Françoise Degois - "Présidentielle 2027 : n'en jetez plus, la coupe est pleine !"

  • l’année dernière
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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-10-04##
Transcript
00:00 7h38, l'édito politique avec vous, comme chaque mercredi, Françoise de Goua. Bonjour Françoise.
00:04 - Bonjour Patrick.
00:05 - Alors il y a beaucoup de sujets, la crise écologique, l'inflation, l'Ukraine, et pourtant, et pourtant,
00:09 la seule obsession dites-vous du camp politique semble être la présidentielle.
00:14 - Et oui Patrick, vous pensez être en 2026, 2027, et bien pas du tout, vous êtes en 2023,
00:19 et tous les petits chevaux sont sur les starting blocks, vous savez le grand prix de l'arc de triomphe,
00:23 c'est de la gnognotte à côté. Et chaque semaine qui passe, eh bien, voit un nouveau candidat.
00:27 La présidentielle les rend fous Patrick, j'ose le dire, parce que c'est vrai, et c'est ce que nous ressentons.
00:32 D'abord à gauche, Fabien Roussel. Bien sûr qu'il sera candidat, un candidat unique de la gauche, vous n'y pensez pas.
00:37 Sauf que c'est ça y répéter, ces bonnes blagounettes qui ravissent ceux qui ne voteront d'ailleurs jamais pour lui.
00:42 En gros, la droite commence à sérieusement agacer à gauche, y compris même ceux qui ne peuvent pas supporter Jean-Luc Mélenchon.
00:48 Ils disent "il faut que Fabien Roussel s'arrête de tamper sur son propre camp".
00:52 Mélenchon lui aussi, parlons-en, il est sur les starting blocks Patrick.
00:56 Il a beau écrire un livre au demeurant fort intéressant "faites mieux",
00:59 comme s'il passait d'une certaine manière le relais, il ne passe absolument pas le relais.
01:03 Et il reste le maître des horloges de la France insoumise.
01:06 Les socialistes, eux, plaident pour une candidature unique, on le sait, et là ça se complique.
01:10 Car beaucoup lèvent le doigt ou ne le disent pas, même en se rasant.
01:13 Bernard Cazeneuve, Carole Delga, François Hollande, échec évidemment assuré.
01:18 Il n'y a que pour croire que ça peut marcher en 2027.
01:21 Certains élus, désolés par ce trop-plein de candidats socialistes, rêvent d'une candidature de qui ?
01:27 De Laurent Berger. Pourquoi ? Parce que Laurent Berger coche,
01:31 depuis la réforme des retraites et son combat et son bras de fer avec Emmanuel Macron,
01:35 coche pour beaucoup de sociodémocrates toutes les cases d'un très bon candidat à la présidentielle.
01:39 Pour le moment il dit non. - Un peu à la Lula au Brésil quoi.
01:42 - Bien sûr, pour le moment il dit non, mais après vous savez c'est des gens qui...
01:46 À droite ça ne va pas mieux, Laurent Wauquiez c'est le grand muet de service, il pense quoi sur quoi ?
01:49 - Il est revenu là. - Oui il est revenu, mais est-ce qu'il pense quoi sur quoi ?
01:52 On ne l'a pas vu pendant les retraites et qui va à la chasse perd sa place et tac c'est David Lysnard qui s'y met.
01:57 L'ambitieux maire de Cannes qui prend un QG à Paris, quant à la Macronie, écoutez,
02:02 on est dans le trop-plein, Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Edouard Philippe, non, je ne t'ai plus, la cour est pleine.
02:06 - Pourquoi tant de candidatures ? - Parce que le roi est mort et vive le roi.
02:10 Emmanuel Macron occupera de moins en moins le centre de la vie politique, c'est normal, c'est logique,
02:14 puisqu'il ne peut pas se représenter et que sa succession est déjà ouverte.
02:18 C'est d'ailleurs un problème, autant politique que métaphysique pour lui,
02:21 tout commence et tout finit à l'Élysée dans ce pays, on peut le regretter mais c'est comme ça.
02:25 Quand vous n'êtes plus candidat à l'Élysée, eh bien vous n'êtes plus rien ni personne.
02:30 Pourquoi il y a pétor de candidats ? Parce qu'il faut exister,
02:33 parce que éventuellement vous pourrez être candidat à la présidentielle.
02:36 Si vous êtes en partance, eh bien c'est presque votre fin.
02:39 Souvenez-vous des fins de règne de François Mitterrand, de Jacques Chirac avec Nicolas Sarkozy
02:43 qui le provoquait tous les jours, ça a duré des années, et plupiteuse encore celle de François Hollande.
02:48 C'est bien le drame d'Emmanuel Macron, l'ambition des successeurs qui s'exprime sous nos yeux.
02:53 Et malheureusement pour nous, ça n'est qu'un début, il y a donc urgence de mon point de vue à changer la Constitution.
02:59 Tout commence et tout finit par l'Élysée, ça ne peut plus durer.
03:01 - Oui, et vous n'avez pas parlé de la favorite ?
03:03 - La favorite, c'est-à-dire ?
03:05 - Bah, candidate aussi à la présidentielle.
03:07 - Oui mais je n'ai parlé que des gens...
03:09 - Non mais c'est vrai parce qu'il y a Marine Le Pen, Zemmour aussi toujours.
03:12 - Mais de toute façon, ça sera de toute façon Marine Le Pen.
03:15 Mais il n'y a pas les mêmes guerres qui s'expriment, il n'y a pas les mêmes impétences.
03:18 - Il ne peut pas y avoir une guerre avec Bardella ?
03:20 - Peut-être, je ne crois pas. Je crois que Jordan Bardella est un garçon trop bien élevé pour se risquer,
03:25 et trop très intelligent pour se risquer.
03:27 - Merci Françoise de Gouin, vous revenez tout à l'heure à 8h15 dans Dites-le Franchement avec Elisabeth Lévy et Éric Revelle.

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