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Transcription
00:00 Donc l'esprit de ce PLFSS est donc à la fois de continuer à donner à voir la priorité de l'accès aux soins et aux produits de santé,
00:07 à la valorisation de l'engagement des soignants et au virage de la prévention et d'autres phares.
00:12 Je le dis et sans doute aurons-nous l'occasion d'en discuter, de renforcer la pertinence des dépenses et la responsabilité de tous les acteurs face à la croissance des dépenses de santé.
00:21 Responsabilité de tous les acteurs, sans doute chaque mot compte-t-il et nous aurons l'occasion d'y revenir.
00:28 Pour concrétiser ce double engagement, dans le PLFSS on trouve, je l'ai dit, une rectification de l'ondam 23, hauteur de 2,8 milliards d'euros,
00:37 qui intègre à la fois les revalorisations salariales accordées au personnel de santé, mais aussi qui constate la dynamique des soins de ville
00:51 et qui constate aussi l'impact de l'inflation que nous avions sous-estimé, puisqu'il y avait dans le PLFSS initial 750 millions d'euros pour l'inflation, mais c'est beaucoup plus.
01:02 Et la deuxième chose que l'on retrouve, c'est une progression de l'ondam de 3,2% hors dépenses liées à la crise sanitaire,
01:11 soit une augmentation supérieure à l'inflation prévisionnelle qui est prévue à 2,5% hors tabac.
01:21 Ce qui fait une progression de moyen de l'ordre de 8 milliards d'euros, ce qui me permet de dire quand même juste en un mot qu'on est loin d'une trajectoire austéritaire.
01:34 8 milliards d'euros, c'était en effet encore il y a deux ans le budget total du ministère de la Justice.
01:40 Bien sûr, pour 2024, cela représente un effort par rapport au tendanciel de la dynamique de dépenses.
01:46 Il n'y a aucun doute là-dessus et le montant des économies à réaliser par rapport à ce tendanciel est de 3,5 milliards d'euros.
01:53 Donc c'est vrai qu'on revient, pour dire les choses, je crois que ça a été d'ailleurs évoqué un peu dans la discussion sur la loi Valtou,
02:04 on revient dans un texte financier qui va essayer de modérer la progression et la dynamique de certaines dépenses,
02:15 des efforts de modération des volumes et de baisse des prix pour freiner la hausse des produits de santé.
02:20 La hausse des produits de santé, c'est +7% l'an dernier. C'est le plus gros bloc de dynamisme.
02:26 Mais évidemment, et certains ici ou certaines en particulier sont particulièrement pointus sur ça,
02:31 on doit, derrière les produits de santé, il y a beaucoup de choses. Il y a les matures, les produits innovants, etc.
02:37 Donc voilà. Et des efforts d'efficience et de pertinence, tant pour les soins de ville,
02:42 c'est ce que j'ai écrit dans la lettre de cadrage de la négociation conventionnelle, que pour l'hôpital.
02:48 Et j'assume ici de dire que oui, on a un sujet de pertinence aussi, par exemple dans les livrances des médicaments à l'hosto.
02:54 Ça ne fait pas de doute. Et enfin, des efforts de responsabilisation des assurés.
02:59 On aura sans doute l'occasion de parler de toutes les pistes ouvertes et notamment des franchises médicales.
03:04 Comme ça, ça fait 10 minutes et j'ai prononcé le mot.
03:08 Voilà. Donc je finis le plus rapidement possible en disant que ce texte a deux grands objectifs.
03:16 Le premier, et je ne dis pas que nous avons soldé le sujet, au contraire.
03:21 Mais c'était, mon but, c'est de rendre irréversible ce virage de la prévention.
03:26 Pas simplement en l'illustrant par les éléments qui sont dans le texte.
03:30 La vaccination contre les infections liées au papillomavirus, pris en charge à 100%.
03:35 Ou la gratuité des préservatifs pour les moins de 26 ans.
03:39 Ou encore la prise en charge des protections menstruelles réutilisables pour les moins de 26 ans et les plus précaires.
03:45 Ou des dispositifs sur l'activité physique adaptée.
03:51 Je pense qu'il y a des éléments sur la prévention qui sont encore plus structurants.
03:54 Et notamment que de plus en plus, prévention et innovation, ça va vouloir dire la même chose en matière.
04:00 Il y a des médecins qui sont plus sachants que moi autour de la table.
04:03 De médecine prédictive, de personnalisation de la médecine.
04:06 Et il n'y a qu'à voir aujourd'hui sur le repérage et le traitement anticipé du cancer.
04:11 Des choses absolument exceptionnelles qui sont en train de se passer sous nos yeux et qui vont changer la donne.
04:18 Le deuxième grand objectif de ce texte est évidemment de moderniser le fonctionnement du système de santé pour améliorer l'accès aux soins.
04:27 On continue sur le meilleur partage des compétences entre les différents professionnels de santé.
04:35 Stéphanie Rist, la rapporteure générale du PNFSS à l'Assemblée, a été très engagée sur ce texte aussi.
04:44 Et je sais que c'est un sujet que vous suivez aussi beaucoup ici pour élargir les compétences des pharmaciens.
04:51 Par exemple en matière de prescription d'antibiotiques avec la réalisation de trônes pour les angines et les cystites.
04:57 Je redis juste ces deux chiffres parce qu'angines c'est 6 millions de consultations par an chez le médecin.
05:04 Cystite c'est 3 millions. Je ne dis pas que c'est l'alpha et l'oméga.
05:10 Mais tout ça dans le cadre évidemment de protocoles validés par la HHS et dans l'idéal dans une vraie coopération.
05:17 C'est à dire que si le pharmacien a un doute sur la nature de la cystite et qu'il soucçonne une pyelonephrite,
05:24 il est capable de danser le cadre de sa CPTS ou de trouver le rendez-vous chez le médecin qui va bien pour que la personne puisse aller le voir le plus vite possible.
05:34 [Musique]

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