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L'ancien député européen, Karim Zeribi sur la violence à Marseille : «On a besoin de plus de moyens pour la police judiciaire et plus de sanctions pour ceux arrêtés»

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Transcription
00:00 - Chacun a son analyse. Moi, je connais ma ville.
00:02 C'est 867 000 habitants. C'est 16 arrondissements.
00:05 Et réduire Marseille, effectivement, à ces règlements de compte
00:07 qui gangrènent certains quartiers, voire la ville, je trouve que c'est...
00:11 - Ils sont très réguliers, c'est vrai, Karine Zéry.
00:13 - Permettez-moi de terminer. C'est très réducteur.
00:16 Donc, je voulais quand même terminer cette phrase.
00:18 Donc, on ne peut pas réduire Marseille qu'à ces règlements de compte.
00:21 Excusez-moi. Et puis, on parlait tranquille, assis sur le fauteuil, mixité sociale,
00:25 tatati, tatata. On peut faire immigration.
00:28 On peut sortir tous les poncifs de la terre.
00:30 La réalité, c'est que cette ville, elle ne peut pas être réduite à ça.
00:35 Et moi, ce que je dis souvent, c'est qu'on a besoin de plus de présence policière visible dans Marseille.
00:42 Et on a besoin de plus de moyens pour la police judiciaire.
00:44 Et on a besoin de plus de sanctions pour ceux qui sont arrêtés par la police judiciaire.
00:50 Et ce triptyque-là, aujourd'hui, nous ne l'avons pas.
00:52 Nous ne l'avons pas parce que dans certains quartiers, la police en bleu, en tenue, elle n'est pas présente.
00:58 Donc, en tout cas, pas suffisamment.
01:00 Fauteux défectifs, il faut le dire clairement.
01:02 Ce n'est pas les policiers qui ne peuvent pas rentrer ou qui ne veulent pas rentrer dans les quartiers.
01:05 Les policiers, s'ils sont nombreux suffisants, ils rentrent partout.
01:08 Je veux dire, il n'y a pas une zone où ils ne rentrent pas.
01:10 Deuxièmement, la police judiciaire, elle a, pour moi, insuffisamment de moyens.
01:15 Donc, je suis désolé.
01:17 Et puis, cette réforme-là qui va venir, j'espère qu'elle ne va pas les pénaliser encore plus.
01:22 Il faut leur donner des moyens.
01:23 [Musique]
01:27 [SILENCE]

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