• l’année dernière
Avec Michel ODOUL, Fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - Editions Albin Michel.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-11-13##
Transcription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:06 14h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:10 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio
00:00:14 et comme chaque fois que nous avons la chance d'avoir Michel Odu là à nos côtés,
00:00:18 nous allons nous occuper des mots du corps et tout particulièrement ma foi.
00:00:23 Nous allons pour une fois nous occuper de notre foi.
00:00:25 Alors nous n'en avons qu'un, mais qu'est-ce qu'il est important de bien s'en occuper.
00:00:30 Le foi est plutôt relié je crois à l'émotion de la colère, enfin c'est du moins ce qu'on dit,
00:00:35 et je m'amuse souvent à penser que les gens qui picolent beaucoup
00:00:38 et qui donc souvent ont des problèmes avec leur foi,
00:00:41 ont également peut-être des soucis avec la foi, peut-être justement qu'ils n'ont pas foi dans la vie.
00:00:49 Michel Odu pourra nous en dire évidemment beaucoup plus dans un instant.
00:00:53 En tout cas sans doute que les frustrations de la vie, les critiques que nous subissons
00:00:57 peuvent également nuire à notre organisme et donc provoquer des maux du corps.
00:01:01 En tout cas si vous avez envie de réagir, si vous avez envie de poser des questions,
00:01:05 de venir nous parler de ce qui ne va pas chez vous,
00:01:07 n'hésitez pas à vous nous appeler.
00:01:09 Notre numéro je le rappelle 0 800 26 300 300.
00:01:13 Bonjour Michel Odulle.
00:01:14 Bonjour Brigitte.
00:01:15 C'est vrai qu'on a un seul foi et dans notre organisme généralement ça va par paire.
00:01:22 Il y en a toujours deux au cas où il y en ait un qui n'aille pas bien.
00:01:26 Ça va par deux pour les poumons et les reins mais on a un seul cœur.
00:01:30 C'est vrai mais on a deux yeux, deux oreilles, deux narines, deux mains, deux pieds.
00:01:38 L'idée elle est justement que le fait qu'un organe soit simple ou double
00:01:43 est peut-être déjà quelque chose qui est signifiant.
00:01:46 Et la médecine traditionnelle chinoise elle donne un sens à ça.
00:01:49 C'est quoi le sens quand on en a un ?
00:01:51 Le 1 c'est le yang, le 2 c'est le yin.
00:01:54 Il y a donc des organes qui sont des organes qui sont en lien avec les profondeurs
00:01:58 et qui renvoient à nos profondeurs en interne.
00:02:00 Ce sont les organes doubles parce que le yin est la profondeur.
00:02:03 Et il y a des organes qui nous mettent en lien avec le monde extérieur.
00:02:06 C'est le cas du foi et c'est le cas du cœur.
00:02:09 Le cœur pour les émotions, l'amour, la joie, etc.
00:02:12 Et effectivement le foi notamment pour la colère.
00:02:16 En tout cas on dit dans cette vision, dans cette lecture du monde
00:02:19 qu'il est porteur de notre identité et de notre identité consciente.
00:02:23 C'est-à-dire que c'est l'image, c'est l'image de soi.
00:02:25 Il répond sur le plan psycho-énergie à une question très simple qui est "qui suis-je ?"
00:02:30 Et on est vraiment là dans la question de l'identité,
00:02:33 on est vraiment là dans la question du moi.
00:02:35 Et bien évidemment que l'énergie qui le meut et qui le met en mouvement
00:02:40 c'est celui de l'émotion qui lui est associé.
00:02:42 Parce que là aussi on dit en médecine chinoise que les émotions
00:02:44 c'est ce qui met en mouvement, mais que trop d'émotions
00:02:47 blessent l'organe qui est associé à cette émotion.
00:02:50 La colère c'est une émotion saine et positive
00:02:52 parce que c'est elle qui nous permet de dépasser les frustrations,
00:02:55 les obstacles, qui nous donne de la combativité
00:02:57 et qui nous donne le sens de la lutte.
00:02:59 A condition qu'elle soit ce qu'on appelle fonctionnelle.
00:03:02 Si elle est dysfonctionnelle, ça devient destructeur
00:03:04 et là c'est l'organe qui malheureusement en souffre.
00:03:07 Alors ça voudrait dire quoi ?
00:03:09 Ça voudrait dire que les gens qui sont facilement en colère pour un rien
00:03:14 enfin on n'est jamais en colère pour un rien,
00:03:16 peuvent avoir des problèmes au niveau du foie ?
00:03:19 Ils peuvent avoir des problèmes au niveau du foie
00:03:21 et ils ont fondamentalement un problème d'identité.
00:03:23 Il y a un manque de confiance et si j'osais dire,
00:03:25 pour revenir sur votre jeu de mots, votre lagage des oiseaux,
00:03:29 il manque de foie en eux.
00:03:31 Oui c'est ça.
00:03:32 Et on sait que l'alcool est peut-être un des plus grands ennemis du foie
00:03:37 et c'est pour ça que je faisais aussi le lien entre la foi
00:03:40 et on sait que souvent les alcooliques finalement n'ont pas foi en la vie.
00:03:46 Et puis c'est par essence une question identitaire.
00:03:50 C'est-à-dire que ça signe le doute fondamental sur soi
00:03:54 et il y a derrière l'alcool deux recherches fondamentales.
00:03:57 Si on voulait simplifier, bien entendu, mais deux recherches fondamentales.
00:04:00 Un qui est la désinhibition
00:04:03 et donc à ce moment-là ce qui fait voler les doutes qu'on a sur soi.
00:04:06 À ce moment-là on se sent capable d'affronter le monde, etc.
00:04:09 Mais il y a aussi une ombre à ce comportement-là
00:04:11 qui est celui de la destruction de soi.
00:04:13 On est dans un process qui petit à petit dégrade la conscience qu'on a de soi-même
00:04:17 parce que finalement on considère qu'on n'est qu'un vilain petit cadrard
00:04:21 et qu'on n'a pas grand-chose de bien.
00:04:23 On pourrait même ajouter aussi une sorte de fuite de ses responsabilités,
00:04:27 une sorte de fuite d'être soi.
00:04:30 D'incapacité de ne pas être à la hauteur,
00:04:32 de ne pas être capable.
00:04:34 Et c'est ce qui va nous servir à nous donner un peu de courage
00:04:38 ou à nous laisser nous exprimer comme nous n'aurions jamais le faire
00:04:42 parce que nous pensons que nous n'avons pas voix au chapitre.
00:04:45 Ce qui me semble aussi intéressant à dire,
00:04:47 c'est que finalement quand notre foie ne va pas très bien,
00:04:50 on ne s'en rend pas tellement compte tout de suite.
00:04:52 Il est très silencieux le foie.
00:04:54 Il est silencieux.
00:04:56 La façon la plus classique avec laquelle on va pouvoir l'observer,
00:04:59 c'est soit avec des problèmes digestifs,
00:05:01 soit avec des états de fatigue.
00:05:03 Les problèmes digestifs, c'est chaque fois qu'on aura consommé des choses
00:05:07 qui sont un petit peu lourdes,
00:05:08 parce qu'il y a notamment la charge des lipides dans le corps, des grains,
00:05:11 des corps grains, etc.
00:05:12 Donc il participe avec la vésicule à la bonne digestion,
00:05:15 la bonne assimilation et au bon recyclage
00:05:18 de ses matières nutritionnelles et alimentaires,
00:05:20 les protéines, la graisse animale, etc.
00:05:23 Et donc lorsque ce métabolisme digestif se fait mal,
00:05:26 effectivement ça se traduit par une digestion qui est lourde,
00:05:29 une espèce d'apathie fondamentale.
00:05:31 La deuxième des choses, c'est qu'au niveau organique,
00:05:33 le foie, c'est l'organe de la mise en mouvement
00:05:36 et c'est l'organe de l'effort et du travail musculaire.
00:05:38 C'est lui qui libère les équivalents de sucre,
00:05:40 c'est lui qui a la charge, on dit aussi en médecine chinoise,
00:05:42 même carrément de la tonicité des muscles.
00:05:45 Et que lorsqu'il dysfonctionne, on n'a plus cette tonicité,
00:05:48 on n'a plus cette facilité à bondir et à jaillir.
00:05:51 On n'est plus dans l'organe de l'impulsion.
00:05:54 - Oui, c'est là où on voit bien que c'est la foi en la vie,
00:05:57 enfin on revient sur cette symbolique-là.
00:05:59 - Surtout qu'en plus, il a la charge de gérer les sentiments,
00:06:01 qu'il ne faudra pas confondre avec les émotions,
00:06:03 on fera peut-être la différence entre l'un et l'autre,
00:06:05 et que cette charge des sentiments,
00:06:07 mais c'est d'abord et avant tout le sentiment qu'on a de soi.
00:06:10 Or les sentiments, ce sont des constructions.
00:06:12 - Oui, donc tout ça, déjà ça peut aider ceux qui nous écoutent
00:06:15 et peut-être qu'ils auront des questions plus précises
00:06:18 par rapport à eux-mêmes à nous poser,
00:06:20 et on les invite bien sûr à venir nous appeler.
00:06:23 - Peut-être faire un peu le point aussi sur les aliments
00:06:27 qui sont nocifs pour le poids, pour le poids aussi.
00:06:31 - Oui, bien sûr.
00:06:33 Vous savez, c'est la plupart des aliments qui sont mauvais,
00:06:36 donc au-delà de l'alcool qu'on a déjà évoqué,
00:06:38 puisque ça c'est quelque chose qui effectivement fragilise énormément,
00:06:41 il va y avoir tout ce que sont les aliments toxiques
00:06:45 que notre alimentation moderne nous met à disposition,
00:06:48 comme par exemple les sucres, les sels,
00:06:52 les sels excessifs, etc.
00:06:54 et tout ce que sont les acidifiés organiques.
00:06:56 Et globalement, de toute façon,
00:06:58 tout ce qui va être non gérable par le corps
00:07:02 est considéré comme étant une toxine.
00:07:04 Parce que le foie a aussi un rôle d'épuration et de nettoyage,
00:07:08 il a un rôle dans la cicatrisation,
00:07:10 il a un rôle dans la gestion des plaquettes dans le corps,
00:07:12 il a un rôle vraiment extrêmement important,
00:07:14 c'est l'organe le plus gros du corps.
00:07:17 Et donc nos modes alimentaires en excès,
00:07:19 quels qu'ils soient, déjà sont problématiques
00:07:21 parce que ça lui donne une charge
00:07:23 qui n'est pas obligatoirement une charge à laquelle il est adapté.
00:07:26 Et ensuite, bien sûr que ce sont les grands poisons classiques,
00:07:29 c'est-à-dire les sucres, les produits laitiers,
00:07:31 les charcuteries, etc.
00:07:33 Énormément de choses que nous avons parfois tant de plaisir à consommer
00:07:37 et qu'il est capable de gérer
00:07:39 à partir du moment où on les consomme de façon raisonnable,
00:07:42 mais qui vont petit à petit l'user et le fragiliser
00:07:45 si on en a une consommation qui est excessive.
00:07:47 - Bon, je crois qu'on a déjà dit pas mal de choses,
00:07:50 maintenant on va voir en fonction de chacun d'entre vous,
00:07:53 vous avez des questions à poser sur les mots du corps,
00:07:57 autre que le foie, profitez de la présence de Michel Oudoul.
00:08:00 Évidemment, 0826 300 300, on se retrouve tout de suite.
00:08:04 - Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
00:08:07 - Je écoute beaucoup Sud Radio pour M. Bercov,
00:08:09 parce que c'est quelqu'un qui a les mêmes idées.
00:08:14 - Sud Radio, parlons vrai.
00:08:16 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:08:20 - C'est en compagnie de Michel Oudoul aujourd'hui,
00:08:23 je rappelle qu'évidemment vous êtes l'auteur de ce livre
00:08:25 "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi"
00:08:27 sorti aux éditions Alba Michel,
00:08:29 ressorti récemment, augmenté des nouvelles maladies,
00:08:32 sans doute dues à l'anxiété qui règne dans notre société.
00:08:38 Et puis, tout particulièrement,
00:08:40 aujourd'hui on va essayer d'évoquer les problèmes du foie.
00:08:43 Et c'est Muriel qui est avec nous. Bonjour Muriel.
00:08:46 - Bonjour Michel Oudoul, bonjour Brigitte.
00:08:49 - Bonjour.
00:08:51 - Alors, vous avez parfois des crises de foie.
00:08:54 - Voilà, ce qu'on appelait auparavant les crises de foie.
00:08:56 Alors, ma mère était sujette à ces fameuses crises de foie.
00:09:00 Moi aussi, quand il y avait une émotion forte,
00:09:04 en fait je vomissais, j'étais très mal.
00:09:09 En sachant que j'ai eu des lipiaises vésiculaires,
00:09:13 et donc il y a eu une exérèse il y a de ça dix ans.
00:09:16 Et il en est ressorti lors de la radio
00:09:20 que j'avais une vésicula d'une ménagère de 60 ans
00:09:27 qui était obèse, et j'en avais 40.
00:09:30 Ça m'avait beaucoup bousculée.
00:09:33 Alors que je mange, je fais très attention,
00:09:35 enfin je fais, je mange pas de mayo,
00:09:37 je fais quand même assez attention à ce que je mange.
00:09:40 Voilà, donc ça m'avait pas mal bousculée et interrogée aussi.
00:09:43 - C'est-à-dire, vous voyez bien à travers ça
00:09:46 que les problèmes de vésicule ou de foie
00:09:48 ne sont peut-être pas que alimentaires,
00:09:50 et qu'effectivement, des vécues, des situations,
00:09:53 émotionnellement ou sentimentalement,
00:09:55 ou effectivement un peu perturbantes ou bousculantes,
00:09:58 conscientes ou non, peuvent aussi avoir une action
00:10:00 au niveau de l'organe.
00:10:02 - Complètement.
00:10:03 Alors, quant à l'image de la vésicule d'une ménagère de 60 ans,
00:10:08 peut-être si c'est une ménagère qui goûte souvent sa cuisine
00:10:10 et qui fait de la cuisine grasse,
00:10:12 parce que je pense que toutes les ménagères de 60 ans
00:10:14 n'ont pas obligatoirement un problème de vésicule.
00:10:16 Mais c'est une façon imagée de nommer les choses,
00:10:20 peut-être qu'il faut faire évoluer l'image un peu.
00:10:22 - Oui, voilà.
00:10:23 - Sans doute, il y avait...
00:10:25 Et puis, l'assainer un peu moins vertement à une personne
00:10:29 en la laissant partir avec ça,
00:10:31 essayer peut-être de décoder un petit peu plus
00:10:33 ce qu'il peut y avoir derrière.
00:10:34 Mais c'est vrai que l'énergie du foie,
00:10:37 en médecine traditionnelle chinoise,
00:10:39 a la charge de porter ce qu'on appelle
00:10:40 les sentiments et les affects.
00:10:42 Et les sentiments et les affects,
00:10:43 ce sont les constructions de soi que l'on fait
00:10:46 en lien avec les vécus et l'interprétation des vécus
00:10:49 qu'on a rencontrés au fur et à mesure de sa vie.
00:10:51 Et quand on a déjà en première image référente
00:10:54 une mère dont déjà une des caractéristiques,
00:10:57 c'est un rapport sentimental et affectif à la vie
00:10:59 qui l'amenait à mettre de l'intensité dans les vécus,
00:11:04 quand cette exemplarité-là a été celle qu'on a eue,
00:11:07 on en construit le même rapport à la vie.
00:11:09 Et qui a sans doute besoin de calmer un petit peu tout ça,
00:11:13 de désensibiliser et de se permettre
00:11:15 de mettre moins de lourdeur dans ce que l'on vit.
00:11:18 - Oui, je crois que c'est déjà important
00:11:20 que vous fassiez la différence
00:11:23 entre ce que votre mère était et vous.
00:11:25 Parce que finalement, vous répétez, semble-t-il,
00:11:27 un petit peu une problématique de maman.
00:11:30 - Exactement. Et là, je suis en train de faire mon génogramme
00:11:33 et justement, alors là, le foie ne réagit plus,
00:11:38 c'est la peau.
00:11:40 Et du coup, j'ai un rouge cutané au niveau facial
00:11:45 qui ressurgit dès que je me mets dans mon génogramme.
00:11:52 Voilà. Donc c'est très questionnant aussi
00:11:54 comme ça peut être déplacé.
00:11:56 - C'est pas déplacé, ça parle de la même chose.
00:11:59 Effectivement, ça l'exprime dans une zone déplacée.
00:12:02 Parce que qu'est-ce que c'est le visage au niveau symbolique ?
00:12:05 Qu'est-ce qu'on met sur les papiers d'identité ?
00:12:08 C'est la photo.
00:12:10 Et donc, c'est la zone corporelle
00:12:12 qui est effectivement représentative de l'identité individuelle.
00:12:15 Et donc, le génogramme est quelque chose,
00:12:17 si ça se manifeste sur la peau,
00:12:19 la peau est gérée par l'énergie des poumons
00:12:21 qui est ce qui nous protège des agressions du monde extérieur.
00:12:23 - Ça veut dire que cette étude du génogramme,
00:12:26 vous le vivez plus ou moins consciemment
00:12:28 comme étant un risque.
00:12:30 Vous avez peur d'apprendre quelque chose
00:12:33 sur votre identité ?
00:12:34 - On pourrait presque dire, vous avez peur de voir
00:12:36 ce que vous n'avez pas envie de voir.
00:12:38 Et votre visage vous le montre.
00:12:40 - Vous avez un doute sur vos origines ?
00:12:42 - Oui. Je me questionne beaucoup, oui.
00:12:44 C'est inconnu, des grands-parents n'ont pas été reconnus.
00:12:51 Et je cherche depuis très très longtemps mes origines.
00:12:54 - Vous les cherchez dehors,
00:12:56 il ne faut pas les chercher dehors,
00:12:57 il faut les chercher dedans.
00:12:58 - Oui.
00:13:00 - Et ne pas avoir peur de ce que vous allez trouver ?
00:13:02 Parce que c'est souvent nos peurs finalement
00:13:04 qui nous font ne pas pouvoir
00:13:08 se dire exactement ce qu'il faut se dire
00:13:11 et du coup c'est le corps qui transpire nos peurs,
00:13:14 si je puis dire.
00:13:15 - Oui.
00:13:16 - Complètement, complètement, oui.
00:13:17 - Et puis pour rébondir sur ce que disait Brigitte tout à l'heure,
00:13:20 sur le lien,
00:13:22 on est sur l'identité, l'identification, effectivement.
00:13:24 Vous avez, je pense, beaucoup trop cherché à correspondre à un schéma familial
00:13:29 et vous êtes peut-être passé un petit peu à côté de vous-même
00:13:31 et vous avez besoin tout simplement de reconstituer votre identité propre.
00:13:35 Vous savez, l'identité elle se porte par deux choses.
00:13:37 Le nom de famille, lui, il signe d'où l'on vient, ça c'est sûr,
00:13:41 mais il y a le prénom.
00:13:42 Et le prénom, il est ce qu'on en fait.
00:13:44 C'est-à-dire que dans ce que vous allez décider
00:13:46 d'apporter comme réponse à la question "Qui suis-je ?"
00:13:49 Eh bien, il y a peut-être tout un pan de vous-même qui va se relâcher, se libérer
00:13:52 et la conscience de vous-même qui est portée par votre foi va redevenir
00:13:55 comment on va dire ça ?
00:13:57 Aussi limpide qu'une bile de bon état et de bonne composition.
00:14:03 - D'accord.
00:14:05 Et puis vous avez vécu déjà,
00:14:08 et peut-être que vous pouvez faire une petite rétrospective
00:14:12 entre ce que vous avez vécu qui vient de ce qu'on vous a appris,
00:14:16 de votre culture,
00:14:17 et puis ce qui a été des désirs propres que vous avez faits
00:14:21 malgré vous, malgré votre entourage.
00:14:25 Et vous allez voir qu'il y aura des choses qui ne seront pas tout à fait en cohérence
00:14:29 et c'est ça aussi qui va parler de vous.
00:14:31 - Tout à fait.
00:14:32 Oui.
00:14:33 Aujourd'hui, je suis justement, je change de métier,
00:14:36 je pense aussi que je m'affirme sur autre chose.
00:14:40 - Vous avez des désirs qui viennent d'ailleurs,
00:14:43 qui viennent d'ailleurs par rapport à ce que vous pensiez,
00:14:45 et qui finalement viennent peut-être profondément de vous.
00:14:47 - Oui.
00:14:48 - Exactement.
00:14:49 - Et c'est très important ce que vous dites,
00:14:51 et quand vous vous affirmez, il faut vous affirmer pour vous,
00:14:53 pas contre ce qui a existé.
00:14:55 Le pendant du foie qui s'appelle la vésicule,
00:14:59 dont vous avez souffert,
00:15:01 si le foie répond à la question qui suit,
00:15:03 la vésicule répond à la question "Quelle est ma place ?"
00:15:05 Et l'erreur bien souvent qu'on commet,
00:15:07 c'est qu'on croit que la place c'est ce que les autres vous donnent,
00:15:10 alors que c'est ce que l'on prend.
00:15:12 - Complètement.
00:15:14 C'est une phrase qui va me porter,
00:15:19 je suis exactement dans ça, oui.
00:15:21 Un questionnement.
00:15:23 - C'est pas par hasard, comme on dit souvent,
00:15:25 que vous avez appelé, que vous avez entendu ce que vous aviez en vous,
00:15:29 mais que vous n'aviez pas encore clairement intégré.
00:15:33 Parce que finalement, si ça résonne autant,
00:15:35 ce que vient de dire Michel,
00:15:37 c'est que quelque part c'était en vous,
00:15:39 mais que ce n'était pas encore, comment dirais-je, accepté.
00:15:42 - Oui.
00:15:44 Je suis en plein questionnement,
00:15:46 par rapport au génégramme, par rapport au changement professionnel.
00:15:48 - On entend bien.
00:15:50 - Je mets des mots sur certaines choses,
00:15:52 j'essaye de comprendre et d'avancer.
00:15:56 - Mais vous savez Muriel, on est tous toujours en questionnement,
00:15:59 et c'est pour ça qu'on a besoin des autres,
00:16:01 des autres qui nous écoutent et qui sont aptes
00:16:04 à nous dire les choses qui sont en nous,
00:16:07 mais tout seul, on n'arrive pas parfois à entendre,
00:16:10 parce que c'est compliqué d'avancer seul.
00:16:14 Je crois qu'on a tous besoin de quelqu'un
00:16:18 qui va nous servir de miroir.
00:16:21 - Oui, qui va nous ouvrir des portes aussi sur leur nez.
00:16:24 - Qui va nous donner les clés pour ouvrir les portes qui sont en nous.
00:16:29 - Exactement, tout à fait.
00:16:31 - Je ne savais pas que vous étiez serrurier aussi, Michel.
00:16:34 Vous en avez des talents.
00:16:36 - Un peu comme Louis XVI,
00:16:38 si je ne vais pas arrêter la comparaison là.
00:16:40 - Oui, oui.
00:16:42 - Bon, écoutez, je vous remercie de cette réflexion
00:16:48 et de tout ce que vous avez pu m'apporter.
00:16:50 - Merci à vous Muriel d'avoir participé,
00:16:53 on va continuer bien sûr durant ces deux heures.
00:16:55 Merci Muriel.
00:16:56 On fait une petite pause,
00:16:58 et puis on retrouve Jimmy justement,
00:17:00 qui a des questions également à vous poser, Michel Oudoul.
00:17:02 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:17:06 Ça s'est passé sur Sud Radio.
00:17:08 - Gérald Darmanin, vous regrettez d'avoir dit
00:17:10 que Karim Benzema est en lien notoire avec les frères musulmans ?
00:17:13 - Je ne regrette pas de constater
00:17:15 qu'il y a malheureusement des influenceurs importants,
00:17:18 que je respecte en tant que sportif ou en tant que chanteur,
00:17:20 qui malheureusement ne sont pas capables de faire un tweet pour dire qu'un policier...
00:17:23 - Pour maintenir ce que vous avez dit,
00:17:24 il est en lien notoire avec les frères musulmans ?
00:17:26 - Il y a un système radical qui s'exprime de manière générale parmi les influenceurs.
00:17:29 Je pense que c'est naïf de ne pas le voir,
00:17:31 et c'est naïf de ne pas le dénoncer.
00:17:32 Sud Radio, parlons vrai.
00:17:35 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:17:39 - Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.
00:17:41 C'est en tout cas ce que vous propose Michel Audoul aujourd'hui,
00:17:44 et vous pouvez bien sûr nous rejoindre sur Sud Radio.
00:17:47 C'est bien aussi quand le corps parle,
00:17:50 parce que le corps parle vrai, comme sur Sud Radio, hein Michel Audoul ?
00:17:53 - Absolument, il ne sait pas mentir.
00:17:55 - Il ne sait pas mentir, exactement.
00:17:56 Bonjour Jimmy.
00:17:57 - Bonjour.
00:17:59 - Alors vous avez envie de poser des questions
00:18:01 parce que vous avez été opéré de la rate il y a deux ans, c'est ça ?
00:18:04 - Oui, exactement, suite à un accident.
00:18:07 C'était une ablation de la rate en urgence.
00:18:10 Et je voulais savoir par rapport aux autres organes,
00:18:13 quelle est leur réaction,
00:18:15 et surtout par rapport au foie,
00:18:17 est-ce qu'il peut reprendre un peu le travail qu'effectuait la rate ?
00:18:23 - Pas vraiment, pas vraiment.
00:18:26 C'est-à-dire que, si vous voulez, chaque organe existe de façon spécifique
00:18:29 pour répondre à une fonction particulière et qui lui est propre.
00:18:33 Même s'il y a des intrications et des interactions entre eux.
00:18:37 Le foie va travailler aussi loin, aussi bien qu'il peut,
00:18:40 mais il ne participera pas au même niveau de composition du sang que le fait la rate.
00:18:45 Il ne sera pas dans la même capacité à retenir le sang comme le sait le faire la rate.
00:18:48 Même si on peut se servir,
00:18:50 quand par exemple quelqu'un souffre de règles hémorragiques,
00:18:53 c'est sur le méridien du foie, en acupuncture,
00:18:55 qu'on traite cet excès de sang et ses états hémorragiques.
00:19:00 En même temps, la rate est considérée comme un organe non vital fondamental,
00:19:08 même s'il est profondément utile,
00:19:10 une partie de sa fonction peut être "reprise" un peu, en tout cas.
00:19:17 - Par le système lymphatique, non ?
00:19:19 - Le système lymphatique, c'est celui-ci.
00:19:22 Lui, ce n'est pas un organe, mais c'est un système.
00:19:24 Le système lymphatique, il est moins connu.
00:19:26 Le pancréas peut participer à ça, dans la manière avec laquelle il va permettre aux membranes cellulaires
00:19:32 d'être perméables aux nutriments qui rentrent dans le sang,
00:19:35 et auxquels la rate a pu participer à la bonne assimilation.
00:19:40 Par contre, le système lymphatique, oui, il a un rôle tripartite, lui,
00:19:43 dans lequel il a d'abord un rôle sur le plan immunitaire,
00:19:48 c'est un lieu de constitution, de stockage, de répartition de certains globules de défense,
00:19:55 mais c'est également un lieu d'épuration,
00:19:58 et certaines toxines sont renvoyées et éliminées par lui,
00:20:02 et il a un rôle de nutrition, c'est-à-dire que c'est même à son niveau
00:20:06 qu'au dernier stade des intestins, avant que les matières organiques soient évacuées,
00:20:11 certains nutriments passent encore dans le système lymphatique.
00:20:15 Et donc, il va jouer ce rôle, avec évidemment la conséquence
00:20:19 qui est que sur le plan physiologique, la rate et le système lymphatique
00:20:23 ont à voir avec aussi la corpulence, l'œdématisation éventuelle
00:20:27 de certaines zones corporelles, etc., et que ça induit effectivement
00:20:32 une nécessité à une vigilance sur le plan alimentaire, une certaine hygiène.
00:20:36 Voilà, c'est pour ça, c'était justement par rapport à ça que je vous appelais,
00:20:40 quels sont les aliments à éviter, à favoriser, qui arrêtent me...
00:20:46 Premier aliment à éviter fondamentalement, c'est les soucis.
00:20:49 - Oui, ça c'est facile à dire, Michel Oudou, c'est pas forcément facile à faire.
00:20:56 - Bien sûr, et donc là, mais vous savez, de la même manière qu'on va dire à quelqu'un
00:21:00 qui fait une rééducation, qu'il faut qu'il aille chez son kiné ou son ostéo régulièrement
00:21:05 pour faire les mouvements qui conviennent, on peut faire une rééducation
00:21:09 du rapport qu'on a à la vie et au vivant. Et donc, il va peut-être falloir vous faire aider
00:21:13 à la dédramatisation, notamment des inquiétudes et des soucis matériels.
00:21:17 Ça, c'est la première composante majeure centrale.
00:21:22 Sur le plan alimentaire, après, l'aliment essentiel qui est traité par le couple particulier
00:21:31 que forment la rate et le pancréas, c'est le sucre.
00:21:33 Et tout ce que sont les sucres rapides et les sucres lents,
00:21:36 et il y a bien sûr là à moduler véritablement, sans aller obligatoirement vers un régime cétogène,
00:21:42 vers une diététique dans laquelle déjà à minima, les sucres rapides n'ont quasiment plus leur place
00:21:47 en dehors de quelques situations d'exception particulière.
00:21:50 - Ah d'accord, carrément, il faut arrêter tous les gâteaux, les boissons...
00:21:55 - Alors, dans ce que j'entends dans votre question, je dirais non, ne vous inquiétez pas,
00:22:01 le corps et la vie n'est jamais dans la discussion, jamais toujours.
00:22:06 Mais elle est en revanche dans la régulation.
00:22:08 - C'est pas le tout ou rien, c'est-à-dire que vous pouvez vous faire plaisir, manger un très bon gâteau,
00:22:12 de temps en temps, c'est pas grave. Ce qu'il ne faut pas, c'est manger deux gâteaux à midi et soir, tout le temps.
00:22:18 - Un des secrets de la diététique chinoise, c'est ce qu'on appelle les repas de fête.
00:22:22 C'est-à-dire la conception d'une diététique qui intègre des entorses.
00:22:26 Parce que nous sommes capables de gérer, mais là...
00:22:30 - Il faut que ce soit occasionnel en fait.
00:22:32 - C'est l'habitude.
00:22:34 - Et là on vient au deuxième champ fondamental sur le plan psycho-émotionnel,
00:22:39 sur lequel il faut être extrêmement vigilant quand on a eu une opération de la rate.
00:22:44 Après les soucis, ce qu'il faut éviter de mettre de façon trop importante dans sa vie, c'est les habitudes.
00:22:53 Et il faut donc essayer de se donner des espaces de curiosité, de nouveauté,
00:22:59 de choses qui nous sortent de ces fonctionnements et de ces ronrons habituels.
00:23:05 Parce que ça, ça épuise énormément cette énergie-là.
00:23:08 À partir du moment où ça épuise cette énergie-là, il y a tout un tas de fonctions en interne
00:23:13 qui sont des fonctions qui vont avoir un petit peu plus de difficultés à exister sur le plan physique.
00:23:18 - D'accord. Pour l'instant, là, personnellement, depuis que ça m'est arrivé,
00:23:23 je n'ai pas rencontré de gros problèmes. Je ne vois pas de grosses différences non plus.
00:23:29 - D'accord. - Je ne suis pas tombé malade. Pour l'instant, je touche du bois.
00:23:33 Mais c'était plus par rapport au fait qu'on m'a dit que certains organes pouvaient...
00:23:39 Dans la rate, il n'y aura aucun organe qui va remplacer son rôle, comme on a dit au début,
00:23:44 mais ils peuvent, on va dire... - On peut vivre sans, en tout cas.
00:23:48 - Ouais, exactement.
00:23:50 - Bien sûr. Par exemple, on parlait tout à l'heure des émotions associées au foie, à la colère.
00:23:54 La colère est une émotion qui peut nous faire dépasser les soucis.
00:23:57 Quand quelque chose nous fait souci, parce que ça ne fonctionne pas comme on voudrait ou ça nous résiste,
00:24:02 ça peut nous rendre soucieux. L'énergie du foie... - Alors, je pense que je me bats en colère.
00:24:07 - Et la pulsion, voilà. - La bonne colère, celle qui vous permet...
00:24:10 - La pulsion de combativité. - Celle qui vous permet de vous affirmer,
00:24:13 celle qui vous permet de dépasser un obstacle, enfin, vous voyez...
00:24:17 - Vous aimez le sport ou pas ? - Oui, allô ?
00:24:20 - Vous aimez le sport ? - Oui, je vous entends.
00:24:24 - On a un petit souci avec Jimmy. Bon, je crois qu'on a fait le tour de toute façon de la question.
00:24:31 Je pense que Jimmy a bien... - C'est l'idée de l'agressivité qu'on a dans le sport.
00:24:35 C'est ce que signifie la colère positive, c'est-à-dire la capacité à se battre.
00:24:38 - La compatibilité qui est nécessaire. Je crois qu'on l'a retrouvé, Jimmy ?
00:24:43 - Je suis là, oui. - Bon, ben donc...
00:24:46 - Merci beaucoup pour toutes ces réponses. - Si vous avez des soucis, faites du sport.
00:24:49 - Je suis pas trop inquiet, mais c'était comme j'avais eu l'occasion de...
00:24:52 - Vous avez raison, puisqu'on est là. Donc vous avez compris, quand vous avez un souci, faites du sport.
00:24:57 - D'accord, c'est super. Merci beaucoup. - Je vous en prie.
00:25:00 - Merci à vous. - Merci à vous.
00:25:01 - Au revoir. - Et le sport en chambre, ça compte comme du sport, hein, Michel Odo ?
00:25:03 - Bien sûr. Après, on va définir les disciplines.
00:25:06 - Il y a Kama, il y a Sutra, il y a... - Oui, voilà.
00:25:11 - Voir les deux. - Merci, Jimmy.
00:25:13 Justement, on passe aux questions intimes avec Franck, qui est avec nous.
00:25:17 Bonjour, Franck. Trois questions intimes, et vous pouvez en poser une ensuite à Michel Odo.
00:25:21 Première question. À quelle heure préférez-vous faire l'amour ?
00:25:26 - Oh, je sais pas. Bonjour, Brigitte. Bonjour, Michel, pardon. - Bonjour.
00:25:31 - Je sais pas s'il y a vraiment une heure que j'affectionne particulièrement.
00:25:37 - Alors, juste de préférence, comme ça, sur 24 heures, quelle est l'heure que vous choisiriez, là, comme ça ?
00:25:43 - Allez, on va dire le soir. - Le soir, mais après 22 heures, avant ?
00:25:49 - Oui, au moment du coucher. - Oui, oui. C'est marrant, hein ?
00:25:52 Beaucoup d'hommes répondent ça, hein, 22 heures. - Oui, une raison simple.
00:25:55 - C'est quel organe ? C'est l'organe du pénis ? - C'est le maître-cœur.
00:25:57 - C'est le maître-cœur. - C'est le maître-cœur.
00:25:58 - Et c'est le maître-cœur énergétique, c'est ce qui gère le rapport au désir.
00:26:04 - Bon, bah alors, c'est normal. - La puissance.
00:26:06 - Et donc la sexualité, la vasodilatation, la vascularisation, etc.
00:26:11 - C'est cohérent. - Sur le plan énergétique, c'est l'heure cohérente.
00:26:14 - C'est tout à fait cohérent. Très bien. Deuxième question, Franck.
00:26:19 Est-ce que vous avez déjà donné une fessée ou reçu une fessée ?
00:26:23 Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ?
00:26:27 - Alors, j'ai dû peut-être essayer de donner une fessée, mais c'est pas vraiment mon truc...
00:26:34 - Non, c'est pas ? - Ouais, c'est pas... Non, tout ce qui est associé...
00:26:39 J'associe ça à, on va dire, à un acte de violence, donc non, c'est pas trop mon truc.
00:26:44 Même si dans l'excitation, je comprends que ça puisse exciter certaines personnes,
00:26:48 moi, c'est vraiment pas mon truc. - D'accord.
00:26:50 Bah écoutez, c'est une question à laquelle vous répondez tout à fait clairement.
00:26:54 Y a pas à juger, quoi que ce soit.
00:26:57 Et dernière question, est-ce que vous gardez un bon souvenir de votre première fois ?
00:27:02 - Non. - Non ? C'est bien dommage, mais bon, c'est comme ça.
00:27:06 - Non, alors, première fois...
00:27:10 Non, non, je pourrais même pas la définir, je pense l'avoir occultée.
00:27:18 - Vous vous souvenez pas de qui, avec quelle femme vous avez fait l'amour la première fois ?
00:27:24 - Je pense pas. - Ah bah écoutez, c'est étonnant ça, parce que généralement on s'en souvient.
00:27:29 - Vous êtes peut-être Alzheimer, attention, Franck !
00:27:32 - Vous êtes qui, vous, en fait ?
00:27:36 - C'est bien, vous avez de la répartie.
00:27:40 Bon, bah écoutez, c'est que ça a pas dû être, en effet, voilà.
00:27:45 Et bah vous pouvez poser une question à Michel Odullil, vous écoute.
00:27:49 - Alors bonjour, Michel. - Bonjour.
00:27:51 - Par rapport au thème d'aujourd'hui,
00:27:54 j'ai un problème, on va dire, d'allergie chronique depuis, on va dire, une huitaine d'années,
00:28:02 qui démarre toujours à la même période, qui finit toujours à la même période.
00:28:06 Et peu de temps après, j'ai un problème d'haleine.
00:28:13 Ma compagne me dit "Ouh là, pourtant je mange exactement pareil que d'habitude, je change rien".
00:28:20 Et on va dire sur une période d'un mois, elle m'a dit "T'as une odeur, tu sens un peu plus fort que d'habitude".
00:28:26 - Vous avez une haleine de chacal ?
00:28:28 - Ouais, on peut définir ça comme ça, apparemment.
00:28:31 Mais le reste de l'année, rien du tout.
00:28:34 Donc est-ce que, j'ai entendu dire, ça aurait pu être associé à un problème de foie.
00:28:40 - Oui, surtout si votre allergie est une allergie printanière.
00:28:44 - Alors, je sais pas si on peut la qualifier de printanière,
00:28:47 elle commence à partir du 15 janvier et finit vers le début mai, vers le 8 mai, un truc comme ça.
00:28:52 - C'est ça, parce que les saisons qui sont associées à l'énergie et aux différents organes,
00:28:57 sont les saisons réelles, pas les saisons calendaires comme les nôtres.
00:29:00 Nous, on considère que le printemps, c'est au moment de l'équinoxe de printemps,
00:29:08 alors que le printemps est déjà arrivé depuis un mois et demi.
00:29:13 Nous considérons le printemps comme quand nous voyons les bourgeons qui sortent.
00:29:16 Sauf que la graine, elle a démarré déjà 4 semaines à 5 semaines avant pour pouvoir sortir de terre.
00:29:22 Et que donc le printemps, il commence dès la fin janvier pour aller se terminer jusqu'à la fin avril.
00:29:27 Et donc, c'est la phase où montent en puissance justement les énergies,
00:29:32 qui sont les énergies du bois et les énergies du foie.
00:29:35 Et la deuxième des choses, c'est que cette énergie du foie, c'est l'énergie qui a la charge,
00:29:40 dans notre système unitaire, il y a deux pans du système unitaire,
00:29:43 il y a un pan système unitaire acquis et un pan système unitaire inné.
00:29:47 Le foie gère le système unitaire acquis.
00:29:49 Et donc, c'est ce qui a la charge de répondre à des allergènes.
00:29:53 Et enfin, la troisième des choses, c'est qu'effectivement, très fréquemment,
00:29:57 en dehors des cas de tartre dentaire, qui eux génèrent une haleine plus ou moins malodorante,
00:30:04 mais de façon permanente, quand il y a des haleines qui sont un peu moins bonnes,
00:30:10 comme vous vous situez dans une phase précise, il y a de très fortes chances
00:30:14 que ce soit un système digestif, et dans le système digestif,
00:30:16 le foie et la vésicule sont en déséquilibre.
00:30:19 Et donc, oui, il y a véritablement quelque chose qui, dans la construction de l'identité
00:30:24 qui a été la vôtre, répond à un besoin de protection viscérale,
00:30:31 réactif et instinctif face au monde extérieur, parce que vous le considérez comme étant agressant.
00:30:38 Oui, enfin, je ne me considère pas tant agressé que ça, mais je subis plutôt.
00:30:45 C'est bizarre, c'est exactement ça.
00:30:48 Oui, quand on subit, on est quand même un peu...
00:30:51 Si vous subissez, c'est que vous êtes pris par le monde extérieur qui vous contraint.
00:30:54 Alors peut-être qu'il faut comprendre aussi qu'est-ce qui, dans l'hiver,
00:30:59 peut peut-être vous sentir dans une position où vous êtes obligé de subir et que...
00:31:05 Ah, vous déteste l'hiver ?
00:31:07 Oui, et peut-être qu'à ce moment-là, il y a des choses qui s'accumulent
00:31:12 et que vous n'avez pas l'énergie, si je puis dire, pour commencer à revivre vraiment tranquillement
00:31:21 en laissant de côté tout ce que vous avez subi durant l'hiver. Enfin, je ne sais pas.
00:31:25 Qui autour de vous est né dans la deuxième quinzaine de janvier ?
00:31:28 Dans ma famille, personne. Ma compagne.
00:31:36 Ah, voilà.
00:31:38 Peut-être qu'il y a quelque chose à comprendre par rapport à tout ça, mais bon...
00:31:45 Peut-être qu'il y a des pistes de vécu de contrainte, je ne sais pas.
00:31:47 Contrainte avec ma compagne, non. Au contraire, tout se passe très très bien.
00:31:52 Mais je ne sais pas. À réfléchir peut-être.
00:31:57 À réfléchir et puis...
00:31:59 Qu'est-ce que ça représente pour vous, le couple ?
00:32:03 Le couple, c'est l'amour, c'est la sérénité, c'est le bien-être, tout ça.
00:32:08 Qu'est-ce que ça vous a obligé à faire et à arrêter ?
00:32:11 À l'époque, peut-être un peu moins de liberté, tout ça, mais maintenant, je ne le vois plus comme ça.
00:32:20 Bien sûr. C'est normal. Il n'en demeure pas moins qu'il y a quelque part un enfant
00:32:25 qui a encore eu besoin de ressentir cet espace de liberté et qui a l'impression de ne pas l'avoir.
00:32:32 Écoutez, je crois que vous avez une piste, vous verrez ce que ça parle en vous
00:32:38 et puis vous verrez comment ça se passera au mois de janvier prochain, Franck.
00:32:43 Et puis sinon, vous nous rappelez, on est là.
00:32:45 Oui, mais aller voir un médecin homéopathe, ça serait très très bien dans l'homéopathie, ça.
00:32:49 Oui. Merci, Franck, en tout cas.
00:32:51 Merci à vous.
00:32:52 Merci.
00:32:53 Une petite pause, on retrouve Delphine qui est avec nous dans un instant.
00:32:57 Vous voulez parler à Brigitte Lahaie ? 0826 300 300.
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00:33:08 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:33:12 Et on continue avec Michel Oudoul, fondateur de l'Institut français de Tchétchou, de parler du foie.
00:33:18 Et on voit bien, puisque Delphine aussi, dans un instant, va nous parler de son foie.
00:33:24 On voit bien que c'est un organe important, essentiel.
00:33:29 Et donc, il faut en prendre soin. Bonjour Delphine.
00:33:33 Oui, bonjour Brigitte, bonjour docteur.
00:33:36 Ou pas docteur, non.
00:33:37 Non, Michel Oudoul n'est pas médecin, je tiens toujours à le préciser.
00:33:42 Il ne prétend pas l'être d'ailleurs.
00:33:44 Donc voilà, mais on peut l'appeler docteur en... je sais pas, en bien-être, en tout ce qu'on veut.
00:33:51 À l'italienne, voilà.
00:33:52 À vos sens, voilà. Mais pas médecin, c'est important de le dire.
00:33:56 Un docteur dans la bienfaisance.
00:33:59 Voilà, moi je lui donne son diplôme, je suis d'accord.
00:34:02 Alors oui, j'ai le foie gras.
00:34:05 Ça va faire deux ans qu'on m'a indiqué ça.
00:34:08 Pour Noël, c'est parfait.
00:34:10 Oui, c'est vrai.
00:34:12 Ça va être bon.
00:34:13 Avec du pain d'épices et de la confiture de figues.
00:34:17 Vous êtes toute bonne à manger, Delphine.
00:34:20 Je suis très sucrée malheureusement.
00:34:22 J'aime beaucoup le sucre, j'en consomme beaucoup moins, mais j'en ai consommé beaucoup.
00:34:27 Et j'ai beaucoup de gamma-GT, mais je ne bois pas d'alcool.
00:34:31 Oui, mais il peut y avoir des problèmes hépatiques qui génèrent des transaminases et des gamma-GT
00:34:39 qui soient liés à un fait alimentaire, absolument pas un fait alcoolique.
00:34:43 Il y a même des personnes qui... ça s'appelle le syndrome de la frite d'ailleurs,
00:34:46 et ça fait pas du tout rire les gens qui l'ont.
00:34:49 Les personnes qui mangent des féculents comme par exemple les pommes de terre,
00:34:53 et chez qui ça fait monter le taux d'alcool dans le sang, parce qu'ils le transforment en alcool.
00:34:57 Et c'est particulièrement gênant et problématique,
00:35:02 parce que par exemple, il ne faut pas manger de purée ou de frite avant de prendre la voiture,
00:35:06 si vous avez un contrôle, ou même si vous en mangez trop,
00:35:09 vous pourrisquez d'avoir un accident et qu'on vous considère comme étant alcoolique.
00:35:13 Donc l'alimentation, effectivement, peut générer des tensions au niveau hépatique.
00:35:20 Et vous avez nommé un des premiers responsables de ça,
00:35:24 bien entendu, qui sont les sucres, et notamment les sucres rapides, les sucres raffinés.
00:35:29 Ce sont des véritables toxines, un véritable poison, notamment pour la sphère hépatique.
00:35:35 Et donc ça, ça veut dire...
00:35:37 Je pense notamment... et le chocolat, c'est mauvais pour le choix ?
00:35:40 Le chocolat, si c'est du chocolat amer non sucré, ça va aller.
00:35:45 Enfin, en général, les chocolats qu'aiment les gens, c'est des chocolats sucrés.
00:35:48 Mais comme le foie est un organe qui absorbe énormément de choses,
00:35:52 qui filtre, qui élimine, ou qui recycle en énergie, etc.,
00:35:56 il nous permet pas mal d'entorser, de dérapage.
00:35:59 Et quand il dysfonctionne, là, il faut qu'on rentre dans une régulation,
00:36:03 effectivement, des apports alimentaires,
00:36:05 et qu'on soit prudent sur tout ce que sont les toxiques.
00:36:08 Effectivement, à nouveau, les graisses animales, surtout les graisses saturées...
00:36:11 Alors, on parlait foie gras, les graisses de type bois ou canard, etc.,
00:36:18 c'est des graisses polyinsaturées, donc celles-ci, elles posent pas de problème.
00:36:21 Elles pourront jouer leur rôle au niveau organique.
00:36:24 Par contre, toutes les graisses saturées, et toute, d'ailleurs, l'alimentation industrielle,
00:36:29 sont des choses sur lesquelles il faut être extrêmement vigilant.
00:36:31 C'est vrai que c'est inconfortable, ce problème-là.
00:36:34 - Et c'est une véhicule bullière, est-ce que ça joue aussi, ça ?
00:36:38 - Bien sûr, ça a été un facteur aggravant.
00:36:41 Mais si vous voulez, globalement, à travers la manière avec laquelle, en tout cas,
00:36:46 moi, j'essaye de transmettre les choses, c'est de ne pas limiter les choses à la pure mécanique,
00:36:51 et de comprendre que les modes de vie et la manière dont on se pense
00:36:54 est aussi quelque chose qui a une interaction avec ça.
00:36:57 Et donc, il y a sans doute aussi chez vous, pour vous,
00:37:01 le fait que, pendant un certain temps dans votre vie,
00:37:04 et peut-être pendant un temps certain,
00:37:07 vous avez tenu à sécuriser les choses,
00:37:09 vous avez absolument voulu établir ou instaurer dans votre vie, peut-être,
00:37:13 une sécurité ou une sécurisation matérielle
00:37:16 qui vous a conduit à utiliser de façon excessive cette énergie-là.
00:37:21 - Et puis Delphine, peut-être aussi que vous aimez le sucre,
00:37:24 parce que le sucre, c'est un petit peu la manière
00:37:28 de se gâter, de se redonner, de se réconforter,
00:37:33 et tout ça indique peut-être un manque de confiance en vous,
00:37:37 ou en tout cas de capacité à avoir foi en la vie,
00:37:41 et comme vous êtes un petit peu insécure ou inquiète,
00:37:45 vous vous compensez par le sucre.
00:37:48 Donc tout ça, ça parle de vous,
00:37:50 et il faut voir comment vous pouvez à la fois reprendre,
00:37:54 enfin, prendre confiance dans la vie,
00:37:56 et en même temps trouver des choses qui vous réconfortent,
00:37:59 autres que le sucre, il y a peut-être tout ça à voir.
00:38:05 - Et on est avec ça vraiment,
00:38:07 parce que c'est une pathélogie qui est quand même
00:38:10 assez trouble et assez obscure et assez difficile à objectiver,
00:38:15 et je pense qu'on peut, avec le règne animal,
00:38:17 trouver une analogie qui peut être satisfaisante,
00:38:20 parce que le foie gras, bien sûr que le foie gras,
00:38:22 j'évoquais tout à l'heure les canards et les oies,
00:38:25 ce sont d'ailleurs les seuls oiseaux qu'on peut gaver pour faire du foie gras.
00:38:30 Et pourquoi ? Parce que ce sont des oiseaux qui sont des migrateurs,
00:38:33 qui volent très longtemps et très loin.
00:38:35 Et donc il y a derrière cette notion du foie gras,
00:38:38 le fait que pendant un temps donné préparatoire à quelque chose,
00:38:40 on se gave, c'est-à-dire on se suralimente,
00:38:43 pour emmagasiner de l'énergie, pour sécuriser ce que va être le voyage.
00:38:47 Et là, il faut par extension, aller vers le sens symbolique de ça.
00:38:52 Je pense qu'une partie du voyage sur votre chemin de vie
00:38:56 a sans doute eu besoin d'être sécurisé, voire sursécurisé.
00:39:01 Oui, j'ai eu un divorce très difficile.
00:39:04 J'ai été séparé de ma fille, et ça, ça a été très très douloureux.
00:39:09 Et pendant cette réparation, je survivais, pour moi, grâce au sucre.
00:39:15 Oui, c'est ça.
00:39:16 Oui, donc vous avez une réponse.
00:39:18 Mais bon, maintenant...
00:39:20 Et comment on fait maintenant pour retrouver un foie sain ?
00:39:23 Alors déjà, il faut changer un tout petit peu ses habitudes.
00:39:26 Ce qui n'est pas toujours simple.
00:39:28 Je mange moins et moins de sucre.
00:39:31 Je n'ai plus autant de plaisir, je veux dire.
00:39:33 Mon seul plaisir, c'est mon café le matin avec le miel.
00:39:36 C'est le sucre que j'ai encore gardé.
00:39:39 Oui, mais là...
00:39:40 Après, les gâteaux, les chocolats...
00:39:42 Là, vous me parlez de l'alimentaire et de la mécanique.
00:39:44 Vous savez, le foie est un organe extraordinaire.
00:39:47 C'est le seul organe du corps qui repousse quand on en coupe un morceau.
00:39:50 Il a un potentiel de renouvellement qui est absolument extraordinaire.
00:39:54 C'est pour ça, d'ailleurs, qu'il porte symboliquement l'énergie de la naissance et de la renaissance,
00:39:58 de l'expansion et de l'expulsion.
00:40:00 Et on est vraiment...
00:40:02 Et l'expression, etc.
00:40:05 C'est l'organe vraiment de la mise en avant et de la mise en route des choses.
00:40:10 Et donc, il y a sans doute un besoin fondamental pour vous de tourner la page.
00:40:16 J'ai expliqué tout à l'heure qui répond à la question "qui suis-je ?"
00:40:19 Peut-être faut-il que vous changiez votre identité que vous avez par rapport à vous-même.
00:40:23 C'est-à-dire que vous ne portiez plus cette blessure de négation de vous.
00:40:31 Parce que là, on voit bien, il y a ce divorce difficile.
00:40:34 Et puis, il y a aussi cette fille que vous ne pouvez plus voir
00:40:37 et qui quelque part vous empêche donc d'être maman.
00:40:39 C'est la négation, c'est ça ?
00:40:41 C'est cette symbolique-là sans doute qui vous a fait plonger dans l'addiction du sucre.
00:40:48 Et donc, c'est ça qu'il faut comprendre.
00:40:50 Ce n'est pas parce qu'on vous a retiré votre fille que ce n'est plus votre fille, par exemple.
00:40:55 Je l'ai récupérée depuis, ça va faire 10 ans.
00:40:58 Mais ça a été très dur.
00:41:00 Le moment où on a été séparés avec ma fille,
00:41:04 ça a été aussi douloureux pour elle que pour moi.
00:41:07 Ça a été un combat pour qu'elle puisse revenir avec moi.
00:41:11 Et elle s'est autant battue que moi.
00:41:13 Pourtant, elle a 4 ans.
00:41:15 Mais de tourner la page, c'est vraiment le mot jocant.
00:41:19 Delphine, on comprend tous évidemment ce que c'est pour une mère d'être séparée de sa fille.
00:41:23 Moi, je vous parle de ce que ça a signifié pour vous
00:41:26 qu'on vous retire votre fille et donc qu'on ne respecte pas votre rôle de mère.
00:41:30 Je pense que c'est ça qu'il faut travailler et voir ce que ça a représenté pour vous.
00:41:36 En profondeur, voyez ?
00:41:38 Et peut-être que là, ça va vous permettre d'avancer.
00:41:43 Et de tourner la page.
00:41:46 Oui, bien sûr.
00:41:47 Mais la blessure, elle est là.
00:41:49 C'est l'essentiel, ça.
00:41:51 Dans l'idée de tout ce qu'on vous a dit là,
00:41:55 vous voyez bien qu'il y a quelque chose qui doit répondre autrement à cette question qui suit.
00:41:59 Répondre autrement à cette question qui suit, c'est quoi ?
00:42:02 C'est reconnaître et retrouver une autre personne dans votre miroir.
00:42:05 Changer peut-être de coiffure de cheveux.
00:42:07 Trouver quelque chose qui va changer votre apparence.
00:42:10 Essayer de trouver des activités dans lesquelles vous allez constituer une identité nouvelle.
00:42:14 Et ce n'est pas parce qu'on vous a retiré votre fille que vous n'étiez plus sa mère, voyez ?
00:42:18 C'est-à-dire que c'est le regard de l'autre aussi qui quelque part...
00:42:21 Alors vous vous êtes sans doute trahi, c'est injuste.
00:42:24 Et cette colère-là, vous n'avez peut-être pas su non plus la faire vibrer à l'extérieur de vous.
00:42:31 Et on sait que le foie, on l'a dit tout à l'heure, est très en relation avec l'émotion de la colère.
00:42:35 C'est tout ça.
00:42:37 Alors on ne refait pas l'histoire, mais je pense qu'en comprenant mieux ce qui s'est joué pour vous à ce moment-là,
00:42:43 ça va libérer quelque chose qui quelque part continue à être dans votre foie.
00:42:49 Et sur le plan des réponses mécaniques, allez voir un acupuncteur.
00:42:55 Ou un praticien jitsu.
00:42:57 Qui va travailler spécifiquement sur l'énergie de cet organe pour lui redonner sa capacité à jouer correctement son rôle.
00:43:03 C'est exactement ce que je suis en train de faire.
00:43:07 C'est le chemin que j'ai pris.
00:43:10 Je vais rencontrer une acupunctrice qui est extraordinaire.
00:43:14 Malheureusement, elle n'est pas dans ma région, donc je suis obligée d'aller dans le nord.
00:43:19 Donc je vais une fois par mois essayer d'aller la voir.
00:43:22 Ça participe au changement d'identité, ça.
00:43:24 Eh oui.
00:43:25 Vous retrouverez votre nord pour avancer.
00:43:29 Merci beaucoup, dans tout cas Delphine. Merci à vous.
00:43:32 Merci.
00:43:33 On va continuer bien sûr dans cette deuxième heure.
00:43:36 Vous avez des petits soucis au foie ou vous voulez poser des questions plus particulières à Michel Oudoul.
00:43:40 Il est avec nous 0826 300 300.
00:43:43 Bien sûr, vous pouvez nous rejoindre.
00:43:46 Et puis je vais vous donner une petite devinette.
00:43:49 Elle est en relation avec ce qui s'est dit tout à l'heure.
00:43:53 Quelle est la fée la plus méchante?
00:43:55 Vous avez le temps des infos pour trouver la réponse.
00:43:59 Et puis, si vous la trouvez pas, de toute façon, c'est pas grave.
00:44:02 On a l'habitude.
00:44:04 C'est toujours un petit peu d'humour que j'aime mettre entre les deux heures.
00:44:10 Allez, on fait une petite pause.
00:44:11 On laisse la place aux infos et on retrouve Michel Oudoul juste après.
00:44:14 Sud Radio.
00:44:15 Parlons vrai.
00:44:16 Parlons vrai.
00:44:17 Sud Radio.
00:44:18 Parlons vrai.
00:44:19 Sud Radio et sur YouTube. Suivez-nous pour voir ou revoir vos émissions en vidéo sur notre chaîne YouTube Sud Radio.
00:44:26 Parlons vrai.
00:44:27 Nous.
00:44:28 14h16h. Brigitte Laé, Sud Radio.
00:44:32 Eh bien, nous continuons durant cette deuxième heure à examiner notre foie avec Michel Oudoul qui est avec nous.
00:44:39 Je rappelle bien sûr "Dis-moi où tu as mal" aux éditions Albin Michel.
00:44:42 Pour ceux qui ont adoré ce livre, je vous rappelle qu'il a été réaugmenté depuis un an avec toutes ces maladies,
00:44:51 notamment les maladies auto-immunes qui malheureusement nous envahissent un peu trop,
00:44:57 peut-être parce qu'il y a justement beaucoup d'anxiété dans notre monde actuel.
00:45:03 Vous savez quelle est la fée la plus méchante ?
00:45:07 La fée Carabosse ?
00:45:09 Non, c'est la fécée.
00:45:11 Ah oui, d'accord.
00:45:13 C'est parce que tout à l'heure on en parlait avec Franck et je me suis dit tiens, c'est la devinette du jour.
00:45:19 Céline, bonjour.
00:45:22 Oui, bonjour. Bonjour à vous.
00:45:25 Merci d'être avec nous Céline. Donc vous voulez revenir sur l'alcool et le foie.
00:45:29 Vous avez des personnes de votre famille qui buvaient beaucoup et qui sont décédées.
00:45:35 Oui, de génération en génération finalement. Donc mon grand-père, ma maman, mon oncle.
00:45:42 Et du coup, nous on a arrêté le processus.
00:45:46 C'est-à-dire mon frère et mes deux soeurs qui sont demi-soeurs entre elles.
00:45:50 On est toutes les trois demi-soeurs, deux pères différents.
00:45:54 Et je pense que c'est la mère qui lègue un petit peu, dans mon cas en tout cas, les problèmes de foie.
00:46:02 Mais moi je n'en ai pas. J'ai pas de problème de foie.
00:46:05 Mais je voulais savoir si génétiquement il n'y avait pas une trace de cette fragilité finalement.
00:46:13 C'est très difficile à dire. Vous savez, avec la génétique, on peut faire dire beaucoup de choses.
00:46:19 Je ne sais pas, je ne suis pas très compétent spécifiquement sur ce domaine-là.
00:46:23 Qu'il y ait du transmis dans ce qui est la culture archaïque et archétypique familiale, oui.
00:46:32 Et que des comportements alcooliques se transmettent dans une famille, oui.
00:46:37 Mais que dans ces familles, il y ait des gens capables de rompre la chaîne comme vous le faites, oui.
00:46:42 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de fatalité là-dedans.
00:46:45 C'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'on est obligatoirement de parents qui ont cette fragilité-là
00:46:49 qu'on va obligatoirement être déterminé à devenir soi-même alcoolique.
00:46:54 On est vraiment dans quelque chose qui, à un moment donné,
00:46:59 ça peut changer complètement si on prend conscience de cela.
00:47:04 Et si on prend la décision qu'effectivement, ce n'est pas quelque chose qui nous satisfait.
00:47:09 Mais c'est un jeu qui est compliqué et difficile parce que le terrain de l'alcoolisme,
00:47:13 il s'inscrit dans un terrain de fragilité de l'image et de la conscience de soi, comme je l'évoquais tout à l'heure.
00:47:19 Vous savez, ça se traduit vraiment dans ce qui est même la recherche inconsciente de la personne qui est alcoolique.
00:47:27 Vous savez, dans les comportements de l'alcoolisme, il y a à un moment donné le fait que,
00:47:31 bon, oui, c'est vrai, je ne suis pas bien, il faudrait que j'arrête de boire et je décide d'arrêter de boire, etc.
00:47:36 Mais en fait, je bois en cachette, mais je m'arrange toujours pour qu'on trouve les bouteilles.
00:47:40 Parce qu'à ce moment-là, si vous voulez, ça fait effectivement un coup de théâtre et une grosse crise.
00:47:46 Et la personne qui boit à ce moment-là dit "oui, c'est vrai, tu as raison, je suis vilain, je suis moche, je suis ceci, je suis cela".
00:47:52 Et si à ce moment-là, on lui pardonne, eh bien, ma foi, c'est quelque chose qui est terrible parce qu'à ce moment-là,
00:47:57 la personne reçoit ce qui est recherché, c'est-à-dire l'amour inconditionnel.
00:48:02 C'est-à-dire la preuve que malgré tout cela, on est quand même quelqu'un qu'on aime.
00:48:06 Et à ce moment-là, le système est reparti pour un tour, on a remis un franc dans le jukebox.
00:48:11 C'est votre mère, si j'ai bien compris, qui était alcoolique également.
00:48:15 Donc forcément, l'image que vous avez eue de votre maman, elle abîme aussi votre image de vous-même, de toute façon, par ricochet.
00:48:24 Alors après, il y a...
00:48:27 Oui, parce que ça fait beaucoup de dégâts.
00:48:29 Ça fait énormément de dégâts à quelqu'un qui est alcoolique et qui vous élève.
00:48:32 Enfin, qui ne vous élève pas parce que finalement, elle ne nous a pas aidé, puisqu'elle était dans un état...
00:48:38 Donc bon, on a subi aussi des conséquences.
00:48:42 Et comme on parle, enfin comme Michel Odulle, depuis 14h, parle bien de l'image de soi,
00:48:46 il est évident que votre mère alcoolique a forcément eu des répercussions sur l'image de vous-même quand vous étiez petite fille.
00:48:54 Donc ça, ce n'est pas anodin.
00:48:58 Ce qui est magnifique et intéressant dans votre témoignage, c'est que vous êtes là aussi la preuve et la démonstration
00:49:04 que l'image de soi n'est pas que due au monde extérieur.
00:49:08 Puisque vous avez eu, vous, vos soeurs et votre frère, ce déclic interne,
00:49:12 c'est-à-dire cette espèce d'ancrage et de référence à un moment donné,
00:49:16 qui ne fait pas partie de ce qu'on vous a montré, mais qui vous a fait dire quelque part en vous,
00:49:20 "Mais stop, ça, ça ne me convient pas et je vais essayer de faire autre chose."
00:49:24 C'est vraiment extrêmement important que des gens entendent ça.
00:49:28 Parce que souvent, malheureusement, face à des situations comme ça qui sont extrêmement difficiles à remonter,
00:49:34 on se sent victime et incapable de dépasser cela.
00:49:37 Alors que vous êtes la preuve que si.
00:49:39 Ça demande du travail, ça demande de la vigilance permanente,
00:49:44 ça demande une conscience extrêmement forte et ça demande quelque chose qui est de l'amour de soi et du respect de soi.
00:49:50 Puisqu'on considère que ça, ce n'est pas bien ni bon pour moi et que je mérite autre chose.
00:49:55 Il n'y a pas de fatalité, vous voyez Céline, c'est-à-dire que vous avez souffert, évidemment,
00:50:00 de voir ces trois personnes de votre famille se détruire, parce qu'au fond, c'est ça.
00:50:06 Et vous avez eu la force, vous, de dire, "Non, je ne mérite pas ça."
00:50:13 Oui, mais parallèlement à ça, une de mes soeurs,
00:50:17 elle a fait des tests génétiques et elle a trouvé un syndrome qu'on appelle le syndrome LPAC.
00:50:22 Alors c'est assez récent.
00:50:24 Et je me demandais, c'est pour ça que je me posais la question sur le plan génétique,
00:50:28 parce que ça vient justement, il y a des personnes qui ne doivent jamais boire
00:50:32 parce qu'ils ont ce syndrome-là et ils en meurent assez rapidement.
00:50:35 Écoutez, vous savez, avec le nom des maladies modernes,
00:50:40 on y met surtout le nom des gens qui ont cherché et travaillé dessus.
00:50:43 Donc après, il faudrait définir plus précisément ce dont il s'agit.
00:50:48 Mais il faut bien que vous compreniez ce qui se passe avec votre soeur.
00:50:51 C'est que le sentiment pervers que porte l'énergie du foie, c'est la culpabilité.
00:50:56 Et que je pense que quelque part, votre soeur,
00:50:59 elle porte sans doute une culpabilité à ne pas être restée dans le schéma familial.
00:51:03 Elle a l'impression comme ça, elle ne les respecte pas.
00:51:05 Ah ah. Heureusement, je n'ai pas cette culpabilité.
00:51:10 Et tant mieux. Mais vous savez, moi j'ajouterais une chose,
00:51:14 peut-être que je peux me permettre d'ajouter, parce que moi je suis totalement un esprit libre.
00:51:19 C'est qu'on fait dire tout et son contraire à la génétique actuellement.
00:51:22 On a vraiment, on entend des gens qui considèrent que c'est pratiquement 50% de notre santé,
00:51:28 d'autres qui considèrent que c'est 10%, d'autres 90%.
00:51:31 Donc j'ai presque envie de dire qu'on peut trouver tous les gènes qu'on veut, il n'y a pas de gène.
00:51:38 Ça a donné lieu à un cerveau célèbre aux Etats-Unis.
00:51:41 Mais c'est surtout que cet été, j'ai pu tester la capacité de mon foie,
00:51:46 parce que j'ai attrapé la toxoplasmose, ce qui m'a fait monter dans les tours le foie.
00:51:52 Et ils n'ont jamais vu ça. J'avais un résultat incroyable.
00:51:56 Normalement c'est entre 10 et 40, 35 ou je ne sais plus.
00:51:59 Et moi j'étais à 600, je crois. C'était énorme.
00:52:04 Et en fait j'ai attrapé la toxoplasmose. Et jusqu'à ce que je comprenne que j'avais ça,
00:52:09 j'ai pu tester la capacité du foie parce que j'étais complètement crevée,
00:52:14 alors que moi j'étais hyper solide, hyper résistante.
00:52:18 Il a pu se régénérer.
00:52:20 Il a pu se régénérer, j'ai encore pas fait mes tests.
00:52:24 J'ai quand même une tendance à être quand même un petit peu haut,
00:52:27 mais pourtant j'ai un régime tout à fait normal.
00:52:30 Il y a peut-être eu un tout petit lien de loyauté comme on dit.
00:52:34 C'est ce que j'ai oublié tout à l'heure.
00:52:36 Voilà, vous avez eu ce petit lien de loyauté, vous en êtes sorti.
00:52:42 Evidemment ça parle de vous et de ce lien à votre famille.
00:52:50 Vous savez on dit dans les principes extrême orientaux,
00:52:55 en médecine traditionnelle chinoise ou dans les philosophies taoïstes ou autres,
00:52:59 que parfois il y a des gens qui s'incarnent pour venir arrêter des dynamiques familiales
00:53:04 et pour remettre un petit peu d'ordre dans ces dynamiques familiales.
00:53:08 Peut-être que ça fait partie de votre mission de vie
00:53:11 et que la capacité de résilience organique qu'est la vôtre en est la démonstration.
00:53:17 Je crois que voilà.
00:53:18 Et vous avez des enfants ou pas ?
00:53:20 Oui, oui, oui, j'ai trois enfants.
00:53:22 Ce que vous leur montrez c'est vraiment quelque chose de magnifique.
00:53:25 Vous leur montrez qu'il ne faut pas être prisonnier de ce que l'extérieur induit
00:53:29 et que lorsqu'on décide d'aller quelque part on est capable de le faire.
00:53:33 Oui, oui, c'est rassurant alors tout ça.
00:53:36 Oui, soyez rassurés, soyez vous-même, vous êtes sur la bonne direction.
00:53:41 Merci beaucoup Céline en tout cas.
00:53:43 Merci, merci à vous.
00:53:45 On fait une petite pause, on se retrouve dans un instant.
00:53:47 Vos questions bien sûr, vos témoignages au 0826 300 300.
00:53:51 A tout de suite.
00:53:52 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:53:56 Bonjour Monsieur Bercoff, je suis ravi d'intervenir.
00:53:58 Je vous félicite pour vos émissions que j'écoute attentivement depuis quelques années déjà.
00:54:02 Sud Radio, parlons vrai.
00:54:04 14h16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:54:09 Alors Michel Ouloul, on continue, "bon fois ne saurait mentir", n'est-ce pas ?
00:54:14 Comment va ton foi ? Je te dirais ma foi qui tu es.
00:54:18 Il y a quand même beaucoup de symbolique sur le foie.
00:54:23 Si on y réfléchit un tout petit peu.
00:54:25 Oui, on évoquait tout à l'heure la symbolique de Prométhée dont l'aigle de Zeus venait manger le foie toutes les nuits.
00:54:31 Et le foie se reconstituait.
00:54:33 Se reconstituait la nuit plutôt, excusez-moi, et il venait manger pendant la journée.
00:54:38 Bonjour Justine.
00:54:40 Oui bonjour Michel, bonjour Brigitte.
00:54:43 Bonjour.
00:54:44 Moi je vous appelle parce que j'ai été opéré de la véhicule d'hier.
00:54:51 Donc on me l'a enlevé en fait.
00:54:53 J'ai eu une ablation en 2021.
00:54:57 Voilà, et donc je vous appelais par rapport à ça.
00:55:03 Et le fait que maintenant, bon ça va mieux, j'ai plus les douleurs que j'avais.
00:55:08 Mais de temps en temps, mon foie il n'est pas content.
00:55:14 C'est à dire que quand je mange des trucs, je fais attention à la plupart du temps.
00:55:18 Je fais vraiment attention.
00:55:20 Je mange beaucoup de choses mais on va dire que quand c'est des périodes des fêtes, de Noël et tout, j'essaye de faire attention.
00:55:27 Mais il y a toujours un moment où je ne dois pas faire assez attention.
00:55:31 Et quand ça arrive, c'est à dire qu'une crise de foie, je pense d'une personne qui est normale, on va dire, ça dure 2-3 jours.
00:55:42 Moi ça dure 10 jours, 15 jours.
00:55:44 Et j'ai vraiment du mal à m'en remettre.
00:55:46 C'est à dire que vous êtes très fatiguée ?
00:55:49 Alors je suis fatiguée, j'ai des nausées, des vomissements.
00:55:55 Pendant plusieurs jours, des fois je ne mange pas ou je mange vraiment des patates, des carottes à l'eau, des bouillons, des trucs vraiment basiques.
00:56:03 Et il faut beaucoup de temps avant que j'arrive à remanger normalement et que je n'ai plus de nausées, plus de douleurs en fait.
00:56:11 D'accord.
00:56:13 Écoutez, il y a beaucoup de réponses à vous apporter.
00:56:17 La première sur le plan de la mécanique alimentaire et on va dire thérapeutique.
00:56:24 C'est un, quand vous savez que vous allez faire des repas un peu chargés, où notamment il y a éventuellement de l'alcool même qui est présent.
00:56:32 Il y a un élément extrêmement simple et basique qui existe en complément alimentaire qui s'appelle le charbon actif.
00:56:38 Qui est quelque chose qui a une capacité absolument incroyable à absorber une grande partie des toxiques qu'on va avoir à consommer.
00:56:47 La seule précaution qu'il y a à prendre avec le charbon actif, c'est éviter de le prendre si on prend des traitements,
00:56:52 parce que ça diminue l'efficacité des médicaments, puisque ça en absorbe une partie des principes actifs.
00:56:58 Mais si vous n'êtes pas sous traitement médicamenteux, c'est quelque chose qui va énormément vous aider.
00:57:03 La deuxième des choses, et la médecine qui est particulièrement pertinente et étonnante en dehors du conseil naturopathique habituel, c'est l'homéopathie.
00:57:11 Il y a des préparations comme Nux vomica ou Lycopodium, donc allez voir un homéopathe,
00:57:16 qui peut vous permettre à la fois de façon anticipatoire, éventuellement de limiter l'intensité des inconvénients,
00:57:23 et ensuite a posteriori, si vous avez fait un bon repas et la fête, permettre à votre froid de récupérer beaucoup plus vite.
00:57:31 Après, on l'a déjà évoqué tout à l'heure, qu'une vésicule qui a été enlevée,
00:57:36 le rôle de la vésicule c'est de recevoir, de condenser, de relâcher la bile, comme je l'expliquais à la sortie de l'estomac,
00:57:42 et c'est elle parce qu'elle est porteuse d'une très grande intensité d'acidité, qui par cette acidité dissout les graisses.
00:57:49 Et donc de ce fait rend le processus de digestion léger.
00:57:52 Donc quand la digestion est légère, on a la forme, on a le peps etc.
00:57:56 Quand la digestion se fait mal, que la bile est mal secrétée, parce qu'on a des cailloux, qu'elle est transformée elle-même en cailloux,
00:58:03 ou autre raison, et bien la digestion est plus compliquée, plus lourde, et on a moins d'énergie, on est un peu plus apathique.
00:58:10 L'ablation de la vésicule fait que vous devez donc effectivement, comme vous le disiez, être prudent au quotidien,
00:58:15 et que ça prend un certain temps. Il n'y a rien d'anormal, il n'y a rien d'étonnant,
00:58:19 et là bien sûr, les réponses sont celles que je vous ai données. Sur le plan psycho-émotionnel,
00:58:27 plus vous allez mettre de l'intensité, de la joie, du plaisir, et comment on va dire ça, de la non-culpabilité,
00:58:35 dans le fait de participer au bon repas et de faire la fête avec les autres,
00:58:39 moins l'effet alourdissant, densifiant et aggravant va être important pour vous.
00:58:47 Après, évidemment qu'il faut faire attention. Dans votre vie de tous les jours, revenez sur cette notion d'identité,
00:58:56 de qui suis-je, s'il y a eu une problématique de vésicule, quelle était la question de la place ?
00:59:02 Est-ce que cette question de place est quelque chose qui a été résolue ou pas ?
00:59:06 Dans quelle mesure vous pouvez faire quelque chose pour que vous occupiez un peu plus la place qui est la vôtre,
00:59:12 dans votre vie personnelle comme dans la vie sociale ou sociétale ?
00:59:15 Ça, c'est autant de questions sur lesquelles après il durera à réfléchir.
00:59:19 Bien sûr. Je voulais vous poser une question. La première, c'est est-ce que le fait de se dire "oh là là,
00:59:31 il faut que je fasse attention à ce que je mange et tout", ça ne peut pas créer le processus inverse
00:59:35 qui fait que ça met du stress et que ça fait qu'on digère moins bien ?
00:59:39 C'est ce que je viens de vous dire.
00:59:42 Vous n'êtes pas dans la joie de...
00:59:46 C'est ça. C'est vraiment l'idée de chat.
00:59:49 Il faut savoir qu'en énergétique, la vésicule biviaire est ce qu'on appelle la mère de l'intestin grêle.
00:59:56 D'ailleurs, c'est elle qui génère et libère au niveau de l'intestin grêle,
01:00:00 parce que c'est dans l'intestin grêle que la vésicule libère la bile pour terminer le processus digestif.
01:00:05 Or, lorsque la vésicule a été enlevée, il est tout à fait possible qu'on ait un intestin grêle qui soit devenu sensible,
01:00:11 légèrement, très légèrement inflammatoire, les cellules mesentériques peuvent être très légèrement enflammées,
01:00:15 et qu'il y a peut-être justement là-dessus quelque chose qui a besoin d'être tranquillisé et pacifié.
01:00:20 Or, l'intestin grêle, il est associé au cœur, il est associé à l'énergie du feu, il est associé à la joie et au plaisir.
01:00:26 Et donc, il y a besoin que vous rentriez dans la joie inconditionnelle, ça ne veut pas dire dans tous les excès,
01:00:31 ça veut juste dire d'accueillir avec plaisir, avec délicatesse, et bien entendu, autant que possible,
01:00:37 avec le moins de culpabilité possible, le fait de vous donner droit à cette joie et à ces plaisirs.
01:00:42 Ça, ça participe bien sûr à une meilleure métabolisation des nutriments.
01:00:46 Et l'autre question Justine, c'était ?
01:00:48 Oui, alors, moi, parce que l'autre jour, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à ça.
01:00:52 En fait, ça fait quelques années que la colère, c'est compliqué pour moi,
01:00:57 dans le sens où si quelqu'un se met en colère contre moi, c'est très très dur, et je n'arrive plus à réagir, vous voyez.
01:01:04 Des fois, les gens, ils se mettent en colère, et parfois, dans des situations, se mettre en colère aussi,
01:01:09 ça permet de, comment dire, de limiter la colère, enfin, pas limiter la colère, mais...
01:01:16 Et je me demande, en fait, si l'inverse n'est pas vrai, c'est-à-dire que le fait que le foie et la vésicule soient liés à la colère,
01:01:22 le fait que je n'ai plus de vésicule, est-ce que ça peut créer le fait que j'ai du mal à me connecter à, des fois, la colère ?
01:01:29 C'est-à-dire que le pan colère qui était associé à la vésicule, parce que le pan colère, il serait parti entre une colère interne et une colère externe,
01:01:37 la colère externe est effectivement gérée par la vésicule biliaire, et c'est un très grand classique des gens à qui on a enlevé la vésicule.
01:01:44 Il y a, dans les temps qui suivent l'opération à la vésicule, un temps pendant lequel ils sont beaucoup moins nerveux et agressifs,
01:01:50 parce que, quelque part, ils ressentent beaucoup moins les montées de colère, et donc ils ont d'autant plus de mal avec les colères qui viennent de l'extérieur.
01:01:57 Ça n'est pas du tout étonnant, ce que vous dites.
01:02:00 Donc, soyez tranquilles, ça n'est pas quelque chose qui signe que vous avez quelque chose qui ne fonctionne pas bien ou qui vous manque quelque chose.
01:02:07 Je pense que c'est, au contraire, une excellente piste de réflexion vers ce que la pacification intérieure peut être comme outil de bien-être et de mieux-être.
01:02:16 D'accord. Merci.
01:02:18 En revanche, vous pouvez vous aider en mettant sur un papier, quand vous avez une colère, excusez-moi.
01:02:23 Ça, vous pouvez nommer tout à fait sur le papier, etc. Ça évite le coup de théâtre extérieur, mais ça permet de libérer quelque chose.
01:02:30 D'accord.
01:02:31 Merci, en tout cas, Justine. Et puis, je pense que tout ça va vous aider à avancer.
01:02:36 On fait une petite pause, on se retrouve avec le Love Conseil, les quatre étapes de la relation.
01:02:41 Ce sera notre Love Conseil du jour, et puis vous continuez, bien sûr, à nous appeler au 0 826 300 300.
01:02:46 On a beaucoup d'appels, comme quoi c'est vraiment un organe important d'autres fois.
01:02:50 Bien sûr.
01:02:51 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0 826 300 300. Ça, c'est passé sur Sud Radio.
01:02:59 Vous êtes contre cette loi immigration, Boris Vallaud ?
01:03:02 J'ai un gamin qui est arrivé à 16 ans, qui porte sur sa peau des cicatrices, qui nous raconte la torture, les jeux en Libye, les viols,
01:03:09 et qui s'inscrit dans un lycée et me dit "j'ai eu le brevet" et que son maître d'apprentissage ne peut pas l'embaucher.
01:03:13 Vous n'avez pas l'impression qu'il y a un truc où on marche sur la tête ?
01:03:15 Sud Radio, parlons vrai.
01:03:17 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:03:22 Brigitte Lahaye, Sud Radio, le Love Conseil.
01:03:26 Alors Michel Oudol, il y a quatre saisons dans notre douce France.
01:03:32 Eh bien moi, je vais parler des quatre étapes de la relation et on pourrait presque en faire un lien.
01:03:37 Alors bon, d'abord, il y a cette phase de la passion que tout le monde connaît, bien sûr, et tout le monde sait de quoi je parle.
01:03:43 Cette période euphorique bien agréable, mais qui ne va pas durer si longtemps que ça.
01:03:48 Et vient ensuite une sorte de lutte de pouvoir, un peu souterraine d'ailleurs.
01:03:53 L'un essaye de prendre le dessus sur l'autre.
01:03:55 Parfois d'ailleurs, les deux sont très heureux comme ça, parce qu'il y en a un, ça se rééquilibre.
01:04:00 Parfois, chacun a le pouvoir dans un domaine et l'autre ailleurs, et ça c'est plutôt bien.
01:04:05 Vient ensuite la troisième étape, le stade de dépendance ou d'indépendance,
01:04:11 qui est aussi une phase où on va avoir parfois des frictions dans un couple.
01:04:18 Et vient ensuite ce qu'on appelle la période de tiédeur ou de tendresse,
01:04:23 mais qui est quand même aussi une période un peu de tous les dangers,
01:04:26 puisque c'est le moment où le couple peut peut-être ne plus avoir trop le sentiment d'être en amour,
01:04:33 comme dirait les Canadiens.
01:04:35 Et c'est après ces quatre étapes qu'on sait si le couple est encore viable ou pas,
01:04:43 puisque un couple viable, ce serait un couple qui se retrouve pour de nouveaux projets, de nouveaux objectifs.
01:04:50 Et ces quatre étapes, elles surviennent en général entre 3 et 7 ans.
01:04:55 Et on sait qu'il y a beaucoup de couples qui se séparent au bout de 3 ans ou au bout de 7 ans aussi.
01:05:00 Alors je sais que vous qui tenez compte aussi des périodes de la vie,
01:05:05 vous savez que le 7 ans c'est très symbolique.
01:05:09 Bien sûr, oui, oui, mais c'est tout à fait ça.
01:05:12 C'est-à-dire que, vous savez, il y a une grande idée de fond qui permet un petit peu de résumer ça,
01:05:18 c'est que le couple est un compromis mais pas une compromission.
01:05:20 C'est-à-dire une capacité à retrouver un chemin ou une direction qu'on partage,
01:05:25 chacun la déclinant à sa façon.
01:05:27 Et que l'ingrédient essentiel, comme on cuisine, pour ça c'est le respect de soi et de l'autre.
01:05:34 Ça c'est quelque chose de très important.
01:05:36 Et le deuxième ingrédient fondamental, c'est la communication.
01:05:38 À partir du moment où les choses sont dites comme il convient,
01:05:42 à partir du moment où il y a un respect qui est un respect mutuel,
01:05:46 on passe les étapes sans problème.
01:05:49 Et l'idée, elle est vraiment que c'est pas quelque chose de naturel,
01:05:55 c'est quelque chose qui se construit,
01:05:57 c'est quelque chose qui demande de la présence, de l'investissement, de la conscience et de la confiance.
01:06:01 - Et oui, c'est pour ça qu'il faut savoir d'abord se poser ses limites, se respecter,
01:06:07 mais aussi accepter les limites de l'autre et ça passe en effet par de la communication.
01:06:13 Mais pour communiquer, il faut être deux, ce qui n'est pas toujours évident.
01:06:16 - Bonjour Carmen.
01:06:18 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel Odulle.
01:06:21 - Bonjour.
01:06:22 - Quand je sais que je passe à l'antenne, j'ai un peu le cœur qui s'est mis à battre,
01:06:25 je n'arrive pas à trouver du rescue, mais bon...
01:06:28 - Ce n'est pas grave, ça c'est normal, c'est un peu de stress tout simplement.
01:06:33 Et puis c'est bien de le dire, voyez, parce que le fait que vous puissiez le dire,
01:06:37 Carmen, déjà ça libère quelque chose, donc vous avez eu raison.
01:06:40 - D'abord je voulais vous féliciter.
01:06:43 Brigitte, je vous écoute depuis mes deux ans en arrêt maladie, en bordant.
01:06:47 Et voilà, donc je vous ai souvent intervenu à vos émissions, mais bon, ce n'est pas le sujet.
01:06:53 Aujourd'hui j'ai cette chance, Michel Odulle, merci.
01:06:57 Voilà, je voudrais essayer de comprendre avec vous peut-être,
01:07:01 cette histoire de constipation que j'ai depuis très très longtemps.
01:07:05 - Oui.
01:07:06 - Voilà, donc je n'aime pas la médecine chimique,
01:07:12 donc je vais voir vers les médecins acupuncteurs, médecine douce, tout ça.
01:07:19 Et on me dit souvent que c'est dû à mon foie,
01:07:22 parce qu'ils ne libèrent pas suffisamment de bile.
01:07:26 Et du coup, ça ne suffit pas pour faire descendre les excréments.
01:07:33 J'ai un retour, je ne sais pas si vous m'entendez bien.
01:07:35 - Oui, on vous entend très bien, Carmen.
01:07:36 - Oui, oui, tout à fait, oui.
01:07:37 - On a bien compris ce que vous nous avez dit.
01:07:40 - Voilà, je suis âgée de 60 ans, j'ai une hygiène de vie correcte,
01:07:47 parce que je mange sainement, je fais du sport, du yoga, de la danse, du tango.
01:07:52 Enfin bon, voilà.
01:07:54 Et voilà, mais bon, mon foie, je ne sais pas si c'est le foie ou autre chose.
01:08:00 - Écoutez, si vous continuez à faire du tango, etc.,
01:08:04 votre foie il va bien, parce que dans le tango, il faut être tonique.
01:08:07 Donc, je pense que le foie va bien et que le problème qui est le vôtre,
01:08:12 je ne sais pas si c'est votre foie qui ceci, cela.
01:08:15 Ce qui se passe en revanche, effectivement, c'est que dans les liens et les relations d'énergie
01:08:20 qu'il y a entre le foie et plutôt la vésicule et le gros intestin,
01:08:26 c'est qu'effectivement, on dit en médecine chinoise que la vésicule est l'organe
01:08:32 qui est contrôlé par le gros intestin.
01:08:34 Et que quand il est en tension d'excès, il peut se révolter contre lui.
01:08:38 Et il y a, si vous voulez, derrière la constipation, très schématiquement,
01:08:44 alors sur le plan physiologique, bien évidemment,
01:08:46 je crois que ce n'est pas nécessaire de décrire ce que cela signifie sur le plan physique.
01:08:51 Sur le plan psycho-émotionnel, eh bien, ce qui va avec, c'est la retenue.
01:08:56 C'est-à-dire que vous êtes sans doute quelqu'un qui a passé beaucoup de temps dans votre vie
01:09:02 à vous retenir, à ne pas oser dire ou faire.
01:09:06 À ne pas oser me mettre en colère.
01:09:08 Et bien voilà. Et que donc cette retenue, petit à petit, elle est devenue un réflexe.
01:09:14 Et donc, vous savez, il existe par exemple une thérapeutique qui est connue
01:09:19 dans les approches alternatives, pas pour ce qui est votre cas,
01:09:23 mais qui est connue dans sa manière avec laquelle elle fonctionne,
01:09:25 qui s'appelle la thérapie par le rire.
01:09:27 Et dans cette thérapie par le rire, même si on est très triste et qu'on n'arrive pas à rire,
01:09:31 qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, on fait des exercices dans lesquels on rit de façon forcée.
01:09:37 Et ça finit petit à petit par déclencher quelque chose.
01:09:41 Vous, vous avez besoin de faire quelque chose d'extrêmement basique et simple,
01:09:45 c'est de vous relâcher.
01:09:48 Alors c'est vrai que là, le tango ne va pas faciliter les choses.
01:09:52 Mais voilà, parce que quand vous dites, Michel Haddoul, qu'il faut être tonique pour le tango,
01:09:57 au contraire, on ne fait que me dire, allez, lâche, lâche.
01:10:01 C'est deux arbres qui dansent ensemble.
01:10:03 Et c'est pour ça aussi que j'aime beaucoup le tango,
01:10:06 et où j'arrive parfois à me lâcher.
01:10:09 Et si on vous parlait de la valse, ça vous poserait problème ou pas ?
01:10:14 Je préfère le tango.
01:10:16 Mais je ne vous ai pas dit qu'il fallait arrêter le tango.
01:10:19 Est-ce que vous voyez comment vous êtes tout ou rien ?
01:10:22 Oui, je sais.
01:10:24 Donc vous pouvez tout à fait continuer le tango.
01:10:27 C'est vrai, c'est vrai.
01:10:30 Mais bon.
01:10:31 Mais déjà, vous pourriez, vous, quand vous êtes toute seule,
01:10:34 essayer de vous relâcher, peut-être de...
01:10:38 C'est difficile, pour un perceptionniste.
01:10:40 C'est difficile d'entrer en méditation, comment vous voulez...
01:10:43 Non, non, je ne parlais même pas de méditation,
01:10:46 parce que contrairement à ce qu'on raconte de plus en plus,
01:10:50 c'est très compliqué la méditation,
01:10:52 parce que c'est très difficile seule d'y arriver au début.
01:10:55 Après, une fois qu'on a été entraînée, on y arrive.
01:10:58 Mais franchement, je pense qu'on nous ment beaucoup
01:11:00 sur cette idée de pleine conscience.
01:11:02 Mais je vous dis, vous pourriez déjà, vous, toute seule,
01:11:06 vous lâcher en dansant, par exemple, sur des musiques un peu plus...
01:11:10 Vous voyez, rock ou des choses comme ça.
01:11:14 J'en ai fait.
01:11:15 J'ai fait toutes les danses parce que j'adore danser.
01:11:18 Et j'ai conclu, j'ai fait du flamenco pendant dix ans.
01:11:21 Je me dis que maintenant, je ne frappe plus du pied,
01:11:24 je ne suis plus en colère.
01:11:26 Et je veux danser le flamenco.
01:11:28 Voilà, ce qui est quand même dans la même lignée, etc.
01:11:32 Mais oui, parce qu'on est là dans des danses
01:11:36 qui sont des danses de tonicité,
01:11:38 qui sont dans des danses de...
01:11:40 Je dis ça sans critique, soyons clairs là-dessus,
01:11:43 mais qui sont dans des danses de coq,
01:11:45 c'est-à-dire on est droit, c'est rigide.
01:11:48 Voilà, et voilà.
01:11:50 Alors que si vous voulez le constiper avec du mal,
01:11:53 à du mal avec la tendresse,
01:11:55 le constiper à du mal avec le relâchement,
01:11:58 c'est le secret des perfectionnistes, la constipation.
01:12:01 C'est ça.
01:12:02 Eh bien, vous savez ce qu'il faut faire ?
01:12:05 Faites quelque chose de parfait,
01:12:07 puis après mettez une petite égratignure.
01:12:09 D'accord, quand je ferai mes jolies tables devant mes invités
01:12:12 où je suis toujours félicitée,
01:12:14 et après je crie "Il faut que je reste sur la table".
01:12:16 Faites un tout petit truc de mauvais goût, quelque part.
01:12:19 Mettez les couverts à l'envers pour voir s'ils réagissent.
01:12:22 Et si personne ne réagit, vous dites "Bah franchement, vous ne regardez rien".
01:12:25 Ah si, une fois j'ai mis le couteau et la fanchette en forme de croix,
01:12:29 et on m'a dit "Waouh, c'est moche ça, c'est bon".
01:12:33 Avec un coeur dessous en forme de serviette,
01:12:36 et j'ai mis les couverts, vous savez, un croix dessus, je ne sais pas.
01:12:39 Ça n'a pas plu.
01:12:41 Mais remarquez, c'est très symbolique quand même,
01:12:43 une croix sur un coeur, non ?
01:12:45 Mais oui, mais je les aimais quand même mes invités.
01:12:47 Non, non, mais je parlais de vous là.
01:12:49 Ah.
01:12:50 Oui, non, mais quand vous parlez de l'identité,
01:12:54 je ne voulais pas prendre toute l'antenne,
01:12:56 mais bon, je m'appelle Marie Carmen,
01:12:59 parfois on m'appelle Marie, parfois on m'appelle Carmen,
01:13:01 parfois on m'appelle Marie Carmen, donc qui suis-je ?
01:13:04 Oui, Marie, vous savez, c'est un prénom qui n'est pas simple à porter.
01:13:08 Et puis depuis M. Bizet, Carmen non plus.
01:13:12 Prends garde à toi, hein.
01:13:14 Prends garde à toi, Carmen.
01:13:16 Mais oui, mais oui.
01:13:18 Je sais, mais comment...
01:13:20 À quand vous vous êtes laissé prendre dans les bras de quelqu'un avec tendresse ?
01:13:25 Il n'y a pas longtemps, avec mon ami, Y.E.
01:13:31 Il y a huit jours.
01:13:33 Oui.
01:13:34 Oui.
01:13:35 Ça fait du bien.
01:13:36 Et ben alors ?
01:13:38 Oui.
01:13:40 Mais bon, après,
01:13:42 on est parlé aussi, mais je ne voudrais pas trop vous monopoliser.
01:13:45 Non, mais vous ne me monopolisez pas.
01:13:47 Ça fait deux fois que vous dites, alors qu'on vient de vous dire au contraire.
01:13:50 Lâchez-vous, Carmen, lâchez-vous.
01:13:52 Si je puis dire, voyez.
01:13:55 Non, mais parce que vous parlez de la frustration.
01:13:58 Et dans le foie, on dit la colère et la frustration.
01:14:02 Donc, voilà ce que je...
01:14:05 Voilà, je suis frustrée.
01:14:08 Voilà, de quelque chose, je...
01:14:10 Oui, mais si c'était directement sur vous, sur votre image ou votre identité,
01:14:14 ça serait sur votre foie que ça aurait tapé.
01:14:17 Là, c'est sur le gros intestin.
01:14:19 Vous savez, je vais vous donner une illustration.
01:14:21 Qu'est-ce que c'est qui illustre ce qui se passe quand le gros intestin est en tension ?
01:14:24 C'est ce que j'appelle la psychologie du bricoleur.
01:14:26 Le bricoleur, quand il range des choses chez lui,
01:14:28 il trouve un bout de ficelle qui fait deux centimètres,
01:14:30 il ne le jette pas parce qu'il dit, ça peut toujours servir.
01:14:33 C'est-à-dire qu'on est dans une espèce d'attitude
01:14:36 de sursécurisation
01:14:39 et de vouloir être capable de répondre à tout.
01:14:42 Personne ne vous demande ça à part vous-même.
01:14:45 Vous vous mettez la pression tout le temps, Carmen.
01:14:48 C'est ça qu'on est en train de vous dire.
01:14:50 C'est que, je ne sais pas,
01:14:52 prenez juste tous les jours une heure pour vous,
01:14:55 simplement pour ne rien faire,
01:14:57 ou faire que des choses très agréables,
01:14:59 dans la douceur et la tendresse pour vous-même.
01:15:02 C'est ça que vous devez.
01:15:04 Vous ne devez pas toujours être en train de faire quelque chose de bien, voyez ?
01:15:08 C'est tout ça qu'on vous dit.
01:15:11 Oui, la réflexion.
01:15:13 Mais oui, mais...
01:15:15 Mais c'est peut-être pour se faire remarquer
01:15:17 au sein d'une famille où on est les troisième,
01:15:19 la troisième fille...
01:15:21 Ça y est, vous êtes en train de vous critiquer à nouveau, c'est bien, félicitations.
01:15:25 Oh, mais...
01:15:27 Qu'importe les raisons, mais ce qu'il faut, c'est...
01:15:30 Vous savez, je crois qu'on ne le dit pas assez,
01:15:33 on peut trouver la raison pour laquelle on est dans ce fonctionnement-là,
01:15:37 et puis il y a une autre méthode qui marche parfois très bien,
01:15:40 c'est changer nos habitudes,
01:15:42 et comme par hasard, on va être moins coincé dans ce café qu'on est dans ces habitudes-là.
01:15:48 Et c'est aussi ce qu'on dit, entre l'esprit et le corps,
01:15:51 on peut avancer dans l'esprit pour changer le corps,
01:15:54 et on peut avancer sur le corps pour changer l'esprit.
01:15:56 Voilà, essayez de ne pas vous endormir en vous demandant qu'est-ce que vous n'avez pas bien fait.
01:16:00 Je vais essayer, d'accord.
01:16:03 Il ne faut pas essayer, il faut y arriver, Carmen.
01:16:05 Et vous y arriverez puisque vous êtes perfectionniste.
01:16:08 Allez, on fait une petite pause et on se retrouve dans un instant,
01:16:13 toujours avec vous bien sûr, sur Sud Radio,
01:16:15 pour parler du fouet avec Michel Audoul, au 0826 300 300.
01:16:34 Michel Audoul avec nous, je rappelle que vous pouvez vous procurer
01:16:37 "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi", c'est aux éditions Albin Michel,
01:16:40 vous avez d'autres livres aussi, d'ailleurs, "Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux",
01:16:44 c'est également, enfin tous vos livres sont aux éditions Albin Michel,
01:16:48 c'est facile de les retrouver,
01:16:50 et on a bien sûr le plaisir de vous avoir avec nous régulièrement,
01:16:55 et c'est Marie-Hélène qui nous rejoint.
01:16:57 Bonjour, bonjour Marie-Hélène.
01:17:01 Bonjour Brigitte, bonjour M. Michel.
01:17:04 Bonjour.
01:17:05 Par quoi commencer ? J'ai pris plein de notes, j'ai décidé une mission.
01:17:10 C'est bien, mais ce n'est pas grave, laissez-vous aller,
01:17:13 dites ce qui vous passe par la tête, et puis ce sera certainement l'essentiel, Marie-Hélène.
01:17:18 Alors, je vous avais déjà contacté par rapport à une chaleur interne,
01:17:22 venant du centre du ventre.
01:17:26 Je me demande si, est-ce que le froid a été un régulateur de cette chaleur,
01:17:34 sachant, j'ai entendu que ce froid était le centre de l'énergie,
01:17:44 de la frustration, de la culpabilité, quoi, j'ai noté un tas de choses.
01:17:48 Donc vous ressentez de la chaleur, Marie-Hélène ?
01:17:54 De la chaleur qui envahit votre ventre ?
01:17:58 Le ventre est dans tout le corps,
01:18:01 qui a déclenché de la rosacée au visage, pulvérante,
01:18:06 donc c'est très incommodant, gênant.
01:18:10 Et puis après, j'ai aussi au niveau de la veste,
01:18:16 j'ai beaucoup de... la vis d'un gars, elle était un peu l'étape derrière,
01:18:21 ou la poubelle, on va dire, avant d'évacuer.
01:18:25 Bon oui, j'ai de la colère, et j'ai une grande tristesse par rapport aux situations que je vis.
01:18:34 Et cette chaleur, vous la ressentez souvent ?
01:18:38 Oui, dans la journée, énormément.
01:18:42 Et tout le temps, les gens me disent "mais ça ne fait pas froid,
01:18:48 parce que je mange courte, j'habite à Régine-Lionel".
01:18:53 C'est pas... vous n'êtes pas en pré-ménopause ?
01:18:57 Non, j'ai vu le docteur Généco, on va dire, cette semaine passée.
01:19:03 Non, non, j'ai 63 ans, j'ai eu une rectomie il y a 3 ans,
01:19:10 conservatrice, donc je pense que c'est ce que je vis.
01:19:18 Sur le rejet, on me rejette, je vous l'avais déjà dit,
01:19:24 mais est-ce que le soi peut être commun ?
01:19:29 En tout cas, vous le dites, vous ressentez beaucoup de colère, de tristesse,
01:19:33 vous n'êtes pas bien dans votre peau, en quelque sorte.
01:19:37 Je ne rigole plus, je suis coincée.
01:19:42 J'étais fière de ma vie, on dit que j'ai construit colle,
01:19:48 de toute petite, et puis j'ai porté ma famille, j'ai tout donné,
01:19:55 mais aujourd'hui, cette seule messe de départ de vie...
01:20:01 On la retourne contre moi, parce que je ne sais pas...
01:20:07 Peut-être qu'il est temps de s'occuper de vous...
01:20:11 Mais ce n'est pas la question d'être méchante ou pas méchante.
01:20:17 Non, mon méchant est mal soigné, mal vu,
01:20:21 c'est d'avoir la réplique, je ne sais pas quoi.
01:20:26 Dans la vie, vous pouvez faire comme vous voulez,
01:20:31 c'est toujours les gentils qui gagnent.
01:20:33 Donc il faut comprendre ça, et quelles que soient les situations de la vie,
01:20:37 mais à une seule condition, c'est qu'ils gardent confiance
01:20:40 et qu'ils s'inscrivent dans le temps.
01:20:42 Ce que vous décrivez sur le plan physique, sur le plan organique,
01:20:45 et je crois que là, la piste qu'a levée Brigitte est tout à fait pour moi cohérente,
01:20:50 c'est que dans un certain nombre de cas, les manifestations post-ménopause
01:20:56 se traduisent par ce qu'on appelle des bouffées de chaleur,
01:20:59 des montées de température dans le corps,
01:21:02 qui peuvent être extrêmement intenses et qui peuvent durer pendant très très longtemps.
01:21:06 Moi, j'ai une personne proche de ma famille
01:21:09 qui a eu des bouffées de chaleur pendant 17 ans après sa ménopause.
01:21:12 Donc vous savez, ça peut durer vraiment très très longtemps.
01:21:16 Ces bouffées de chaleur, elles sont liées à tout un ensemble de choses
01:21:20 dans lesquelles la part du foie est toute petite.
01:21:22 La part du foie, on va y revenir, elle est concernée par la question d'identité,
01:21:26 parce que celle-là, elle est clé dans ce que vous évoquez.
01:21:31 Mais elle a aussi à voir avec l'énergie de la rate pancréa qui gère le système hormonal.
01:21:35 Or, c'est un bouleversement hormonal qui a des conséquences bien sûr sur ce champ-là.
01:21:40 Elle a à voir avec l'énergie de l'estomac,
01:21:42 elle a à voir avec une énergie qui s'appelle le triple foyer.
01:21:44 Il y a plein de choses dans la température et la gestion de la température corporelle
01:21:49 et les élevations de température.
01:21:51 En revanche, dans ce que vous évoquez, effectivement, on est dans cette énergie du foie.
01:21:57 L'énergie du foie, c'est qui suis-je ?
01:21:59 Donc c'est l'identité, l'identité du moi.
01:22:01 La ménopause est un moment qui est extrêmement crucial,
01:22:04 puisque c'est le moment où on abandonne à jamais un statut,
01:22:09 qui est un statut potentiel, qui crée une image sur le plan archétypique.
01:22:13 C'est la capacité à être mère.
01:22:15 Comme vous l'avez dit vous-même, depuis toute petite, vous avez vécu quoi ?
01:22:19 Vous avez vécu le rejet.
01:22:20 Et vous avez vécu le rejet, vous avez construit votre image,
01:22:24 ou ce que vous pensiez être votre respectabilité,
01:22:27 en étant au service des autres, ou en vous débattant pour les autres.
01:22:30 Aujourd'hui, c'est quelque chose dont vous n'avez plus la possibilité,
01:22:34 dont vous n'avez plus les commandes.
01:22:36 Et bien entendu, ça, ça fait remonter tous les champs émotionnels
01:22:40 qui ont été rentrés à l'intérieur, et qui sont celles qui ont été construits
01:22:43 autour de cette négation de moi,
01:22:45 qui est ce que les autres ont eu comme attitude à mon égard,
01:22:49 c'est-à-dire le rejet.
01:22:51 Vous avez besoin de vous reconstituer quelque chose,
01:22:56 non plus par rapport à tout ce que les autres vous envoient,
01:22:59 et vous balancent, etc.
01:23:01 Et puis, on a l'impression comme ça, Marie-Hélène,
01:23:04 que finalement vous avez joué un rôle maternant,
01:23:07 pour reprendre la piste que vous propose Michel Audoul,
01:23:11 plus parce que vous pensez que vous auriez une reconnaissance,
01:23:16 que par envie de vous occuper des autres.
01:23:19 Et ça, c'est un...
01:23:21 Enfin, je veux dire, on en paye toujours un moment donné un peu le prix,
01:23:25 mais après, on peut toujours comprendre et inverser la tendance.
01:23:30 Et moi, je pense qu'il est temps de vous occuper de vous,
01:23:33 vraiment de vous,
01:23:35 de vous positionner d'abord par rapport à vous-même.
01:23:37 De toute façon, je crois, Michel Audoul,
01:23:39 qu'on doit tous d'abord se positionner par rapport à soi-même.
01:23:42 Alors, c'est très compliqué, parce qu'il faut sortir de sa culture,
01:23:45 de son éducation.
01:23:46 - Ça fait peur, ça fait douter.
01:23:47 - C'est pas simple, et on met parfois toute une vie pour y arriver,
01:23:51 mais il n'est jamais trop tard pour essayer.
01:23:54 - Oui.
01:23:55 - Vous comprenez, Marie-Hélène ?
01:23:57 - Oui, je comprends bien, mais...
01:24:01 Il y a des choses qu'il faut aussi pointer pour pouvoir...
01:24:05 - Oui, mais...
01:24:06 - ...penser à moi.
01:24:07 - Eh bien, dites...
01:24:08 - Les fois que vous dites "faire du sport",
01:24:11 je ne peux plus, j'ai la...
01:24:13 - On n'est pas obligé...
01:24:14 - ...la situation...
01:24:15 - Attendez, Marie-Hélène.
01:24:16 - ...la situation.
01:24:17 - Non, non, non, non, non, non.
01:24:18 - C'est pas tout à fait la même chose.
01:24:19 - On ne va pas rentrer comme ça dans ce système-là.
01:24:23 Il y a plein de choses qu'on peut faire pour s'occuper de soi.
01:24:27 On n'est pas obligé de faire du sport,
01:24:28 on n'est pas obligé de faire du yoga,
01:24:30 on n'est pas obligé de méditer,
01:24:31 on n'est pas obligé de se faire plaisir.
01:24:33 C'est juste de savoir quels sont nos vrais désirs,
01:24:38 nos désirs à nous.
01:24:40 Et on est tous des êtres de désir.
01:24:42 Mais faut-il encore arriver à...
01:24:45 - Il faut le laisser émerger.
01:24:47 Il faut le laisser émerger, reconstruire son image,
01:24:50 tourner la page et passer à autre chose,
01:24:52 se redonner le droit d'eux.
01:24:54 Or, ce droit-là, vous ne vous le donnez pas
01:24:56 parce que vous pensez que les autres vous l'ont pas donné.
01:24:58 Il faut vraiment que vous alliez au bout de ça
01:25:01 et que vous vous disiez, peut-être d'abord,
01:25:03 quelle est la première personne qui doit me donner le droit d'eux ?
01:25:05 Quelle est la première personne qui pose les interdits
01:25:08 ou les impossibilités ?
01:25:10 C'est les autres ou c'est moi ?
01:25:12 Et puis, vous savez, il y a un certain nombre de fois
01:25:14 où vous pouvez avoir envie de faire quelque chose
01:25:16 avec quelqu'un que l'autre n'est pas en vie,
01:25:18 mais un jour rencontrer la personne avec qui ça va bien se passer
01:25:21 et qui va avoir envie de faire les choses avec vous.
01:25:23 C'est-à-dire qu'à partir...
01:25:25 Oui.
01:25:27 Moi et les autres, c'était comme un univers...
01:25:29 C'était comme une...
01:25:31 Oui, qui gravitait autour de moi
01:25:33 et je connais les enfants.
01:25:35 Enfants et petits-enfants.
01:25:37 Et aujourd'hui...
01:25:39 Ben, aujourd'hui, il n'y a plus.
01:25:42 - Ben voilà, mais vous voyez bien que vous êtes...
01:25:44 - Je suis bâtée.
01:25:46 Je peux pas. Je n'existe plus.
01:25:49 - Mais vous n'existez plus parce que vous n'avez existé
01:25:51 qu'à travers ces enfants, ces petits-enfants, etc.
01:25:54 C'est-à-dire votre pan et votre dimension mère.
01:25:57 Mais vous pouvez être autre chose.
01:25:59 Vous savez comment s'appelle la Ménopause en Orient ?
01:26:01 Ça s'appelle le deuxième printemps.
01:26:03 - Et puis, Marie-Hélène,
01:26:05 si votre désir et votre mission de vie,
01:26:09 c'est de transmettre,
01:26:11 vous pouvez aller dans une association,
01:26:13 vous occupez d'enfants handicapés,
01:26:15 d'enfants malheureux.
01:26:17 Enfin, je veux dire, il y a 10 000 manières de s'occuper.
01:26:20 On n'est pas obligé
01:26:22 de s'occuper tout le temps de sa famille
01:26:25 ou d'attendre que sa famille soit tout le temps près de nous
01:26:29 pour nous donner l'impression qu'on existe.
01:26:32 C'est ça l'erreur que vous avez faite
01:26:35 et qu'il faut aujourd'hui rectifier.
01:26:38 Il n'y a que vous qui pouvez le faire.
01:26:40 Même si ce que je suis en train de vous dire est difficile à entendre,
01:26:44 c'est par là qu'il faut que vous passiez.
01:26:46 Et c'est par là que vous allez à nouveau pouvoir
01:26:50 respirer tranquillement et vous épanouir.
01:26:53 - Je dirais que c'est un peu...
01:26:56 Mon mari, oui, toujours.
01:26:59 - Mais vous avez vous, je crois, Marie-Hélène,
01:27:02 vous êtes en vie.
01:27:04 Si tout ça n'avait plus aucun sens,
01:27:07 vous ne seriez plus là.
01:27:08 Donc vous êtes encore en vie.
01:27:09 Donc si vous êtes en vie, c'est qu'il y a quelque chose en vous
01:27:12 qui a envie d'exister.
01:27:14 Et c'est ça qu'il faut aller chercher
01:27:16 et c'est ça qu'il faut trouver.
01:27:18 - Vous savez, Marie-Hélène, moi je crois beaucoup,
01:27:22 je ne sais pas si Michel Odo l'y croit,
01:27:24 mais moi je crois beaucoup à ces accidents de vie
01:27:26 qui font qu'à un moment donné, quelqu'un meurt
01:27:30 tout simplement parce que quelque part,
01:27:32 il n'a plus envie.
01:27:34 - Oui, parce qu'il est arrivé au bout d'un chemin.
01:27:36 - Vous êtes là, donc vous avez envie.
01:27:37 Mais il faut trouver de quoi.
01:27:38 - J'ai juste entendu quelque chose à propos d'un mari,
01:27:41 mais peut-être que ce mari, pour pouvoir faire quelque chose
01:27:44 ou occuper une place à vos côtés,
01:27:46 encore faut-il que vous lui laissiez de l'espace.
01:27:48 Encore faut-il que vous lui donniez le droit
01:27:50 d'intervenir et de rentrer là-dedans.
01:27:52 Encore faut-il que vous lui permettiez d'exprimer peut-être
01:27:55 la façon dont lui, il vous voit et vous perçoit
01:27:58 et la façon dont lui, il aurait peut-être envie
01:28:00 que les choses se passent avec vous.
01:28:01 C'est un vrai challenge.
01:28:02 Vous avez, ça ne veut pas dire que ce soit facile,
01:28:05 mais il ne faut pas, ne vous oubliez pas,
01:28:08 ne vous laissez pas tomber.
01:28:10 Vous reprochez au monde extérieur de vous avoir rejeté
01:28:12 et ne vous rejetez pas vous-même.
01:28:14 - Voilà, je crois que c'est une belle manière
01:28:16 de conclure Marie-Hélène.
01:28:17 Merci en tout cas, merci de votre appel.
01:28:19 On va conclure justement, Michel Oudoul, merci.
01:28:23 Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi.
01:28:25 C'est la Bible que vous pouvez vous procurer
01:28:28 aux éditions Alba Michel.
01:28:29 Demain, on sera avec Éric Allaire,
01:28:31 on va revenir sur la prostate.
01:28:32 Est-ce que c'est le symbole de la virilité ?
01:28:34 Quel est son rôle dans la vie sexuelle de l'homme ?
01:28:37 Et c'est avec Éric Allaire que vous saurez tout ça.
01:28:39 Et tout de suite, bien sûr, vous retrouvez Alexandre Delovane.
01:28:42 - Sud Radio. - Sud Radio.
01:28:44 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
01:28:45 - Sud Radio. - Parlons vrai.
01:28:47 - Et donc, Madame Lutzou, vous en rêvez toutes les nuits.
01:28:49 - Oui, docteur, c'est terrible. Je rêve de vérandas,
01:28:51 de carport, de pergola et même de poulaousse.
01:28:54 - Ah, oulalalala. - Qu'est-ce que je dois faire, docteur ?
01:28:56 - Personnellement, je ne peux rien faire pour vous.
01:28:58 En revanche, Akenas aura vous trouvé une solution.

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