Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Benoit Perrin, Philippe Latombe, député Modem de Vendée et Frédéric Dabi, DG de l’IFOP.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-10-03##
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00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 On vous souhaite la bienvenue, c'est mardi avec Philippe David.
00:00:09 Ça va Philippe David ?
00:00:10 Ça va très bien Cécile et vous ?
00:00:11 Ben oui écoute, très bien, très très bien.
00:00:13 On vous rappelle quand même que c'est Octobre Rose.
00:00:15 Octobre Rose, on incite forcément toutes les femmes à aller se faire dépister.
00:00:19 C'est important, c'est tout ce mois-là.
00:00:21 On vous incite bien entendu à le faire.
00:00:23 Il y a pas mal d'associations qui en parlent pendant tout le mois d'octobre.
00:00:26 C'était bien aussi que Sud Radio vous en parle aussi.
00:00:29 En tout cas, on espère que tout va bien.
00:00:30 0826 300 300, c'est le numéro de téléphone bien sûr pour nous parler et débattre avec nous.
00:00:35 Et au sommaire de cette émission, faudra-t-il bientôt prouver son état civil
00:00:40 pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux des députés qui proposent
00:00:43 de se rendre obligatoire l'authentification de l'identité pour créer un compte.
00:00:47 A partir du 1er janvier 2027, malgré l'opposition du gouvernement,
00:00:51 cette proposition précède la lecture du projet de loi pour sécuriser l'espace numérique.
00:00:57 Même Ellen Odomusk a proposé de monétiser l'accès à X pour éliminer les comptes fictifs.
00:01:02 Oui, Cécile, plus d'un jeune sur deux, 60% a déjà été harcelé sur Internet.
00:01:07 C'est une étiquette du casse d'épargne et e-enfance du 8 novembre 2022.
00:01:11 Et le 8 mars 2023, Twitter, aujourd'hui X, avait été condamné en cassation
00:01:16 pour son absence de transparence autour des moyens de modération
00:01:19 dans sa lutte contre le cyberharcèlement.
00:01:21 D'où notre question, pour combattre le cyberharcèlement et les injures sur les réseaux sociaux,
00:01:26 faut-il 1. rendre les comptes payants, 2. rendre injustifié son identité ou 3.
00:01:31 aucun des deux, vous avez été harcelé numériquement, venez témoigner au 0826 300 300.
00:01:37 En tout cas, pour l'instant, vous répondez, aucun des deux à 69%.
00:01:40 Et puis, notre autre coup de projeteur des vraies voix, 70% des sondés
00:01:46 disent désapprouver l'action d'Elisabeth Borne,
00:01:49 dont le baromètre IFOP fiducial d'octobre pour Sud Radio et Paris Match.
00:01:53 La première chef, enfin en tout cas, la chef du gouvernement perd 3 points
00:01:56 et se retrouve moins populaire qu'Emmanuel Macron.
00:01:58 Oui, et on est en droit de se demander si finalement,
00:02:01 Elisabeth Borne ne joue pas parfaitement son rôle de fusible de président,
00:02:05 puisqu'il est plus populaire qu'elle.
00:02:07 Alors peut-être que dans le fait qu'elle ait dû utiliser 12 fois le 49.3,
00:02:12 joue un peu, ou même peut-être beaucoup, sur son impopularité.
00:02:16 77% d'ailleurs des Français ne sont pas d'accord avec l'affirmation
00:02:20 "Elisabeth Borne est proche des préoccupations des Français".
00:02:22 Est-ce que pour vous, un ou une première ministre doit être populaire,
00:02:27 ou est-ce que peu importe, il doit faire le boulot ?
00:02:29 On vous attend aussi, toujours au 0826 300 300.
00:02:32 Et donc à cette question, est-ce qu'un ou une première ministre doit être populaire,
00:02:35 c'est assez partagé. Pour l'instant, vous dites oui à 56%.
00:02:39 0826 300 300 vous attend jusqu'à 19h avec Philippe David
00:02:43 et tout de suite nos éditorialistes du jour.
00:02:45 Avec Philippe Bilger qui est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:02:50 Bonsoir Philippe.
00:02:50 Bonsoir, monsieur Siffil, j'ai failli être en retard.
00:02:53 Ah, un homme en retard, liaison dans le tiroir, vous savez ce qu'on dit.
00:02:56 Ah bon ? On ne peut pas avoir les deux.
00:02:59 Liaison ou lésion dans le tiroir ?
00:03:03 C'est quand même pas la même chose.
00:03:05 Françoise de Goa est avec nous, éditorialiste Sud Radio et LCI.
00:03:09 Ça va Françoise ?
00:03:10 Ça va très bien, je voulais savoir si la question "est-ce qu'il faut être populaire
00:03:13 pour présenter les vraies voix" a rapport à Philippe David.
00:03:15 Oui, oui, je sais.
00:03:16 Mais il est devenu François.
00:03:19 Oui, mais populaire dans le bon sens du terme.
00:03:22 Il est devenu.
00:03:24 Benoît Perrin est avec nous, directeur de Contribuables Associés.
00:03:27 Bonsoir, Benoît Perrin.
00:03:28 Bonsoir à toutes, je suis ravi de retrouver la famille de Sud Radio.
00:03:30 Vous avez fait votre préparation psychologique comme vous saviez qu'il y avait Françoise de Goa.
00:03:34 On s'entend très bien, ce n'est pas la peine d'essayer de mettre des coins entre nous deux, mon cher Philippe David.
00:03:39 En tout cas, a priori, on peut s'affronter courtoisement.
00:03:41 Si jamais on a besoin de s'affronter.
00:03:43 Mais qu'est-ce que vous êtes niais ? Mais ce n'est pas possible.
00:03:46 Il y a Zizanix, c'est le petit personnage qui crée la Zizanie, tout le temps, c'est vous.
00:03:51 Il y a Détritus, je ne sais pas ce qu'il s'appelle.
00:03:53 Il s'appelle Détritus, c'est vrai.
00:03:56 Non, mais je ne pense pas ça, vous le dites.
00:03:58 Non, je pense pas que vous le dites.
00:04:00 Ça va bien, je trouve Dominibus, Détritus, ça fait un bon duo.
00:04:04 Moi, je suis plutôt fière d'être avec vous, Philippe David.
00:04:07 Bonominus, moi je l'aimerais bien appeler Bonominus, parce qu'il est bonhomme.
00:04:10 Ah, Bonominus, c'est pas mal.
00:04:11 Bonominus, oui, mais ça fait un peu romain.
00:04:14 Mais il fait le maximum.
00:04:16 En tout cas, ce numéro de téléphone 0826 300 300 que vous choyez, et merci de le faire,
00:04:21 vous laissez des messages sur le répondeur.
00:04:23 Et on va écouter celui-ci, c'est celui de Stéphane.
00:04:27 Bonjour, un message pour les vrais voix.
00:04:29 Je voulais commenter le passage d'Emmanuel Macron à Thonins, dans le Lot-et-Garonne.
00:04:36 La ville a été mise sous cloche juste pour l'inauguration d'une gendarmerie.
00:04:41 Alors, ça pourrait être une bonne nouvelle, l'inauguration d'une gendarmerie.
00:04:45 Sauf que, quand vous appelez les gendarmeries la nuit ou les jours fériés dans le département du Lot-et-Garonne,
00:04:54 vous tombez sur la gendarmerie d'Agin, qui est dans notre cas à une heure de route au minimum.
00:04:59 Pour une ouverture de gendarmerie, combien il y en a-t-il eu de fermées de source gendarme même ?
00:05:05 Vous avez une gendarmerie qui est ouverte à Thonins, combien ont été fermées autour ?
00:05:10 Apparemment, on nous fait croire qu'on en ouvre, et en vérité on en ferme.
00:05:14 C'est un phénomène de concentration. Je trouve que c'est un petit peu inquiétant.
00:05:18 C'est une communication qui est tout à fait désolante. Merci.
00:05:22 C'est une réaction des voix.
00:05:24 Le solde sera positif, tout de même entre 328 brigades de gendarmerie.
00:05:29 C'était prévu depuis longtemps. En réalité, et bien sûr, Emmanuel Macron,
00:05:34 qui laisse les ministres assumer le pire, récupère le meilleur.
00:05:39 Vous foutez Valéry Expert ce matin, il racontait le cas d'une circonscription,
00:05:42 je crois que c'était dans Lyon, où on a fermé la gendarmerie il y a quelques temps
00:05:46 pour remettre une mobile aujourd'hui. Ce n'est pas un peu tricoter-détricoter ?
00:05:49 Bien sûr, ça s'appelle de la communication. Après, voilà, un moyen permanent et un moyen constant.
00:05:55 Qu'est-ce que vous voulez faire ? Pas des miracles.
00:05:57 Et puis, je rappelle vraiment que tout ça, ça commence avec Nicolas Sarkozy,
00:06:01 avec la terrible RGPP, la Révision Générale des Politiques Publiques,
00:06:05 avec 50 000 policiers et gendarmes des postes des suppressions et des départs à la retraite non remplacés.
00:06:11 François Hollande a essayé de réaugmenter. Emmanuel Macron aussi, écoutez,
00:06:15 il ouvre une gendarmerie. Je peux le critiquer sur beaucoup de choses.
00:06:19 Écoutez, je me réjouis qu'il y ait une gendarmerie, voilà.
00:06:22 Benoît Perrin.
00:06:23 Écoutez, oui, je pense qu'effectivement, il faut se réjouir qu'il y ait l'ouverture d'une gendarmerie.
00:06:25 Enfin, je rappelle quand même que les gens ont l'impression de payer beaucoup d'impôts.
00:06:29 Et pourquoi ils ont l'impression de payer beaucoup d'impôts ?
00:06:31 Aussi parce qu'ils ont l'impression qu'il n'y a pas de service en face.
00:06:33 Et notamment, je crois que le premier des devoirs de l'État, c'est d'assurer notre sécurité.
00:06:37 Je ne suis pas convaincu que ce soit une mission qu'ils remplissent complètement.
00:06:40 En tout cas, on remercie Stéphane pour son message.
00:06:42 Et on repart au Standard 0826-300.
00:06:44 Et c'est Basile qui nous appelle de Rouen. Bonsoir.
00:06:46 Bonsoir Basile.
00:06:47 Bonjour.
00:06:48 Quel joli prénom, c'est beau.
00:06:49 Oui, c'est beau.
00:06:50 Basile Boli, celui qui a donné la seule Coupe d'Europe à la France.
00:06:55 Je rappelle que c'est l'OM et pas le PSG.
00:06:57 C'est là qu'on se rend compte qu'on a des vrais voix qui sont cultivées quand même.
00:07:00 Basile, comment ça va Basile ?
00:07:02 Écoutez, je ne vais pas être aussi joyeux que le plateau.
00:07:05 C'est quand même un peu un coup de gueule que je voudrais passer.
00:07:08 Je suppose que vous suivez l'actualité politique.
00:07:12 Et hier, il y a eu une réunion très importante entre les leaders des organisations de jeunesse de la NUPES
00:07:20 et une partie des leaders de la NUPES,
00:07:23 qui a abouti alors que c'était sur le sujet de la Ligue sunnique aux européennes,
00:07:27 qui est pour les jeunes comme moi un certain espoir,
00:07:29 alors qu'on a encore une montée d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen
00:07:34 qui ne représentent absolument rien pour nous.
00:07:37 C'est un sacré espoir.
00:07:39 Et là, ils ont complètement mis ça, la tête dans l'eau.
00:07:42 Donc, je suis hyper déçu moi, comme beaucoup,
00:07:46 alors qu'à cette rentrée, il y a un Français sur deux qui saute des repas.
00:07:49 Dans mon collège, il y a un quart des élèves qui sont boursiers.
00:07:53 Une crise écologique qui avance, une extrême droite qui augmente.
00:07:56 Donc, moi, je trouve que c'est vraiment une certaine irresponsabilité,
00:07:59 non seulement de l'Europe écologique et verte, mais aussi du PS.
00:08:02 Alors, ça ne me donne vraiment pas envie de voter pour ceux qui ont préféré la tambouille partisane
00:08:07 plutôt que d'essayer d'être leader à la sortie des élections européennes.
00:08:10 Moi, je n'ai pas envie d'écouter vos confrères
00:08:12 uniquement parler des deux organisations politiques
00:08:18 qui ont fait les meilleurs scores et qui sont l'extrême droite et l'extrême argent.
00:08:21 - Restez avec nous, Basile, parce qu'il nous reste très peu de temps, cette jeunesse.
00:08:25 Déjà déçu, Philippe et François, juste après, on aura très peu de temps.
00:08:29 - Oui, je n'étais pas au courant de cette dissension entre les jeunes et la hiérarchie de LFI,
00:08:38 mais j'ai entendu Manuel Bompard ce matin, il l'a évoqué, lui, il était plutôt optimiste.
00:08:43 - François, vite, rapidement.
00:08:44 - Rapidement, je comprends l'ennui de Basile.
00:08:47 Moi, je fais la politique, c'est des additions.
00:08:50 - C'est une réalité, Basile, vous pouvez les tourner dans tous les sens.
00:08:53 Si la liste est unie, ça vous fera peut-être plaisir, le soir du 9 juin,
00:08:56 de dire que la gauche est devant le Rassemblement national, mais ça pèsera moins lourd.
00:09:00 Le Parlement européen peut basculer à 14 ou 15 sièges, il faut se battre.
00:09:04 La gauche fera moins de sièges sur une liste unique que sur des listes séparées.
00:09:08 Donc soyons efficaces et concrets.
00:09:10 Je comprends votre déception, mais à mon avis, c'est mieux de jouer le coup comme ça.
00:09:13 - Je serai jeune de gauche, je serai, effectivement, tout à fait d'accord avec vous, Basile.
00:09:17 C'est une grosse déception.
00:09:19 - Vous savez, les calculs politiciens sont certainement...
00:09:22 - C'est pas des calculs, c'est des additions.
00:09:25 - C'est pas des additions pures, c'est des additions pures.
00:09:28 - Merci, en tout cas, Basile, vous restez avec nous, vous êtes notre vrai voix du jour.
00:09:31 On va essayer de vous faire réagir sur d'autres choses.
00:09:34 0800 26 300 300, dans un instant.
00:09:36 Les trois mots dans l'actu, ce sera avec Félix Mathieu, les réquisitoires du procureur.
00:09:40 Philippe, on parle de quoi ?
00:09:41 - Si Depardieu est coupable, il ne l'est pas tout seul.
00:09:44 - 0800 26 300 300, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
00:09:47 Bienvenue, c'est les vrais voix, jusqu'à 19h.
00:09:49 - Les audits Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:53 - Bienvenue dans les vrais voix jusqu'à 19h.
00:09:56 On vous le dit assez souvent, c'est une plateforme de débat, d'opinion.
00:10:01 Vous avez envie de dire des choses, vous les dites, tant que forcément vous pouvez les dire, ça c'est sûr.
00:10:07 0800 26 300 300, et vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h.
00:10:12 Allez, et puis vous pouvez répondre à notre question du jour, mon cher Philippe.
00:10:16 On va revenir sur ce débat pour combattre le cyberharcèlement et les injures sur les réseaux sociaux.
00:10:21 Faut-il finalement rendre les comptes payants, justifier de son identité ou aucun des deux ?
00:10:26 Pour l'instant, ça n'augmente aucun des deux, vous êtes passé à 70%.
00:10:29 En tout cas, c'est votre avis.
00:10:32 Et puis la deuxième question.
00:10:35 - Un Premier ministre ou un Premier ministre doit-il être populaire ?
00:10:38 Et bien vous dites oui à 59%.
00:10:40 Bon, on en débattra à partir de 18h35 environ.
00:10:43 Et dans un instant, les trois mots de l'actu.
00:10:46 Bonsoir Félix. - Bonsoir tout le monde.
00:10:48 - On va parler de quoi ?
00:10:49 - Et bien de Français nobélisés en physique,
00:10:51 un plan européen pour l'Arménie réclamé par Elisabeth Borne,
00:10:55 et puis arros sur les punaises de l'IA à l'Assemblée nationale.
00:10:58 En trois mots, ça donne à taux seconde, Arménie est punaise.
00:11:01 - Merci, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:11:04 Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:11:10 Si la lettre de Gérard Depardieu dans Le Figaro est un réquisitoire,
00:11:14 vous allez requérir sur le réquisitoire, Philippe Bilger.
00:11:17 - Oui, nous sommes beaucoup à avoir lu la lettre tactiquement habile,
00:11:24 émouvante pour certains, mensongère pour d'autres.
00:11:29 Mais mon souci n'est pas celui-là.
00:11:31 On n'a absolument pas la preuve de la culpabilité de Gérard Depardieu aujourd'hui,
00:11:37 pas davantage d'ailleurs que de la mauvaise foi de celle qui l'accuse.
00:11:42 Par conséquent, la justice est en saisie, c'est pas là-dessus que je voudrais discuter.
00:11:47 Je suis frappé par le fait que depuis à peu près 20 ans,
00:11:52 une sorte de lâcheté collective a fait que tous les comportements vulgaires,
00:11:58 grossiers que Gérard Depardieu admet, et encore il en est d'autres,
00:12:03 sont carrément délictuels, sont passés, comme disait Françoise dans une expression
00:12:09 que j'ai apprise grâce à elle, "passé crème".
00:12:12 Personne ne s'en est soucié durant 20 ans.
00:12:16 Il y a un seul metteur en scène qui un jour a protesté,
00:12:19 c'était paradoxalement Fabien Antoinette qui lui a fait une remarque,
00:12:23 et à partir de là, il s'est tenu correctement sur le plateau.
00:12:27 Donc je veux dire que tous les gens qui pendant 20 ans ont toléré ce comportement,
00:12:33 rient aux plaisanteries salaces, admiraient les vulgarités,
00:12:38 les mains qui frôlaient des appâts ou non,
00:12:43 ceux-là, je les considère au moins comme co-responsables de ce qui a pu se produire
00:12:49 sur une enflure de l'égo telle que celle que le génie dramatique de Gérard Depardieu
00:12:56 a pu insiller en lui, ça n'a pu avoir qu'un effet pervers.
00:13:02 Et moi, j'ai tendance toujours à être plus sévère avec ceux qui ont permis les indélicatesses,
00:13:10 peut-être qu'avec ceux qui les ont commises.
00:13:12 C'est discutable cette dernière frappe, j'attends la captation.
00:13:16 - Elle est discutable, je vais la discuter.
00:13:19 Non mais vous avez raison, si un train déraille, qui est-ce qui est coupable ?
00:13:23 Celui qui a mis la pierre sur le rail ou celui qui ne l'a pas enlevée ?
00:13:26 Donc c'est un vrai sujet, philosophique, on peut en débattre.
00:13:29 Après, moi j'ai du mal quand même avec cette stratégie de communication de Gérard Depardieu.
00:13:35 C'est un acteur fantastique Gérard Depardieu, je n'enlève absolument rien à cela.
00:13:39 Moi, sa lettre m'a gêné, je vais vous dire ma vérité.
00:13:42 Ok, c'est sa vérité, je l'entends absolument, mais je pense que peut-être dans ces cas-là,
00:13:46 il faut se faire un peu petit, parce que c'est extrêmement blessant déjà pour les gens qui l'accusent.
00:13:52 Et puis, je ne crois pas du tout à l'efficacité de ce genre de vérité.
00:13:58 La seule vérité, ce sera devant un parloir.
00:14:01 Est-ce que oui ou non, il a abusé de Charlotte Arnault ou pas ?
00:14:05 - Moi aussi, je pense qu'il faut attendre tout simplement, attendre ce que dira la justice.
00:14:08 Condamner les gens sur des accusations, je trouve ça un peu dur.
00:14:11 C'est vrai que c'est un acteur extraordinaire, mais j'ai l'intention de dire que ce n'est pas le sujet.
00:14:14 - Non, pas du tout.
00:14:16 - C'est vrai que ça fait toujours de la peine, parce qu'on conçoit des acteurs et des symboles si extraordinaires
00:14:20 que Gérard Depardieu, Jean Dujardin ou que sais-je.
00:14:23 Quand il y en a un qui a un comportement un peu déplacé, pour ne pas dire autre chose,
00:14:28 c'est vrai qu'on est tous un peu gênés, parce qu'on aurait envie que les gens soient à la fois bons acteurs
00:14:31 et parfaits dans leur vie privée.
00:14:33 Je trouve qu'on n'a pas beaucoup de gloire nationale.
00:14:35 Quand on en a, on est toujours un peu gênés quand même.
00:14:38 - Moi, je n'ai pas de peine pour lui.
00:14:40 Je n'ai aucune peine, aucune compassion pour Gérard Depardieu.
00:14:42 - Moi, j'ai de la peine pour la France, parce que je trouve ça chouette d'avoir quand même des acteurs
00:14:45 qui sont extraordinaires et qui se comportent aussi correctement dans la vie.
00:14:48 Et là, en l'occurrence, c'est pas le cas.
00:14:50 - On s'en fout, on a Antoine Dupont.
00:14:52 - Merci, merci, merci. Vous restez avec nous. Dans un instant, les trois mots de l'actu.
00:14:55 Et dans dix minutes, on reviendra sur ce projet de loi.
00:14:57 Sécuriser et réguler l'espace numérique après son adoption.
00:15:00 Première lecture au Sénat le 5 juillet dernier.
00:15:02 Sera débattue à l'Assemblée nationale avec cette question.
00:15:04 Pour combattre le harcèlement et les injures, est-ce qu'il faut rendre les comptes payants,
00:15:09 justifier son identité ou aucune des deux ?
00:15:12 Pour l'instant, vous ne répondez aucun des deux.
00:15:14 En attendant, c'est les trois mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:15:17 - Les vraies voix Sud Radio.
00:15:19 - Trois mots dans l'actu qui sont "ato seconde", "ad armeni" et "punez".
00:15:24 - Le nouvel de physique pour des chercheurs français.
00:15:26 Ils ont pu créer des flashs lumineux d'une "ato seconde".
00:15:29 Un temps si court qu'il y en a plus dans chaque seconde
00:15:32 que le nombre total de secondes depuis le début de l'univers.
00:15:36 A suivre aussi, la France vote un plan européen d'appui à l'Arménie, déclare Elisabeth Borne.
00:15:42 Et puis, arro sur les "punez" de lit à l'Assemblée nationale.
00:15:44 Toutes les tendances s'emparent des sales petites bêtes qui prolifèrent.
00:15:47 - Les vraies voix Sud Radio.
00:15:50 - Cocorico, la récompense est aussi grande que le domaine de recherche est infinitésimale.
00:15:55 Le Nobel de physique attribué à trois chercheurs, le français Pierre Agostini,
00:16:00 l'Austron-Hongrois Ferencroos et puis la franco-suédoise Anne Lully.
00:16:04 - Ça signifie vraiment beaucoup.
00:16:09 C'est le prix le plus prestigieux et je suis très heureuse de le recevoir.
00:16:13 C'est incroyable.
00:16:16 Comme vous le savez, peu de femmes reçoivent ce prix, c'est donc très très spécial.
00:16:22 - Une équipe récompensée pour ses recherches sur les flashs lumineux,
00:16:25 pour mieux comprendre les mouvements ultra rapides des électrons dans les atomes et les molécules.
00:16:30 Les avancées des trois physiciens ont permis d'explorer des processus tellement rapides qu'ils étaient auparavant impossibles à suivre,
00:16:35 explique Joseph Nordgren, physicien membre de l'Académie royale suédoise.
00:16:40 - Ce que les lauréats ont fait, c'est de développer des méthodes permettant de mesurer des temps très très courts.
00:16:47 Et nous parlons d'ato-seconde.
00:16:51 L'ato-seconde est une très petite fraction de seconde.
00:16:56 C'est un milliardième de milliardième de milliardième de seconde.
00:17:01 Et si vous essayez de comprendre cela, ce que cela signifie, c'est très difficile parce que c'est si petit.
00:17:07 - Autrement résumé par l'Académie royale suédoise, accrochez-vous,
00:17:10 une ato-seconde est si courte qu'il y en a autant en une seconde qu'il y a eu de secondes depuis la naissance de l'univers.
00:17:16 - Fabuleux ! La naissance de l'univers, c'est votre date de naissance.
00:17:19 Françoise de Gaulle a enfin atteint scientifiquement.
00:17:21 - Le Big Bang, c'est moi, effectivement.
00:17:23 A ce moment-là, j'ai décidé, pendant 7 jours, je me suis reposé le 7ème.
00:17:26 Non, je voulais dire que je suis très heureuse.
00:17:28 Je ne comprends rien à la ato-seconde, imaginez bien.
00:17:31 Mais je crois, si mes souvenirs sont exacts, que c'est Marie Curie qui a eu le prix Nobel de physique
00:17:36 pour sa découverte sur le radio.
00:17:38 - Elle a eu le prix Nobel, magnifique.
00:17:39 - C'est une des rares à avoir eu de...
00:17:40 - Une médecine et une physique de l'Histoire.
00:17:41 - Bien sûr. Non, pas médecine. Prénoël de la paix ?
00:17:44 Non ? Non, physique et chimie.
00:17:46 - Non, physique et chimie.
00:17:47 - Elle est magnifique.
00:17:48 - Elle est magnifique.
00:17:49 - Elle est magnifique.
00:17:50 - C'est magnifique.
00:17:51 - Elle découverte.
00:17:52 - Comment ? Comment ?
00:17:53 - Je ne sais pas.
00:17:54 - On va réfléchir.
00:17:55 - Je pense que les voyages intersidéraux, peut-être,
00:17:57 peut-être que dans 50 ans, la guerre des étoiles, ça sera notre réalité.
00:18:02 - Les applications suivront après. La recherche fondamentale,
00:18:05 puis les applications ensuite.
00:18:06 - On ne sait pas.
00:18:07 - Mais vous pourrez envoyer des textos en disant
00:18:08 "Je suis en retard d'une NATO seconde".
00:18:10 - Je suis à 14 années-lumière, tu vois, ça voudra dire
00:18:13 là je suis porte de 5 loups, tu vois, c'est ça.
00:18:16 - Allez, le deuxième mot.
00:18:18 La France veut un plan européen d'appui à l'Arménie.
00:18:21 - La ministre des Affaires européennes, Catherine Colonna,
00:18:23 se rendait aujourd'hui en Arménie pour soutenir les réfugiés
00:18:25 qui ont fui le Haut-Karabakh après la victoire militaire éclair
00:18:28 de l'Azerbaïdjan.
00:18:29 Après aussi des mois de blocus,
00:18:31 la première ministre, Elisabeth Borne, s'est donc exprimée
00:18:33 sur le sujet tout à l'heure à l'Assemblée nationale.
00:18:35 - Cette situation est d'une extrême gravité.
00:18:38 Nous faisons face à une offensive militaire de l'Azerbaïdjan
00:18:42 en violation du cessez-le-feu sous le regard complice
00:18:45 de la Russie qui a rompu tous ses engagements.
00:18:48 Nous condamnons fermement ces actions de l'Azerbaïdjan.
00:18:51 Notre aide a triplé pour atteindre 12,5 millions d'euros
00:18:55 depuis le début de l'année.
00:18:56 Une aide médicale d'urgence est arrivée en Arménie
00:18:59 ces derniers jours.
00:19:00 - La France est engagée pour réaffirmer son soutien sans faille
00:19:04 à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Arménie
00:19:08 et pour bâtir un véritable plan européen d'appui
00:19:12 à une Arménie indépendante, souveraine et démocratique.
00:19:16 La première ministre tout à l'heure à l'Assemblée nationale.
00:19:19 Troisième mot, punaise de lit, il en a été beaucoup question
00:19:23 aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
00:19:25 Le patron des députés macronistes Renaissance a sonné le toxin.
00:19:28 - La maire de Valheur, Sylvain Maillard, annonce une future proposition
00:19:31 de loi transpartisane contre les punaises de lit
00:19:33 lors de sa niche parlementaire en décembre.
00:19:35 Transpartisane mais sans LFI ni l'URN.
00:19:37 - Nous voulions vous parler des punaises de lit.
00:19:40 Un sujet qui touche tous les Français.
00:19:42 Je n'imagine pas qu'il y ait des calculs politiques
00:19:44 des uns et des autres qui ne pourraient pas aller
00:19:47 nous emmener vers un consensus.
00:19:49 Et j'appelle donc l'ensemble des forces politiques
00:19:52 de l'axe républicain, de l'arc républicain à nous rejoindre
00:19:56 pour construire d'ici décembre une proposition de loi.
00:19:59 - En réponse, la France insoumise fait valoir que depuis 2017
00:20:02 elle réclame un plan national contre ces punaises de lit,
00:20:04 comme le dit ici François Piquemal de LFI.
00:20:07 - Ça fait six ans maintenant sur ce problème des punaises de lit
00:20:10 qui existait déjà, qui était déjà impréalable.
00:20:13 Il faut croire que soit Sylvain Maillard a eu des punaises de lit
00:20:16 et s'est réveillé ce matin en se disant que c'était
00:20:18 un problème de santé publique, mais on voit aussi
00:20:20 que tout le monde n'a pas accès de la même manière
00:20:23 aux méthodes à mettre en place pour lutter contre les punaises de lit.
00:20:26 On estime qu'une désinfection aujourd'hui c'est entre 250 et 1000 euros.
00:20:30 Donc c'est pour ça qu'on propose cette résolution
00:20:32 avec un service public sur la question.
00:20:35 - Les punaises de lit qui s'invitent donc à l'Assemblée nationale
00:20:37 au sens figuré bien sûr, alors qu'après les trains, les métros,
00:20:40 une usagère de l'hôpital Purpan de Toulouse publie une vidéo
00:20:43 montrant une de ces punaises de lit semble-t-il dans l'établissement.
00:20:47 - Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:20:49 Et dans quelques instants faudra-t-il bientôt prouver son état civil
00:20:52 pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux.
00:20:54 On en parlera dans quelques instants avec notre invité Philippe Latombe
00:20:59 qui est député modem de Vendée.
00:21:01 Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:21:03 Une petite question rapide, les réseaux sociaux sont-ils un exutoire ?
00:21:06 - Ah oui, clairement c'est un exutoire.
00:21:08 - On en parlera dans quelques instants. 0800 26 300 300.
00:21:10 Vous voulez réagir ? On vous attend au standard jusqu'à 19h.
00:21:13 A tout de suite.
00:21:14 - Les vraies voix sur le radio, 17h20h.
00:21:16 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:20 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre.
00:21:23 C'est les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:21:25 Ça va Philippe ?
00:21:26 - Ça va très bien.
00:21:27 - Ils ne sont pas trop dissipés pour l'instant.
00:21:28 - Non, non, ça va.
00:21:29 - On les tient, on les tient.
00:21:30 Nos éditorialistes du jour, Philippe Bilger est avec nous,
00:21:32 président de l'institut de la parole Françoise de Gaulle,
00:21:34 éditorialiste LCI et Sud Radio et Benoît Perrin, directeur de Contribuables Associés.
00:21:39 Ça va Benoît ?
00:21:40 - On se régale.
00:21:41 - Ça va ?
00:21:42 - Puisqu'on a des admiratrices qui viennent nous nourrir.
00:21:44 - Enfin, l'admiratrice, Françoise de Gaulle.
00:21:46 - La seule admiratrice de Françoise de Gaulle qui nous a apporté des macarons absolument délicieux.
00:21:50 - Excusez-moi, vous entendez la rage qui les anime ?
00:21:53 C'est la jalousie qui les meurt.
00:21:55 C'est la jalousie qui les meurt.
00:21:57 - On est jaloux.
00:21:59 - Mais non, mais on est contents pour vous parce qu'on commençait à s'inquiéter.
00:22:02 - Oui, bien sûr, bien sûr.
00:22:04 - Allez, bienvenue à tous tout de suite.
00:22:06 Le Grand Débat du jour.
00:22:07 Les vraies voix Sud Radio.
00:22:09 Le Grand Débat du jour.
00:22:11 - Nous voulons mieux faire respecter l'ordre républicain sur notre sol,
00:22:15 mais également dans le monde virtuel.
00:22:17 - Le cyberharcèlement, ça touche tout le monde,
00:22:19 mais ça touche 20 à 30 fois plus les femmes.
00:22:21 - L'état français n'est pas aujourd'hui capable d'enrayer le harcèlement, le cyberharcèlement.
00:22:26 - Il y a d'abord l'affaire de ce qu'on appelle les influx voleurs,
00:22:28 et puis il y a un autre volet de cyberharcèlement.
00:22:30 - Tu sais, on va t'égorger, on va te décapiter, on va te lapider, il faut te violer, on va te vider de ton sang.
00:22:35 - Je sors du tribunal, interrogé sur des faits de menaces de mort, de cyberharcèlement.
00:22:41 - Ça a vraiment détruit ma vie.
00:22:43 - Et donc des députés proposent une autentification d'identité pour s'inscrire sur les réseaux sociaux,
00:22:48 ça pourrait être dès 2027, malgré l'opposition du gouvernement.
00:22:51 Cette initiative précède la lecture d'un projet de loi sur la sécurité numérique.
00:22:55 Elon Musk, même lui, envisage parallèlement de rendre X, en tout cas Twitter, payants pour combattre les faux comptes finaux.
00:23:02 - Oui, plus d'un jeune adulte sur deux, 60% a déjà été harcelé sur Internet.
00:23:06 C'est une étude qui a se dépeint et y enfonce de novembre 2022.
00:23:09 Et en mars 2023, le 23, Twitter était condamné en cassation pour son absence de transparence
00:23:15 autour des moyens de modération dans sa lutte contre le cyberharcèlement.
00:23:18 Alors est-ce que pour vous, pour combattre le cyberharcèlement et les injures sur Internet,
00:23:22 il faut 1) rendre les comptes payants, 2) justifier son identité ou 3) aucun des deux ?
00:23:27 Et manifestement pour le moment, c'est aucun des deux qui est majoritaire.
00:23:30 - Je crois que ce sont que des gens qui ont un compte sur Twitter, qui disent non à 61%.
00:23:36 En tout cas, vous pouvez nous appeler, vous êtes les bienvenus au 0800 26 300 300.
00:23:40 Philippe Latombe est avec nous. Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
00:23:44 Vous êtes député modem de Vendée.
00:23:46 Philippe, il gère votre avis sur cette possibilité de rendre ou payant, comme le dit Elon Musk,
00:23:52 ou finalement de justifier son identité.
00:23:54 - Moi, tout ce qui est de nature à favoriser la sincérité, la liberté et je dirais l'intégrité sur les réseaux sociaux,
00:24:03 à mon assentiment. Alors combien de fois j'ai tenté d'indiquer que j'étais favorable au fait que
00:24:11 ceux qui s'abritent derrière l'anonymat, je sais que c'est plus compliqué que ça,
00:24:16 mais si vous me faisiez rentrer dans des données techniques, ma chère Cécile, je serais perdu.
00:24:22 En réalité, je ne sais pas si c'est le meilleur moyen, mais je voudrais absolument que ceux qui s'abritent
00:24:29 derrière un lâche et un vulgaire anonymat soient contraints de donner leur identité et donc de disparaître
00:24:37 des réseaux sociaux parce qu'ils ne voudront plus y venir ou bien que s'ils commettent des outrages,
00:24:45 des insultes, des harcèlements inqualifiables, ils puissent être poursuivis.
00:24:50 Moi, je crois que ce sera un grand progrès.
00:24:52 - Alors, il y a deux choses avant que vous preniez la parole. Il y a la possibilité d'avoir un pseudo,
00:24:56 mais quand même avec sa carte d'identité, où il y a la possibilité de donner son vrai nom.
00:25:01 - Ça va très bien, le pseudo avec la carte d'identité. Vous savez, il faut empêcher les bottes.
00:25:05 Moi, je suis d'accord avec Elon Musk, quand il dit payer, ça ne veut pas dire un ou deux euros.
00:25:09 C'est avoir une trace bancaire en réalité. Après, peut-être qu'il récupère les données,
00:25:13 mais de toute façon, nos données bancaires sont partout.
00:25:17 Je veux dire, moi, ça m'intéresse beaucoup. Vous savez, il y a un mois et demi, je vais assez vite,
00:25:22 très vite, il y a un mon compte qui a passé 125 000 abonnés d'un seul coup.
00:25:28 Parce que j'avais tweeté quelque chose d'assez dur sur Yael Brown Pivet,
00:25:32 j'avais tweeté quelque chose d'assez dur sur le gouvernement Macron,
00:25:35 mais là, c'était plus dur que d'habitude, c'était plus pointu en réalité.
00:25:38 125 000, je suis passé de 90 000 à 125 000 en 48 heures.
00:25:43 Et j'ai dit, qu'est-ce qui se passe ? Et j'ai demandé...
00:25:46 Voilà, ça, c'est les bots qui sont en train de travailler pour populariser encore plus profondément ce tweet.
00:25:51 Je ne suis pas d'accord avec ça. Voilà.
00:25:53 Donc, il faut assainir... Sainir, j'aime pas ce mot, pardon.
00:25:56 Il faut en tout cas réguler, et ça me va très bien, l'identité, ou même le pseudo sous identité, #PièceIdentité.
00:26:03 Je n'ai pas envie, moi, que mes tweets soient manipulés et servent à de la manipulation d'opinion.
00:26:08 Je pense ce que je pense, et ça suffit, et ma communauté le partage ou pas,
00:26:11 j'ai pas besoin de bots installés je ne sais où pour faire mon travail. Je ne sais pas, moi, de ça.
00:26:15 - Benoît Peire. - Je pense que le pseudo, effectivement, avec contre l'identité, pourquoi pas.
00:26:18 Moi, je suis toujours gêné quand on fait du fichage, parce qu'en fait, je me dis souvent
00:26:22 qu'il y a peut-être des gens qui expriment des opinions qui ne sont pas dans la doxée dominante sur les réseaux sociaux
00:26:27 et qui, effectivement, s'abritent derrière un pseudo ou derrière...
00:26:29 Pour simplement les exprimer, parce qu'ils savent qu'en entreprise, ils ne peuvent pas se tenir ce discours-là.
00:26:33 À l'école, peut-être, ils ne peuvent pas se tenir ce discours-là. À l'université non plus.
00:26:37 Et du coup, ils se réfugient un peu sur de l'anonymat, je reconnais, un peu lâche, ça c'est sûr,
00:26:41 pour dire ce qu'ils pensent, parce qu'ils ne pourraient pas le dire à table avec un certain nombre de personnes.
00:26:44 - Mais dire ce qu'on pense, ce n'est pas du cyberharcèlement, c'est de l'anonymat.
00:26:48 - Exactement, c'était la fin de ma phrase, c'était "maintenant, il est évident que tout ce qui est cyberharcèlement est scandaleux".
00:26:53 Et j'ai quand même l'impression que, même si toutes les dispositions en question ne sont pas encore en place,
00:26:59 j'ai l'impression qu'on arrive toujours, peut-être que je me trompe, à retrouver, en fait, les auteurs de tweets scandaleux.
00:27:06 - Ah non, je crois pas.
00:27:07 - J'ai l'impression qu'on a beaucoup de moyens techniques qui permettent de les retrouver, aujourd'hui.
00:27:11 - En tout cas, ça prend un peu de temps.
00:27:13 - Monsieur le député, sur cette question, forcément, de rendre les comptes payants ou justifier son identité, est-ce que vous êtes pour ou vous êtes contre ?
00:27:20 - Je pense que la réponse, elle est dans aucun des deux.
00:27:23 - C'est une réponse de Norman !
00:27:26 - C'est une réponse d'extrême-centre modem.
00:27:29 - C'est bien, monsieur, être modem !
00:27:31 - Comme ça, je vous ai devancé.
00:27:34 - On aurait dû s'en douter.
00:27:36 - Pourquoi on invite des centristes ?
00:27:39 - S'ils ont des positions équilibrées, de temps en temps.
00:27:42 - La question du paiement, à mon avis, posée par Elon Musk, est une mauvaise question.
00:27:47 - En fait, Elon Musk a un problème de rentabilité de son acquisition, et il cherche absolument à faire rentrer de l'argent, et de faire rentrer du cash.
00:27:54 - Et donc, il justifie le paiement d'un abonnement qui serait à 14$ aux dernières nouvelles,
00:27:59 - qui lui permettrait aussi de s'affranchir de la publicité.
00:28:02 - Donc, il dit, c'est 14$, tout le monde sera visible, et il n'y aura pas de publicité.
00:28:06 - En fait, il essaie juste de rendre rentable un truc qu'il a acheté cher.
00:28:09 - Mais donc, il s'abrite à ce problème-là.
00:28:12 - Non, non, on ne parle pas de 14$, on les paie déjà les 14$.
00:28:16 - Non, non, on parle d'une trace bancaire de 0,1, 2 ou 3 centimes, ça n'a rien à voir.
00:28:20 - Elon Musk le fait à 14€ pour ça.
00:28:22 - Ensuite, quand on cherche à regarder les bots, très bien, c'est une vraie question, et là, il y a quelque chose qu'il faut qu'on arrive à travailler.
00:28:28 - Il faut expliquer pour ceux qui nous écoutent.
00:28:30 - Les bots, ce sont des robots, des machines qui poussent les tweets, qui les répercutent, ou qui répondent de façon automatisée.
00:28:37 - C'est l'intelligence artificielle, en fait.
00:28:39 - Et du coup, comme ça génère du trafic, ça génère de la visibilité, qui elle-même génère de la visibilité,
00:28:44 et comme tout est rémunéré au clic, tout marche au clic, ça rapporte de l'argent à ceux qui font de la pub.
00:28:48 L'autre solution, c'est la partie pseudonyma, ce que vous avez déjà dit, c'est déjà le cas en France.
00:28:53 Nous n'avons pas d'anonymat sur les réseaux sociaux en France, c'est du pseudonyma.
00:28:57 Il est parfaitement possible à des services de police d'identifier les personnes.
00:29:01 Ça s'est passé avec Auchi, parfois c'est assez compliqué, je veux bien l'admettre.
00:29:05 - C'est très très long.
00:29:06 - C'est long parce qu'on n'a pas les moyens, en fait.
00:29:08 On n'a pas donné les moyens, ni à la police, ni à la gendarmerie, ni à la justice, d'aller plus vite.
00:29:12 - Et vous êtes pour quoi alors, en fait ? Je n'arrive pas à comprendre.
00:29:15 - Sur la partie anonyma, on a un vrai sujet, qui est ce que vous avez dit tout à l'heure.
00:29:20 - Vous voulez la pièce d'identité ou pas, vous, les centristes ?
00:29:22 - Non, pas de pièce d'identité, on n'a pas besoin.
00:29:24 On sait déjà comment les repérer par les adresses IP, on sait le faire.
00:29:28 En France, on sait le faire.
00:29:30 Ensuite, la question est, est-ce qu'on veut du pseudonyma ?
00:29:34 Le Conseil constitutionnel nous a dit que oui, parce que c'était exactement pour les mêmes raisons que vous avez données.
00:29:39 La possibilité pour des personnes de pouvoir exprimer une opinion,
00:29:42 sans qu'elles aient la possibilité, l'inquiétude d'être sanctionnées,
00:29:46 parce que l'opinion n'est pas l'opinion dominante dans son entreprise, à l'école, etc.
00:29:49 Et donc, aujourd'hui, les réseaux sociaux sont quand même une composante essentielle de la démocratie,
00:29:54 et le pseudonyma est une particularité qui permet de s'exprimer sans avoir forcément de retour.
00:29:59 Ensuite, quand on dit que c'est une jungle, c'est vrai, il faut pouvoir faire un certain nombre de choses.
00:30:03 Il faut donner plus de moyens à Pharoes, qui est quand même la plateforme qui est faite pour ça.
00:30:06 - De la police, enfin des forces de l'ordre qui inspectent les contenus.
00:30:10 - Voilà. Il faut laisser la possibilité, il faut donner la possibilité,
00:30:13 et ça, c'est pas dans le texte, mais il faudrait qu'on puisse avoir ce qu'on appelle des brigades numériques,
00:30:18 c'est-à-dire des gens qui peuvent aller sur les réseaux sociaux, là par contre, sous anonymat,
00:30:23 c'est-à-dire qu'ils peuvent faire des enquêtes sous anonymat.
00:30:25 - Et ça existait à l'époque de François Hollande, je vous le signale.
00:30:27 - Ça existait, mais on n'avait pas suffisamment de moyens.
00:30:29 - On appelait ça, c'est pour l'info de nos auditeurs, on appelait ça les chapeaux noirs et les chapeaux blancs,
00:30:33 et c'était des équipes qui explorent le Darknet et tous les réseaux sociaux,
00:30:38 une pour combattre et l'autre pour non, mais vraiment, ça déjà existait.
00:30:41 - Mais on les a cantonnés sur des choses qui sont très particulières, l'allemand terroriste, ce genre de choses.
00:30:45 - Philippe Bézière, dans le micro.
00:30:47 - Monsieur le député, une question rapide.
00:30:49 Moi, ce qui m'exaspère sur les réseaux sociaux, c'est de ne pas pouvoir répondre.
00:30:54 Comment on fait lorsqu'on a un compte, un mec qui intervient de manière anonyme ?
00:31:00 Comment on peut réagir ?
00:31:03 - Mais il faut répondre.
00:31:05 - Oui, mais est-ce que...
00:31:07 - Mais vous répondez à un bot, Philippe, vous passez votre vie à répondre à des machines, laissez tomber !
00:31:12 Vous ne répondez pas ! C'est si mal que vous ne le savez pas par cœur !
00:31:15 - Un des premiers réflexes, c'est de se poser la question de savoir s'il faut répondre ou pas.
00:31:19 Quand on a, et ça peut arriver qu'on ait des députés qui se répondent par les réseaux sociaux,
00:31:24 quand on sait qui sait, c'est assez facile et on peut le faire.
00:31:27 Quand on ne sait pas exactement qui est Toto 49, on ne répond pas forcément à Toto 49.
00:31:32 - C'est moi !
00:31:34 - Pardon, mais je ne vais pas faire pas de cécile parce qu'elle a une grande masse d'abonnés,
00:31:40 plus de 200 ou 250 000, mais ça c'est un vrai sujet.
00:31:42 Pour les gens qui nous écoutent, je pense qu'il faut serrier.
00:31:45 - Mais comment ?
00:31:47 - Alors monsieur le député, j'avais dû lui demander une question.
00:31:49 - La parole est à Benoît Perrin, alias Toto 50.
00:31:51 - Une question !
00:31:53 - Monsieur le député, c'est ça.
00:31:55 Est-ce que, par exemple, le patron de Twitter a intérêt à ce qui est ce genre de dispositif ?
00:32:00 Parce que moi je me mets à sa place, il se dit "en fait, plus j'ai de trafic, plus il y a de bots,
00:32:03 plus il y a de buzz, plus il y a de je ne sais pas quoi, plus mon réseau social est valorisé".
00:32:07 Donc autrement dit, est-ce que vous pensez que les responsables de ces réseaux sociaux
00:32:12 vont marcher main dans la main avec vous, ou vous pensez que non parce qu'ils n'ont pas intérêt ?
00:32:16 - Je pense qu'ils ont intérêt à le faire depuis 2-3 ans parce qu'ils sentent le vent de la contrainte
00:32:21 commencer à souffler très très fort, que ce soit au niveau européen, mais aussi au niveau des Etats-Unis.
00:32:27 Et que du coup, s'ils ne coopèrent pas, ils vont être exclus de toute possibilité qu'on utilise les réseaux.
00:32:34 C'est pour ça que Twitter a commencé à bouger, c'est pour ça que Blue Sky est arrivé,
00:32:38 il y a quand même des nouveaux réseaux qui arrivent, et qu'on a de la modération, de plus en plus,
00:32:44 de la compliance, c'est pas un très beau mot, mais de la part de ces réseaux,
00:32:48 parce qu'ils sentent que si jamais ils ne respectent pas ces règles, ils vont être exclus.
00:32:52 Et on le voit d'ailleurs avec les opérations chinoises, notamment, qui elles ont refusé de se soumettre.
00:32:58 - Mais c'est normal, leur réseau était compliant, ça nous dit qu'il y a pas de respect des règles en français.
00:33:01 - 0 826 300 300, et Basile est avec nous de Rouen. Rebonsoir Basile.
00:33:04 - Rebonsoir.
00:33:06 - Alors vous, vous faites partie d'une génération, j'ai envie de dire, Twitter réseau sociaux ?
00:33:11 - Oui c'est ça.
00:33:13 - Et vous seriez pour de justifier son identité, ou peut-être une empreinte de carte bleue, ou quelque chose ?
00:33:20 - Bah écoutez, moi je pense que tout ça c'est plutôt un pansement sur une jambe de bois,
00:33:24 je suis assez d'accord avec l'analyse de monsieur le député,
00:33:27 je pense qu'il faut y mettre les moyens à la justice, mais également prendre le problème à la source,
00:33:33 et essayer d'éduquer les gens à ces niveaux, dès le plus jeune âge, où ils ont accès à ces réseaux sociaux,
00:33:39 pour les sensibiliser au harcèlement, au cyberharcèlement.
00:33:42 Et moi ce que j'attends de monsieur le député, c'est qu'il aille en hémicycle réclamer ses sommes d'argent,
00:33:48 pour les donner à la justice et à l'éducation nationale.
00:33:51 - Oui, c'est vrai, il a bien raison.
00:33:53 - Je partage. On a tout un volet d'éducation, on n'éduque pas assez au numérique dès le primaire,
00:33:59 le plus tôt possible il faut le faire, avoir ces fameux réflexes dont on parlait tout à l'heure,
00:34:04 comment est-ce que je série, est-ce que je réponds, est-ce que je réponds pas,
00:34:07 comment est-ce que je peux me couper des réseaux, de façon temporaire ou pas,
00:34:10 parce qu'il y a quelque chose qui se passe à l'école et que les réseaux sont un moyen d'amplification.
00:34:13 La question de Pharoes, c'est de comment je déclare un contenu qui ne va pas,
00:34:16 et donner ensuite les moyens, et à la police, et à la justice.
00:34:19 Et ça oui, je le défendrai en hémicycle, si le 49-3 ne passe pas par là.
00:34:22 - Oui, mais quand vous voyez que les bots qui sont envoyés pour charger quelqu'un avec des insultes,
00:34:27 là aussi il y a un travail à faire aussi.
00:34:29 - Mais il y a un travail qui est à la fois, et qui peut être fait dès Pharoes.
00:34:32 - Parce que là c'est totalement pas humain en fait, ce sont juste des machines.
00:34:36 - Mais Pharoes est en contact avec les réseaux sociaux, et peut donner aux réseaux sociaux,
00:34:40 en disant là, sur ce compte là, il y a eu 50 000 personnes qui se sont connectées,
00:34:44 qui ont envoyé un message, il y a certainement des bots, regardez.
00:34:47 Et là, eux ont la capacité technique d'aller regarder s'il y a des adresses IP,
00:34:51 comment ça fonctionne, et peuvent les supprimer temporairement, et même les bloquer.
00:34:54 - Mais je vais vous poser une question, il m'arrive une chose, c'était pas un bot,
00:34:57 il y a quelques années, j'ai rendu hommage, lundi juin, aux victimes de Radour-sur-Glane.
00:35:01 Un type m'a répondu que je racontais n'importe quoi historiquement,
00:35:04 qu'en Radour-sur-Glane il ne s'était rien passé, pratiquement.
00:35:07 Donc moi je l'ai signalé à Twitter, parce que c'était du négationnisme,
00:35:10 et c'était scandaleux, réponse de Twitter une heure après,
00:35:13 "Ah non non non, il n'y a rien de répréhensible dans ces propos."
00:35:15 Alors excusez-moi, mais quand je vois une réponse comme ça, qui est faite par Twitter,
00:35:19 qui s'appelle maintenant X, je me demande qui arrive à balancer des messages comme ça,
00:35:23 parce que c'était pas un bot, pour que ce soit écrit de cette manière,
00:35:26 et deuxièmement, je pense que Twitter là se lave les mains à un niveau inacceptable.
00:35:31 - N'oubliez pas que Twitter vient des Etats-Unis, dans lequel le premier amendement
00:35:35 fait qu'on peut s'exprimer et dire n'importe quoi, y compris du négationnisme,
00:35:39 y compris des choses les plus horribles.
00:35:41 Et que son réflexe à lui a été toujours, dans ses conditions générales d'utilisation,
00:35:45 de laisser un certain nombre de choses se passer, notamment ce genre de choses,
00:35:49 par contre d'interdire la nudité. Et on a eu le plus fameux problème de l'origine du monde.
00:35:53 - L'origine du monde de Gustave Courbet.
00:35:55 - Mais c'est parce que c'était dans les conditions générales.
00:35:57 - Ou des contraintes du sein.
00:35:58 - Voilà, parce qu'il y a eu plein de choses.
00:35:59 Mais c'était dans les conditions générales d'utilisation.
00:36:01 Dorénavant, Twitter a compris qu'il devait aussi appliquer les réglementations européennes
00:36:05 dans lesquelles le négationnisme est interdit.
00:36:07 Et donc si vous signalez à Farros ce type de contenu,
00:36:10 Farros va saisir Twitter et va l'interdire quasiment dans l'heure qui suit.
00:36:14 Parce que c'est totalement inacceptable.
00:36:16 Et Twitter va de plus en plus dans l'utilisation de cette fameuse compliance,
00:36:22 parce qu'il sent bien que s'ils ne le font pas,
00:36:24 ils vont avoir un problème, là par contre, qui sera juridique,
00:36:27 et sur lequel il y aura des condamnations.
00:36:28 - Non mais on n'y est pas, soyons clairs, on n'y est pas.
00:36:30 Moi j'ai des comptes avec mon nom, je ne sais pas combien, 40, 50.
00:36:34 - Tout n'est pas parfait, effectivement.
00:36:36 - Non mais ce que je veux dire, c'est qu'on a beau signaler, il ne se passe rien en fait.
00:36:39 - C'est là où je rejoins le diteur.
00:36:40 - Le problème c'est le délai.
00:36:42 - Il y a deux choses, il y a le délai, mais Farros va beaucoup plus vite,
00:36:46 mais il n'a pas suffisamment de moyens en termes humains,
00:36:49 et la justice derrière a toujours un décalage en termes de délai,
00:36:52 il faut qu'on arrive à le raccourcir.
00:36:54 Pour ça il faudra des juridictions spécialisées qui aient l'habitude de fonctionner,
00:36:58 et qui puissent prendre les dossiers de façon très rapide,
00:37:01 avec des magistrats qui soient formés à ce type de sujet.
00:37:04 - François de Vaume, il court.
00:37:05 - Le seul bémol que je mets à tout ça, c'est la censure, la liberté d'expression,
00:37:09 et la liberté politique, parce que les réseaux sociaux vont m'inquiéter au moment politique.
00:37:14 Moi je veux bien qu'Emmanuel Macron ait passé sa vie à accuser les russes
00:37:17 d'avoir fait influencer la présidentielle,
00:37:21 mais les bots macronistes on les repère très très vite,
00:37:24 les bots leprénistes aussi, les bots France Insoumise ou gauche aussi,
00:37:28 moi j'ai pas envie que parce qu'on met un petit doigt dans cet engrenage-là
00:37:33 de contrôle pour des très bonnes raisons,
00:37:35 on se retrouve sur de la censure politique pure et dure,
00:37:38 et ça m'ennuie beaucoup parce que je sens bien quand même
00:37:42 que le pouvoir en place maîtrise parfaitement bien
00:37:46 toutes ces stratégies de communication de censure.
00:37:49 - Merci, merci beaucoup.
00:37:51 - Vous n'êtes pas d'accord ?
00:37:52 - Si, si, je suis d'accord, mais vous avez aussi le Conseil constitutionnel
00:37:54 qui va veiller à aller aux choses, depuis la loi Avia,
00:37:56 le Conseil constitutionnel a une jurispondance constante
00:37:58 et protège la liberté d'expression sur les réseaux sociaux.
00:38:00 - Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous.
00:38:03 Voici avec nous d'ailleurs, vous restez avec nous
00:38:05 puisque vous allez jouer au quiz de l'actu,
00:38:07 et puis en parlant de bots, moi j'en veux bien, c'est du 37, c'est bien théorique.
00:38:10 La couleur m'ira très bien, vous faites comme vous voulez.
00:38:14 Allez dans un instant, le quiz de l'actu, à tout de suite.
00:38:16 Les Vrais Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:22 - Bienvenue dans la famille Sud Radio, des Vrais Voix,
00:38:25 on est ravis de vous accueillir, vous êtes de plus en plus nombreux
00:38:27 et nous vous en remercions sincèrement.
00:38:29 Vous laissez énormément de messages, vous appelez,
00:38:32 vous vous abonnez à notre chaîne YouTube, entre autres,
00:38:36 et avec Philippe Bilger qui est avec nous,
00:38:38 avec Françoise de Gois qui est avec nous,
00:38:40 nous avons gardé Philippe, la tombe députée modem,
00:38:43 de vendée, parce que comme il va répondre "oui mais non",
00:38:47 on n'aura jamais la fin.
00:38:51 - Comme disait Mitterrand, le centre n'est ni de gauche ni de gauche, voyez ce que je veux dire.
00:38:54 - Et Benoît Perrin est avec nous, directeur de contribuable et associé,
00:38:57 et tout de suite, le quiz de l'actu.
00:38:59 Les Vrais Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:02 - Et Basile est avec nous de Rouen.
00:39:04 Basile, est-ce que vous avez révisé ?
00:39:07 - Oui, oui, oui, je révisais, vous n'inquiétez pas.
00:39:10 - Oui, c'est ce que je disais moi, pour vous dire que je n'avais pas révisé.
00:39:14 Allez, on y va. Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:16 C'est vous qui répondez Basile en premier, ensuite ce sont les autres.
00:39:19 Les punaises de Lee, ce n'est pas un motif à une panique générale.
00:39:23 - Ah ça c'est notre ministre de la Santé.
00:39:25 - Bonne réponse Basile.
00:39:27 - Il est bon, il est très politique Basile.
00:39:29 - Je crois qu'il va vous humilier.
00:39:31 - Je pense, mais je pense qu'il est très fort.
00:39:33 - Deuxième question.
00:39:35 - C'est normal, c'est un jeune insoumis, donc c'est normal.
00:39:37 - Qui c'est qui l'a dit ? Je veux que le parti socialiste progresse pour que la gauche gagne,
00:39:41 et elle gagnera en travaillant et en ne braillant pas.
00:39:44 - Je sais.
00:39:45 - Carole Delga.
00:39:46 - Bonne réponse Basile.
00:39:48 - Vous avez remarqué le flègme de Basile, vous hurlez tout le temps,
00:39:51 lui le mot, bing, ça tombe.
00:39:53 - Évidemment, il est super politisé, c'est super.
00:39:55 - Je crois que vous agacez Philippe Bilger.
00:39:58 - Moi j'aime son côté jeune chez lui.
00:40:00 - Je me sens moins seul avec quelqu'un de bon auditeur de gauche,
00:40:02 et moi je me sens vachement moins seul.
00:40:04 - J'aime le jeune Basile.
00:40:06 - Oui Basile.
00:40:07 - Je suis à un meilleur score à ce quiz que le parti socialiste aux élections présidentielles.
00:40:11 - C'est vrai, c'est vrai.
00:40:13 - Vous avez déjà deux, ils étaient à un 65.
00:40:15 - Qui c'est qui l'a dit ? Écoutez bien Basile,
00:40:17 nous ne voulons pas prolonger le feuilleton de la liste commune
00:40:20 qui a pour seul résultat de décourager par nos querelles publiques.
00:40:24 - Olivier Faure.
00:40:25 - Bonne réponse de Basile.
00:40:27 - Impressionnant.
00:40:28 - Qui c'est qui l'a dit pour répondre à Olivier Faure ?
00:40:31 Ce n'est pas un feuilleton mais une nécessité d'avoir une liste commune
00:40:34 s'il veut faire une réunion pour dire que nous sommes désunis, je n'irai pas.
00:40:38 - Et c'était ce matin sur Deux de Radio.
00:40:42 - Manuel Bompac.
00:40:43 - Bonne réponse de Francoise de Gois.
00:40:45 - Non mais parce qu'il faut, j'ai toutes tes réponses, mais Basile me laisse coupler
00:40:48 un peu sous les pieds.
00:40:49 - Et là je l'avais, Flûte.
00:40:51 - Ah bah voilà, au moins j'ai sauvé l'honneur du studio.
00:40:54 - Flûte, je n'avais pas entendu cette expression depuis 1982.
00:40:57 - Ça fait un hippopète.
00:40:59 - Question, qui c'est qui qui l'a dit "l'argent ce n'est pas magique,
00:41:02 ça ne pousse pas sur les arbres" ?
00:41:04 - Oh pfff.
00:41:05 - Ça c'est Emmanuel Macron.
00:41:07 - Non.
00:41:08 - Bruno Le Maire.
00:41:09 - Non, un autre ministre.
00:41:10 - Ah mais non, c'est pas Attal.
00:41:13 - Il était au compte public avant.
00:41:14 - Mais c'est Attal.
00:41:15 - Non.
00:41:16 - Avant, avant, avant.
00:41:17 - Mais avant, avant, avant, au compte public.
00:41:19 - A Bercy.
00:41:20 - Oui, d'accord.
00:41:21 - Mais c'est pas Dussopt.
00:41:23 - Si, bonne réponse, c'est Dussopt.
00:41:25 - Il était numéro 2, oui.
00:41:27 - Qui c'est qui qui l'a dit sur le projet de loi immigration
00:41:31 "s'il y a un 49-3, la conséquence sera une motion de censure" ?
00:41:35 - Éric Ciotti.
00:41:36 - Bonne réponse de Basile.
00:41:38 - Qui, Ciotti ?
00:41:39 - J'ai pas compris.
00:41:40 - Qu'est-ce qu'il en a marre de cette droite qui menace de motion de censure ?
00:41:43 - Non mais excusez-moi.
00:41:44 - J'espère qu'on va voir Rodaillot après.
00:41:46 - Est-ce qu'on peut faire une alerte enlèvement pour Philippe Latombe ?
00:41:50 - Vous vous rendez compte à quel point l'homme politique ne sait pas comment tout dire ?
00:41:54 - Parce qu'il est mieux comme une !
00:41:56 - Voilà.
00:41:57 - Ah, ça va dans le temps !
00:41:58 - Allez, qui c'est qui qui l'a dit
00:42:00 "le marché remplit sa fonction avec beaucoup de panache,
00:42:02 je suis admiratif de cette carrière politique" ?
00:42:06 - On dirait du Fabien Roussel mais je l'ai pas.
00:42:08 - Admiratif de Elisabeth Borne ?
00:42:11 - Bonne réponse de Philippe Billiger.
00:42:14 - J'ai sauvé ton honneur, Billiger.
00:42:16 - Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:18 "le droit de vivre tranquille, ça n'a pas de couleur politique" ?
00:42:21 - Ah, c'est...
00:42:22 - Je vais donc m'en rembourser.
00:42:24 - Marine Le Pen ou Jordan Bardella ?
00:42:26 - Non.
00:42:27 - Non.
00:42:28 - Non.
00:42:29 - C'est un président.
00:42:30 - Dupont-Moretti ?
00:42:31 - Non.
00:42:32 - Un président, pardon.
00:42:34 - Un président.
00:42:35 - Non.
00:42:36 - Un président.
00:42:37 - Non.
00:42:38 - Un président.
00:42:39 - Un président.
00:42:40 - Et bien tant pis pour vous.
00:42:41 - Emmanuel Macron !
00:42:42 - Emmanuel Macron !
00:42:43 - Tu te rends compte qu'on y pense même plus tard ?
00:42:45 - Mais il y avait eu le bip avant ?
00:42:46 - Le bip.
00:42:47 - Ah, non, il faut intégrer un nombre de données.
00:42:50 - Il faut avoir fait la même submission.
00:42:53 - Allez, Basile, qui c'est qui qui l'a dit
00:42:55 "les couples de même sexe peuvent être bénis" ?
00:42:58 - Le pape.
00:42:59 - Bonne réponse de Basile.
00:43:02 - Une dernière, qui c'est qui qui l'a dit
00:43:05 "le couple Born-Larcher me fait beaucoup penser
00:43:08 aux regrettés Laurel et Hardy, ce n'est pas un homme politique" ?
00:43:11 - Ouais.
00:43:12 - Un ancien grand journaliste le qui a présenté le 20h ?
00:43:15 - Ma mère.
00:43:16 - Bruno Masur.
00:43:17 - Bruno Masur, bonne réponse de Penouacu.
00:43:20 - Il faut deux points, Julien.
00:43:21 - Et Basile !
00:43:22 - Bravo Basile !
00:43:23 - Bravo Basile !
00:43:24 - Basile a mis plus de points à lui tout seul
00:43:27 que l'ensemble des vrais voix.
00:43:28 - Excuse-moi, si vous faites le calcul Basile gauche,
00:43:31 Françoise de Gaulle à gauche, on vous écrase mais largement.
00:43:34 - Et pour une fois, Benoît Masur, on n'est pas grossiers.
00:43:37 - Allez les amis, vous restez avec nous.
00:43:39 Merci beaucoup monsieur le député, vous restez avec nous.
00:43:42 Dans une petite 10 minutes, le tour de table de l'actu avec Françoise.
00:43:45 On parle de quoi ?
00:43:46 - Nous parlons de la fête des journalistes du JDD,
00:43:49 de la liberté de la presse le 9 octobre.
00:43:51 - Avec vous, Philippe Biget.
00:43:52 - On a le droit de préférer les êtres aux idées.
00:43:55 - Et avec vous, Philippe ?
00:43:56 - Benoît, la catastrophe du déficit français.
00:43:59 - On en parle dans quelques instants, vous restez là, on fait une petite pause.
00:44:02 Merci d'être avec nous et merci de votre fidélité.
00:44:04 C'est les vraies voix Sud Radio.
00:44:05 - Merci de votre fidélité à Sud Radio.
00:44:15 On est très heureux avec Philippe David
00:44:18 de vous compter de plus en plus nombreux auprès de nous.
00:44:21 Avec aujourd'hui, Philippe Biget,
00:44:23 président de l'Institut de la Parole, Françoise Degault,
00:44:25 éditorialiste Sud Radio et LCI.
00:44:27 Et Benoît Perrin, directeur de Contribuables et Associés.
00:44:30 Allez tout de suite, le top click, c'est avec Félix Mathieu.
00:44:33 Et le top click, Félix Mathieu,
00:44:39 quand le sujet des punaises de lit se politise à l'Assemblée Nationale.
00:44:43 - Oui, je vous disais tout à l'heure que ces punaises de lit
00:44:45 s'étaient invitées à l'Assemblée Nationale au sens figuré.
00:44:48 Eh bien non, mais à coup le pas,
00:44:49 elles s'y sont même invitées au sens propre,
00:44:51 puisque figurez-vous que la présidente du groupe LFI,
00:44:54 Mathilde Panot, a brandi une fiole de punaises de lit
00:44:57 depuis l'hémicycle en interpellant la Première Ministre.
00:45:00 - Les petits insectes répandent le désespoir dans notre pays.
00:45:03 Faut-il attendre que Matignon soit infesté
00:45:05 pour qu'enfin vous réagissiez ?
00:45:07 En 2017, il y avait 200 000 lieux infestés.
00:45:11 J'ai alerté, vous m'avez rionné, vous n'avez rien fait.
00:45:15 En 2019, il y avait 540 000 sites infestés.
00:45:19 En 2020, il y avait 950 000 sites infestés.
00:45:23 En 2022, il y avait 1,1 million de sites infestés.
00:45:27 Nous exigeons un service public de la désinsectisation,
00:45:30 gratuit, efficace, garant de la santé et de l'environnement.
00:45:34 - Et oui, après la fiole de fausse preuve d'armes chimiques
00:45:37 de Pauline Powell à l'ONU,
00:45:38 eh bien la fiole de vraie punaise de Mathilde Panot à l'Assemblée,
00:45:41 alors je vous rassure, si vous posiez la question,
00:45:43 elle ne les a pas fait tomber dans l'hémicycle.
00:45:45 En tout cas, Elisabeth Borne n'a pas vraiment apprécié
00:45:47 la mise en scène et le ton de la chef de file insoumise.
00:45:50 Elisabeth Borne, qu'on entendait d'ailleurs dans le journal de 18h,
00:45:55 qui n'a pas apprécié cette intervention de Mathilde Panot
00:46:00 avec sa fiole de punaise de lit.
00:46:03 - Un peu de décence, Madame la Présidente.
00:46:05 Sur ce sujet, il ne devrait pas y avoir de clivage.
00:46:08 Il devrait y avoir une détermination collective pour agir.
00:46:12 Pourquoi ne dites-vous pas qu'il y a un an et demi,
00:46:15 en mars 2022, le plan interministériel de lutte contre les punaises de lit
00:46:20 est apporté des premières réponses.
00:46:22 Ce plan, c'est d'abord de la sensibilisation
00:46:25 pour mieux repérer les infestations
00:46:28 et informer particuliers et professionnels concernés.
00:46:32 - Passe d'armes alors que, dans le même temps,
00:46:34 Sylvain Maillard, président des députés macronistes,
00:46:36 promet une niche parlementaire dédiée aux sujets des punaises de lit.
00:46:38 En décembre, il en appelle à une proposition de loi transpartisane
00:46:42 sur le sujet transpartisane,
00:46:43 mais au sein de l'arc républicain,
00:46:45 c'est-à-dire sans l'ERN ni la France insoumise
00:46:48 dans la théologie macroniste.
00:46:49 - Je trouve que Mathilde Panot a été très convaincante
00:46:52 et il est paradoxal d'entendre Elisabeth Borne
00:46:55 dire c'est un sujet transpartisan
00:46:57 et d'entendre Sylvain Maillard renouer avec l'arc républicain.
00:47:03 - Voilà la stratégie de ne rien faire.
00:47:05 Vous vous rendez compte que, concrètement,
00:47:07 la France insoumise demande
00:47:08 et la réponse d'Elisabeth Borne est complètement floue.
00:47:11 Le comité interministériel pour informer.
00:47:13 Non, on a besoin que des gens viennent désinsectiser
00:47:16 et que ça ne coûte pas 1000 euros à chaque fois.
00:47:18 - Une question, mon cher Félix,
00:47:20 c'est pas Sophia Chikirou qui a dit à Mathilde Panot
00:47:23 "montre ta fiole".
00:47:24 - Oh, ah oui, je crois que c'était un jeu de mots.
00:47:27 - Il a l'aise qui vaut.
00:47:29 - C'est ça, c'est ça.
00:47:30 - Bah, c'est les deux ex-tectos, c'est pas moi.
00:47:32 - Vous ne l'avez pas inventé.
00:47:34 - On n'est pas obligés de reprendre
00:47:35 ces vilains mots à l'en-terre.
00:47:37 - Allez, autre sujet parmi les top tendances,
00:47:40 le Nobel.
00:47:41 - Avec trois chercheurs, dont deux Français,
00:47:43 récompensés par le Nobel de physique
00:47:45 pour leurs travaux sur les flashs lumineux.
00:47:47 Les internautes s'amusent de cette anecdote.
00:47:49 La franco-suédoise Anne Lhuillier l'a pris en pleine pause
00:47:52 alors qu'elle donnait cours à Stockholm.
00:47:54 Anne Lhuillier qui est également en top tendance
00:47:56 ce soir sur Twitter après ce Nobel.
00:47:59 Autre top tendance, Colin Powell.
00:48:01 Ah tiens, je vous jure, j'y avais pensé.
00:48:04 J'y avais pensé à la blague, je vous assure,
00:48:06 avant de voir que c'était en top tendance sur Twitter.
00:48:08 - Évidemment, beaucoup y ont pensé quand même,
00:48:10 à l'anecdote de la petite fiole en tribune.
00:48:12 Et puis tiens, autre sujet, cette décision de la justice
00:48:14 administrative qui annule l'autorisation
00:48:16 pour plusieurs mégabassines dans le Poitou.
00:48:18 Décision qui en rend certains furieux.
00:48:20 - Et à juste titre, car je trouve franchement
00:48:22 que la France court à la catastrophe
00:48:24 avec tous les recours faits par les associations
00:48:26 écologiques multiples et variées,
00:48:28 que ce soit pour l'agriculture et l'industrie.
00:48:30 Ainsi donc, le tribunal administratif de Poitiers,
00:48:33 cet après-midi, a annulé les arrêtés préfectoraux
00:48:36 dans la construction de 15 mégabassines
00:48:38 en région Nouvelle-Aquitaine.
00:48:40 Une décision qui fait hurler de bonheur
00:48:42 les représentants de la MUPES sur Twitter,
00:48:44 mais qui fait probablement beaucoup moins plaisir
00:48:46 aux agriculteurs qui, eux, connaissent leurs besoins en eau.
00:48:48 Pas grave, ils mettront la clé sous la porte
00:48:50 et on importera du Mercosul ou d'ailleurs.
00:48:52 Une décision qui rappelle que le groupe Leduf,
00:48:54 qui voulait ouvrir une usine à côté de Rennes
00:48:56 avec 500 emplois prévus,
00:48:58 avait préféré annuler le projet
00:49:00 vu la quantité de recours des associations écologistes.
00:49:02 Il en aurait eu pour 10 ans,
00:49:04 le temps que ça se termine, il était à 5,
00:49:06 il a préféré arrêter. La production a été transférée
00:49:08 au Portugal, en Allemagne, aux Etats-Unis.
00:49:10 Un groupe Leduf qui, par rancunier,
00:49:12 a annoncé la semaine dernière
00:49:14 qu'il va agrandir son usine de surgelés
00:49:16 de Falaise, en Normandie,
00:49:18 en y investissant 50 millions d'euros.
00:49:20 Bon, sauf si les écolos font encore 3 000 recours,
00:49:22 auquel cas, pour les emplois,
00:49:24 les Normands pourront, comme les Bretons,
00:49:26 continuer à aller pointer à Pôle emploi.
00:49:28 Je suis sûr que Françoise de Gouin
00:49:30 n'est pas d'accord avec moi.
00:49:32 Je connais bien ce groupe Leduf,
00:49:34 et que, si vous voulez, je vois bien
00:49:36 où sont aussi les intérêts de Leduf,
00:49:38 et pourquoi ils renoncent à cette usine.
00:49:40 Ce n'est pas forcément pour les raisons que vous dites.
00:49:42 Donc ça, c'est le premier point.
00:49:44 Et bien sûr que le tribunal a annulé
00:49:46 les 15 mégabassines. Il ne s'agit pas d'être
00:49:48 écologiste et taliban écologiste,
00:49:50 si je puis m'exprimer,
00:49:52 être terroriste
00:49:54 vers les mégabassines.
00:49:56 La démonstration est faite que, de toute façon,
00:49:58 ça n'arrange pas forcément les agriculteurs
00:50:00 puisque l'eau s'évapore. On a ce problème-là
00:50:02 d'évaporation. C'est désastreux
00:50:04 pour le climat, c'est désastreux
00:50:06 pour la biodiversité. Donc, le tribunal
00:50:08 a bien fait. - Ben, il va payer, non ?
00:50:10 - Moi, je suis toujours triste quand on met des bâtons dans les roues
00:50:12 à des chefs d'entreprise qui, effectivement,
00:50:14 veulent créer de l'emploi,
00:50:16 permettre à des bassins d'être dynamisés.
00:50:18 On a suffisamment râlé sur la désindustrialisation,
00:50:20 dont les responsables politiques sont
00:50:22 quand même des grands responsables depuis plus de 40 ans.
00:50:24 Et je pense que l'industrie,
00:50:26 effectivement, il faut tout faire pour la soutenir.
00:50:28 Et moi,
00:50:30 j'ai été totalement convaincu
00:50:32 par Philippe David. - Eh ben voilà,
00:50:34 c'est une première. - Votre esprit s'élève !
00:50:36 - C'est vrai ! - Ça m'étonne absolument pas !
00:50:38 Philippe David,
00:50:40 il faut cacher toutes les cases !
00:50:42 Immigration, identité,
00:50:44 et il manque juste éolienne. Allez-y,
00:50:46 laissons-le partir sur les éoliennes !
00:50:48 - Vous restez avec nous dans un instant, le tour de table
00:50:50 de l'actu, puisque vous avez la parole. Françoise Degors,
00:50:52 on parle de quoi avec vous ? - On parle de la fête
00:50:54 de la liberté de la presse au Châtelet.
00:50:56 - Avec vous, Philippe. - Les êtres plus que les vidés.
00:50:58 - Et avec vous, Benoît Perrin.
00:51:00 - La dette, poison français. - On en parle dans un instant.
00:51:02 Merci de votre fidélité,
00:51:04 et bienvenue à tous. Célébrez-moi jusqu'à
00:51:06 19h. - Philippe David,
00:51:08 Cécile de Ménibus.
00:51:10 - Et de nouveau, très bien accompagné,
00:51:12 forcément, dans cette... - Non, non, c'est nous
00:51:14 qui sommes bien accompagnés. - Non, non, oh là là, voilà.
00:51:16 - Il est bien sorti. - Oui, oui. - Il est très bien,
00:51:18 Benoît Perrin. - Benoît Perrin, très bien. - Il est magot.
00:51:20 - Non, il est franc, il est honnête. - Il est magot.
00:51:22 - Non, c'est tout, il est franc, il est honnête.
00:51:24 - On a le droit de dire qu'il a bon goût, et il a bon goût.
00:51:26 - Voilà. - On a le droit de dire que je ne compagne pas.
00:51:28 - J'ai envie de dire. Et, bon,
00:51:30 ça, c'est ce que vous pensez de moi, mais de Philippe, vous en pensez quoi ?
00:51:32 - Ah !
00:51:34 - Allez, on enchaîne, on enchaîne, on enchaîne.
00:51:36 - Par rapport au punaise de l'île... - Bon, sinon, voilà.
00:51:38 - Ah !
00:51:40 - Allez, en attendant,
00:51:42 Philippe Gillesière est avec nous,
00:51:44 président de l'Institut de la Parole, Françoise de Goua,
00:51:46 littoraliste, stude radio, LCI, et Benoît Perrin,
00:51:48 directeur de Contre-Immeubles et associé
00:51:50 de le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:51:52 - Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table !
00:51:54 - Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste !
00:51:56 - Je suis épuisé, moi.
00:51:58 C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:52:00 - Le tour de table...
00:52:02 - De l'actualité.
00:52:04 - Et Philippe Gillesière...
00:52:06 - Ça me va très bien, cette phrase.
00:52:08 C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:52:10 - Oui, vous avez raison.
00:52:12 - Est-il immature... - Il ne se fatigue pas, du coup.
00:52:14 - Il a refait de fendre, voilà.
00:52:16 - Vous vous intéressez plus aux personnalités
00:52:18 qu'aux idées en politique comme ailleurs.
00:52:20 - Oui, parce que très souvent,
00:52:22 malgré les apparences, je me suis souvent
00:52:24 interrogé, et ça n'était pas
00:52:26 une clause de style
00:52:28 sur mon immaturité
00:52:30 en politique qui
00:52:32 me faisait apparaître que
00:52:34 j'étais beaucoup moins intéressé par
00:52:36 les projets, les programmes,
00:52:38 les idées, que par
00:52:40 l'espèce d'empathie que je pouvais éprouver
00:52:42 pour certaines personnalités
00:52:44 et en général.
00:52:46 Dans ma vie, j'ai été beaucoup plus
00:52:48 séduit, humainement,
00:52:50 par des personnalités pour parler
00:52:52 politique de gauche, que
00:52:54 en général, quelques personnalités
00:52:56 de droite. Par exemple,
00:52:58 je prends un exemple qui nous concerne.
00:53:00 J'aurais pu ne pas aimer
00:53:02 Françoise de Gaulle dès le début,
00:53:04 parce qu'elle est férocement socialiste.
00:53:06 Mais moi, immédiatement,
00:53:08 il y a quelque chose qui a
00:53:10 dominé de très loin
00:53:12 ma différence idéologique,
00:53:14 c'est le fait que je l'aime
00:53:16 beaucoup. Et c'est pareil pour
00:53:18 d'autres gens. Emmanuel Bonpard,
00:53:20 par exemple, je l'entends ce matin,
00:53:22 il ne pense pas
00:53:24 comme moi, mais je le trouve
00:53:26 extrêmement sympathique dans sa netteté,
00:53:28 sa brutalité,
00:53:30 et son parler caché. Donc je vais
00:53:32 naturellement vers lui, en plus j'ai
00:53:34 d'autres exemples que je pourrais dire,
00:53:36 mais je suis déjà trop long avec votre
00:53:38 doigt. - Françoise de Gaulle qui va vous répondre
00:53:40 après avoir retiré le couteau qu'elle a entre les dents.
00:53:42 - Pas du tout,
00:53:44 - Il a enlevé son charme.
00:53:46 - Non, mais je comprends ce qu'il dit,
00:53:48 et je comprends de qui, parce que c'est
00:53:50 vice et versa, pourrait-on dire, en ce qui concerne
00:53:52 Philippe et moi. Mais je
00:53:54 comprends tout à fait ce qu'il dit, et je pense que la
00:53:56 psyché c'est très important dans la compréhension politique.
00:53:58 J'aime l'histoire des idées, parce qu'il y a
00:54:00 des grands courants, à droite, le courant
00:54:02 orléaniste, à gauche, l'extrême gauche,
00:54:04 l'ambertiste, etc. J'aime cette
00:54:06 histoire de la science politique pure,
00:54:08 mais elle est incarnée
00:54:10 par des personnalités, et je suis
00:54:12 comme Philippe, passionné par la psyché
00:54:14 des politiques en réalité. Ce qui explique d'ailleurs
00:54:16 votre "amour" pour Ségolène Royal,
00:54:18 dont vous ne partagez pas grand-chose,
00:54:20 mais la personnalité exceptionnelle.
00:54:22 - Je vais pas signer avec des chiffres, et je vais parler d'un peu
00:54:24 de psychologie, mais
00:54:26 Philippe Bilger doit le savoir, quand on
00:54:28 prend des cours d'art oratoire,
00:54:30 un des premiers éléments que nous indiquent les
00:54:32 professeurs, c'est, vous savez que seulement
00:54:34 7% de votre message
00:54:36 sera retenu par l'auditoire. Autrement dit,
00:54:38 le paraverbal et le verbal sont
00:54:40 presque plus importants que ce que vous allez dire.
00:54:42 Résultat des courses, même pour des gens comme nous qui aimons
00:54:44 effectivement les arguments discutés,
00:54:46 le font, on est tous sensibles
00:54:48 à la première image qu'on voit,
00:54:50 à la voix qu'on entend, dès lors
00:54:52 qu'on allume la télévision ou qu'on regarde la radio.
00:54:54 Et je pense qu'il faut en être conscient,
00:54:56 qu'il faut travailler sur ces trois aspects,
00:54:58 pour convaincre. - Parlez
00:55:00 pour vous, puisque nous on nous écoute en 100%
00:55:02 donc Philippe Delisle.
00:55:04 Bon, maintenant, si ça vous rend mal à l'aise...
00:55:06 - Si vous avez besoin d'un autre école,
00:55:08 Bonoit, Izzy, franchement, on se sent pas
00:55:10 concernés par votre truc. - C'est un conseil général.
00:55:12 - Ce qui est fou, c'est que pendant tout
00:55:14 le moment où il a parlé, il n'a regardé que Philippe
00:55:16 et moi. - Oui. - Non, il n'y a pas...
00:55:18 - Genre, écoutez-moi les petits.
00:55:20 - Déjà, la question c'est pas ça, la question c'est
00:55:22 que s'il avait vraiment bien
00:55:24 pris les couilles, il saurait qu'on s'adresse
00:55:26 à l'arrêt au page. On s'adresse pas
00:55:28 à une personne, on s'adresse à l'arrêt au page
00:55:30 avec l'idée que chaque personne
00:55:32 entend ce que nous avons à dire pour l'ensemble.
00:55:34 - Mais Benoît, il a compris
00:55:36 qu'il faut flatter.
00:55:38 - Il a compris qu'il faut flatter.
00:55:40 - Au moins, il est
00:55:42 vieux, il est franc.
00:55:44 Il est là pour revenir
00:55:46 démago. - Ça vous fait plaisir. Allez, c'est cadeau.
00:55:48 C'est pour vous. Françoise De Gouin,
00:55:50 ce soir au Châtelet, c'est la soirée
00:55:52 de lundi. - Non, le 9 octobre.
00:55:54 C'est pas ce soir. - Ah, c'est le 9. Pardon.
00:55:56 - C'est pas ce soir, c'est le 9 octobre. - Et quel jour sommes-nous ?
00:55:58 - Eh bien, nous ne sommes pas le 9, nous sommes le 3.
00:56:00 - Ah oui, c'est ça. - Voilà.
00:56:02 Donc, c'est lundi prochain. C'est une soirée qui est organisée
00:56:04 par les ex du JDD. Vous savez quand même que
00:56:06 le journal du dimanche a vécu un véritable
00:56:08 entre guillemets, traumatisme.
00:56:10 En tout cas, ça a été historique ce qui s'est passé
00:56:12 avec l'arrivée, bien sûr, de Geoffroy Lejeune,
00:56:14 avec l'ensemble de la rédaction qui dit non,
00:56:16 avec cette
00:56:18 bataille dont il savait qu'elle était
00:56:20 perdue de toute façon, puisque de toute
00:56:22 façon, Vincent Bolloré ne
00:56:24 cède jamais. On l'a vu avec
00:56:26 ITL, on l'a vu avec le JDD.
00:56:28 Et les journalistes,
00:56:30 ils ont assumé leur responsabilité
00:56:32 de ne pas vouloir travailler avec ce
00:56:34 directeur-là de la rédaction, et avec
00:56:36 toute l'équipe dont on savait qu'elle allait arriver.
00:56:38 Ils ont fait le choix idéologique
00:56:40 profond et philosophique
00:56:42 de ne pas contribuer à
00:56:44 ce type-là de presse. Alors,
00:56:46 bon, ils râment quand même, parce que le marché du travail
00:56:48 c'est assez restreint.
00:56:50 Mais le 9 octobre, ils font une grande soirée,
00:56:52 ça s'appelle la nuit du Châtelet. Il y aura des débats,
00:56:54 il y a des concerts, et on va parler de la
00:56:56 liberté de la presse. Je ne pense pas que ce soit
00:56:58 inutile
00:57:00 de parler de la liberté de la presse. Nous ne sommes pas
00:57:02 dans un pays où la liberté de la presse est menacée.
00:57:04 En gros, on peut dire à peu près écrire tout ce qu'on
00:57:06 veut. La question n'est pas là. La question
00:57:08 est quelle est la part de l'ensemble
00:57:10 des sensibilités politiques
00:57:12 représentées aujourd'hui dans le champ médiatique.
00:57:14 On se rend compte qu'il y a
00:57:16 deux blocs qui se dessinent. Il y a le bloc
00:57:18 qui est un peu l'Empire Bolloré, avec
00:57:20 toute
00:57:22 l'idéologie identitaire, classique,
00:57:24 qu'on connaît. Puis il y a le reste du bloc
00:57:26 qui est plutôt macroniste. Et puis
00:57:28 il y a Sud Radio, mais je tiens à le dire.
00:57:30 Vous savez qu'aujourd'hui, dans le paysage, Sud Radio
00:57:32 est le seul média
00:57:34 qui fait absolument la place
00:57:36 égale à l'ensemble des sensibilités.
00:57:38 Je dis ça, moi par exemple,
00:57:40 je suis une éditorialiste de gauche
00:57:42 qui n'est pas devenue macroniste, donc je suis une vraie
00:57:44 éditorialiste de gauche, comme il y en avait tellement
00:57:46 avant Emmanuel Macron. Eh bien,
00:57:48 Sud Radio me laisse une place
00:57:50 que je n'ai pas ailleurs. Mais je ne
00:57:52 suis pas en colère de dire ça.
00:57:54 Je fais juste un constat
00:57:56 de cette difficulté
00:57:58 à faire vivre toutes les sensibilités.
00:58:00 - Philippe Bilger ? - Oui.
00:58:02 J'aime beaucoup Sud Radio,
00:58:04 et maintenant, quand j'apprends qu'elle
00:58:06 laissait une grande place à Françoise de Gouas,
00:58:08 je suis un peu inquiet.
00:58:10 - C'est vrai, vous savez très bien.
00:58:12 - C'est lui qui l'est jaloux, surtout.
00:58:14 - Non, mais c'est assez rare pour être
00:58:16 soumis. - Mais vous avez
00:58:18 totalement raison. Il y a très peu
00:58:20 de journalistes de gauche qui
00:58:22 osent l'être. - Voilà, et puis qu'ils assument
00:58:24 et qui ne sont pas... Il y en avait beaucoup avant,
00:58:26 mais ils sont tous devenus macronistes.
00:58:28 - J'ai juste une seule question.
00:58:30 A l'occasion de cette soirée, il y aura-t-il des journalistes
00:58:32 de droite qui seront invités ? - Je pense que tout le monde
00:58:34 est invité. Moi, j'ai plein de copains
00:58:36 journalistes du Figaro qui sont invités.
00:58:38 C'est pas du tout... Et puis,
00:58:40 la rédaction du JDD n'est pas une rédaction
00:58:42 de gauchistes, pardonnez-moi de vous le dire.
00:58:44 C'est pas la rédaction
00:58:46 de l'humanité. Donc, non, non, pas du tout.
00:58:48 Je le dis parce que je pense que c'est
00:58:50 hyper important pour eux. Je pense que c'est...
00:58:52 On a tous vécu des ruptures, Cécile, on sait quelque chose.
00:58:54 Moi aussi, des ruptures professionnelles
00:58:56 qui sont amoureuses. - Ah oui, parce que je pensais que c'était personnel.
00:58:58 - Non, non, non, mais des ruptures professionnelles.
00:59:00 Et je pense que c'est intéressant
00:59:02 de s'interroger sur, aujourd'hui,
00:59:04 la qualité de la liberté
00:59:06 de la presse. Elle n'est pas
00:59:08 menacée là où on croit. - Cécile, vous me représentez
00:59:10 Benoît. - Alors, oui,
00:59:12 je ne suis pas journaliste, mais c'est vrai que
00:59:14 je suis toujours un peu gêné quand j'entends ça, parce que je me dis
00:59:16 qu'il y a tellement de presse,
00:59:18 en tout cas, à mes yeux, qui, effectivement,
00:59:20 sont plutôt de gauche, que je suis
00:59:22 toujours... - Engagé ? - Oui, engagé, voilà.
00:59:24 Je suis toujours un peu surpris. - Ça, c'est votre fantasme.
00:59:26 - Non, mais peut-être. - C'est votre fantasme de penser que la presse est gauche.
00:59:28 - Non, non, c'est un voto-chèvron. Je pense qu'au moins, tout le service public, par exemple,
00:59:30 qui est comme un brouhaha, qui est un débat payé
00:59:32 avec l'argent des Français, ne respecte pas,
00:59:34 je crois, toutes les pluralismes.
00:59:36 - Laissez-le parler, François, c'est pas important.
00:59:38 - Non, non, je pense juste qu'il y a un peu de pluralisme, je pense que le JDD, bah, ils font des débats.
00:59:40 Je me suis permis de l'acheter. - Ah bah, je l'aime bien.
00:59:42 - Franchement, enfin, tout le monde s'y exprime, dans le JDD.
00:59:44 - Non, non, moi, je ne suis pas d'accord avec la libération.
00:59:46 - Je suis pas sûr que dans la libération, tout le monde puisse s'exprimer.
00:59:48 - Mais moi, je ne suis pas d'accord avec vous, parce que vous citez votre...
00:59:50 - C'est votre fantasme, s'il vous plaît.
00:59:52 - Non, c'est pas vrai. Moi, je suis une enfant du service public.
00:59:54 Je peux vous dire que la rédaction de France Inter,
00:59:56 c'était à moitié à droite, à moitié à gauche.
00:59:58 - S'il vous plaît, je pense que Benoît Perrin est en train de percer la psyché de Françoise de Goy.
01:00:02 - Ah oui ? Non, il n'est pas assez intelligent pour ça.
01:00:04 - Ah bah...
01:00:06 - Je blague !
01:00:08 - Ah, c'est ce qui est formidable avec elle.
01:00:10 - Excusez-moi, ça va mal se passer à la récré, je vous le dis tout de suite.
01:00:14 - Non, parce que je suis courtois et en plus...
01:00:16 - Allez, dans un instant, avec vous, Benoît Perrin, on parle de quoi ?
01:00:18 - Alors, du poison de la dette.
01:00:20 - Et bah là, vous allez encore nous casser le moral.
01:00:22 Allez, à tout de suite.
01:00:24 Vous voulez bien sûr commenter.
01:00:26 Vous êtes les bienvenus. 0826 300 300, c'est votre numéro et c'est votre émission.
01:00:30 Vous faites ce que vous voulez. A tout de suite.
01:00:32 - Les vraies voix sur la radio, 17h20h.
01:00:34 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:00:38 - Si vous venez de nous rejoindre, sachez que vous avez raté pas mal de trucs.
01:00:42 Très intéressant. Très très intéressant.
01:00:46 Mais vous pouvez tout retrouver sur notre compte Twitter.
01:00:50 Ne vous inquiétez pas, puisque nous avons un service extraordinaire.
01:00:54 Un service qui embrasse, bien entendu, Aurore.
01:00:56 Qui fait un travail de dingue.
01:00:58 Avec Philippe Bilger aujourd'hui, Françoise Degoy et Benoît Perrin, directeur de Contribuables et Associés.
01:01:02 Et sur ce tour de table de l'actu, cher Benoît, vous voulez revenir sur un sujet qui est important quand même.
01:01:08 - Quelque chose qui m'a presque empêché de dormir.
01:01:10 En cas de passer une mauvaise journée.
01:01:12 - Comme les punaises de lit, en fait.
01:01:14 - Parce que l'INSEE a dévoilé un chiffre qui est catastrophique.
01:01:16 Qui est le montant du déficit français.
01:01:20 - Exactement, on est à 190 milliards de déficit au 31 août dernier.
01:01:26 Alors vous allez me dire, ça représente quoi ?
01:01:28 Bon juste pour un petit rapport, le ministre de la Justice, c'est à peu près 12 milliards.
01:01:34 Donc 190 milliards de déficit versus un budget de la Justice à 12 milliards.
01:01:40 Pour vous donner vraiment l'ampleur des dégâts.
01:01:42 Au pire de la crise Covid, donc en gros en 2020, on avait 10 milliards de moins de déficit.
01:01:48 On a prévu pour l'année 2024, donc l'année prochaine, dans le prochain budget, plus de 160 milliards d'euros de déficit.
01:01:58 C'est une catastrophe.
01:02:00 Pour les Français, pour une raison très simple, c'est que 1) et ça on ne le dit pas assez,
01:02:04 le cumul des déficits font évidemment la dette.
01:02:08 La dette qui est detenue à plus de 50% par des créanciers étrangers.
01:02:12 Donc plus vous émettez de dette, plus vous êtes tributaire des créanciers étrangers.
01:02:16 Autrement dit, plus vous portez atteinte à la souveraineté de la France.
01:02:18 Et puis deuxième raison qui est évidente, plus vous empruntez sur les marchés,
01:02:22 plus vous devez rembourser des taux d'intérêt.
01:02:24 Et ce qu'on appelle la charge de la dette.
01:02:26 Qui ne sont pas fixes.
01:02:28 Alors 90% est fixe, 10% est flottant.
01:02:30 Effectivement vous avez raison.
01:02:32 Sur les 90% qui sont fixes, on arrive à des montants démentiels.
01:02:36 Dans les années 2000, vous savez, la France empruntait à des taux quasi négatifs.
01:02:38 La charge de la dette c'était 30 milliards.
01:02:40 30 milliards c'est donc quasiment 3 fois le budget de la Justice.
01:02:44 Pour 2022, la facture c'est à peu près 50 milliards.
01:02:48 Ce qui est prévu pour 2027, c'est 70 milliards.
01:02:50 C'est-à-dire que tous les ans, on va devoir consacrer 70 milliards du budget de la France
01:02:54 à en quelque sorte enrichir des créanciers.
01:02:58 C'est vraiment du gaspillage total d'argent public.
01:03:00 70 milliards, c'est une somme monstrueuse.
01:03:02 Tellement monstrueuse que ça va devenir a priori le premier budget de l'État.
01:03:06 Donc vous imaginez, 70 milliards c'est le budget de l'éducation nationale.
01:03:10 Autrement dit, la dette, il faut absolument la traiter.
01:03:14 Sans ça, on va se retrouver dans une situation catastrophique.
01:03:16 La traiter comment ?
01:03:18 Très simplement en réduisant la dépense publique.
01:03:22 Aujourd'hui, il y a une inéquation totale.
01:03:24 Le budget de 2024 le montre bien.
01:03:26 Il y a encore une fois 35% d'écart entre les recettes et les dépenses de l'État.
01:03:32 Dans le prochain budget.
01:03:34 Et on va emprunter 280 milliards sur les marchés.
01:03:36 C'est un record l'année prochaine pour financer le train de vie de l'État.
01:03:38 Si avec ça vous arrivez bien à dormir, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
01:03:42 - Merci Benoît.
01:03:44 - Une question, à partir d'une grande ignorance de ma part.
01:03:50 J'ai souvent entendu de la part de spécialistes économiques
01:03:54 l'idée que la dette n'avait pas réellement d'importance.
01:03:58 Qu'est-ce que vous pouvez répondre, vous qui me paraissez lucide ?
01:04:04 - Et intelligent.
01:04:06 - Et pas démago non plus.
01:04:08 - C'est bien moi le patron Philippe.
01:04:10 - Vous n'avez pas dit intelligent, j'espère.
01:04:12 - Non.
01:04:14 - Le remboursement de la dette en tant que telle,
01:04:18 elle est très importante.
01:04:20 Mais on arrive à chaque fois à réemprunter pour rembourser le capital de la dette.
01:04:24 L'enjeu c'est surtout les intérêts.
01:04:26 Plus on paie de la dette, surtout avec des taux.
01:04:28 Aujourd'hui la France emprunte à 3,45%.
01:04:30 Ce qui est énorme.
01:04:32 Et vous avez en plus 10% de la dette.
01:04:34 C'est ce que disait Cécile.
01:04:36 Qui est indexée sur l'inflation.
01:04:38 Résultat des courses.
01:04:40 Quand vous avez une inflation assez basse,
01:04:42 le contribuable français n'est pas trop pénalisé.
01:04:44 Parce qu'on emprunte à des taux qui ne sont pas très importants.
01:04:46 En revanche dès lors que vous avez une flambée inflationniste
01:04:48 comme ce qu'on a vécu depuis à peu près deux ans,
01:04:50 vous avez la charge de la dette qui explose.
01:04:52 Et je crois qu'on va même arriver à un moment
01:04:54 où on devra emprunter non pas pour rembourser le capital de la dette,
01:04:58 mais simplement pour payer les intérêts de la dette.
01:05:00 Ce qui serait catastrophique.
01:05:02 Les responsables de famille n'endormiraient pas.
01:05:04 - C'est la banque française.
01:05:06 - Mais le problème c'est que les Etats,
01:05:08 d'ailleurs c'est pas simplement l'apanage de la France,
01:05:10 et vous le savez très bien Benoît,
01:05:12 vous faites comme si la France était unique et seule au monde.
01:05:14 Les plus grands emprunteurs aujourd'hui c'est les Etats-Unis,
01:05:16 l'Allemagne emprunte.
01:05:18 - Les Etats-Unis, 23% de la dette de créanciers étrangers.
01:05:20 Donc ils sont moins tributaires des étrangers que nos.
01:05:22 - Mais quelle importance ?
01:05:24 - Je suis désolé.
01:05:26 - Est-ce que je peux finir ?
01:05:28 Les fonds souverains, ils sont chinois, ils sont qataris,
01:05:30 ils ont prêté pendant le Covid, tout le monde a prêté à l'Europe.
01:05:32 - Notamment les chinois justement.
01:05:34 - Mais moi, et alors ?
01:05:36 On peut se faire semblant de se faire la guerre
01:05:38 sur le plan géopolitique, nous sommes absolument tous liés.
01:05:40 Moi je rejoins ce que dit Philippe,
01:05:42 et il y a beaucoup d'économistes, ils étaient à cette table,
01:05:44 vous direz au fond la dette n'est pas un problème,
01:05:46 on peut même l'effacer, on peut même, comment dirais-je,
01:05:48 la réduire, on peut même la contraindre.
01:05:50 - Non, la finance c'est la confiance.
01:05:52 Si vous commencez à dire à vos emprunteurs
01:05:54 que vous ne recevrez jamais votre dette,
01:05:56 comment on va financer tout ça ?
01:05:58 - Je voudrais terminer en disant qu'il faut arrêter
01:06:00 d'anxiogéniser les gens complètement.
01:06:02 On a fait quelque chose d'extraordinaire
01:06:04 pendant le Covid, c'est le seul point que j'ai donné à Macron,
01:06:06 on a fait du quoi qu'il en coûte,
01:06:08 tout le monde était très heureux autour de cette table
01:06:10 de le faire, la France, l'Italie et l'Allemagne
01:06:12 ont sauvé 45 millions d'emplois.
01:06:14 - Allez, c'est bon, c'est bon.
01:06:16 - Non, c'est tout un chiffre.
01:06:18 - C'est vous qui avez la charge de la dette,
01:06:20 il faut pas la rembourser.
01:06:22 - Excusez-moi, c'est les chiffres de l'INSEE.
01:06:24 - Vous ne consacrez pas la police à l'école et à la justice.
01:06:26 - Votre idée de général, on connaît ça par cœur,
01:06:28 de le budget,
01:06:30 il faut le serrer contre la dette.
01:06:32 Excusez-moi de vous le dire, c'est des chiffres réels,
01:06:34 c'est les chiffres de l'INSEE.
01:06:36 45 millions d'emplois sauvés grâce au quoi qu'il en coûte.
01:06:38 - C'est l'argent gaspillé, malheureusement.
01:06:40 - C'est pas gaspillé, vous avez sauvé les emplois.
01:06:42 - Allez, merci.
01:06:44 Merci beaucoup Benoît Perrin
01:06:46 de ce sujet
01:06:48 qui visiblement hystérise.
01:06:50 - C'est faux, c'est pas ça,
01:06:52 mais bon, c'est les libéraux, on s'en fiche.
01:06:54 - Allez, allez, allez, stop, stop.
01:06:56 Allez, dans un instant,
01:06:58 70% des sondés disent...
01:07:00 Françoise.
01:07:02 70% des sondés disent
01:07:04 désapprouver l'action d'Elisabeth Borne
01:07:06 dans le baromètre IFOP fiducial d'Octobre
01:07:08 pour Sud Radio et Paris Match.
01:07:10 Notre invité, Frédéric Dhabi, est avec nous,
01:07:12 directeur général de l'IFOP. Bonsoir Frédéric Dhabi.
01:07:14 - Bonsoir Cécile,
01:07:16 bonsoir Philippe, bonsoir à tous.
01:07:18 - Un an et demi d'exercice,
01:07:20 Elisabeth Borne est la première ministre
01:07:22 la plus impopulaire
01:07:24 de la Ve République.
01:07:26 - Je vais être direct, absolument pas.
01:07:28 IFOP a la chance d'être
01:07:30 le plus ancien institut de sondage
01:07:32 de Sécile, donc notre baromètre IFOP-JDD
01:07:34 a été créé en 1958
01:07:36 et il y a eu des premières ministres
01:07:38 beaucoup plus impopulaires qu'elles,
01:07:40 le record étant Édith Cresson.
01:07:42 En juillet 91, elle n'avait eu que 18%
01:07:44 d'opinion positive,
01:07:46 Alain Juppé est descendu à 20%,
01:07:48 Jean-Pierre Raffard à 24%,
01:07:50 Marc Hiro à 23%, donc très clairement
01:07:52 non, Elisabeth Borne
01:07:54 est loin d'être la chef
01:07:56 du gouvernement la plus impopulaire.
01:07:58 - Alors voilà, la question du jour,
01:08:00 un premier ministre ou une première ministre,
01:08:02 doit-il être populaire ? On en parle dans un instant.
01:08:04 A tout de suite.
01:08:06 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
01:08:08 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:08:10 - Avec nos nouveaux amis,
01:08:12 Benoît Perrin, directeur de Contribubles Associés,
01:08:14 Françoise Degoy,
01:08:16 éditorialiste, bien entendu,
01:08:18 et Philippe Bilger qui est avec nous.
01:08:20 Et vous, aux heures 8h26,
01:08:22 300, 300, allez tout de suite, le coup de projecteur
01:08:24 des vraies voix.
01:08:26 - Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:08:28 des vraies voix. - Et 70%
01:08:30 des sondés disent désapprouver l'action
01:08:32 d'Elisabeth Borne dans le baromètre IFOP
01:08:34 fiduciale d'octobre pour Sud Radio et Paris Match.
01:08:36 La première ministre perd 3 points
01:08:38 et se retrouve moins populaire qu'Emmanuel Macron.
01:08:40 On va en parler avec
01:08:42 notre invité, forcément Frédéric Dhabi
01:08:44 est avec nous, directeur général de l'IFOP.
01:08:46 Bonsoir Frédéric Dhabi. - Bonsoir.
01:08:48 - Bonsoir Cécile, bonsoir à tous.
01:08:50 - Et comme à chaque fois, je vais vous demander
01:08:52 de nous expliquer ce sondage
01:08:54 qu'on commentera ensemble
01:08:56 avec nos éditorialistes et avec vous
01:08:58 aux heures 8h26, 300, 300.
01:09:00 Allez-y Frédéric.
01:09:02 - Ah oui d'accord, excusez-moi.
01:09:04 C'est un sondage qui montre une certaine morosité
01:09:06 des Français à l'égard du coup d'exécutif
01:09:08 d'Emmanuel Macron, on gagne un point
01:09:10 mais il y a l'égard de 2 points au mois de septembre.
01:09:12 On voit comme le
01:09:14 sentiment des Français reste complètement indexé
01:09:16 sur l'inquiétude sociale, sur la question
01:09:18 du pouvoir d'achat à un degré moindre
01:09:20 de climat.
01:09:22 On voit que la venue du Parc, la venue du Roi Charles,
01:09:24 la Côte du Monde de Rouen,
01:09:26 ont très peu impacté la Côte présidentielle.
01:09:28 Il y a un élément qui est particulièrement
01:09:30 historique. Vous savez qu'en fait cette année,
01:09:32 il est 20 ans du baromètre et il ne fait pas de publicité pour le match
01:09:34 sur la radio. C'est qu'Emmanuel Macron
01:09:36 s'effondre, il perd 6 points
01:09:38 sur la dimension internationale, sa capacité
01:09:40 à défendre l'intérêt de la France à l'étranger
01:09:42 et fait bien sûr de ce qui se passe
01:09:44 en Afrique et ailleurs.
01:09:46 Et c'est vrai que ça a toujours été, je trouve François Zeparquine,
01:09:48 ça a toujours été
01:09:50 une dimension sur laquelle les Français étaient
01:09:52 extrêmement bienveillants.
01:09:54 Ils étaient excellents là-dessus.
01:09:56 François Hollande, pourtant très incopulaire, a toujours eu
01:09:58 des très bons scores. Il était monté même à 60%
01:10:00 après le Mali.
01:10:02 Il est allé pour Nicolas Sarkozy.
01:10:04 Là, il y a vraiment une vraie côte derrière
01:10:06 pour Emmanuel Macron, même si c'est un pacte de plus.
01:10:08 Ça colle. Pour Mme Borne,
01:10:10 oui, elle repère les 3 points gagnés au mois de septembre.
01:10:12 Il y a les futures 42-3
01:10:14 qui tombent, si je puis dire,
01:10:16 sa côte de popularité
01:10:18 qui inspire de moins en moins de confiance.
01:10:20 Elle apparaît de plus en plus éloignée des préoccupations
01:10:22 des Français. Mais pour répondre
01:10:24 à votre question, et je l'ai fait tout à l'heure
01:10:26 avant la publicité, d'une part,
01:10:28 ce n'est pas la ministre la plus impopulaire,
01:10:30 moi non plus. Deuxièmement,
01:10:32 dans ce couple présidentiel, dans ce couple
01:10:34 exécutif, ce qui compte, c'est plutôt
01:10:36 le regard des Français sur le président
01:10:38 ou sur le ou la première ministre,
01:10:40 parce que maintenant, c'est très clairement
01:10:42 le président qui donne le nom.
01:10:44 À l'époque, les premiers ministres fusibles
01:10:46 étaient largement révolus. Et puis, n'oublions pas,
01:10:48 on n'est plus dans une logique de bipolarisation
01:10:50 où une première ministre impopulaire,
01:10:52 c'est la catastrophe pour elle.
01:10:54 Loin de là, elle a son socle
01:10:56 de soutien qui tient. Elle arrive à
01:10:58 convaincre un petit quart à gauche,
01:11:00 un tiers à droite. Le socle présidentiel
01:11:02 d'Emmanuel Macron, on est loin
01:11:04 de la côte d'alerte, même si
01:11:06 c'est bien sûr un niveau particulièrement bas.
01:11:08 Mais c'est pas du tout. - Philippe Bigert.
01:11:10 - Frédéric, est-ce que
01:11:12 il n'y a pas trois éléments
01:11:14 qui expliquent un petit peu
01:11:16 la situation particulière
01:11:18 de la première ministre ?
01:11:20 D'abord, le fait que
01:11:22 Emmanuel Macron, comme j'ai tenté
01:11:24 de le dire tout à l'heure,
01:11:26 prend la place de ses ministres
01:11:28 et donc de la première ministre
01:11:30 lorsqu'il a du meilleur à annoncer
01:11:32 mais qu'il leur laisse la charge
01:11:34 du pire. Deuxième
01:11:36 élément, est-ce que la première
01:11:38 ministre, forcément
01:11:40 plus au contact
01:11:42 du réel, n'en prend pas
01:11:44 en quelque sorte les
01:11:46 effluves négatifs,
01:11:48 beaucoup plus qu'un président ?
01:11:50 Et troisième élément qui est
01:11:52 peut-être une banalité dans la vie
01:11:54 politique, est-ce qu'on peut être
01:11:56 populaire lorsqu'on mène
01:11:58 la politique qu'un pays
01:12:00 impose ? Au fond,
01:12:02 est-ce qu'on peut accepter l'idée
01:12:04 qu'il y a presque forcément
01:12:06 une contradiction entre
01:12:08 popularité et devoir politique ?
01:12:10 - Alors on a perdu Frédéric Dhabi, on va le récupérer
01:12:12 dans quelques instants.
01:12:14 Est-ce que Françoise de Gaulle,
01:12:16 un premier ministre, quel qu'il
01:12:18 soit, doit être populaire ?
01:12:20 - Mon sentiment, c'est que ce qui compte
01:12:22 dans la cinquième, voilà, j'allais vous le dire,
01:12:24 c'est que dans la cinquième, la seule chose qui
01:12:26 compte c'est la parole présidentielle. La constitution
01:12:28 a été pensée comme ça, même si
01:12:30 dans les faits, comme le voulait
01:12:32 Michel Debré, c'est le premier ministre qui conduit
01:12:34 la politique du gouvernement, ça c'est
01:12:36 de la flûte à bec. De toute façon,
01:12:38 la seule chose qui compte, c'est ce qui se passe dans
01:12:40 le bureau présidentiel et au fond,
01:12:42 et bien que le premier ou la première
01:12:44 ministre soit un populaire, c'est pas grave,
01:12:46 c'est le risque du métier. C'est-à-dire que, c'est
01:12:48 quand même un enfer,
01:12:50 Matignon, c'est très réjouissant, mais c'est un enfer.
01:12:52 Et par ailleurs, voilà, c'est
01:12:54 toute la journée, vous êtes assaillis du
01:12:56 matin au soir par des problèmes à régler
01:12:58 au quotidien, le président lui aussi est
01:13:00 assailli, mais trône un peu plus,
01:13:02 et la réalité, au fond, c'est que
01:13:04 y'a même plus d'enjeux maintenant
01:13:06 parce que Elisabeth Borne n'a aucune
01:13:08 ambition nationale, j'espère pour elle, mais en tout
01:13:10 cas, j'ai pas le sentiment, c'est une première
01:13:12 ministre à la Jean Castex, vous voyez, c'est pas
01:13:14 une première ministre à la Valls,
01:13:16 - Baladur, ou Jospin - Voilà,
01:13:18 ou Chirac, à son époque.
01:13:20 Donc, c'est une première ministre
01:13:22 studieuse, elle a son socle
01:13:24 comme dit Frédéric Daby, elle est
01:13:26 studieuse, elle a pas d'ambition politique
01:13:28 plus que ça, et je pense qu'elle fait bien de ne pas
01:13:30 en avoir, et y'a plus d'enjeux surtout parce que
01:13:32 je le redis,
01:13:34 ce qui qualifie un homme politique, c'est sa
01:13:36 vie, ou pas, dans une présidentielle.
01:13:38 Et Emmanuel Macron est d'une certaine manière un peu
01:13:40 castré à ce niveau-là, parce que
01:13:42 il n'a plus cette possibilité
01:13:44 de peser et de revenir,
01:13:46 et ça c'est un vrai sujet pour lui.
01:13:48 - Frédéric Daby, est-ce que vous avez entendu la question
01:13:50 de Philippe Bilger ? - Alors, je suis
01:13:52 désolé parce qu'il y a eu un bug
01:13:54 de téléphone, donc je suis passé au téléphone,
01:13:56 donc je pense que... - Vous permettez,
01:13:58 je disais qu'il y a
01:14:00 trois éléments qui caractérisent
01:14:02 Elisabeth Borne, Frédé,
01:14:04 d'une part le fait que
01:14:06 évidemment, Emmanuel Macron
01:14:08 prend chez les ministres
01:14:10 le meilleur, et il laisse le
01:14:12 pire à la première ministre et aux
01:14:14 ministres, deuxième élément,
01:14:16 la première ministre est naturellement
01:14:18 et tout le temps au contact
01:14:20 du réel, dont les efflux
01:14:22 souvent sont négatifs,
01:14:24 et troisième élément, est-ce qu'on peut
01:14:26 dire qu'une popularité est possible
01:14:28 quand finalement
01:14:30 le métier politique se résume
01:14:32 davantage dans
01:14:34 l'extériorisation d'obligations
01:14:36 que dans des douceurs
01:14:38 à diffuser auprès des citoyens ?
01:14:40 - Frédéric Daby. - Je vais répondre à la longue
01:14:42 question de Philippe qui est absolument passionnante.
01:14:44 - Vous avez raison, Frédéric.
01:14:46 - Non mais en plus,
01:14:48 je vais pas insinuer ce moment,
01:14:50 la popularité
01:14:52 d'un premier ministre est possible
01:14:54 sous la 5ème République.
01:14:56 Michel Rocard, Lionel Jospin,
01:14:58 François Fillon, qui pendant 5 ans,
01:15:00 a été majoritairement populaire.
01:15:02 C'était du fait d'une popularité
01:15:04 par contraste par rapport à l'impopularité
01:15:06 de Nicolas Sarkozy.
01:15:08 Maintenant, un premier ministre peut être populaire
01:15:10 s'il a une image,
01:15:12 une équation personnelle particulière.
01:15:14 C'était le cas de Michel Rocard,
01:15:16 le parler vrai, faire de la politique autrement.
01:15:18 Il peut être populaire
01:15:20 si on sent un cap dans son action.
01:15:22 Lionel Jospin, et c'est cruel à dire,
01:15:24 jusqu'au bout, a été extrêmement
01:15:26 populaire parce que les Français,
01:15:28 même ceux de droite, même ceux qui ne l'aimaient pas,
01:15:30 voyaient bien qu'il y avait un cap
01:15:32 qui était les 35 heures, les emplois jeunes
01:15:34 et la baisse contre le chômage.
01:15:36 Ce qui est compliqué pour Mme Borne,
01:15:38 Elizabeth Borne, c'est qu'elle a une équation
01:15:40 personnelle tout à fait satisfaisante.
01:15:42 Elle est passée comme une femme courageuse,
01:15:44 compétente, experte,
01:15:46 qui aime le dialogue, même si ça a été très abîmé
01:15:48 par la réforme des retraites et des 49 fois,
01:15:50 mais ce qui est très inédit
01:15:52 chez elle, par rapport à ses prédécesseurs,
01:15:54 y compris à Édouard Philippe
01:15:56 ou à Jean Castex, c'est que
01:15:58 on lui associe quasiment aucune action,
01:16:00 aucune mesure,
01:16:02 aucune réforme, à l'exception
01:16:04 de la réforme des retraites. C'est une sorte
01:16:06 de premier ministre qui est en
01:16:08 apesanteur s'agissant du regard
01:16:10 des Français. Je m'explique, elle bénéficie,
01:16:12 elle capitalise sur une image
01:16:14 satisfaisante, parfois qui contraste
01:16:16 positivement avec celle du chef de l'État,
01:16:18 mais très clairement, par rapport à
01:16:20 Édouard Philippe, à qui on associait
01:16:22 les 80 à l'heure, les ordonnances
01:16:24 de la loi travail en 2017,
01:16:26 le début de la gestion du Covid,
01:16:28 elle a très peu d'éléments sur son action
01:16:30 à se mettre sous la dent et à
01:16:32 pouvoir déployer
01:16:34 vis-à-vis des Français.
01:16:36 - Benoît Père. Alors, madame Borne,
01:16:38 c'est vrai qu'on a le sentiment,
01:16:40 ce que dit Frédéric, je crois,
01:16:42 qu'il y a un point de vue, juste un, sur la réforme des retraites.
01:16:44 En gros, quand on pense à madame Borne,
01:16:46 on pense à la réforme des retraites qui ne satisfait à priori ni la droite
01:16:48 ni la gauche, donc on n'est pas surpris que finalement
01:16:50 elle n'ait pas gagné de points de popularité.
01:16:52 La question qui est la mienne
01:16:54 est la suivante. Est-ce que les Français
01:16:56 à cause des passages en force,
01:16:58 c'est-à-dire très concrètement du 49-3,
01:17:00 dont elle use et abuse,
01:17:02 pour des raisons qu'on sait, voilà,
01:17:04 est-ce que ça a un impact véritable sur sa popularité ?
01:17:06 Puisque pour être populaire, forcément,
01:17:08 il faut avoir une image de consensus,
01:17:10 et on sait qu'en fait, elle l'incarne presque
01:17:12 le passage en force.
01:17:14 - Alors, très clairement, oui, puisque le début
01:17:16 de sa baisse dans le baromètre
01:17:18 IFOP fiducial pour Mâches et Sud Radio,
01:17:20 c'est avant la réforme des retraites,
01:17:22 c'est avant la présentation du 15 ou du 16 janvier,
01:17:24 c'est avec le 49-3 de la
01:17:26 fin de l'année 2022 sur le budget.
01:17:28 Et je parlais tout à l'heure d'une popularité
01:17:30 idéale, y a Michel Rocard,
01:17:32 vous savez qu'il avait utilisé, tenez-vous bien,
01:17:34 28 fois le 49-3.
01:17:36 Alors qu'il avait presque une majorité
01:17:38 absolue. Il ne manquait que 11 ou 12
01:17:40 députés de mémoire.
01:17:42 Lamy Poprène
01:17:44 allait chercher les députés de gauche,
01:17:46 Kerkasson
01:17:48 allait prendre ceux du centre.
01:17:50 - Oui, enfin, avec des méthodes qui étaient un peu
01:17:52 honteuses, on est d'accord.
01:17:54 C'est l'époque où on achetait
01:17:56 véritablement les voix, bien sûr.
01:17:58 - Oui, mais c'est une autre époque.
01:18:00 - Heureusement qu'elle est révolue.
01:18:02 - Mais ce qui me frappe, c'est que maintenant,
01:18:04 ce 49-3 est vu, et je reprends vos mots,
01:18:06 comme une arme d'autoritarisme,
01:18:08 de passage en force, de brutalité,
01:18:10 et d'ailleurs, vous l'avez vu, j'imagine,
01:18:12 dans les conversations des Français de notre
01:18:14 baromètre, alors qu'on parle très peu du 49-3,
01:18:16 il y a déjà un tiers des Français
01:18:18 qui en ont parlé dans leurs conversations.
01:18:20 Et de ce point de vue-là, Elisabeth Borne
01:18:22 est attendue au tournant, si je puis dire,
01:18:24 avec des futurs 49-3 qui vont
01:18:26 à coup sûr abîmer son image
01:18:28 et encore entraver peut-être sa popularité.
01:18:30 - Et ce procès,
01:18:32 c'est un procès en inaction, en fait, en clair,
01:18:34 Frédéric Dhabi ? - Alors, c'est là où il y a
01:18:36 un véritable tournant, Cécile.
01:18:38 Le procès en inaction
01:18:40 est maintenant associé, tenez-vous bien,
01:18:42 parce que c'est complètement inhésit, à Emmanuel Macron.
01:18:44 Vous connaissez le baromètre IFOP-JDD,
01:18:46 où on a des questions ouverts,
01:18:48 où on voit les motivations des Français
01:18:50 satisfaits ou mécontents du coup exécutif.
01:18:52 Je n'ai jamais vu dans l'enquête
01:18:54 qui a été publiée il y a une dizaine de jours
01:18:56 par vos confrères du JDD
01:18:58 un nombre de
01:19:00 verbatimes, de paroles
01:19:02 de Français sur un Emmanuel Macron
01:19:04 désormais démonétisé,
01:19:06 inactif et qui ne s'occupe pas
01:19:08 des préoccupations des Français. C'est une rupture
01:19:10 incroyable par rapport au
01:19:12 premier mandat, voire avec
01:19:14 la première année du deuxième mandat.
01:19:16 - Attendez, François, on a où ?
01:19:18 - Basile,
01:19:20 Basile, bienvenue.
01:19:22 - Oui, bonjour.
01:19:24 - Alors, est-ce que vous pensez qu'un premier ou une première
01:19:26 ministre a besoin d'être populaire ?
01:19:28 - Ah bah, il y a quand même besoin, un minimum,
01:19:30 sinon quel serait le choix du président
01:19:32 de la République pour conduire la politique
01:19:34 de son gouvernement ? Ce serait uniquement infusible,
01:19:36 on en a l'habitude avec Emmanuel Macron,
01:19:38 mais quand même, là,
01:19:40 quand on voit qu'une première ministre, au moment
01:19:42 où elle a été mise en poste pour
01:19:44 une mesure qui était refusée
01:19:46 par 93% des
01:19:48 actifs en France,
01:19:50 il y a quand même des questions à se poser.
01:19:52 - Non, non, ce n'est pas...
01:19:54 - Ce n'a jamais été 97%.
01:19:56 - 93, il a dit.
01:19:58 - Ce chiffre est complètement fantaisiste, c'était
01:20:00 70%, ce qui est déjà beaucoup.
01:20:02 - Allez-y, Basile.
01:20:04 - Basile.
01:20:06 - Donc, je pense qu'il y a quand même des
01:20:08 questions à se poser. Est-ce qu'aujourd'hui,
01:20:10 on n'a pas une... Au-delà d'avoir
01:20:12 une première ministre impopulaire,
01:20:14 on a une première ministre qui gouverne
01:20:16 contre son peuple, et ça, c'est clairement
01:20:18 quelque chose qui est au-delà
01:20:20 de l'impopularité, il va falloir poser
01:20:22 vraiment des questions, maintenant.
01:20:24 - François Sedebois. - Oui, moi, je voulais
01:20:26 revenir avec Frédéric sur quelque chose que
01:20:28 je ressens intuitivement, qui est que
01:20:30 au fond, tout ça est lié
01:20:32 à cette situation que nous n'avons jamais
01:20:34 connue, c'est-à-dire, bien sûr, il y a
01:20:36 des présidents qui ont été réélus,
01:20:38 évidemment, mais dans des circonstances
01:20:40 particulières, avec, je pense,
01:20:42 Amitéran, avec des cohabitations entre les deux.
01:20:44 Est-ce qu'au fond, la démonétisation,
01:20:46 elle n'est pas déjà en marche pour
01:20:48 Emmanuel Macron ? Parce que, dans
01:20:50 cette République, je repose la question,
01:20:52 qu'on soit d'accord ou pas, la seule
01:20:54 chose qui existe et qui vous fait exister,
01:20:56 c'est d'être candidat, ou d'être candidat
01:20:58 à sa succession, ou d'être
01:21:00 quelque chose ou quelqu'un dans une présidentielle.
01:21:02 Tous les premiers ministres qui sont
01:21:04 quelque chose ou quelqu'un, mentent, vous parliez
01:21:06 de Rocart, mais Rocart, les Français lui prêtaient
01:21:08 un destin qu'il n'a jamais eu.
01:21:10 Valls était populaire parce que
01:21:12 on sentait l'ambition de
01:21:14 Manuel Valls vers l'Elysée.
01:21:16 Et est-ce qu'au fond, Emmanuel Macron n'est pas
01:21:18 aujourd'hui, pendant quatre ans,
01:21:20 la victime de cette fin de quinquennat
01:21:22 qui, en fait, a déjà commencé ?
01:21:24 Et la démonétisation générale, elle vient
01:21:26 au fond de ça et qui fait de moins en moins peur aux gens.
01:21:28 - Allez, dix secondes.
01:21:30 - Oui, je partage complètement ce que dit
01:21:32 François. C'est une situation tout à fait
01:21:34 inédite. Le seul président réélu
01:21:36 hors période de cohabitation,
01:21:38 élu deux fois au suffrage universel pour mettre
01:21:40 De Gaulle de côté, pas le mien, 1958,
01:21:42 par l'ensemble des Français,
01:21:44 c'est que, effectivement, cette démonétisation,
01:21:46 ce président qui va être de moins en moins
01:21:48 central, alors que depuis maintenant
01:21:50 sept ans, la vie politique tourne autour de lui,
01:21:52 l'affaiblit. - Merci beaucoup
01:21:54 Frédéric Daby, directeur général
01:21:56 de l'IFOP. Merci beaucoup
01:21:58 d'avoir été avec nous. Merci beaucoup Philippe Bilger.
01:22:00 Merci beaucoup Françoise de Gaulle. Merci
01:22:02 beaucoup Benoît Perrin, directeur de Contribables Associés.
01:22:04 Merci d'avoir été avec nous. Merci de vos
01:22:06 appels au 0826 300 300.
01:22:08 - On peut dire merci à Virginie.
01:22:10 - À Virginie, absolument. - Notre auditrice pour les
01:22:12 merveilleux macarons. On a encore pris 14 kilos.
01:22:14 Merci Virginie. - Par cuisse.
01:22:16 - On a parlé pour vous, vous avez tout mangé.
01:22:18 - Oh non, mais non, mais
01:22:20 quel menteur. - Allez, restez avec nous, on revient
01:22:22 dans un instant. - Bonne nuit. - A tout de suite.
01:22:24 On vous parle emploi, à tout de suite.