Avec Michel ODOUL, Fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » - ET « Le Lexique de Dis-moi où tu as mal » - Nouvelle édition augmentée – Éditions Albin Michel.
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00:00:0514h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:10Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:14Michel Audoul est avec nous aujourd'hui et ensemble nous allons évoquer la sphère ORL.
00:00:20Et il ne suffira pas de deux heures pour évoquer toutes les pathologies de cette zone de notre corps.
00:00:26J'ai failli dire cœur.
00:00:28Il y a des oreillettes dans le cœur.
00:00:30Oui, c'est vrai. Mais quoi de plus normal puisque le cou sépare la tête du tronc.
00:00:35Et d'une certaine manière, on pourrait dire qu'il y a la tête pensante et le corps agissant.
00:00:40Mais ça c'est mon interprétation, on verra ce qu'a à nous dire Michel Audoul dans un instant.
00:00:45Sur un autre plan, je tiens aussi à rappeler que c'est au niveau du cou que se trouve le chakra de la gorge,
00:00:51qu'on appelle aussi le chakra de la communication.
00:00:55Ce fameux cinquième chakra qui nous joue souvent bien des tours.
00:00:59Donc en tout cas, si vous avez du mal à vous exprimer par exemple,
00:01:02il y a de fortes chances que votre gorge manifeste quelques petits symptômes.
00:01:06Et puis on pourra peut-être parler aussi des rhumes et bien d'autres bobos qui nous embêtent quand même assez souvent.
00:01:14Donc si cette zone est touchée, et bien venez nous rejoindre.
00:01:17Michel Audoul décodera les messages que votre corps vous envoie.
00:01:20Notre numéro, vous le connaissez, c'est le 0 826 300 300.
00:01:24Bonjour Michel Audoul.
00:01:25Bonjour Brigitte.
00:01:26Merci d'être avec nous, vous êtes fondateur de l'Institut français de Chiatsu.
00:01:30Je crois qu'on vous connaît bien, mais je rappelle aussi que vous êtes l'auteur de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »
00:01:36qui est ressorti en version augmentée récemment aux éditions Toujours Albin Michel.
00:01:41Vous avez également écrit le lexique de « Dis-moi où tu as mal »
00:01:44et puis « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux ».
00:01:48Mais il y a quand même beaucoup de livres, vous en avez écrit.
00:01:51Je suis en train de déménager et j'ai mis vos livres dans un carton, ça pèse déjà un certain poids.
00:01:57Et vous nous préparez pour peut-être, avant la fin de l'année, une bande dessinée qu'on attend aussi avec impatience.
00:02:04Bon bref, la zone ORL c'est une zone importante et c'est vrai qu'il y a quand même beaucoup de symptômes dans toute cette zone.
00:02:14Oui, ORL, Oto, Rhino, Laryngo, donc tout y est dit.
00:02:19Oto c'est les oreilles, Laryngo c'est le larynx et Rhino c'est la sphère arrière du nez.
00:02:26On connaît ça à travers les rhinopharyngiques, les rhinites, etc.
00:02:30Nous sommes là très précisément avec la zone du corps qui est effectivement à la fois un vecteur d'expression et un vecteur d'expression de soi
00:02:39et à la fois un vecteur d'assimilation et d'appropriation.
00:02:43Parce que la gorge c'est bien sûr ce qui nous permet de parler, d'exprimer et quand on a des enrouements on aura peut-être l'occasion d'en parler, etc.
00:02:50Ça vient parler de quelque chose de particulier, mais c'est par exemple intéressant de voir qu'à travers une angine
00:02:55où on a des enrouements par exemple et de la difficulté à parler et ça fait mal, on a aussi du mal à avaler.
00:02:59C'est-à-dire qu'il faut comprendre et vous l'évoquiez ça à travers notamment la physiologie particulière et la philosophie des chakras,
00:03:05à travers le fait que le chakra de l'expression, il faudra qu'on redéfinisse un peu plus précisément ce que c'est
00:03:10parce que dans l'expression, dans cette notion de l'expression, il n'y a pas que le fait de dire ou d'exprimer ou de faire sortir,
00:03:16il y a aussi le fait d'accueillir, de recevoir ou de faire rentrer.
00:03:19C'est-à-dire que la communication au monde n'est pas que la communication unilatérale de soi vers le monde,
00:03:26mais c'est aussi la communication du monde vers soi et la manière avec laquelle nous sommes capables de l'accueillir.
00:03:32D'accord, c'est important, oui.
00:03:34Et donc dans tout ce que sont tous les symptômes effectivement de cette zone,
00:03:42angine, otite, brume, tout, on peut même aller presque jusqu'à la bronchite,
00:03:52mais aussi d'une autre manière, pas uniquement à travers des organes d'expression, mais à travers la structure de la nuque,
00:03:57il va y avoir tout ce qui est la capacité de l'individu à se mettre en lien avec le monde
00:04:02et à se l'autoriser et à se le permettre, parce que c'est aussi là qu'on trouvera un certain nombre d'interdits.
00:04:07C'est-à-dire qu'on peut avoir mal à une partie de cette zone,
00:04:11tout simplement parce qu'on ne sait pas interpréter la place qu'on a dans le monde,
00:04:17on n'ose pas la prendre, etc.
00:04:20On n'ose pas la prendre, voire même on s'interdit éventuellement l'expression ou le ressenti de quelque chose de particulier,
00:04:25quelles qu'en soient les raisons.
00:04:27Et là, on va souvent trouver des pistes qui sont assez intéressantes.
00:04:30Il ne faut pas oublier qu'au niveau de la gorge, par exemple les amygdales, c'est un organe lymphoïde.
00:04:34Ce n'est absolument pas quelque chose qui est en point de détail,
00:04:37comme une appendice, comme on le croyait à une époque, qu'on peut enlever comme ça, torer à travers.
00:04:41Ce sont des organes lymphoïdes, donc constitutifs du système immunitaire et de la protection de l'individu.
00:04:46Et donc, elles jouent ce rôle à la fois de captation des poussières quand nous respirons, etc.,
00:04:51mais elles jouent un rôle dans la secrétion aussi et les composantes du système immunitaire.
00:04:56Et que ces organes aussi simples que les amygdales, lorsqu'elles s'enflamment et se mettent en tension,
00:05:01ça peut nous parler de quelque chose qui est difficile soit à exprimer, soit à entendre,
00:05:05parce qu'un petit canal qui descend de l'oreille, qui s'appelle la trompe de sache,
00:05:09arrive et descend à hauteur des amygdales.
00:05:11Et que donc derrière des problématiques de type des otites ou des amygdalites,
00:05:18des angines, etc., par exemple chez les enfants, sont des phases constitutives
00:05:22de la manière avec laquelle l'enfant étalonne ses repères au monde et sa capacité à s'exprimer ou pas.
00:05:27Donc, il y a certainement beaucoup de choses à dire sur toute cette zone.
00:05:32Et puis peut-être, pour ceux qui nous écoutent, n'hésitez pas à nous appeler,
00:05:37parce que peut-être qu'il y a quelque chose que vous avez du mal à entendre, du mal à dire.
00:05:40Et grâce à Michel, tout d'un coup, il va être votre messager.
00:05:44Ce que nous dit le langage commun, je l'ai encore en travers.
00:05:47Oui, bien sûr.
00:05:50Et puis, je le disais dans l'intro, le cou, c'est aussi ce qui relie la tête au corps.
00:05:55Ce n'est pas rien. A la fois, c'est très fragile, le cou, en même temps, c'est très solide.
00:06:01C'est un carrefour majeur qui est le carrefour entre ce qui est le conceptuel,
00:06:05c'est-à-dire effectivement la tête, le cerveau, que ce soit le cerveau cortical,
00:06:09c'est-à-dire le cerveau conscient, réfléchi, volontaire,
00:06:11ou que ce soit le cerveau limbique, c'est-à-dire plus émotionnel,
00:06:14et les parties de nous-mêmes qui sont celles qui vont nous permettre de faire passer des choses dans le réel
00:06:19et de passer notamment à l'acte et à l'action,
00:06:21et à travers, notamment, au-delà et en bas de la nuque, les épaules.
00:06:24Il faut savoir que les épaules sont reliées à la face avant de la gorge, au niveau du sternum,
00:06:30par deux petits os qui s'appellent la clavicule.
00:06:32Et clavicule, ça vient du latin clavicula, qui veut dire petite clé.
00:06:36C'est-à-dire que nous sommes là en présence de la zone qui est la clé même de l'expression de l'être.
00:06:41Et que lorsqu'il y a des tensions dans ces zones-là, bien entendu,
00:06:44ça veut dire que l'individu s'interdit la capacité à être ou à exprimer quelque chose de particulier,
00:06:49quitte à ce que l'expression ne soit pas simplement une question verbale,
00:06:53parce qu'on peut s'exprimer aussi par le geste et par le faire.
00:06:56Donc, il y a beaucoup de choses à en dire.
00:06:58Je précise que le sujet de cette émission, c'est un auditeur qui m'avait demandé de parler de toute cette zone.
00:07:05Donc, je vous signale, si vous avez envie qu'on parle d'une zone en particulier, n'hésitez pas.
00:07:10On sait que, de temps en temps, ça peut être une bonne idée.
00:07:15Et je trouve que c'est vrai que c'est une zone dont on n'a finalement jamais tellement parlé avec vous, Michel Le Doul.
00:07:21Parce que beaucoup des symptômes qui sont là sont des symptômes tellement classiques
00:07:25et apparemment bénins ou tellement connus, alors qu'en fait, ils ont des dimensions qui sont très cachées,
00:07:30que ça nous semble quelque chose de secondaire, alors que ça peut être extrêmement important ce qui se passe là.
00:07:34Oui, on va sans doute s'en rendre compte avec les témoignages qu'on attend sur Sud Radio.
00:07:39C'est Fabienne qui va certainement commencer avec nous dans un instant. 0826 300 300, on se retrouve.
00:07:44Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:07:48Permettez-moi de vous féliciter pour vos émissions. Je me délecte, je vous redécouvre et j'apprécie beaucoup.
00:07:54Sud Radio, parlons vrai.
00:08:01Michel Le Doul est avec nous et nous parlons de la zone ORL aujourd'hui.
00:08:06Justement, Michel Le Doul, Bénédicte vient de vous poser une question très intéressante.
00:08:11Vous avez répondu pendant la pause, c'est bien dommage, parce que je suis sûr que ça intéresserait beaucoup tous les parents qui nous écoutent.
00:08:16Pourquoi les petits, ils nous font des tas de petits trucs, de rhumes, de tics, etc.?
00:08:25Alors, je ne sais pas s'ils nous le font, je sais qu'ils se le font.
00:08:29C'est la phase de la toute petite enfance, c'est la phase où le petit être qui vient de naître constitue son identité et constitue son immunité.
00:08:41Lorsqu'il naît et qu'on coupe le cordon ombilical, il dépend de l'immunité qui lui a été transmise par sa mère, des anticorps de sa mère,
00:08:48puis ensuite des anticorps qui sont transmis par notamment l'allaitement, etc.
00:08:52C'est pour ça que les enfants qui sont allaités au sein, en général, ont un système immunitaire qui est beaucoup plus structuré et puissant que ceux qui ne le sont pas,
00:09:00quelles que soient les raisons de cela.
00:09:02Et qu'ensuite, après cette constitution de l'immunité, ils commencent à développer la leur en rapport avec le monde extérieur.
00:09:09Et dans la phase de 1 à 3 ans ou 3-4 ans, ils commencent à étalonner leur rapport au monde extérieur,
00:09:16parce qu'ils en prennent conscience et à identifier dans ce monde extérieur ce qui les intéresse ou ne les intéresse pas, etc.
00:09:21Ce dont ils ressentent le besoin de se protéger ou pas.
00:09:24Et ils construisent et fabriquent ça à travers des pathologies qui touchent certaines sphères des mêmes.
00:09:30Et lorsqu'ils ont besoin même pour ça d'un peu de temps, ils vont aller jusqu'à choisir des maladies,
00:09:36qui sont des maladies, entre guillemets, contagieuses, qui vont leur permettre par l'isolement,
00:09:40de faire ce travail de constitution de leur identité propre et donc de leur immunité.
00:09:45Parce qu'il faut savoir que même en médecine occidentale, la définition même du système immunitaire,
00:09:50c'est la capacité à faire la différence entre le soi et le non-soi.
00:09:54C'est-à-dire cette capacité de différenciation qui fait que je suis l'autre et autre chose.
00:10:01Et c'est pour ça que je jouais sur l'idée qu'ils nous font.
00:10:04Non, ils ne nous font pas, ils se font.
00:10:06Parce qu'avec ça, ils construisent leur être.
00:10:08Et c'est vrai que toutes ces petites pathologies qui peuvent être inconfortables et qui peuvent être,
00:10:13à condition qu'elles soient suivies correctement et tout, il faut qu'ils les fassent.
00:10:17Parce que c'est ça qui leur permet de se construire.
00:10:19Aujourd'hui, nous sommes dans des époques d'un peu de sur-risque et de sur-vigilance.
00:10:25Donc un enfant qui fait de la trottinette, il faut qu'il ait un casque et des genouillères.
00:10:28Mais je crois qu'il vaut mieux qu'il tombe d'une trottinette plutôt que d'un scooter.
00:10:33Plus tard d'un scooter ou d'un vélo.
00:10:35Oui, absolument.
00:10:37Fabienne, merci d'être avec nous. Bonjour.
00:10:39Oui, bonjour Brigitte, bonjour Michel.
00:10:42Bonjour.
00:10:43Vous m'entendez bien ?
00:10:44Très bien, Fabienne.
00:10:46Parfait.
00:10:47Eh bien, moi, je me rappelle que j'ai mal à la gorge depuis quelques jours.
00:10:51Oui.
00:10:52Depuis samedi.
00:10:54Donc, j'ai cherché ce qui s'était passé vendredi.
00:10:59Ah, ce n'est pas forcément la veille, Fabienne.
00:11:02Ce n'est pas forcément la veille, d'accord.
00:11:04Et je disais à la personne qui m'a répondu que, quand j'étais jeune, je faisais beaucoup d'angines.
00:11:10Oui.
00:11:12Donc, on mettait ça sur le compte. Demain, je faisais de la moto.
00:11:15Il fallait mettre une écharpe.
00:11:18Je ne sais pas si c'est vrai.
00:11:21Et je vous ai appelé il y a quelques temps parce que moi, j'ai perdu l'odorat.
00:11:23Je n'ai plus d'odorat.
00:11:25Et voilà. Sinon, quoi d'autre ?
00:11:29J'ai eu beaucoup d'allergies.
00:11:31J'avais les nez qui coulaient, les yeux qui pleuraient pendant des années.
00:11:34Je prenais des antihistaminiques.
00:11:36Et tout ça s'est arrêté grâce à une magnétiseuse.
00:11:42Et depuis, vous avez mal à la gorge ?
00:11:46La gorge... Depuis quoi ?
00:11:50Depuis que tout ça s'est arrêté, vous avez maintenant mal à la gorge ?
00:11:54Non, mal à la gorge, c'est que depuis samedi.
00:11:57D'accord. Samedi, il s'est passé quelque chose de particulier ?
00:12:01Vendredi soir, oui, il s'est passé quelque chose de particulier.
00:12:05J'avais perdu mon chat.
00:12:09Et j'ai retrouvé où il était.
00:12:12Pour le libérer, il a fallu casser une porte.
00:12:16J'avais rencontré une personne une semaine plus tôt avec qui ça se passait très bien.
00:12:21Il est venu m'aider.
00:12:24Quand on est revenu, il m'a dit que je m'en vais et qu'il m'appelera demain.
00:12:29Le lendemain, il m'a appelé pour me dire qu'il ne voulait plus.
00:12:31Je n'ai pas compris.
00:12:34Ça vous est resté en travers ?
00:12:37Ça m'est resté un peu en travers, exactement.
00:12:41Vous avez du mal à l'avaler ?
00:12:43Voilà.
00:12:44On va dire ça, oui.
00:12:46Donc vous avez tout compris ?
00:12:50Pour cette gorge-là, oui, je pense.
00:12:53Parce que vous en avez plusieurs ?
00:12:56Pour ce problème-là, oui.
00:12:59Mais il y a peut-être d'autres choses qui traînent.
00:13:02Oui, mais je crois qu'on ne va pas faire de voyances ou de choses de ce style-là, etc.
00:13:09Mais je pense que dans le vécu qui est le vôtre et que vous décrivez,
00:13:12il y a quand même un message symbolique qui est particulièrement puissant.
00:13:16Oui.
00:13:18Je vous écoute, un message.
00:13:22C'est l'événement qui s'est passé.
00:13:24Est-ce que vous voyez que finalement tout s'est déclenché à partir du moment
00:13:30où vous avez essayé de libérer un animal qui était prisonnier ?
00:13:34Oui.
00:13:35Est-ce que vous voulez que je déconne un peu plus précisément ?
00:13:38Oui, allez-y, je vous écoute.
00:13:40Faut-il s'interroger sur le fait que vous ayez besoin de libérer une certaine animalité ?
00:13:46Non.
00:13:48Et que c'est ça qui ait fait peur à un chat de gouttière de passage ?
00:13:57Je ne vous avais pas fait le parallèle.
00:13:59Un chat de gouttière de passage.
00:14:01Oui, c'était en référence à La Ferme du Boulanger, qui est un film culte.
00:14:06Je ne connais pas. D'accord.
00:14:08Le chat de gouttière qui passait, c'est cet homme qui vous a...
00:14:11C'est l'amant de passage.
00:14:13Vous aviez compris ? D'accord.
00:14:15Qu'est-ce que vous n'avez pas compris alors ?
00:14:21L'histoire de l'animosité.
00:14:24Pas l'animosité, l'animalité.
00:14:26L'animalité, pardon.
00:14:29Je pense être libère plutôt bien de ce côté-là.
00:14:35Justement.
00:14:36Qu'est-ce qui lui a fait peur ?
00:14:39Ça, il faudrait lui demander.
00:14:41Je ne sais pas.
00:14:43Moi, je vous demande de votre point de vue.
00:14:45De mon point de vue, qu'est-ce qui lui a fait peur ?
00:14:48Alors moi, je pense que ce qui lui a fait peur, c'est du fait de casser quelque chose qui n'était pas chez moi.
00:14:57Même si c'était un hangar désaffecté.
00:15:00On a appelé la police pour qu'ils viennent ouvrir, mais ils n'ont pas voulu venir.
00:15:04C'est parce qu'il a découvert quelqu'un de transgressif ?
00:15:09Peut-être.
00:15:11Fabienne, voyez bien que votre chien, c'est la prunelle de vos yeux.
00:15:22Je ne serais pas partie sans mon chat.
00:15:24Un homme normal qui tient à vous, il libère votre chat sans se poser de questions.
00:15:32Exactement.
00:15:34C'est pour ça que je me suis dit qu'il a bien fait de partir.
00:15:36On est bien d'accord.
00:15:38Je crois que si vous voulez ne plus avoir mal à la gorge, vous allez prendre un morceau de bois,
00:15:42vous allez mettre une feuille de papier avec le nom de cette personne et vous allez cogner dessus en criant.
00:15:46Ça va vous permettre de libérer la colère qui est retenue.
00:15:48Ah, c'est vrai ?
00:15:50Vous allez voir, ça va vous faire du bien.
00:15:53Un morceau de bois entre les dents.
00:15:55Franchement, Fabienne, il ne vous mérite pas.
00:16:00Je n'ai pas compris.
00:16:02C'est bizarre ces histoires.
00:16:04Qu'il aille...
00:16:06Je vais lui vous le dire.
00:16:08C'est manifestement quelqu'un d'insécure à qui vous avez fait peur.
00:16:12Parce que vous avez fait preuve d'une liberté totale pour aller jusqu'à libérer ce qui était l'animal vivant
00:16:18qui était quelque chose d'important pour vous et qui parlait de votre animalité.
00:16:21Donc, il s'est dit, lui, quelque part, même si ça n'était pas conscient, une femme comme ça, c'est ingérable.
00:16:26Peut-être.
00:16:29C'est possible.
00:16:30Vous vous souvenez de ce qui s'est passé ?
00:16:32Est-ce qu'il a fallu vous insister ?
00:16:34J'ai toujours mal à la gorge.
00:16:36Parce que vous n'aviez pas compris.
00:16:38C'est pour ça que Michel vous donne le mode d'emploi pour que vous n'ayez plus mal à la gorge.
00:16:41Si vous comprenez ce qui s'est joué vendredi, vous allez libérer votre...
00:16:49Oui, je l'ai compris.
00:16:52Parce que Fabienne, une fois qu'on a compris le symptôme, il n'a plus de raison d'être le symptôme.
00:16:57Voilà.
00:16:58Vous comprenez ?
00:17:00Bien sûr, mais après, j'ai d'autres choses que je n'ai pas réussi à valider.
00:17:04Je rajoute toujours l'histoire de retraite, que j'ai du mal à valider.
00:17:10Qu'est-ce que vous voyez ?
00:17:13Vous voyez bien que ça rentre complètement dans ce que je viens de vous dire par rapport à ce qui lui a fait peur.
00:17:17Vous êtes quelqu'un qui ne doit pas être simple, entre guillemets, agiré.
00:17:20Quand je dis ça, ce n'est pas une critique.
00:17:22Vous avez une personnalité qui est tellement prégnante et qui voudrait pouvoir tout tenir et maîtriser
00:17:27que vous pouvez effectivement faire peur à quelqu'un
00:17:30ou que vous pouvez retenir tellement la colère chez vous.
00:17:33Mais c'est ça qu'il faut que vous libériez.
00:17:36Que je libère ma colère ?
00:17:38Oui, il faut que vous vous détendiez par rapport aux choses.
00:17:41Il y a un certain nombre de choses qui ne se passeront pas comme vous voulez.
00:17:44Ce n'est pas grave, ça n'a pas d'importance.
00:17:46Bien sûr, je travaille là-dessus depuis des années.
00:17:49Il faut travailler un petit peu mieux, Fabienne.
00:17:51Mais allez cogner sur un morceau de bois.
00:17:54Pour l'instant, j'ai une cliente, je ne vais pas lui taper dessus.
00:17:57Non, bien sûr que non, mais dès que vous avez cinq minutes.
00:18:01Bien sûr, je vais le faire.
00:18:03Fabienne, ce qui est vraiment important, et je vous le dis parce que ça intéressera tous ceux qui nous écoutent,
00:18:07on a le droit d'être en colère et il faut libérer cette colère.
00:18:11Simplement, il ne faut pas la libérer sur la première personne qu'on rencontre.
00:18:17Non, je ne suis pas comme ça.
00:18:19Sinon, ça reste en travers de la gorge.
00:18:21Mais il faut quand même la libérer, la colère.
00:18:23Après, il y a des tas de manières de libérer sa colère.
00:18:26Mais il ne faut pas se dire que ce n'est pas bien d'être en colère.
00:18:29Je me calme.
00:18:31Est-ce que l'injustice n'aurait pas quelque chose à voir ?
00:18:35Moi, j'ai beaucoup cette valeur injustice qui me...
00:18:40C'est votre blessure d'enfance.
00:18:41Évidemment que ça va avec.
00:18:43Bien sûr que vous êtes en colère.
00:18:45L'énergie du foie et de la vésicule biliaire qui sont à la base de la colère
00:18:48sont les énergies de la justice et de l'injustice.
00:18:51Oui.
00:18:52C'est aussi les énergies de la culpabilité.
00:18:54Donc, mettez tout ça dans un shaker.
00:18:56Vous comprendrez pourquoi vous avez mal à la gorge.
00:18:58Oui, j'ai travaillé là-dessus la semaine dernière.
00:19:01La valeur bafouée, oui, injustice, on est en plein dedans.
00:19:05Peut-être faut-il maintenant arrêter de travailler dessus et cracher le morceau réellement.
00:19:11Ah, je vais cracher le morceau.
00:19:13Ça, c'est bien.
00:19:14Ça, ça me plaît.
00:19:15Je vais cracher le morceau.
00:19:17Merci beaucoup.
00:19:18Allez-y, je vous en prie.
00:19:19Je vous en prie, Fabienne.
00:19:20Merci, en tout cas, de votre appel.
00:19:23Et puis, on continue dans un instant avec vous, bien sûr, au 0826 300 300.
00:19:27À tout de suite.
00:19:39On continue avec Michel Audoul.
00:19:42On vous écoute et on avale avec beaucoup de plaisir vos propos, Michel Audoul,
00:19:49ce qui fait que c'est fluide au niveau de la gorge.
00:19:52N'est-ce pas, Sonia ?
00:19:53Bonjour.
00:19:54Bonjour, Brigitte.
00:19:55Bonjour, Michel.
00:19:56Bonjour.
00:19:57J'ose intervenir.
00:19:59Je vous écoute souvent, mais c'est la première fois, en fait, que j'interviens.
00:20:03Merci.
00:20:04Ça me touche toujours quand c'est la première fois parce que je me dis,
00:20:07enfin quelqu'un qui ose nous appeler.
00:20:09Et tant mieux.
00:20:10Voilà.
00:20:11Vous avez bien fait.
00:20:12Merci.
00:20:13Et en tout cas, voilà.
00:20:15Bon, pour résumer, on va dire que moi, les problèmes ORL, c'est toute ma vie ou presque.
00:20:19Et au cours de ma vie, ça a évolué.
00:20:22Ça a commencé, ben, petite, par des angines.
00:20:25Puis, voilà, en grandissant, ben, angine, otite, on y va, tant qu'à faire.
00:20:32Enfin, toute l'affaire ORL.
00:20:35Et puis, après, ben, maintenant, j'ai des bronchites chroniques, asthmatiformes,
00:20:42enfin, bref, voilà, des choses qui, avec le temps, se sont installées.
00:20:48Alors, il y a la pollution, etc.
00:20:50Ah, ben oui.
00:20:52Je me soigne quand même.
00:20:55Et bon, je me suis tournée quand même pas mal vers les médecines douces.
00:20:59Mais bon, je me doute qu'il y a un fond, on va dire, un peu psychosomatique.
00:21:04Ce qui est intéressant, c'est que, chez vous, au départ, c'est des petites angines, si je puis dire,
00:21:09mais ça prend de l'importance.
00:21:12Donc, ça serait intéressant, en effet, d'essayer d'intégrer ce qui se passe en vous
00:21:17pour, justement, que ça diminue plutôt que ça n'augmente.
00:21:22Oui, et puis, dans les étapes, on va dire, qui ont été crescendo,
00:21:26il y a eu la disparition de proches.
00:21:29Et plus, ben voilà, à chaque fois, hop, un cran au-dessus.
00:21:33Donc, voilà, j'en suis maintenant à...
00:21:36Ce n'est pas que la sphère ORL, c'est aussi les bronches, voilà.
00:21:42Bon, après, j'ai eu ma mère qui est décédée.
00:21:45Donc, là, ça a été un gros choc.
00:21:47C'est là où j'ai commencé à avoir des problèmes bronchiques.
00:21:50J'ai eu le décès de mon père qui, lui, est décédé d'un cancer de la gorge.
00:21:54Donc, je pense qu'il y a aussi une résonance là-dessus.
00:21:57Et c'est vrai que, quand j'étais enceinte,
00:22:00bon, c'était à l'époque où il y avait la superpollution.
00:22:02On ne voyait plus la tour Eiffel pour la première fois.
00:22:04Elle était cachée par un nuage blanc.
00:22:06Et là, la nuit, je me réveillais en sursaut avec les hormones et tout,
00:22:10qui étaient en ébullition, et tout se coupait.
00:22:13Je n'arrivais plus à respirer.
00:22:14Je me retrouvais jusqu'à 3-4 heures du matin à attendre que ça passe
00:22:18et que je puisse respirer normalement.
00:22:20Donc, derrière, on voyait que ça révélait quand même des angoisses,
00:22:24qu'il se passe quelque chose de plus, on va dire, prégnant et plus important
00:22:30que le côté médical et, on va dire, biologique.
00:22:36Alors, au-delà de la question des allergènes, on va dire,
00:22:41ou des facteurs déclenchants ou aggravants, comme la pollution, etc.,
00:22:45si on veut aller effectivement vers la dimension causale,
00:22:49il va y avoir des questions, comment on va dire ça ?
00:22:54Directes à vous poser.
00:22:58La première que j'aurais envie de vous poser, il y en a deux,
00:23:00mais la première que j'aurais envie de vous poser, c'est
00:23:03quel est votre rêve ?
00:23:06Oui.
00:23:11En tout cas, comme beaucoup de gens,
00:23:14je pense que ce n'est pas forcément ce qu'on vit au quotidien,
00:23:18donc ça, c'est clair.
00:23:19Qu'est-ce qui vous empêche de le suivre ?
00:23:22Même si vous ne la teniez pas, mais au moins de prendre cette direction.
00:23:27Oui, je fais ce travail à l'heure actuelle en me disant,
00:23:30je me mets des objectifs, je planifie sans m'emballer.
00:23:35Attendez, Sonia, c'est intéressant parce que vous n'osez pas nous dire
00:23:39quel est votre rêve, comme si c'était interdit de le dire.
00:23:44Oui.
00:23:46Ce serait quoi votre rêve ?
00:23:47Je ne sais pas.
00:23:50Osez me dire, ça ne peut que faire du bien.
00:23:53Déjà, je travaille dans l'administratif.
00:23:58À la base, j'étais dans l'artistique.
00:24:00Je pense que mon rêve, c'est plus d'être vers la création
00:24:04et pas la production dans un sens.
00:24:07J'ai déjà des écrits, des choses que j'ai faites
00:24:10dans un temps précédent, plus ancien.
00:24:15Mais c'est vrai que ça fait partie des choses.
00:24:18Et puis aussi aider les autres, tout ce qui est médecine douce,
00:24:21tout ça a toujours été quelque chose qui m'a imprégnée.
00:24:26C'est bien de vouloir aider les autres, mais aidez-vous d'abord un peu avant ?
00:24:30Oui.
00:24:32Vous êtes le schéma type de ce qu'on appelle la vie par procuration
00:24:35et la manière avec laquelle on met ses propres rêves
00:24:37et ses propres attentes sous le boisseau.
00:24:40La signature même de ça, c'est l'aggravation des symptômes
00:24:43quand les deux référents fondamentaux, le père et la mère, sont disparus.
00:24:47Vous étiez dans une résonance avec eux,
00:24:49dans laquelle vous pensiez que vos envies, vos choix de vie n'étant pas raisonnables,
00:24:53vous avez fait des choix de conformité,
00:24:55des choix qui répondaient aux attentes des autres,
00:24:58mais certainement pas aux vôtres.
00:24:59Et petit à petit, votre espace de vie s'est restreint.
00:25:01Et maintenant, vous en êtes au stade où ce sont les bronches qui se resserrent.
00:25:05Le champ respiratoire est directement représentatif
00:25:08de ce qu'est notre champ de vie, notre espace vital.
00:25:11Et vous n'avez pas à minimiser les attentes, etc.
00:25:14Faites attention aux faux rêves
00:25:16et aux constructions de nuages un peu fumeux
00:25:18qui sont une espèce d'idéalisation,
00:25:20qui se donnent un espèce de rôle magnifique, etc.
00:25:23Laissez-vous plutôt vivre, effectivement, peut-être le fait que
00:25:261. Vous devez accepter totalement les choix de conformité que vous avez faits
00:25:29parce qu'ils ont répondu à un besoin ou à quelque chose.
00:25:32Et vous avez fait ce que vous aviez à faire.
00:25:34Si je voulais même être brutal et caricatural,
00:25:38C'est pas vous, ça, Michel ?
00:25:40Vous avez été une bonne fille.
00:25:42Mais maintenant, ça suffit.
00:25:44Maintenant, il est temps que vous passiez à autre chose,
00:25:46que vous vous posiez véritablement la question
00:25:48de ce que vous aimeriez faire de ce chemin de vie qui reste
00:25:52et vers lequel, pour pouvoir le faire,
00:25:54il va falloir que vous rouvriez des portes,
00:25:56que vous remettiez un espace de respiration dans votre vie,
00:25:59que vous vous débarrassiez,
00:26:01pas obligatoirement, instantanément,
00:26:03mais aussi loin et aussi profondément que possible
00:26:07de tous les murs, les interdits et les portes
00:26:09que vous vous étiez construits, quelles que soient les raisons de cela.
00:26:13Parce que, ce qui est important, voyez Sonia,
00:26:15c'est de savoir vers quoi on aspire à aller
00:26:19et puis tout doucement d'agir en ce sens.
00:26:23Tant qu'on dit que c'est un rêve,
00:26:25et puis de toute façon, ça peut pas être comme ça,
00:26:28on est bloqués.
00:26:31Oui.
00:26:32Et la difficulté que vous avez eue à nous parler de votre rêve
00:26:35montre bien qu'il y a quelque chose qui...
00:26:38comme si la porte était fermée,
00:26:40que vous n'aviez pas la clé.
00:26:42Mais la clé, on peut toujours la voir
00:26:45et puis après, on met le temps qu'il faut
00:26:47pour avancer sur son chemin.
00:26:49Il ne vaut pas la clé.
00:26:51Non, mais en fait, j'ai des moments où je stagne,
00:26:54mais très longtemps,
00:26:56et puis après, j'ai des petits moments, des sursauts
00:26:58où j'entame des choses.
00:27:00Par exemple, l'année dernière,
00:27:02l'été dernier, j'ai enclenché des choses,
00:27:04mais après, on est pris un peu par la vie,
00:27:08et du coup, on est dans notre course quotidienne.
00:27:12Parce qu'on a des responsabilités en tant que parent,
00:27:15qui fait que le bas des fonds,
00:27:17on n'avance pas aussi, au rythme qu'on voudrait.
00:27:20On est d'accord, il y a toujours des obstacles
00:27:22qui se présentent devant nous,
00:27:24mais il faut faire attention de ne pas trop écouter son saboteur,
00:27:26c'est le thème qu'on va aborder demain.
00:27:28Je me suis ma propre saboteuse.
00:27:31Je suis consciente en fait,
00:27:33mais le truc, c'est d'arriver à passer le cap de tout ça.
00:27:37Je pense que là, je suis en train de digérer tout ça,
00:27:39et d'avancer, mais à pas de fourmis.
00:27:43C'est pas grave, si au moins vous avancez,
00:27:45même si vous faites des tout petits pas,
00:27:47c'est déjà ça.
00:27:49En tout cas, j'ai pris conscience
00:27:51qu'il faut que je me débarrasse,
00:27:53on va dire, peut-être,
00:27:55de tout ce qui est environnement,
00:27:59il faut que je me débarrasse
00:28:01de certains éléments du passé,
00:28:03vivants ou autres, on va dire,
00:28:07pour pouvoir avancer.
00:28:09Et qu'est-ce qui vous rend si triste
00:28:11de devoir vous débarrasser de ça ?
00:28:15Pas triste, mais bon,
00:28:17quand on est parent, on a des responsabilités,
00:28:19donc on attend.
00:28:21Bref, j'attends, je patiente,
00:28:23et quand j'avance, du coup,
00:28:25j'ai ralenti le rythme,
00:28:27ça veut pas dire que j'ai renoncé,
00:28:29mais du coup, voilà,
00:28:31j'ai ralenti pour pouvoir accompagner,
00:28:33on va dire,
00:28:37accompagner quelqu'un,
00:28:39et après...
00:28:41Accompagner quelqu'un, c'est-à-dire un enfant ?
00:28:43Oui.
00:28:45Mais dites-vous bien que la meilleure façon
00:28:47avec laquelle vous allez accompagner un enfant,
00:28:49c'est en lui montrant qu'on peut se donner
00:28:51des réponses, j'ai ces réflexions-là,
00:28:53mais ça dure quelques minutes
00:28:55ou quelques heures, et puis après...
00:28:57Oui.
00:28:59Je pense qu'il y a des peurs aussi de...
00:29:01Absolument, il y a quelque chose
00:29:03qui vous empêche,
00:29:05et on le voit bien,
00:29:07on sent que c'est une peur,
00:29:09c'est pas une bonne peur, la peur du danger,
00:29:11et puis on se préserve, c'est une chose,
00:29:13mais c'est une peur paralysante,
00:29:15je suis consciente de ça.
00:29:17Mais qu'est-ce que vous risquez si vous réussissez
00:29:19à aller vers votre rêve ?
00:29:21Non.
00:29:23Parce que, si vous voulez,
00:29:25le vécu qui est le vôtre aujourd'hui,
00:29:27on le retrouve, parce qu'on parlait de corps
00:29:29et on parlait de symptômes, on le retrouve dans le symptôme
00:29:31qui est un symptôme
00:29:33d'engluage et d'étouffement.
00:29:35La peur, ça génère
00:29:37des apnées.
00:29:39Mais on étouffe dans quoi ?
00:29:41Mais on étouffe dans quoi ?
00:29:43On étouffe dans les propres limites qui sont les siennes,
00:29:45dans celles qu'on se pose.
00:29:47Et ça, ça veut pas dire qu'il faille passer d'un extrême à l'autre.
00:29:49C'est comme quand vous avez quelqu'un de perfectionniste
00:29:51à qui vous dites, mais non, mais fais un peu moins,
00:29:53la personne, elle entend, ne fait plus rien.
00:29:55C'est pas du tout ça dont il s'agit.
00:29:57Mais qu'effectivement, même si c'est par des pas de fourmis,
00:29:59comme vous dites,
00:30:01dans des textes fondateurs de notre culture,
00:30:03on dit, à chaque jour suffit sa peine.
00:30:05Oui, mais ne perdez jamais,
00:30:07jamais cet horizon de vue.
00:30:09Parce que quand on se refixe en horizon,
00:30:11on redresse la tête, quand on redresse la tête,
00:30:13le haut des épaules se redressent,
00:30:15les bronches se réouvrent,
00:30:17et l'ensemble du système respiratoire
00:30:19peut commencer à reprendre de son amplitude.
00:30:21Or, le système respiratoire,
00:30:23si je puis me permettre de vous rappeler ça,
00:30:25fonctionne à travers deux moments.
00:30:27Un, où il y a de l'air qui rentre à l'intérieur de soi,
00:30:29et deux, un moment où il y a de l'air qui sort de soi.
00:30:31Comment est-ce qu'on appelle
00:30:33le moment où l'air rentre en soi ?
00:30:35L'inspiration.
00:30:37Bravo !
00:30:39Vous voyez ce que je veux dire ?
00:30:41Oui.
00:30:43Comment est-ce que l'air sort de soi ?
00:30:45L'expiration.
00:30:47Pour que l'inspiration puisse se faire,
00:30:49il faut qu'on accepte de mourir à soi,
00:30:51pour pouvoir laisser de la place à quelque chose d'autre.
00:30:53C'est un process de vie,
00:30:55et c'est celui-là qui est un petit peu castré.
00:30:57Oui.
00:30:59Et puis d'autant que,
00:31:01si j'ai bien compris,
00:31:03vos parents sont partis,
00:31:05donc c'est à vous de prendre
00:31:07votre vie en main.
00:31:09Oui, ça j'ai bien compris.
00:31:11Vous n'avez plus de lien
00:31:13de loyauté vis-à-vis d'eux.
00:31:15C'est bon ?
00:31:17Oui.
00:31:19Je pense que je l'ai quand même passé ce cap-là.
00:31:21Après, c'est plus
00:31:23mon rôle en tant que parent.
00:31:25Aujourd'hui.
00:31:27Je pense qu'il est là.
00:31:29J'en ai retrouvé un autre.
00:31:31Votre rôle en tant que parent,
00:31:33si c'est la projection du rôle
00:31:35de vos parents,
00:31:37ça veut dire que vous êtes toujours dans le même schéma.
00:31:39Vous comprenez ?
00:31:41Oui.
00:31:43Vous avez le droit d'être un parent différent
00:31:45de ce qu'ont été vos parents.
00:31:47À nouveau, dans ce que je vous disais tout à l'heure,
00:31:49ce qui éduque un enfant,
00:31:51ce n'est pas ce qu'on lui dit, c'est ce qu'on lui montre.
00:31:53C'est l'exemple qu'on lui montre.
00:31:55C'est l'exemplarité qui éduque,
00:31:57qui construit un enfant.
00:31:59Ce n'est pas des dictates ou des règles, etc.
00:32:01Exactement.
00:32:03Pas plus tard que ce matin,
00:32:05j'y réfléchissais de nouveau.
00:32:07Agissez, réfléchissez.
00:32:09Vous marquez ça sur une feuille de papier,
00:32:11vous mettez cette feuille de papier
00:32:13dans votre sac à main,
00:32:15vous mettez des petits symboles sur un post-it
00:32:17qui vous rappellent ça, pour qu'à chaque instant,
00:32:19de façon réflexe,
00:32:21vous rééduquiez un rapport à ça.
00:32:23Oui, parce qu'on sent
00:32:25comment vous êtes emprisonnée
00:32:27dans ce schéma.
00:32:29Ah oui, je suis engruée, c'était bien ça.
00:32:31C'est vraiment le truc, engruée,
00:32:33et je ne sais pas comment me dépéterais du pétrin.
00:32:35Oui, il faut
00:32:37déconnecter,
00:32:39enfin je veux dire, il faut changer
00:32:41les connexions
00:32:43dans votre cerveau.
00:32:45C'est vrai que ça c'est compliqué, c'est facile à dire.
00:32:47C'est un réflexe qui s'éduque.
00:32:49Exactement. Vous voyez, il faut
00:32:51sans cesse qu'il y ait un rappel à soi
00:32:53pour que vous puissiez changer
00:32:55les connexions.
00:32:57Vous savez, je donne souvent, souvent
00:32:59aux gens que je forme
00:33:01dans mon institut des images qui leur permettent
00:33:03de répondre à des questions de ce style-là
00:33:05auprès de leurs patients.
00:33:07Et là, dans des cas comme celui-ci, je donne souvent
00:33:09comme image le fait que vous savez, il arrive parfois le matin,
00:33:11on se réveille, le radio-réveil marche,
00:33:13et il y a une rengaine qui passe à la radio,
00:33:15et une espèce de chanson
00:33:17qui nous passe dans la tête, et on est là
00:33:19toute la matinée, ça nous énerve,
00:33:21on essaye d'empêcher ça, donc on arrive
00:33:23à l'empêcher tant qu'on y pense, puis dès qu'on relâche,
00:33:25c'est cette vieille rengaine qui revient.
00:33:27C'est classique, comme on dit.
00:33:29Il n'y a qu'une façon de sortir de ça.
00:33:31C'est pas de s'opposer à la rengaine,
00:33:33c'est de chanter autre chose,
00:33:35et de préférence quelque chose qui nous plaît.
00:33:37Et très vite, ça remplace.
00:33:39Exactement. D'accord,
00:33:41Sonia ? Oui, d'ailleurs,
00:33:43j'utilise beaucoup la musique pour un peu
00:33:45me booster en énergie
00:33:47positive et essayer
00:33:49un peu de re-tuner
00:33:51ou re-régler
00:33:53on va dire...
00:33:55Ah oui, oui, j'en ai plein.
00:33:57Pour aller au bout des rêves,
00:33:59parce qu'on sent quand même qu'ils sont
00:34:01assez fabuleuses.
00:34:03Voilà, qui donnent le peps.
00:34:05Voilà. On a tous notre
00:34:07playlist pour un peu se booster.
00:34:09Quand il y a des matins où on est un petit peu,
00:34:11comme c'était un peu nuageux,
00:34:13pluvieux, etc.
00:34:15On se met un petit peu de lumière,
00:34:17on se met un peu de musique, et voilà.
00:34:19C'est parti.
00:34:21Merci Sonia, en tout cas.
00:34:23Merci à vous.
00:34:25Merci à vous.
00:34:27Pour répondre à trois questions intimes,
00:34:29vous pourrez en poser une ensuite.
00:34:31Sonia nous a parlé de ses rêves.
00:34:33Je vais vous poser la question. Quel serait
00:34:35votre fantasme, Patrick ?
00:34:37Alors,
00:34:39j'en ai pas mal, mais
00:34:41on va dire
00:34:43celui de suicider
00:34:45un désir incroyable,
00:34:47que je désire moi-même.
00:34:49Toutes ?
00:34:51Autant que ça ?
00:34:53Pas toutes, mais celles qui m'intéressent
00:34:55potentiellement, oui.
00:34:57Oui, c'est ce que j'entends. Il me semble qu'il y en a
00:34:59beaucoup. Très bien, très bien, très bien.
00:35:01C'est un fantasme.
00:35:03Bien sûr, mais c'est un fantasme
00:35:05qu'on peut tout à fait comprendre, Patrick.
00:35:07Ça ne me
00:35:09paraît pas très surprenant.
00:35:11Deuxième question,
00:35:13est-ce que la première fois,
00:35:15est-ce que vous avez déjà eu une panne d'érection, d'abord ?
00:35:17Oui.
00:35:19Forcément, bien sûr, c'est normal.
00:35:21Quelle a été votre réaction
00:35:23? Panique ou humour ?
00:35:25Plutôt humour.
00:35:27Non, pas panique. Plutôt humour.
00:35:29Bon, écoutez, ça va.
00:35:31Tout se passe bien, donc.
00:35:33C'était surtout
00:35:35le fait que je n'avais jamais été
00:35:37confronté avant, donc
00:35:39ça y est, j'y ai droit aussi.
00:35:41Ça y est.
00:35:43Je me suis emparé.
00:35:45Je ne suis plus
00:35:47un surhomme, ça m'arrive aussi.
00:35:49Je ne suis même pas là-dessus,
00:35:51mais ça n'avait jamais été un sujet,
00:35:53donc pour moi, ça allait toujours être le cas
00:35:55de ne jamais être un sujet.
00:35:57Et, dernière question,
00:35:59qu'est-ce que vous regardez en premier chez une femme, justement,
00:36:01puisque vous en avez parlé, des femmes ?
00:36:05Ça dépend de quel côté
00:36:07je la vois.
00:36:09Je vais vous dire un truc
00:36:11qui va faire bateau, mais en fait,
00:36:13la chose qui m'accroche le plus,
00:36:15vraiment, ça va être le sourire.
00:36:17Et vous croyez
00:36:19qu'on va vous croire.
00:36:21Mais je plaisante.
00:36:23Je plaisante.
00:36:25Il y a beaucoup de choses qui m'attirent, en effet,
00:36:27et qui attirent mon regard, mais celui qui va
00:36:29retenir vraiment l'attention, ça va être
00:36:31le sourire. Vous avez raison, si elle a un joli
00:36:33sourire, ce n'est pas une emmerdeuse, ça vaut le coup
00:36:35de faire un abordage.
00:36:37Allez, vous pouvez
00:36:39poser une question à Michel Oudoul, il vous écoute,
00:36:41Patrick. Bonjour,
00:36:43Michel. Bonjour.
00:36:45Par rapport à la petite dérivation sur
00:36:47les problèmes ORL, en fait,
00:36:49j'ai eu
00:36:51des allergies
00:36:53aux acariens.
00:36:55Il y a certains pollens,
00:36:57ce qui fait qu'en cette période de l'année,
00:36:59régulièrement, je suis le népris,
00:37:01j'éternue,
00:37:03et c'est chronique.
00:37:05D'année en année, ça revient.
00:37:07Chez moi, j'ai fait en sorte de ne pas être
00:37:09trop embêté par les acariens,
00:37:11mais le pollen, on ne peut pas y échapper.
00:37:13Quelle signification
00:37:15vous y gériez ? Quel lien ?
00:37:17On va prendre
00:37:19le temps d'une petite pause, parce qu'à mon avis, la réponse
00:37:21va intéresser beaucoup de monde et être
00:37:23un petit peu plus longue.
00:37:25Vous restez avec nous, Patrick, et Michel Oudoul
00:37:27vous répond dans un instant.
00:37:2914h-16h,
00:37:31Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:37:33CAM4.fr, le plus grand site
00:37:35de webcam live réservé aux adultes.
00:37:3714h-16h,
00:37:39Brigitte Lahaye,
00:37:41Sud Radio.
00:37:43Eh bien, Michel Oudoul est avec nous,
00:37:45et on parle aujourd'hui de la zone
00:37:47ORL. Je crois qu'on est tous concernés.
00:37:49De toute façon, qui n'a jamais eu
00:37:51quelque chose ?
00:37:53C'est clair. On est bien d'accord.
00:37:55Alors, Patrick, vous avez posé la question
00:37:57à Michel Oudoul sur
00:37:59le pollen, les acariens, etc.,
00:38:01et on écoute la réponse de Michel Oudoul.
00:38:03Vous pouvez évidemment toujours intervenir. Patrick,
00:38:05vous êtes encore à l'antenne, évidemment.
00:38:07Vous savez, la question des allergies,
00:38:09c'est une question qui est assez générique
00:38:11et malheureusement, c'est une
00:38:13manifestation, une pathologie
00:38:15qui se développe de plus en plus dans nos mondes actuels,
00:38:17à la fois parce que
00:38:19des allergènes particuliers se développent,
00:38:21mais aussi par rapport aux modes
00:38:23de vie, aux contextes de vie qui sont les nôtres.
00:38:25Qu'est-ce que c'est une allergie ?
00:38:27Une allergie, c'est une surréaction
00:38:29de notre système immunitaire
00:38:31par rapport à des agresseurs ou des
00:38:33pseudo-agresseurs qui, en fait, n'en sont pas,
00:38:35mais que notre système immunitaire
00:38:37identifie comme tel et génère
00:38:39donc une réaction de rejet.
00:38:41Notre système immunitaire réagit
00:38:43donc aux pollens, mais il réagit aux acariens,
00:38:45il réagit aux poils du chat, il va réagir
00:38:47à la fraise, il va réagir aux...
00:38:49Moi, ça réagit aux contes, je ne sais pas pourquoi.
00:38:51Oui. Alors ça, par contre, c'est sain.
00:38:53Ah, me voilà rassuré.
00:38:55Ça, ce n'est pas un des paramétrages du système
00:38:57immunitaire, mais sinon, on a une réaction
00:38:59qui est donc une réaction excessive du système immunitaire.
00:39:01Or, le système immunitaire, ça sert à quoi ?
00:39:03Ça sert à se protéger et à se défendre par rapport
00:39:05au monde extérieur.
00:39:07Et donc, si je voulais être
00:39:09provoquant et trivial,
00:39:11les allergiques sont
00:39:13entre guillemets des faux cools,
00:39:15c'est-à-dire des personnes qui sont dans une hyper-vigilance
00:39:17au monde extérieur, qui ont
00:39:19peur de ne pas le maîtriser ou qu'il leur échappe,
00:39:21et qui sont confrontés au fait que
00:39:23chaque fois que quelque chose arrive ou se manifeste
00:39:25ou vient vers eux,
00:39:27ils mettent en place comme premier
00:39:29mode réactionnel un mode de protection
00:39:31ou de défense avant de pouvoir aller plus loin.
00:39:33On trouve
00:39:35les réactions allergiques les plus
00:39:37fortes, justement, j'évoquais tout à l'heure des perfectionnistes,
00:39:39c'est des gens qui sont très, très, très
00:39:41en tension
00:39:43sur ces dimensions-là et sur ce besoin
00:39:45de maîtrise du monde.
00:39:47Après, les différents types d'allergènes...
00:39:49C'est drôle parce que ce que vous dites
00:39:51en vous écoutant et en
00:39:53me souvenant que Patrick nous a
00:39:55parlé de son fantasme, je trouve qu'il y a un petit lien
00:39:57comme ça qu'on pourrait faire assez facilement.
00:39:59Vous êtes d'accord, Patrick ?
00:40:01Je suis surtout d'accord
00:40:03avec la première partie sur le fait d'être
00:40:05un peu un fou cool
00:40:07et en défense en première approche
00:40:09sur le monde.
00:40:11Mais en quoi vous n'êtes pas d'accord avec la deuxième partie ?
00:40:13Sur la deuxième partie, sur
00:40:15le côté perfectionniste.
00:40:17Je ne me reconnais pas dedans.
00:40:19C'est juste la deuxième partie
00:40:21sur potentiellement que les perfectionnistes
00:40:23étaient encore peut-être plus sensibles
00:40:25comme vous le dites, mais c'est vrai que
00:40:27sur la notion de fou cool...
00:40:29Ils ont l'air à être
00:40:31en contrôle et en retrait par rapport au monde
00:40:33de temps en temps.
00:40:35Ça c'est la caractéristique du perfectionniste.
00:40:37Il ne faut pas confondre perfectionniste
00:40:39et maniaque.
00:40:41Ce sont deux choses différentes.
00:40:43Le perfectionniste veut que toutes les choses soient tenues,
00:40:45maîtrisées et
00:40:47correctement et rentrent dans les cases
00:40:49prévues à cet effet. C'est-à-dire qu'il y a
00:40:51un besoin de se rassurer
00:40:53et qui est un besoin
00:40:55absolu de reconnaissance
00:40:57à travers la quête
00:40:59plus ou moins consciente de la perfection.
00:41:01Je veux être à la hauteur.
00:41:05D'accord, j'entends.
00:41:09Et là-dessus, il y a besoin
00:41:11de laisser un petit peu de relâchement
00:41:13et de détente. Prenez le risque de vous faire
00:41:15contaminer, ce n'est pas très grave.
00:41:21Je m'entends sur l'idée.
00:41:23Il faut être un peu plus cool et il faut accueillir
00:41:25le risque et il faut accueillir
00:41:27l'étrange et l'étranger
00:41:29et ce qui nous est extérieur.
00:41:31Et pour revenir à votre fantasme, il faut
00:41:33accueillir éventuellement le fait que vous allez
00:41:35sourire à une femme
00:41:37qui vous a souri ou qui
00:41:39avait un joli sourire et puis peut-être qu'elle va
00:41:41vous envoyer pètre,
00:41:43mais qu'importe.
00:41:47Et que la reconnaissance de soi n'est pas
00:41:49obligatoirement dans
00:41:51la pulsion
00:41:53de possession et de jouissance.
00:41:55Vous pouvez avoir
00:41:57une reconnaissance beaucoup plus grande dans un simple
00:41:59sourire, un regard. Vous disiez que c'était le sourire
00:42:01qui était important ? Je pense que oui,
00:42:03parce que le sourire,
00:42:05et notamment le sourire des yeux entre autres,
00:42:07c'est ce qui parle de la vérité du cœur.
00:42:11On n'est pas là dans
00:42:13la pulsion de l'instant et la satisfaction
00:42:15d'une jouissance momentanée, on est dans quelque chose
00:42:17qui touche plus à l'âme que au cœur.
00:42:19Et je pense que c'est ce besoin-là,
00:42:21c'est ce besoin de reconnaissance.
00:42:23Et après, j'irai au bout,
00:42:25au bout de ça,
00:42:27quitte à ce que vous ne soyez pas d'accord, etc.
00:42:29Mais je pense qu'il y a encore quelqu'un
00:42:31à qui vous pensez que vous avez besoin de prouver quelque chose.
00:42:39Non, justement, je pensais que ça
00:42:41c'était...
00:42:43C'est assez réglé.
00:42:45Qu'est-ce qui est assez réglé ?
00:42:47Il y a des personnes
00:42:49auxquelles j'aurais voulu
00:42:51prouver ou démontrer des choses,
00:42:53c'était à mes parents, et ça a été fait,
00:42:55puis partagé,
00:42:57et j'en étais assez émancipé.
00:42:59Donc aujourd'hui,
00:43:01je n'ai pas en tête d'avoir
00:43:03encore ça
00:43:05à démontrer à un tiers.
00:43:07Mais vous avez quand même utilisé
00:43:09le conditionnel
00:43:11du passé.
00:43:13Ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
00:43:15C'est terrible, Michel Oudoul,
00:43:17parce qu'on interprète tout ce qu'ils disent.
00:43:19Franchement, il n'y a plus personne
00:43:21qui va oser nous appeler.
00:43:23Je vais aller jusqu'au bout.
00:43:25Vous savez ce que c'est l'allergie aux pollens ?
00:43:27Non.
00:43:29Qu'est-ce que c'est le pollen ?
00:43:31C'est ce qui permet
00:43:33la reproduction
00:43:35des plantes.
00:43:37Voilà.
00:43:39Et donc c'est le besoin de se protéger
00:43:41par peur de laisser des germes de vie pénétrer en soi ?
00:43:45...
00:43:47...
00:43:49Grand silence.
00:43:51Oui.
00:43:53...
00:43:55Autant il y a des choses
00:43:57que j'ai bien écoutées quand j'ai été en podcast
00:43:59sur le conseil de vie.
00:44:01Il y a des endroits où il faut que je gratte un peu plus.
00:44:03En partie sur la partie peut-être perfectionnée.
00:44:05Ça gratte quand on a une allergie, c'est normal Patrick.
00:44:07...
00:44:09Mais sur
00:44:11laisser entrer la vie.
00:44:13Croisez ça avec le besoin
00:44:15de prouver encore quelque chose à quelqu'un
00:44:17même si ça n'est pas vraiment très conscient.
00:44:19Demandez-vous la peur éventuelle
00:44:21et le besoin de maîtriser absolument
00:44:23les choses que vous faites par peur de l'échec.
00:44:25...
00:44:27D'accord.
00:44:29En tout cas,
00:44:31il développe des choses bien plus concrètes
00:44:33que le premier.
00:44:35On va y aller par étapes à ce moment-là.
00:44:37Oui, bien sûr. Mais attendez,
00:44:39c'est tout un chemin.
00:44:41Vous savez,
00:44:43ce n'est pas par hasard si dans des époques,
00:44:45des cultures et des contextes sociétaux
00:44:47de conformité, les allergies explosent.
00:44:49...
00:44:51Parce que justement,
00:44:53tout ce qui est la capacité
00:44:55à laisser germer de la vie dans sa spécificité
00:44:57chez chacun et de façon différente
00:44:59est quelque chose qui est mis sous le boisseau
00:45:01et qui est complètement occulté ou interdit.
00:45:03Parce qu'il faut rentrer dans de la correspondance,
00:45:05parce qu'il faut rentrer dans de la norme,
00:45:07parce qu'il faut donc
00:45:09se mettre en conformité
00:45:11avec ce que papa, c'est-à-dire la représentation
00:45:13de l'autorité, attend de nous.
00:45:15...
00:45:17Libérez-vous, en fait,
00:45:19en deux mots, Patrick. Libérez-vous
00:45:21et tout ira mieux. Mais je pense que vous êtes...
00:45:23D'abord, vous avez de l'humour, ce qui est quand même
00:45:25pour moi
00:45:27la meilleure défense
00:45:29de tout être. Avoir un peu d'humour,
00:45:31on s'en sort toujours bien.
00:45:33Et je pense que vous allez tout à fait...
00:45:35Ça va aller beaucoup mieux
00:45:37dans les temps qui viennent.
00:45:39Merci, Patrick, en tout cas. Merci beaucoup.
00:45:41On va faire une petite pause.
00:45:43Jean-Marc, on l'a fait un petit peu patienter, mais c'est pas grave
00:45:45parce que je crois que ça concerne beaucoup de gens,
00:45:47ces questions de pollen et d'allergie.
00:45:49Une petite devinette, comment faire
00:45:51du rodéo quand on fait l'amour
00:45:53à sa femme, Michel Oudoul.
00:45:55Vous aurez le temps des infos pour trouver une petite réponse.
00:45:57A tout de suite.
00:45:59Sud Radio. Parlons vrai.
00:46:01Sud Radio. Parlons vrai.
00:46:0314h-16h.
00:46:05Brigitta et Sud Radio.
00:46:07On continue à évoquer
00:46:09la zone ORL avec
00:46:11Michel Oudoul, fondateur de
00:46:13l'Institut français de Tchétchoué et auteur
00:46:15notamment d'« Dis-moi où tu as mal ».
00:46:17Je te dirais pourquoi aux éditions
00:46:19Albin Michel. On va donner
00:46:21la parole à Jean-Marc qui patiente.
00:46:23Mais d'abord, je voudrais la réponse à ma devinette.
00:46:25Comment faire du rodéo quand on fait l'amour
00:46:27à sa femme ?
00:46:29Je sais pas. A chaque fois, vous me coincez.
00:46:31C'est simple. Vous prenez votre femme
00:46:33en levrette et vous lui glissez à l'oreille
00:46:35qu'elle a le même parfum que votre secrétaire
00:46:37et vous essayez de rester sur elle.
00:46:41Bon courage.
00:46:43Bonjour Jean-Marc.
00:46:45Oui, bonjour Brigitte. Bonjour Michel.
00:46:47Bonjour.
00:46:49Merci de prendre mon appel en tout cas.
00:46:51Je faisais beaucoup écouter, beaucoup lire.
00:46:53Mais là, j'avoue que je suis un petit peu...
00:46:55J'ai un problème qui devient un petit peu
00:46:57embêtant.
00:46:59J'avais un petit bouton que je pensais
00:47:01à peu près au niveau des glandes salivaires
00:47:03que je pensais externes il y a une dizaine d'années
00:47:05et puis ça a passé.
00:47:07Puis il y a deux ans, il s'est un petit peu réveillé
00:47:09même beaucoup et puis
00:47:11il s'est infecté et il a fallu
00:47:13passer aux antibiotiques.
00:47:15Et puis finalement, un médecin oral
00:47:17a fait l'ablation de cette petite
00:47:19glande et puis
00:47:21depuis, malheureusement
00:47:23alors la douleur est revenue
00:47:25au même endroit. La douleur et puis
00:47:27il n'y a pas longtemps, je me suis réveillé avec un mal
00:47:29d'épaule mais
00:47:31avec tout ce que j'ai appris de Michel O'Doul
00:47:33je me suis dit que c'était sûrement lié
00:47:35de mal d'épaule.
00:47:37Oui, vous en avez parlé tout à l'heure à 14h
00:47:39je précise pour ceux qui n'étaient peut-être pas à l'écoute
00:47:41que c'était relié
00:47:43aux épaules.
00:47:45Oui, il y avait un lien.
00:47:47Et puis la douleur cette fois-ci
00:47:49se diffuse aussi sur le côté.
00:47:51Alors le bouton était côté gauche
00:47:53et la douleur se diffuse aussi maintenant côté droit.
00:47:55Et quand vous avez tout à l'heure
00:47:57parlé à 14h de la clavicule
00:47:59depuis le début de ma vie
00:48:01j'en suis à 4 fractures de clavicule.
00:48:03Je ne sais pas si tout ça a un lien.
00:48:05Non, pas du tout.
00:48:07En tout cas, je suis un petit peu perdu
00:48:09dans tout ça. Donc voilà, j'aimerais bien
00:48:11avoir votre avis, s'il vous plaît.
00:48:13Alors le
00:48:15le bouton
00:48:17originel était sur un ganglion
00:48:19ou sur une glande salivaire ?
00:48:21Alors
00:48:23pour moi, je ne sais pas puisque comme
00:48:25ça a disparu, je n'avais pas consulté.
00:48:27Donc pour moi, il semble externe. Mais apparemment, il était
00:48:29plutôt sur une glande salivaire quand il a
00:48:31eu l'ablation.
00:48:33Pourquoi une antibiotérapie ?
00:48:35Parce qu'il y avait une bactérie ou un microbe
00:48:37qui avait été identifié ?
00:48:39Non, mais il y avait vraiment une grosse infection
00:48:41avec des sorties
00:48:43externes
00:48:45de pus carrément.
00:48:47Ah oui, d'accord. Très bien.
00:48:49Il y avait vraiment quelque chose
00:48:51d'assez conséquent.
00:48:53Très bien.
00:48:55Et ça, c'était de quel côté ? Gauche.
00:48:57Donc tout ce qui se passe
00:48:59effectivement
00:49:01à ce niveau-là, au niveau
00:49:03du maxillaire
00:49:05et de ce qu'est la mâchoire,
00:49:07bien sûr que ça parle aussi
00:49:09de deux choses. Ça parle de l'expression.
00:49:11D'ailleurs, quand on s'interdit l'expression,
00:49:13comment on dit ? On dit qu'on serre les dents.
00:49:15Et la deuxième des choses,
00:49:17c'est que ça parle aussi
00:49:19bien sûr, puisque c'est la mâchoire,
00:49:21ça sert à ce qu'on va avaler,
00:49:23accepter de déglutir.
00:49:25Donc on est véritablement complètement
00:49:27dans ce schéma d'expression
00:49:29qu'on évoquait tout à l'heure. Le fait qu'il y ait quelque chose
00:49:31qui soit infectieux, qui soit un bouton
00:49:33qui soit là, signifie sans doute
00:49:35qu'il y avait un agresseur extérieur,
00:49:37donc quelque chose qui vous infectait,
00:49:39un vécu sans doute de nécessité
00:49:41à répondre à une situation
00:49:43externe qui vous contraignait
00:49:45à serrer les dents et qui sans doute
00:49:47devait gêner une expression quelle qu'elle soit.
00:49:49Avec le fait sans doute, bien entendu,
00:49:51qu'après, ça a des conséquences
00:49:53sur la manière avec laquelle vous vous positionnez
00:49:55et vous agissez. Là, on est
00:49:57sur le champ de l'explication
00:49:59psycho-énergétique et symbolique.
00:50:01Sur le plan du mécanique, c'est très
00:50:03basique et simple. On a au niveau du visage
00:50:05qui émerge au niveau
00:50:07de la colonne cervicale, ce qu'on appelle
00:50:09des nerfs faciaux. Ils sont au nombre de 12.
00:50:11Il y en a certains qui vont vers les mâchoires,
00:50:13vers les maxillaires, d'autres qui vont
00:50:15vers les yeux, vers les tempes, etc.
00:50:17Ce sont d'ailleurs des terminaisons nerveuses
00:50:19sur lesquelles il peut y avoir de temps en temps
00:50:21des problèmes de type zona ou autre.
00:50:23Ces nerfs faciaux sont des nerfs
00:50:25qui ont des incidences, bien sûr, sur tout ce qui
00:50:27va être les ressentis au niveau du visage.
00:50:29On peut avoir une douleur
00:50:31qui se manifeste au niveau du visage et qui soit
00:50:33simplement liée à une compression au niveau cervical.
00:50:35Quand vous avez mécaniquement
00:50:37parlant quelque chose qui, comme ce
00:50:39bouton infectieux, douloureux, etc.,
00:50:41qui est présent et qui est présent à certains
00:50:43temps, ça génère ce qu'on
00:50:45appelle des réflexes posturo-antalgiques.
00:50:47C'est-à-dire qu'on va essayer de prendre
00:50:49une position de tête et de nuque
00:50:51qui va essayer de limiter
00:50:53le ressenti et le vécu douloureux.
00:50:55Vous avez donc inconsciemment, imperceptiblement
00:50:57dû incliner plus ou moins la tête
00:50:59vers la gauche ou vers la droite
00:51:01pour essayer de vous libérer un petit peu de ce champ douloureux.
00:51:03Ça, ça a des conséquences
00:51:05à ce moment-là sur les terminaisons nerveuses
00:51:07qui elles-mêmes descendent au niveau
00:51:09du plexus cervical vers
00:51:11les épaules et vers les bras
00:51:13Vous pouvez donc se retrouver avec ces différentes incidences
00:51:15que vous avez au niveau des ressentis des épaules, etc.
00:51:17Faire le lien avec les clavicules,
00:51:19je pense qu'il y a eu
00:51:21un temps décalé dans l'histoire,
00:51:23c'était du même côté les clavicules ?
00:51:25Oui, oui, oui.
00:51:27C'est tout le côté gauche.
00:51:29Donc là, comme on est
00:51:31véritablement dans cette dominante du côté gauche,
00:51:33effectivement, j'aurais
00:51:35envie de vous poser
00:51:37des questions
00:51:39qui tourneraient autour
00:51:41de quels sont à priori
00:51:43pour vous les interdits paternels
00:51:45fantasmés ou réels
00:51:47qui vous ont empêchés,
00:51:49pensez-vous, dans votre vie de faire un certain nombre
00:51:51de choses ?
00:51:55Pas forcément les interdits,
00:51:57mais disons que j'ai un peu vécu
00:51:59sur un chemin
00:52:01qui était le chemin très conformiste
00:52:03et aujourd'hui,
00:52:05je m'aperçois que ce n'était pas mon chemin.
00:52:07Oui, c'est ça.
00:52:09Interdit à être vous-même ou si vous voulez
00:52:11qui était caché derrière des injonctions
00:52:13à être autre chose que ce que vous pourriez être ?
00:52:15Tout à fait, oui.
00:52:17Aujourd'hui, j'ai l'impression
00:52:19que je n'étais pas moi-même.
00:52:21Je découvre que je n'ai pas fait le chemin que j'aurais dû faire
00:52:23et je le découvre seulement
00:52:25à l'âge que j'ai aujourd'hui, 54 ans.
00:52:27Et alors ? Est-ce que c'est trop tard ?
00:52:31Je ne pense pas, mais il y a beaucoup de choses
00:52:33qui sont déjà faites, qui sont établies,
00:52:35donc ce n'est pas évident.
00:52:37Qu'est-ce qui n'est pas évident ?
00:52:41On admet
00:52:43certaines choses, mais après,
00:52:45pour pouvoir les changer, même progressivement,
00:52:47ça prend du temps.
00:52:49Il y a certaines choses qui ne sont pas souvent possibles non plus.
00:52:51En tout cas, ça demande
00:52:53à dépasser les interdits
00:52:55et à prendre des décisions.
00:52:57Mais souvent, bien entendu,
00:52:59quand on est dans des situations ou des schémas comme ça,
00:53:01tout ce que l'on voit, c'est
00:53:03le risque, c'est la tension,
00:53:05c'est la crainte,
00:53:07parce qu'il faut comprendre que tous ceux qui sont autour
00:53:09sont habitués aux personnages
00:53:11que nous sommes et pourraient
00:53:13être perturbés par celui que nous aurions
00:53:15envie d'être.
00:53:17Et puis, quand même, il faut le reconnaître,
00:53:19c'est plus facile d'être rebelle
00:53:21à 18 ans qu'à 50 ans.
00:53:23Non, parce qu'on n'a pas les mêmes moyens.
00:53:25Certes, mais dans la tête de beaucoup de gens,
00:53:27c'est plus...
00:53:29Oui, mais ça, c'est une fausse...
00:53:31J'entends bien, moi qui suis toujours
00:53:33rebelle, j'entends bien, mais
00:53:35on peut comprendre, et c'est ça
00:53:37que je veux dire à Jean-Marc, c'est que
00:53:39ce que vous n'avez pas osé
00:53:41parce que vous n'étiez pas réellement conscient,
00:53:43là, vous en êtes conscient,
00:53:45donc il faut oser, quoi.
00:53:47Et à 50 ans, on a des moyens qu'on n'avait pas.
00:53:49À 50 ans, on a
00:53:51une maturité et une intelligence qui fait
00:53:53qu'on ne commettra pas les erreurs
00:53:55qu'on fait à 18 ans par réaction.
00:53:57Parce que souvent, à 18 ans, on va faire des choix de vie
00:53:59non pas par quelque chose qu'on rencontre.
00:54:01On n'est pas d'accord.
00:54:03Et alors qu'à 50 ans, on a eu le temps de poser des choses.
00:54:05Et la responsabilité que vous montrez
00:54:07en vous disant que ce n'est pas simple et ce n'est pas facile
00:54:09est une excellente chose parce qu'elle vous évite de faire n'importe quoi,
00:54:11mais elle n'est absolument pas destinée
00:54:13à vous interdire de prendre des décisions
00:54:15et à mettre en place ce qui convient.
00:54:17Parce qu'aussi étonnant que cela puisse paraître,
00:54:19des changements de vie qu'on peut faire
00:54:21peuvent apporter
00:54:23le mieux à tout le monde
00:54:25qui sont autour. Vous n'imaginez pas le nombre de fois
00:54:27où...
00:54:29J'en parle avec d'autant plus de facilité.
00:54:31Vous savez que j'ai mis dans ma propre vie des changements
00:54:33assez radicaux par rapport à ce que j'étais
00:54:35et ce que j'avais mis en place
00:54:37et tout ce que la société
00:54:39pouvait projeter autour
00:54:41de ce que j'étais dans ma vie et dans mon rôle
00:54:43pour faire ce que je fais aujourd'hui.
00:54:45Et que de ce schéma de vie-là, tous ceux qui étaient autour
00:54:47finalement, tous,
00:54:49ont finalement été OK. Dans un premier temps,
00:54:51tout le monde a peur face à l'inconnu et au changement.
00:54:53Et aller dans l'inconnu,
00:54:55la fleur au fusil, ça, ça serait une erreur.
00:54:57Et la force que vous avez, justement,
00:54:59à l'âge tiers le vôtre, c'est que vous êtes capables
00:55:01de poser quelques équations et de faire
00:55:03des choix qui vont faire que non pas le changement
00:55:05va être mis de côté, mais qui va juste être
00:55:07adapté régulier, temporellement,
00:55:09matériellement, organisationnellement
00:55:11pour faire qu'il se passe
00:55:13dans les meilleures des conditions.
00:55:17Ça, ça va libérer vos épaules.
00:55:19Oui. D'accord.
00:55:21C'est pas simple. Il y a beaucoup
00:55:23d'équations à résoudre, mais...
00:55:25Bien sûr.
00:55:27Mais j'envoie que
00:55:29rien n'est simple.
00:55:31On peut toujours
00:55:33rester dans
00:55:35une vie qui n'est pas la nôtre.
00:55:37C'est peut-être plus simple,
00:55:39mais c'est plus douloureux.
00:55:41J'ai déjà opéré quelques changements.
00:55:43Ah bah alors. Et alors,
00:55:45est-ce que ça a été si difficile ?
00:55:47Non, c'est pas difficile, mais
00:55:49je crois que le plus difficile,
00:55:51c'est le regard
00:55:53qu'on a l'impression d'avoir
00:55:55par rapport au reste
00:55:57de la société.
00:55:59Alors ça, Jean-Marc, d'abord, il faut avoir
00:56:01beaucoup d'indulgence pour soi. On fait ce qu'on peut.
00:56:03Chacun fait ce qu'il peut. Il n'y a pas à juger,
00:56:05quoi que ce soit. Et puis, alors, le regard
00:56:07de la société,
00:56:09ça, il faut
00:56:11s'en libérer une bonne fois pour toutes.
00:56:13Oui, c'est vrai. Mais vous savez que la différence
00:56:15dans notre société, elle est
00:56:17souvent très remarquée.
00:56:19Donc, être différent
00:56:21et faire des choix différents, c'est souvent
00:56:23très souvent mal
00:56:25accepté. Mais j'en parlais tout à l'heure.
00:56:27Oui, mais
00:56:29j'en parlais tout à l'heure de ça.
00:56:31Mais justement,
00:56:33ça, ça signe
00:56:35très précisément que
00:56:37s'il y a une telle
00:56:39contrainte à la conformité,
00:56:41ça veut dire qu'il y a quelque chose qui n'a pas été résolu
00:56:43par rapport à la première autorité qui
00:56:45nous en a donné. Vous avez
00:56:47des enfants ? Oui, quatre.
00:56:49Ils font partie de ce
00:56:51qui vous donne l'impression que vous ne pouvez pas
00:56:53vous permettre le changement ?
00:56:57Pas pour leur bien matériel,
00:56:59mais pour leur existence,
00:57:01quelque part,
00:57:03de ne pas être
00:57:05dans la norme. Pour eux, ça sera plus
00:57:07compliqué. Qu'est-ce que vous en savez ?
00:57:09Oui. Vous avez
00:57:11entendu ce que vous avez demandé, Brigitte ?
00:57:13Oui, c'est vrai.
00:57:15Ne projetez pas l'enfant
00:57:17que vous avez été sur vos enfants.
00:57:19Attention.
00:57:21Et puis,
00:57:23c'est votre vie. Ils vont faire
00:57:25la leur.
00:57:27Vous savez, les changements
00:57:29qui posent véritablement
00:57:31problème aux autres,
00:57:33sont les changements qui sont faits
00:57:35quand on est poussé au bout
00:57:37et qu'on ne peut pas faire autrement. Et à ce moment-là,
00:57:39ils se font de façon brutale. C'est ceux-là qui
00:57:41peuvent générer des problèmes.
00:57:43S'ils sont pris en main et qu'ils sont décidés
00:57:45et organisés, ils ne posent jamais ces problèmes-là.
00:57:47Les seuls à qui ils posent
00:57:49problème dans ces moments-là, c'est tous ceux qui auraient
00:57:51voulu faire comme nous et qui ne l'ont pas osé.
00:57:53D'accord.
00:57:55Et là, les critiques de ces gens-là, ce sont les meilleurs
00:57:57des compliments.
00:57:59D'accord. Bon.
00:58:01Merci, Jean-Marc. En tout cas,
00:58:03merci beaucoup.
00:58:05Je suis sûre que ça va faire son chemin.
00:58:07Comme on dit, on plante les petites graines.
00:58:09Après, c'est à vous d'arroser.
00:58:11Oui, c'est ce que dit Coelho, que chacun est vers sa légende personnelle.
00:58:13Oui, absolument.
00:58:15Merci beaucoup, Jean-Marc. On fait une petite pause.
00:58:17On retrouve Nathalie dans un instant.
00:58:19Sud Radio, votre attention
00:58:21est notre plus belle récompense.
00:58:23Merci, Sud Radio, de donner la parole
00:58:25aux cinq voix. Grâce à vous,
00:58:27on avale, on avale.
00:58:29Sud Radio, parlons vrai.
00:58:3114h-16h,
00:58:33Brigitta et Sud Radio.
00:58:35On continue à
00:58:37explorer cette zone ORL
00:58:39avec Michel Oudoul, qui est avec nous.
00:58:41On retrouve Nathalie. Bonjour, Nathalie.
00:58:43Oui, bonjour.
00:58:45Merci de me
00:58:47prendre à l'antenne. Je vous en prie.
00:58:49Donc, vous avez
00:58:51des sinusites, c'est ça ?
00:58:53Voilà, j'ai des sinusites, répétitions,
00:58:55beaucoup de migraines,
00:58:57en raison de 2 à 3 par
00:58:59mois. Bon, petite,
00:59:01j'ai beaucoup de bronchite et de matyphore.
00:59:03Après, j'ai eu pas mal d'angine.
00:59:05Adolescente, beaucoup de
00:59:07maux de tête.
00:59:09Dernier roman, j'ai eu des abcès de la bouche.
00:59:13J'ai très souvent des migraines.
00:59:15Et puis, dernier roman, je me suis fait arracher
00:59:17une dent. J'avais 3 abcès à la bouche
00:59:19et j'ai fini par une pneumonie.
00:59:21Donc, c'est souvent...
00:59:23Il y a beaucoup de terrains
00:59:25infectieux, il me semble.
00:59:27Ah ben, manifestement, vous faites bien les choses.
00:59:29Voilà.
00:59:35Bon, quelle est la question ?
00:59:37Qu'est-ce qu'il y a à faire
00:59:39pour éviter, je sais pas,
00:59:41toute cette infection,
00:59:43d'où ça vient ? Parce que, bon,
00:59:45on m'avait diagnostiquée, je vous ai déjà appelée,
00:59:47on m'avait diagnostiquée une spondyarthite
00:59:49ankylosante qui a été
00:59:51revue, on sait pas trop
00:59:53si je l'ai ou pas, finalement.
00:59:55Il y a un terrain infectieux, ça c'est sûr.
00:59:57Mais pas infectieux,
00:59:59inflammatoire, je veux dire.
01:00:01Ah oui, voilà.
01:00:03Il y a un terrain inflammatoire, j'ai pas d'immunité,
01:00:05apparemment, parce que dès que je
01:00:07me fais arracher une dent ou autre,
01:00:09ça dégénère, ça...
01:00:11ça se passe très mal.
01:00:13Mais après, je sais plus que faire pour...
01:00:15Parce que, bon, on m'a fait plein
01:00:17de traitements par rapport aux inflammations,
01:00:19il y a rien qui a fonctionné.
01:00:21Enfin, si, la cortisone, mais bon, j'ai pas pu
01:00:23continuer à en prendre.
01:00:25Donc, je voulais savoir ce qu'il fallait
01:00:27que je fasse pour... Ben, posez peut-être un peu
01:00:29mieux vos limites, déjà, Nathalie.
01:00:31Mes limites ?
01:00:33Ben oui, vos limites.
01:00:37Je veux pas dire...
01:00:39Mais je dis ça...
01:00:41Est-ce que vous savez poser vos limites
01:00:43vis-à-vis des autres, par exemple ?
01:00:47Pas trop.
01:00:49Vous voyez bien que,
01:00:51quelque part, il y a... Vous êtes envahi,
01:00:53si je puis dire, de
01:00:55plein de choses.
01:00:59Il y a plusieurs degrés,
01:01:01il y a plusieurs niveaux dans ce que vous...
01:01:03nous racontez.
01:01:05...exprimez comme souffrance physique.
01:01:07La spondylarthrite
01:01:09en quilosante, c'est quelque chose qui,
01:01:11si on veut être extrêmement trivial,
01:01:13qui signe la difficulté
01:01:15à se tenir debout et droit
01:01:17entre ces deux points d'appui qui sont les deux hanches.
01:01:19Donc ça, ça signe la difficulté
01:01:21à se construire par rapport
01:01:23aux référentiels fondamentaux que les parents ont pu donner,
01:01:25à tort ou à raison,
01:01:27et sans mettre en cause ses parents,
01:01:29je parle des vécus qui ont été...
01:01:31les vôtres, la façon dont ils ont été ressentis.
01:01:33En tout cas, il y a eu du mal,
01:01:35et ça fait mal à se tenir droit,
01:01:37et ça fait mal à faire face à ce monde extérieur.
01:01:39On a de la difficulté,
01:01:41par le fait de la tenue qui est la sienne droite,
01:01:43à se protéger, à se défendre
01:01:45par rapport à ce monde extérieur.
01:01:47L'autre composante de la spondylarthrite,
01:01:49c'est qu'il y a une composante auto-immune.
01:01:51Et on voit que, donc, le système immunitaire,
01:01:53de ce fait-là, c'est un petit peu déparamétré.
01:01:55Vous vous retrouvez
01:01:57au point d'en aller
01:01:59jusqu'à l'agression, même,
01:02:01sur les propres cellules du corps.
01:02:03On avait, éventuellement, il me semble,
01:02:05effectivement, la fois où vous aviez appelé,
01:02:07j'avais posé la question de dire, vous êtes sûr,
01:02:09qui vous a fait ce diagnostic de spondylarthrite,
01:02:11parce qu'un certain nombre de choses que vous disiez
01:02:13ne semblaient pas correspondre à ça.
01:02:15Donc, je vous avais dit, revoyez avec
01:02:17votre rhumatologue,
01:02:19etc., mais moi, ça me semble
01:02:21assez étonnant. Quand je vois,
01:02:23maintenant, les éléments que vous amenez là,
01:02:25il y a, effectivement,
01:02:27la signature d'un
01:02:29système immunitaire qui, non pas, est en
01:02:31excitation et en excès, mais qui est un peu en fragilité.
01:02:33La raison pour laquelle
01:02:35vous avez, effectivement, dès qu'il y a
01:02:37quelque chose, une infection qui apparaît
01:02:39tout de suite. C'est ça.
01:02:41La troisième des infos qui est fondamentale,
01:02:43c'est qu'a priori, chez vous, tout se passe
01:02:45au niveau de la tête.
01:02:47Et je pense que vous avez construit
01:02:49un rapport au monde dans lequel c'est la tête
01:02:51qui domine. Et notamment,
01:02:53la tête et le cortex à un point tel que,
01:02:55d'ailleurs, vous finissez par vous prendre la tête,
01:02:57d'où les migraines récurrentes qui arrivent.
01:02:59Vous avez sans doute
01:03:01vécu quelque chose qui a été un vécu
01:03:03d'agression par ce monde extérieur,
01:03:05qui a sans doute été très puissant et très fort,
01:03:07et vous avez eu besoin
01:03:09d'anesthésie et de couper les ressentis.
01:03:11Ça, ce qui se traduit dans
01:03:13la sphère sinus.
01:03:15Les sinus, c'est ce qu'on appelle les portes de l'âme.
01:03:17C'est la manière avec laquelle, si vous voulez,
01:03:19des informations très subtiles...
01:03:21L'odorat, c'est les premières informations et c'est les dernières
01:03:23informations qu'on capte du monde.
01:03:25Et ce sont des informations qui ont comme particularité
01:03:27de ne pas transiter par quoi que ce soit.
01:03:29Les capteurs
01:03:31de l'odorat
01:03:33sont des systèmes nerveux
01:03:35qui vont directement en prise avec le système limbique.
01:03:37Et c'est très, très
01:03:39pénible de perdre l'odorat,
01:03:41d'ailleurs. Il faut quand même le rappeler.
01:03:43Ça tue le volume à la vie.
01:03:45Ça tue le plaisir, ça tue énormément.
01:03:47Et on est dans
01:03:49ces portes de l'âme, c'est-à-dire
01:03:51qu'en plus, ce sont les informations de l'intime.
01:03:53On est dans ce qui s'appelle
01:03:55la sphère des sinus.
01:03:57Et notamment dans les cas
01:03:59de sinusites qui peuvent être des sinusites
01:04:01purulentes. On est effectivement
01:04:03dans un vécu, sans doute, qui a été un vécu
01:04:05blessant ou tensionnel, qui a pourri
01:04:07le rapport à la vie, à soi et à l'intime.
01:04:09Et la douleur et la souffrance
01:04:11a été telle qu'on a mis une chape
01:04:13de plomb là-dessus. Et c'est ça qui se traduit
01:04:15par ces migraines répétitives qui arrivent
01:04:17et qui sont là pour montrer qu'il y a
01:04:19quelque chose qui est en train d'essayer de pousser à la porte.
01:04:21Il faudrait donc
01:04:23que vous puissiez vous faire aider pour
01:04:25aller travailler sur
01:04:27ce champ-là.
01:04:29Sur le plan médical, etc.
01:04:31Vous avez l'homéopathie qui a une très bonne
01:04:33action au niveau de
01:04:35tout ce qui est sinusite,
01:04:37etc. Après, sur
01:04:39le champ des migraines, il faut vous faire suivre sur le plan médical.
01:04:41Et puis,
01:04:43il faut revenir au corps, Nathalie.
01:04:45Il faut essayer
01:04:47d'abord d'aimer
01:04:49un peu plus votre corps
01:04:51et le laisser un peu plus
01:04:53vibrer.
01:04:55Vous avez un souvenir
01:04:57d'agression ?
01:04:59J'en ai eu plusieurs, oui.
01:05:03Qui ont touché à l'intime ?
01:05:05Oui.
01:05:09C'est ça qu'il vous faut libérer.
01:05:11Il faut vraiment libérer ça et ce n'est pas drôle.
01:05:13Il ne faut pas le cacher. Il ne faut pas mettre une chape dessus.
01:05:15C'est ça qui fait mal.
01:05:17Il faut le cracher.
01:05:19C'est vrai que je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup.
01:05:21Mais vous n'êtes pas obligé de parler. Mettez-le par écrit.
01:05:25Touchez-le sur du papier. Allez-y.
01:05:27Et après, vous brûlez l'écrit.
01:05:29Ce que je crois surtout, Nathalie, c'est que
01:05:31vous minimisez ce qui vous est
01:05:33arrivé, qui vous a
01:05:35certainement beaucoup plus abîmé
01:05:37que vous ne voulez l'entendre.
01:05:39C'est une défense.
01:05:41C'est une défense qu'on connaît bien.
01:05:43Ne courbez pas le dos.
01:05:45On se dit que ce n'est pas si grave.
01:05:47Je continue, j'avance.
01:05:49Mais vous avancez avec un tel fardeau
01:05:51que c'est difficile d'avancer.
01:05:53Vous comprenez ?
01:05:55À un moment donné, il faut le regarder en face.
01:05:57Ce fardeau.
01:05:59Pleurer, être en colère.
01:06:01Laisser les émotions
01:06:03aller fort, fort, fort.
01:06:05Exprimer.
01:06:07Il faut peut-être le faire en vous faisant aider.
01:06:09Je ne sais pas. Mais c'est ça qui va
01:06:11libérer un petit peu
01:06:13votre corps, votre tête.
01:06:15Et qui va vous permettre d'aller un peu mieux.
01:06:17D'accord.
01:06:19D'accord.
01:06:21Oui.
01:06:23Juste une question
01:06:25comme ça, purement intuitive.
01:06:27Est-ce que du théâtre, vous plairez ?
01:06:29Pourquoi pas, oui.
01:06:31En tout cas, l'art-thérapie,
01:06:33c'est une bonne piste, en effet, Michel Audoul.
01:06:35De toute façon, l'art.
01:06:37Oui.
01:06:39Parce que là, vous pourrez cracher le morceau.
01:06:41Oui.
01:06:43Allez-y, Nathalie. Je vous assure, ça vaut le coup.
01:06:45Merci en tout cas.
01:06:47Merci beaucoup.
01:06:49On continue avec le Love Conseil.
01:06:51On va parler des quatre éléments.
01:06:53Vous savez évidemment de quoi on parle, Michel Audoul.
01:06:55Nos quatre éléments, c'est une notion
01:06:57un peu astrologique.
01:06:59Ce sera un éclairage un peu nouveau dans ce Love Conseil.
01:07:01Et puis, vous pouvez continuer à nous appeler
01:07:03à 0826 300 300, à tout de suite.
01:07:21Alors, Michel Audoul,
01:07:23je ne vous ferai pas l'affront de vous dire, vous savez de quoi on parle
01:07:25quand on parle des quatre éléments, évidemment.
01:07:27On parle du feu,
01:07:29de l'eau, de l'air
01:07:31et de la terre.
01:07:33En astrologie, évidemment, ça a
01:07:35beaucoup d'importance. Et c'est intéressant
01:07:37parce qu'on n'aime pas de la même manière
01:07:39suivant qu'on est dominé par l'un ou l'autre
01:07:41de ces quatre éléments.
01:07:43Et donc,
01:07:45c'est intéressant de voir quel est
01:07:47notre élément dominant
01:07:49dans notre thème et quel est celui
01:07:51du partenaire. Mais en même temps,
01:07:53je ne vais pas faire un cours d'astrologie,
01:07:55ce n'est pas le but. Je vais juste
01:07:57évoquer les quatre éléments
01:07:59et leurs besoins. Quand on est
01:08:01dominé par la terre, ce qui n'est pas
01:08:03votre cas, je sais que c'est le feu chez vous,
01:08:05Michel Audoul, mais je ne le dis
01:08:07pas aux auditeurs. Bref, quand on est
01:08:09dans la terre, on a plutôt besoin de
01:08:11palper, de toucher, mais surtout aussi
01:08:13de se sentir en sécurité dans une relation.
01:08:15Et je rappelle les trois
01:08:17signes de terre, la vierge,
01:08:19le capricorne et le taureau.
01:08:21Lorsqu'on est dans le feu,
01:08:23comme le lion,
01:08:25le bélier et le sagittaire,
01:08:27on pense bien sûr à la passion,
01:08:29mais il y a aussi
01:08:31une envie de chaleur.
01:08:33On a envie que ce soit chaud
01:08:35au sens à la fois symbolique
01:08:37et réel du terme.
01:08:39Vous êtes d'accord avec ça ?
01:08:41On n'aime pas la médiocrité,
01:08:43on n'aime pas tout ce qui est masquin,
01:08:45tout petit. On a besoin
01:08:47de passion.
01:08:49Plus de choses directes et droites.
01:08:51Exactement. Quand on est
01:08:53dominé par l'eau, on a besoin
01:08:55d'émotion.
01:08:57On a besoin
01:08:59que ce soit dit,
01:09:01mais que ce soit dit avec beaucoup
01:09:03d'empathie,
01:09:05de bienveillance.
01:09:07Et on croit deviner,
01:09:09parce que ce n'est pas toujours le cas,
01:09:11on croit deviner tout ce que ressent l'autre.
01:09:13Je dirais presque qu'on en fait un peu
01:09:15trop dans ce domaine
01:09:17émotionnel. Alors les trois
01:09:19signes d'eau, cancer,
01:09:21poisson...
01:09:23Zut !
01:09:25Cancer,
01:09:27poisson, et puis...
01:09:29Verso ?
01:09:31Non, ça c'est l'air.
01:09:33Attendez...
01:09:35Cancer, juillet, août...
01:09:37Octobre...
01:09:39Scorpion !
01:09:41Ce n'est pas étonnant d'ailleurs que j'oublie le scorpion,
01:09:43parce que c'est peut-être ce besoin
01:09:45d'émotion le plus tordu, si je puis dire.
01:09:47Et quand on est dans l'air,
01:09:49il reste les trois signes, verso,
01:09:51balance et gémeaux.
01:09:53On est plutôt dans
01:09:55l'intellect,
01:09:57on est peut-être un peu plus dans
01:09:59le besoin que la
01:10:01parole, d'expliquer,
01:10:03de dire les choses, etc.
01:10:05Bref, tout ça pour juste vous expliquer
01:10:07que ce qui est important quand on est en relation
01:10:09avec quelqu'un d'autre, c'est d'améliorer
01:10:11évidemment la relation affective en tenant
01:10:13compte de l'autre,
01:10:15et de ce qui peut-être
01:10:17est nécessaire pour lui,
01:10:19et peut-être ce qui nous manque, nous,
01:10:21pour pouvoir améliorer encore
01:10:23la relation.
01:10:25Après, c'est facile d'imaginer
01:10:27que s'il y a quelqu'un qui est dominé par
01:10:29l'air et l'autre
01:10:31par l'eau,
01:10:33ce n'est pas très facile, parce que l'air
01:10:35et l'eau, ça ne se mélange pas si bien
01:10:37que ça. C'est mieux que l'eau
01:10:39soit avec la terre, elle va nourrir
01:10:41la terre, et la terre va
01:10:43réceptionner l'eau. Enfin bon, tout ça
01:10:45est assez sympathique. Et pour les mordus
01:10:47de symbolisme, chaque peuple
01:10:49de la terre,
01:10:51de la terre terrestre, si je
01:10:53puis dire, a un élément. Alors
01:10:55chez les occidentaux,
01:10:57c'est l'air, ça ne surprendra
01:10:59personne, je pense.
01:11:01Chez le continent américain, c'est
01:11:03le feu, notamment
01:11:05on pense au Brésil avec ses rythmes
01:11:07endiablés. L'eau, c'est les
01:11:09peuples de Polynésie, ça ne va pas surprendre
01:11:11non plus grand monde, et la terre,
01:11:13c'est le continent africain, avec
01:11:15ses pratiques animiques, notamment.
01:11:17Je trouve ça assez intéressant sur le plan des
01:11:19continents, les quatre éléments.
01:11:21Oui, et puis c'est valable sur tout un tas de choses,
01:11:23et même d'ailleurs, puisqu'on est dans le cadre
01:11:25d'une émission où on évoque des choses en lien avec le corps,
01:11:27ces quatre éléments, ils peuvent être
01:11:29mis en lien avec les tempéraments hippocratiques,
01:11:31et qu'en fonction du besoin,
01:11:33il y a un tempérament qui répond, etc.
01:11:35Et que l'intérêt, si vous voulez, de cette connaissance-là,
01:11:37parce que souvent,
01:11:39c'est la même chose que l'on rencontre
01:11:41avec les principes taoïstes
01:11:43et de la médecine traditionnelle chinoise,
01:11:45où il n'y a pas quatre mais cinq éléments, mais on est exactement
01:11:47dans la même logique, c'est-à-dire que
01:11:49la connaissance de certains systèmes
01:11:51et de certaines structures organisatrices
01:11:53de la vie et du vivant,
01:11:55ils sont intéressants, non pas parce que ce sont
01:11:57des pseudo-croyances ou des déterminismes,
01:11:59mais parce qu'ils permettent de mieux se connaître soi
01:12:01et de mieux connaître l'autre.
01:12:03Et qu'à partir du moment où on connaît l'autre,
01:12:05on est mieux à même d'identifier ses besoins,
01:12:07à partir du moment où on se connaît soi-même,
01:12:09on est mieux à même d'identifier nos propres besoins.
01:12:11Si nous avons identifié nos propres besoins,
01:12:13nous savons ce que nous pouvons attendre de l'autre et lui demander.
01:12:15Si nous avons identifié les besoins de l'autre,
01:12:17nous savons sur quel plan nous pouvons lui répondre.
01:12:19Et ça, ça facilite le quotidien à tout point de vue,
01:12:21que ce soit personnel, professionnel ou autre.
01:12:23Et avec les enfants, c'est tellement magnifique.
01:12:25Bien sûr, et c'est important
01:12:27parce que quand on connaît
01:12:29ses propres besoins, on va plus facilement
01:12:31pouvoir interpréter les besoins
01:12:33de l'autre, sinon on est un peu
01:12:35toujours dans la projection que nos propres besoins
01:12:37sont aussi les besoins de l'autre,
01:12:39et donc ça crée forcément des distorsions.
01:12:41Quand ce sont des éléments convergents et cohérents,
01:12:43ça ne pose pas de problème, mais quand ce sont
01:12:45des éléments plus différenciés,
01:12:47ça devient problématique, ça peut même être conflictuel.
01:12:49Exactement. On retrouve
01:12:51Karine, qui a testé pour nous ce
01:12:53jouet, ce magnifique jouet,
01:12:55je dois dire. C'est un vibromasseur
01:12:57.G RAV2 de la marque
01:12:59Weib, que l'on trouve
01:13:01sur l'enseigne ruedesplaisirs.com.
01:13:03Bonjour Karine. Bonjour
01:13:05Brigitte, bonjour Michel Odoule.
01:13:07Alors,
01:13:09comment pourrait-on le décrire
01:13:11Karine ?
01:13:13Un très bel objet,
01:13:15un très beau jouet.
01:13:17Pour dire la vérité,
01:13:19j'avais choisi celui-là pour
01:13:21faire connaissance avec mon point G.
01:13:25Il est
01:13:27légèrement courbé,
01:13:29pour justement bien
01:13:31toucher cette partie-là
01:13:33du vagin.
01:13:35Et on peut le plier aussi, d'ailleurs, un peu.
01:13:37Ah oui, c'est vrai. Vous avez remarqué.
01:13:39Oui, en effet. Donc, il est
01:13:41légèrement courbé ou carrément
01:13:43presque à angle droit.
01:13:45Oui, absolument.
01:13:47Il s'assoit, si je puis dire.
01:13:49C'est tout à fait ça.
01:13:51Et après, la matière est très agréable
01:13:53aussi à toucher.
01:13:55Oui, c'est un très bel objet.
01:13:57Il n'y a pas de doute là-dessus.
01:13:59Alors, il est visiblement
01:14:01très performant également, avec beaucoup de
01:14:03vibrations,
01:14:05etc.
01:14:07Oui, il y a beaucoup de vibrations, beaucoup de programmes.
01:14:11Le seul truc que je pourrais dire, c'est que la plus petite
01:14:13vibration vibre un peu fort quand même.
01:14:15C'est terrible.
01:14:17Pourquoi ils les mettent toujours avec une vibration
01:14:19forte comme ça ?
01:14:21Oui, parce que j'ai essayé
01:14:23toutes les vibrations
01:14:25et je laissais toujours vers le minimum.
01:14:27Mais à mon goût, toujours équilibré,
01:14:29c'était largement
01:14:31suffisant.
01:14:33C'est terrible comment ils sont
01:14:35tout le temps en train de...
01:14:37C'est déjà une
01:14:39petite critique.
01:14:41Après, ce n'est pas
01:14:43une méchante critique, ça peut dépendre peut-être
01:14:45des personnes aussi.
01:14:47Oui, vous êtes peut-être plus sensible que la
01:14:49moyenne, on va dire ça.
01:14:51Peut-être.
01:14:53Ils fonctionnent aussi
01:14:55à distance,
01:14:57avec le smartphone.
01:14:59J'ai installé l'application
01:15:01mais je n'ai pas encore réussi avec l'application.
01:15:03Je l'ai installée,
01:15:05j'ai vu qu'on pouvait l'utiliser même
01:15:07à l'autre bout de la Terre, quelqu'un qui pouvait
01:15:09le faire fonctionner
01:15:11si cette personne se trouvait à l'autre bout de la Terre.
01:15:13Ça pourrait être intéressant pour ceux qui sont
01:15:15séparés.
01:15:17Après,
01:15:19oui, c'est un chouette jouet.
01:15:21Oui, très bien.
01:15:23Bon, écoutez, vous donnez sa note
01:15:25alors, Karine ?
01:15:27Je vais lui donner un 8,5,
01:15:29je pense.
01:15:318,5 sur 10 pour ce Vibromaseur.g
01:15:33RAV2 de la marque Wipe ?
01:15:35Oui.
01:15:37Et on le retrouve sur l'enseigne
01:15:39RueDesPlaisirs.com, il existe
01:15:41en bleu comme je l'ai là,
01:15:43il existe en rose également pour ceux qui sont
01:15:45plus amoureux
01:15:47de ces couleurs
01:15:49qui existent beaucoup pour les jouets.
01:15:51Merci beaucoup Karine, merci beaucoup.
01:15:53Et puis n'hésitez pas sur RueDesPlaisirs.com,
01:15:55vous avez tous les jouets qu'on teste
01:15:57tous les mardis et tous les jeudis.
01:15:59On continue avec Delphine
01:16:01qui nous a rejoint. Bonjour Delphine.
01:16:03Bonjour Brigitte, bonjour Michel.
01:16:05Bonjour.
01:16:07Donc c'est la gorge aussi qui vous fait
01:16:09des misères.
01:16:11Eh oui, et alors
01:16:13j'ai eu la chance,
01:16:15je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai les boules,
01:16:17mais bon, j'ai bien très souvent entendu
01:16:19cette remarque et
01:16:21j'ai souvent fait l'association,
01:16:23ça me fait penser à la métaphore.
01:16:25Mais tout à l'heure, je vous écoutais là depuis
01:16:27le début de l'émission et j'ai entendu...
01:16:29Ah, j'ai l'impression qu'on a
01:16:31un petit souci avec Delphine.
01:16:33On va essayer de retrouver
01:16:35le contact.
01:16:37Pourquoi ?
01:16:39Oui d'ailleurs, c'est marrant que cette
01:16:41expression j'ai les boules, qu'est-ce que ça signifie
01:16:43Michel Oudoul ?
01:16:45Ah, je crois qu'on l'a retrouvé.
01:16:47On a retrouvé Delphine, donc on vous redonne la parole.
01:16:49Ah c'est gentil.
01:16:51Quand même,
01:16:53je n'allais pas rester si peu, c'était dommage.
01:16:55Ça aurait été dommage pour vous, oui.
01:16:57Ah bah oui, et puis de faire défaut à Michel Oudoul,
01:16:59alors là j'aurais culpabilisé.
01:17:03Il est très en colère
01:17:05quand on lui fait ça, vous savez.
01:17:07Allez-y, allez-y Delphine.
01:17:09Alors oui, moi, en fait,
01:17:11pour faire
01:17:13simple et efficace,
01:17:15j'ai eu, j'entendais tout à l'heure
01:17:17un des témoignages,
01:17:19ça m'a refait penser à mon histoire à moi.
01:17:21En fait, tout à l'heure, quand j'ai eu votre
01:17:23collègue en antenne,
01:17:25j'expliquais que moi j'appelais parce que
01:17:27jusqu'à il n'y a pas très longtemps,
01:17:29j'ai re-eu des problèmes de gorge
01:17:31qui ont été inspectés par un
01:17:33allergologue en même temps que
01:17:35les poumons parce que j'étais gênée à la course.
01:17:37Je fais du jogging, j'étais gênée à la course.
01:17:39Et il y avait un léger petit problème
01:17:41d'asthme, et pour ce problème de gorge
01:17:43il m'a envoyé voir un ORL
01:17:45et chose étonnante, l'ORL
01:17:47au moment de la visite m'a dit
01:17:49non, au niveau ORL tout se passe bien,
01:17:51en revanche, je pense que c'est au niveau
01:17:53de l'estomac que ça ne se passe pas bien.
01:17:55Il faut savoir qu'aujourd'hui, donc il m'expliquait
01:17:57qu'il y a des études qui montrent que l'acidité
01:17:59qui peut être dégagée au niveau de l'estomac,
01:18:01le risque acide peut faire qu'on a
01:18:03des maux de gorge. Et il m'a
01:18:05mis sous
01:18:07oméprasol
01:18:09non, oméprasol pardon,
01:18:11je me trompe, et
01:18:13l'oméprasol en fait tous les matins a
01:18:15créé les maux de gorge, sauf qu'il y a trois semaines
01:18:17l'ordonnance étant terminée,
01:18:19mon médecin généraliste
01:18:21l'a renouvelée, mais avec un dosage
01:18:23moindre, et là je reprends mal à la gorge.
01:18:25Alors je me dis, bizarrement, c'est peut-être
01:18:27mécanique, mais tout ça, ça pose
01:18:29question.
01:18:31Bien sûr.
01:18:33Et en entendant le témoignage de tout à l'heure,
01:18:35je recroise,
01:18:37donc une des dames qui a témoigné, j'ai oublié son
01:18:39prénom, disait que des toutes
01:18:41petites, la sphère ORL
01:18:43avait toujours été un problème.
01:18:45Moi, effectivement, ça a été le cas, je suis née
01:18:47prématuriste, j'ai eu une coqueluche,
01:18:49et à la suite de quoi,
01:18:51de trois
01:18:53à dix ans, j'ai tout le temps
01:18:55eu, en jean, on m'a
01:18:57enlevé les amygdales, parce que je me
01:18:59souviens même, l'ORL avait dit non, mais vous avez pas
01:19:01des amygdales, vous avez des éponges.
01:19:03D'ailleurs,
01:19:05en disant mon éponge, je recroise avec un truc qu'on m'a
01:19:07dit plus tard, par rapport à mon mode relationnel,
01:19:09voyez-vous.
01:19:11Et voilà, tout ça,
01:19:13ni bout à bout, je me dis que certainement, vous allez pouvoir
01:19:15m'aider à gérer ces problèmes de gorge.
01:19:17Mais vous n'avez pas de problème
01:19:19de gorge ?
01:19:21Non, j'ai un problème de moi.
01:19:23Vous avez un problème d'estomac ?
01:19:25Oui.
01:19:27L'expression et la manifestation, c'est
01:19:29à travers l'irritation et l'acidité
01:19:31qui arrivent au niveau de la gorge, parce que c'est
01:19:33ce que vous a dit cette ORL,
01:19:35et tout à fait exact, mais ça, ça fait très longtemps
01:19:37qu'on sait, normalement.
01:19:39Même en acupuncture, donc là, ça date de
01:19:41quelques milliers d'années,
01:19:43un des premiers points qu'on utilise pour
01:19:45traiter, notamment, les aigreurs
01:19:47à la gorge, les toux,
01:19:49à certains moments, notamment au coucher,
01:19:51etc., en utilisant
01:19:53des points du méridien d'acupuncture de l'estomac.
01:19:55Donc, ce lien avec l'estomac
01:19:57et la gorge, il y a une remontée
01:19:59au niveau de l'œsophage qui se situe
01:20:01à très grande proximité avec la larynx,
01:20:03avec la trachée artère,
01:20:05et qui va permettre de comprendre comment
01:20:07de l'acidité gastrique qui remonte
01:20:09va pouvoir générer
01:20:11une espèce d'agression au niveau
01:20:13de la sphère haute de la trachée,
01:20:15et qui va générer ses maux de gorge,
01:20:17et qui va générer
01:20:19une sorte d'irritation,
01:20:21un petit peu comme si vous vous mettiez de l'acide chlorhydrique sur la main,
01:20:23parce qu'il faut savoir que l'estomac
01:20:25est capable de secréter même de l'acide chlorhydrique.
01:20:27Ça, c'est la première des choses.
01:20:29Donc, il y a manifestement
01:20:31au niveau de votre gorge quelque chose
01:20:33qui est irrité et qui signe
01:20:35qu'il y a une difficulté à exprimer,
01:20:37sans doute quelque chose, mais dont l'origine
01:20:39et la cause se situent au niveau de la sphère digestive.
01:20:41Dans la sphère digestive,
01:20:43l'estomac, c'est ce qui nous permet de gérer la matière,
01:20:45et l'acidité, c'est ce qui parle
01:20:47du foie et de la vésicule biliaire, c'est-à-dire de l'émotion
01:20:49de la colère. Et donc, il y a sans doute
01:20:51dans le champ organisationnel de votre vie
01:20:53et la manière avec laquelle peut-être vous avez pu
01:20:55l'organiser et la gérer,
01:20:57quelque chose qui vous est resté sur l'estomac
01:20:59et qui vous irrite profondément,
01:21:01et qui, dans le temps d'aujourd'hui,
01:21:03commence à remonter, et le reflux actuel
01:21:05est sans doute en résonance
01:21:07avec des rappels de mémoire de ce que vous avez vécu
01:21:09déjà plus tôt.
01:21:11Oui, clairement.
01:21:13L'injustice,
01:21:15c'est quelque chose
01:21:17que j'ai fréquenté trop souvent
01:21:19et que j'ai
01:21:21réprimé trop longtemps,
01:21:23que je n'ai pas exprimé.
01:21:25En tout cas, c'est la colère que vous avez réprimé très longtemps,
01:21:27ce n'est pas l'injustice.
01:21:29C'est la colère.
01:21:31Il faut justement
01:21:35faire circuler cette colère
01:21:37et l'exprimer
01:21:39parce que vous avez subi l'injustice.
01:21:41Il n'est jamais trop tard, Delphine.
01:21:43Ben non.
01:21:45Vous avez l'impression d'avoir été castré de quelque chose ?
01:21:51En termes de relation,
01:21:53il y a eu...
01:21:55En termes de relation, très tôt, oui.
01:21:57En termes de projet de vie ?
01:21:59Non.
01:22:01En termes de relation, vraiment.
01:22:03En termes de projet de vie,
01:22:05oui, aussi.
01:22:07Professionnel, surtout.
01:22:09C'est de ça dont on parle avec l'estomac.
01:22:13En termes de projet de vie
01:22:15professionnel, c'est sûr.
01:22:17Il y a eu, de toute façon...
01:22:19Vous savez, à une époque, dans les années 90,
01:22:21il y avait des conseillers d'éducation
01:22:23dans les collèges
01:22:25qui faisaient un métier remarquable,
01:22:27qui disaient aux parents
01:22:29« Votre enfant a des capacités intellectuelles,
01:22:31faites-lui faire des études. »
01:22:33Sans se poser d'autres questions,
01:22:35et surtout sans...
01:22:37Après, je ne juge pas,
01:22:39mais c'est une observation.
01:22:41Il ne faut pas juger, certes,
01:22:43mais vous avez le droit d'être en colère.
01:22:45C'est ça.
01:22:47Il y a eu deux choses qui m'ont été très en colère.
01:22:49Surtout qu'en jugeant, vous prenez le risque d'être injuste.
01:22:51Oui, je ne voudrais pas.
01:22:53Il ne faudrait quand même pas.
01:22:55Il y a cette remarque.
01:22:57« Votre fille a des capacités. Faites-lui faire des études. »
01:22:59Aucune remise en question du diagnostic.
01:23:01C'est-à-dire la figure d'autorité à parler.
01:23:03Là, il y a eu quelque chose,
01:23:05par rapport à mes parents,
01:23:07qui a été la figure d'autorité à parler.
01:23:09Personne n'est pas contre ça.
01:23:11Et tu vas faire ce qu'on te dit.
01:23:13Et ce n'est toujours pas digéré.
01:23:15Sauf que ces derniers temps, vous avez dû revivre
01:23:17une contrainte qui rentre en résonance avec ça
01:23:19et qui a fait remonter le reflux.
01:23:21Complètement.
01:23:23Vous allez avoir une colère.
01:23:25Comme ça, vous allez avaler les deux boules.
01:23:27La pathologie favori des hommes d'affaires,
01:23:29vous savez, c'est l'ulcère à l'estomac.
01:23:31Je vais essayer.
01:23:33Je n'ai pas l'impression de me transformer en femme d'affaires.
01:23:35Mais par contre, je me dis que la colère,
01:23:37si on y prête attention,
01:23:39parce que ça m'est arrivé de l'écouter,
01:23:41on peut en faire une belle énergie.
01:23:43Bien sûr.
01:23:45Et puis, vous savez, plutôt que de prendre
01:23:47les antiacides au niveau de l'estomac,
01:23:49c'est très bien, etc.
01:23:51Allez voir un praticien shiatsu.
01:23:53Faites-vous repositionner certaines vertèbres dorsales.
01:23:55Faites-vous faire un travail
01:23:57sur le méridien de l'estomac.
01:23:59Et vous allez voir que cette acidité va un petit peu se calmer.
01:24:01Surtout si, comme vous avez l'air
01:24:03de l'avoir entendu,
01:24:05vous allez accueillir un peu la colère et la laisser s'exprimer.
01:24:07À partir de ce moment-là,
01:24:09il y a de fortes chances que l'acidité
01:24:11se tempère, se calme, voire disparaît.
01:24:13Et à partir de ce moment-là,
01:24:15que vous n'ayez plus ces aigreurs au niveau de la gorge
01:24:17et ces choses en travers.
01:24:19Je vous avoue que le médicamenté
01:24:21ce n'est pas quelque chose que j'aime particulièrement.
01:24:23Je préfère largement
01:24:25avoir recours
01:24:27à ce type de pratique.
01:24:29Je vais chercher autour de moi.
01:24:31Si vous cherchez un praticien, vous allez sur le site de mon institut.
01:24:33Vous trouverez des gens que je référence.
01:24:35Mais ça ne veut pas dire pour autant...
01:24:37Vous savez, le médicament, il a l'intérêt
01:24:39de pouvoir agir vite
01:24:41et de servir quand même à arrêter un état de crise.
01:24:43Et donc, il a son rôle.
01:24:45Mais dans la mesure où, après,
01:24:47vous gérez les choses par vous-même,
01:24:49c'est bien sûr beaucoup mieux. C'est une évidence.
01:24:51Je crois que vous avez compris de toute façon, Delphine.
01:24:53Merci beaucoup. Merci de votre appel.
01:24:55On continue dans un instant avec Valérie.
01:24:57On va conclure.
01:24:59A tout de suite.
01:25:0114h-16h.
01:25:03Brigitte Laé, Sud Radio.
01:25:05CAM4.fr. Le plus grand site
01:25:07de webcam live réservé aux adultes.
01:25:0914h-16h.
01:25:11Brigitte Laé, Sud Radio.
01:25:13Michel Audoul, toujours avec nous.
01:25:15On évoque donc
01:25:17la zone ORL.
01:25:19On va conclure avec vous, Valérie.
01:25:21Je crois qu'on va parler des otites.
01:25:23Ce dont on n'a pas tellement parlé depuis le début.
01:25:25C'est très bien.
01:25:27On va avoir à peu près tout
01:25:29passé en revue. Bonjour, Valérie.
01:25:31Bonjour, Brigitte.
01:25:33Bonjour, Michel.
01:25:35Bonjour.
01:25:37J'avais une petite question, évidemment,
01:25:39pour Michel.
01:25:41Pour avoir fait
01:25:43des angines blanches à répétition
01:25:45en étant petite,
01:25:47puis une grève
01:25:49de tympans sur
01:25:51l'âge de 30 ans, là où
01:25:53j'ai eu l'ablation des amygdales,
01:25:55avec
01:25:57quand même un terrain
01:25:59fragilisé au niveau de la sphère
01:26:01ORL.
01:26:03Est-ce que ça pourrait
01:26:05traduire
01:26:07sur quoi je pourrais aller
01:26:09pour essayer d'améliorer
01:26:11ces
01:26:13problèmes-là ?
01:26:15J'ai besoin,
01:26:17lui, d'être éthéré, en fait.
01:26:19Vous avez
01:26:21déjà trouvé une première piste.
01:26:27C'est en apprenant aujourd'hui.
01:26:29Oui, tout à fait.
01:26:31C'est-à-dire que la réponse
01:26:33n'arrive que si on se permet de poser la question.
01:26:35C'est-à-dire qu'à partir du moment
01:26:37où vous allez commencer, effectivement, à chercher,
01:26:39il y a des chances qu'il y ait
01:26:41des éléments de réponse qui vous arrivent
01:26:43et que vous allez pouvoir les organiser
01:26:45à votre manière.
01:26:47Tant qu'on ne se pose pas la question et qu'on se dit
01:26:49que ce n'est pas de chance, c'est la vie,
01:26:51oui, on reste...
01:26:53Pourquoi pas, d'ailleurs ?
01:26:55Il n'y a pas à juger.
01:26:57Mais en effet, on va continuer
01:26:59à subir, tout simplement.
01:27:01Tandis que là, comme vous dites,
01:27:03Michel Oudoul, Valérie appelle.
01:27:05Et donc, je crois que
01:27:07si on veut reposer
01:27:09le schéma d'ensemble, il faut savoir
01:27:11qu'au niveau de la tête,
01:27:13c'est là où l'être humain retrouve les 5 sens
01:27:15qui sont les siens.
01:27:17Et les sens,
01:27:19c'est ce qui nous permet
01:27:21de percevoir le monde extérieur
01:27:23et de l'identifier, de le catégoriser,
01:27:25de le mémoriser, de le sentir, de le ressentir,
01:27:27etc. Nous avons les yeux
01:27:29qui nous permettent de voir, nous avons les oreilles
01:27:31qui nous permettent d'entendre, nous avons le nez qui nous permet de sentir,
01:27:33nous avons la bouche qui nous permet de percevoir
01:27:35le goût,
01:27:37d'apprécier les saveurs des choses,
01:27:39et nous avons la peau qui, à travers le toucher,
01:27:41nous permet de nous informer
01:27:43des éléments du monde extérieur
01:27:45agressants ou, au contraire,
01:27:47agréables.
01:27:49D'accord. Oui. Jusqu'à présent, oui.
01:27:51L'enfant fait des pathologies
01:27:53sur chacun de ces 5 sens
01:27:55pendant son temps de croissance.
01:27:57Chaque fois qu'il est confronté
01:27:59à une phase évolutive dans sa vie,
01:28:01il va mettre en place
01:28:03des pathologies qui vont lui permettre de construire
01:28:05une immunité qui va aller
01:28:07dans le sens dont il a besoin.
01:28:09Il aura des aftes dans la bouche quand il a
01:28:11un certain nombre de choses dont il n'a pas envie de se nourrir
01:28:13dans la phase de vie dans laquelle il est.
01:28:15Il aura des sinusites ou le nez
01:28:17qui se bouche lorsqu'il y a des choses
01:28:19qu'il ne peut pas sentir dans la vie qui est la sienne.
01:28:21Il aura de la conjonctivite
01:28:23ou des allergies au niveau des yeux
01:28:25ou des petits orgelets lorsque
01:28:27les choses qui lui sont données à voir ne le satisfont pas.
01:28:29Il aura des problématiques
01:28:31d'otite lorsque ce qu'il entend
01:28:33le pose problème, le perturbe, etc.
01:28:35A travers ces manifestations,
01:28:37on construit son immunité.
01:28:39Tout ça se retrouve
01:28:41à un moment donné à un carrefour informationnel
01:28:43qui est celui qui va permettre aux choses
01:28:45de rentrer ou de sortir.
01:28:47Là, nous avons deux agents fondamentaux
01:28:49qui sont les deux amygdales.
01:28:51A l'entrée de tous les sanctuaires ou de tous les temples
01:28:53au Japon, par exemple, ou dans les temples taoïstes,
01:28:55vous avez toujours deux espèces
01:28:57de gardiens qui ont des têtes
01:28:59un peu de gorgones ou de démons,
01:29:01un peu comme sont les amygdales,
01:29:03et qui sont les piliers de protection
01:29:05de ce qui rentre.
01:29:07Vous avez sans doute vécu des choses
01:29:09dans lesquelles vous avez eu du mal à constituer
01:29:11cette immunité.
01:29:13Et cette immunité, quand elle se traduit
01:29:15par des inflammations au niveau des amygdales,
01:29:17va après se traduire au niveau des tubes
01:29:19qui s'appellent les trompes de Stach
01:29:21qui vont aller dans l'oreille,
01:29:23et ça peut générer des problématiques d'otite, etc.
01:29:25Il y a donc sans doute pour vous,
01:29:27très globalement, pour faire schématique,
01:29:29le besoin de
01:29:31donner un sens
01:29:33qui soit un sens non plus
01:29:35de difficulté ou de tension des vécus
01:29:37que vous avez rencontrés, mais dans quelle mesure
01:29:39tous les vécus qui ont été les vôtres
01:29:41ont constitué une force qui fait
01:29:43qu'aujourd'hui vous pouvez porter un regard qui soit plus juste
01:29:45sur votre quotidien et sur votre vie.
01:29:47Ah !
01:29:49Oui, justement !
01:29:51Bon, ça a l'air de
01:29:53vous parler tout ça,
01:29:55Valérie.
01:29:57Evidemment, Brigitte, oui.
01:29:59Mais voilà, quel sens
01:30:01effectivement, après
01:30:03tout ça, après tout ce vécu
01:30:05comme Michel l'a si bien décrit.
01:30:07Oui, oui, oui.
01:30:09Ce vécu, il appartient à ce qui
01:30:11vous a constitué, qui s'appelle aussi
01:30:13votre passé, mais je le dis très
01:30:15souvent, quand on se casse un os et que le
01:30:17calosseux cicatrise, eh bien, à cet
01:30:19endroit-là, l'os est plus solide que tout le reste ailleurs.
01:30:21C'est-à-dire que les vécus qui sont les vôtres,
01:30:23même s'ils ont été douloureux, à partir du
01:30:25moment où ils sont cicatrisés, ils ont constitué
01:30:27de la solidité, de la force.
01:30:29Je ne sais plus qui avait dit
01:30:31« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».
01:30:33Et vous êtes aujourd'hui dans une phase
01:30:35de votre vie dans laquelle c'est devant
01:30:37qu'il faut regarder et qu'il faut capitaliser
01:30:39la force de tout ce que vous avez vécu
01:30:41et que vous savez, de toutes les choses que vous
01:30:43avez pu dépasser, et de mettre
01:30:45ça en place pour vous, pour vous permettre
01:30:47aujourd'hui de faire quelque chose
01:30:49de votre existence qui soit quelque chose qui vous
01:30:51satisfasse. J'aurais envie, juste
01:30:53pour conclure, puisqu'on est vraiment en fin d'émission
01:30:55Valérie, et je le dis pour tous ceux qui nous écoutent,
01:30:57on est toujours en vie,
01:30:59on a traversé des choses difficiles,
01:31:01si on est toujours en vie, c'est que
01:31:03ça vaut le coup de continuer et ça veut
01:31:05dire aussi qu'on a été capable de le surmonter.
01:31:07Ah oui, puis que la mission n'est pas terminée.
01:31:09Exactement. Et puis, parfois,
01:31:11il faut accepter de
01:31:13reconnaître à quel point ça nous a blessés,
01:31:15à quel point ça nous a fait souffrir,
01:31:17et à partir de ce moment-là, on peut
01:31:19vraiment se poser
01:31:21sur cette souffrance
01:31:23et en faire quelque chose de plus grand.
01:31:25Merci beaucoup Valérie, merci
01:31:27vraiment Michel Audoul, comme toujours,
01:31:29ça nous permet à tous d'avancer
01:31:31justement sur
01:31:33ce qu'on a vécu
01:31:35et d'aller plus
01:31:37loin encore. Tout de suite, vous retrouvez
01:31:39Alexandre Delevanne, demain on sera avec
01:31:41Christophe Médici, je vous l'ai dit tout à l'heure,
01:31:43on va tordre le coup à notre saboteur,
01:31:45il y a du boulot là aussi.
01:31:47À demain.