DANIEL HERERO : LE RETOUR DE DUPONT EST JOUABLE CAR IL EST PAS COMME LES AUTRES, MAIS ATTENTION !

  • l’année dernière
Votre rendez-vous rugby tous les jours de 20h00 à 21h00. Ce jour avec Alexandre Priam et Daniel Herrero avec les auditeurs de Sud Radio !

Merci à notre partenaire : Maurelauto.fr
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-09-28##
Transcript
00:00 MoralAuto.fr véhicule neuf ou d'occasion. MoralAuto.fr le choix des marques et des services présents.
00:07 Sud Radio au coeur de la mêlée, Alexandre Priam.
00:12 Bienvenue sur Sud Radio, il est 20h et 3 minutes ensemble jusqu'à 21h pour être au coeur de la mêlée, au coeur de cette Coupe du Monde de rugby.
00:21 Avec une soirée comme tous les jeudis soir avec Daniel Herrero.
00:25 Venez parler rugby avec Daniel Herrero, notre consultant Sud Radio. Salut Daniel !
00:29 Amis du soir, bonsoir amis de Sud Radio, je vous salue bien bas, chers auditeurs, je vous attends.
00:34 Et oui, on vous attend au 0826-300-300 et sur la chaîne Twitch de Sud Radio. Salut Lucien Gasparracq.
00:41 Bonsoir à tous.
00:42 Ravi de vous retrouver.
00:43 Et oui, on est très heureux de t'avoir avec nous Lucien justement. On va évoquer plusieurs sujets aujourd'hui.
00:50 Irlande-Afrique du Sud fut-il un match de légende ? La France ne parle que de Lupon et de son retour.
00:56 On va parler aussi bien de la perspective de jeu de l'Afrique du Sud en quart de finale.
00:59 Est-ce que cette perspective vous fait-elle peur ? Ils annoncent viser Antoine Dupont.
01:04 Et puis on parlera évidemment des retours et forcément de cette équipe de France qui ne va pas jouer pendant deux semaines.
01:10 Est-ce que ce repos est salutaire pour l'équipe de France ? Et on aura tout à l'heure l'avis d'un petit extrait de Philippe Gardand,
01:19 le préparateur physique du Stade Rochelet, qui donnait son avis sur comment maintenir les joueurs de l'équipe de France en forme
01:25 durant ces deux semaines sans match. Mais d'abord, un point sur le journal de la Coupe du Monde. Lucien Gasparracq.
01:30 Malgré cette pause de match pour les Bleus cette semaine, pas de relâchement dans les efforts à l'entraînement.
01:46 En plein milieu d'un tunnel de 15 jours avant leur dernier match de poule contre l'Italie le vendredi 6 octobre,
01:52 les Bleus ont disputé un entraînement public ce jeudi avec Saint-Provence devant plus de 2000 personnes.
01:57 On a pu voir le retour de Charles Livon, lui qui était ménager en ce début de semaine avec un mollet récalcitrant.
02:03 Et Julien Marchand qui est lui aussi toujours ménager après sa blessure lors du match d'ouverture.
02:09 Et pas de Antoine Dupont, évidemment comme on le sait il ne fera son retour que dimanche.
02:13 Et on écoute Philippe Gardand, le responsable de la préparation physique du Stade Rochelet
02:17 qui nous explique comment avoir ce pic de forme à l'approche des quart de finale.
02:21 Les pics de forme dans le haut niveau c'est quand les joueurs sont tous disponibles au même moment.
02:26 Donc ça va être la première chose. La deuxième chose pour y arriver, trouver le juste milieu entre la sollicitation
02:34 pour ne pas perdre les qualités qu'on a développées pendant des mois et en même temps solliciter nerveusement assez
02:42 pour qu'on ait encore sans la fatigue le bénéfice encore une fois de longues semaines travaillées pour ça.
02:49 C'est très intéressant. D'ailleurs le président de la Fédération française du rugby qui a tenu à clarifier les choses
02:53 au sujet d'Antoine Dupont sur notamment son retour peut-être un peu anticipé.
02:58 Oui il a déclaré que ce n'est pas à Antoine Dupont de décider, sûrement pour calmer un peu la frénésie autour de ce joueur
03:05 et de ce "il jouera, il jouera pas" et il a dit que c'est uniquement le médecin, le chirurgien qui l'a opéré
03:11 et qui donnera son feu vert pour retrouver les terres à Antoine Dupont.
03:14 Comme dans tout process médical correct, c'est toujours le chirurgien qui a le fin mot de l'histoire.
03:20 Le rugby qui pense déjà aussi à la prochaine Coupe du Monde, elle sera en Australie.
03:23 Oui et elle serait modifiée sur le plan du format puisqu'on passerait de 20 à 24 équipes,
03:29 donc plus de petites nations et des poules de 6 avec un 8e de finale, ce qui changerait drastiquement la formule actuelle.
03:37 Il n'y a pas que le mondial professionnel de rugby en France.
03:39 Oui, puisqu'il y a actuellement le mondial de rugby amateur, représenté par le club de Digne-les-Bains
03:45 qui évolue en Régionale 1 et ils jouent actuellement leur quart de finale face aux Sud-Africains,
03:50 comme un clin d'œil, le coup d'envoi avait lieu à 18h, le match a bientôt se terminé.
03:55 Et enfin, un match de la Coupe du Monde a lieu ce soir dans la poule D, Japon-Samoa, 21h, le 2e contre le 3e de la poule D.
04:03 Oui, de la poule D effectivement et c'est du côté de Toulouse. Merci beaucoup Lucien Gasparrac.
04:08 Avec Matoc, l'affineur des Pyrénées, plaqué tout pour goûter nos fromages.
04:13 On va parler de rugby avec vous sur Sud Radio et avec vous auditeur 0826-300-300, on est avec Daniel Herrero.
04:23 Mais avant toute chose, Daniel, un petit mot d'introduction sur cette semaine sans match pour l'équipe de France,
04:29 mais avec beaucoup de discussions sur le retour d'Antoine Dupont, dont forcément tous les regards sont dirigés.
04:36 Oui, ami du soir, bonsoir. La période de cette semaine, non pas de repos, mais sans compétition officielle,
04:46 ça va durer une quinzaine de jours puisque on sait que le prochain match du 15 de France, il aura lieu la semaine prochaine le 6 octobre.
04:54 Ça fera donc entre le match de la Namibie et le match de l'Italie 15 jours.
04:58 Dans cette semaine, quand tu ne joues pas et que ta concentration, ton esprit de réflexion, ta santé physique sont orientés vers une performance,
05:08 2, 3, 4, 5 jours devant, c'est elle qui occupe l'essentiel.
05:13 Et quand il n'y en a pas de compétition comme ça dans les 5, 6 jours qui viennent, c'est grosso modo une petite semaine,
05:18 c'est tout ce qui tourne autour, la santé des hommes, la clarté du moral, l'allure générale des contenus à bosser,
05:27 la précision sur les, non pas les détails, mais les petites scories qui peuvent altérer la grande dynamique,
05:38 en l'occurrence la petite blessure, la petite tension, le petit repos sur une petite fatigue estimée ponctuelle,
05:46 ne serait-ce que sur le plan psychologique, le cœur de la semaine, il est là, il est autour, j'allais dire,
05:52 des petits détails qui sont des altérations à la grande aventure et en plus quand même reconnaissons que cette période-là,
06:00 au cœur de la Coupe du Monde, elle a l'originalité d'être dans cet ensemble qui est une Coupe du Monde de cette semaine,
06:07 et donc on voit à l'évidence aussi, malgré tout, toute l'émergence de la réflexion sur les contenus qu'il va falloir développer
06:16 avec deux matchs à venir à l'évidence, il y en a sûrement deux, un c'est le match contre l'Italie dans une petite semaine,
06:24 et l'autre à l'évidence probablement le match contre les Sud-Africains en quarts de finale, ce qu'on espère évidemment tous,
06:30 et qui lui génère déjà des grandes réflexions qui sont aussi susceptibles d'être déjà préparées dans la semaine, dans les jours qui viennent.
06:37 - Justement, tu parlais de maintenir les corps en forme, on va écouter Philippe Gardon, le préparateur physique de La Rochelle,
06:44 contacté par Lucien Gasparin. - C'est en fonction de l'état de forme des joueurs qu'on récupère,
06:50 on a besoin de stimuler plus ou moins les bonhommes en fonction de leur temps de jeu,
06:56 et donc arriver à les garder en forme c'est arriver à se rappeler.
07:03 - Effectivement, c'est arriver à maintenir les joueurs en forme.
07:08 Avant d'évoquer l'après, on va aussi un petit peu revenir sur ce premier match,
07:14 entre ce premier match marquant depuis France-Nouvelle-Zélande, ce fut ce Irlande-Afrique du Sud,
07:19 que vous avez d'ailleurs vécu sur Sud Radio. On accueille François Dajun dans le Lotte-Garonne.
07:25 Bonsoir François.
07:26 Allo François ? Est-ce que vous nous entendez François ?
07:31 François allo ? - Allo ?
07:34 - Oui ? - Oui bonjour !
07:36 - Comment ça va François ? - Bonsoir François.
07:39 - Alors qu'est-ce qu'on avait avec Daniel Herrero, et on est très heureux de t'avoir sur Sud Radio.
07:44 François, auditeur Sud Radio Rumi, on voulait un peu parler d'Irlande-Afrique du Sud,
07:48 est-ce que selon toi ce fut un match de légende, cette victoire de l'Irlande,
07:53 13 à 8 pour l'Irlande face à l'Afrique du Sud ?
07:58 - D'abord je suis très heureux de parler avec Daniel, parce que j'ai rencontré un école.
08:04 Voilà, et ça, ça fait partie d'un vrai bonheur,
08:09 parce que c'est un personnage du rugby qui est entier, qui est parfait,
08:13 et qui a des très bonnes analyses.
08:15 Voilà, concernant l'Irlande et l'Afrique du Sud,
08:19 ça a été un match abouti, très rugueux, âpre,
08:23 et tout le monde sur le terrain s'est donné à 200%,
08:27 et moi je pense qu'ils vont l'avoir dans les pattes pendant un moment quand même,
08:32 ce putain de match, ça va leur faire mal quand même.
08:35 Les Irlandais, comme les Africains du Sud,
08:38 ils vont souffrir quand même contre la France, ça c'est clair.
08:42 - C'est intéressant, Daniel, est-ce que tu as envie de rebondir là-dessus,
08:46 parce que c'est vrai que ça a été un match probablement dontesque,
08:49 mais comment tu l'as perçu toi cette rencontre, Daniel ?
08:52 - Ben, François il dit, il ressent, je n'ose pas dire ce que nous avons tous ressenti,
08:58 que ce match-là, de par l'intensité physique,
09:02 il a atteint des niveaux assez rares, pas totalement uniques quand même.
09:06 L'anthologie ou la légende n'appartiennent qu'aux choses infiniment rares,
09:11 qu'aux exploits uniques quasiment, tu vois.
09:14 Mais celui-là de match, il rentre de par la densité, l'intensité,
09:21 des chutes et des chocs, des rudesses dans l'affrontement,
09:25 tu vois, il y a les courses, il y a la vitesse des courses, il y a l'alternance du rythme,
09:28 mais en même temps il y a cette dimension des chocs qui nourrissent la pratique
09:32 et qui font que ce match-là, lui, il était élevé, très élevé.
09:36 En cela, ça ne fait pas le match unique, mais par contre, François il a raison,
09:40 ça serait-tu infiniment bien entraîné, une caisse hors normes,
09:45 un Golgoth trouvé, tu vois, dans la nuit de la santé des hommes,
09:49 que malgré tout, ça laisse des traces.
09:52 Mais là quand même, pour répondre à François un petit peu,
09:55 l'idée que ces athlètes-là sont déjà préparés, ils en ont tous livrés,
10:00 les Sud-Africains ils en ont livrés quelques-uns,
10:02 on prendra peut-être un peu en référence par exemple le dernier
10:05 France-Afrique du Sud de novembre 2022, tu vois, il était lui-même dantesque,
10:10 ils en jouent, ils en jouent même, je ne veux pas dire régulièrement,
10:14 mais ils ont des habitudes, 8 à 10 jours, honnêtement ça s'en récupère,
10:17 et je pense que pour les Irlandais aussi.
10:20 Je pense que le niveau de récupération physique avec la qualité de la préparation
10:23 de ces hommes-là, il est digéré.
10:25 Et le masque, il nous laisse évidemment un goût aussi très, je ne veux pas dire
10:29 savoureux, mais grand masque de rubis, gros masque de rubis contemporain,
10:33 parce qu'il a, derrière cette intensité considérable,
10:36 il a une qualité rubistique, il a une production de jeu.
10:39 On joue dans le, je ne veux pas dire dans le meurtre, l'image est un peu facile,
10:43 on joue dans un climat guerrier incroyable.
10:46 Il est tellement dur que faire des passes, travailler collectivement,
10:51 chercher des intervalles, faire circuler les balles, donner la balle dans des intervalles,
10:55 donner la balle après les contacts, tout ça est très, très difficile
10:58 quand il y a cette intensité-là, et là, ça a eu lieu en partie.
11:02 À mon sens, il n'a pas le label unique dans la qualité du rubis produit
11:07 dans cette haute intensité, mais quand même, il fait partie des matchs
11:10 qui dans cette Coupe du Monde, pour l'instant, se situent au plus haut niveau.
11:15 - Mais évidemment, il nous inquiète, c'est quand même un peu un perspective,
11:17 mais il inquiète tout le monde, y compris les Sud-Africains.
11:20 - Non, Daniel, il n'inquiète pas, parce que c'est un niveau supérieur,
11:25 effectivement, de ce qu'on a vu du début de la Coupe du Monde,
11:29 à part le match qui était Pays de Galles-Fidji, c'est mon avis.
11:34 Pour l'instant...
11:37 - Je ne te sens pas impressionné non plus par ce match-là,
11:40 et j'ai l'impression que tu estimes, François, que l'équipe de France peut rivaliser.
11:44 - Absolument, largement.
11:47 Je pense que 10 jours pour récupérer sur un match comme ça,
11:53 ils vont l'avoir dans les pattes, ça c'est clair.
11:58 Ils vont souffrir largement, je pense qu'ils ne produiront pas
12:03 le même match contre l'équipe de France, ça ce n'est pas possible,
12:07 à moins qu'il y ait des choses que je ne connaissais pas dans le rubis professionnel.
12:12 - On ne sait pas tout, merci François d'avoir été avec nous.
12:15 - Attendez, j'ai un petit mot.
12:18 J'ai mon copain Thierry Sorbet qui est à Merac,
12:21 qui a la chance d'avoir ouvert une école d'arbitrage,
12:24 il y a un moment, ça c'est merveilleux.
12:27 Il a 60 filles qui jouent au rubis également.
12:30 Après, au passage, sur la commune du Passage,
12:35 j'ai mon ami Paul Huzan qui joue avec le Bordeaux,
12:38 qui s'occupe des 10 ans, c'est des passionnés du rubis.
12:42 Et pour finir, j'ai mon ami Michel Murat qui était demi-deuxmédiaire au SUA,
12:48 qui s'occupe des Asperger sur Bon Encontre,
12:51 et ça c'est merveilleux aussi.
12:53 Donc, il y a la Coupe du Monde, mais on a tous ces gens autour
12:56 qui font briller le rubis, et je suis content de le donner à mon ami Herero,
13:03 parce que lui, il sait ce que c'est que de s'occuper des écoles de rubis, etc.
13:10 Je tiens à féliciter tous ces gens qui font vivre le rubis,
13:14 et moi, ça fait plaisir parce que mes copains m'écoutent,
13:19 et c'est des amis, et franchement, j'étais obligé de parler d'eux.
13:23 - Merci beaucoup François. - On se régale,
13:26 elle est merveilleuse notre Coupe du Monde, il faut que ça continue comme ça.
13:30 - Alex, évidemment, merci à François,
13:35 et il y a quelque chose de beau, l'analyse d'abord,
13:38 il dit "ils vont être fatigués, ils vont être canés, et contre nous ça va leur peser".
13:42 Bon, c'est une bonne hypothèse, et en même temps, il dit
13:45 "ils ne peuvent pas digérer une telle intensité en quelques jours,
13:48 et les Français ne sont pas dans une dynamique d'inquiétude",
13:51 ce que je peux concevoir aussi, l'inquiétude serait pour lui,
13:54 tout au moins à François, équivoque, et il dit "il y a une sérénité
13:58 qui fait que les Français devraient être des rivaux,
14:01 non pas sans problème, mais sans équivoque, clair du cœur et clair d'esprit".
14:06 Et l'hommage rendu au collège, il est beau,
14:09 parce que nous sommes là, dans cette zone âgenaise du territoire de France,
14:15 qui est quand même incroyablement féconde de rubis,
14:18 à tous les lieux et à tous les titres,
14:21 ça ferme autour du jeu de rubis, ça s'y applique,
14:24 ça s'y forme, ça s'y réjouit, ça fait vivre le tissu social,
14:29 c'est une vraie vertu éducative, et quand même, il rend gloire,
14:33 et moi je trouve ça évidemment très beau,
14:36 il rend gloire à un collègue à lui, de Nérac,
14:38 qui a monté une école d'arbitrage chez les jeunes,
14:40 ça tient, ça tient, je trouve que ça tient,
14:42 ça tient dans le cadre éducatif,
14:44 et il rend à la fois gloire et estime à un autre copain à lui,
14:48 qui est dans un périmètre pas très éloigné,
14:50 qui s'occupe de jeunes joueurs aspergers,
14:53 autistes aspergers, je dis bravo,
14:56 je dis ça tient, je dis c'est haut,
14:58 et je dis, ça me paraît aussi quelque chose de profondément rubis.
15:02 - C'est très beau, et bravo François Dajun,
15:06 tu es toujours le bienvenu sur notre antenne, sur Sud Radio,
15:08 Hugo bonsoir, Hugo de Clermont-Ferrand,
15:10 on se retrouve dans un instant sur Sud Radio,
15:12 on va parler de rugby avec toi,
15:13 on va parler d'Antoine Dupont,
15:15 et de ce Irlande-Afrique du Sud,
15:16 mais on va vite bifurquer sur Antoine Dupont et son retour,
15:19 j'espère que tu es prêt Hugo,
15:20 on se retrouve dans un instant, à tout de suite.
15:21 - Vous êtes sur Sud Radio en ensemble jusqu'à 21h,
15:36 sur notre antenne avec Daniel Herrero,
15:38 venez poser vos questions au 0826 300 300,
15:41 et sur la chaîne Twitch de Sud Radio,
15:43 nous sommes en direct, en vidéo, en audio,
15:46 c'est la coupe du monde de rugby sur Sud Radio,
15:48 de ce magnifique mondial,
15:50 on est avec Daniel Herrero,
15:51 on est aussi avec Hugo,
15:52 bonsoir Hugo,
15:53 - Il est d'où Hugo alors ?
15:54 - Il est de Clermont-Ferrand, Hugo.
15:56 - Ah il est de l'ASM, ok Hugo.
15:58 - Bon Hugo, personne n'est parfait.
16:01 - 200 hectares.
16:02 - 200 hectares, alors ça c'est une destination qu'on apprécie,
16:06 on apprécie beaucoup dans l'équipe Sud Radio,
16:08 200 hectares c'est parfait.
16:10 Hugo qu'est-ce que tu voulais nous dire ce soir ?
16:12 - Eh bien parler comme a dit Daniel de ce match quand même,
16:16 qui était assez impressionnant entre l'Afrique du Sud et l'Irlande,
16:19 je pense qu'il a dû apprécier quand le 12 irlandais,
16:22 j'ai oublié son nom,
16:23 - Ben Diaghi.
16:24 - qui soulève Eidzebet,
16:26 donc certes il y avait de la stratégie,
16:27 certes il y avait des GPS dans le dos,
16:29 mais en fait ils avaient tous une envie
16:30 qui était vraiment de renverser tout ce qui se trouvait en face d'eux,
16:33 donc ça, ça a vraiment été impressionnant.
16:35 - Oui c'est vrai que c'était assez impressionnant,
16:37 on va parler un petit peu,
16:38 oui Daniel tu voulais réagir.
16:39 - Oui parce que le premier point qui soulève Hugo,
16:42 c'est que ce match,
16:44 le match donc à l'Afrique du Sud d'Irlande,
16:47 il y a 4 ou 5 jours,
16:49 il a la première image de quelque chose de, un peu terreur.
16:53 - Ah ben oui.
16:54 - Lui par exemple, il en retient,
16:56 Hugo il en retient sûrement plein de trucs,
16:58 Hugo il semble avoir une compétence rubistique incontestable,
17:01 mais le premier truc,
17:02 quand tu vois Bundaki,
17:03 c'est une caisse déjà Bundaki,
17:05 c'est le 3/4 centre de l'équipe d'Irlande d'origine samouane,
17:07 normalement il est très très gaillard,
17:09 mais il soulève,
17:10 il soulève Eben Elzebet,
17:12 qui lui est vraiment un athlète hors norme,
17:15 il fait 2m04, il fait 135 kilos,
17:17 tu vois, il le soulève avec,
17:20 on pourrait dire une hargne,
17:21 une agressivité, une tonicité, une explosivité,
17:24 qui montre que dans le combat,
17:27 il y a cette,
17:29 j'ose pas dire cet appétit destructeur,
17:31 mais qui quand même va nous interroger
17:33 par rapport au match avec la France,
17:35 tu vois cet appétit destructeur,
17:37 qui est quasiment toute intervention,
17:41 on peut pas dire qu'elle est là pour faire mal,
17:44 mais elle est là pour montrer,
17:46 1) une décision dominante,
17:48 c'est à dire celui qui intervient,
17:49 soit en attaque, soit en défense,
17:51 il est potentiellement victorieux du duel,
17:53 et de 2) quand même,
17:55 si je t'entends Malakouane,
17:56 c'est probablement un peu mieux,
17:57 c'est à dire l'hypothèse de l'usure ou de la destruction
18:00 rentre dans tous les contacts absolus,
18:02 ça, sur le match,
18:04 sur le match de l'Afrique du Sud contre l'Irlande,
18:06 c'est sorti assez fort,
18:08 c'est bien qu'il tue l'Irlande,
18:09 mais en même temps, tu dis,
18:11 ils vont continuer dans ce sens là,
18:13 et sans doute on va être à mon air à en parler ce soir.
18:14 - Eh oui, on va en parler tout de suite,
18:16 l'équipe de France qui ne parle que...
18:17 - Après, qu'est-ce qui t'impressionne sur ce match là ?
18:20 Tu dis, 1) la sévérité, la rudesse,
18:22 mais de 2) tu dirais quoi ?
18:23 Le niveau de jeu ?
18:24 Tu dirais la qualité de maîtrise de la construction ?
18:29 Tu dirais quoi ?
18:30 - En fait, il y a eu toute cette investissement physique,
18:33 mais à la fois en vue du beau rugby,
18:35 il n'y a pas eu que la destruction,
18:36 il y a eu aussi quand même une continuité,
18:38 il n'y a pas eu que les avants qui ont joué,
18:40 il y avait quand même une équipe,
18:41 deux équipes qui s'affrontaient,
18:42 et au point de vue stratégique et physique,
18:44 c'était vraiment intéressant.
18:45 - Ah ouais, c'est ça, c'est juste.
18:47 C'est juste, c'est bien vu.
18:49 Il y a un niveau de pratique rugbystique dans la construction,
18:53 la stratégie, c'est l'opposition des deux groupes,
18:55 avec jouer sur les points faibles,
18:59 jouer sur les mauvais replacements,
19:00 jouer sur les positions équivoques,
19:02 à tous ces niveaux-là, ça a été bon ou très bon.
19:06 Je pense que ça peut aller encore un peu plus haut,
19:08 mais effectivement, ça a donné à ce match-là,
19:13 terrifiant, un caractère magnifique.
19:15 - Et on va continuer d'en parler dans un instant,
19:17 Hugo, reste avec nous,
19:18 on va parler d'Antoine Dupont,
19:19 de retour à l'entraînement probablement dimanche,
19:23 il devrait être aligné en quart de finale,
19:25 ce sont nos informations sur ce sujet,
19:27 on est sûr qu'il sera aligné en quart de finale
19:29 face à l'Afrique du Sud, peut-être.
19:31 Mais justement, on a eu le temps d'en parler
19:33 avec Tendayi Tawarira, cette semaine,
19:35 un entretien que vous retrouverez ce week-end sur Sud Radio,
19:38 vous allez voir la réponse sans équivoque,
19:40 est-ce qu'Antoine Dupont sera visé par les Springboks ?
19:43 Vous le saurez dans un instant,
19:44 mais je pense que vous avez une petite idée de la réponse à tous.
19:58 - Vous êtes sur Sud Radio, en direct jusqu'à 21h,
20:01 pour parler de l'équipe de France,
20:03 du retour d'Antoine Dupont et de la perspective
20:05 d'un quart de finale face aux Springboks.
20:07 On est avec Daniel Herreau, notre consultant sur Sud Radio,
20:09 la radio de la Coupe du monde de rugby,
20:11 on est avec Hugo, notre éditeur de Clermont-Ferrand.
20:14 Avez-vous peur de voir Antoine Dupont
20:17 faire son retour face à des probables Springboks
20:20 en quart de finale ?
20:21 C'est une question qu'il faut se poser,
20:23 et on va se la poser, mais d'abord on va écouter
20:25 l'avis de Tendayi Tawarira.
20:27 C'est un champion du monde, vous le connaissez,
20:29 champion du monde 2019, on l'appelle aussi "The Beast",
20:31 parce que physiquement, il en imposait quand même beaucoup,
20:35 et toujours, Tendayi Tawarira,
20:37 l'entretien, vous l'écouterez en intégralité
20:40 sur Sud Radio ce week-end, samedi et dimanche
20:43 au cœur de la Mêlée.
20:44 Mais petit extrait rien que pour vous,
20:46 sur la question, est-ce que les Springboks
20:48 vont viser Antoine Dupont ?
20:50 Écoutez.
20:51 Évidemment !
20:55 On va mettre son image sur le mur,
20:58 et on va y lancer des flèches.
21:02 Il est ultra important pour cette équipe de France.
21:07 Si vous voulez gagner contre l'équipe de France,
21:10 il faut lui faire passer un très mauvais match.
21:13 Et voilà, il sera inévitablement visé,
21:18 et ce n'est pas une surprise, Daniel !
21:20 - Oui, alors là, il ne le dit pas,
21:23 mais je pense que dans l'entretien
21:25 qu'on va entendre dans le week-end,
21:27 il formulera l'idée qu'il pourrait être,
21:31 ou il sera, il n'y a plus de conditionnel,
21:36 il y a une affirmation, pour ne pas dire un impératif,
21:39 il sera visé.
21:41 Le propos, il devient discourtois au possible,
21:45 jusqu'au boutiste dans le sentiment guerrier,
21:48 mais ça sous-tend, à mon sens, il faut le mettre...
21:51 D'abord, il éclate de rire quand il le formule.
21:53 Donc il prend une forme de légèreté,
21:56 et dit "ouais, mais moi j'interprète, j'entends".
22:00 Tu vois, Tawah Ouirak est un mec intelligent,
22:03 qui est l'ami de Philippe Spanguero,
22:05 avec lequel il s'est donc entretenu sur ce sujet-là,
22:08 et en conséquence de ça, on sait qu'il est intelligent,
22:10 et qu'il est courtois, et qu'il est bien éduqué,
22:12 mais on sait aussi qu'on l'appelait le biste,
22:14 et qu'il est une caisse physique considérable,
22:17 qu'il est champion du monde en titre en 2019,
22:21 qu'il joue pied gauche, et qu'il est sur le plan physique admirable,
22:25 mais qu'il est aussi sud-africain, bien que Zimbabween.
22:29 Il vient d'un pays voisin, mais il a fait quand même toute la carrière
22:32 en Afrique du Sud avec le maillot des streamboats.
22:34 Et grosso modo, il est éduqué, élevé à une idée,
22:38 si il est décidé que tu avais les aptitudes
22:41 pour entrer sur un terrain et jouer un match de rubis,
22:43 tout y est possible, collègue.
22:45 On rentre dans un univers de loi différente,
22:47 on rentre dans un univers moral différent.
22:50 Lui, il va aller sans aucun doute, de par sa culture,
22:52 si tu rentres sur un terrain de rubis,
22:54 quel que soit le niveau, et quel que soit ton âge,
22:56 pour te mesurer à un groupe différent du tien,
23:00 il y aura carte blanche, il y aura des lois à respecter,
23:03 mais moralement, il y aura carte blanche.
23:05 L'idée de te dominer, l'idée d'aller sur tes points faibles,
23:09 tout ça fait partie légitimement de l'aventure de l'opposition
23:13 dans le terrain de rubis.
23:14 Alors après, si tu viens donner un coup de poing
23:17 dans le museau d'Antoine, ou sur sa pommette,
23:22 à l'évidence, ce sera une stupidité répréhensible
23:26 et punie par l'arbitrage.
23:27 Mais si dans un plaquage, si dans une percussion,
23:30 il y a un contact, et si c'est même un peu visé
23:33 et délibérément fait, ça pourrait être moralement acceptable.
23:36 C'est ce qu'il veut nous dire.
23:37 À partir de là, on peut estimer, nous, quand même,
23:40 que l'éthique sportive, elle est diaboliquement touchée.
23:43 On pourra dire que, les hommes, quand ils rentrent
23:46 avec cet esprit-là, on n'est plus des courtois sportifs
23:49 qui se mesurent pour grandir, mais on devient des guerriers
23:52 qui se mesurent pour dominer l'autre et le finir à l'ancienne.
23:54 - C'est vrai que Zoulet, hier, il a réagi au mot de Tendai Tawarera.
23:59 Écoutez-le, ce sont ses équivoques.
24:01 Il est globalement d'accord avec toi, celui qui avait participé
24:03 à la Coupe du Monde en 99. On l'écoute.
24:05 - On n'est quand même pas dans un combat de même âge.
24:07 C'est un sport où il y a des règles.
24:09 Et je pense que, très sincèrement, ils ont intérêt,
24:14 si ils lancent, à être malins, de le saisir.
24:17 C'est pas facile. Et de lui mettre une manchette dans la tête,
24:20 je crois qu'il y a un moment donné, je crois que c'est Saint-Soleil en reçois.
24:22 Donc, il y a quand même un truc qui est intéressant,
24:25 c'est qu'il y a des règles.
24:26 - Oui, c'est ça aussi le rugby.
24:27 Hugo de Clermont-Ferrand, qu'est-ce que t'en penses ?
24:29 Est-ce que tu crains pour la santé d'Antoine Dupont
24:32 face à des Springboks qui vont le viser ?
24:34 - Tout à fait. Ce ne sont pas que les Springboks.
24:37 Contre toute équipe, le rugby, c'est un sport de contact.
24:39 Moi, je ne suis pas médecin, donc je ne peux pas me prononcer.
24:42 Mais en effet, je pense qu'il faut laisser le temps au temps.
24:45 Et après, il y a le staff et toute l'équipe médicale qui est là.
24:48 Et ce sont des grands garçons.
24:49 Mais c'est vrai que c'est surprenant, un retour après une fracture et une opération.
24:53 - Est-ce que toi, en tant qu'auditeur, tu seras un peu stressé devant la télé
24:57 ou en écoutant Sud Radio de te dire
24:59 "Antoine Dupont, le meilleur joueur du monde, probablement notre capitaine,
25:02 va être visé alors qu'il revient seulement de blessures au visage."
25:05 - Alors, Antoine Dupont est toujours visé, ça on le sait maintenant.
25:09 Le meilleur joueur du monde, donc toutes les équipes l'ont dans le viseur.
25:12 Mais là, encore plus avec cette blessure.
25:16 Et je pense, comme les Sud-Africains l'ont dit, même s'ils rigolent,
25:20 il y aura des plans anti-Dupont qui seront mis en place
25:23 pour éviter que la France puisse jouer son jeu et mettre à mal les Springboks.
25:28 - Est-ce que les plans anti-Dupont, ça marche, Daniel ?
25:30 Est-ce que vraiment, on peut restreindre Dupont comme a tenté de le faire
25:34 et peut-être réussir d'ailleurs Aaron Smith lors du match d'ouverture ?
25:38 - Si on regarde le trajet d'Antoine au niveau international,
25:43 depuis on dirait 4 ans à peu près,
25:45 les deux premières saisons d'Antoine au niveau international,
25:48 on dira 2020-2021 de sûr, 2020-2021,
25:53 la période encore un peu trouble liée au post-Covid,
25:55 on voit qu'Antoine Dupont, il est tributaire de telle qualité
26:01 qu'il émerge à peu près surtout dans sa phase de croissance vers le niveau international
26:05 ou d'installation dans le niveau international.
26:07 Il émerge dans la vitesse de course, il émerge dans la qualité des transmissions,
26:11 il émerge dans la qualité de son jeu au pied,
26:13 et il émerge dans son pouvoir décisionnel qui fait qu'il n'est pas encore capitaine
26:16 mais il va le devenir assez rapidement.
26:19 Et surtout, on voit qu'Antoine Dupont a un potentiel exploit assez rare.
26:25 Dans les deux premières saisons de sa carrière internationale,
26:28 Antoine quasiment réalise 1 à 2 ou même 3 exploits par match,
26:32 c'est-à-dire des choses très rares que peu de joueurs font.
26:34 Rappelle-toi, c'est un moment où on va le cataloguer comme un très bon finisseur,
26:37 il marque des essais avec cette hypothèse qu'il est,
26:41 s'il y a un peu de la construction, si le ballon va vers les extrémités,
26:43 il est toujours, de par sa vitesse, il est toujours à l'intérieur,
26:46 on va finir par le labelliser, je ne sais guère pourquoi,
26:49 comme étant le ministre de l'intérieur, mais tu vois, cette image-là,
26:52 Antoine réalise plusieurs exploits.
26:54 Depuis deux saisons, ou une saison et demie on dira,
26:57 les exploits, Antoine n'en réalise plus, ou plus beaucoup.
27:01 Tu vois, il est sous haute surveillance.
27:03 Depuis deux ans, toute équipe qui met en place une organisation défensive,
27:08 elle a un bémol, enfin elle a un bémol, elle a un nota bene sur Dupont.
27:13 Après, elle en a sur d'autres.
27:15 Quand tu joues contre Peno, il faut aussi que tu fasses un peu gaffe, tu vois.
27:18 Mais autour d'Antoine, il y a toujours une rigueur défensive majorée.
27:27 Cette rigueur fait qu'Antoine, depuis deux ans,
27:29 il est toujours très bon dans la gestion, il est toujours très bon dans l'éjection,
27:33 il est toujours très bon dans son rayonnement moral et athlétique,
27:39 tu as toujours l'impression qu'il est à l'aise, Antoine,
27:41 mais le potentiel d'exploit a beaucoup diminué.
27:43 Il est hors de surveillance.
27:45 Maintenant, quand tu es très haut, le sport a de beaux et de horribles occurrences,
27:51 mais on est quand même 15 contre 15 sur un terrain,
27:53 et s'il y en a 3 ou 4 qui surveillent précisément Dupont dans certaines situations,
27:57 les rades de mêlée, les fonds de touche, les zones près des avants,
28:00 là où Dupont est probablement le plus dangereux,
28:02 là, il est très hautement surveillé, mais à côté de ça, il va en manquer quelque part.
28:06 Donc, il y a presque un bénéfice à la précision que met l'adversaire dans l'organisation défensive.
28:14 Là où ça devient suspect, notamment encore une fois sur les propos d'Ottawa Aubry,
28:17 c'est quand la surveillance devient, j'allais dire, méchante.
28:21 Quand elle dit "lui, il faut l'éliminer", là, on n'est plus dans la même zone.
28:27 Mais la surveillance d'Antoine Dupont, elle est légitime,
28:30 elle est glorieuse pour le 15 de France.
28:32 Elle est une chance, de fait.
28:34 Elle est une chance.
28:35 C'est-à-dire qu'on a sans doute un petit peu amenuisé sa grande richesse offensive,
28:40 Antoine Dupont, mais en rien, on a abîmé la qualité collective du rugby français,
28:44 du rugby du 15 de France.
28:46 - Hugo de Clermont-Ferrand, est-ce que justement,
28:50 si on voit des adversaires qui visent Antoine Dupont,
28:52 est-ce qu'au final, pour le jeu de l'équipe de France,
28:55 ce n'est pas intéressant comme le dit, c'est plutôt intéressant comme le dit Daniel,
28:58 parce que peut-être que les autres auront un peu plus d'espace,
29:01 un peu moins de surveillance de la part des adversaires ?
29:04 Je pense notamment aux trois quarts français.
29:06 - Oui, bien sûr. - Aux troisième ligne, à Louvain, évidemment.
29:10 - On peut faire confiance au stade de l'équipe de France,
29:12 qui va mettre en place des stratégies.
29:14 Justement, si l'attention est focalisée sur Dupont,
29:17 ils vont pouvoir déplacer rapidement le jeu pour mettre à mal les Sud-Africains
29:20 et cette stratégie de baser sur un seul homme.
29:23 - Oui, justement, c'est ce que nous dit Julien Thomas.
29:26 S'il s'occupe de Dupont, il me dit par texte-doc pour tout vous dire,
29:29 ça veut dire qu'avec les talents individuels à côté,
29:31 il y aura d'autres réponses et d'autres espaces, Daniel.
29:34 - Oui, ça c'est intéressant, Julien, à cette petite finesse de lecture des choses.
29:38 Mais il y a un autre point qui est quand même un peu préoccupant.
29:41 S'il y a la sensation qu'il y a, qu'on pourrait appeler,
29:45 des dangerosités très précisées, toujours près d'Antoine Dupont.
29:49 Tu as toujours des mecs qui peuvent faire la misère,
29:51 et tu as toujours des joueurs qui peuvent appuyer un peu plus fortement.
29:54 Et tu en as peut-être même quelques-uns qui sont missionnés,
29:57 pour être particulièrement ardents ou dangereux,
30:00 pour ne pas dire méchant sur lui.
30:02 Alors là c'est un peu embêtant, parce qu'effectivement,
30:04 ça désorganise malgré tout la défense,
30:07 c'est-à-dire que tu as des mecs qui ne pensent plus qu'à ça,
30:09 dans certaines situations.
30:10 Et de fait, c'est à double tranchant, on vient de le redire là.
30:15 Mais il y a l'autre truc, c'est qu'en même temps,
30:18 moi je sais pour avoir connu ça, et on le connaît tous à des degrés divers,
30:22 quand ton demi-de-mêlée est un joyau, même ton ouverture,
30:25 un joyau, c'est-à-dire que c'est un joueur rare,
30:27 qu'il a des talents un peu élevés,
30:28 et il y en a quelques-uns dans le rugby français,
30:30 dont trois ou quatre sont aujourd'hui dans le collectif de l'équipe de France.
30:34 Quand tu en as un comme ça, qui est très brillant,
30:36 souvent tu as un peu, je dirais, la tendance
30:41 à mettre ce qu'on pourrait appeler une garde prétorienne.
30:44 Tu vois, c'est-à-dire qu'il y a quand même deux ou trois joueurs
30:47 qui dans les périmètres de plus haute dangerosité,
30:49 on pense effectivement au ras de mêlée, au ras de regroupement,
30:52 dans la zone dite arbitre, que je n'aime pas trop le mot,
30:55 mais c'est là autour des grands combats frontaux,
30:59 tu vois, de défis physiques, là où ça tombe drû,
31:02 là où tu n'es jamais très lancé, mais quand même,
31:04 quand tu prends, tu prends lourd.
31:05 Là, Antoine, il est menacé, il a des golgottes
31:08 qui sont toujours, entre un et cinq mètres,
31:11 il en a toujours trois ou quatre.
31:12 Toujours, toujours, toujours dans ces situations-là.
31:15 Donc, c'est quand même particulièrement dangereux,
31:17 et on peut avoir tendance à mettre la garde prétorienne,
31:19 c'est-à-dire deux ou trois collègues qui le protègent.
31:22 Alors, on sait qu'il y en a qui ont le goût naturel,
31:24 notamment, je pense aux Toulousains,
31:25 qui sont toujours proches d'Antoine à tous les titres,
31:27 dans le cœur, dans le corps, évidemment, dans la stratégie.
31:29 Je pense à Anthony Gellon, je pense à François Crow,
31:31 qui sont des joueurs qui ne sont jamais très loin d'Antoine
31:34 quand la situation est complexe.
31:36 Mais en même temps, ça aussi,
31:37 quand tu délègues des joueurs à précision défensive
31:41 de cet ordre-là, c'est-à-dire quand même,
31:43 dans ces situations-là, tu ne lâches pas d'une seconde.
31:46 Tu vois, c'est malgré tout aussi complexe
31:49 à gérer dans l'organisation générale.
31:51 Ça se fait aussi pour l'ouvreur.
31:53 On sait, par exemple, je me permets,
31:55 l'impertinence n'est pas mesquine,
31:58 mais que, je ne sais pas moi,
32:00 que Mathieu Jalibert défend un peu moins fort,
32:02 un peu moins rude que ce que défendait,
32:05 par exemple, Romain M'tiamaque.
32:07 Et on délègue, dans certaines situations,
32:09 soit on le déplace, ce qu'on ne fait jamais avec Antoine,
32:11 soit on le déplace, mais qu'on ne peut plus faire
32:13 plus facilement avec un ouvreur qu'avec un demi-millet,
32:15 soit on lui met des gardes fous.
32:18 On lui en met un ou deux à côté
32:19 qui prennent un peu plus précisément
32:21 les grosses vagues ou la grande houle offensive
32:24 quand elle arrive.
32:25 Ce qui sera le cas, par exemple,
32:26 si on joue contre les Irlandais,
32:27 où là, dans cette zone-là,
32:28 tu as toujours qu'ils viennent d'un 10 à 12 ou 15 fois
32:31 dans le match percuter l'ouvreur.
32:33 - Et justement, Julien Thomas qui continue de dire
32:36 qu'un joueur qui a moins besoin de ballon
32:39 serait peut-être parfait pour protéger Dupont,
32:41 et il mentionne François Croce.
32:44 Hugo, merci d'avoir été là.
32:46 - Ou Anthony Jollon.
32:47 - Ou Anthony Jollon, effectivement.
32:48 Hugo, un dernier mot.
32:50 C'est long une semaine, 115 de France, hein ?
32:53 - Oui, tout à fait, c'est long,
32:55 mais on sait qu'ils préparent cet événement.
32:57 Et si c'est pour vivre des matchs avec des émotions
32:59 comme l'Irlande, l'Afrique du Sud,
33:01 on est prêts à patienter une semaine.
33:03 - Merci beaucoup, Hugo, d'avoir été avec nous.
33:04 C'est une belle philosophie.
33:05 Merci, Hugo.
33:06 On prend la direction d'Alain.
33:09 Alain à Montpellier.
33:11 Bonsoir, Alain.
33:12 - Bonsoir.
33:13 - Comment ça va, Alain ?
33:14 - Très bien, ça va très bien, merci.
33:16 - Alors Alain, qu'est-ce que tu penses
33:17 de ce plan anti-Dupont ?
33:19 Ce n'est pas les premiers, les Sud-Africains, à le faire,
33:21 comme nous le dit Vincent sur la chaîne Twitch Sud Radio.
33:23 On se rappelle du plan anti-Dupont des Anglais
33:25 avec Youngs pour le Grand Chelem en 2022.
33:29 Ça n'avait pas vraiment fonctionné, hein ?
33:32 - Et en 2023, encore un peu moins.
33:34 - Encore un peu moins, mais c'est le cas de le dire, oui.
33:36 Daniel, effectivement.
33:38 Est-ce qu'on croit vraiment,
33:40 est-ce que vraiment on peut stopper Antoine Dupont, Alain ?
33:42 - On a été tous choqués par la fracture maxillosigmatique
33:49 et le choc violent qu'a reçu à la tête Antoine Dupont.
33:53 Il est éloigné pendant plusieurs semaines des terrains.
33:56 C'est un coup dur pour le stade,
33:59 c'est un coup dur pour l'équipe de France.
34:01 Mettons bien même,
34:03 ne dit-on pas que personne n'est irremplaçable,
34:05 à plus forte raison le rugby,
34:07 où le collectif a toujours raison des individualités.
34:10 Mais dans certains cas, c'est la qualité d'un joueur
34:13 qui permet de faire basculer une rencontre.
34:16 Je crois que c'était Romain Ntamak
34:18 qui l'avait rappelé en juin dernier,
34:20 lorsqu'il avait transpercé la défense rochelaise
34:22 dans les derniers instants d'une finale du top 14,
34:26 qui semblait perdu pour Toulouse.
34:28 Je pense qu'Antoine Dupont est de ses 30
34:30 et de ses rugbymen de génie,
34:32 capable de dynamiser.
34:34 Parce que c'est aussi un fabuleux coach,
34:36 un homme d'équipe.
34:38 Il est capable de dynamiser une équipe
34:41 avec ses crochets dévastateurs
34:43 ou un coup de patte millimétré.
34:45 Mais le problème c'est qu'aujourd'hui
34:48 on est tous attentifs à ça
34:50 et on espère le grand retour d'Antoine Dupont.
34:53 - Daniel.
34:54 - Oui, c'est bien vu aussi,
34:57 à part d'Alain.
34:58 Alain dit "on est choqués par le choc", grosso modo.
35:02 Et c'est juste, deux fois le mot "choc"
35:04 dans la même phrase,
35:06 la percussion était pénible pour le cœur des hommes,
35:08 des supporters, des partenaires d'Antoine, évidemment.
35:11 On est choqués par ça.
35:13 Ça, ça déstructure.
35:15 Je ne dis pas que ça détruit,
35:16 mais ça déstructure la perspective.
35:18 Et en même temps, pour moi,
35:20 je ne sais pas si je demanderais à Alain son opinion,
35:22 mais en même temps, ça pose...
35:24 Bon, est-ce qu'il peut revenir ?
35:26 Bon, il semble que la faculté, après l'opération,
35:28 estime que oui.
35:30 On ne sait pas trop le laps de temps
35:31 qui serait le plus acceptable.
35:33 Trois semaines, un mois,
35:35 là nous sommes dans les laps de temps
35:37 où Antoine pourrait reprendre.
35:39 Si on passe à six semaines,
35:41 ça repousse vers la perte.
35:43 Daniel, nos informations vont qu'il devrait reprendre
35:45 l'entraînement avec le groupe France dimanche,
35:47 la semaine prochaine, ça fait 10 jours,
35:49 et reprendre les contacts le lendemain
35:51 du match face à l'Italie.
35:53 Bon, alors voilà, donc il sera à une semaine
35:55 du quart de finale.
35:57 Moi, la vraie question,
35:59 je la pose à Alain, c'est
36:01 qui doit prendre la décision quand Antoine ne peut jouer ?
36:03 Tu vois, c'est Antoine,
36:05 ce que tout le monde semble dire, tu vois,
36:07 mais au bout du compte, c'est lui.
36:09 Voilà, alors, moi ça sera mon hypothèse, par exemple.
36:11 Mais le chirurgien qui dit,
36:13 il l'a dit,
36:15 le collègue qui l'a opéré, qui est apparemment,
36:17 tu vois, un maestro de la table d'opération,
36:19 un chirurgien de la courge,
36:21 de la face humaine,
36:23 des plus pointus que l'on connaît
36:25 sur la terre de France et sur la terre du monde.
36:27 Donc, quand même, l'expertise est totale.
36:29 Mais quand même, en bout d'analyse,
36:31 il nous a expliqué un peu le process,
36:33 ce médecin-là de Purpan,
36:35 me semble-t-il, à Toulouse,
36:37 il dit, mais la décision apprendra quand même à Antoine.
36:39 Et ça, pour moi, c'est dur.
36:41 Et ça, pour moi,
36:43 tu vois, c'est dur,
36:45 parce qu'il me semble qu'il y a,
36:47 s'il y a un secteur sur lequel
36:49 la science doit arriver avec son autorité,
36:51 c'est le secteur de la reprise
36:53 sur blessures et presque essentiellement sur les sportifs,
36:55 ou dans d'autres cas, plus précisément
36:57 de la grave maladie, mais...
36:59 Voilà, et donc moi, personnellement,
37:01 je crois comprendre
37:03 que la...
37:05 que la faculté
37:07 donne ce laps de temps
37:09 de la vingtaine de jours
37:11 comme étant recevable.
37:13 Et si elle dit ça, donc, il peut jouer.
37:15 Et à partir de là, tout est clair.
37:17 Mais si elle dit, ouais, c'est quand même pas certain
37:19 et il vaut mieux que ce soit le cœur d'Antoine Ledupont
37:21 qui prenne la décision, ça me semble mettre
37:23 une responsabilité sur la santé d'Antoine
37:25 et quelque chose de considérable. - Eh bien, on écoute justement,
37:27 Alain, avant d'avoir ta réponse, parce que... - Dis-moi un peu, Alain, ton avis.
37:29 - On a hâte d'avoir ta réponse, Alain, mais justement,
37:31 pour avoir un argument
37:33 en plus pour ta réponse, Alain,
37:35 je te propose d'écouter William Servat, qui s'est
37:37 exprimé sur le potentiel retour d'Antoine Ledupont,
37:39 qui... et d'ailleurs, William Servat,
37:41 il ouvre même la porte à un match face à l'Italie.
37:43 Pourquoi pas, écoutez-le. - Ah, mais en fait,
37:45 j'ai pas forcément trop de doutes sur sa capacité
37:47 à jouer le quart de finale.
37:49 C'est plutôt le match de l'Italie qui m'interroge,
37:51 mais en tout cas, il semblerait que...
37:53 il semblerait qu'Antoine va
37:55 postuler très rapidement sur les feuilles de l'équipe de France.
37:57 - Daniel... Alain, pardon.
37:59 - Ouais, allez, vas-y, dis-moi ton avis.
38:01 - Ben, c'est ça, que son absence...
38:03 son absence, déjà, contre les
38:05 les Transalpins, hein, l'Italie,
38:07 constitue déjà un coup dur en soi.
38:09 Il s'agirait d'une immense...
38:11 une immense tuile, pour les tricolores privés
38:13 de leur... de monsieur à tout faire, on va dire,
38:15 Antoine Dupont.
38:17 Mais...
38:19 si ça venait à se prolonger lors de ce qui s'annonce
38:21 peut-être comme le match le plus difficile
38:23 de la compétition,
38:25 vraisemblablement contre l'Irlande, ou l'Afrique du Sud,
38:27 voire l'Ecosse.
38:29 - Normalement, l'Afrique du Sud, oui.
38:31 - Non, non, 9/10 l'Afrique du Sud, allez, ouais.
38:33 - 9/10 l'Afrique du Sud,
38:35 mais déjà, c'est un coup dur
38:37 avec la rencontre avec l'Italie,
38:39 et qu'on soit privé d'Antoine,
38:41 c'est déjà pas facile.
38:43 Après,
38:45 évidemment,
38:47 la réponse,
38:49 on ne l'a pas ce soir,
38:51 mais c'est vrai que c'est un
38:53 point très lourd, très dur,
38:55 très dur pour Antoine Dupont.
38:57 - Surtout de faire poser la décision
38:59 sur les épaules d'un gars qui a envie de jouer,
39:01 parce qu'il veut porter le maillot bleu,
39:03 Daniel.
39:05 En fait, moi, je rejoins ton avis,
39:07 je me permets de m'exprimer, Daniel, mais
39:09 jamais
39:11 on ne doit demander l'avis au joueur.
39:13 Enfin, on ne doit
39:15 presque pas demander l'avis
39:17 au joueur, à moins
39:19 que le joueur dise, et il doit pouvoir
39:21 s'exprimer en disant "je ne me sens pas".
39:23 Mais si le joueur dit "je me sens",
39:25 mais que la vie médicale est
39:27 contraire, la vie médicale doit
39:29 prévaloir, Daniel. J'espère.
39:31 - Oui, j'ose.
39:33 Si on rentre dans le champ de l'expérience
39:35 des uns et des autres,
39:37 et même, je dirais, dans les 20 ou 25 dernières
39:39 années, que sur le rugby français
39:41 d'un haut niveau, on dirait.
39:43 On a pas mal de
39:45 cas de joueurs qui ont repris
39:47 aux limites du tolérable
39:49 pour la santé, c'est-à-dire, c'est pas sûr,
39:51 tu vois, sur des fractures,
39:53 sur des rétablissements de fractures,
39:55 sur, évidemment, des blessures musculaires plus
39:57 rares, sur des blessures ligamentaires,
39:59 quelques fois, tu vois,
40:01 au niveau des épaules, au niveau
40:03 chevilles, quelques fois,
40:05 au niveau,
40:07 bon, j'allais dire, des différentes
40:09 zones plutôt articulaires
40:11 ou au sein, qui ont repris.
40:13 Et aucun,
40:15 strictement aucun, n'a été
40:17 mieux que ce qu'il était avant sur le match.
40:19 Beaucoup ont été,
40:21 les matchs qu'ils ont joués,
40:23 j'ai pas les statistiques, il faudrait les reprendre,
40:25 mais beaucoup ont été un peu
40:27 moins bons et quelques-uns ont été
40:29 nettement moins bons.
40:31 Et quelques-uns,
40:33 j'ai pas le chiffre, mais pour moi,
40:35 de l'ordre intuitif, je dirais,
40:37 de un quart ou même
40:39 un petit peu plus, vers le tiers de ces
40:41 joueurs-là qui ont repris très tôt,
40:43 ont été récidivistes de blessures.
40:45 Le potentiel, il était levé de risque.
40:47 - On a une question de Vincent et je la trouve ultra pertinente
40:49 sur Twitch, Daniel.
40:51 "Maco a-t-il joué la finale 2011 avec la vie du corps médical
40:53 alors qu'il avait une fracture à un pied ?"
40:55 Eh oui, il a quand même fait la finale
40:57 2011 avec une fracture au pied.
40:59 - Absolument.
41:01 Moi je pense qu'il va boiter toute sa vie,
41:03 dans son pied et dans sa tête,
41:05 mais effectivement,
41:07 là on arrive sur le catyphe. Il est capitaine
41:09 des All Blacks, c'est la finale des championnats du monde, c'est chez lui.
41:11 Lui, mais lui, il meurt.
41:13 Il meurt pour jouer. Il meurt
41:15 dans son cœur et dans son corps pour donner
41:17 définitivement son corps
41:19 à la gloire de son pays.
41:21 - C'est respectable ça non ?
41:23 - Tu vois ça ? Donc lui, il est
41:25 à très difficile distance
41:27 de lui-même,
41:29 notamment sur le plan de la santé.
41:31 Il est titulaire d'un mental hors normes,
41:33 ce qui est le cas d'Antoine.
41:35 C'est jouable,
41:37 c'est possible, c'est envisageable.
41:39 Et même en surjeu,
41:41 je dirais, William Servat, son ami
41:43 d'Antoine, toulousain comme lui,
41:45 en même temps son coach, il dit
41:47 "Antoine, la semaine prochaine, il joue".
41:49 La semaine contre l'Italie, il joue.
41:51 Tu vois, tellement il est fort dans sa tête,
41:53 tellement il est vaillant.
41:55 - Bon, on n'a pas envie
41:57 qu'il ne soit vaillant que trois matchs, mais jusqu'à la fin
41:59 de sa carrière. - Exactement.
42:01 Ou même qu'un match, de fait.
42:03 Et quand même,
42:05 le match du rendez-vous,
42:07 il est le plus
42:09 haut match qui pourra se jouer, peut-être,
42:11 dans l'année, peut-être pas dire
42:13 dans la décennie, je ne sais pas, mais de cet ordre-là,
42:15 le plus haut match d'engagement
42:17 physique. Voilà, peu d'interrogation.
42:19 Je suis de ceux qui pensent
42:21 que, j'allais dire,
42:23 petit frère ou grand frère
42:25 de l'ordre du médical
42:27 et des sciences objectives,
42:29 prenez la décision.
42:31 Donnez-nous, engagez-vous
42:33 avec votre culture, votre expertise
42:35 et votre expérience,
42:37 je dirais, engagez-vous
42:39 dans la décision, à mon sens.
42:41 - Oui, et ça doit venir du côté du
42:43 corps médical. Merci Daniel
42:45 d'avoir été avec nous, ça a été un grand
42:47 plaisir, Daniel. Comme d'habitude,
42:49 comme tous les Jeux d'Histoire, dans un instant, on va faire
42:51 gagner des cadeaux à des auditeurs.
42:53 Daniel, dans un jeu qui s'appelle "Le Qui Je Suis",
42:55 merci, merci beaucoup Daniel. - Ciao ciao,
42:57 bonne soirée à tous, à très très bientôt, vite vite !
42:59 - Ah bah oui, bien sûr, très
43:01 rapidement, dès jeudi prochain avec toi
43:03 pour l'émission et vendredi
43:05 prochain pour ce match entre l'Italie
43:07 et l'équipe de France. Merci Daniel,
43:09 bonne soirée ! - Ciao ciao !
43:11 - Salut Daniel. Dans un instant, on va
43:13 rejoindre Philippe de la Grande Motte et
43:15 Noah de Lecate. Pourquoi
43:17 me direz-vous ? Eh bien, pour gagner un ballon
43:19 Gilbert Sud Radio, c'est
43:21 un ballon d'édition limitée, commandé
43:23 pour vous durant la Coupe du
43:25 Monde. Mais pour le gagner, il va falloir trouver
43:27 les joueurs auxquels, eh bien, Lucien
43:29 Gasparracq fait référence. Ce sera "Le Qui Je Suis",
43:31 il sera en diabélé, et c'est dans un instant.
43:33 - Sud Radio, au cœur de la mêlée,
43:35 Alexandre Priam. - On a passé
43:37 près d'une heure avec Daniel Herrero,
43:39 et évidemment, cette discussion avec vous,
43:41 auditeurs, avec vous, sur Twitch, sur la chaîne
43:43 Sud Radio, vous pourrez la retrouver sur la
43:45 chaîne Twitter de... sur la
43:47 chaîne YouTube, pardon, de
43:49 Sud Radio. Vous êtes près de 850 000
43:51 abonnés, et en podcast sur
43:53 sudradio.fr et sur l'app
43:55 que vous retrouvez sur Android ou sur
43:57 Apple Store.
43:59 On accueille ce soir Philippe
44:01 de la Grande Motte. Salut Philippe !
44:03 Comment ça va Philippe ?
44:05 - En pleine forme. - Ah, je te sens
44:07 chaud Philippe. Très chaud.
44:09 - C'est ça, un bloc.
44:11 - Et tu es Rolltay ? On a
44:13 aussi un confrère, un
44:15 ami à un autre auditeur, mais
44:17 de l'Aude, pas très loin. Salut Noah !
44:19 - Bonsoir à tous !
44:21 - La Grande Motte contre
44:23 le 4 ! Quelle est la meilleure
44:25 station balnéaire ?
44:27 C'est assez difficile à...
44:29 à déterminer.
44:31 Une petite préférence, Lucien Gasparracq ?
44:33 - Je suis plus Team Le 4 parce que je crois
44:35 que c'est là-bas que vont fêter leurs titres les joueurs du
44:37 Stade Toulousain. - Ah, peut-être.
44:39 - Peut-être bien mieux ça. - Ah, c'est à Barcaès.
44:41 - Ah, c'est à Barcaès ! Ah bah voilà.
44:43 - Oh, vous êtes dur.
44:45 - Ah, vous voiement, vous carton jaune.
44:47 - Vous êtes dur les
44:49 auditeurs et vous. - Oui,
44:51 rattrape-toi. Le principe est très
44:53 simple, il va falloir trouver des joueurs.
44:55 Et il y aura des indices
44:57 de la part de Lucien Gasparracq, c'est pour gagner ce
44:59 Ballon Gilbert Sudradio exceptionnel.
45:01 Il y en a une petite quarantaine,
45:03 cinquantaine seulement qui vont exister.
45:05 Et on va vous en offrir un.
45:07 Ah, celui qui va s'imposer, il faudra arriver
45:09 à trois joueurs trouvés.
45:11 C'est le Qui Je Suis.
45:13 Sudradio, la radio
45:15 de la Coupe du Monde de rugby.
45:17 - Alors, puisqu'on se connaît pas,
45:19 présentez-vous.
45:21 Présentez-vous.
45:23 Les gars, Qui Je Suis !
45:29 C'est moi !
45:31 C'est moi ! Je suis le
45:39 monsieur ! Ça c'est se présenter !
45:41 - Oui, c'est comme ça qu'on se présente sur
45:43 Sudradio. Et Julien Thomas,
45:45 notre consultant de
45:47 Moguillot, ancien joueur de Montpellier
45:49 notamment, champion de France avec le stade français, nous dit
45:51 évidemment que c'est la grande note.
45:53 La meilleure station au Bel-Air, voilà.
45:55 Donc il y a presque un point pour Philippe. Maintenant, on va
45:57 rester dans les règles de l'art. Lucien Gasparrac,
45:59 c'est parti. - C'est parti. Messieurs, je rappelle
46:01 rapidement les règles à mon top. Je vais
46:03 commencer à donner des indices. Et le premier
46:05 à trouver le joueur remporte
46:07 le point. Il y aura, ça se joue
46:09 en trois points. Il faut bien que vous me donniez votre
46:11 prénom avant d'indiquer le nom du joueur
46:13 pour que je puisse déterminer qui a la
46:15 bonne réponse. Est-ce que vous êtes prêts ?
46:17 - Prêts. - C'est parti pour le Qui Je Suis.
46:19 - Allez, top à la vachette.
46:21 - J'ai joué à la section paloise,
46:23 au stade français, au stade toulousain,
46:25 à Bordeaux, à Lyon, à Ouyennaz
46:27 et à Béziers. J'ai une carrière donc
46:29 longue comme bras. Et j'ai une carrière plus courte
46:31 en équipe de France. J'ai été le
46:33 demi-ouverture lors de la victoire des Bleus
46:35 à Cardiff en 2007.
46:37 Je suis réputé pour la longueur
46:39 et la puissance de mon coup de pied.
46:41 Je pouvais jouer aussi arrière au stade français.
46:43 Mais c'est surtout comme numéro 10 qu'on m'a
46:45 connu. J'ai fini en pro D2 avec
46:47 Béziers très récemment.
46:49 Mon nom de famille, c'est Lionel.
46:51 - Non, son prénom. - Noah, aussi.
46:53 - C'est pour Noah. - C'est pour Noah, un point.
46:55 - Et Julien Thomas
46:57 a trouvé après Noah.
46:59 Julien Thomas, heureusement qu'il
47:01 l'a bien connu quand même.
47:03 - On continue cette ambiance
47:05 revival avec toujours un
47:07 joueur qui a arrêté.
47:09 J'ai joué à Bourgouin
47:11 Jalieux. Puis je suis allé à Clermont
47:13 où je suis champion de France.
47:15 Et non, c'est faux.
47:17 Je suis né en 1978,
47:19 soit 10 ans avant Morgane Parra.
47:21 Et j'ai fini au Loup entre
47:23 2015 et 2017.
47:25 - Philippe ? - Pas du tout.
47:27 - Je peux jouer 3e ligne
47:29 ou 3e ligne. Philippe ?
47:31 - Non, Philippe. Je peux jouer 3e
47:33 ligne ou 3e ligne centre.
47:35 - J'ai été l'UdeFrance notamment en 1990.
47:37 - Il a 75 sélections en tant que joueur.
47:39 - Bonner !
47:41 - Un point pour Philippe.
47:43 - Ça sent le gros match ce soir.
47:45 - Il y a le Masters 1000 de Pétanque à Marseille.
47:47 Et il y a le Qui Je Suis sur Sud Radio. C'est beaucoup plus important.
47:49 On y va, messieurs.
47:51 - Coup de clé roue libre,
47:53 c'est n'importe quoi. Tu viens de faire craquer
47:55 Maxime Senna qui ne peut plus réaliser.
47:57 Allez, top à la vachette !
47:59 - On va la finir sans Maxime Senna cette émission.
48:01 C'est parti, top !
48:03 Plus actuel maintenant. Je suis demi-mêlé
48:05 à Lyon et j'ai toujours été joueur de rugby
48:07 à Lyon. Je suis même capitaine de cette équipe.
48:09 Je suis actuellement en équipe de France.
48:11 - Noah Tailloux ! - Deux points
48:13 pour Noah. - Il y a balle de match pour Noah.
48:15 - Là, Noah,
48:17 attention, ce point va être un peu plus
48:19 difficile. Top !
48:21 Je suis moustachu et
48:23 j'ai des lunettes. Non, je ne joue
48:25 plus du coup. - Il a eu des pauvres émotions. - Presque.
48:27 J'ai été entraîneur de
48:29 Perpignan. J'ai été entraîneur
48:31 de l'équipe de France et
48:33 de l'Union Bordeaux.
48:35 Moi aussi, j'ai été entraîneur
48:37 de l'équipe de France pendant une période... - Philippe !
48:39 - Philippe ? - Ah non, j'ai eu une colle.
48:41 - Non, c'est pas eux. J'ai été
48:43 l'entraîneur un peu pompier de l'équipe de France
48:45 durant cette période difficile. J'ai été entraîneur
48:47 de l'équipe de France jusqu'en 2019
48:49 au Japon. Mon prénom,
48:51 c'est Jacques.
48:53 - Philippe ! - Philippe ? - Brunel.
48:55 - Oui ! - Oh là là, il va y avoir
48:57 la balle de match. - C'est chaud, ce qui je suis. - Il y a Aude
48:59 au standard, elle est...
49:01 Elle est debout, Aude.
49:03 Que ce soit pour Philippe ou pour Noah, là, c'est la balle de match,
49:05 messieurs. Vous êtes prêts ? Là, c'est maintenant. - Il y a
49:07 plutôt un bon niveau. On va donc corser un petit peu pour
49:09 cette balle de match.
49:11 Top ! Je suis
49:13 né en 1979 à Padoue.
49:15 Je suis donc joueur italien
49:17 de rugby. On se moque de moi
49:19 dans le jargon. On a
49:21 utilisé mon nom de famille pour parler d'une passe qu'on envoie
49:23 au-dessus de son autre demi d'ouverture quand on est
49:25 demi de mêlée. Car une fois, lors d'un match du
49:27 tour de destination, moi, l'habituel troisième ligne,
49:29 j'ai été replacé à la mêlée. J'ai été troisième
49:31 ligne L. - Par ici ! - Non !
49:33 J'ai été troisième ligne L pendant longtemps
49:35 de l'Italie. Et j'ai même joué
49:37 avec mon frère. Moi, j'étais brun.
49:39 Mon frère était blond. Il est
49:41 pas facile. - C'est marrant ça d'ailleurs.
49:43 Il y a peut-être une histoire
49:45 sous-jacente. - Et je jouais troisième ligne L.
49:47 - J'ai le mot sur la langue.
49:51 - Alors on peut vous dire que
49:53 on peut donner le nom, mais
49:55 du coup on demande le prénom. - Ça va aller
49:57 très très vite si on donne le nom. - Et en même temps, il faut
49:59 qu'on aille vite. - Et en même temps, il faut qu'on aille vite.
50:01 - Noah, t'as regardé la score ? - Lequel ?
50:03 Lequel ?
50:05 - Mirko ! - Non !
50:07 C'est qui ? C'est l'autre !
50:09 - Mais si, il faut dire
50:11 un prénom et dire le... - Mauro !
50:13 - Mauro !
50:15 - C'est gagné pour Noah, ce très beau
50:17 qui je suis ce soir. Magnifique.
50:19 Bravo à Noah qui remporte le ballon. - Bravo Noah,
50:21 c'est gagné le ballon Gilbert Sud Radio. Désolé
50:23 Philippe, mais alors là, il y a eu un grand match. - Pas de problème.
50:25 - Mais Philippe, on te rappellera. Tu retenteras ta chance
50:27 évidemment sur Sud Radio. - Je serai gagné.
50:29 - Merci d'avoir été avec nous. On se retrouve demain
50:31 dans Au coeur de la Mêlée, dès 20h.
50:33 Très belle soirée à tous. - Bonne soirée.
50:35 Sud Radio, Au coeur de la Mêlée.
50:37 Avec MoralAuto.fr
50:39 véhicule neuf ou d'occasion.
50:41 MoralAuto.fr
50:43 Le choix des marques et des services.

Recommandée