• l’année dernière

Chaque jour dans Culture Médias, deux invités débattent autour d'un sujet médiatique.
Retrouvez "La Question du jour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-question-du-jour

Category

🗞
News
Transcription
00:00 9h, 11h.
00:02 Europe 1 Culture Média.
00:04 Avec Thomas, il est Thomas, c'est l'heure de la question média du jour.
00:06 La magie de Noël débarque de plus en plus tôt à la télévision.
00:12 Dès le 2 novembre.
00:14 Et en ce moment, vous avez le droit sur les différentes chaînes à pas moins de 8 téléfilms de Noël tous les jours.
00:19 Et les plateformes de streaming ne sont pas en reste sur ce créneau.
00:22 Alors pourquoi est-ce qu'on nous propose autant de films de Noël ?
00:25 Qu'est-ce qui fait leur succès ?
00:27 On va essayer de décortiquer ce phénomène ce matin avec Caroline Saint-Martin.
00:30 Bonjour.
00:31 Vous êtes maîtresse de conférences en écriture et pratiques cinématographiques à la Sorbonne, enseignante à la FEMIS.
00:37 Guillaume Boutin est là aussi, bonjour.
00:39 Vous êtes cofondateur de Sens Critique.
00:41 Et puis bien sûr, Mickaël Youn est toujours avec nous parce que vous serez à l'affiche d'un téléfilm de Noël qui s'appelle Super Papa.
00:47 Qui passe le 13 novembre.
00:48 Le 13 novembre, voilà, 21h10.
00:50 Sur TF1.
00:51 Sur TF1, c'est en prime, parce qu'il y a aussi des téléfilms de Noël en prime, au cas où on n'en aurait pas eu assez l'après-midi.
00:55 C'est votre premier film de Noël d'ailleurs ?
00:57 C'est mon premier film de Noël.
00:59 Je ne sais pas si je vais devancer les réponses de vos invités, mais quand j'ai demandé pourquoi le 13 novembre,
01:05 c'est en fait, c'est le serpent qui se mord la queue.
01:07 C'est-à-dire que comme à Noël, tout le monde en aura vu, des téléfilms de Noël, donc il faut les mettre avant.
01:12 Mais comme tu es au courant qu'il y a quelqu'un qui en a mis un, mettons début décembre, donc tu passes fin novembre, etc.
01:17 Donc ce qui fait qu'on se met à passer des téléfilms de Noël en novembre.
01:21 Dans les ans 10 ans, en juillet.
01:22 Vous savez que sur Netflix, ils ont commencé à en mettre en ligne le premier, c'était le 21 août dernier.
01:27 C'est-à-dire que...
01:28 Ah oui, c'est très tôt.
01:29 C'est-à-dire vraiment pour les gens qui sont amoureux de Noël, ils peuvent démarrer très très tôt.
01:33 Pourquoi est-ce qu'à votre avis, il y a autant de téléfilms de Noël aujourd'hui à la télévision ?
01:38 Est-ce que vous avez une explication à ça, Guillaume Boutin ?
01:41 Une explication, je ne sais pas, mais j'ai essayé de regarder.
01:43 En fait, il y a un truc qui m'a beaucoup marqué sur le sens critique, en gros, les gens donnent leur avis et créent des listes.
01:48 On a des millions et des millions de listes.
01:50 Et j'ai regardé, il y a plus de 5000 listes qui sont créées sur les films de Noël.
01:54 Et au sein de ce truc-là, on retrouve à la fois des vrais films, des classiques genre Love Actuality, etc.
01:59 Mais aussi les fameux téléfilms de Noël.
02:01 Et ce qui est intéressant, c'est que le sens critique, c'est une audience quand même assez exigeante,
02:04 plutôt cinéphile, etc.
02:05 Même ce public-là s'intéresse aux téléfilms de Noël.
02:08 Donc il y a vraiment un truc fédérateur, une espèce de guilty pleasure, on va dire.
02:12 Il y a des communautés Facebook aussi autour des films de Noël.
02:15 Et puis c'est un contexte, c'est un moment de l'année où tout devient Noël.
02:19 Donc là, c'est parfait, on se met dans l'ambiance de Noël.
02:21 La télé aussi se met aux couleurs de Noël.
02:23 Bien sûr.
02:24 Et j'ai regardé TF1, ils ont commencé dès le 23 octobre à 14h.
02:28 On a eu droit à Noël à tout prix, suivi de Noël au Château Enchanté.
02:32 Et à chaque fois, c'est un carton, un carton notamment auprès de la Cide des femmes responsables des achats.
02:38 Ceci explique cela.
02:39 40% pour le premier numéro, 36% pour le second, c'est des scores énormes.
02:43 C'est un record d'ailleurs depuis novembre 2022.
02:45 Ça devait déjà être un film de Noël.
02:47 C'est complètement fou ce succès, Caroline Saint-Martin.
02:50 Est-ce que vous avez une explication ?
02:52 En fait, on pourrait, c'est plus une intuition qu'une explication,
02:56 mais on pourrait revenir à l'histoire de la télévision.
02:59 Et en fait, j'ai un collègue qui s'appelle Dennis Treddy, qui a pas mal parlé de ça.
03:04 Et en fait, le patron de CBS, au tout début, quand CBS et encore une radio,
03:10 et ça va faire le passage avec la télévision, il a une idée géniale.
03:14 Et il dit en fait, quand la télévision est éteinte, ce qui se reflète dans la télévision, c'est le salon.
03:19 Donc, toutes les comédies, les sitcoms vont se passer dans un salon,
03:23 ce qui fera qu'il n'y aura pas de différence entre le moment où la télé est allumée et elle est éteinte.
03:27 Et donc, ce qui dicte aussi nos vies, c'est de voir l'ordinaire.
03:31 Et donc, l'ordinaire, c'est-à-dire notre salon.
03:34 Et pour qu'il n'y ait pas de faux raccords, nous aussi dans nos vies, il y a Noël.
03:37 Et donc, on va voir aussi Noël à la télévision dans notre salon.
03:41 - Il y a un petit effet aussi antidépresseur finalement, à regarder ça à ses téléphones.
03:46 - C'est la magie de Noël, tout est plus sirupeux à Noël.
03:50 - On ne regarde pas forcément pour le scénario d'ailleurs, c'est plus pour l'ambiance.
03:54 - Quand même, quand vous y allez, ça dépend desquels.
03:57 Super Papa, le scénario, super.
03:59 - Oui, certainement, je ne le doute pas.
04:00 Mais c'est vrai que les scénarios sont souvent assez répétitifs dans ce genre d'histoire.
04:04 En général, c'est une jeune fille... - Qui arrive dans un village, elle ne connaît personne.
04:08 - Qui est dans une grande ville, qui a fait des grandes études,
04:10 qui va arriver effectivement dans sa petite ville d'enfance,
04:12 qui va à un moment rencontrer par hasard... - Un charpentier.
04:15 - Brandon qu'elle avait connu plutôt au collège, etc.
04:19 - Plus jeune, il n'était pas pareil. - Mais qui lui est resté habité là-bas.
04:21 - Mais maintenant, il a une chemise à carreaux, Brandon.
04:23 - En général, il ne regarde pas les mêmes films de Noël.
04:25 - Il va tout faire avec ses enfants.
04:27 Au début, ils vont s'aimer, ensuite ils vont se disputer.
04:30 - Il l'empêche de retourner à New York.
04:32 - Il imagine Noël, il va rester avec lui.
04:34 - Alors, est-ce que vous regardez, vous, des téléfilms de Noël ?
04:36 On vous a posé la question dans la rue, on vous donne la réponse dans quelques instants sur Europe 1.
04:41 - Culture Média sur Europe 1.
04:44 - Culture Média sur Europe 1 avec Thomas.
04:46 Il est la question du jour, Thomas, comment expliquer le carton des films de Noël ?
04:50 On est toujours avec Caroline Saint-Martin,
04:52 qui est maîtresse de conférences en écriture et pratiques cinématographiques à la Sorbonne,
04:55 enseignante à la FEMIS, Guillaume Boutin, cofondateur de SensCritique,
04:58 et Mickaël Youn, alors qu'on se retrouve ce soir pour le Morning Night,
05:01 mais surtout comédien dans Super Papa, film de Noël en prime sur TF1 le 13 novembre.
05:06 - Avec Jennifer, Virginie Hock et Ludovic, par exemple.
05:09 - Là, il y a un budget, un scénario original.
05:12 Vous avez tourné un film comme les autres, en fait.
05:14 Vous n'avez pas eu l'impression de tourner un film plus cheap ?
05:17 - Pas du tout.
05:18 - C'est juste un peu plus court en termes de jour de tournage.
05:22 - Ah oui, c'est plus rythmé ?
05:23 - Oui, il faut sortir un peu plus de texte.
05:25 Là, il faut l'apprendre, monsieur.
05:27 C'est ça, il faut bosser.
05:29 - On vous a demandé dans la rue, est-ce que vous regardez les téléfilms de Noël ?
05:33 On écoute vos réponses.
05:34 - Alors, les deux. Je regarde, mais je considère que c'est de la merde.
05:37 Mais j'aime bien, parce que c'est divertissant, c'est sympa,
05:39 ça me met dans l'esprit de Noël.
05:40 Mais c'est vrai que d'un point de vue scénario, d'un point de vue jeu d'acteur,
05:44 ce n'est pas bien, mais c'est divertissant.
05:46 - Moi, je les regarde quand je suis par hasard devant la télé.
05:49 Sinon, j'avoue que j'aime bien les comédies plutôt classiques,
05:52 The Holidays, ce genre-là.
05:55 - C'est vrai que vu que c'est la période de Noël,
05:57 j'aime bien regarder, parce qu'il y a la magie de Noël,
05:59 c'est autour de Noël, c'est décoré,
06:01 donc il y a une bonne ambiance dans ces films.
06:03 Il y a toujours une belle fin, donc c'est bien.
06:05 - En soi, l'histoire est assez simple, le film est court.
06:08 Mais en début, même si les histoires sont un peu clichés,
06:11 honnêtement, c'est attractif, ça me distrait.
06:14 - Alors avant, je les regardais beaucoup
06:16 parce que ça donnait vraiment une super ambiance pour les fêtes, etc.
06:20 Maintenant, je dois avouer un petit peu moins,
06:22 sauf si j'ai vraiment du temps à perdre.
06:24 - Moi, j'avoue, je trouve que c'est un peu tôt.
06:26 J'aime bien, mais commencer au mois d'octobre, c'est trop tôt.
06:28 - C'est abusé de commencer au mois d'octobre.
06:31 Mais j'ai quand même l'impression que depuis quelques années,
06:34 dites-moi si je me trompe Caroline Saint-Martin,
06:36 que la qualité de ses productions s'est améliorée
06:38 et que le kitsch s'est revêtu d'un costume un peu plus chic,
06:42 maintenant, pour ces téléfilms de Noël.
06:44 - Je ne sais pas, ça dépend de quel film on parle.
06:48 C'est vrai qu'on associe des fois films pour le cinéma
06:51 et films unitaires pour les plateformes.
06:54 Après, ce qui est... ou pour la télévision.
06:57 Mais après, ce qui est intéressant,
06:59 et vous en parliez juste avant la pause,
07:01 mais ce qui est intéressant dans les films de Noël,
07:03 c'est qu'il y a une dramaturgie, en fait,
07:05 qui est vraiment interne au film de Noël.
07:07 C'est-à-dire que Noël est un événement qui a une dramaturgie
07:09 avec un climax qui est le repas la veille de Noël
07:12 et une résolution qui doit se faire au moment
07:14 où tout le monde dîne ensemble.
07:15 Donc, en termes dramaturgiques, c'est hyper intéressant
07:19 de se calquer, en fait, sur ce qu'il y a de scénaristique,
07:22 le potentiel scénaristique du film de Noël.
07:25 - Et en même temps, ça a un côté très répétitif.
07:27 Du coup, Guillaume Boutin, on a l'impression
07:29 de les avoir déjà vus avant de les regarder, ces films.
07:31 - Oui, mais c'est une recette qui marche.
07:32 Je dirais que c'est...
07:33 Si je devais faire un parallèle un peu absurde,
07:35 c'est un peu comme quand on va au McDo,
07:36 on sait que c'est pas très bon pour la santé.
07:38 Pourtant, de temps en temps, on a quand même envie d'y aller.
07:40 On mange toujours la même chose, mais on y retourne.
07:42 Et je pense qu'il y a quelque chose aussi, peut-être,
07:44 un petit peu de la Madeleine de Prouze pour nous tous.
07:46 Noël, ça reste Noël.
07:47 - Il y a des films qui sont devenus complètement cultes.
07:49 Des films de Noël, "Love Actually", au départ,
07:51 c'était un film de Noël.
07:52 Même "Maman, j'ai raté l'avion".
07:54 Il y a des films de Noël qui sont originaux
07:57 et qui sont très réussis.
07:58 - Là, on parle des films qui sont distribués au cinéma.
08:00 - Voilà.
08:01 - C'est une autre économie et c'est une autre façon de penser.
08:03 - Plus de moyens.
08:04 - Oui, plus de moyens.
08:05 Puis, vous en parliez aussi, peut-être,
08:07 plus de temps pour les tourner.
08:08 Et donc, je pense que ça joue l'idée de la plateforme.
08:12 C'est d'avoir tout le temps du contenu,
08:14 alors que les salles de cinéma, en fait,
08:16 c'est fixe, c'est un nombre d'écrans qui est fixe
08:18 et qui est donné à l'avance.
08:19 Alors que sur les plateformes,
08:21 que vous regardiez le film ou pas,
08:23 vous payez quand même votre abonnement.
08:25 Donc, la logique économique est un peu différente.
08:27 - Je pense qu'il y a aussi un truc,
08:31 c'est qu'à partir du moment où le film sort,
08:34 en fait, on ne sait pas forcément
08:35 que c'est encore un film de Noël.
08:36 Je parlais des films sales.
08:38 En fait, c'est en devenant culte,
08:39 c'est avec le temps que ça va devenir
08:41 justement un film de Noël.
08:42 À l'inverse des téléfilms classiques
08:44 qui, eux, sont, dès le départ,
08:46 calibrés pour être programmés à Noël.
08:48 - La plupart de ces films,
08:49 ils viennent d'Amérique du Nord,
08:50 qui les produit en quantité industrielle
08:53 chaque année.
08:54 Mais on voit que petit à petit,
08:55 il y a quand même les Français aussi
08:56 qui s'y mettent progressivement.
08:58 On se met à en produire,
08:59 mais il y a des chaînes là-bas
09:00 qui sont vraiment dédiées à ça.
09:01 C'est vraiment une industrie
09:02 très importante aux États-Unis.
09:03 - Tout à fait, il y a deux chaînes,
09:04 il y a Hallmark et...
09:06 J'avais pris des notes.
09:07 Je dis le nom de la deuxième chaîne
09:08 parce que ça reste la plus connue.
09:10 Hallmark et Lifetime,
09:11 qui sont des chaînes exclusivement dédiées
09:13 à la production et à la diffusion
09:15 de ces téléfilms.
09:17 Ce qui est marrant, c'est qu'Hallmark,
09:18 à la base, c'est une société
09:19 qui fabrique des cartes postales de Noël.
09:21 C'est une boîte qui existe depuis un siècle.
09:23 Un jour, ils ont décidé, naturellement,
09:26 connaissez bien Noël,
09:27 et si on y part, on va faire des films de Noël.
09:28 - On note quand même
09:29 une petite évolution depuis quelques années,
09:31 avec des familles recomposées,
09:33 des couples mixtes,
09:35 parfois aussi un peu de second degré
09:37 dans ces téléfilms.
09:38 Est-ce que vous vous êtes autorisé
09:39 un peu d'humour, vous, Michael Youn ?
09:40 - C'est une comédie de Noël
09:42 qui est un peu drôle.
09:44 C'est l'histoire d'un papa,
09:46 un petit peu comme Mel Gibson,
09:48 dans "Ceux que veulent les femmes",
09:49 sauf que lui, ce ne sont pas les voix
09:50 des femmes qu'il entend dans sa tête,
09:52 c'est les voix des ados.
09:53 Et évidemment, il a une famille
09:54 un petit peu dysfonctionnelle,
09:55 il ne s'entend pas très bien avec son fils,
09:57 donc il va se mettre à entendre
09:58 toutes les voix des ados,
09:59 et il va essayer de résoudre
10:02 les problèmes comme ça.
10:03 - Et alors, autre intérêt
10:05 pour les chaînes de télé,
10:06 c'est que les téléfilms de Noël,
10:07 ça permet aussi de nous mettre
10:09 dans cette ambiance de Noël,
10:10 peut-être quelque part,
10:11 de préparer nos cerveaux aussi,
10:13 avec des pubs qui sont ciblés
10:15 spécialement Noël,
10:16 et qu'on peut peut-être
10:17 vendre plus cher aussi.
10:19 C'est aussi l'un des intérêts,
10:20 je pense, de ce genre de téléfilm.
10:23 - Oui, si jamais il passe
10:24 à la télévision, oui.
10:26 Et ça peut participer
10:28 à un système économique,
10:29 mais sur les plateformes,
10:31 je pense que c'est vraiment
10:34 un fonctionnement, en fait,
10:36 qui est un peu différent,
10:37 et le genre est vraiment important
10:39 dans le choix de l'utilisateur,
10:41 et il faut renouveler
10:42 ce genre constamment,
10:43 enfin, ces catalogues constamment,
10:45 par genre, au cas où,
10:46 puisqu'on ne sait pas à peu près
10:48 quels vont être les films
10:49 qui vont être vus
10:50 par les téléspectateurs
10:51 et les spectateurs des plateformes.
10:53 Donc, il faut toujours, en fait,
10:55 qu'il y ait du contenu neuf,
10:56 et on s'attend à ce qu'il y ait
10:57 des nouveaux films de Noël
10:58 chaque année,
10:59 qui fait partie d'un genre
11:00 en soi, maintenant.
11:01 - C'est ça, c'est devenu
11:02 un genre en soi,
11:03 le film de Noël,
11:04 et puis peut-être que l'année prochaine,
11:05 ça démarrera dès le mois de septembre,
11:07 parce qu'après tout,
11:09 on n'est jamais rassasiés.
11:10 - Comme il n'y a pas vraiment
11:11 de films sur la Toussaint,
11:12 on pourrait commencer
11:13 les films de Noël en septembre.
11:14 - Je crois que ce serait normal,
11:15 c'est la réclamation
11:16 qu'on va faire ce matin
11:17 aux dirigeants de chaîne.
11:18 Merci beaucoup à tous les trois
11:19 d'être venus ce matin,
11:20 Caroline Saint-Martin,
11:21 maîtresse de conférences en écriture
11:23 et pratiques cinématographiques
11:24 à la Sorbonne,
11:25 Guillaume Boutin,
11:26 cofondateur de SensCritique,
11:27 et puis, bien sûr,
11:28 Michael Youn,
11:29 on vous retrouve donc
11:30 le 13 novembre sur TF1
11:31 dans Superpapa,
11:32 aux côtés de Jennifer,
11:33 et puis ce soir sur M6,
11:35 à 21h10,
11:36 c'est de plus en plus tard.
11:37 - Et oui, parce qu'il y a
11:38 Maisons Malins,
11:39 Conseils Pratiques,
11:40 BTO, Pubre,
11:41 pub c'est un peu comme
11:42 sur Europe 1,
11:43 vous savez.
11:44 - Il y a de la pub sur Europe 1 ?
11:45 - Oui, oui,
11:46 toutes les cinq minutes,
11:47 mais pas longtemps,
11:48 mais toutes les cinq minutes.
11:49 - Je ne l'ai pas noté.
11:50 - Le morning night.
11:51 - On va surtout savoir
11:52 ce soir qui sera,
11:53 qui aura son visage
11:54 sur la façade des fiches.
11:55 - Moi je le sais déjà.
11:56 - Et qui sera en paquet de saucisses,
11:57 c'est surtout ça
11:58 que je veux savoir.
11:59 Vivement ce soir
12:00 pour ce bon moment
12:01 de lâchage collectif.
12:02 Merci d'être venu ce matin
12:03 à Cine Pro Wikileaks.
12:04 - Merci à vous.
12:05 - Merci.

Recommandations