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Regardez Ca va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 16 octobre 2023 avec Jimmy Mohamed.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Vous allez arrêter là, les jingles qui partent dans tous les sens, l'incendie qui n'en est pas un...
00:12 Voilà, là c'est propre.
00:16 Alors, ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed, notre docteur nous livre ses conseils santé ce matin Jimmy,
00:21 de bonnes nouvelles dans la lutte contre les cancers.
00:23 Oui, avec une piste digne d'un scénario de science-fiction, écoutez bien une chercheuse
00:28 a découvert une nanoparticule dérivée d'un virus de plante
00:33 pour diriger notre système immunitaire contre les cellules cancéreuses, expliquez-nous docteur.
00:37 Alors l'idée elle est très simple, c'est de donner un coup de boost à notre système immunitaire
00:40 qui en temps normal est capable de reconnaître et détruire des cellules cancéreuses.
00:44 Le problème, c'est que les cancers ils ont cette capacité à brouiller le système immunitaire
00:49 qui est moins efficace et c'est là que le cancer se développe.
00:51 Alors justement, que vient faire ce virus dérivé de plante ?
00:54 C'est un tout petit virus qui habituellement infecte les vignes, mais il a une particularité,
00:58 c'est qu'il peut activer le système immunitaire contre une tumeur.
01:01 Et quand je vous dis qu'il est tout petit, c'est vraiment rikiki, 30 000 fois plus petit qu'un millimètre.
01:07 L'idée, c'était de changer la composition de ce virus avec une nouvelle organisation
01:12 afin d'activer le système immunitaire.
01:14 Et pour détruire ensuite la tumeur ?
01:15 Oui, car à l'intérieur de ce virus, vous n'avez plus le matériel génétique du virus de la vigne,
01:20 mais vous avez à la place des petits morceaux inactifs de la tumeur.
01:24 Le tout permet ensuite à vos anticorps d'avoir l'ordre de détruire les cellules cancéreuses.
01:29 Alors la bonne nouvelle, c'est que cette chercheuse cherche un traitement universel
01:33 pour pouvoir traiter n'importe quelle tumeur grâce à cette technique.
01:37 Et selon elle, il faudrait juste trouver la bonne organisation
01:40 entre le virus et les morceaux de tumeur, à peu à la manière d'un jeu de construction de briques.
01:45 Alors, il faudra évidemment du temps et de nombreux essais cliniques
01:47 avant que ce genre de traitement ne soit disponible.
01:49 Enfin, on va quand même rappeler qu'une partie de ces cancers, de nos cancers, sont évitables.
01:52 Oui, c'est la bonne nouvelle, car pour beaucoup, le cancer serait génétique ou inévitable.
01:55 Alors, évidemment, aucune envie de culpabiliser personne,
01:58 mais il existe ce qu'on appelle des facteurs de risque modifiables liés à l'environnement.
02:02 Le premier, c'est évidemment d'arrêter de fumer ou de ne pas fumer tout court.
02:06 Le second, c'est l'alcool.
02:07 Le troisième, c'est le fait d'avoir une alimentation riche en fruits et légumes.
02:11 Le quatrième, c'est de pratiquer de l'activité physique et de bouger à tout âge.
02:14 Bref, c'est des tout petits gestes du quotidien qui permettraient d'éviter jusqu'à 40% des cancers.
02:19 Donc, finalement, le meilleur des traitements serait peut-être celui qui nous évitera le cancer.
02:23 De la prévention et surtout, plus de dépistage.
02:26 Oui, plus un cancer est détecté précocement, plus on a de chances de le guérir.
02:30 En ce moment, c'est Octreborose, mois de sensibilisation au cancer du sein,
02:33 qu'on dépiste grâce à la mammographie à partir de 50 ans.
02:37 Pourtant, quand on regarde les chiffres, moins de la moitié des femmes ont eu recours à ce dépistage.
02:41 Et on rappelle qu'il existe deux autres dépistages organisés du cancer en France.
02:45 Oui, toujours pour les femmes, avec le dépistage du cancer du col de l'utérus et le frottis,
02:49 à faire à partir de l'âge de 25 ans, et celui du cancer colorectal pour les hommes et les femmes,
02:54 avec ce petit test qui consiste à rechercher du sang dans les selles à partir de 50 ans.
02:58 On rappelle que ces dépistages sont gratuits, fiables, performants,
03:02 et importants de réaliser avant que tous symptômes n'apparaissent,
03:05 car le pronostic et la guérison n'en seront que meilleurs.
03:08 La chercheuse dont vous nous avez parlé s'appelle Armelle Guingamp.
03:11 Elle travaille à l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg
03:14 et a été distinguée par la Fondation Arc du Prix Kerner pour ses travaux de recherche.
03:20 de recherche.
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