En marge des commémorations du 11 novembre ce samedi, Emmanuel Macron a dû justifier sa non-participation à la marche « pour la République et contre l’antisémitisme » organisée dimanche 12 à Paris.
Le chef de l’État a été interpellé par une héritière d’Alfred Dreyfus, après le dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, défenseur du capitaine juif Alfred Dreyfus et « père de la victoire » de la Première guerre mondiale en 1918.
Le chef de l’État a été interpellé par une héritière d’Alfred Dreyfus, après le dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, défenseur du capitaine juif Alfred Dreyfus et « père de la victoire » de la Première guerre mondiale en 1918.
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00:00 Je sais que vous n'êtes pas antisémite, de toute manière, je sais.
00:02 J'espère que je n'ai pas besoin de démontrer, justement.
00:04 Exactement.
00:06 Monsieur le Président, je suis contente de vous serrer la main,
00:20 mais je voudrais quand même vous dire qu'en tant qu'arrière-pétite-fille de Dreyfus,
00:23 je suis un petit peu déçue que vous ne veniez pas à la manifestation.
00:25 Non, mais je n'ai jamais été à une manifestation, quelquefois.
00:29 Ah d'accord, c'est ça la raison.
00:31 Oui.
00:32 Bon, je sais que vous n'êtes pas antisémite, de toute manière, je sais.
00:34 J'espère que je n'ai pas besoin de le démontrer, justement.
00:36 Exactement, exactement.
00:38 Mais je pense que mon rôle est plutôt de bâtir l'unité du pays et d'être clair sur les valeurs.
00:41 Et je suis en action.
00:42 Et on vous remercie, on vous remercie pour ça et pour la guerre aussi en Israël.
00:45 Mon rôle est de prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d'agir.
00:50 Sinon, je ne serai manifesté depuis semaine.
00:53 C'est vrai, c'est vrai, vous avez raison.
00:55 En tous les cas, on sait que vous serez avec nous par le cœur.
00:57 Je serai par le cœur et la pensée.
00:59 J'aurai l'occasion dans les prochaines heures de le dire.
01:01 D'accord.
01:02 Mais c'est aussi de bâtir l'unité du pays.
01:04 Oui, je sais, c'est compliqué.
01:06 Je comprends.
01:07 Merci, monsieur le président.
01:08 Je pense que l'antisémitisme, ce n'est pas compliqué, c'est très simple.
01:11 Oui.
01:12 On ne conseillera rien et rien ne justifie.
01:14 Merci.
01:15 Je voudrais dire une chose.
01:17 Il y a une approche qui est à mon avis la seule dans la République face à nos sémitismes,
01:21 elle est universaliste.
01:22 Parce que je vois beaucoup de confusion sur le sujet et beaucoup aussi de réculteur en fait.
01:26 Exactement.
01:27 Exactement.
01:28 On en sent plus de désir.
01:30 Oui.
01:31 Là aussi, je dois...
01:33 Merci beaucoup, monsieur le président.
01:36 Je serai par le cœur avec vous.
01:37 Merci.
01:38 Merci à vous.
01:39 Merci.
01:41 Merci.
01:42 Merci.
01:44 Merci.
01:45 [SILENCE]