L'actualité de la semaine commentée par Birgit Holzer, Paolo Lévy, Jon Henley et Richard Werly. Au sommaire :
- La marche républicaine contre l'antisémitisme
- Anne Hidalgo : Tahiti louche !
- L'Abbé Pierre : un héros français
- L'album RTL de l'année
Regardez Ils refont la France du 10 novembre 2023 avec Anaïs Bouton.
- La marche républicaine contre l'antisémitisme
- Anne Hidalgo : Tahiti louche !
- L'Abbé Pierre : un héros français
- L'album RTL de l'année
Regardez Ils refont la France du 10 novembre 2023 avec Anaïs Bouton.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Ils refont la France sur RTL.
00:07 Avec Anaïs Bouton.
00:11 Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans Ils refont la France. C'est tous les vendredis soir et c'est l'actualité française vue par les correspondants de la presse étrangère.
00:17 C'est un peu notre auberge espagnole à nous autres sur RTL avec ce soir Richard Verli du quotidien suisse Blic, bonsoir.
00:24 John Henley, the Guardian, a very good evening.
00:26 Paolo Levy, Agencia Italiana, ansa, buona sera.
00:30 Birgit Holzer, ich bin deutsche journalistin, guten Abend.
00:33 Bonsoir, Marcia Trigani.
00:35 Alors au sommaire ce soir, la marche républicaine de dimanche, évidemment, Annie Dalgo, Tahiti louche, oui j'ai fait un petit jeu de mots, excusez-moi Richard, l'abbé Pierre, un héros français et puis l'album RTL de l'année, c'est parti.
00:47 Jusqu'à 20h, ils refont la France sur RTL.
00:53 Les valeurs qui doivent nous rassembler, qui rassemblent le peuple français sont plus fortes que tout.
00:58 Il y a des moments vraiment où il faut se rassembler.
01:00 Alors premier débat ce soir, la marche pour la République et contre l'antisémitisme de dimanche, c'est ce qui sera écrit sur la seule banderole de cette marche, initiée par Yael Broun-Pivet, la présidente de l'Assemblée Nationale et Richard Larcher, le président du Sénat.
01:15 Rappelons qu'il y a en France et un peu partout dans le monde une explosion des actes antisémites, plus de 1000 en France depuis le 7 octobre.
01:24 Richard Verly, quel est l'enjeu civique, j'allais presque dire civilisationnel, mais je ne sais pas, de cette manifestation ?
01:31 L'enjeu c'est la solidarité et c'est la nation française dans sa diversité.
01:36 C'est l'acceptation de toutes les différences et c'est la protection de tous les citoyens français.
01:41 Sachant que l'antisémitisme est de très longue date en France, avec différentes origines au cours de l'histoire.
01:48 Les juifs sont toujours ceux qui ont été les premiers visés ou le plus souvent visés.
01:54 Et accueillis aussi, au moment des pogroms dans le nord de l'Est.
01:59 Bien sûr, mais ce que je veux dire c'est que l'antisémitisme en France a une histoire longue et se mobiliser contre l'antisémitisme paraît être un réflexe national extrêmement sain, extrêmement justifié.
02:09 Après, il y a tout le contexte politique, ça ne doit pas empêcher de regarder le contexte politique tel qu'il est, avec toutes les difficultés, toutes les tragédies, toutes les larmes.
02:18 Je crois que c'est une bonne initiative. En Suisse, il y a eu des appels à une manifestation similaire.
02:23 A ma connaissance, je vérifiais tout à l'heure, ce n'est pas confirmé, mais je crois qu'il y avait l'initiative d'une marche du même type à Genève ce dimanche.
02:29 Mais il y a quelque chose justement qui m'a un peu interpellé à la vérité.
02:34 Je crois qu'en Allemagne, Birgit, et en Angleterre, John, vous allez me le confirmer, il y a aussi une augmentation très importante des actes antisémites.
02:43 Et je ne comprends pas pourquoi on ne s'y est pas tous mis, c'est-à-dire tous les Européens, à faire des grandes marches à Londres, à Berlin, et pourquoi pas à Rome aussi, Paolo Levy.
02:54 Pourquoi il n'y a que la France qui se bouge là-dessus, Birgit, vous savez ?
02:58 Parce que c'est en France qu'il y a eu cette initiative assez unique du Sénat et de l'Assemblée nationale de dire "on va faire quelque chose qui nous...
03:06 Oui mais vous comprenez pourquoi dans vos pays à vous, où c'est aussi un problème, le renouveau de l'antisémitisme, en fait il ne se passe rien.
03:13 Il y a aussi des manifestations pro-israéliennes...
03:16 Oui mais ce n'est pas le même problème.
03:18 Vous voyez bien ce que je veux dire, c'est d'ailleurs ce qui fait peur au Président Macron, c'est-à-dire qu'on assimile la situation en ce moment au Moyen-Orient avec...
03:26 Il faut décorréler les choses, c'est-à-dire qu'il y a ce qui se passe au Moyen-Orient, il y a des gens qui sont pro-palestiniens et d'autres pro-israéliens, mais là ce n'est pas le problème.
03:37 Là on veut lutter contre l'antisémitisme en France.
03:41 Vous voyez ce que je veux dire ?
03:42 Je pense que l'idée de faire une manifestation européenne est magnifique, j'espère que tout le monde écoute RTL.
03:50 Pour relancer ça un 11 novembre, pourquoi pas une journée importante aussi de l'histoire européenne.
03:58 Encore une fois en Allemagne il y a eu aussi une augmentation vraiment importante avec des attaques contre des synagogues, des cimetières juives.
04:06 Il y a eu un discours du vice-chancellier Robert Habeck qui était très clair aussi sur le fait qu'il faut vraiment se lever contre l'antisémitisme.
04:18 Mais il n'appelle pas les politiques comme il l'ont fait en France, ni en Allemagne, ni en Angleterre.
04:24 Et John c'est encore mieux chez vous parce que ça va être une autre manifestation.
04:28 Ça va être une autre manifestation, oui, c'est complètement différent.
04:31 Nous on a une marche très très controversée dimanche, une marche pro-palestinienne qui va donc avoir lieu dimanche, c'est ce qu'on appelle "Remembrance Sunday".
04:46 C'est traditionnellement le dimanche le plus proche du 11 novembre où on commémore les morts, surtout de la première guerre mondiale.
04:59 Donc il y a une cérémonie officielle avec des hommes et des femmes politiques au Cénataf,
05:05 la grande mémoriale, le monument aux morts à Whitehall dans le centre de Londres.
05:14 Et il y aura en même temps une marche pro-palestinienne qui a été, et c'est ça que je voulais surtout souligner, que je trouve tellement affreux,
05:26 c'est le fait que même si en France la marche sera contre l'antisémitisme, en Grande-Bretagne, à Londres, ça va être une marche pro-palestinienne,
05:37 mais les deux sont complètement différents, avec des buts différents, mais ils ont tous les deux été récupérés par les politiques pour marquer des points purement politiques.
05:49 Et c'est juste... Moi j'en prends peu de ces hommes et des femmes politiques.
05:55 Par exemple, notre ministre de l'Intérieur, Suela Brabhaman, qui est, on peut le dire, d'extrême droite,
06:03 a décrit cette marche pro-palestinienne comme une marche de la haine.
06:10 Et elle a prié la police, ce qu'il n'y a pas a priori en Angleterre, en Grande-Bretagne, la police n'est pas commandée par le gouvernement.
06:21 Il doit y avoir une indépendance opérationnelle, elle a essayé de faire en sorte que cette marche soit interdite, pour des raisons purement politiques.
06:30 Alors justement, quand les politiques s'en mêlent, on en parle dans quelques secondes sur RTL. À tout de suite.
06:36 RTL. Remaking France. Avec Anaïs Bouton.
06:41 Jusqu'à 20h. Ils refont la France sur RTL. Anaïs Bouton.
06:46 Et avec moi, Richard Verly, John Henley, Paolo, Lévi et Birgit Hölzer.
06:51 Et on parle de la marche pour la République et contre l'antisémitisme de dimanche, qui aura lieu dans toute la France,
06:57 et notamment à Paris, à l'appel de Yael Brun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, et de Gérard Larcher.
07:02 Alors, toute la semaine, cette initiative a été, comment on peut dire, abîmée par un certain nombre de politiques, politiciennes.
07:11 J'y participerai, Jordan Bardel à Isra, l'ensemble de nos élui sont, et j'appelle d'ailleurs l'ensemble de nos adhérents et de nos électeurs, à venir se joindre à cette marche.
07:22 Alors, Marine Le Pen a annoncé sa participation au effort, alors que ce n'est pas du tout une manifestation partidaire, évidemment.
07:28 Ou Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé au boycott de la marche, alors que parfois il trouve ça très bien de marcher avec le Rassemblement national.
07:34 On l'écoute, c'était autour des retraites, il y a quelques mois.
07:36 Même Madame Le Pen, elle dit qu'il faut manifester. Alors, quelle que soit sa religion ou sa couleur de peau, on a tous des intérêts communs et qu'on est semblables.
07:44 Et quant à ces adhérents sur le terrain, ben, ils sont les bienvenus.
07:47 Alors, Paolo Lévi, qu'est-ce qu'ils font, les politiques ? Je vous ai épargné, il y en a des tonnes.
07:53 Ça a été toute la semaine, j'y vais, j'y vais pas, je veux pas marcher avec eux, etc.
07:58 Alors que c'est une marche qui devrait, normalement, réunir tous les citoyens, quelle que soit leur religion, leur couleur de peau, leur vote.
08:06 Paolo ?
08:07 Voilà, je pense que les politiciens, d'un côté, ils font leur métier, c'est-à-dire...
08:12 Vous dites "politiciens" et pas "politiques" ?
08:14 Voilà.
08:15 Déjà, c'est un peu négatif.
08:16 On est là, on est en pleine politique politicienne, quand on peut entendre les propos qu'on vient d'entendre.
08:23 Mais, voilà, le bon goût et aussi les circonstances, parfois, de l'histoire, imposeraient à toutes les forces politiques, je pense, de suspendre,
08:33 de mettre entre parenthèses, sur certains thèmes très délicats, comme la guerre au Moyen-Orient qu'on voit actuellement,
08:41 de mettre entre parenthèses la politique politicienne et vraiment de se rassembler tous ensemble en cherchant de dépasser,
08:49 de dépasser au-delà des clivages.
08:53 Donc, un petit peu comme on l'a vu, et c'était magnifique, le 11 janvier...
08:59 2015 à Paris, après Charlie Hebdo et Liberty.
09:03 Après les attentats à Charlie que toute la France, et même l'Europe et le monde entier, avaient défilé ensemble
09:09 pour dénoncer le terrorisme djihadiste et la liberté d'expression, je pense que, voilà, la manifestation de dimanche,
09:18 cette grande marche devrait être affrontée un petit peu avec le même esprit républicain de fraternité.
09:28 Un grand nombre de personnalités politiques seront présentes, d'anciens ministres, il y aura aussi Nicolas Sarkozy et François Hollande,
09:34 donc deux anciens présidents de la République, le Premier ministre a annoncé sa présence.
09:37 On se souvient, en France, qu'après la profanation du cimetière juif de Carpentras,
09:42 François Mitterrand, qui était président, avait défilé le 14 mai 1990 avec 200 000 personnes.
09:48 On se souvient, vous venez de le rappeler Paolo aussi, de la France du 11 janvier 2015.
09:53 Est-ce que le président Macron devrait y aller ?
09:56 Oui, je pense que oui. C'est son rôle d'y aller.
10:00 Alors, ça ne veut pas dire qu'il est obligé d'y aller, mais je trouverais normal qu'il y soit.
10:04 Et je pense que dès lors que la communauté nationale, puisque c'est ça l'ambition,
10:08 et que ceux qui ont invité à cette marche sont les deux présidents des deux chambres,
10:12 dès lors qu'il s'agit de démontrer la solidité et la communion de la communauté nationale,
10:18 je pense que la place du président de la République dans cette marche serait logique.
10:21 John aussi ?
10:22 Oui, je suis assez d'accord, mais je pense que chacun devrait être libre de choisir de marcher ou ne pas marcher,
10:31 sans que ça devienne un enjeu politique.
10:34 Mais peut-être pas pour le président Macron ?
10:37 Ça ne devrait pas être une question politique.
10:40 Ah bon ? Pour vous, non ? Et Birgit, pour vous ?
10:44 Je pense aussi que tout le monde devrait y avoir une place.
10:47 Et même un parti dont les racines sont, entre autres, dans l'antisémitisme.
10:53 Oui, mais sans drapeau de parti, vous voulez dire en tant que citoyen ?
10:57 Participation individuelle.
10:59 Oui, mais le président, vous voyez bien que ça a une valeur.
11:02 C'est l'unité du peuple, justement, qui le symbolise.
11:08 Moi, je ne vois pas de bonnes raisons, en fait, pourquoi il n'y irait pas.
11:12 Alors, Paolo, c'est un test pour notre société ?
11:17 Bien sûr que c'est un test, mais vous savez, l'antisémitisme, malheureusement,
11:24 moi, quand j'étais jeune, on étudiait la Shoah,
11:27 et je pensais que cet épisode tragique de notre histoire avait été un épisode unique.
11:35 Après, à l'université, en étudiant un peu plus,
11:37 j'ai découvert qu'en fait, les Juifs sont persécutés depuis la nuit des temps.
11:42 Il n'y a pas eu un seul siècle de l'histoire humaine où les Juifs n'ont pas été persécutés.
11:48 Et donc, il y a là un vrai problème d'inconscient collectif.
11:53 Quelque part, cet antisémitisme, cette haine du Juif,
11:58 elle est inscrite, quelque part, dans notre inconscient collectif.
12:02 Et c'est pour ça que, comme l'a dit très justement Primo Levi,
12:08 qui était un rescapé de la Shoah, un des plus grands témoins de la Shoah,
12:12 avec son livre "Si c'est un homme",
12:15 il a dit que les consciences doivent être toujours tenues en éveil,
12:22 parce que ça peut toujours se reproduire.
12:25 Et notamment, dans les moments de crise, les Juifs sont très souvent
12:32 les premiers à être pointés du doigt, les premiers à être persécutés,
12:36 les premiers à être victimes de violences et d'agressions.
12:40 C'est intolérable.
12:41 Et donc, c'est pour ça que la politique face à un tel drame,
12:47 doit être complètement unie de l'extrême droite à l'extrême gauche.
12:53 Moi, je trouve aussi, comme Birgit, que si Marine Le Pen veut participer,
12:59 je dis tant mieux !
13:01 On peut donner même à ceux qui étaient du mauvais côté de l'histoire
13:05 la chance de changer d'opinion.
13:08 Et tant mieux !
13:09 Et donc, tout le monde doit y venir dimanche.
13:13 - Allez, tout le monde doit venir, c'est le message de Paolo Levi.
13:16 Posé dans un instant, un voyage qui fait des vagues.
13:22 - Je me souvenais pas de ça.
13:23 C'était une pub pour un savon qui s'appelait Tahiti.
13:28 Allez, à tout de suite sur RTL.
13:30 - Avec Birgit Tolle, c'est un Paolo Levi qui parle, qui parle toujours.
13:45 C'est l'italien de la bande, John Henley et Richard Verli.
13:49 - Maréva, are you Parisien ?
13:52 - Yes, but no, I'm from Tahiti.
13:56 - Tahiti ? Oh, really ?
13:58 - Yes, et j'adore Paris.
14:00 - Eh oui, mais il y en a d'autres qui aiment aussi Tahiti et Paris.
14:04 C'était Maréva Garnter et l'ancienne Miss France
14:07 qui a fait un album avec Rubin Williams.
14:09 Tout ça pour parler du voyage de la maire de Paris, Annie Delgaux.
14:12 Un long et coûteux déplacement en Polynésie, 60 000 euros environ,
14:15 officiellement pour visiter les installations olympiques de surf.
14:19 Oui, Richard, faites pas cette tête-là.
14:21 En fait, Annie Delgaux n'a jamais mis les pieds sur le site des JO.
14:25 Elle y est envoyée ses adjoints.
14:27 Pour elle, c'était plutôt 15 jours de vacances privées
14:29 auprès de sa fille installée là-bas.
14:31 Annie Delgaux à Tahiti, c'est l'excellent William Gallibert
14:33 qui en parle le mieux.
14:34 Il était avec Yves Calévy, mardi matin, sur RTL.
14:37 - 15 jours de vacances en famille en Polynésie au mois d'octobre.
14:40 Chapeau, on en rêve tous.
14:42 Mais on n'est pas tous maire de Paris.
14:44 Voilà, c'était la petite espièglerie de William.
14:48 Qu'est-ce que ça vous inspire, Richard Berly ?
14:51 Un rose sur le bodet ?
14:53 Ou vous êtes plutôt...
14:55 Qu'est-ce qu'elle vous inspire, Annie ?
14:57 - Nous, on a eu, quand je dis "nous", c'est à Genève,
14:59 au canton de Genève, on a un ministre qui depuis a été réélu,
15:03 mais qui a été jugé et condamné pour avoir accepté d'aller
15:07 à un grand prix de formule 1 à Abu Dhabi,
15:09 à l'invitation de l'émirat en question.
15:12 Il n'a fait que ça. Il est allé à Abu Dhabi deux jours,
15:15 et il a été condamné pour cela, pour avoir accepté cette invitation.
15:18 Alors, moi je crois que là, il faut juger seulement sur la base des faits.
15:21 Moi, je poserai trois questions.
15:23 Je n'ai pas les réponses, parce que je n'ai pas suivi de près cette affaire.
15:26 Madame Hidalgo a-t-elle ou non payé son billet ?
15:28 - Le billet de retour, elle a payé.
15:30 - D'accord. Donc le billet d'aller correspondait à une invitation.
15:33 15 jours de vacances, elle peut bien sûr prendre des vacances,
15:36 mais on est tous à Paris, à quelques mois des Jeux Olympiques,
15:39 on peut quand même se poser des questions.
15:41 - On peut quand même se poser des questions.
15:43 - Et puis l'autre chose, c'est que malheureusement,
15:45 ça intervient après une succession d'événements
15:47 où la crédibilité, où sa crédibilité de maire de Paris a été mise en cause.
15:51 Donc je pense que d'un point de vue politique,
15:53 puisqu'elle est quand même une politicienne, comme dirait Paolo,
15:56 et bien quand on fait de la politique,
15:58 on doit penser d'abord au sens public des choses
16:01 et au message que l'on donne par ses actes.
16:03 Le message qu'elle vient de donner, à mon avis, est déplorable.
16:05 - Un auditeur de RTL qui s'appelle Bernard,
16:07 qui a commenté sur les réseaux sociaux,
16:09 qui a dit que l'entreprise serait une faute lourde,
16:11 synonyme de licenciement immédiat et de poursuites
16:13 pour détournement de fonds par chez nos élus.
16:16 Birgit, vous avez la même opinion que Bernard ?
16:19 - Je pense même que dans certaines entreprises,
16:22 ce serait peut-être plus accepté de faire du voyage
16:25 et de prolonger avec des vacances privées,
16:28 mais justement, elle n'est pas dans une entreprise privée,
16:30 elle est une responsable politique
16:32 qui doit être un modèle d'une certaine façon
16:37 ou faire preuve d'une certaine exemplarité.
16:39 Ce qui m'étonne dans cette affaire,
16:41 c'est qu'elle n'a pas anticipé la polémique
16:44 qu'on a apparemment pensée dans son équipe,
16:47 que ça allait passer comme ça.
16:49 - Crème, comme on dit.
16:50 - Ça allait passer crème,
16:51 parce qu'il n'y avait pas eu le canard enchaîné apparemment.
16:53 Et c'est ça qui est étrange,
16:55 qu'elle puisse faire un voyage aussi long, aussi coûteux,
16:58 sans effectivement aller vraiment sur place,
17:01 parce que ça a été apparemment décalé,
17:04 et du coup, elle aurait dû changer son billet d'avion
17:07 pour aller voir sa fille.
17:08 Donc tout ça, ça donne une image très mauvaise,
17:13 mais c'est aussi ce qui est étonnant,
17:15 c'est qu'elle ne gère pas mieux la communication,
17:17 même après la crise.
17:19 - Alors oui, parce que la ville s'est justifiée dans un communiqué.
17:22 Paris, dit ce communiqué, est une ville ultramarine.
17:25 Parmi les 53 000 agents de la ville,
17:27 est-il écrit dans ce communiqué,
17:28 plus de 6 000 sont originaires des Outre-mer.
17:31 Pardon, mais c'est ce qu'on appelle du...
17:33 Je ne sais pas comment dire ça, du foutage de gueule.
17:37 Je ne peux pas, John...
17:38 - Je suis complètement d'accord avec Gueritz,
17:40 au niveau de la com, c'est juste catastrophique.
17:43 Et sur le fond, je ne sais pas, je veux dire...
17:45 D'abord, sur le fond,
17:47 sachant que, comme je viens de lire,
17:50 Tony Estanguet va visiter les installations...
17:53 - Oui, parce qu'il n'était pas avec elle.
17:54 - Oui, lui qui est en charge...
17:56 Que fait la maire de Paris ?
17:58 C'est quoi son intérêt à visiter, à inspecter
18:02 - Ça me fait penser à quelqu'un
18:05 qui, en 2019, s'est pris les pieds
18:08 dans une histoire de homard.
18:10 Vous vous souvenez de François de Rugy,
18:12 alors ministre de l'écologie,
18:13 qui a été impliqué dans une controverse
18:14 à la suite de la publication
18:15 sur les réseaux sociaux de photos
18:17 montrant des repas luxueux
18:19 avec des homards et des vins fins,
18:21 dans sa résidence officielle à l'hôtel de Lassay,
18:23 en tant que président de l'Assemblée nationale.
18:24 Ces images ont déclenché une enquête Mediapart,
18:27 plusieurs révélations sur son mode de vie présumé.
18:29 Et il avait dû démissionner.
18:31 Et lui aussi, c'était, comment dirais-je,
18:33 était allé se défendre chez nos confrères de BFM.
18:36 Comment dire ?
18:37 - Moi je n'aime pas ça. Je n'en mange pas.
18:40 J'ai une intolérance aux crustacés, aux fruits de mer.
18:43 Je ne prends pas de champagne.
18:45 Le champagne, ça me donne mal à la tête.
18:47 Alors vous voyez, je déteste le caviar.
18:49 - Alors, vous riez aussi.
18:53 Il y a quand même un petit problème de com'
18:55 et dans l'affaire de Rugy,
18:56 et dans l'affaire Hidalgo, ça c'est ce que vous dites.
18:58 Mais lui, il avait dû démissionner.
19:00 Anne Hidalgo a l'air de rester tout à fait en place.
19:04 Paolo ?
19:05 - Oui, même parce que...
19:07 - Ça serait pareil en Italie ?
19:08 - Bah écoutez, nous on a eu une histoire,
19:10 une affaire absolument similaire
19:13 avec l'ancien maire de Rome, Ignazio Marino,
19:16 qui à un certain moment avait été accusé
19:18 d'avoir utilisé à titre personnel
19:21 12 700 euros de frais
19:24 pour des voyages et des restaurants,
19:27 pour inviter des amis, etc.
19:31 Et il a dû démissionner.
19:34 Avant que la justice ne se prononce.
19:37 Et ensuite, la cassation s'est prononcée
19:39 deux, trois ans après,
19:40 et il a été complètement acquitté.
19:43 - Ah oui ? Oh c'est vrai ?
19:45 - Donc il a perdu sa place.
19:46 - Ça arrive souvent en Italie, j'ai l'impression.
19:48 - Juste parce que, voilà, la horde publique...
19:53 - Là, la commission d'éthique de la mairie de Paris
19:55 a reçu un avis totalement positif.
19:58 Mais tous ses membres sont nommés par Ernest Hidalgo.
20:00 - C'est une erreur de communication,
20:02 une erreur politique,
20:04 une erreur de jugement colossale.
20:07 Comme tu as dit Birgit,
20:10 c'est quelqu'un qui a une responsabilité politique.
20:14 Moi je me souviens, il y a 20 ans,
20:17 j'étais en poste en Scandinavie,
20:19 il y avait une ministre en Fouette...
20:22 - Ah c'est le fameux exemple du Toblerone ?
20:24 - Elle a été démissionnée parce qu'elle avait acheté
20:26 des barres de chocolat et des couches pour son bébé.
20:30 Elle avait par erreur mis ses dépenses
20:33 sur sa carte professionnelle, carte de crédit professionnel.
20:36 En fait, elle a proposé de démissionner,
20:40 ça n'a pas été accepté,
20:42 mais tellement l'image devrait être importante
20:45 pour les politiques, surtout en ce moment.
20:49 - Surtout. Allez, une pause.
20:51 Pour l'instant, rendez-vous avec un héros français.
20:54 - Quand quelqu'un arrive pour la première fois,
20:57 les seules questions à lui poser sont
21:00 "As-tu faim ? As-tu sommeil ? Veux-tu te laver ?"
21:04 - Rien, on t'attendait.
21:07 - A tout de suite sur RTL, on vous attend aussi.
21:10 - Jusqu'à 20h, il refond la France avec Anaïs Boutan.
21:15 - Jusqu'à 20h, il refond la France sur RTL.
21:19 - Avec moi, Birgit Hölzer, Paolo Lévy, John Henley et Richard Verli.
21:23 - Mes amis, au secours.
21:26 Une femme vient de mourir gelée,
21:29 cette nuit à 3h, sur le trottoir du boulevard Sébastopol.
21:33 - Il s'appelait Henri Ouess.
21:36 Il fut moine, puis résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
21:39 Il fut même élu député et il a trouvé sa cause,
21:42 celle des pauvres en fondant Emmaüs, le 1er février 1954,
21:45 alors que la France vit un des vies les plus rudes de son histoire.
21:48 Il lance sur les ondes de Radio Luxembourg,
21:51 l'appel qui lui sera jamais associé, que vous venez d'entendre.
21:54 16 ans après sa mort, l'abbé Pierre est célébré par un film,
21:57 "L'abbé Pierre, une vie de combat".
22:00 C'est un héros très français, Richard Verli ?
22:03 - Non, c'est un héros tout court.
22:06 C'est un héros qui parle à tout le monde,
22:09 qui parle surtout aux chrétiens, car il était prêtre.
22:12 La foi dans la vie de l'abbé Pierre est au centre de toute son action.
22:16 Mais c'est un héros qui devrait parler au monde entier.
22:19 D'ailleurs, les communautés Emmaüs, il y en a dans le monde entier.
22:22 Il y en a en Suisse, il y en a dans la plupart des pays européens,
22:25 il y en a aussi dans beaucoup de pays émergents.
22:28 Moi, il se trouve que je l'ai rencontré deux fois pour des entretiens.
22:31 Parce que dans une partie intérieure de ma carrière,
22:34 j'ai travaillé à l'hebdomadaire "La vie", la vie catholique.
22:37 Je l'ai rencontré deux fois, c'était un homme d'une très grande humanité.
22:40 Il était déjà faible au moment où je l'avais rencontré.
22:43 Il a commencé à se reconnaître dans son message.
22:46 Après la difficulté, c'est que malheureusement,
22:49 il a mis les actes en face de son message, en créant Emmaüs.
22:52 Beaucoup de ceux qui ont repris son message,
22:55 eux n'ont pas eu les actes qui suivaient.
22:58 Quand on voit le nombre de sans-abris qu'il y a dans Paris, bien évidemment, on pense à lui.
23:01 Contrairement aux promesses qui sont faites chaque année,
23:04 avant chaque élection présidentielle, plus un sans-abri dans la rue,
23:07 ou le droit opposable au logement.
23:10 C'est le premier secrétaire, Lucie Koutaz, qui apparaît dans le film.
23:13 Le premier centre Emmaüs à Neuilly-Plaisance, ce centre existe encore.
23:16 C'est dans ces murs que l'abbé Pierre inventera le compagnonnage,
23:19 et qu'il offrira des sans-abris, un toit et un travail.
23:22 Son parcours et son combat ont monté en fait de lui la personnalité préférée des Français.
23:29 On écoute Françoise qui a appelé les auditeurs. On la parole cette semaine.
23:33 Mes parents disaient que c'était d'abord l'homme avant l'abbé.
23:36 Et ça, il était religieux, mais il assommait pas les gens de prêchis prêchats,
23:42 il les culpabilisait pas, il appelait au secours en annonçant des faits,
23:47 de la réalité de la vie, de la dureté de la vie.
23:50 Il a eu une vie longue et très remplie,
23:53 et par son côté humain et son côté homme, parce qu'il disait qu'il aimait bien les femmes.
23:57 Donc il a osé, c'est un personnage pour l'époque, et qui était avant-gardiste.
24:03 Avant-gardiste ? John ?
24:06 J'allais juste dire, lui, pour le coup, surtout,
24:09 certainement par rapport à l'actuel maire de Paris, c'est quelqu'un qui savait communiquer.
24:14 Oui, ça c'est vrai. Paolo, vous avez ce genre de personnage en Italie aussi ?
24:22 Oui absolument, mais disons que l'abbé Pierre, je suis d'accord avec Richard,
24:28 est un personnage d'une humanité, d'une envergure qui a dépassé largement les frontières de la France.
24:38 C'est un exemple pour l'humanité entière,
24:42 et son message reste plus que jamais d'actualité encore aujourd'hui.
24:48 Et Maüs est une réalité, aujourd'hui, implantée partout.
24:56 Et chaque volontaire des Maüs, en lui, habite en lui cette flamme de l'abbé Pierre qui ne s'est jamais éteinte.
25:07 Elle est encore vivante, et elle doit vivre en nous, dans nos jambes, chacun d'entre nous.
25:13 Je me demandais quand même, vous voulez un exemple ?
25:18 Un exemple de vie qui devrait nous inspirer tous, au-delà des religions.
25:25 Je pensais à l'abbé Pierre, je pensais dans un autre style, totalement différent à Coluche.
25:32 Je pensais à Soeur Emmanuel, et je me disais quand même, on a eu des héros en France,
25:37 des gens qui se sont dressés pour les autres, etc.
25:40 Est-ce que c'est la même chose chez vous, en Europe ?
25:43 Je sais qu'en Angleterre, vous faites beaucoup de philanthropie aussi,
25:46 mais est-ce qu'il y a des gens qui ont pris à bras le corps, comme ça, ces problèmes ?
25:51 J'allais dire que c'est peut-être pour ça, justement, que des figures comme l'abbé Pierre et Coluche ont pris les proportions,
26:00 bien méritées, évidemment, mais je pense que c'est vraiment, c'est une vérité,
26:05 que les Français, pour les Français, les Français ont l'habitude de croire que tout ça, ça devrait être la responsabilité de l'État.
26:17 Et donc, ces œuvres caritatives, ces actes de philanthropie, ces organisations qui font appel aux gens,
26:28 je veux dire, la réaction automatique des Français, je pense que ça n'a pas, idéalement, ça ne devrait pas exister.
26:39 En Angleterre, je pense, et surtout aux États-Unis, personne n'attend rien de l'État.
26:47 C'est clair.
26:49 Donc ce genre d'organisation a beaucoup plus...
26:53 Je disais un héros français, Birgit ? Non, un héros tout court, pour vous aussi.
26:56 J'aimerais la réponse, un héros tout court, mais je n'ai pas de souvenirs d'un personnage comme ça allemand.
27:01 J'ai pensé à la mère Thérèse, mais elle était indienne.
27:04 Donc c'est vrai que c'est une particularité presque d'avoir des personnages...
27:09 En Italie non plus, dans le sens que...
27:11 Ah, ben vous voyez, c'est donc bien un héros français, Richard, pardon, mais...
27:14 Je ne veux pas généraliser, mais j'ai l'impression, justement, en France, on a besoin de figures tutélaires, genre État, ou alternative à l'État.
27:20 Mais en Italie, j'ai l'impression qu'il y a des millions et des millions de petits abbés Pierre et de petites mères Thérèse qui font le job.
27:29 Bon, allez, une pause.
27:31 Et dans un instant, mais dans un instant de quand on parle, mais de l'album RTL de l'année, les amis !
27:36 Mais oui ! À tout de suite sur RTL.
27:38 RTL, ils refont la France.
27:41 Avec Anaïs Bouton.
27:43 Jusqu'à 20h.
27:45 Ils refont la France sur RTL.
27:47 Anaïs Bouton.
27:48 Et avec moi, Birgitte Elzer, Paolo Lévy, John Henley et Richard Verli.
27:52 Mesdames, Messieurs, attention, attention !
27:56 Depuis plus de 10 ans, RTL invite ses auditeurs et internautes à élire l'album RTL de l'année.
28:02 Bon, le roulement de tambour devait durer un peu, mais il n'est pas duré.
28:05 Alors, pour départager les 12 titres nominés, tous remarquables et incontournables,
28:10 il suffit de voter sur la page consacrée à l'album RTL de l'année du 6 au 19 novembre.
28:17 Vous allez voir la liste qui est sur, comme ça, vous vous ruez sur l'appli ou sur le site de RTL.
28:24 On saura très bientôt qui succédera à Juliette Armanet, qui avait gagné le prix l'année dernière.
28:33 Et alors, je vous ai demandé de choisir un champion chacun,
28:37 et de dire pourquoi vous l'avez choisi et pourquoi, selon vous, il faut voter pour lui.
28:42 Et je commence par Birgitte et par Paolo, qui ont choisi le même.
28:46 On écoute.
28:47 Ah, ça fait danser John !
28:58 Bien, Guith !
29:00 Est-ce que vous avez une petite bassline ?
29:03 Voter Patrick Bruel.
29:05 C'est la chanson française pour moi.
29:07 C'est un grand classique et c'est toujours agréable.
29:11 Et ça représente pour moi le plus la France, mais j'avoue que je ne connaissais pas tous les noms.
29:17 Ah oui ? Dans la liste, vous avez pris celui, le statutaire.
29:23 Je me suis dit, je ne peux pas me tromper.
29:26 Paolo ?
29:29 Oui, bien sûr, Patrick Bruel, il incarne le charme français à travers les temps.
29:37 Au-delà des modes, les temps passent, les modes passent, on change.
29:43 Vous n'avez pas connu la Bruel Mania ?
29:45 Les chanteurs passent, mais Bruel...
29:47 Je n'avais pas su ce que c'était sur les Champs-Elysées.
29:50 J'étais tout jeune.
29:51 Moi aussi, je vous remercie.
29:53 Mais je m'en souviens, pour moi, je le voyais, j'étais, tiens, moi je voudrais devenir comme lui.
29:58 C'est un type bien, je ne sais pas, il a l'air sympathique.
30:02 Vraiment, d'un point de vue d'empathie, je l'aime beaucoup.
30:07 Il ressemble beaucoup à un chanteur italien qui s'appelle Claudio Baglioni.
30:10 Je voudrais les faire rencontrer, d'ailleurs, parce qu'ils sont vraiment pareils.
30:13 Un chanteur italien, l'autre en français.
30:15 Peut-être que Steven Bellry va organiser ça.
30:17 On va lui demander, on va demander à Steven Bellry.
30:20 En tout cas, je l'ai choisi, moi aussi, c'est une valeur sûre.
30:23 D'accord, alors la valeur sûre, vous votez Patrick Bruel sur l'appli RTL ou sur le site RTL.
30:29 Deuxième choix, celui de John Henley.
30:32 Il fait toujours beau au-dessus des nuages, mais moi si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage.
30:41 Traverserais les nuages comme le fait la lumière, j'écouterais sous la pluie la symphonie des éclairs.
30:50 J'adore cette fille.
30:52 Elle est... non mais...
30:54 Zao de Sagazo, au grand studio RTL.
30:56 Elle a 23 ans, elle a une voix extraordinaire, c'est une musique très originale, c'est des paroles superbes.
31:07 Elle a une petite touche espiègle, elle est très naturelle.
31:11 Et surtout, surtout, je ne sais pas si vous écoutez l'album,
31:14 et surtout si vous l'écoutez quand elle est interviewée, elle articule.
31:20 Elle a une élocution remarquable, qui fait que moi, je la comprends.
31:27 Et ça c'est très important.
31:30 En grandissant rien ne s'est calmé, petite tempête s'est trouvée.
31:35 - C'est beau ça. - C'est fabuleux.
31:38 C'est l'album de Zao de Sagazo, qui s'appelle "La symphonie des éclairs".
31:45 Donc on a, comment vous avez dit, le mythe... non, les valeurs sûres, la valeur sûre pour vous Paolo, Patrick Bruel.
31:52 Pour vous, la nouveauté. - La découverte de l'année.
31:56 - La découverte de l'année pour vous.
31:58 Et pour vous Richard, on écoute.
32:01 Tirer la nuit sur les étoiles.
32:04 La nuit nous appartient.
32:11 Alors ça bien sûr c'est Étienne Dao, là il est en duo avec Vanessa Paradis, "Tirer la nuit sur les étoiles".
32:20 Qu'est-ce qui vous prend Richard ?
32:22 Pour moi Étienne Dao c'est le rebelle increvable.
32:25 C'est le survivant.
32:27 On pense aussi à Bachung par exemple, qui malheureusement est décédé.
32:30 Donc je trouve qu'il soit toujours là, après sa longue carrière.
32:34 - Toujours moderne en fait. - Absolument, toujours moderne.
32:37 Qui se rend plus associé à Vanessa Paradis, qui a quand même été une sorte de lueur incondescente d'une génération.
32:43 Je suis très touché par Dao.
32:46 Alors c'est vrai que sur le plan de la mélodie, on vient d'écouter des choses qui sont très différentes.
32:50 Mais voilà, Dao c'est le résistant, c'est celui qui ne lâche rien.
32:53 Et donc à ce titre-là, je trouve qu'il a toute mon affection.
32:56 Magnifique. Est-ce que vous avez des scènes aussi vivantes que la scène française les amis ?
33:01 Oui, bien sûr. La scène italienne est plus que vivante.
33:07 Disons l'Italie sans sa scène musicale serait...
33:11 L'Italie c'est un pays qui chante à longueur de journée.
33:14 C'est comme la mozzarella sans basilic.
33:17 Merci beaucoup.
33:19 Comme une marguerite sans tomate.
33:21 Merci infiniment.
33:23 La musique c'est la vie.
33:26 Bien sûr la musique c'est la vie.
33:28 C'est pour ça qu'on vote sur le site de RTL pour l'album RTL de l'année.
33:31 Allez, ils refont la France. C'est fini.
33:34 Mais ça revient bientôt. Ça revient vendredi prochain à 19h15.
33:37 Vous pouvez retrouver l'émission sur rtl.fr et sur l'appli Dans un instant.
33:41 Vous retrouvez RTL, foutez avec Eric Silvestro et toute l'équipe.
33:44 Mais avant l'essentiel de l'actualité, avec Rachel Sadedin.
33:50 RTE.
33:52 [SILENCE]