Wenhaouté YACARI est apiculteur et chef de village de Bourou, situé dans la région du Centre-Sud du Burkina Faso.
Depuis son enfance, il est passionné par la production d'abeilles et de miel. Cette passion l'a conduit à s'orienter vers l'apiculture. Après une formation initiale, il a consacré de nombreuses années à l'acquisition des compétences nécessaires.
Aujourd'hui, son activité est florissante et la demande du marché est si forte qu'il peine à y répondre. « Actuellement, ma vision est que je compte créer un centre. Je compte agrandir l’entreprise et je sais que s’il plaît à Dieu, les démarches que j’ai entamées, je sais que ça va aller, puisque je compte faire l’agriculture, le maraîchage, pour pouvoir accompagner les abeilles dans leur production, » explique YACARI.
Depuis son enfance, il est passionné par la production d'abeilles et de miel. Cette passion l'a conduit à s'orienter vers l'apiculture. Après une formation initiale, il a consacré de nombreuses années à l'acquisition des compétences nécessaires.
Aujourd'hui, son activité est florissante et la demande du marché est si forte qu'il peine à y répondre. « Actuellement, ma vision est que je compte créer un centre. Je compte agrandir l’entreprise et je sais que s’il plaît à Dieu, les démarches que j’ai entamées, je sais que ça va aller, puisque je compte faire l’agriculture, le maraîchage, pour pouvoir accompagner les abeilles dans leur production, » explique YACARI.
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00:00 un très bon apiculteur et un très bon agriculteur parce que ça va ensemble.
00:05 C'est pour cela que la superficie que j'ai réservée pour l'apiculture c'est 50 hectares.
00:11 J'ai 30 hectares uniquement pour l'agriculture.
00:14 Depuis que je suis en classe de CP1, je suis venu avec mes grands frères dans la forêt
00:29 pour la cueillette du miel dans les troncs d'arbre et dans les trous, les termitières.
00:37 J'ai été un peu curieux.
00:39 Je vois que l'abeille est trop petite et elle peut fournir du miel qui est trop sucré.
00:45 Donc j'ai beaucoup aimé et j'ai cherché à connaître pourquoi et comment même l'abeille
00:53 arrive à produire du miel.
00:56 Depuis mon enfance, c'est l'apiculture sauvage que nous produisons.
01:02 En 2000, j'ai essayé de faire confectionner les riches pour pouvoir faire l'apiculture
01:11 moderne.
01:12 Depuis 23 ans, je suis dans l'apiculture moderne.
01:16 Ma recotte, c'est une recotte naturelle.
01:26 Il ne faut pas utiliser de produits pour pouvoir faire la recotte.
01:30 C'est avec les tiges de maïs qu'on a mis le feu et on a pu souffler et puis les abeilles
01:37 se sont dégagées et laissées enrichir.
01:40 Donc généralement, toutes nos recottes, c'est de façon naturelle qu'on fait.
01:46 Je suis le chef du Villa Duburu.
01:56 Je suis apiculteur avant d'être intronisé.
01:59 Du moment où on m'a intronisé, dans la tradition, il y a des rituels qu'il faut
02:05 faire.
02:06 J'ai fait tous ces rituels-là pour pouvoir me permettre de travailler.
02:09 Si moi-même, je suis actif, les gens voient que c'est le chef qui est en train de travailler,
02:14 ils vont se donner affront.
02:15 C'est la raison pour laquelle je me suis dit que la tradition, il faut qu'on négocie.
02:21 Et j'ai négocié et ils m'ont permis de travailler.
02:24 Dans le domaine de l'apiculture, on voit que dans sa production, il se bat corps et âme.
02:36 En tout cas, ça donne aussi très beau.
02:40 D'abord, lui-même a la passion du travail et aussi c'est une activité en table.
02:45 La première difficulté, c'est le manque même de matériel.
02:58 Les richesses coûtent cher.
03:00 Les ménagers qui font les richesses, ils n'ont pas la technique nécessaire pour pouvoir
03:07 nous fournir des qualités, des richesses.
03:10 Entre temps, c'est à Kudugu, moi je commandais.
03:13 La deuxième difficulté, c'est la formation.
03:16 Il y a un seul formateur qui était dans la province ici à son temps.
03:21 Je me suis fait former avec lui, ça ne suffisait pas.
03:24 Ça a pris 15 ans uniquement pour chercher et puis avoir la place nécessaire pour pouvoir
03:32 mener l'activité parce que c'est une passion pour moi.
03:35 Au début, il n'y avait pas le marché.
03:37 Mais à l'heure, la commande, je n'arrivais même pas à la satisfaire.
03:40 Presque toutes les autorités la prennent avec moi.
03:43 À l'instauration, ça commande.
03:45 Dans le pays, ça commande.
03:47 Même au niveau local, ça commande.
03:50 Je me suis dit pourquoi moi seul, je vais travailler et que je pouvais associer des
04:02 gens qui vont acquérir ma connaissance.
04:05 Donc, à base de ça, on a formé la coopérative.
04:08 Depuis la création de la coopérative, ça nous a vraiment aidé dans le travail parce
04:20 que la connaissance qu'on n'en a pas.
04:24 Par exemple, la scolarité de mes enfants, c'est la plus critique que je fais.
04:29 C'est le miel que je récolte pour pouvoir payer la scolarité de mes enfants.
04:34 Actuellement, ma vision est que je compte créer un centre.
04:38 Je compte agrandir l'entreprise et je sais que, s'il plaît à Dieu, les démarches
04:45 que j'ai entamées, je sais que ça va aller puisque je compte faire l'agriculture et
04:51 la mariculture pour pouvoir accompagner les abeilles dans leur production.
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