Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier et Julie Hammett vous donnent rendez-vous pour "Le 20H de Ruquier", un rebond et des débats sur les grands thèmes de l'actualité de la journée. Au programme ce lundi, la marche contre l’antisémitisme qui a réuni plus de 180.000 personnes en France.
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00:00 pour revenir sur l'absence de Macron, qu'il a essayé de justifier
00:05 avec des mots développement, intellectuel, philosophique presque,
00:09 ce qui est quand même juste, il suffit de se reporter à ce qu'avait fait François Hollande
00:14 au moment effectivement de la marche de Charlie Hebdo.
00:18 Il était là lui, il était là parce que c'était une marche hautement plus symbolique
00:21 qu'une simple manifestation, comme il le dit.
00:23 Ce n'est pas le bon mot, ce n'est pas une manifestation hier.
00:26 C'est une marche de citoyens civilisés, humains, rassemblés, graves,
00:32 et en même temps très apaisantes.
00:34 Moi j'étais à la manif comme tant d'autres, et je sentais effectivement
00:37 qu'il y avait une gravité en même temps, le sentiment de plaisir,
00:40 de se retrouver ensemble, le sentiment d'appartenir à la même communauté,
00:43 la communauté des hommes, et de ce point de vue-là,
00:46 au-dessus même de son rôle de président, il avait le devoir d'être là,
00:50 comme Hollande, comme François Mitterrand en 1990,
00:54 comme Hollande en tant que président, en tant que Premier des Français,
00:57 oui, c'est vrai que c'était choquant.
00:59 Maintenant, parlons plutôt de ceux qui y étaient que de ceux qui n'y étaient pas,
01:02 et même ceux qui y étaient pour de très mauvaises raisons,
01:04 ou par cynisme pur, ou par électoralisme, mais il n'y était pas.
01:08 Maintenant, avançons, puisque c'est ce qu'on a fait hier.
01:10 – Ce que je voulais dire c'est que parfois parmi ceux qui n'y étaient pas,
01:13 il y avait effectivement des gens qui étaient peut-être plus proches
01:16 de la vraie cause de cette marche que ceux qui y étaient.
01:20 – Oui. – Vous pensez ça ?