Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 04 juin 2024
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00:00:08 Je sais pas ce que vous en pensez, moi j'étais un peu étonné de voir le Premier ministre débouler dans un débat et voler la vedette Valérie Hayé, sa tête de liste, voilà, hier matin.
00:00:17 J'ai trouvé ça assez étrange. Bon, voilà. Est-ce que le Premier ministre, le Président de la République, participe comme ça à l'élection européenne ?
00:00:25 On décompte pas leur temps de parole, hein, ils viennent comme ça, ils font des... Bon, Colette a fait le 32/10. Bonjour ma chère Colette.
00:00:32 - Bonjour Éric. - Vous en pensez quoi, vous, de l'irruption de Gabriel Attal dans ce débat télévisé ?
00:00:38 - Alors là, je n'aime pas du tout ce mot-là. Il a pas fait "irruption", il était deux étages au-dessus, en train de participer lui-même à une interview.
00:00:47 Qu'est-ce qu'on aurait dit s'il était reparti à Matignon sans aller voir sa candidate ? Et quel mal y a-t-il à ça ?
00:00:56 - Il aurait pu l'attendre en dehors du studio, c'était un débat, elle participait... - Ah bah il aurait pu l'attendre devant la porte et puis faire comme s'il savait pas qu'elle était là, non mais...
00:01:04 Je sais pas si vous avez entendu Rachida Dati ce matin, mais elle le disait dans l'interview qu'elle avait ce matin, que j'ai entendu, c'était normal qu'on la soutienne.
00:01:16 - Plutôt que de la laisser tomber. - Oui, mais enfin, vous faites un débat télévisé, vous avez la gauche, la droite autour de vous, c'était le cas de Valérie Hayet, donc elle est en train d'argumenter, etc.
00:01:28 Il y a un débat, et hop, une porte s'ouvre, en milieu d'un débat télévisé dans la maison de la radio, Service Public, et arrive dans le Service Public le Premier ministre de la France,
00:01:38 qui dit "j'étais, je répondais dans une autre radio, une interview, donc je rentre, je m'invite, bonjour, ça va, vous allez bien, oui, je suis avec vous, faut y aller", et il repart.
00:01:48 Je sais pas, alors là, Colette, vous voyez, je suis pas d'accord avec vous, mais c'est bien, c'est le débat à la française, on va en débattre d'ailleurs.
00:01:55 Restez, surtout restez avec nous, Colette, vous m'avez l'air d'avoir la langue bien pendue et des arguments, et bien nous les écouterons, vous aussi d'ailleurs, mesdames, messieurs, 3210, on vous attend, on vous écoute, voilà.
00:02:06 - Euh, qu'est-ce qui se passe, on en est où ? - Là, c'est le moment où j'aime bien mettre la parole pour une petite minute, si ça vous fait rire.
00:02:16 - Oui, j'ai fait un petit AVC, là, je me souvenais plus, ça arrive, des choses comme ça. Mesdames, messieurs, voici, sans plus attendre, le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:02:24 - Et elle a eu une 7 à 2 de 14 ans interpellée la nuit dernière après avoir provoqué la mort d'un automobiliste à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, ado de 14 ans, on le répète, qui tentait d'échapper à la police au volant d'une voiture volée.
00:02:36 - C'était une promesse d'Emmanuel Macron, et c'est le chef de l'État en personne qui l'a annoncé, le passerail sera mis en vente dès demain, passerail qui permettra aux 16-27 ans de voyager sans limite, sur le réseau TER, train de nuit et intercités, pour 49 euros par mois, en juillet et en août, toute la France est concernée, sauf l'île de France.
00:02:54 Roland Garros 2024 sur RTL.
00:02:58 - Direction la porte d'Auteuil, donc, on en retrouve Vincent Derosier, Vincent, vous assistez à des quarts de finale, les premiers assez disputés.
00:03:05 - Absolument, et vous avez le sens du timing Céline, parce que vous arrivez sur la balle de match pour Coco Gauffe, l'américaine 3ème mondiale face à la tunisienne Honz Jaber, on est dans la 3ème manche, 5 jeux à 3 pour l'américaine qui va aller chercher un lob, et qui va peut-être s'imposer, elle avait gagné le 1er set la tunisienne, elle a perdu le 2ème, et là elle vient de sauver une balle de match, voilà, ce sera pas pour vous Céline, tant pis, mais on vous fera signe tout à l'heure, c'est très très chaud, la tunisienne Honz Jaber qui demande l'aide du public pour s'en sortir, peut-être, dans cette 3ème manche de ce match.
00:03:35 - Merci beaucoup Vincent Derosier, Roland Garros pour RTL, la météo, Peggy, pour cet après-midi, s'il vous plaît.
00:03:43 - Avec un temps généralement sec, entre nuages et éclaircies au nord, on a quand même de belles éclaircies, avec une possibilité de petites averses, pas grand chose, très localisées entre l'île de France et les Hauts-de-France, on aura des averses orageuses qui vont se mettre en place dans l'après-midi, là, entre les Savoies et le Var, et dans la soirée, entre les Pyrénées et le Massif central.
00:04:03 Côté température, elles sont en hausse, comprise entre 19 et 23°C sur la moitié nord, 23 à 27 dans le sud.
00:04:10 - Merci Peggy. - Merci Peggy. Et merci Céline Landreau, on se retrouve demain à midi, vous connaissez l'adresse ?
00:04:15 - A demain. - A demain.
00:04:17 - Bonjour Lisa Marie, vous allez bien ? - Bonjour Eric, bonjour à tous, oui je vais bien et vous ?
00:04:21 - Très bien, quel est votre avis ? Vous avez vu un petit peu l'intervention de Gabrielle ?
00:04:25 - J'ai vu l'intervention, j'ai trouvé ça... j'ai pas trouvé ça top, parce que ça l'a mise dans une position où elle s'est retrouvée en retrait, et c'est un peu dommage.
00:04:33 - Oui. - Mais que mon homme la vie.
00:04:35 - J'ai entendu des journalistes qui disaient d'ailleurs, bon, il y a une dimension un peu patriarcale. - Oui, bah oui, oui.
00:04:39 - Peut-être que si ça avait été un homme qui avait été tête de liste à la place de Valérie Hayé, peut-être que Gabrielle Attal ne l'aurait pas fait, ça je l'en sais rien.
00:04:45 - Vous savez comment on dit en anglais, on dit "manterrupting", quand un homme interrompt une femme comme ça, de cette manière, "manterrupting".
00:04:50 - D'accord. Colette, donc vous continuez à dire, mais j'entends votre argument, c'est pas...
00:04:55 - Moi je continue à dire que c'est un détail important de dire qu'il était dans le même immeuble, en train de participer à une autre émission, deux étages au-dessus, et qu'il la saluait en partant.
00:05:05 Et s'il ne l'avait pas fait, je suis persuadée que ce matin, on aurait entendu, vous vous rendez compte, il était dans le même immeuble, il est rentré à Matignon, sans aller la voir, et patati et patata.
00:05:14 - Alors, Colette, très bien, très bien, j'adore Colette étant en colère. Colette, juste, donc, chacun parlait, c'était un débat télévisé dans une grande salle dans les bureaux de France Télévisions, à la maison de la radio à Paris,
00:05:25 dans les bureaux de France Info TV, et là, celui qui parlait après Valérie Hayé, c'était la tête de liste LR, François-Xavier Bellamy, "Les Républicains",
00:05:36 et qui était assez estomaqué, et écoutez ce qu'il dit, une fois que Gabriel Attal a fait son happening. Écoutez François-Xavier Bellamy, qui est témoin de l'arrivée, l'irruption du Premier ministre.
00:05:50 - Moi j'ai du respect pour Valérie Hayé, je suis peiné. Il y a des gens qui manifestement, autour d'elle, ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elle.
00:05:58 Comme si Valérie Hayé n'était pas capable de faire campagne, et qu'il fallait en permanence que ce soit le Premier ministre, le Président de la République,
00:06:03 pardon mais enfin, je suis désolé, il y a un côté un peu macho aussi dans cette affaire, et j'aimerais bien comprendre comment ça se passe concrètement.
00:06:09 Vous avez le Premier ministre qui est dans le couloir, qui dit "j'ai envie de passer à la radio sur le service public", allez hop j'arrive.
00:06:12 Comme le Président de la République jeudi, il dit "voilà, j'ai envie de parler", jeudi, 24h avant la fin de la campagne officielle, je prends tous les JT.
00:06:18 Non mais franchement, honnêtement, ça s'arrête quand, ce spectacle ?
00:06:20 - Voilà.
00:06:22 - Non mais c'est un anniversaire le 6 juin, il est peut-être pas au courant, M. Bellamy, là.
00:06:27 - Vous voyez, je vous parle devant la... dans mon entrée là, j'ai un cadre avec la Légion d'honneur de mon grand-père, qui est mort en 1915 à la guerre, vous voyez ?
00:06:37 - Mais oui mais Colette, mais quel est le rapport ?
00:06:39 - Là, ça va faire 80 ans, et il y a 25 chèques d'Etat. Et pourquoi notre Président n'aurait pas le droit de dire quelques mots à la télévision ?
00:06:47 De toute façon, on va aller lui poser des questions là-bas. Et pourquoi il n'aurait pas le droit ? Ben c'est pas de sa faute si 3 jours après on vote, hein.
00:06:54 - Mais il s'installe dans les deux grands journaux de 20h de TF1 et de France 2...
00:07:00 - Non mais, il répond à M. Boulot et à la journaliste de la 2. Le problème, il est où, là ?
00:07:09 De toute façon, il y aurait eu des journalistes là-bas pour lui poser des questions. Il a le droit de les choisir, comme je l'ai dit dans La République.
00:07:15 - S'inviter dans la grand-messe, ce qu'on appelle la grand-messe, les journaux de 20h, c'est pas la même chose.
00:07:18 Mais attendez, Colette, j'entends votre colère, peut-être que vous avez raison. Moi, je suis pas de votre avis, là, aujourd'hui, hein.
00:07:23 - De toute façon, tous les présidents ont toujours fait ça. Tous les présidents, au moment des européennes, se sont mêlés, plus ou moins, d'apparaître, même Mitterrand, hein.
00:07:35 Dieu en personne, là. Même lui. - Comme vient de me dire Damien dans la régie des RTL, c'est pas pour ça que c'est bien.
00:07:41 - Oui, d'un tendant, c'est un fait. On est en Ve République et c'est nos institutions qui sont comme ça.
00:07:48 - Le président de la République, il a le droit de parler s'il a envie de parler. On n'est pas encore, Dieu merci, en Russie avec Poutine.
00:07:54 - Enfin, il se prive pas pour parler quand il a envie de parler, justement, Poutine, Colette.
00:07:58 Je me demande si votre argument est pas un petit peu contre-intuitif, parce que c'est précisément ce que les opposants vont leur reprocher,
00:08:04 à Gabriel Attal et au président de la République, Emmanuel Macron, c'est d'utiliser peut-être les médias à leur guise,
00:08:10 alors qu'on est dans une période très sensible qui précède l'élection européenne, qui aura lieu, je le rappelle, dimanche.
00:08:16 Restez avec nous, Colette, j'aime bien votre agacement et je trouve ça bien, moi qui adore le débat.
00:08:22 Jean-Marc vient d'arriver. Bonjour, mon cher Jean-Marc.
00:08:25 - Bonjour, Eric, c'est bien ?
00:08:27 - Très bien. Est-ce que vous êtes d'accord avec Colette, Jean-Marc ?
00:08:30 - Pas du tout, non.
00:08:31 - Ah, ah, ah, ah. Ouh là là, il y a du débat.
00:08:34 - Ouais, oui.
00:08:35 - Restez avec nous, restez avec nous, tout de suite.
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00:08:53 - Bonjour, je voulais réagir sur l'omniprésence d'Attal et de Macron dans les médias.
00:08:59 Je crois qu'ils outrepassent largement leurs prérogatives, leurs fonctions.
00:09:03 Ils n'ont pas à se mêler des élections européennes parce qu'en fait, ils sont premiers ministres, présidents de la République.
00:09:11 Et ils ne sont pas candidats pour les européennes.
00:09:13 Eh bien, je trouve scandaleux de les voir là où ils ne devraient pas être en ce moment. Voilà.
00:09:18 - Eric qui vient de nous laisser ce message.
00:09:21 Lisa Marie, vous êtes donc dans le studio des auditeurs en la parole.
00:09:24 J'aimerais bien, si vous êtes d'accord, Lisa Marie, qu'on se fasse un petit récap,
00:09:29 parce qu'il y a beaucoup d'auditeurs qui n'ont pas suivi ça très près.
00:09:33 Donc pourquoi est-ce qu'on parle de l'incrustation de Gabriel Attal et du président de la République ?
00:09:40 - Alors commençons par le premier ministre hier matin à la Maison de la Radio à Paris,
00:09:44 en pleine interview de Valérie Hayé, la tête de liste Renaissance aux élections européennes.
00:09:50 Le premier ministre a surgi sur la scène de l'auditorium.
00:09:53 Il sortait lui-même d'une interview sur France Info dans le même bâtiment
00:09:57 et il a déboulé en pleine interview de sa candidate et lui a un petit peu volé la vedette.
00:10:01 Écoutez.
00:10:02 - Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène.
00:10:05 On m'a dit que Valérie était là et donc je suis venu d'abord pour voir Valérie.
00:10:07 On passe beaucoup de temps ensemble en ce moment.
00:10:09 Et puis surtout, je suis venu adresser un message parce qu'on m'a dit qu'il y avait beaucoup de jeunes.
00:10:12 Effectivement, je les vois et c'était très important pour moi de venir vous dire un petit mot,
00:10:17 venir encourager Valérie.
00:10:18 - Voilà, donc on entend ce qu'a dit Gabriel Attal,
00:10:22 qui a déboulé, je vous dis, en pleine interview de Valérie Hayé à la Maison de la Radio.
00:10:27 - Bon, Jean-Marc est avec nous.
00:10:29 Il a fait le 3210.
00:10:30 On a écouté Colette, qui est toujours là, qui disait "Bon, écoutez, il n'y a pas mort d'homme.
00:10:35 C'est même plutôt bien."
00:10:36 Il vient la soutenir.
00:10:37 "Que n'aurait-on dit s'il n'était pas venu ?"
00:10:39 C'est l'argument de Colette.
00:10:41 Maintenant, Jean-Marc, j'écoute vos arguments.
00:10:43 - Moi, je pense que c'est plus que le parti de la majorité est en train de sombrer.
00:10:48 C'est plus il faut sauver le soldat Hayé.
00:10:52 C'est plus cette sensation-là que j'ai ressenti, moi.
00:10:54 Ils viennent un peu à son secours, parce que je ne sais pas si vous avez écouté les débats
00:10:59 sur d'autres chaînes concurrentes.
00:11:03 La dernière qu'ils ont faite, ils étaient fils.
00:11:08 C'était, franchement, Mme Hayé a déconnecté de la réalité.
00:11:11 C'est ce que j'ai dit à votre Rénzo.
00:11:15 Une personne qui ne savait pas, qui comptait aux centimes près à la fin du mois,
00:11:21 qui était inquiète par rapport à sa voiture,
00:11:23 elle ne savait pas si elle n'allait pas sous contrôle technique.
00:11:26 La seule réponse que Mme Hayé a eu à lui dire,
00:11:28 alors que cette personne-là n'a même pas l'argent pour changer de voiture,
00:11:31 c'est de choisir une voiture électrique.
00:11:34 Il y a un souci.
00:11:36 Et puis non, mais comme je l'ai dit, ils sont déconnectés.
00:11:39 En fait, ces gens-là sont déconnectés.
00:11:41 Ils sont déconnectés de ce qui se passe.
00:11:42 - Moi, ce qui me gêne, Jean-Marc, je vais vous dire.
00:11:44 D'abord, ce que vous venez de dire, c'est un argument politique.
00:11:48 C'est que vous estimez que, sur le fond, la Macronie et Mme Hayé est déconnectée.
00:11:54 Mais moi, je vais vous dire ce qui me gêne.
00:11:56 Je ne suis pas un donneur de leçons tout le temps, après tout.
00:11:59 - Ah bon ? - Oui, c'est compliqué.
00:11:59 Mais là, on a un débat sur France Info TV.
00:12:04 Je rappelle que c'est le service public qui fonctionne avec nos impôts.
00:12:08 Voilà. Et là, nous avons donc des intervenants qui parlent chacun successivement,
00:12:13 avec Mme Hayé, M. Jordan Bardella, M. François-Xavier Bellamy, etc.
00:12:19 Les têtes de liste s'expriment dans le grand auditorium du service public,
00:12:23 avec des journalistes de qualité du service public qui les interviewent. Tout va bien.
00:12:26 Bon, quand on en arrive à Mme Hayé, qui doit parler, elle, face caméra,
00:12:31 voilà, elle prend à peine la parole.
00:12:34 Et là, les journalistes sont obligés, dans leur débat qu'ils sont en train de mener,
00:12:39 ils voient arriver irruption du Premier ministre qui vient, qui interrompt tout le monde,
00:12:45 qui embrasse sa candidate, qui dit deux, trois mots, "elle est formidable", et qui s'en va.
00:12:50 Je trouve ça assez étrange. Et j'ai trouvé très fort ce qu'a dit François-Xavier Bellamy derrière,
00:12:55 qui dit "mais ça veut dire que dans la maison ronde, la maison de la radio, il y a France Inter,
00:13:00 il y a Le Mouve, il y a Radio Bleu, il y a plein de radios, il y a France Culture,
00:13:07 il y a France Info, il peut pousser toutes les portes, comme ça, je suis Premier ministre,
00:13:12 bonjour, salut, je vous interromps, vous faites le journal, j'ai deux, trois trucs à dire et je m'en vais".
00:13:15 Je trouve ça assez bizarre, voilà ce que je voulais dire.
00:13:18 - C'est un peu cette sensation aussi que je ressens.
00:13:21 Je pense qu'en fait, il a fait ça, c'est parce qu'il voit quand même qu'il y a une grogne au niveau national.
00:13:29 Là, c'est pourtant qu'une élection européenne, mais ils savent de toute façon qu'ils vont se la prendre, la veste.
00:13:34 - Vous avez vu les sondages ? Les sondages disent, cela dit, autour de 32-33% pour le RN.
00:13:40 - Ouais, mais en fait, c'est pas ce qu'ils pensent.
00:13:43 - Ils vont en tournée, ils essayent justement d'amadouer encore le vote des électeurs.
00:13:47 - Mais ça c'est normal, mais pas mensale.
00:13:50 - Mais il y a un moment, il faut quand même se poser les bonnes questions, déjà, c'est ce que je disais à Enzo,
00:13:54 pourquoi les gens ne vont plus voter ? Est-ce que ça donne encore envie d'aller voter pour des gens
00:13:58 qui ne voient que leur intérêt à eux ? C'est tout.
00:14:01 - Franchement, tant qu'ils auront cette politique-là, un exemple concret, tout bête,
00:14:05 vous vous souvenez au moment des manifestations des paysans ? Vous vous en souvenez ?
00:14:09 L'augmentation des députés de 300 euros. Vous croyez que c'est le moment de la faire ?
00:14:14 - Non, non, non, là, ils n'ont pas été très opportunistes.
00:14:16 - C'est pas ce que je dis, ça n'a rien à voir.
00:14:18 - Colette, on vous écoute, Colette. À vous, Colette.
00:14:22 - Non, mais là, ce monsieur parle d'un sujet qui n'a rien à voir avec les élections européennes.
00:14:27 J'estime que là, ils ont le droit de défendre leur candidate et d'apporter le soutien qu'elle mérite.
00:14:34 Parce que de toute façon, il la laisserait tomber, on dirait, c'est tous des machos, il reste de côté.
00:14:39 Moi, j'ai entendu Ségolène Royal hier, je ne partage pas forcément ses idées,
00:14:44 mais elle a dit qu'elle aurait bien aimé être soutenue, comme Mme Eyer est soutenue,
00:14:49 alors qu'elle, on la laissait tomber, c'est pour ça qu'elle a fait si peu.
00:14:52 Parce qu'il n'y a aucun homme de son parti qui a mouillé la cheville.
00:14:56 - Colette, j'entends ce que vous dites, il est normal qu'une personnalité politique majeure
00:15:03 vienne soutenir sa tête de liste, mais ce qui est étrange, c'est le mélange des gens.
00:15:08 C'est quand même... Monsieur Attal n'est pas dans cette campagne, il n'est pas candidat dans ces européennes.
00:15:13 - Non, mais c'est le Premier ministre, il a été à son dernier tour.
00:15:16 - Mais c'est bizarre, justement, c'est un mélange des gens. Il est Premier ministre de la France.
00:15:21 Qu'est-ce qu'il vient faire dans une...
00:15:24 - Non, moi je trouve que c'est très bien qu'il la soutienne.
00:15:27 - Ah bon ? La soutenir ?
00:15:29 - J'ai entendu ce matin, Mme Rachida Dati, qui était sur votre antenne ce matin,
00:15:33 et elle disait la même chose. C'est normal qu'il la soutienne, c'est normal que tous les gens
00:15:37 qui ont les mêmes idées, la soutiennent.
00:15:42 - Oui.
00:15:43 - Et il était dans le même immeuble, il n'est pas arrivé de Matignon à fond avec un chauffeur,
00:15:49 en laissant tout tomber pour dire "je vais aller la voir". Il était dans l'immeuble.
00:15:52 En redescendant, il va la voir, je ne vois pas le problème.
00:15:56 Encore heureux qu'on lui ouvre la porte, on n'est pas en Hongrie ou en Russie.
00:16:01 Je veux dire, on est libre.
00:16:02 - En Hongrie et en Russie, le propre des dictatures, c'est que justement,
00:16:07 quand le chef de l'État ou le Premier ministre s'invite, on lui fait un tapis rouge.
00:16:12 Justement, dans une démocratie, on dit "je suis désolé, Monsieur le Premier ministre,
00:16:17 on est très heureux que vous soyez là, mais vous vous installez, vous regardez votre candidate,
00:16:21 elle participe à un débat à égalité avec quelques autres têtes de liste,
00:16:27 puisque toutes n'y étaient pas, donc installez-vous, mais désolé, on vous demandera
00:16:30 si vous êtes d'accord de ne pas interrompre ce débat, car c'est le jeu de la démocratie.
00:16:35 Moi, j'aurais plus vu les choses comme ça, Colette, mais bon.
00:16:38 Qu'en pensez-vous, vous d'ailleurs, Mesdames, Messieurs ?
00:16:40 On a entendu Colette et Jean-Marc, d'autres arguments à venir.
00:16:43 Evan est là. Bonjour Evan.
00:16:46 - Bonjour Eric.
00:16:48 - Bon, eh bien, à tout de suite.
00:16:50 - À tout de suite.
00:16:52 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:16:56 - 50 centimes la minute.
00:16:57 Eric Brunet.
00:16:59 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:17:01 - J'entends ici ou là des gens qui protestent contre la venue de M. Macron jeudi soir à la télévision.
00:17:09 Il n'y a pas à tergiverser, la réponse est toute simple.
00:17:12 On prend la zappette et on zappe M. Macron. Boycott jeudi soir. Au revoir.
00:17:18 - C'est Jean-Pierre qui vient de nous laisser ce message.
00:17:21 Je vais prendre Evan dans un instant, mais l'Isamari, donc on vient de parler du cas Gabriel Attal,
00:17:26 avec Colette qui trouve normal qu'il se soit invité sur le plateau de France Info Télé.
00:17:32 D'autres, comme Jean-Paul, qui trouvent ça anormal.
00:17:35 Mais il y a également, effectivement, Emmanuel Macron qui s'invite dans les journaux de 20h de France 2 et de TF1 jeudi soir.
00:17:42 - Et le président de la République sera interviewé à la télévision jeudi soir,
00:17:46 après les cérémonies des 80 ans du débarquement.
00:17:50 Sur 30 minutes d'interview, il devrait consacrer 10 minutes à parler d'Europe.
00:17:54 Ces 10 minutes seront décomptées de la liste Renaissance.
00:17:58 Mais on peut s'interroger sur ce que ça incarne à 24h de la fin officielle de la campagne pour les candidats à l'élection européenne.
00:18:06 - Evan fait le 3210, mon cher Evan. Bonjour, vous êtes dans quel coin Evan ?
00:18:10 - Angers. - Ah, Angers. Je vous écoute.
00:18:13 - Moi, un peu comme Jean-Marc, j'étais très gêné par Mme Ayé.
00:18:19 Il n'y a qu'à voir sa gestuelle, ses expressions.
00:18:22 On voyait bien qu'elle était aussi gênée.
00:18:25 Les expressions citadelles qu'il dit, qu'il se voit beaucoup en ce moment, qu'il la tient par l'épaule.
00:18:31 C'est pas très correct.
00:18:36 - Ça fait un peu patriarcal, sans parler de sexisme.
00:18:41 J'ai une consoeur qui m'a dit, si ça avait été un homme, il n'aurait pas fait cela.
00:18:47 Je ne sais pas si on peut... - Je pense aussi.
00:18:53 Et puis, du coup, il y a aussi le fait, Emmanuel Macron a une peur viscérale.
00:18:58 C'est d'accueillir Marine Le Pen sur le Pérou de l'Elysée en 2027.
00:19:03 Donc, à partir de là, tout est possible, tout est faisable.
00:19:07 Ils sont prêts à tout, aujourd'hui, pour essayer de contrer le Rassemblement National.
00:19:13 - Vous pensez, moi c'est aussi ce que je pense,
00:19:15 mais j'ai l'impression que vous pensez, Evan, qu'il va, pendant ces 10 minutes de l'interview de jeudi soir,
00:19:22 que Emmanuel Macron va taper comme un sourd, comme on dit, sur le Rassemblement National.
00:19:27 - On prend les paris ? Ce sera ça. Vous verrez, ce sera ça.
00:19:30 Il est prêt à tout, c'est sa peur, c'est une peur viscérale qu'il a.
00:19:34 Il bérige tous ses conseillers, apparemment.
00:19:37 Donc, vous verrez, on prend les paris.
00:19:39 - Et puis, sans compter qu'encore une fois, ils ont crédité le RN d'environ 33% d'intention de vote, samedi.
00:19:47 C'est consacrable. - Absolument.
00:19:49 Donc, ils ont peur.
00:19:51 - Dominique, ne bougez pas, Evan. Dominique est avec nous.
00:19:54 Bonjour, mon cher Dominique.
00:19:56 - Oui, mon cher Dominique.
00:19:58 - Merci. Où êtes-vous ?
00:20:00 - Je suis près de Bayonne, à Tarnos.
00:20:02 - Près de Bayonne.
00:20:04 Je vous écoute, Dominique. Qu'avez-vous pensé ?
00:20:07 Que pensez-vous, de manière générale, d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal ?
00:20:11 Ce sont des intrusions dans la politique, dans l'élection européenne, ou pas, pour vous ?
00:20:16 - Moi, je vais vous dire, à propos de M. Macron, c'est quand même assez inadmissible,
00:20:21 excusez-moi des termes,
00:20:23 que ces cons d'Américains aient pas débarqué une semaine plus tard, quoi.
00:20:27 Parce que, vous vous rendez compte, 80 ans après,
00:20:31 on va être obligé d'entendre le président de la République faire un discours,
00:20:36 ou du moins parler de cet anniversaire,
00:20:39 alors que s'ils avaient attendu une semaine,
00:20:42 il serait intervenu, justement, après les élections, quoi. C'est dingue.
00:20:47 - Dominique est du même camp que Colette,
00:20:50 il considère qu'il est normal, compte tenu du contexte historique,
00:20:53 que le président s'exprime sur les journaux de 20h jeudi soir.
00:20:57 - C'est les 80 ans. C'est pas les 79 ans.
00:21:00 C'est pas les 81 ans, c'est les 80 ans du débarquement.
00:21:04 C'est pareil, le débarquement.
00:21:06 On parlerait peut-être allemand à l'heure actuelle.
00:21:08 Ce que je veux dire, c'est que,
00:21:10 faut pas faire des polémiques pour faire de la polémique.
00:21:13 Par exemple, pour Gabriel Attal,
00:21:16 je peux comprendre que certaines personnes trouvent ça un peu "too much",
00:21:21 mais d'un certain côté,
00:21:23 faut se battre avec les armes qu'on a.
00:21:27 Le Front National, c'est des mensonges.
00:21:29 Le gouvernement, il fait ce qu'il peut.
00:21:32 Alors, je voudrais juste répondre à Evan.
00:21:37 Quand vous dites, pardon, ce que je vous entends,
00:21:44 vous dites "il a peur de recevoir Marine Le Pen sur le perron de l'Elysée".
00:21:50 Mais on devrait tous avoir peur.
00:21:52 On devrait tous avoir peur.
00:21:54 - C'est votre avis.
00:21:56 - Ah oui, c'est mon avis.
00:21:58 Moi, je ne suis pas forcément pro-Macron ou autre.
00:22:02 Je suis anti-extrême.
00:22:04 Et là, à l'heure actuelle,
00:22:06 moi, quand j'entends des gens qui me disent "on les a jamais eus",
00:22:10 si, en 40.
00:22:12 Quand j'entends sur l'antenne de M. Brunet,
00:22:16 pardon, excusez-moi M. Brunet,
00:22:18 quand j'entends sur l'antenne de M. Brunet
00:22:20 que le Front National a changé,
00:22:22 alors, écoutez,
00:22:24 c'est d'anciens membres du GUDE.
00:22:28 Vous savez ce que c'est que le GUDE ?
00:22:30 C'est un groupe universitaire d'extrême droite,
00:22:34 antisémite, clairement antisémite,
00:22:36 avec les croix celtiques et tout le tralala.
00:22:38 Le petit micro-parti de Marine Le Pen
00:22:42 est géré par le trésorier du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne,
00:22:46 et géré par un ancien membre du GUDE.
00:22:48 - Est-ce que ce n'est pas...
00:22:50 - Quand on donne la trésorerie à quelqu'un,
00:22:52 c'est qu'on lui fait totalement confiance.
00:22:56 - Pourtant, je ne connais pas dans le détail, Dominique,
00:23:00 mais elle a quand même "nettoyé"
00:23:02 le Rassemblement National.
00:23:04 C'est vrai que le GUDE était un mouvement étudiant d'extrême droite.
00:23:08 Je ne sais pas s'ils étaient antisémites,
00:23:10 mais enfin c'était un mouvement d'extrême droite.
00:23:12 - Le GUDE, disons carrément le logo de la croix celtique.
00:23:16 La croix celtique utilisée par les petits nazions dans les stades de Lyon, par exemple.
00:23:20 - Il ne faut pas généraliser, monsieur.
00:23:22 - Il ne faut pas généraliser, mais c'est comme ça.
00:23:24 - La croix celtique, ça appartient à l'extrême droite,
00:23:26 mais ça appartient à beaucoup de choses.
00:23:28 La croix celtique, on l'envoie dans les cimetières en Irlande aussi.
00:23:32 C'est un élément de l'extrême droite, en particulier estudiantine et du GUDE.
00:23:36 Mais je ne sais pas si on peut dire que la croix celtique, c'est un signe antisémite.
00:23:40 De toute façon, c'est un signe de l'extrême droite, absolument.
00:23:44 J'entends vos arguments, Dominique.
00:23:46 Stéphanie a fait le 32-10.
00:23:48 Elle répondra d'ailleurs. Stéphanie est là aussi.
00:23:50 Bonjour Stéphanie.
00:23:52 - Bonjour. - Vous êtes avec moi ?
00:23:54 - Oui, je suis avec vous. - Eh bien, je vous passe le micro dans un instant.
00:23:57 Stéphanie et Evan répondront à l'instant à ce que disait Dominique,
00:24:01 qui nous appelait du Pays Basque. A tout de suite.
00:24:15 Nous allons retrouver à Roland-Garros Vincent Derosier.
00:24:18 Vincent, nous vous écoutons. Que se passe-t-il ?
00:24:21 Eh bien, c'est parti pour le deuxième quart de finale féminin
00:24:24 entre la numéro 1 mondiale IGA Zviatek et Markéta Vandrussova,
00:24:28 la redoutable tchèque 5e mondiale, la gauchère qui frappe fort pour l'instant.
00:24:33 0-0, ça vient de commencer. C'est Zviatek qui sert.
00:24:36 Elle mène 35 dans le premier quart de finale.
00:24:39 La logique a été respectée. Coco Gaufl, l'américaine, 3e joueuse mondiale.
00:24:44 C'est imposé en 3-7 contre la tête de série numéro 9, la tunisienne Onze Jaber.
00:24:49 Elle avait bien commencé Onze Jaber, mais elle s'est ensuite écroulée face aux frappes de l'américaine.
00:24:54 Elle s'incline en 3-7, elle qui n'a jamais dépassé le stade des quarts de finale ici à Roland-Garros.
00:25:00 Merci Vincent Derosier. On vous retrouve dans 28 minutes à 14 heures
00:25:04 pour les toutes dernières nouvelles de Roland-Garros. Merci Vincent, à tout à l'heure.
00:25:08 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:25:13 On parle de l'omniprésence d'Emmanuel Macron, de Gabriel Attal dans l'élection européenne,
00:25:17 quelques jours seulement avant le scrutin Enzo standard.
00:25:21 J'imagine qu'il y a beaucoup de réactions, de messages ?
00:25:24 Effectivement, ce ne sont pas les réactions qui manquent.
00:25:26 Franck se remémore la stratégie de nos anciens chefs d'État et nous écrit.
00:25:30 À la veille d'un scrutin électoral, l'exécutif est toujours présent dans les médias.
00:25:34 Le président Sarkozy et Hollande le faisaient.
00:25:36 Il faut mobiliser les français afin de lutter contre l'abstention et son électorat.
00:25:39 Les oppositions ont toujours sollicité l'ArkHomme ou anciennement le CSA concernant le temps de parole.
00:25:44 Dans une vingtaine de minutes, nous changerons de sujet, mais il est déjà l'heure d'appeler le 3210.
00:25:48 En effet, la France est numéro 1 des destinations touristiques dans le monde avec 100 millions de visiteurs en 2023.
00:25:53 Mais peut-être plus pour très longtemps.
00:25:55 Notre pays risque de perdre son statut de destination préférée des touristes.
00:26:00 L'Italie et l'Espagne nous volent même la vedette dans la catégorie de la gastronomie.
00:26:04 3210 pour réagir.
00:26:05 Voilà, on vous attend au 3210 sur ce sujet qui est très très important.
00:26:09 Le tourisme c'est le pétrole français.
00:26:11 C'est très important, c'est une partie importante du PIB français.
00:26:15 Donc il ne faut pas qu'on se fasse doubler par nos amis espagnols.
00:26:19 On en parle dans un instant.
00:26:21 Stéphanie, nous revenons sur l'omniprésence d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal dans l'élection européenne.
00:26:25 Vous avez fait le 3210. Où êtes-vous Stéphanie ?
00:26:28 Je suis dans le Jura.
00:26:29 Je vous écoute. Vos arguments ?
00:26:31 Moi je me pose des questions puisqu'on est quand même en élection européenne et non présidentielle.
00:26:38 De quoi notre président a peur ?
00:26:41 Notre président nous a endettés, votre président parce que ce n'est effectivement pas le mien.
00:26:47 Mais là je me pose énormément de questions.
00:26:50 Ils ont mis en tête de liste Mme Valéry Ayer et on ne lui donne même plus la parole
00:26:56 jusqu'à chaque fois qu'elle essaye de l'apprendre, où on a M. Attal et maintenant on aura M. Macron.
00:27:02 Vous avez raison, il y a eu un meeting de Valéry Ayer vendredi ou samedi à Aubertville, en région parisienne,
00:27:09 et M. Attal a débarqué.
00:27:11 Bon, ça se fait souvent ça, d'avoir des soutiens comme ça.
00:27:15 Mais bon, il a pris l'habitude.
00:27:17 Moi la question que je me pose est qu'est-ce qu'ils ont peur ?
00:27:20 Pourquoi ils ont peur ? Il ne fallait pas mettre cette femme s'ils ont vraiment peur.
00:27:24 De toute façon, tout le monde sait où on en est au niveau de la France.
00:27:28 Maintenant on est en européenne, on n'est pas en présidentielle.
00:27:33 Je ne vois même pas pourquoi on donne la parole à M. Macron, puisqu'on est en élection européenne.
00:27:40 Alors oui, son but c'est certainement d'aller à la présidence de l'Europe, ok.
00:27:46 Mais je ne pense pas qu'il le soit un jour, vu dans l'état où il va nous laisser.
00:27:51 Il s'en fiche de toute façon. Il lui reste, allez, deux ans et demi.
00:27:55 Là ça va s'arrêter, on va rentrer de toute façon en élection.
00:27:59 Et il ne se passera plus rien.
00:28:02 Moi je suis un bébé 71. J'ai connu deux cohabitations.
00:28:06 Eh bien les deux cohabitations, j'avoue que moi je vote depuis que j'ai 18 ans,
00:28:11 et je n'ai jamais vu la France dans cet état-là.
00:28:14 Je suis commerçante. Les gens quand ils parlent, on voit la peur qu'ils ont.
00:28:19 Elles ne viennent même plus faire leur couleur, même plus faire couper les cheveux.
00:28:23 Elles ont peur, elles gardent leur argent. Mais nous, il faut bien qu'on travaille.
00:28:27 Pourquoi ? Peur de l'avenir ?
00:28:29 Peur de l'avenir, donc elles épargnent.
00:28:31 Évidemment qu'elles épargnent. Et moi je vais vous dire, dans le Jura, on a quand même des gens qui ont beaucoup d'argent.
00:28:37 Je ne suis pas loin de la Suisse, donc on a quand même des gens qui ont de l'argent.
00:28:41 Ils épargnent. Mais là ils retirent. Ils enlèvent.
00:28:44 Parce qu'ils ont peur de l'avenir. Parce qu'ils ont peur de ce monsieur.
00:28:48 Et moi j'ai peur de ce monsieur aussi.
00:28:50 J'aimerais entendre Colette, avec qui nous avons ouvert les auditeurs ont la parole tout à l'heure à 13h.
00:28:56 Colette qui est toujours là. Qui était un peu exaspérée de ce débat.
00:28:59 Et qui trouve normal qu'Emmanuel Macron et que Gabriel Attal soutiennent leur candidate.
00:29:04 Mais je le redis, je trouve normal qu'ils s'investissent pour soutenir leur candidate.
00:29:09 Est-ce qu'ils se sont trompés dans leur choix avec Valérie Hayet, Colette ?
00:29:12 Pas du tout. Parce que je crois qu'au niveau... Moi je ne la connaissais pas cette dame, franchement je vous le dis.
00:29:16 J'ai fait des découvertes avec vos journaux, avec la télé.
00:29:19 Et en l'écoutant faire son meeting, le dernier qu'elle a fait.
00:29:24 Et franchement, elle est très présente au niveau parlement européen.
00:29:30 Et c'est ce qu'on demande à un député pour lequel on vote.
00:29:33 Parce que monsieur Bardella apparemment il est souvent absent.
00:29:37 A quoi ça sert de voter pour quelqu'un qui n'est pas là ?
00:29:40 Et qui ne vote pas les lois comme il faut ?
00:29:42 C'est vrai.
00:29:44 C'est vrai qu'il s'est fait un peu écornifler, reprendre sur son temps de présence.
00:29:50 Et monsieur Bardella quand il est quelque part, il y a madame Le Pen qui arrive.
00:29:53 Et là, personne ne trouve à redire.
00:29:55 Mais madame Le Pen n'est pas présidente.
00:29:57 Non, mais elle n'est pas présidente.
00:29:59 Mais elle soutient son candidat.
00:30:01 Elle soutient son candidat.
00:30:03 Dans le contexte, madame Le Pen n'est pas présidente.
00:30:07 Heureusement.
00:30:09 Heureusement.
00:30:11 Heureusement.
00:30:13 Hier j'ai vu les affiches.
00:30:15 Vous dites que vous faites des élections européennes et pas...
00:30:19 J'ai vu les affiches de monsieur Bardella.
00:30:21 Oui, vous avez vu les affiches de monsieur Bardella ?
00:30:25 Oui, on les a vues, on en a parlé dans les auditoires.
00:30:27 Oui, je suis retraitée, je vote Bardella.
00:30:29 Et bien qui se rassure, moi je suis retraitée mais je ne voterai pas Bardella.
00:30:32 Colette, le sujet...
00:30:34 Après chacun vote ce qu'il en a envie.
00:30:36 Non, non, non, mais Colette, Colette, Colette.
00:30:38 Là où Stéphanie a, je trouve, un peu raison, c'est que
00:30:42 quand on devient président de la République
00:30:44 ou premier ministre de la République française,
00:30:47 on devient président de tous les Français, 68 millions,
00:30:50 et premier ministre de tous les Français, 68 millions,
00:30:53 et on sort de la politique.
00:30:55 Et donc...
00:30:56 Et on doit respecter le choix de chacun.
00:30:58 Aucun président de la Vème République, même depuis le général de Gaulle,
00:31:03 n'a fait l'écart de ne pas soutenir le candidat.
00:31:07 Je vous rejoins, je vous rejoins,
00:31:09 mais aucun président n'a fait ce que Macron a fait.
00:31:12 Même M. Mitterrand soutenait son camp.
00:31:15 Oui, c'est vrai, c'est vrai aussi, Stéphanie, c'est vrai,
00:31:19 ils ont tous joué à ça.
00:31:20 Je rejoins, Madame, même M. Mitterrand,
00:31:22 au moins je suis une famille de toute façon de sa fialo,
00:31:26 voilà, ma grand-mère était institutrice et on avait des entreprises
00:31:30 et on a toujours été socialos,
00:31:32 bien qu'on ait changé pas mal de choses dans notre vie,
00:31:36 en nous en jettissant,
00:31:38 mais attention, M. Mitterrand n'a jamais pris la parole,
00:31:42 ou alors je me trompe,
00:31:45 en une élection européenne,
00:31:48 quand il avait choisi un candidat.
00:31:50 Non mais, attendez, vous imaginez, bon on en parlera,
00:31:53 mais vous imaginez, Raymond Barr était Premier ministre
00:31:57 au moment où Madame Simone Veil, en 1979, dirigeait sa liste.
00:32:02 Vous imaginez Raymond Barr, qui fait irruption,
00:32:05 dans un plateau de France Télévisions,
00:32:07 qui prend Simone Veil par l'épaule,
00:32:09 qui lui tape dans le dos et qui dit "je viens donner un coup de main"
00:32:11 pendant qu'elle est en train de débattre avec les autres candidats,
00:32:13 moi j'imagine pas une seconde.
00:32:15 A tout de suite.
00:32:29 Bonjour RTL, je voudrais pousser un vrai coup de gueule
00:32:32 contre l'omniprésence de la Macronie actuellement,
00:32:35 qui se croit encore une fois tout permis,
00:32:37 bousculant ainsi les règles de l'Arkom,
00:32:40 allant s'inviter dans les journaux télévisés,
00:32:43 alors même qu'il sera à Caen,
00:32:46 en présence des chefs d'État et en présence de certains vétérans,
00:32:50 et je trouve ça absolument écœurant,
00:32:53 et ça va même jusqu'à un manque de respect pour les vétérans qui sont là,
00:32:57 et qu'on doit absolument honorer, et rien d'autre.
00:33:00 C'est Olivier qui nous laisse ce message, il est très clair,
00:33:04 Olivier est en colère, vous l'avez compris.
00:33:06 Eric a fait le 3210, d'ailleurs il nous a laissé un message,
00:33:10 et je crois que c'est le standard Enzo qui a rappelé Eric,
00:33:14 qui nous a laissé un message.
00:33:15 Bonjour mon cher Eric.
00:33:17 Bonjour mon cher Eric.
00:33:18 Où êtes-vous alors vous, mon cher Eric ?
00:33:20 Je suis sur Metz, et effectivement je vous avais laissé un message sur la cour d'or,
00:33:24 mais pour dire ce que disent majoritairement vos auditeurs que je viens d'entendre,
00:33:29 à savoir l'omniprésence de la Macronie, d'Attal,
00:33:33 qui surgit à la maison de la radio.
00:33:35 Moi je me mets un peu à la place de Madame Ayer,
00:33:37 déjà elle était peut-être, comme l'a dit Colette, plutôt bonne en meeting,
00:33:41 par contre dès qu'il s'agit d'un débat, elle est inexistante,
00:33:44 mais alors là elle est ridiculisée.
00:33:45 Je trouve qu'Attal a ridiculisé Madame Ayer,
00:33:48 elle n'avait pas besoin de ça pour s'enfoncer encore plus.
00:33:51 Et pour revenir sur la présence de M. Macron au journal de 20h de jeudi,
00:33:56 je trouve ça totalement inadmissible.
00:33:58 Tout comme je trouve inadmissible qu'on y voit, qu'on voit des affiches
00:34:01 sur lesquelles vous voyez Attal, Ayer ou Ayer-Macron.
00:34:05 C'est pas normal, c'est pas le rôle.
00:34:07 Chacun doit rester à sa place et assumer le bilan de la Macronie,
00:34:11 qui est catastrophique, et on va s'en rendre compte aux prochaines élections du 20 juin.
00:34:15 - Moi je vais vous faire réécouter François-Xavier Bellamy,
00:34:19 c'est pas parce que c'est Bellamy,
00:34:21 mais j'ai trouvé que dans ce débat hier matin sur France Info TV,
00:34:26 lui qui était le candidat suivant qui devait parler après Madame Ayer,
00:34:30 qui a été interrompue par Gabriel Attal qui a débarqué,
00:34:33 je l'ai trouvé assez juste.
00:34:35 Et c'est pas la première fois qu'il questionne les médias, Bellamy.
00:34:39 Il questionne les habitudes, et parfois il faut bien le dire,
00:34:42 les mauvaises habitudes que nous prenons,
00:34:45 je dirais pas, c'est pas les journalistes, c'est l'organisation des débats.
00:34:50 Bon, écoutez ce que dit justement François-Xavier Bellamy,
00:34:54 qui assiste un peu interloqué à l'irruption
00:34:58 dans le grand auditorium de France Télé, de Gabriel Attal.
00:35:02 - Moi j'ai du respect pour Valérie Ayer, je suis peiné.
00:35:04 Il y a des gens qui manifestement autour d'elle,
00:35:06 ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elle.
00:35:09 Comme si Valérie Ayer n'était pas capable de faire campagne.
00:35:11 Et qu'il fallait en permanence que ce soit le Premier ministre,
00:35:14 le Président de la République, pardon mais enfin, je suis désolé,
00:35:16 il y a un côté un peu macho aussi dans cette affaire.
00:35:18 Et j'aimerais bien comprendre comment ça se passe concrètement.
00:35:20 Vous avez le Premier ministre qui est dans le couloir,
00:35:22 qui dit "j'ai envie de passer à la radio sur le service public",
00:35:23 allez hop j'arrive.
00:35:24 Comme le Président de la République jeudi, il dit "voilà j'ai envie de parler",
00:35:26 jeudi, 24h avant la fin de la campagne officielle, je prends tous les JT.
00:35:29 Non mais franchement, honnêtement, ça s'arrête quand, ce spectacle ?
00:35:32 - Intéressant, hein, Eric ?
00:35:35 - Oui c'est intéressant, mais encore, moi je me méfie de DLR quand même.
00:35:39 - Non mais on n'est pas là, je ne suis pas là pour faire,
00:35:41 on s'en fiche qu'il soit LR ou qu'il soit LFI.
00:35:43 Je trouve qu'il a eu la bonne réaction, qu'il soit LR ou ça aurait pu être le socialiste,
00:35:48 peu importe, je trouve qu'il a eu la bonne réaction d'interroger ce qui se passe en coulisses.
00:35:53 Je suis Président de la République, je suis Premier ministre,
00:35:56 donc je pousse une porte de la radio d'État, de la radio publique,
00:36:00 ou de la télé publique, France Info TV,
00:36:02 et donc comme je suis Premier ministre, je m'invite dans le débat.
00:36:06 C'est ça la vraie question je trouve Eric.
00:36:08 - Oui, vous avez raison Eric.
00:36:10 Je pense qu'Alter et Macron ont peut-être autre chose à faire que d'essayer de se tenir ailleurs.
00:36:14 En ce moment, tout va mal, les agriculteurs, l'inflation, le gaz qui va augmenter, la guerre en Ukraine,
00:36:20 vous ne croyez pas que leur place est peut-être plus là que d'aider Madame Ayer à prendre une décurieuté, c'est évident.
00:36:26 - Jean-Paul a fait le 3210 également, merci mon cher Eric.
00:36:30 Bonjour Jean-Paul, où êtes-vous Jean-Paul ?
00:36:32 - Oui bonjour, je suis à l'île de Ré.
00:36:34 - Ah vous êtes à l'île de Ré ?
00:36:36 - Oui !
00:36:37 - Quel vénard ! Mais quel vénard, c'est scandaleux !
00:36:40 Scandaleux ! Je m'insurge contre cela !
00:36:43 Bon, quel temps fait-il sur l'île de Ré ?
00:36:45 - Magnifique, très beau aujourd'hui.
00:36:47 - Nous vous écoutons.
00:36:49 - Écoutez, moi je vais être un peu provocateur,
00:36:53 je dirais que c'est son devoir, notre Président de la République, de prendre la parole.
00:36:57 Et de prendre la parole par rapport à ces élections européennes,
00:37:01 parce que là il s'agit de notre avenir, il s'agit de combattre le populisme.
00:37:07 Parce que ce qui est à nos portes aujourd'hui, avec la clique des RN, c'est le populisme.
00:37:12 Et on sait que le populisme, à un moment donné, ça conduit toujours à la même chose,
00:37:16 c'est-à-dire à la dictature.
00:37:18 Il n'y a pas d'exemple, si on remonte même à l'Égypte, à Athènes, etc.,
00:37:24 ça a toujours conduit, après les exemples...
00:37:28 - Plus forcément, aujourd'hui, regardez, il y a une nouvelle chef d'État au Mexique,
00:37:33 populiste, regardez en...
00:37:35 - Ouais, on verra.
00:37:37 - En Hongrie, c'est pas la dictature, Orban...
00:37:40 - Ouais, quand même, c'est pas top non plus.
00:37:42 - Oui, je suis d'accord avec vous, mais c'est...
00:37:44 - On rejette un certain nombre de choses.
00:37:46 Non, franchement, là...
00:37:47 - Il y a le Tchèque aussi, je crois, ou le Slovaque.
00:37:49 - Il faut se mobiliser.
00:37:50 Et il faut se mobiliser, vous aussi, les journalistes, il faut vous mobiliser.
00:37:54 Pourquoi ? Parce que vous verrez, dans quelques années,
00:37:57 malheureusement, Mme Le Pen et son sbire, là,
00:38:01 comme il s'appelle, Bardella, sont au pouvoir,
00:38:04 on n'aurait plus la liberté de parole.
00:38:06 La presse n'aura plus cette liberté de parole.
00:38:08 - Moi, personnellement, Jean-Paul, je ne crois pas cela.
00:38:11 Regardez, il y a eu l'équivalent en Italie,
00:38:13 Giorgia Meloni a été élue, bon, en Italie...
00:38:17 - On dirait qu'elle a tourné sa veste, elle change d'idée.
00:38:19 - Non, elle change pas d'idée, mais on peut pas dire qu'en Italie,
00:38:22 les libertés fondamentales ont été réduites à néant,
00:38:25 il s'est rien passé de majeur pour les libertés du peuple italien.
00:38:29 - En fait, on voit, Bardella fait peur, monsieur Bardella fait peur.
00:38:32 D'abord parce qu'ils sont pas très fins,
00:38:35 ils sont pas éduqués, ils sont pas formés,
00:38:38 c'est quand même la bêtise que l'on fait monter à la tête du pays.
00:38:43 Et pour moi, je peux pas l'accepter, ça.
00:38:46 Alors qu'on a quand même pris cela en brillant.
00:38:49 On a, contrairement à ce qui s'est dit, que tout va mal, c'est pas vrai.
00:38:52 Tout va mieux en France. L'inflation est diminuée,
00:38:55 on crée des emplois, on implante des entreprises industrielles étrangères
00:39:00 qui ne cessent d'avoir des projets sur notre territoire.
00:39:03 En fait, parlons aussi de ce qui va bien.
00:39:06 - C'est assez courageux ce que vous dites,
00:39:10 et quand on regarde objectivement les chiffres,
00:39:13 il y a beaucoup de choses qui vont moins bien,
00:39:15 mais il y a aussi beaucoup de choses qui vont mieux par certains aspects.
00:39:19 Il ne faut pas oublier la situation dans laquelle était la France il y a quelques années.
00:39:22 J'entends ce que vous dites Jean-Paul, bien sûr vous avez raison de le dire.
00:39:25 C'est un peu provocateur, il y a certains auditeurs qui vont s'arracher les cheveux,
00:39:29 mais ce n'est pas totalement faux ce que vous dites Jean-Paul.
00:39:31 - Et puis l'Europe, puisqu'on parle des élections européennes,
00:39:33 disons quelques mots.
00:39:35 Je veux dire que notre avenir c'est l'Europe.
00:39:38 Et j'ai écouté quelques brides du dernier meeting de Madame Le Pen et de Monsieur Bardella,
00:39:45 mais en fait ce qu'ils disent c'est la négation de l'Europe,
00:39:49 parce qu'ils ne peuvent pas le mettre en place ce qui est dans leur projet.
00:39:52 Pour le mettre en place, il faudrait tout changer des traités européens.
00:39:57 Ce n'est pas possible.
00:39:58 Ils sont en train de nous raconter des histoires, car ils ne veulent pas d'Europe.
00:40:02 Ils veulent du nationalisme, ils ne veulent pas d'Europe.
00:40:05 L'Europe c'est notre salut pour nos jeunes.
00:40:08 - Merci Jean-Paul. Dans un instant je prends Frédéric et Patricia.
00:40:13 Vous êtes là Frédéric et Patricia ? Bonjour Mesdames.
00:40:15 - Oui, bonjour, moi je suis là, c'est Patricia.
00:40:18 - Très bien, je vous dis Patricia à tout de suite. Frédéric aussi est là ?
00:40:21 - Oui. - Bonjour.
00:40:24 - Ah c'est Frédéric avec un C. Bonjour Frédéric, à tout de suite.
00:40:27 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:40:32 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:38 - Oui, concernant la question relative à l'apparition soudaine de nos ministres,
00:40:43 c'est de la vente de représentants de commerce. C'est tout.
00:40:47 Voilà les nullités que nous avons.
00:40:49 Et les gens qui écoutent ça doivent être assez intelligents pour ne pas écouter ces propos.
00:40:56 - Voilà, vous réagissez à l'omniprésence d'Emmanuel Macron et de Gabriel Attal dans l'élection européenne.
00:41:03 Frédéric a fait le 32-10 et Patricia, je commence avec vous Frédéric.
00:41:07 - Bonjour M. Brunet. - Bonjour. Où êtes-vous ?
00:41:12 - En Haute Saône. - En Haute Saône. Je vous écoute.
00:41:15 - Oui, donc déjà, en fait, je voulais répondre un petit peu à Jean-Paul, votre auditeur précédent,
00:41:20 qui disait que Macron part en chasse contre le populisme.
00:41:23 Ça me fait un peu penser à quelqu'un qui va se voinsser de junk food,
00:41:26 qui va se dire "Maintenant je prends du poids".
00:41:28 Et en fait, le populisme monte à cause de tout ce qui est fait depuis des années.
00:41:36 Je me dis que dans un pays où tout va bien, les populismes n'ont pas à monter.
00:41:43 Les extrêmes, que ce soit de gauche ou de droite, montent parce qu'il y a forcément un malaise,
00:41:47 il y a plein de choses qui ne vont pas.
00:41:49 Donc si M. Macron veut combattre le populisme, je pense qu'il faut peut-être changer de politique intérieure, internationale ou autre.
00:41:57 Ça c'est un premier point.
00:41:59 Par contre, je me rappelle aussi du temps de Sarkozy, parce que je commence à avoir un peu de l'âge,
00:42:05 on a reproché beaucoup à M. Sarkozy et M. Hollande d'intervenir dans des campagnes qui ne sont pas...
00:42:13 - Qui ne les concernaient pas directement.
00:42:16 - Pardon ?
00:42:17 - Qui ne les concernaient pas directement.
00:42:19 - C'est ça, tout à fait. Je me souviens de M. Macron au soir du deuxième tour en 2022,
00:42:23 qui a dit "Je serai le président de tous les frontiers".
00:42:26 Donc je ne sais pas, il devrait rester neutre, comme M. Attal.
00:42:29 Il ne devrait pas s'investir dans des campagnes qui ne les concernent pas.
00:42:34 - Je suis assez d'accord avec ça.
00:42:36 - Je pense qu'il a peur de prendre le bouillon dans une campagne, certes européenne,
00:42:40 mais qui va avoir des répercussions sur la France,
00:42:43 parce que le droit européen prévaut sur le droit français dans beaucoup de domaines.
00:42:46 Et puis peut-être pour l'image, M. Macron ne peut plus se représenter,
00:42:50 mais c'est l'image qu'il va donner en cas de grosse, grosse défaite.
00:42:54 - Attendez, ne bougez pas Frédéric, j'aimerais vous mettre Jean-François,
00:42:58 je crois qu'il n'est pas tout à fait d'accord avec vous, qui est en...
00:43:00 Ah ben vous êtes à Chaland, en Vendée, c'est ça Jean-François ?
00:43:03 - Absolument Éric, merci.
00:43:05 Oui, moi je voulais présenter un autre point,
00:43:09 c'était qu'on conteste un petit peu, moi je suis contre cette polémique,
00:43:12 effectivement au niveau de l'intervention...
00:43:14 - Vous trouvez qu'ils ont raison, il n'y a pas de quoi écrire une lettre à ses parents,
00:43:18 ils ont raison de participer.
00:43:19 - Oui, je trouve qu'il n'y a pas lieu de polémiquer pour ça,
00:43:22 parce que tous les présidents l'ont fait, mais je voudrais ajouter un autre point.
00:43:25 Quelle est la première personne qui aujourd'hui a dit
00:43:29 "je veux débattre comme président dans le cadre des européennes" ?
00:43:32 Vous le savez très bien, c'est la personne qui s'est marrée de Le Pen,
00:43:37 qui a dit ça, elle a même dit plus que ça, ainsi que Bardella,
00:43:41 elle a dit "si réellement Macron perd, effectivement les européennes perdent
00:43:46 avec 15 points d'écart, il faut qu'il laisse sa place".
00:43:50 - Oui, attendez, attendez Jean-François, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:43:52 Factuellement vous avez tort, c'est Emmanuel Macron
00:43:55 qui a suggéré à Marine Le Pen de faire un débat dans le cadre des européennes,
00:43:59 parce qu'il sait qu'il est meilleur qu'elle dans la forme, dans l'expression orale.
00:44:03 D'ailleurs, encore une fois, pourquoi Emmanuel Macron,
00:44:07 le président de la République, propose un débat ?
00:44:11 Et là Marine Le Pen, franchement, elle dit "je ne comprends pas,
00:44:16 mais il est président de la République, là c'est les européennes, pourquoi ?"
00:44:19 Et elle dit "d'accord, je veux bien débattre à condition que s'il perde,
00:44:23 qu'est-ce qu'il fait, il remet son mandat en cause ou quoi ?"
00:44:27 - Oui, vous avez raison, vous avez sans doute raison sur celui-là.
00:44:30 Mais le deuxième point, c'est quand Jean-Baptiste Bardella dit par contre
00:44:34 "je gagne ces élections européennes, je suis devant",
00:44:38 eh bien le gouvernement doit démissionner et je dois être le nouveau Premier ministre.
00:44:44 Eh bien là on mélange, on mélange les deux scrutins,
00:44:47 européen et présidentiel, on mélange les deux.
00:44:51 Et donc voilà, pour ça, moi je trouve qu'il y a une équipe aujourd'hui qui défend l'Europe.
00:44:57 Il y a une équipe qui défend l'Europe, avant tout.
00:45:00 Et aujourd'hui, moi j'ai peur, comme Colette tout à l'heure et Dominique je crois,
00:45:03 j'ai vraiment très très peur pour l'Europe, avec cette montée du populisme,
00:45:08 que l'on vient de décrire, j'ai très peur de ça.
00:45:10 - Merci beaucoup Jean-François de Chaland en Vendée.
00:45:13 Colette, je vous dis au revoir, l'émission continue mais on va s'en changer de tête.
00:45:17 - Oui, non, non, d'accord, allez-y.
00:45:19 - Bon, au revoir Colette, vous avez vu que vous n'étiez pas toute seule finalement.
00:45:22 - Eh bien non, heureusement il y a des gens intelligents, il n'y a pas que des idiots.
00:45:27 - Colette, je vous souhaite une bonne journée à vous.
00:45:30 - Vous aussi, au revoir.
00:45:31 - Au revoir Colette, au revoir Frédéric.
00:45:32 Pardon Patricia que je n'ai pas appris qu'ils nous appelaient de Belfort
00:45:34 et tous les autres qui ont fait le 3210, c'était encore un débat passionnant.
00:45:38 On en apprend beaucoup plus dans les auditeurs ont la parole qu'avec des grands éditorialistes.
00:45:42 Bonjour Jean-Alphonse Richard.
00:45:44 - Bonjour Éric Brunet.
00:45:45 - Que va-t-il se passer à 14h ?
00:45:46 Et ce n'est pas du populisme quand je dis qu'on en apprend beaucoup plus.
00:45:49 Je le pense vraiment en tant que journaliste professionnel
00:45:52 qu'on en apprend souvent davantage dans les auditeurs ont la parole
00:45:55 qu'avec des éditorialistes patentés.
00:45:57 Voilà, je referme la parenthèse.
00:45:59 - Voilà qui est dit.
00:46:00 - De quoi parlons-nous à 14h30 ?
00:46:01 - D'une affaire que vous connaissez évidemment Éric.
00:46:03 Il y a 50 ans, c'était le 5 juin 1974, le dénommé Christian Ranucci.
00:46:09 - Ah ben oui, le pull au verre rouge.
00:46:10 - 20 ans, voyageur de commerce, célibataire, il vivait à Nice,
00:46:13 il était arrêté pour le meurtre de la petite Marie Dolores Rambla,
00:46:16 elle avait 8 ans.
00:46:17 Le corps de la petite fille va être retrouvé,
00:46:19 lardé de 15 coups de couteau dans la campagne marseillaise.
00:46:23 C'est le début d'une affaire qui d'ailleurs à l'époque
00:46:26 n'effraye pas tellement la chronique.
00:46:27 Cette mort, elle est effrayante.
00:46:29 Là, les journaux en parlent, puis après l'histoire Ranucci,
00:46:32 elle va passer un petit peu à l'as, il va être jugé,
00:46:34 il va être condamné à mort, il va être exécuté.
00:46:36 Et c'est deux ans plus tard, à la sortie du livre de Gilles Perrault,
00:46:39 le pull au verre rouge, que évidemment le débat va s'engager
00:46:42 et que l'affaire va s'enflammer coupable ou innocent.
00:46:46 Que dit vraiment le dossier ?
00:46:48 Parce que nous, dans l'heure du crime, on va revenir au dossier,
00:46:51 aux fondamentaux, comme on dit, on va savoir ce qui était écrit à l'époque,
00:46:54 dans les procès-verbaux de l'époque.
00:46:56 Et vous verrez que c'est passionnant.
00:46:57 Il y a toujours un débat aujourd'hui,
00:46:59 les pour, les contre, l'innocence de Ranucci.
00:47:01 C'est à vous de vous faire une idée,
00:47:03 mais pour ça, vous venez avec nous,
00:47:04 vous venez nous écouter dans l'heure du crime, c'est à 14h30.
00:47:07 - Bien, nous vous écouterons bien sûr,
00:47:10 mais après une poignée de secondes, on va s'interroger sur le pétrole français,
00:47:13 le tourisme, 100 millions de visiteurs, c'est pas rien dans le PIB.
00:47:16 Oui, seulement voilà, les Espagnols nous menacent,
00:47:19 les Espagnols sont en train de s'apprêter à nous dépasser.
00:47:23 A tout de suite.
00:47:24 - RTL, il est 14h.
00:47:37 Et c'est l'heure du rappel des titres avec vous,
00:47:40 Lisa-Marie Marques à la Une, un adolescent de 14 ans
00:47:43 qui a provoqué la mort d'un automobiliste hier près de Paris.
00:47:46 - Oui, à Clamart, dans les Hauts-de-Seine,
00:47:48 un jeune de 14 ans qui tentait d'échapper à la police
00:47:51 au volant d'une voiture volée a tué un automobiliste.
00:47:54 Tout s'est passé peu avant 3h du matin.
00:47:57 Le jeune de 14 ans a été interpellé par la police.
00:48:00 - Dans l'actualité toujours,
00:48:01 cette nouvelle manifestation d'agriculteurs aujourd'hui.
00:48:04 - Pour manifester contre la politique agricole européenne,
00:48:06 c'est à Bruxelles que les tracteurs se mobilisent aujourd'hui.
00:48:09 Près de 8,5 km de cortège d'agriculteurs
00:48:12 venus de plusieurs régions d'Europe.
00:48:14 - 14h01, il faut aller prendre la direction de Roland-Garros.
00:48:18 - Roland-Garros 2024 sur RTL.
00:48:22 - Suite du tournoi, Vincent Derosier, vous êtes porte d'auteuil.
00:48:26 On en est où ?
00:48:27 - Le bulldozer Igas Viatek a entamé son travail de démolition.
00:48:31 La numéro 1 mondiale vient d'empocher le premier set.
00:48:34 6-0 en 28 minutes.
00:48:36 Et pourtant en face, ce n'est pas la première venue,
00:48:38 c'est la 5e mondiale, la Czech Markéta Vandrousova
00:48:41 qui fait ce qu'elle peut de mettre derrière sa ligne de fond de cours
00:48:45 pour renvoyer les assauts successifs de la polonaise.
00:48:49 Viatek impressionnante, qui a lis puissance et finesse.
00:48:53 Et puis ce matin, c'est Coco Gauff, l'américaine,
00:48:56 qui a été la première à se qualifier pour les demi-finales d'Amel.
00:48:58 Elle a battu la tunisienne Onze Jaber en 3-7.
00:49:01 - Merci Vincent Derosier, depuis Roland Garros.
00:49:04 - Merci Vincent, et puis un petit point sur la météo, Lisa Marie.
00:49:07 - Demain, mercredi, le temps sera temporairement plus nuageux
00:49:10 dans la moitié nord, avec un risque de pluie dans le nord-est
00:49:13 en fin d'après-midi.
00:49:15 Dans la moitié sud, le ciel sera ensoleillé.
00:49:17 Les températures demain matin, 11 à 15 degrés prévus en général,
00:49:21 14 à 18 près de la Méditerranée.
00:49:23 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:49:30 - Eric Brunet.
00:49:31 - Et maintenant, Lisa Marie, les messages que nous avons reçus,
00:49:33 même ceux qui sont hors-sujet, je veux tout.
00:49:35 - Dans le répondeur des auditeurs aujourd'hui, un message de Béatrice,
00:49:38 qui a regardé hier la qualification de Djokovic en quarte finale de Roland Garros,
00:49:43 malgré une blessure au genou pendant le match.
00:49:46 Et Béatrice se demande s'il n'exagère pas un petit peu.
00:49:49 - Oui, bonjour. Je pense quand même que c'est un peu suspicieux.
00:49:53 C'est pas la première fois qu'il fait le coup, quand il va pas bien,
00:49:55 tout d'un coup, paf, il s'en va au vestiaire,
00:49:57 pour faire je ne sais quoi.
00:49:59 Peut-être qu'on lui met une piqureuse pour devenir un cheval de course.
00:50:03 Je trouve ça pas correct par rapport à ses adversaires.
00:50:07 - Un autre message, celui de Maureen,
00:50:09 qui va suivre les cérémonies des 80 ans du débarquement
00:50:12 pour une bonne raison et ça va vous plaire, Eric.
00:50:15 - Oui, bonjour RTL. Je suis d'origine britannique,
00:50:18 mon père était dans l'ERF.
00:50:20 Je voulais juste signaler que 54 000 blessés
00:50:24 et 11 000 tués des forces britanniques
00:50:29 sur les plages de débarquement le 6 juin.
00:50:31 Et jeudi soir, je vais aller dans un pub anglais en Charente,
00:50:35 chanter des chansons de cette époque-là
00:50:38 avec les expatriés britanniques qui vivent en Charente.
00:50:42 C'est très important pour moi de marquer cette journée-là.
00:50:47 - Et on précise que 31 vétérans britanniques
00:50:50 arrivent aujourd'hui en Normandie
00:50:52 pour participer aux commémorations du débarquement.
00:50:55 - Oui, il y avait plus de soldats britanniques
00:50:57 dans le débarquement que de soldats des États-Unis,
00:50:59 il faut le dire.
00:51:00 C'était un contingent très très important.
00:51:02 - Et vous continuez de nous laisser des messages
00:51:04 sur le répondeur du 30210 et sur l'application RTL.
00:51:07 - Alors Lisa Marie, la France est le numéro 1
00:51:19 des destinations touristiques dans le monde
00:51:21 avec près de 100 millions de visiteurs internationaux en 2023.
00:51:26 - Oui, la France est la première destination mondiale
00:51:29 depuis 30 ans, mais d'après une étude menée
00:51:32 auprès de presque 30 000 voyageurs étrangers
00:51:35 par Harris Interactive pour A2 France,
00:51:37 la France risque de perdre son statut
00:51:40 de destination préférée des touristes.
00:51:43 Alors ce qui ressort de l'étude,
00:51:44 c'est un mécontentement des touristes
00:51:46 quant à l'expérience chez nous en France.
00:51:48 Mauvais accueil en terrasse,
00:51:50 un local qui refuse d'aider un touriste perdu,
00:51:53 une communication difficile,
00:51:55 dès l'arrivée à l'aéroport,
00:51:57 le touriste trouve que, bien en France,
00:51:59 on a des efforts à faire.
00:52:00 Et autre enseignement de cette étude,
00:52:02 on se fait battre dans une catégorie
00:52:04 qu'on pensait acquise, la gastronomie locale.
00:52:07 Figurez-vous qu'on se classe derrière
00:52:09 nos principaux concurrents en Europe,
00:52:11 l'Italie et l'Espagne.
00:52:13 - Ça ne m'étonne pas, ça ne m'étonne pas du tout.
00:52:15 - On se fait battre par les pizzas et les tapas.
00:52:17 - Bon, allez, on prend qui ? Mathieu, qui nous appelle.
00:52:19 Mon cher Mathieu, bonjour. Qui est Mathieu ?
00:52:21 - Oui, bonjour à tous. Bonjour, bonjour.
00:52:23 - Qu'est-ce que vous faites ?
00:52:25 - Moi, j'ai une agence de guide à Paris
00:52:27 pour une clientèle internationale
00:52:30 assez aisée qui prend des circuits de Paris
00:52:34 un peu à la carte, un peu sur demande,
00:52:36 pour visiter et découvrir la capitale
00:52:38 dans des conditions assez privilégiées.
00:52:40 - Ça vous étonne, cette étude qui nous dit
00:52:43 qu'on est menacé par les Espagnols
00:52:46 et que tout n'est pas rose en France
00:52:48 au niveau de l'accueil, de la qualité ?
00:52:50 - Non, mais on n'est pas menacé, c'est foutu.
00:52:52 C'est fini. Terminé.
00:52:54 - Pourquoi ? - Vous m'entendez ? C'est fini.
00:52:56 Malheureusement, la mort dans l'âme, je vous le dis,
00:52:58 si vous voulez, je peux vous en parler un tout petit peu.
00:53:00 Moi, j'ai 25 ans d'expérience.
00:53:02 C'est un phénomène que j'ai vu, malheureusement,
00:53:04 j'ai vu Paris se dégrader.
00:53:06 Je parle de Paris, c'est précisément bien.
00:53:08 Je parle de Paris. Heureusement, c'est pas le cas
00:53:10 en dehors de Paris. Mais pour Paris,
00:53:12 c'est très grave ce qui s'y passe.
00:53:14 Ça commence, vous savez, à l'aéroport.
00:53:16 Le seul contact que vous avez avec le pays
00:53:18 où vous arrivez, c'est l'aéroport.
00:53:20 Donc à l'aéroport, c'est la jungle
00:53:22 des taxis clandestins, des taxis illégaux,
00:53:24 même des mendiants.
00:53:26 Vous savez, Charles de Gaulle, aujourd'hui,
00:53:28 au coeur du Nord, même combat. On n'est pas plus
00:53:30 en sécurité à Charles de Gaulle. Même le journaliste
00:53:32 de la Ville-Ardières a fait...
00:53:34 - Des reportages, je me souviens, bien sûr, sur M6.
00:53:36 - Donc ce qui se passe, moi,
00:53:38 j'accueille mes clients à l'aéroport.
00:53:40 Quand ils ont réussi à échapper à la jungle des taxis
00:53:42 clandestins qui les volent,
00:53:44 qui les bousculent,
00:53:46 qui les mêment menaces,
00:53:48 et qui réussissent à prendre ou un taxi
00:53:50 normal ou une voiture
00:53:52 privée avec un chauffeur, après,
00:53:54 ils ont tous les risques de se faire attaquer
00:53:56 le matin, quand ils arrivent
00:53:58 et qu'ils atterrissent, sur les bouchons
00:54:00 de l'autoroute 1, au niveau du tunnel
00:54:02 où il y a le stade de France. Ça, je parle pour les parisiens,
00:54:04 parce qu'il y a des gros bouchons, bien sûr, de tous les gens
00:54:06 qui rentrent dans Paris, qui viennent de banlieues.
00:54:08 Et là, il y a une mafia à Charles de Gaulle qui repère
00:54:10 l'accidentalisé, qui ont des chauffeurs,
00:54:12 des bagages de luxe,
00:54:14 qui sortent de... - Oui, oui, vous vous souvenez du quart de
00:54:16 japonais qui avait été carrément attaqué ?
00:54:18 - Ça c'est rien, mais ça c'est rien !
00:54:20 C'est des attaques de diligence,
00:54:22 on est revenu au Far West,
00:54:24 dans ce fameux tunnel, c'est tous les jours,
00:54:26 j'exagère pas,
00:54:28 vous pouvez demander à des policiers, ils sont bien au courant,
00:54:30 ils essayent de lutter contre ça, deux mecs sur un scooter
00:54:32 qui sont renseignés par deux autres mecs à Charles de Gaulle,
00:54:34 qui donnent l'immatriculation du taxi
00:54:36 ou du chauffeur, et là, ils se font
00:54:38 casser les vis... - Attendez, vous allez me faire pleurer,
00:54:40 moi j'ai toujours considéré
00:54:42 qu'en France, nous n'avions pas de pétrole,
00:54:44 et que nous avions une chance incroyable
00:54:46 que nous alléguait le baron Haussmann
00:54:48 et Napoléon III à la fin du XIXe siècle,
00:54:50 c'est une capitale sublime,
00:54:52 qui est la porte d'entrée
00:54:54 dans un pays sublime, avec des
00:54:56 paysages sublimes, de la Bourgogne
00:54:58 à l'Alsace, de la Bretagne,
00:55:00 au nord magnifique, du sud-ouest,
00:55:02 du sud-est, de la rivière, des Pyrénées,
00:55:04 des Alpes,
00:55:06 et ce que vous me dites me fait pleurer,
00:55:08 parce que je pressens que vous avez
00:55:10 raison, Mathieu, je ne suis pas un professionnel,
00:55:12 attendez, ne bougez pas, je voudrais entendre l'avis d'Alphonse.
00:55:14 - Non, Eric, je n'ai pas fini. - Bon, alors, allez-y.
00:55:16 - Laissez-moi terminer juste une chose,
00:55:18 parce que là, je vous parle juste, mettons que l'arrivée s'est
00:55:20 bien passée, ensuite, je les emmène visiter
00:55:22 Montmartre, ou la tour Eiffel,
00:55:24 et là, on est obligé de se battre avec
00:55:26 des pickpockets, des mendiants agressifs,
00:55:28 c'est, par exemple,
00:55:30 on n'a jamais pu,
00:55:32 j'ai jamais compris pourquoi, la mairie de Paris,
00:55:34 n'essayait pas au moins de sanctuariser
00:55:36 les endroits touristiques, et un endroit
00:55:38 où je ne vais plus, Eric, depuis des années, c'est la
00:55:40 basilique de Saint-Denis, pourtant, Dieu sait que
00:55:42 pour l'histoire de France, où sont tous nos
00:55:44 rois, c'est une étape importante
00:55:46 pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de France.
00:55:48 Je ne peux plus y aller, parce que
00:55:50 ou je me fais casser la voiture de luxe
00:55:52 qui a amené les clients, ou les clientes qui sont
00:55:54 habillées légèrement en talons se font insulter,
00:55:56 traiter de putes, et tout ça, on en est
00:55:58 là, on en est là, faut dire les choses, faut dire
00:56:00 la réalité, moi, c'est la réalité que je vis tous les jours,
00:56:02 et malheureusement, je ne peux pas faire partie des clients.
00:56:04 - Guide touristique, mesdames, messieurs, Mathieu
00:56:06 qui est guide touristique, je voudrais saluer, je voudrais faire tourner
00:56:08 la parole, pardonnez-moi, Alphonse, ça fait le 3210,
00:56:10 mon cher Alphonse, bonjour !
00:56:12 Vous êtes là, Alphonse ? - Oui, tout à fait.
00:56:14 - Ben, je vous passe le micro dans une
00:56:16 poignée de secondes, à tout de suite.
00:56:18 - Les auditeurs ont la parole
00:56:20 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:22 Eric Brunet vous donne la parole
00:56:26 sur RTL.
00:56:28 - Oui, la douce France,
00:56:32 quelque peu bousculée, Charles Trenet,
00:56:34 la douce France, bousculée.
00:56:36 Christophe,
00:56:38 fait le 3210, bonjour,
00:56:40 mon cher Christophe. - Oui, bonjour
00:56:42 Eric. - Alors, on parle des Espagnols qui
00:56:44 en croient cette grande
00:56:46 étude qui a été menée par Atoufrance,
00:56:48 l'Espagne attire plus
00:56:50 pour plein de raisons, les tapas,
00:56:52 l'accès à une gastronomie
00:56:54 conviviale, vous comprenez ça ?
00:56:56 - Ah oui, alors ça, moi, je peux le confirmer,
00:56:58 je suis allé en tout début d'année
00:57:00 sur Calpe,
00:57:02 c'est dans le sud
00:57:04 de l'Espagne, un petit peu au-dessus d'Alicante,
00:57:06 et donc on a un garçon
00:57:08 qui est jeune cycliste,
00:57:10 jeune haut cycliste de haut niveau,
00:57:12 et on est parti là-bas pour le beau temps,
00:57:14 mais en fait, ce qui nous a
00:57:16 vraiment surpris là-bas,
00:57:18 c'est la gentillesse des gens, la politesse,
00:57:20 moi, il y a vraiment
00:57:22 une chose qui m'a marqué, c'est
00:57:24 au passage piéton, où en France
00:57:26 les voitures passent
00:57:28 sans faire passer le piéton,
00:57:30 et là-bas, les voitures s'arrêtent 3 mètres
00:57:32 avant le passage piéton, et en fait
00:57:34 les gens, ils traversent sans regarder,
00:57:36 et en fait, moi, j'ai halluciné, parce que
00:57:38 voilà, c'est de l'éducation,
00:57:40 c'est beaucoup de choses, et c'est vrai que de ce côté-là,
00:57:42 à mon avis, on a beaucoup à apprendre
00:57:44 de ces gens-là, parce que
00:57:46 moi, quand j'ai parlé en espagnol avec les gens,
00:57:48 en leur demandant, et nous, c'est pas pareil,
00:57:50 nous, ils nous ont dit, si on écrase
00:57:52 un piéton, c'est un guardia civil, et puis
00:57:54 tout le team, quoi. - Ah bah oui !
00:57:56 - Attendez, j'aimerais retrouver
00:57:58 Catherine, qui est au 3210
00:58:00 avec nous, Catherine Rouag,
00:58:02 bonjour, merci d'être avec nous, Catherine.
00:58:04 - Bonjour Eric, merci à vous.
00:58:06 - Vous êtes journaliste
00:58:08 gastro, pendant des années, vous avez
00:58:10 officié dans ce grand hebdo qui est
00:58:12 Elle, désormais, vous travaillez
00:58:14 à Paris Match,
00:58:16 l'art de vivre, la gastronomie,
00:58:18 la cuisine du monde, en plus, vous êtes d'origine catalane,
00:58:20 et vous connaissez
00:58:22 très bien l'Espagne, et vous connaissez
00:58:24 très bien la gastronomie,
00:58:26 dès qu'il y a une nouvelle table quelque part, ça fait
00:58:28 partie de votre travail, et quel boulot,
00:58:30 vous allez la tester,
00:58:32 c'est fou,
00:58:34 la cuisine espagnole,
00:58:36 alors que c'était nous, les champions du monde
00:58:38 de la gastronomie, bon,
00:58:40 la cuisine espagnole, celle de la rue,
00:58:42 elle est en train de remporter les suffrages, quoi, non ?
00:58:44 - Alors, vous venez de dire une chose
00:58:46 très exacte, Eric, on parle de cuisine
00:58:48 espagnole, et c'est pas moi qui vais vous dire que la cuisine
00:58:50 espagnole n'est pas bonne, puisque
00:58:52 c'est la moitié de mon sang,
00:58:54 elle est très bonne, mais vous m'avez parlé
00:58:56 de cuisine de rue, et c'est là
00:58:58 que l'étude qui a été citée
00:59:00 par votre collaboratrice est importante,
00:59:02 c'est que je pense que les gens, en termes de tourisme,
00:59:04 parlent de cuisine de rue,
00:59:06 alors il y a aussi de la gastronomie aujourd'hui en Espagne,
00:59:08 mais en Espagne, comme en Italie, la cuisine
00:59:10 de rue, avec les boccadillos, ces petits
00:59:12 sandwichs aux jamons, là, vous savez,
00:59:14 ou la pizza en Italie, etc.,
00:59:16 ou les tapas, effectivement,
00:59:18 c'est de la cuisine facile, accessible,
00:59:20 pas chère, et bonne.
00:59:22 Alors, en France, peut-être qu'on souffre
00:59:24 du manque de...
00:59:26 est-ce que le sandwich jambon-beurre
00:59:28 a baissé en qualité ? Peut-être.
00:59:30 Mais là, je dirais aussi, encore,
00:59:32 et pour reprendre les propos de
00:59:34 Mathieu, le guide touristique, il ne faut pas
00:59:36 confondre Paris et toute la France,
00:59:38 parce qu'il y a de la formidable
00:59:40 cuisine de rue, que ce soit
00:59:42 à Marseille, vous allez à Marseille,
00:59:44 vous allez manger des panisses formidables
00:59:46 et qui ne vont coûter rien du tout, et qui vous seront
00:59:48 servies avec le sourire, ou
00:59:50 sur le marché de Rennes, où vous allez manger
00:59:52 une galette saucisse délicieuse pour
00:59:54 5 euros, et pareil, ça vous sera servi
00:59:56 avec le sourire et une
00:59:58 bolette de cidre, vous voyez ? Il ne faut pas non plus
01:00:00 tomber, je trouve,
01:00:02 trop dans le "French bashing",
01:00:04 qu'on a tendance à
01:00:06 surdévelopper
01:00:08 juste avant les Jeux Olympiques, je trouve,
01:00:10 ce n'est que mon avis, et
01:00:12 je ne dénie pas ce que disait
01:00:14 Mathieu. En revanche, si
01:00:16 les agences touristiques, comme ça, emmenaient
01:00:18 les gens davantage,
01:00:20 dans des petites adresses un peu ciblées,
01:00:22 des bistrots pas forcément chers, d'ailleurs,
01:00:24 plutôt que dans des grandes brasseries, où on leur
01:00:26 fait des croque-monsieurs à 28 euros
01:00:28 et des cafés à 10 euros,
01:00:30 effectivement,
01:00:32 ce ne serait pas mal.
01:00:34 - Les gens qui font du tourisme, vous disent
01:00:36 toujours, en Italie,
01:00:38 même dans un endroit touristique,
01:00:40 vous prenez des spaghettis
01:00:42 à la vongole, c'est toujours un émerveillement.
01:00:44 En Espagne aussi. Alors qu'en France,
01:00:46 il ne faut pas s'arrêter dans n'importe quel
01:00:48 restaurant, parce que le Navarin d'agneau, il ne va peut-être pas être...
01:00:50 La réalité, c'est que
01:00:54 la France fabrique aussi beaucoup de touristes déçus.
01:00:56 Voilà, au niveau de la gastronomie.
01:00:58 - Ce n'est pas faux, mais l'Italie aussi.
01:01:00 Parce que pour avoir beaucoup sillonné
01:01:02 l'Italie, pour un de mes livres qui sort bientôt,
01:01:04 je peux vous dire que les spaghettis à vongole,
01:01:06 ils peuvent être aussi très mauvais dans certains endroits.
01:01:08 Donc, comme partout, il faut bien les sélectionner.
01:01:10 Et là, c'est au guide,
01:01:12 aux agences, aux journalistes,
01:01:14 d'ailleurs, je me mets dans le lot,
01:01:16 c'est notre rôle de faire connaître aux gens
01:01:18 les bonnes adresses. Parce qu'il y a plein, plein, plein
01:01:20 de gens qui se
01:01:22 défoncent, si j'ose dire, pour proposer
01:01:24 aux gens et aux touristes, évidemment,
01:01:26 des choses excellentes. Je ne suis pas
01:01:28 d'accord avec ce... Puis vous savez,
01:01:30 il y a 20 ans,
01:01:32 le New York Times avait décrété aussi que
01:01:34 la gastronomie française était détrônée
01:01:36 par la gastronomie espagnole,
01:01:38 mais moi, je ne crois pas du tout. J'ai interviewé
01:01:40 l'un des meilleurs chefs du monde qui s'appelle
01:01:42 Virgilio Martinez, qui est péruvien,
01:01:44 qui a des restaurants au Japon, qui en a eu à Londres,
01:01:46 et je lui ai dit "Mais pourquoi vous ne viendriez pas en ouvrir
01:01:48 un en France ?" Il m'a dit "Ah bah non, la France
01:01:50 n'est pas possible, l'héritage est tel que je
01:01:52 ne me sentirais pas au niveau." Vous voyez, donc,
01:01:54 à un moment, il ne faut pas tout confondre non plus.
01:01:56 - Bon, merci Catherine Roig
01:01:58 de Paris Match.
01:02:00 Merci d'avoir passé ces quelques instants avec nous.
01:02:02 Votre livre, il sortira sur
01:02:04 l'Italie ? - "La cuisine des lacs
01:02:06 italiens" chez Hachette, au mois d'octobre.
01:02:08 - Très bien, merci. Voilà, c'est dit. - Merci beaucoup.
01:02:10 - Merci, au revoir.
01:02:12 Alphonse est avec nous, il nous reste
01:02:14 quelques instants avant que Jean Alphonse
01:02:16 arrive. Ah non, avant l'auditeur
01:02:18 du bout du monde. Alphonse,
01:02:20 vous avez entendu ce que dit Catherine Roig,
01:02:22 elle connaît bien son métier.
01:02:24 La France résiste, quand même.
01:02:26 - Oui, la France résiste.
01:02:28 Bon, la France est riche de son
01:02:30 patrimoine, sa culture,
01:02:32 ses musées,
01:02:34 ses parcs. Donc, les
01:02:36 étrangers viennent essentiellement pour
01:02:38 la culture, pour le patrimoine français.
01:02:40 Mais je ne pense pas que les étrangers
01:02:42 viennent en France pour les français.
01:02:44 Au contraire, je pense que ce sont les
01:02:46 français qui gâchent le séjour
01:02:48 des étrangers. Le gâchent
01:02:50 par l'accueil déplorable,
01:02:52 par, effectivement, le manque de communication
01:02:54 parce que le français ne fait pas l'effort
01:02:56 de parler anglais non plus.
01:02:58 Donc, j'ai l'occasion de
01:03:00 visiter, occasionnellement,
01:03:02 un petit peu d'autres pays.
01:03:04 L'Irlande, en l'occurrence, l'Allemagne
01:03:06 qui est juste à côté, l'Espagne.
01:03:08 Effectivement, il y a un accueil
01:03:10 qu'aujourd'hui, on n'a qu'en France
01:03:12 et qui est totalement déplorable.
01:03:14 - Oui, parce qu'on est des enfants gâtés, Alphonse.
01:03:16 On est des enfants gâtés avec 100 millions de visiteurs.
01:03:18 On est des enfants gâtés. On en a trop
01:03:20 de touristes. Alors, voilà, on ne les traite pas toujours très bien.
01:03:22 Merci, mon cher Alphonse.
01:03:24 Merci à tous. C'est un sujet
01:03:26 qu'on va creuser, ça, quand même. Je le redis,
01:03:28 le tourisme, c'est le pétrole français.
01:03:30 Donc, il faut le chérir. Un touriste
01:03:32 qui vient en France, il faut le chérir.
01:03:34 Allez, l'auditeur ou l'auditrice
01:03:36 du bout du monde ? - Mais on part loin.
01:03:38 On part au pays du sourire, aujourd'hui. Et comme tous les jours,
01:03:40 notre cher réalisateur Damien
01:03:42 a un indice sonore pour vous aider
01:03:44 à trouver la destination du jour.
01:03:46 - Je connais parfaitement cette chanson
01:03:54 des années 80.
01:03:56 Et j'ai trouvé
01:03:58 la destination. - Si vous avez trouvé,
01:04:00 comme Eric, vous nous envoyez tout de suite un message
01:04:02 sur l'application RTL pour tenter
01:04:04 de remporter un guide du retard.
01:04:06 - One night in Bangkok, Enzo. Est-ce que quelqu'un a trouvé
01:04:28 la destination ? Nous le rendons.
01:04:30 - Oui, tout à fait. C'est Mary-Len à Toulouse qui remporte
01:04:32 le guide du retard de la Thaïlande.
01:04:34 - C'était Murray Head qui chantait ça dans les années 80.
01:04:36 Allez, nous partons à Bangkok.
01:04:38 Bonjour Nicolas.
01:04:44 - Bonjour.
01:04:46 - Alors, quelle heure est-il et que voyez-vous
01:04:48 par la fenêtre, mon cher Nicolas ?
01:04:50 - Alors là, il est 19h
01:04:52 à Bangkok. Et moi, j'ai une vue
01:04:54 sur un peu toute la ville
01:04:56 avec les immeubles.
01:04:58 C'est assez sympa à voir.
01:05:00 - Vous voyez quoi ?
01:05:02 Vous êtes en position dominante, en position
01:05:04 haute ? Vous voyez quoi ? Le fleuve ?
01:05:06 - Alors, moi, je suis plus dans un quartier résidentiel.
01:05:10 C'est là où il y a un peu tous les
01:05:12 gratte-ciels où les gens habitent.
01:05:14 Donc là, juste en face de moi,
01:05:16 je vois des immeubles et
01:05:18 des centres commerciaux.
01:05:20 - Nicolas, dites-nous pourquoi vous avez quitté la France
01:05:22 et pourquoi vous vous êtes installé à Bangkok ?
01:05:24 - Alors,
01:05:26 moi, je suis parti de la France
01:05:28 pendant le Covid parce que
01:05:30 je n'avais pas spécialement envie d'être
01:05:32 confiné une deuxième fois.
01:05:34 Et aussi pour le climat. Donc en France,
01:05:36 il fait gris et froid la moitié de l'année.
01:05:38 Donc ça me déprimait pas mal. - Je vous le confirme.
01:05:40 - Je me suis dit que
01:05:42 l'Asie du Sud-Est,
01:05:44 c'était
01:05:46 une bonne idée pour ça.
01:05:48 Le coût de la vie, évidemment.
01:05:50 Ici, on peut avoir une vie confortable pour
01:05:52 facilement 500-600 euros
01:05:54 par mois à peu près.
01:05:56 Et aussi parce que pour l'entrepreneuriat,
01:05:58 c'est plus facile.
01:06:00 - Vous faites quoi exactement ?
01:06:02 - Je suis entrepreneur.
01:06:04 J'ai mon entreprise, je fais
01:06:06 des logiciels et d'autres trucs comme ça.
01:06:08 - Donc vous travaillez à distance
01:06:10 depuis Bangkok, mais pour la France ?
01:06:12 - Non.
01:06:14 Je suis à mon compte.
01:06:16 J'ai des clients
01:06:18 principalement aux Etats-Unis.
01:06:20 - Vous pourriez travailler
01:06:22 de n'importe quel endroit ?
01:06:24 - Oui, c'est ça.
01:06:26 - Pourquoi avez-vous choisi Bangkok ?
01:06:28 Racontez-nous Bangkok. La plupart de ceux et celles
01:06:30 qui vous écoutent n'y ont jamais mis un pied,
01:06:32 n'iront peut-être jamais.
01:06:34 Comment est cette ville ?
01:06:36 Comment est-ce qu'elle vit, qu'elle respire ?
01:06:38 - Alors, respirer,
01:06:40 c'est le plaisir de beaucoup, parce que c'est quand même
01:06:42 très pollué. Mais ça reste
01:06:44 extrêmement moderne.
01:06:46 C'est vraiment, je pense, avec Singapour, la ville la plus
01:06:48 moderne que j'ai pu voir.
01:06:50 Au niveau des services,
01:06:52 c'est excellent.
01:06:54 C'est pas
01:06:56 forcément le plus, on va dire,
01:06:58 nature, tropique, etc.,
01:07:00 quand on peut penser à l'Asie du Sud-Est.
01:07:02 Mais c'est
01:07:04 très bien quand on veut se...
01:07:06 - Vous feriez pas un
01:07:08 bon guide touristique ? Parce que, bon sang,
01:07:10 Bangkok, c'est une ville qu'il faut
01:07:12 raconter, ses petits quartiers,
01:07:14 sa street food, à chaque
01:07:16 coin de rue, ses Thaïlandais qui vous
01:07:18 préparent, vous me dites "Bah c'est moderne,
01:07:20 salut, au revoir, à demain". Bah non,
01:07:22 franchement, non. J'accepte pas ça,
01:07:24 il va falloir un petit peu
01:07:26 que vous vous repreniez, Nicolas.
01:07:28 C'est pas acceptable. Je refuse
01:07:30 votre copie, vous recommencez. Qu'est-ce qu'il y a
01:07:32 de magique à Bangkok ?
01:07:34 - Alors,
01:07:36 je vais peut-être me défendre, mais j'ai pas énormément visité,
01:07:38 parce qu'en fait, je suis là que depuis trois mois.
01:07:40 Par contre, avant, j'étais à Bali.
01:07:42 Donc là, Bali, il y a peut-être plus de choses à dire,
01:07:44 mais il y a des plages qui sont
01:07:46 très jolies à voir pour plonger,
01:07:48 puis la jungle.
01:07:50 Mais après, au niveau du clivage, ça ressemble
01:07:52 quand même pas mal à Bangkok. Mais c'est sûr que l'Asie
01:07:54 d'une manière générale,
01:07:56 c'est très joli à voir. Les gens sont
01:07:58 extrêmement gentils, en plus, ça c'est quelque chose qui est
01:08:00 assez incroyable ici, les gens sourient tout le temps.
01:08:02 Très, très, très accueillants.
01:08:04 Donc ça change quand même pas mal
01:08:06 de la France, je peux aussi l'avouer. - Justement, Nicolas,
01:08:08 vous parlez des plages, il y a pas la plage à Bangkok,
01:08:10 mais est-ce que pendant les week-ends,
01:08:12 vous partez sur les belles plages
01:08:14 qu'on imagine, les plages de sable blanc
01:08:16 de Thaïlande ?
01:08:18 - Alors,
01:08:20 à Bangkok, non.
01:08:22 Donc je vous avoue qu'à Bangkok, je n'ai pas trop visité
01:08:24 parce que j'ai beaucoup de travail. Par contre,
01:08:26 Bali, j'ai énormément visité
01:08:28 et là, c'est vrai que les plages sont
01:08:30 assez incroyables.
01:08:32 L'eau est vraiment
01:08:34 transparente. - Turquoise.
01:08:36 - Et puis surtout,
01:08:38 il y a beaucoup d'animaux marins,
01:08:40 on peut plonger avec des poissons, avec des tortues,
01:08:42 etc. Donc c'est vraiment assez incroyable.
01:08:44 - Bon. - Nicolas est tombé amoureux
01:08:46 de l'Asie, on peut le dire. - Il est tombé amoureux de l'Asie.
01:08:48 Voilà, encore un
01:08:50 Français d'étranger. - C'est pas près de rentrer.
01:08:52 - Un auditeur du bout du monde qui est
01:08:54 pas près de rentrer. Bon, on vous embrasse,
01:08:56 mon cher Nicolas. Alors, il commence un peu
01:08:58 Bangkok, il y est depuis quelques mois.
01:09:00 Voilà, il connaîtra peut-être
01:09:02 un peu mieux cette capitale gigantesque
01:09:04 dans quelques temps,
01:09:06 nous le rappellerons. Voilà, merci Nicolas.
01:09:08 Et bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:09:10 - Bonjour Éric Brunet. - Aujourd'hui,
01:09:12 l'affaire du pullover rouge,
01:09:14 c'est ça ? - Oui, c'est ça, l'affaire Christian Ranucci,
01:09:16 le pullover rouge, coupable ou innocent ? Point d'interrogation,
01:09:18 c'était il y a
01:09:20 50 ans, quasiment pile.
01:09:22 A tout de suite, c'est dans l'heure du crime.
01:09:24 - Merci, nous vous écoutons. Merci Lisa Marie Haddou.
01:09:26 - A demain.
01:09:28 - Merci d'écouter RTL.
01:09:30 Écoutez RTL.
01:09:32 RTL, vivre.