SMART IMPACT - Emission du mardi 7 novembre

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Mardi 7 novembre 2023, SMART IMPACT reçoit Bertrand Charron (Directeur Recherche et Prospective, ASC France) , Driss Marzouga (Directeur général, Harmonie) , Simon Corteville (chef de projet rénovation énergétique, ANAH) et Diego Magdalenat (Fondateur, Droit de Regard)
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00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Smart Impact.
00:11 Smart Impact, votre rendez-vous dédié à la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:18 Smart Impact à retrouver sur Bismarck, bismarck.fr
00:21 et évidemment à retrouver également sur tous les réseaux sociaux de Bismarck.
00:25 Dans le commerce de cette édition, les Français sont prêts à payer plus cher les produits de la mer.
00:30 C'est ce que dit l'étude consommateur de l'ASC.
00:33 Cette enquête nous dévoile notamment que les Français sont prêts à accepter des hausses de prix sur ces produits.
00:39 On détaille les chiffres de cette étude et on découvrira dans un instant pour quels éléments le consommateur veut bien dépenser plus
00:46 avec Bertrand Charon, directeur recherche et prospective à l'ASC, l'Aquaculture Stewardship Council.
00:53 On va venir ensuite dans votre émission le débat qui est aujourd'hui consacré à la transition énergétique.
00:58 Une étude du mois d'octobre 2023 nous fait poser la question de savoir si la transition est accessible à tous les ménages.
01:05 On en parle dans quelques instants avec Simon Corteville, responsable du service de rénovation énergétique et politique sociale à l'ANA, l'Agence Nationale de l'Habitat
01:14 et avec Driss Marzouga, le directeur général d'Harmony.
01:18 Pour finir cette émission, ce sera Smart Ideas et aujourd'hui on parle lunettes, des lunettes remboursées à 100% et de haute qualité, c'est possible
01:26 avec Droit de Regard, une entreprise française créée par Diego Magdalena.
01:30 Bienvenue à vous tous qui nous rejoignez. Smart Impact, c'est tout de suite.
01:34 Aujourd'hui, on parle d'une étude qui démontre que les Français sont prêts à payer plus cher pour les produits de la mer.
01:47 On détaille cette enquête avec Bertrand Charon, directeur recherche et prospective à l'ASC, l'Aquaculture Stewardship Council. Bonjour.
01:55 Bonjour.
01:56 Alors pour commencer Bertrand Charon, est-ce que vous pourriez nous présenter l'ASC ?
02:01 D'accord. L'ASC est une ONG internationale qui a été créée en 2010 par deux autres ONG, le WWF qu'on ne présente pas
02:10 et une autre ONG néerlandaise qui est dans le commerce durable aussi et le développement durable, IDH.
02:18 Et donc ça fait 12 ans qu'on s'attaque aux problématiques de l'aquaculture.
02:24 Depuis les années 1990, la croissance de l'aquaculture, je pourrais développer un petit peu la définition de ce terme,
02:31 mais de l'élevage des poissons et de la conchiculture, etc., a augmenté de 60%.
02:38 Depuis les années 2000, de 30%, alors que la production des pêches a plus ou moins stagné.
02:44 Mais avec cette croissance, il y a eu beaucoup d'impact, des fois positif, économique, mais aussi négatif, environnementaux, sociaux, etc.
02:52 Et c'est pour ça que l'ASC a été fondée avec une théorie de la transformation pour changer l'industrie
03:01 et la faire devenir plus durable environnementalement et aussi socialement responsable.
03:08 Donc vous parliez d'aquaculture, est-ce qu'on pourrait redéfinir un petit peu ce terme ? C'est quoi l'aquaculture ?
03:13 Alors l'aquaculture, c'est l'élevage d'animaux aquatiques et de plantes et d'algues dans le milieu aquatique.
03:22 Donc communément, on parle de poissons d'élevage, on parle aussi d'élevage d'huîtres, d'élevage de crustacés, de crevettes, de homards,
03:33 tout ça sont des termes qui rentrent, et aussi d'algues.
03:36 Et historiquement, on a fait de l'aquaculture sur des plantes aussi.
03:40 Les Égyptiens, il y a 5000 ans, faisaient de la châtaigne d'eau, donc ils cultivaient dans de l'eau.
03:45 Donc tout ce qui est cultivé dans de l'eau, c'est de l'aquaculture.
03:48 D'accord, donc vous avez réalisé une enquête auprès de 12 000 consommateurs dans 12 pays différents, dont la France,
03:57 sur les Français et les produits de la mer.
04:00 Alors on va parler dans un instant des grands enseignements de cette étude.
04:04 J'ai lu que pour 80% des Français, il est important ou très important d'inclure du poisson et des fruits de mer dans leurs achats quotidiens.
04:14 Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
04:16 Ça veut dire que depuis une bonne dizaine d'années, on est tous là à regarder les infos,
04:20 on se rend compte qu'il y a le changement climatique, qu'on a des problématiques environnementales, etc.
04:26 Et que l'une d'entre elles, c'est l'empreinte carbone, mais pour ne citer qu'une d'entre elles,
04:31 il y a aussi l'acidification des océans, la pollution des mers, etc.
04:35 Et toutes ces problématiques font que les consommateurs deviennent de plus en plus susceptibles à ce qu'ils mangent.
04:41 Et ce qu'on mange du niveau nutritionnel, mais aussi on a un impact par notre consommation.
04:48 Donc de plus en plus de gens sont susceptibles à ces problématiques.
04:52 Et dans le domaine des produits de la mer, il y a beaucoup de gens qui commencent à vouloir consommer plus de produits de la mer
05:01 pour consommer moins de viande, de produits carnés, qui ont une empreinte carbone, par exemple, beaucoup plus importante.
05:09 Et pas qu'une empreinte carbone, une empreinte en eau, etc.
05:12 Donc vous pensez que les problématiques principalement d'empreinte carbone, avec les autres problématiques que vous nous avez citées,
05:18 c'est ce qui motive les Français à acheter plus de poissons, etc ?
05:22 Oui, notamment, ça en fait partie, mais certainement le poisson a une bonne image au niveau nutritionnel, les oméga-3, etc.
05:32 Donc c'est un produit sain et on en demande de plus en plus.
05:36 L'ennui, entre guillemets, c'est qu'une grosse partie de ces poissons et de ces produits de la mer doit être importé.
05:42 Et avec ces importations, ces productions qui se produisent partout dans le globe,
05:47 on a des enjeux environnementaux et sociaux auxquels il faut pouvoir répondre.
05:54 Mais du coup, est-ce que cette filière, selon vous, est une filière responsable ?
05:58 Alors, nous, notre mission, c'est de faire en sorte qu'elle le soit, mais de dire, il y a d'énormes enjeux.
06:05 Donc, en fait, être responsable, c'est un but à atteindre.
06:09 Et le constat est qu'elle ne l'est pas toujours.
06:13 Et donc, c'est notre mission de s'atteler à faire en sorte qu'elle le devienne.
06:18 Donc, comment le faire ? Il faut faire beaucoup de mesures, il faut avoir des performances,
06:22 il faut mettre des systèmes en place, il faut avoir un degré de transparence, il faut faire des audits,
06:27 il faut faire toutes ces choses que le programme de certification et de labellisation de l'ASC,
06:33 de la co-culture sur la chèque 15 au fait, il faut pouvoir les faire, il faut vérifier.
06:37 Et ce n'est pas parce qu'un jour on est certifié ou labellisé que le lendemain, on le sera toujours.
06:42 Donc, il faut continuellement s'améliorer.
06:46 Donc, vous pensez que, par exemple, les certifications sont un moteur pour que cette filière devienne de plus en plus responsable,
06:53 notamment, certification, label ?
06:56 Oui, en fait, pour nous, un label, une certification, c'est un outil.
07:00 C'est un outil pour transformer le marché.
07:03 C'est un outil qui nous permet de mesurer, c'est un outil qui nous permet d'assurer aussi,
07:07 parce qu'avec l'emploi du label et puis la chaîne de garantie qui fait que,
07:11 quand on a un produit qui est certifié, on peut garantir aux consommateurs à l'autre côté de la chaîne
07:16 que pendant toute la chaîne, ce produit n'a pas été substitué, qu'il n'y a pas eu de fraude, etc.
07:21 On arrive à donner confiance aux consommateurs.
07:25 Mais sans tout ça, il y a beaucoup d'incertitudes.
07:28 C'est vrai que la notion de confiance est très importante, surtout aujourd'hui pour le consommateur.
07:33 Est-ce que vous pensez que, justement, les Français, les consommateurs,
07:36 ils se renseignent de plus en plus et plus précisément sur l'origine de ce qu'ils mangent
07:41 et notamment de l'aquaculture, d'où ça vient, etc. ?
07:44 Alors, très bonne question.
07:46 Deux réponses, oui et non.
07:48 Certainement pas assez, mais de plus en plus.
07:51 Et c'est un petit peu aussi pour ça qu'on a commandité cette étude IFOP
07:55 pour essayer de comprendre l'état de la perception des Français.
07:58 Pas que des Français, parce qu'on a fait cette étude partout dans le monde,
08:01 mais notamment des Français, quelle est leur perception de l'aquaculture
08:05 et quelle est leur perception de l'aquaculture durable.
08:08 Et après, qu'est-ce qu'ils en font ? Comment réagissent-ils ? Que sont-ils prêts à faire ?
08:13 Ainsi, vous pouvez ajuster avec leurs réponses pour aller vers une aquaculture encore plus durable,
08:19 selon leur perception ?
08:21 Éventuellement, parce qu'un système de certification, on ne change pas du jour au lendemain,
08:26 c'est très compliqué, mais oui, ça nous informe.
08:29 Et en tout cas, s'il y a des problématiques qui émergent,
08:32 par exemple, on se rend compte que les gens dans l'hémisphère nord, aux États-Unis,
08:38 n'ont pas de problème à manger des OGM, ce n'est pas un problème pour eux.
08:42 Par contre, en Europe, ça l'est.
08:44 Le code référentiel exige, primo, qu'il n'y ait pas de production d'organismes transgéniques,
08:49 mais aussi que s'il y a emploi d'OGM dans les aliments,
08:54 ça soit transparent.
08:56 En effet, il n'y a aucun OGM dans l'aliment des produits certifiés AEC en Europe,
09:02 mais dans d'autres pays où ce n'est pas un problème.
09:04 Donc, les consommateurs ont différentes perceptions et différentes demandes.
09:07 Le marché s'adapte à ces demandes.
09:09 Mais effectivement, on en apprend tous les jours.
09:11 Donc, c'est très important pour nous de faire ce type d'études.
09:14 Pour aller plus loin, je me posais quand même une question,
09:17 parce qu'on est dans un contexte inflationniste en ce moment,
09:20 depuis quelques mois, depuis même plusieurs mois.
09:23 Vous ne pensez pas que l'inflation pousse plutôt le consommateur
09:27 à d'abord acheter des produits moins chers
09:29 que se tourner vers des produits plus chers dont la qualité est meilleure ?
09:33 Alors, oui, effectivement, c'est ce qu'on aurait pu penser.
09:38 Et c'est pour ça que cette étude nous a donné des éléments de réponse assez intéressants,
09:42 parce qu'on ne s'attendait pas à se rendre compte
09:45 qu'à peu près 6 Français sur 10 sont prêts et veulent,
09:49 même dans ce contexte inflationniste, à vouloir payer plus cher
09:52 pour avoir des produits qui sont certifiés d'avoir été produits
09:56 avec une attitude et une démarche responsables.
09:58 Donc, ça a été non seulement une surprise, mais un petit peu, ça nous a rassurés.
10:04 Mais c'était un petit peu étonnant de le savoir.
10:06 Et ça veut dire qu'on va dans le bon sens.
10:08 Les Français veulent acheter plus responsable et sont prêts à payer un peu plus pour ça.
10:13 Pour finir, quels sont selon vous les grands enjeux auxquels doivent faire face
10:18 les industries et les distributeurs pour les prochaines années dans ce contexte-là ?
10:22 Alors là, si vous aviez une heure, je pourrais vous développer.
10:25 Il y en a beaucoup et il y en a des très intéressants.
10:28 Alors, il y a bien sûr des tas de législations qui sont en train d'arriver
10:31 au niveau européen et nationaux.
10:34 Mais d'une manière générale, on commence à vouloir suivre de plus en plus l'origine des produits.
10:40 Et les impacts, les Français consomment le plus du saumon et de la crevette.
10:46 Ces deux espèces viennent de l'étranger, puisqu'on n'en produit pas en France.
10:50 Mais à l'étranger, que ce soit en Asie ou ailleurs, il peut y avoir des abus.
10:55 Donc, il faut suivre dans sa chaîne.
10:57 Et le distributeur qui lui vend dans telle ou telle chaîne du saumon peut être questionné sur
11:04 "Mais est-ce qu'il a été produit responsablement ? Est-ce qu'il y a eu des abus des droits de l'homme
11:09 dans cette chaîne alimentaire, etc. ? Quel est l'empreinte carbone ?"
11:12 Donc, toute cette traçabilité, ce devoir de vigilance, ça va être un des gros challenges
11:17 dans les années à venir. Il va falloir avoir des outils techniques de traçabilité,
11:22 de transparence, de responsabilité, qui feraient adapter à cette demande.
11:28 Donc, c'est sur ce qu'on travaille, nous, en tout cas.
11:31 Merci beaucoup, Bertrand Charon, directeur recherche et prospective à l'ASC,
11:38 l'Aquaculture Stewardship Council, d'avoir répondu à toutes ces questions.
11:42 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite pour le débat.
11:51 C'est parti pour le débat de Smart Impact.
11:53 Et aujourd'hui, on parle transition énergétique dans les logements.
11:57 La transition est-elle accessible à tous les ménages ?
12:00 Vaste question à laquelle nous allons tenter de répondre avec Simon Corteville,
12:04 responsable du service rénovation énergétique et politique sociale à l'ANA,
12:08 l'Agence Nationale de l'Habitat. Bonjour.
12:10 Bonjour.
12:11 Et avec Driss Marzouga, directeur général d'Harmony. Bonjour.
12:14 Bonjour, Pauline.
12:15 Alors, pour commencer, Simon Corteville, un mot rapide sur l'ANA.
12:18 Quelle est votre mission ? Qu'est-ce que vous faites à l'ANA ?
12:20 Alors l'ANA, donc l'Agence Nationale de l'Habitat,
12:23 donc l'ANA, c'est une agence d'État, donc un établissement public de l'État.
12:26 Et l'objectif, c'est de pouvoir aider les ménages à réaliser leurs travaux de rénovation
12:30 dans leurs logements, notamment donc rénovation énergétique,
12:33 avec notamment des subventions quand on est propriétaire d'un logement,
12:37 donc dans son habitat privé.
12:39 Même question, Driss Marzouga, est-ce que vous pouvez nous présenter Harmony ?
12:42 Bien sûr, avec grand plaisir.
12:43 Donc Harmony, c'est une PME qui intervient sur des travaux clous couverts,
12:46 donc façade et toiture terrasse, avec une forte appétence pour les travaux
12:50 liés à l'isolation thermique par l'extérieur,
12:52 donc que ce soit au niveau des façades, mais également sur la partie toiture terrasse.
12:56 On va y revenir à l'isolation peut-être par l'extérieur,
12:59 si on a le temps dans quelques minutes.
13:01 Pour aller un peu dans le vif du sujet, Simon Corteville,
13:05 est-ce que vous pouvez nous dire à quoi, à quels enjeux répond
13:09 la rénovation énergétique aujourd'hui ?
13:11 Alors la rénovation énergétique, ça va être différents enjeux.
13:14 Alors peut-être le principal, et qu'on voit en premier,
13:16 c'est tout l'enjeu de décarbonation et de transition écologique,
13:19 changement climatique.
13:20 Donc l'objectif pour 2050, c'est qu'en fait qu'on soit sur du parc
13:24 qui ne consomme pas ou très peu d'énergie.
13:27 Il y a un parc qu'on appelle basse consommation.
13:29 Donc ça, c'est le premier pour l'enjeu de transition écologique.
13:32 Après, ça a beaucoup d'enjeux en parallèle,
13:35 qui peuvent être notamment le confort, déjà ne plus avoir froid chez soi,
13:39 la précarité énergétique, quand les factures augmentent,
13:43 enfin on le voit bien, donc l'objectif de la rénovation,
13:46 c'est in fine de payer moins de factures d'énergie,
13:49 et d'autres enjeux qui peuvent être le fait de rénover
13:52 pour le confort d'été, et donc ne pas subir les fortes chaleurs en été,
13:56 ou encore des enjeux plus diplomatiques, nationales,
13:59 de ne pas dépendre du gaz étranger, des énergies fossiles, du fuel, etc.
14:03 Donc beaucoup d'enjeux avec quand même cette tête de pont
14:06 qui est la transition écologique et la précarité,
14:09 le fait de payer moins de factures.
14:10 - André Smarsbouia, vous êtes d'accord avec ces enjeux
14:13 que nous a évoqués Simon Corteville ?
14:15 - Oui, je souscris totalement à son propos.
14:17 Le dernier est intéressant sur le sujet de la souveraineté nationale,
14:21 puisque le contexte géopolitique nous appelle à justement innover
14:26 et faire le nécessaire pour réduire justement cette sous-performance énergétique.
14:31 Oui, nous on est une entreprise de travaux,
14:34 tous les jours on va à la rencontre de copropriétés,
14:36 le bâtimentaire est l'un des principaux polluants,
14:39 en termes d'émissions de gaz à effet de serre,
14:40 et l'un des plus énergivores.
14:42 Et donc oui, il y a cette dimension d'utilité publique
14:45 qui construit un dessin commun, quel que soit le positionnement des acteurs.
14:49 Vous avez l'ANA qui a la dimension subventionnaire,
14:52 nous on est là pour faire les travaux qu'on nous ordonne d'exécuter,
14:55 mais en définitive, que ce soit côté maîtrise d'ouvrage
14:58 ou côté différents acteurs, on est nourri par ce dessin commun,
15:01 cet impérieux.
15:03 Tout à l'heure, Simon parlait de l'objectif
15:06 de neutralité carbone à horizon 2050,
15:09 on voit que le législateur veut tenir son agenda,
15:13 puisqu'il a décrété un autre objectif très ambitieux
15:17 à horizon 2030 qui vise à réduire l'émission de CO2,
15:21 donc ils veulent passer de 400 millions de tonnes équivalent CO2 à 270,
15:25 ça passera par le bâtimentaire,
15:27 mais j'ai aussi l'intime conviction qu'au niveau urbanistique,
15:30 au niveau de raisonner en zone de chalandise,
15:34 ça ferait plus sens pour accélérer et gagner en efficacité,
15:38 concilier l'impérieux énergétique avec l'impérieux de confort de vie,
15:42 avec l'impérieux visuel, avec aussi l'impérieux de communication,
15:45 se déplacer différemment, utiliser son espace
15:48 à proximité de son lieu de villégiature de manière un peu plus disruptive
15:52 et plus agréable pour les foyers.
15:55 - Si j'en dis deux mots, en général, on ne va pas faire des travaux
15:58 que pour l'énergie, on achète un logement, on fait des travaux,
16:01 il faut y intégrer l'énergie, mais c'est une amélioration globale,
16:04 c'est une valorisation.
16:06 Quand on fait le ravalement dans une copropriété,
16:08 le bâtiment est plus beau et donc plus simple à vendre,
16:10 ou quand on fait des travaux d'une maison qu'on vient d'acheter
16:12 ou parce qu'on est sur un projet important,
16:14 qu'on va refaire une chambre des enfants ou autre,
16:16 c'est un projet global dans lequel on intègre l'énergie
16:18 et dans une valorisation globale du bien.
16:20 Et je pense que ça, on ne va pas uniquement, quand on est particulier,
16:23 se lancer dans des travaux uniquement sur le volet énergétique,
16:25 souvent il y a bien d'autres choses qui rentrent avec.
16:27 - Bien sûr.
16:28 - Je vous en prie, Folli.
16:29 - Ce que je voulais dire, c'est qu'engager des travaux
16:31 quand on est un particulier, ça coûte de l'argent.
16:33 - Oui.
16:34 - Donc on va peut-être revenir aussi sur les aides mises en place
16:36 par l'État, comme par exemple ma prime rénov' et tout ça,
16:39 parce que la question qu'on se pose aujourd'hui,
16:42 c'est est-ce que c'est accessible à tous les ménages ?
16:45 Donc est-ce que, Simon, par exemple,
16:47 est-ce que vous pourriez nous expliquer un peu
16:49 quelles aides sont mises en place et à quoi ça correspond ?
16:52 Quel est le reste à charge pour les ménages ?
16:54 Est-ce que c'est accessible ?
16:56 - Je vais même commencer, avant même de parler des aides,
16:59 c'est de se dire que finalement, pour faire des travaux,
17:01 avant même de savoir les aides, si je ne suis pas du milieu,
17:04 que je ne sais pas quoi faire, alors déjà,
17:06 on ne sait pas quels travaux faire, c'est compliqué,
17:08 on ne sait pas comment s'y prendre, on a peur de se faire arnaquer,
17:10 on a peur de ne pas trouver une entreprise, on en a trouvé une,
17:12 mais comment est-ce qu'on compare avec une autre qui est un peu moins chère ?
17:15 Il y a tout ça, enfin bref, des travaux, en général,
17:18 on en fait quoi ? Une, deux fois dans sa vie,
17:20 à chaque fois on repart de zéro, donc c'est compliqué.
17:23 C'est compliqué là-dessus, et pour faire ces rénovations d'un point de vue énergétique,
17:27 il faut savoir de quoi on part.
17:29 C'est le DPE, c'est l'étiquette, est-ce que mon logement est A, B, C, jusqu'à G ?
17:32 Si on est en FG, on est en passe-foir thermique, il y a des enjeux plus loin.
17:35 Quels travaux faire ? Très souvent, on entend le
17:38 "J'ai des fenêtres double vitrage, je ne comprends pas pourquoi j'ai froid."
17:41 Il n'y a pas que les fenêtres, comment est-ce qu'on regarde d'un point de vue global ?
17:44 Pour ça, presque le premier point, avant même d'être sur les aides,
17:46 c'est de se dire quels travaux, comment, comment ça va se passer,
17:49 à quoi je commence, à qui je fais appel ?
17:51 C'est cette information-conseil, et l'ANAM est en place,
17:54 et pilote un service public, le service public FranceRénov',
17:57 qui est neutre, gratuit, indépendant.
17:59 Il y a des conseillers sur tout le territoire,
18:01 enfin un site internet, france-renov.gouv.fr,
18:04 mais il y a 550 espaces conseil sur tout le territoire,
18:07 donc à proximité de chacun, pour pouvoir se renseigner,
18:10 et avoir les principales questions avant de se lancer,
18:12 ne serait-ce que pour savoir, je commence par quoi ?
18:14 Donc voilà, ça c'est peut-être le point le plus important que j'aurais à dire en premier.
18:18 Cette information, savoir vers où on va,
18:20 de pouvoir imaginer combien vont coûter les travaux,
18:22 et derrière, qu'est-ce qu'on va avoir comme aide,
18:24 forcément, si on fait juste un changement de sa chaudière qui vient de lâcher,
18:27 ou si on fait un projet, on va renvoyer toute la maison,
18:29 ça peut coûter 5 000 euros dans un cas, et 70 000 dans l'autre.
18:32 Donc c'est là où il y a ce sujet de se renseigner d'abord,
18:34 de savoir qu'est-ce qu'il en est, pour derrière savoir quelles vont être les aides.
18:37 Vous êtes d'accord, oui. Je vous vois caisser.
18:40 Alors, Jacques Quies, ce qu'on constate,
18:42 on en a parlé avec Simon dans l'antichambre de notre colloque,
18:47 c'est qu'il y a quelques années, il y avait un gros travail d'évangélisation
18:50 à faire notamment auprès des copropriétaires des habitants du résidentiel,
18:55 parce que ce n'était pas clair, parce qu'il y a toujours un petit peu cette défiance,
18:58 cette méfiance, je ne vais pas dire franco-française, mais qui est culturelle,
19:01 et quand ce sont vos deniers que vous engagez,
19:03 a fortiori, et on ne parle pas de somme infinitésimale,
19:07 ça a son sens.
19:08 Aujourd'hui, on constate quand même, en tant qu'entreprise,
19:11 que les copropriétés sont en marche,
19:13 que la pédagogie à laquelle participe l'ANA marche bien,
19:18 donc il y a une conviction assez forte de l'intérêt de mener des travaux de rénovation énergétique,
19:24 et un niveau de maturité et de connaissance qui est beaucoup plus prégnant qu'il y a quelques années.
19:29 Nous, on est sur un business model captif,
19:31 c'est-à-dire que ce sont nos restitutions sur le terrain, nos commerciaux,
19:36 donc en fait, on profite de la qualité de notre expérience opérationnelle
19:39 pour avoir d'autres copropriétaires,
19:41 parce qu'on est dans un bassin très concentré au niveau immobilier qui nous sollicite.
19:45 Et ce qu'on constate, en fait, on n'est plus dans ce travail d'évangélisation,
19:49 là c'est vraiment, et je vais passer la balle à mon camarade de jeu du jour,
19:53 c'est vraiment le sujet subventionnaire.
19:55 Ils savent à peu près ce qu'il faut faire, pourquoi il faut le faire,
19:57 avec tous les bienfaits que vous a partagé tout à l'heure Simon,
20:00 mais c'est de se dire, tant sur l'ANA, c'est plutôt clair,
20:03 et le dispositif MaPrimeRénov'2023, sur lequel Simon parlera,
20:07 est plutôt clair, bien élaboré, bien abouti,
20:10 s'inscrit bien dans cette logique un petit peu de, d'un côté, état-gendarme,
20:14 et d'un côté, état-providence, l'état-providence c'est l'auréole subventionnaire de Simon,
20:18 c'est plus sur la partie pré-bancaire, où il y a une inertie,
20:22 qui est, je ne vais pas dire jacobine, mais qui est assez lourde,
20:25 et qui freine parfois des dossiers pour lesquels les copropriétaires sont convaincus de la pertinence.
20:31 Et donc, pour revenir aussi à la question financière maintenant,
20:35 comme on est à chaque fois sur du cas par cas,
20:37 chaque logement est différent, chaque ménage est différent,
20:39 il ne va pas avoir les mêmes ressources, il ne va pas avoir les mêmes conditions,
20:41 il ne va pas avoir les mêmes besoins, le logement n'est pas le même,
20:43 il y a eu des travaux ou pas de fait.
20:44 Donc c'est cette information avec France Rénov', et vraiment j'insiste,
20:47 parce que c'est là pour avoir des réponses adaptées,
20:49 est-ce qu'il faut un permis de construire ou pas,
20:51 quels peuvent être les aides, quel est l'état du logement, etc.,
20:53 quels travaux faire, comment je trouve des entreprises,
20:55 ça ne va pas être la même réponse à Paris, ou dans un territoire rural.
20:58 Et derrière il y a les aides, effectivement, parce que souvent c'est le nard de la guerre, le financement.
21:03 Donc aujourd'hui avec MaPrimeRénov', qui date de 2020,
21:07 il y a des aides à la rénovation énergétique pour tout le monde.
21:09 Donc qu'on soit propriétaire occupant, qu'on loue un occupant,
21:12 c'est-à-dire qu'on habite sa résidence principale et on est propriétaire,
21:15 qu'on loue son logement, ou qu'on soit en copropriété,
21:18 où il y a des aides, et donc Dries a commencé à l'évoquer.
21:21 C'est les mêmes aides pour les copros que pour les particuliers aussi ?
21:24 La différence pour les copropriétés, c'est qu'on peut avoir des aides
21:29 à l'échelle globale de la copropriété,
21:30 parce que quand on va faire une isolation de la copropriété,
21:32 ça va être voté en assemblée générale,
21:34 et donc l'aide pour les copropriétés va être adaptée.
21:37 On vote en assemblée générale, et du coup l'Anna, l'État,
21:41 va financer directement la copropriété,
21:43 et donc derrière c'est ça de moins en argent à mettre
21:46 sur chaque propriétaire sur cet entième de charge.
21:48 Pour les propriétaires occupants, on verse directement
21:51 sur leur compte en banque les subventions.
21:53 Donc tout le monde peut avoir des aides.
21:55 Après, la logique des aides, ça va dépendre aussi
22:00 des travaux qu'on réalise, et avec des objectifs aussi
22:03 pour 2024, qui ont pu être annoncés il y a à peu près un mois
22:07 par les ministres, de cibler deux choses.
22:10 Premièrement, le plus important, c'est les rénovations
22:13 qu'on va dire ambitieuses, globales, c'est-à-dire de regarder
22:17 le logement dans son entièreté, et de le traiter de manière
22:20 le plus globale, faire de l'isolation, changer les fenêtres,
22:23 isoler les toitures, changer le chauffage, l'eau chaude sanitaire,
22:26 la ventilation, etc., et donc de pouvoir au cas par cas,
22:29 en fonction des besoins du logement, aller sur ces rénovations
22:32 plus globales, et vous me demandiez des prix, ça peut être entre
22:35 30 000, 40 000 euros si on fait un certain nombre de gestes
22:38 par logement, jusqu'à 70 000 euros. Là, je suis plutôt sur des coûts
22:41 pour des maisons en copropriété, ça dépend beaucoup de la situation.
22:46 Mais en fonction de si on va améliorer sa lettre de deux niveaux,
22:51 ou aller sur une rénovation où vraiment on va consommer
22:54 quasi plus rien, on peut être entre 30 000, 40 000 et 70 000 euros.
22:57 - Bien sûr, ça dépend aussi de chaque projet de rénovation, etc.
23:00 Malheureusement, le temps file très vite. J'aurais une dernière
23:04 question pour vous, Driss Barzouga. Est-ce que pour finir, pour conclure
23:09 ce débat, selon vous, la transition est accessible pour tous les ménages,
23:12 ou pas ? - Alors, je vais profiter de votre question
23:15 pour apporter un éclairage. Oui, parce que le dispositif dont vous
23:18 partagez, le dispositif subventionnaire dont vous a parlé Simon,
23:21 80% des subventions sont éligibles à l'ensemble des copropriétaires
23:25 sans distinction de revenu fiscal de référence. Donc, que vous soyez
23:28 bien portant financièrement ou dans une situation financière plus délicate,
23:33 vous êtes éligible. Donc, il y a moins ce caractère, on va dire,
23:36 discriminant de la subvention. Je profite de l'émission pour apporter
23:40 un éclairage et un point de vigilance. L'éclairage, c'est qu'il y a
23:45 l'inflation que tout le monde subit. Il suffit de regarder le panier
23:48 de la ménagère. C'est à la fois un levier structurel et un frein
23:51 conjoncturel, je m'explique. Structurel parce que les gens
23:54 prennent conscience de l'impact du coût financier de l'énergie.
23:58 Conjoncturel en termes de frein, puisque parfois il y a des arbitrages
24:02 financiers à faire et à court terme ça freine des dossiers.
24:04 Et le point de vigilance, c'est sur la dimension pré-bancaire.
24:08 Aujourd'hui, ce qui tue les entreprises, ce n'est pas le carnet de commandes,
24:11 ce sont les créances, les impayés. Et donc, entre le moment où
24:15 l'entreprise se met en marche pour mettre en oeuvre des travaux
24:18 de rénovation énergétique et le moment où elle se voit payée
24:21 sur présentation des factures, il y a un écart critique en considérant
24:25 par ailleurs que l'entreprise, elle, a vocation à payer rubis sur long
24:29 que ses fournisseurs, ses sous-traitants. Donc, peut-être un sujet à creuser
24:32 lors d'un prochain débat.
24:33 Avec grand plaisir, merci beaucoup Driss Marzugiat,
24:36 directeur général d'Harmony. Et merci Simon Corteville,
24:39 responsable du service Rénovation énergétique et politique sociale
24:43 au sein de l'ANA, l'Agence nationale de l'habitat.
24:46 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Smart Ideas.
24:48 [Musique]
24:54 Et pour finir cette émission, c'est Smart Ideas, je suis ravie
24:58 de recevoir Diego Magdalena, fondateur de Droit de regard.
25:02 Bonjour.
25:03 Bonjour.
25:04 Alors, pour commencer, mais je vous en prie, pour commencer,
25:07 les lunettes, c'est cher. Est-ce que c'est pour ça que vous avez
25:10 créé Droit de regard ? Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus
25:13 sur cette entreprise ?
25:14 Alors oui, c'est pour ça qu'on a créé Droit de regard.
25:16 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a à peu près 15 millions de personnes
25:18 qui s'équipent de lunettes chaque année en France.
25:20 Et il y a à peu près la moitié de ces 15 millions de personnes
25:23 qui sont contraints chaque année de dégrader la qualité des lunettes
25:28 qu'ils achètent, à cause du prix, effectivement, et de la faible prise
25:33 en charge qu'ils ont dans leur forfait optique, parce que tout le monde
25:36 n'a pas la même mutuelle. Et c'est ça le cœur du problème.
25:38 Et donc nous, on a apporté, enfin, on essaye d'apporter une solution
25:42 à cette moitié du marché, entre guillemets, avec une approche
25:49 qui est très originale et qui est un petit peu à contre-courant
25:51 du reste de nos confrères, puisqu'on ne fait que des lunettes
25:55 qui sont 100% remboursées pour tout le monde.
25:57 Et donc, dans ce cadre-là, on arrive à embarquer l'ensemble
26:01 des technologies qui sont issues de la recherche de ces 50 dernières années
26:05 et qui sont nombreuses, et qui permet à ces gens-là de ne plus
26:08 renoncer à ces technologies.
26:09 Donc, 100% des lunettes, 100% remboursées.
26:12 Quelles sont les clés de ce business model, du coup ?
26:15 Alors, les clés de ce business model, c'est très simple, c'est qu'on a
26:18 des intermédiaires complètement à la chaîne, c'est-à-dire qu'on est
26:20 en direct, d'un côté, avec les ateliers qui fabriquent
26:23 les meilleures montures et les laboratoires qui fabriquent
26:25 les meilleurs verres, et de l'autre côté, on est en direct
26:28 avec le consommateur final, puisqu'on a un réseau intégré.
26:30 Donc, en fait, on a un seul intermédiaire entre les fabricants
26:34 et le consommateur, c'est nous, là où on est dans un marché
26:38 où il y a facilement au minimum 4 intermédiaires d'habitude.
26:41 Donc, évidemment, en distribuant de la marge, déjà, on renchérit
26:45 formidablement le prix des équipements.
26:48 Mais ce n'est pas ça le problème principal.
26:50 Le problème principal, c'est que nous, on s'est mis hors champ
26:52 de l'application d'un dispositif assez original en France
26:55 qui veut que les salariés du privé bénéficient de contrats
26:59 de complémentaire santé collectif qui sur-remboursent les lunettes
27:04 et donc qui font monter le prix général des équipements en France.
27:07 Et donc ça, ça crée un phénomène assez particulier qui est que
27:10 en France, le marché de l'optique voit une difficulté à démocratiser
27:16 la technologie dans tous les marchés.
27:18 Vous savez, par exemple, quand on a inventé l'ABS, l'Airbag
27:21 ou la direction assistée pour les automobiles, au début,
27:24 c'était des options qui étaient chères, réservées à certains
27:26 qui pouvaient se les offrir.
27:27 Et aujourd'hui, elles sont embarquées dans toutes les automobiles,
27:29 quel que soit leur niveau de prix.
27:31 Ce principe de démocratisation de la technologie et donc des technologies
27:36 issues de la recherche depuis 50 ans en matière d'optique
27:38 ne se fait pas en France.
27:40 Cette démocratisation ne se fait pas et Droit de Regard,
27:43 à travers son modèle de désintermédiation, permet à n'importe qui
27:47 de réaccéder à ces technologies pour ses lunettes.
27:51 D'accord, c'est très intéressant.
27:53 On pourrait en parler pendant plus de temps, mais le temps file.
27:56 Est-ce que, pour finir cette interview, vous pourriez nous en dire
27:59 un peu plus sur Droit de Regard hors les murs ?
28:03 Alors, Droit de Regard hors les murs, c'est une démarche
28:05 que nous avons initiée parce qu'on a fait le constat
28:07 qu'en dehors des personnes qui ont du mal à voir les technologies
28:12 les meilleures sur leurs lunettes, il y a 2 millions de Français
28:14 qui n'ont pas de lunettes du tout et qui devraient en avoir.
28:17 Et ces gens-là sont particulièrement concentrés dans certains environnements
28:20 qui sont notamment des établissements médico-sociaux.
28:22 Il y a par exemple 120 000 travailleurs handicapés en ESAT.
28:27 Nous, quand on va dans ces établissements-là, c'est ça,
28:29 Droit de Regard hors les murs, on constate qu'environ 80%
28:32 de ces gens-là n'ont pas les lunettes qu'il leur faudrait.
28:35 Et donc, on a systématisé ce principe d'intervention.
28:38 Donc, toutes les semaines, nous sommes dans ces établissements
28:41 pour diagnostiquer finalement les besoins en santé visuelle
28:45 de ces personnes et leur apporter les solutions qui conviennent
28:49 en matière de lunettes.
28:50 Merci beaucoup, Diego Magdalena.
28:52 Vous êtes le fondateur de Droit de Regard.
28:54 Co-fondateur.
28:55 Co-fondateur de Droit de Regard.
28:56 Merci à vous de nous avoir suivis et on se retrouve très vite
29:00 sur Bsmart pour un nouveau numéro de Smart Impact.
29:02 À bientôt.
29:03 Merci beaucoup.
29:04 ♪ ♪ ♪

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