50 Après, moi je vais le prendre par un autre bout, c'est que je plaide pour une autre façon,
00:50:55 c'est de dire que la TICPE rapporte à peu près 38 milliards d'euros au budget général de l'État.
00:51:02 Et ce que je voudrais déjà dans un premier temps, c'est que cette taxe soit une taxe affectée,
00:51:06 de telle façon à ce que ceux qui partent de la consommation de pétrole ou d'énergie, etc. à travers l'automobile,
00:51:14 reviennent dans la filière automobile qui est en train d'avoir une transition extrêmement dure,
00:51:20 de telle façon à financer et à aider à financer ça.
00:51:23 Parce qu'au moins, ça serait déjà plus vertueux.
00:51:25 Alors que comme ça va dans le budget général de l'État,
00:51:28 cette manne d'argent sert peut-être à financer des sujets dont je me pose quelques questions.
00:51:36 - Oui, c'est ce que demandent souvent les Français, de dire le fléchage finalement des impôts.
00:51:40 - Je vais prendre le fléchage.
00:51:42 - Le fléchage des impôts en fait. C'est ça que l'on a envie de savoir.
00:51:44 - Oui, c'est le fléchage des impôts.
00:51:45 Et donc je souhaite déjà que dans un premier temps, on flèche cette taxe vers l'industrie qui les a produites.
00:51:53 - Eh bien, vous restez avec nous. On revient dans quelques instants avec nos vraies voix.
00:51:58 Et puis, si vous voulez réagir, bien sûr, vous avez le droit 0826 300 300.
00:52:03 On fait une petite pause à tout de suite.
00:52:05 - Virage de l'électrique en famille avec le Skoda Enyaq,
00:52:08 éligible au bonus gouvernemental et retrouvé dans nos 165 concessions en France.
00:52:13 Skoda présente...
00:52:15 - Les vraies voix sur le radio, 17h20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:52:21 - On vous souhaite la bienvenue. Nous sommes chez Skoda avec Philippe David.
00:52:26 Ça va, Philippe ?
00:52:27 - Ça va très bien. On est bien dans la capitale des Gaules. On est toujours très bien.
00:52:31 - En direct du salon automobile et des mobilités de Lyon.
00:52:36 Je vous rappelle qu'il y a équipe auto aussi. C'est important de venir.
00:52:40 Et nous serons d'ailleurs avec la directrice du salon entre 18h, entre 19h et 20h.
00:52:46 Et vous allez voir qu'il y a ici beaucoup de mobilité.
00:52:49 Et avec Skoda aussi, vous verrez que l'avenir de l'automobile chez Skoda est beaucoup plus vert.
00:52:56 Avec nos invités aujourd'hui, Philippe Bilger, qui est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:53:00 Yves Caraporte, parole de Mobilité Club France.
00:53:02 Et Claude Cham, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules et de la société Équipe Auto,
00:53:08 présent ici à ce salon.
00:53:10 Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
00:53:12 - Les vraies voix sur le radio, le coup de projecteur des vraies voix.
00:53:16 - Et on va revenir sur cette information, Emmanuel Macron qui veut produire un million de voitures électriques en France d'ici 2027.
00:53:23 Il a annoncé lors de son discours sur la planification écologique.
00:53:26 Sauf qu'à produire, ces voitures électriques et leurs batteries polluent quasiment deux fois plus.
00:53:30 Il faudra donc rouler entre 40 et 50 000 kilomètres avant que le bilan carbone ne repasse sous celui d'une voiture thermique, Philippe.
00:53:38 - Sans oublier, Cécile, que pour l'instant, les voitures électriques coûtent cher, mais il n'y a pas que les batteries.
00:53:42 Est-ce qu'on peut faire devenir l'automobile 100% écolo, avec des matériaux recyclables et ce, quelle que soit leur énergie ?
00:53:50 Venez nous le dire, venez témoigner au 0826 300 300.
00:53:53 - Et pour l'instant, cette question, l'automobile peut-elle devenir 100% écolo ?
00:53:57 Je crois que c'est définitif, vous dites non à 95% !
00:54:01 Claude Cham, sur cette proposition d'Emmanuel Macron, produire un million de voitures électriques en France d'ici 2027,
00:54:10 est-ce que c'est encore une annonce ou c'est possible ?
00:54:14 - J'aurais tendance à dire que rien n'est jamais impossible dans la vie.
00:54:20 - Impossible n'est pas français.
00:54:22 - Impossible n'est pas français. Que le président de la République fixe un million de voitures, c'est sa liberté et c'est son objectif.
00:54:29 - Là, c'est langue de bois, permettez-moi. Là, on sent quand même que vous arrondissez les angoisses.
00:54:34 - C'est pas de la langue de bois. Maintenant, je vais dire ce que je pense.
00:54:36 La production, c'est pas ça l'important. C'est de les vendre.
00:54:39 - Or, à quel prix on va les fabriquer en France ?
00:54:42 - Or, qu'est-ce que l'on constate ? On constate qu'à l'heure actuelle, quand on fait l'analyse des ventes de l'électrique par rapport aux autres productions,
00:54:50 ça commence un peu à stagner. On avait eu une grande progression et ça commence à baisser.
00:54:55 Et donc, il faut qu'on commence à s'interroger du pourquoi de tout ça.
00:54:59 Et donc, le prix est une chose. Et moi, ce que j'aime, c'est produire des voitures qui sont françaises,
00:55:04 produites sur le territoire français, à un prix que nos concitoyens pourront acheter.
00:55:08 Or, aujourd'hui, notre souveraineté, elle est pas là.
00:55:11 Parce que même quand on produit des gigafactory en France, les machines, elles sont chinoises, les sous-ensembles, ils sont chinois, etc.
00:55:19 Donc, on a une problématique pour atteindre ces objectifs de voitures que je veux dire françaises.
00:55:26 Et puis après, est-ce que c'est vraiment écologique du gravier à la tombe ?
00:55:31 - Bah oui, c'est ça.
00:55:32 - Une question. La voiture 100% économe, ça ne concerne pas que le moteur, ça peut concerner plein de choses et pas seulement l'électricité.
00:55:39 Je vais vous prendre un exemple. On a jeté l'anathème sur le diesel.
00:55:44 Les premiers véhicules diesel en France, c'était les 404, 504 avec les vieux blocs Peugeot Indé Nord.
00:55:50 - Ouais, ouais, bravo, connaisseur.
00:55:52 - On va inciter qui faisaient 48 à 50 chevaux pour 2 litres ou 2,3 litres.
00:55:56 Aujourd'hui, prenez chez Škoda, vous avez des moteurs 1,5 litre turbo qui font 130 chevaux.
00:56:02 Est-ce que quelque part, on n'a pas oublié le progrès technique qui permet de faire de l'écologie comme dans le cas du diesel, par exemple,
00:56:09 qui a quand même été complètement révolutionné ?
00:56:12 - Ouais.
00:56:13 - Les turbos, les multisoupapes, les injections directes, etc.
00:56:15 - Il n'a pas l'air emballé, Yves Carreur.
00:56:17 - Non, ce n'est pas ça, mais...
00:56:19 Non, mais... On demande à la voiture...
00:56:21 - Ce n'est pas assez technique.
00:56:23 - Non, non, mais c'est philosophique, en fait.
00:56:26 On demande à l'automobile, l'objet automobile, aujourd'hui, d'être parfait.
00:56:32 Et demain, d'être parfait.
00:56:34 De ne pas polluer.
00:56:35 Toute action, malheureusement, génère une pollution, quelle qu'elle soit.
00:56:39 Et donc, on demande à la voiture quelque chose qu'elle ne pourra jamais donner,
00:56:43 comme la fille la plus belle du monde ne pourra toujours donner que ce qu'elle a, par exemple.
00:56:48 Voilà.
00:56:49 Cécile ne pourra jamais donner que ce qu'elle a, ce qui est déjà beaucoup.
00:56:52 - Si je peux vous donner Philippe David, si vous voulez.
00:56:54 - Non, vous le gardez. Non, non, merci.
00:56:56 Non, mais la voiture ne sera jamais parfaite, et on lui demande d'être parfaite.
00:57:00 Regardez l'exemple de Lego.
00:57:02 Lego qui a deux ans, et malheureusement, on est tous malheureux de ça,
00:57:05 a annoncé "on va sortir du plastique et on va prendre du recyclé".
00:57:10 Sans étude d'impact, d'ailleurs.
00:57:12 Et deux ans après, ils se sont dit "Oh là, attendez, on vient de calculer, les gars, là.
00:57:15 Mais avec du recyclé, en fait, on produit plus de CO2 et on pollue plus.
00:57:18 Désolé, on revient au plastique".
00:57:19 C'est ça, la réalité.
00:57:21 Après, on pourrait se dire "on arrête les Lego et on ferme Lego".
00:57:24 Bon, mais on va mettre des gens au chômage, enfin bref, c'est un autre débat.
00:57:27 Mais la voiture, la mobilité, on va dire, en voiture, ne sera jamais parfaite.
00:57:32 Faisons en sorte qu'elle soit le moins impactante pour la planète.
00:57:36 C'est tout ce qu'on peut faire.
00:57:37 Et je voudrais quand même dire quelque chose aussi.
00:57:39 Moi, je m'intéresse à tout ce qui est moteur.
00:57:41 Je vais au salon Nautique. Je suis allé au dernier salon Nautique.
00:57:44 Les moteurs n'ont jamais été aussi gros.
00:57:46 Vous avez un petit stand d'un mec qui fait un petit moteur électrique pour circuler dans le port.
00:57:52 C'est tout. Et les moteurs sont énormes.
00:57:54 Thermique. Vous allez au salon, vous allez au Bourget.
00:57:57 Combien d'Airbus sont encore vendus ?
00:57:59 Tant mieux, tant mieux, parce que Airbus fonctionne.
00:58:01 Des dizaines et des dizaines et des dizaines qui vont fonctionner.
00:58:03 - Rien qu'une compagnie à l'aile, on a passé 500 d'un coup.
00:58:06 - Voilà. Et nous, je dirais que certains ne voient pas plus loin que leur bout du pot d'échappement.
00:58:11 Leur bout de leur nez et leur bout du pot d'échappement.
00:58:13 Donc oui, il faut aller vers un mieux. Non.
00:58:16 Le déplacement en voiture ne sera jamais parfait.
00:58:20 - Voilà. C'est comme ça.
00:58:21 - Mais est-ce que finalement, ça c'est...
00:58:23 Plutôt que de dire "voilà, il faut des voitures électriques",
00:58:26 est-ce qu'on peut ne pas, enfin, évaluer, entre la fabrication et l'arrivée chez le consommateur,
00:58:32 du poids justement écologique d'une voiture ?
00:58:34 - Ah ouais. Bah écoutez, Cécile, vous me donnez l'occasion de dire quelque chose
00:58:37 qui me brûle les lèvres depuis tout à l'heure.
00:58:39 - Ah bah allez-y, parlons-en.
00:58:40 - On parle. On parle d'immatriculation.
00:58:42 Le problème de l'immatriculation n'est pas le problème le plus fondamental.
00:58:45 Le problème le plus fondamental, c'est le problème du parc.
00:58:48 Donc aujourd'hui, nous avons 40 millions de véhicules qui circulent sur notre territoire.
00:58:52 Il faut dépolluer au maximum, tendanciellement, ces moteurs pour qu'ils polluent de moins en moins.
00:58:58 Parce que si vous calculez, même avec des croissances colossales,
00:59:03 d'immatriculation de véhicules neufs,
00:59:05 comme aujourd'hui nous y matriculons moins de 2 millions de véhicules par an dans notre pays,
00:59:12 regardez combien de temps il va falloir pour arriver à remplacer le parc,
00:59:17 de telle façon à atteindre des objectifs de décarbonation.
00:59:20 Alors que si on s'attaque avec des solutions que nous avons,
00:59:24 que nous savons mettre en œuvre,
00:59:26 de dépollution maximum de moteurs à combustion interne,
00:59:30 nous pourrons arriver à un résultat bien plus prouvant au plan écologique
00:59:36 que le chemin que nous avons choisi.
00:59:38 - Allez 0826, allez-y Philippe.
00:59:40 - Si vous me le permettez, je suis frappé de voir à quel point dans le domaine automobile,
00:59:45 le pouvoir politique agit de la même manière que dans les autres.
00:59:50 C'est-à-dire qu'il formule des injonctions,
00:59:53 espère des progrès, fixe des chiffres,
00:59:58 et on a l'impression que le travail est fait.
01:00:01 Et en réalité c'est après que ça va commencer,
01:00:04 et on n'est jamais sûr que ce sera tenu.
01:00:06 Les promesses sont faites pour ne pas être tenues.
01:00:09 - Absolument, 0826...
01:00:10 - Elles laissent penser qu'on fait de l'action.
01:00:12 - Anthony est avec nous, 0826-300-300, Anthony une réaction ?
01:00:17 - Oui c'est une réaction, donc concrètement la question c'est que non,
01:00:22 les voitures ne seront jamais 100% électriques,
01:00:24 du moins tant que les gens ne s'y êtreont pas fermes,
01:00:26 et comme le disait l'intervenant à l'instant,
01:00:29 l'État veut nous imposer encore ce qu'il a décidé lui,
01:00:33 enfin ce que leurs actionnaires ont décidé,
01:00:35 parce qu'il faut bien comprendre qu'il y a des lobbies derrière,
01:00:38 et qu'il y a une quantité d'argent qui paramient nos enjeux,
01:00:41 puisque s'ils voulaient le bien des Français,
01:00:43 on n'en serait pas là tout simplement,
01:00:44 c'est toujours la même façon de faire de marché,
01:00:46 on impose les enjeux aux gens, on les force,
01:00:48 et si ça ne marche pas on les taxe.
01:00:50 Ils ont fait pareil il n'y a pas longtemps avec leur poêle à granulés,
01:00:52 ça allait être super, tout le monde allait faire des économies,
01:00:54 tout le monde a installé ça,
01:00:56 et maintenant les gens payent 4 fois plus ou 5 fois plus le vrai prix,
01:00:59 et du coup il ne se chauffe plus pour certains,
01:01:01 j'en ai même entendu qu'ils achètent un sac par mois
01:01:03 et qu'ils espèrent que ça va durer,
01:01:05 et puis c'est pareil maintenant avec les compas chaleur.
01:01:07 C'est aussi un moyen de contrôler le citoyen,
01:01:09 parce que ces voitures sont intelligentes,
01:01:11 elles sont connectées, elles savent où vous êtes,
01:01:13 elles savent ce que vous faites, elles savent ce que vous dites,
01:01:15 pour certaines même elles vous enregistrent dans la voiture,
01:01:17 donc encore une fois c'est un outil de contrôle,
01:01:19 et c'est pour ça qu'on veut nous l'imposer tout simplement,
01:01:21 et en aucun cas il y a de l'écologie là-dedans,
01:01:23 puisque tout le monde sait très bien que c'est beaucoup plus polluant que n'importe quoi.
01:01:26 Restez avec nous Anthony, Yves Carin,
01:01:31 aujourd'hui forcément les voitures électriques,
01:01:33 on nous dit "oui mais il n'y a pas de recharge,
01:01:35 donc qu'est-ce qu'on fait ? On fait des voitures électriques
01:01:37 qui sont de plus en plus puissantes
01:01:39 et avec lesquelles on peut faire de plus en plus de kilomètres,
01:01:42 mais finalement plus les batteries sont grosses, plus on pollue.
01:01:45 Oui c'est un peu le système boule de neige,
01:01:48 plus on veut de l'autonomie, plus les batteries sont lourdes,
01:01:51 plus elles sont lourdes, moins il y a d'autonomie,
01:01:53 plus il faut rajouter la batterie, donc c'est un peu...
01:01:55 On ne peut pas effectivement, il ne faut pas décorréler
01:01:57 la voiture électrique de sa recharge.
01:01:59 Par exemple dans Paris, vous avez des quartiers
01:02:02 qui ont un réseau saturé, ils sont déjà à 110%,
01:02:05 moi j'ai des amis qui gèrent des immeubles,
01:02:07 et leurs propriétaires disent "on voudrait bien des bornes",
01:02:10 alors ok, on installe des bornes, et ils disent
01:02:12 "ah non, on ne pourra pas vous apporter la puissance,
01:02:14 on est déjà à 110% de la saturation".
01:02:16 Alors on fait comment ?
01:02:18 "Rappelez-nous dans quelques années".
01:02:20 Ça c'est de la réalité, donc on ne peut pas
01:02:22 décorréler la peur de l'autonomie,
01:02:24 ok on peut en gagner, on peut s'arranger.
01:02:26 Mais il ne faut pas oublier aussi que plus on recharge
01:02:28 une voiture électrique, moins la batterie aime ça,
01:02:30 moins elle dure longtemps.
01:02:32 Donc on se dit "on va la recharger 20 minutes tous les jours",
01:02:35 oui mais la batterie n'aime pas, elle va moins durer.
01:02:37 Puis sur les longs trajets, il y a un vrai sujet,
01:02:39 au mois de juillet je fais un grand tour de France
01:02:41 avec Vinci Autoroute, sur tout leur système pour un jeu,
01:02:45 pour un trafic, etc. et donc je m'arrête sur les stations d'autoroutes
01:02:48 et je regarde. Au mois de juillet,
01:02:50 les trois quarts des voitures qui sont en recharge
01:02:54 sur les bornes électriques, sur les aires d'autoroutes
01:02:56 sont étrangères. Les trois quarts.
01:02:59 Donc il ne faut pas un système de recharge
01:03:01 que pour les Français, mais pour toute l'Europe,
01:03:04 du Nord et du Sud, qui échange comme ça,
01:03:06 qui traverse la France.
01:03:08 - Qui traverse la France pour aller d'Allemagne en Espagne par exemple,
01:03:10 ou des Pays-Bas en Italie.
01:03:12 - Sinon, le reste de l'année on pourra peut-être aller,
01:03:14 mais c'est important, on va avoir un gros problème.
01:03:16 Donc voilà, encore une fois,
01:03:18 l'électrique ne sera pas LA solution, c'est très clair,
01:03:21 parce qu'on ne voit pas comment on y va.
01:03:23 Encore une fois, les équipementiers que vous représentez,
01:03:26 les constructeurs, si l'électricité avait été une vraie solution
01:03:30 de décharge par rapport au pétrole qui coûte cher, etc.,
01:03:34 je serais dit "Eh les gars, on va faire une voiture électrique,
01:03:36 on va en vendre des tonnes, parce que le but c'est aussi d'avoir des clients
01:03:38 et de les vendre, mais s'ils ne sont pas allés,
01:03:40 c'est bien qu'il y ait un problème.
01:03:42 Et si on a des électromagnétiques, ça va être difficile d'en sortir.
01:03:44 Deux électrons qui chauffent pour produire de l'électricité,
01:03:47 ça c'est des lois de base, je ne vois pas comment on va en sortir.
01:03:50 - Merci beaucoup en tout cas, merci beaucoup Anthony d'avoir été avec nous,
01:03:54 merci beaucoup Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,
01:03:57 Yves Carat, porte-parole de Mobilité Club de France,
01:03:59 vous restez avec nous.
01:04:01 Et Claude Chab, merci beaucoup, président de la Fédération des Industries
01:04:03 des Équipements pour Véhicules et de la société EquipAuto,
01:04:06 ici au Salon de l'Automobile, que je vous invite à venir visiter.
01:04:09 Merci beaucoup Claude d'avoir été avec nous.
01:04:11 - Merci à vous.
01:04:12 - Dans un instant, on fait une petite pause,
01:04:14 et puis on reviendra, à partir de 19h, on sera avec la famille ŠKODA,
01:04:18 on vous expliquera l'avenir de cette marque tchèque,
01:04:22 de ce constructeur, avec énormément de nouveautés,
01:04:25 énormément d'innovations, et on en parlera avec un designer,
01:04:28 et surtout avec un responsable de l'expérience client.
01:04:31 - Absolument, et on parlera aussi avec ŠKODA et AMG,
01:04:34 deux concurrents des voitures chinoises en Europe.
01:04:36 Est-ce qu'elles vont rafler le marché,
01:04:38 ou est-ce que les européennes ont encore beaucoup de choses à dire,
01:04:40 et on conclura avec la présidente du Salon,
01:04:42 où on est royalement accueilli sur le stand ŠKODA.
01:04:45 - Et tout de suite, les incontournables de la gestion de patrimoine.

Recommandations