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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mardi, c’est Cécile de France.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Transcription
00:00 - Culture Média sur Europe 1 Thaumahil avec Cécile Defrance pour la sortie du dernier film d'Albert Dupontel en salle demain mercredi, ça s'appelle "Second Tour".
00:11 - Et on va dresser votre portrait sonore Cécile, des petits sons qui vous rappelleront quelques souvenirs. Voici le premier.
00:26 - Alors là je vois bien, vous vous demandez mais pourquoi est-ce qu'il est en train de passer du David ?
00:30 Mais en fait c'est simplement pour faire référence au fait que vous aviez voulu être fleuriste.
00:36 - Ah oh la la ! Dans les tréfonds de mon enfant.
00:41 - Vous avez pensé à ça avant le théâtre ?
00:43 - Oui mais vraiment c'est parce qu'il faut que je donne un métier et c'est...
00:47 Et oui oui c'est vrai j'y ai pensé mais très vite...
00:50 - C'est un super bon métier cela dit.
00:51 - Ah oui c'est peut-être le lien avec la nature que je cherche toujours un peu encore aujourd'hui.
00:56 Mais sinon non, à 6 ans moi j'avais eu un flash, j'avais ma passion qui était le...
01:03 Bon là je récitais en classe des poésies mais après très vite j'étais dans une troupe amateur et donc le théâtre c'était...
01:09 - A pris la place.
01:10 - Oui oui, plus que les fleurs.
01:11 - Et puis vos parents ils tenaient un café à Namur c'est ça ?
01:14 Et tous les artistes namurois ils passaient, il paraît qu'il y avait même Benoît Poulevoorde parfois ?
01:18 - Oui toute la bande de Bruno Bellevaux tout ça, il venait Rémi Bellevaux, il venait...
01:24 Ouais ouais c'était tous des jeunes un peu anarques comme ça, un peu artistes.
01:28 - Ceux qui ont fait c'est arrivé près de chez vous ?
01:29 - Voilà c'est ça.
01:30 - Allez extrait suivant.
01:31 - Après tu les caresse les cheveux, les nuques, les seins.
01:38 Elle va être comme toi, elle va paniquer, tu la calmes, tu prends ton temps.
01:43 Je vais te montrer comment lui donner du plaisir.
01:47 - Susana, ven, ven !
01:49 Quiero enseñar algo a Xavi.
01:52 - Voy.
01:53 - Travaux pratiques, je vais te montrer ce que tous les hommes devraient apprendre à faire.
01:56 - Là on est en 2002, vous êtes Isabelle dans l'Auberge d'Espagnol,
02:00 ce personnage qui vous a vraiment révélé, c'est lui qui vous a fait connaître,
02:03 qui vous a valu le César du meilleur espoir féminin,
02:06 puis le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa suite,
02:10 c'était les Poupées Russes en 2006.
02:12 Et je crois d'ailleurs que vous êtes la seule actrice,
02:14 homme-femme confondue, à qui on a donné deux Césars pour le même personnage.
02:18 - Pour le même personnage, c'est génial.
02:20 Mais c'est Clapiche aussi qui a cette idée fabuleuse de nous voir grandir, de continuer,
02:25 et là avec Salade Grecque, c'est nos enfants qui sont les héros.
02:28 - Et vous étiez aussi dans Salade Grecque d'ailleurs.
02:30 - Oui, un tout petit rôle.
02:32 - Allez, extrait suivant.
02:34 - Dominique vit en rêve les prêcheurs du monde entier,
02:38 sous le manteau de la Vierge en grand nombre rassemblés.
02:42 Dominique, nique, nique, s'enlève simplement,
02:46 rôdiez vos vrais chanteurs,
02:49 en tout chemin, en tout lieu,
02:51 ils ne parlent que du bon Dieu,
02:53 ils ne parlent que du bon Dieu.
02:56 - Bienvenue sur Europe 1.
02:58 Et alors là, encore une fois, le rôle d'une femme homosexuelle,
03:02 en tête d'affiche pour la première fois,
03:04 soeur sourire, l'histoire de cette religieuse qui va connaître la gloire,
03:09 avoir sa chanson numéro 1 du top 50 américain,
03:12 devant Elvis Presley,
03:14 avant sa descente aux enfers,
03:16 une destinée tragique, hors du commun,
03:19 je crois qu'il vous a marqué ce rôle.
03:21 - Oui, ce n'était pas facile en fait.
03:23 Alors jouer un personnage qui a déjà existé,
03:25 c'est toujours une responsabilité.
03:27 Mais alors celui-là encore plus, puisque c'est une tragédie,
03:30 la fin est vraiment terrible,
03:32 suicide, alcoolisme,
03:34 et n'avoir jamais accepté son homosexualité.
03:37 Donc vraiment dans la grande souffrance.
03:39 Et ce n'est pas toujours très drôle.
03:42 Pourtant le film est aussi joyeux,
03:44 mais l'incarner, ce n'était pas si simple.
03:47 - Et vous avez souvent été copine de, femme de, collègue de,
03:51 pendant une dizaine d'années à peu près,
03:53 là vous aviez enfin un premier rôle.
03:55 - Oui, c'est ça.
03:56 - Ça a été longtemps une frustration, ça, pour vous ?
03:58 - En tout cas, oui, pour ce rôle, comme vous le dites,
04:00 je me suis battue, parce qu'enfin c'était un premier rôle.
04:03 Et que oui, il y avait plus de rôles masculins à l'époque.
04:08 J'ai quand même, j'assiste, j'ai assisté au fur et à mesure
04:12 à l'évolution des mentalités,
04:15 sur le regard qu'on a sur la femme,
04:17 la représentation de la femme au cinéma notamment,
04:19 qui a beaucoup, beaucoup changé.
04:21 - C'est vrai que vous avez même refusé de jouer la femme de Brad Pitt ?
04:23 - Oui, parce que c'était un film de zombies.
04:27 - Ah parce que c'était un film de zombies, c'était ça ?
04:29 - Oui, j'aime pas trop les films de zombies, donc ça m'intéressait.
04:31 - C'était World's End ?
04:32 - Oui, c'était pas le film de zombies.
04:34 - Moi j'adore les films de zombies, mais c'est pas le meilleur film de zombies,
04:37 donc c'est pas grave.
04:38 - Ah, il y a débat.
04:39 - Mais c'était pas le fait d'être la femme de Brad Pitt, ça ne vous posait pas de problème ?
04:42 - Ah bah non, au contraire, c'était décevant,
04:45 mais j'avais une ligne de conduite que j'avais pas envie de lâcher.
04:48 - Pas les zombies.
04:49 - Non, c'est pas parce que c'est les États-Unis ou que c'est Brad Pitt
04:52 que je vais changer mon exigence par rapport à mes choix.
04:55 - Beaucoup auraient accepté.
04:57 - Mais vous avez fini par y aller quand même, aux États-Unis, écoutez.
05:00 - Oui.
05:01 - Je précise que c'est pas Cécile de France qui chante, mais c'est Sia.
05:14 "Lullaby", c'est un titre de la bande originale d'Odela de Clint Eastwood, "Hereafter".
05:19 Pour ce film, vous avez dit oui à Clint Eastwood sans hésiter, là, pour le coup.
05:23 - Bah là, du coup, le scénario était merveilleux, le rôle génial,
05:27 et puis Clint Eastwood, en tant que réalisateur, c'est quelque chose d'inaccessible.
05:34 Et tout d'un coup, coup de baguette magique de la fée de ma destinée
05:38 qui a fait que j'ai été choisie, c'était dingue.
05:40 - C'est incroyable.
05:41 Mais alors je crois que c'était assez costaud comme tournage.
05:43 Vous avez failli laisser votre peau, même.
05:46 - Oui, j'exagère un peu, mais c'est vrai que quand Clint Eastwood vous dit
05:50 que vous êtes 10 mètres sous l'eau dans le bunker, le Pinewood Studio, rempli d'eau,
05:56 et qu'il vous dit "je ne veux pas de bulles qui sortent de ton nez",
05:59 c'est que là, vous vous videz.
06:01 Bien sûr, bien sûr, Clint, évidemment.
06:04 - Je te le fais sans bulles.
06:06 - Donc vous videz absolument tout l'air, tout l'oxygène de vos poumons,
06:10 pour qu'il n'y ait plus de bulles.
06:11 Sauf que là, vous vous dites "ah, c'est dommage, je vais mourir".
06:15 C'est con.
06:16 Pour Clint Eastwood, oui, d'accord.
06:19 - Cécile Defrance, restez avec nous dans un instant.
06:21 La suite de Culture Média avec le premier indispensable du jour,
06:24 c'est le bonnet rouge de l'équipe, c'est celui qui va nous parler musique.
06:28 Et Jo-Him a passé la nuit avec Britney Spears.
06:31 Il nous raconte tout dans un instant.