Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il donne la parole aux auditeurs sur le projet de loi immigration qui arrive au Sénat.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 - Bon allez, le projet de loi, et bien vous êtes sur Europe 1, soyons sérieux si j'ose dire.
00:04 Le projet de loi immigration arrive au Sénat aujourd'hui, faut-il faciliter l'expulsion des délinquants étrangers ?
00:09 Faut-il durcir les règles du droit d'asile et du regroupement familial ?
00:12 Olivier Marlex, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, est un invité ce matin de Sonia Mabrouk.
00:18 Sur Europe 1 et sur ces news, écoutons-le.
00:20 - Monsieur Darmanin est un illusionniste. Dans ce texte, en réalité, vous avez des mesures de gauche, qui sont des vraies mesures de gauche.
00:27 En revanche, les mesures de fermeté, les mesures de droite, elles sont beaucoup plus illusoires.
00:32 Sur les mesures de gauche, les mesures qui, comment dire, aggraveront la situation de la France d'un point de vue migratoire,
00:39 on a évidemment parlé de l'article 3. L'article 3, c'est quoi ? C'est un droit opposable à la régularisation pour tous les sans-papiers dans notre pays,
00:46 dès lors qu'ils ont plus de 3 ans de séjour et qu'ils ont travaillé 8 mois sur 24 dans un métier en tension.
00:52 Ça veut dire que vous aurez en réalité plusieurs centaines de milliers de personnes.
00:55 Enfin, je pense qu'on battra le record de ce qu'a fait la gauche en 1981, où on a régularisé 130 000 personnes.
01:01 - Alors, c'est vrai qu'il y a discussion sur ceux qui doivent être ou non régularisés.
01:05 Gérald Darmanin était ministre de l'Intérieur hier soir sur, et il l'est toujours ce matin d'ailleurs, mais il était hier soir sur France 2.
01:11 - C'est ce que veut ce texte. Être plus dur contre les étrangers délinquants, tous ces expulsés,
01:16 et puis en même temps, comprendre en effet qu'il y a des personnes que l'on demande à régulariser.
01:21 Je pense par exemple à la Nenou. Alors, il y a un compromis politique à trouver.
01:24 Ce qui compte, c'est l'intérêt général. Ce qui compte, c'est la France.
01:28 - Le débat est donc ouvert, et peut-être que Laurent... Bonjour Laurent !
01:32 - Oui, bonjour M. Proulx. Bonjour M. Prolter.
01:35 - Oh là là, je reconnais cette voix, Laurent.
01:37 - Oui, oui, bonjour.
01:38 - Laurent qui habite de Vreux et qui est artisan.
01:41 - C'est ça. On rigole, c'est un concours à la Guilux.
01:46 Si le migrant a une carte vitale qui finit par un numéro 9
01:51 et qu'il a séjourné pendant plus de 3 ans, moins de 3 ans, s'il a des enfants...
01:55 C'est l'usine à gaz. C'est l'usine à gaz. On se marre. On se marre.
01:59 On se marre. On superpose. Alors le concours reste ouvert.
02:03 C'est au ministre qui laissera son nom dans l'histoire, je pense.
02:06 - Mais qu'est-ce que vous proposez ?
02:07 Selon vous, une loi pour lutter contre l'immigration,
02:12 qu'est-ce qu'elle devrait inscrire dans ses textes ?
02:16 - Sachant qu'actuellement, nous avons déjà un droit préexistant
02:20 et qu'a priori, plus personne n'y comprend, n'y voit plus goûte,
02:24 remettons déjà à plat tout ce qui existe.
02:26 Mettons quelque chose qui tient la route.
02:29 Sans droit opposable, sans...
02:31 Et après, éventuellement, là on reprend une nouvelle loi.
02:33 - Mais soyons précis, par exemple, est-ce que vous souhaitez, par exemple,
02:35 que l'immigration...
02:36 Ceux qui travaillent en France,
02:38 et aujourd'hui, est-ce qu'il faut les régulariser ou pas ?
02:42 C'est une demande parfois du patronat d'ailleurs.
02:44 - Alors, je peux comprendre.
02:46 - Vous entrez dans une cuisine à Paris,
02:48 et effectivement, chacun le sait,
02:50 ce sont des étrangers qui font le travail,
02:54 soit de cuisine, soit d'ailleurs de travail annexe.
02:58 Bon, est-ce que ces gens-là, selon vous,
03:00 il faut les régulariser ?
03:01 Soit depuis un an, deux ans, trois ans, je ne sais pas.
03:03 - Et on analyse le pédigré.
03:05 - Donc là, il n'y a pas de position théorique, selon vous ?
03:09 Là, c'est selon.
03:10 - Non, on analyse le pédigré, soyons factuels.
03:13 Je suis, moi, pour une immigration, je vois bien...
03:16 Pardon, je ne suis pas un gros exprénique.
03:19 - Le pédigré, c'est plus pour les animaux,
03:21 le pédigré, que pour les hommes.
03:23 - Non, non, mais...
03:24 - Non, mais j'ai bien compris, c'est métaphorique.
03:26 - Vous avez compris ce que je voulais dire par là.
03:28 Mais je ne veux pas passer pour un gros réactionnaire,
03:30 vous savez que je suis quand même relativement posé,
03:33 depuis le temps qu'on se connaît,
03:35 mais je reste quand même plus pour une immigration choisie
03:38 que pour une immigration subie.
03:40 - Mais nous sommes d'accord, tout le monde est sur cette ligne-là,
03:42 mais après, c'est comment les modalités d'application.
03:45 On marque une pause à 12h19.
03:47 Je salue évidemment,
03:49 Florian Carasso Mayen est là.
03:53 - Bien sûr, il est toujours là.
03:55 - Parce qu'on ne parle pas assez de lui, Florian Carasso.
03:57 Parce que je trouve que vous tirez un peu la couverture.
04:00 - Ah, mais c'est-à-dire ?
04:01 - On parle plus de vous que de Florian Carasso Mayen.
04:06 - Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
04:07 Si vous voulez, je m'en vais.
04:08 Vous allez me suivre fourguer, M. Lelouch, dans ces films,
04:10 comme si vous ne vous liez plus de moi.
04:12 - Non, mais il vous aide quand même à la programmation,
04:14 M. Florian Carasso Mayen.
04:16 - Bien évidemment, plus qu'il ne l'est, il le fait complètement.
04:18 - Vous faites quoi alors, vous ?
04:19 - Comment ça, je fais quoi ?
04:21 Je lis les messages sur Facebook.
04:23 - Ah bon, vous êtes un lecteur de messages.
04:24 Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
04:25 Je lis les messages sur Facebook.
04:27 Vous allez bien, Florian ? On n'entend jamais votre voix.
04:29 - Très bien, Pascal. Très, très bien.
04:31 - Il a pas eu le bon jour.
04:32 - Je suis dans l'ombre, moi.
04:33 - Oui, mais bon. Le week-end s'est bien passé ?
04:36 - Très bien.
04:37 - Vous avez une vie agitée, un peu comme M. Boubouk ?
04:39 - Ah !
04:40 - C'est vrai que très peu.
04:42 - Ah oui, vous êtes collègues de travail.
04:44 Vous l'aimez bien, M. Boubouk ?
04:45 - C'est une très belle rencontre.
04:47 - Vous êtes déjà allé...
04:49 Parce que parfois, on a des amitiés dans la vie professionnelle.
04:54 - Je peux vous dire quelque chose ?
04:55 Il me donne beaucoup de conseils au niveau sentimental.
04:58 - On en donne beaucoup, parce que c'est un homme d'expérience
05:00 qui a beaucoup vécu, donc forcément...
05:02 - Puisque vous parlez de sentimentale,
05:04 j'aurais qu'on écoute, après la pause, une chanson
05:06 qui peut-être va vous mettre du baume au cœur,
05:08 de Plastique Bertrand, qui s'appelait "Sentimental, moi".
05:11 - Ça dit quelque chose, mais oui !
05:13 - Sentimental, moi...
05:14 - Mais de toute façon, il y a 5 musiques,
05:15 vous pouvez les mettre tout le temps, c'est une boucle.
05:17 - Mais...
05:18 - 28 degrés à l'ombre, voilà, on les connaît.
05:21 - Mais pas celle-là !
05:23 Celle-là, je crois qu'on n'a pas écouté.
05:25 - Ah bon ?
05:26 - Digifab, c'est lundi.
05:28 - Ah si, j'étais là, j'ai bien suivi dans l'émission.
05:31 - Celle-là, c'est lundi, donc pour lui...
05:33 - C'est celle qu'il nous a dit au début d'émission ?
05:34 - Non.
05:35 - Excusez-moi, je ne suis pas tout à fait réveillé.
05:36 - Non, non, mais là...
05:37 - Il était dans le vrai milieu.
05:38 * Extrait de "Sentimental, moi" *
05:43 - C'est pas du tout cette chanson-là, mais bon...
05:45 - Mais elle est dans les 5 !
05:46 - Elle est dans les 5, et vous aimez !
05:47 Elle est dans les 5, c'est pour ça !
05:49 - Digifab, on est le lundi, il se réveille le vendredi,
05:51 j'étais à l'entrée de Digifab.
05:53 - À midi et demi, 1h moins le quart.
05:55 - Ne soyez pas étonnés, messieurs, c'est lundi,
05:59 donc notre ami réalisateur a réalisé,
06:01 il a mixé tout le week-end,
06:03 donc là, il récupère pour le moment.
06:05 Vous êtes sur Europe 1, il est 12h21, nous revenons.
06:07 - Et devant 12h à 13h, vous écoutez Pascal Praud et vous sur Europe 1.
06:10 * Extrait de "Sentimental, moi" *
06:14 * Extrait de "Sentimental, moi" *
06:22 - Voilà, "Sentimental, moi".
06:25 C'est parce que vous avez parlé de Florian Carasso-Mayan,
06:28 qui est un peu distrait, j'ai même toujours remarqué,
06:30 entre 12h30 et 13h,
06:32 parce qu'il y a une jeune femme qui entre dans la régie,
06:34 qui s'appelle Louise,
06:35 et il semble que cette jeune femme a un certain pouvoir sur vous.
06:38 - Grâce à vous, non pas à vous !
06:40 - J'ai l'impression que la simple présence de cette jeune femme,
06:43 Louise, met la régie...
06:45 J'ai l'impression que vous êtes moins concentré pour l'émission.
06:47 - Mais c'est pour ça que maintenant je viens entre 12h et 13h avec vous,
06:50 parce que j'ai un peu de concentré.
06:51 - Déjà, vous êtes des jeunes gens un peu fragiles, de ce côté-là,
06:54 mais j'ai l'impression que la présence de Louise
06:56 n'arrange pas vraiment votre affaire.
06:58 - Exactement.
06:59 - Bon, donc...
07:00 - Alors que DJ Fab est sérieux, vous l'avez vu ?
07:02 - Bah oui, DJ Fab...
07:03 - Il est plutôt jeune aussi.
07:04 - Il dort surtout, DJ Fab.
07:06 - DJ Fab, c'est bien son problème, d'ailleurs, si vous me permettez.
07:09 Enfin, je ne veux pas en dire trop, mais bon.
07:11 Laurent, revenons sérieusement sur cette loi de l'immigration,
07:16 parce que tout le monde est d'accord, parfois, sur la théorie.
07:19 Donc, vous dites "immigration choisie" plus qu'"immigration subie".
07:23 Mais après les modalités, donc, quand vous dites au cas par cas,
07:27 c'est compliqué, parce que quelqu'un qui travaille depuis 2 ans, 3 ans,
07:31 en situation irrégulière, est-ce qu'il faut le régulariser ?
07:33 J'ai l'impression qu'il faut...
07:34 Je ne vois pas comment on peut faire en fonction de l'âge,
07:39 il faut qu'il y ait une loi qui soit la même pour tout le monde, me semble-t-il.
07:43 - Il y a des aberrations dans le système.
07:46 Je vais vous donner un cas concret.
07:48 Ma compagne a une tante qui est brésilienne,
07:51 qui était arrivée il y a 28 ans en France,
07:54 qui s'est mariée avec son oncle, qui est français.
07:58 Elle a demandé pendant les 12 premières années,
08:01 une naturalisation, qui lui a été refusée.
08:04 Ils sont partis l'année dernière, ils sont retournés au Brésil.
08:07 Et à l'ambassade de France, là-bas, on lui a dit "mais vous êtes resté 28 ans ?"
08:13 "Oui, j'ai travaillé pendant 28 ans, j'étais vendeuse, donc voilà, emploi."
08:17 Et on a toujours prétexté que c'était un mariage blanc.
08:20 En fait, c'est l'oncle qui en a tellement eu marre,
08:22 il a dit "puisque c'est comme ça, on retourne au Brésil."
08:24 Et puis lui a fait sa demande. Il l'a eue au bout d'un mois.
08:27 Et on a dit à ma tante, donc par alliance,
08:29 "mais pourquoi vous n'avez pas demandé votre naturalisation,
08:32 enfin fait votre demande d'arriver en France directement ici à l'ambassade,
08:36 parce que nous, dans un mois, vous pouvez l'avoir."
08:39 Et elle l'a eue là-bas, mais maintenant ils sont partis.
08:42 Donc elle se retrouve binationale après 28 ans passant en France à travailler,
08:48 sans avoir jamais eu, même ne serait-ce qu'une amende,
08:50 enfin bon, c'était vraiment quelqu'un d'irréprochable et de charmante.
08:54 Donc il y a bien des aberrations dans le système.
08:57 Alors vous disiez "comment on contrôle ?"
08:59 Je crois me souvenir, mais ça remonte à quand même quelques années,
09:02 mais il n'y a plus de droit,
09:04 aux Etats-Unis vous avez la carte verte,
09:06 mais quand vous passez, puisqu'ils vous donnent le droit de travailler,
09:09 mais je crois qu'il y a enquête.
09:11 Et quand vous passez au stade supérieur, il y a une enquête après du LBI,
09:14 si je me souviens bien, qui vérifie, comme je vous le disais,
09:17 excusez-moi encore du terme, votre pédigrée.
09:20 - Non, non, mais j'entends ton réponse.
09:22 - Donc sommes-nous plus bêtes que les Américains ou les Canadiens ?
09:25 - Non, mais non, mais on sort d'une idéologie de 40 ans ou de 50 ans,
09:29 où manifestement, voilà, il y a des choses,
09:33 on a mal vu les choses, voilà.
09:35 - On a mal anticipé.
09:37 - Et peut-être qu'aujourd'hui, on se trouve en difficulté sur certains sujets.
09:42 Bon, merci Laurent.
09:44 - Juste un dernier point, monsieur Proulx.
09:46 - Restez avec nous, mais je veux quand même prendre Hervé,
09:49 parallèlement à vous. Bonjour Hervé.
09:51 - Bonjour, oui, bonjour Marc-Alain.
09:53 - Merci Hervé, quelles solutions, quelles mesures,
09:56 et ça sera même l'occasion pourquoi pas d'échanger avec Laurent après,
09:59 quelles mesures concrètes imaginez-vous mises en place ces prochains jours ou ces prochains mois ?
10:05 - Au sujet des métiers sous tension, moi je pense qu'il n'y a aucun métier sous tension en France,
10:10 c'est juste qu'il est en concurrence avec les allocations
10:14 et handicapé avec toutes les charges ou autre.
10:17 Un exemple, on apprend que les médecins libanais vont en Irak exercer.
10:22 Pourquoi ne viennent-ils pas en France ? On se pose la question.
10:25 Après, effectivement les préfets régularisent certains sans-papiers.
10:31 J'en ai comme client, mais c'est très long,
10:34 et la procédure fait que la personne qui est engagée par le patron alors qu'ils sont sans-papiers,
10:40 se sent complètement liée au patron et ne se met plus bouger,
10:44 c'est-à-dire que le patron exige des heures, pas possible.
10:47 Donc la solution c'est tout simple, c'est de donner le droit aux gens de travailler,
10:51 mais pas de les régulariser au point de vue papier français.
10:54 Et il faudrait même leur obliger de travailler,
10:58 c'est-à-dire ne rien donner, ni allocation, ni logement, ni rien.
11:03 Vous venez, vous travaillez et vous débrouillez.
11:06 Et vous verrez que la situation va vite se régulariser.
11:09 - Vous-même vous êtes loueur de boxe, et notamment vous pouvez louer des boxe parfois à des étrangers,
11:15 et donc ils vous laissent dans ces boxe des affaires si j'ai bien compris ?
11:21 - Oui, et puisque ils sont logés dans les hôtels, dans les hébergements d'urgence,
11:25 ils font d'hôtel en hôtel.
11:27 - Vous acceptez ? - Oui, bien sûr.
11:30 - Et ils vous disent souvent que la France, pour eux, est un endroit magique, c'est ça ?
11:39 - Ils ont l'illusion effectivement qu'ils viennent parce qu'ils pensent que la France est un endroit magique.
11:44 Après ils se retrouvent dans des hôtels avec les mômes,
11:47 ils se retrouvent aux urgences lorsqu'ils n'ont pas d'hôtel,
11:49 et ils se rendent compte que ce n'est pas si magique que ça.
11:52 La personne travaille généralement en black, comme vous étiez en train de dire,
11:55 dans les restaurants ou autre, ils ne se font pas payer ou ils se font exploiter.
12:00 Et tout ça, pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de papiers pour travailler.
12:03 Le seul papier à leur donner, c'est le droit de travailler.
12:06 - On marque une pause et on revient.
12:07 - Pascal Praud et vous, c'est de 11h à 13h sur Europe 1.
12:10 - Et de 11h à 13h sur Europe 1, vous réagissez avec Pascal Praud au 01-80-29-21,
12:21 comme Laurent et Hervé qui sont avec nous en ligne.
12:24 - Hervé, si je comprends bien votre position, vous souhaitez quand même que les gens
12:28 qui travaillent en France depuis 2 ans, 3 ans, qui travaillent au black, soient régularisés.
12:32 C'est ça votre position ?
12:34 - Ah non, non, non, non. Ma position c'est qu'il faut régulariser au point de vue droit du travail,
12:39 au point de vue sécurité sociale, le reste au point de vue nationalité ou autre, c'est un autre sujet.
12:45 Mais au point de vue droit de travail, oui.
12:47 C'est-à-dire que s'ils travaillent, ils sont censés travailler aux mêmes normes que les Français.
12:52 - Ah oui, mais ça c'est la moindre des choses d'ailleurs, je pense que ça, ça se fait.
12:57 - Oui, c'est la moindre des choses, mais comme là, ils travaillent tous au black,
13:01 c'est-à-dire généralement exploités par des gens de leur compatriote,
13:04 c'est-à-dire un camionnet qui lui a des papiers et autres, et qui a une entreprise s'il voulait.
13:09 Donc, c'est-à-dire qu'ils ne vont pas faire 50 heures de BTP à des prix sur toute concurrence, s'il voulait.
13:19 C'est-à-dire régularisés au point de vue droit de travail.
13:22 - Bon ben Laurent...
13:24 - Excusez-moi, et ça leur permettrait effectivement, après de se payer un logement,
13:30 d'avoir une sécurité sociale sur lequel ils cotisent et autres.
13:33 - J'ai bien compris, j'ai bien compris.
13:35 - Après, je précise qu'ils soient français ou pas, mais ils sont là.
13:38 Moi, je vous parle de gens qui sont déjà là.
13:40 - J'ai compris Hervé, je vous remercie grandement, comme je remercie Laurent,
13:44 c'est le projet de loi de l'immigration qui arrive donc au Sénat aujourd'hui.
13:48 Est-ce qu'il faut féliciter ou non l'expulsion des délinquants étrangers, régularisés,
13:51 laissant papiers, qui travaillent dans des métiers en tension ?
13:53 Faut-il conditionner la délivrance d'une carte de séjour,
13:56 à la maîtrise de la langue française à un certain niveau ?
13:58 Autant de questions qui seront débattues ces prochaines heures
14:02 et dont on pourra reparler évidemment demain.
14:04 Il est 12h34.