• l’année dernière
Avec Michel Odoul, fondateur de l’Institut Français de Shiatsu, conférencier et formateur, auteur de plusieurs ouvrages et de « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi », et de « Dis-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux » aux éditions Albin Michel.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-03-09##
Transcription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:05 14h-16h, Brigitta et Sud Radio.
00:00:09 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13 Alors pour ceux qui connaissent bien Michel Ndoul, qui est avec nous aujourd'hui,
00:00:16 vous savez à quel point notre corps nous parle.
00:00:19 Pour les autres, nous allons essayer de mieux définir les messages que nous envoie ce corps.
00:00:24 Parce qu'au début, souvent, ils sont assez silencieux
00:00:28 et c'est justement parce qu'on ne veut pas les écouter qu'ils deviennent un peu plus violents,
00:00:32 quitte même parfois à nous rendre malades.
00:00:35 Pour mieux entendre ce que nous dit notre corps,
00:00:37 peut-être faudrait-il développer un peu plus ses sensations.
00:00:41 Vous savez, ce petit malaise dans le couple qui nous fait sentir
00:00:44 que ça va peut-être pas tout à fait aussi bien, ce cœur un peu serré,
00:00:49 ou pourquoi pas une légère douleur à la pénétration,
00:00:52 ou bien même une érection un peu plus délicate
00:00:56 qui ne vient pas comme ça aussi rapidement qu'avant.
00:00:59 Alors il y a bien d'autres signes qui nous sont envoyés par nos organes, par nos muscles.
00:01:03 Tiens, par exemple, une tendinite, pour être plus clair encore,
00:01:07 ou une follure à la cheville, alors que justement on allait à un rendez-vous.
00:01:11 Peut-être que ça veut dire quelque chose.
00:01:13 Parce qu'en fait, notre corps ne fait que transmettre
00:01:15 ce que nos émotions ou notre psychisme nous dit,
00:01:18 et c'est bien connu, il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
00:01:23 Mais aujourd'hui, grâce à Michel Ndoul,
00:01:24 eh bien on va vous ouvrir grand vos oreilles,
00:01:27 et puis si vous avez envie de mieux comprendre ce que vous dit votre corps,
00:01:30 eh bien vous nous appelez au 0826 300 300.
00:01:34 Bonjour Michel Ndoul.
00:01:35 Bonjour Brigitte.
00:01:36 Alors vous êtes assez d'accord, j'imagine, avec tout ce que j'ai dit.
00:01:39 Vous pouvez développer peut-être,
00:01:41 pourquoi justement à tel moment on va se tordre la cheville,
00:01:45 pourquoi à tel moment on a mal à la tête,
00:01:49 pourquoi... enfin c'est des petits signes qui,
00:01:51 a priori, les trois quarts du temps, on n'y fait même pas attention.
00:01:53 Oui, vous savez, c'est quelque chose qui est tellement important à intégrer et à apprendre
00:01:58 qu'il a fait effectivement l'objet d'un de mes livres.
00:02:01 Et...
00:02:02 Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi chez Albin Michel.
00:02:05 Merci Brigitte.
00:02:06 Ben oui, c'est à moi de le dire, c'est pas à vous.
00:02:08 Et Dieu sait si ces messages peuvent être divers et variés et nombreux.
00:02:14 Le problème c'est que nous sommes des enfants d'une époque
00:02:19 qui a été une époque de science glorifiante du monde de la densité et de la matière,
00:02:23 et qui a été une époque qui a séparé le corps et l'esprit,
00:02:26 et qui peut nous sembler absolument trivial et injustifié
00:02:30 de penser qu'à un moment donné notre corps puisse exprimer quelque chose qui est en lien
00:02:34 et qui soit en lien avec nos vécus psychiques ou nos émotions.
00:02:37 Pourtant c'est exactement de cette façon-là que cela fonctionne,
00:02:40 et que nous sommes une sorte de couple en nous-mêmes.
00:02:42 D'ailleurs, un des éléments fondateurs de l'évolution de l'être humain,
00:02:49 c'est quand il arrive à se réconcilier avec ses dimensions internes
00:02:53 et ses dimensions intérieures, c'est-à-dire laisse s'exprimer quelque chose qui est au fond.
00:02:56 Parce qu'au fond de nous, il y a un être subtil, un être perceptible, un être sensible
00:03:04 qui sent les choses qui vont, qui ne vont pas, qui sent les besoins réels qui sont les nôtres.
00:03:08 Et puis à un moment donné, lorsque notre façon d'avancer sur le chemin de la vie
00:03:12 n'est pas très satisfaisante de ce point de vue-là, ou pas très en cohérence
00:03:15 avec ces attentes profondes qui peuvent être les nôtres,
00:03:18 eh bien il commence à y avoir des petites tensions qui émergent
00:03:20 et qui essayent de dire "eh, là, il y a un petit truc qui ne va pas".
00:03:23 Un peu comme un enfant qui commence à faire des petites bêtises
00:03:26 ou à avoir des notes un peu moins bonnes à l'école
00:03:28 et qui finalement ne cherche qu'une seule chose, c'est réattirer l'attention.
00:03:32 - C'est ce que fait notre corps, en fait. - C'est ce que fait notre corps.
00:03:36 Et que l'intensité du signal et du message est directement proportionnelle
00:03:40 à la chape de plomb que nous avions mise pour ne pas entendre ce qui était au fond.
00:03:44 Alors, on en parle parfois tous les deux, Michel Odulle,
00:03:49 il y a ce qu'on appelle la maladie,
00:03:51 c'est quelque chose que tout le monde comprend quand on parle de maladie,
00:03:55 et souvent on a tendance à dire "c'est pas de chance, c'est les gènes", etc.
00:03:59 Et puis il y a aussi l'accident, et là on dit quoi ?
00:04:01 On dit "ah, c'était pas de bol, j'étais là, à ce mauvais endroit, c'est le hasard", etc.
00:04:05 Vous êtes assez contre cette idée-là, vous.
00:04:10 Vous dites que même un accident, finalement, c'est peut-être un acte manqué ?
00:04:14 Oui, c'est ça.
00:04:16 Freud l'a très bien étudié à travers sa théorie de l'acte...
00:04:18 Alors lui il appelle ça l'acte manqué, moi je l'appelle l'acte réussi,
00:04:21 parce que quelque chose, au fond de nous, a enfin réussi à s'exprimer.
00:04:25 C'est un espèce de croche-pied que...
00:04:26 Enfin, quand on se retrouve avec la jambe cassée,
00:04:28 on a du mal à appeler ça un acte réussi, quand même.
00:04:31 Oui, bien sûr.
00:04:32 Mais vous n'hyménégénez pas le nombre de personnes qui, à ce moment-là,
00:04:35 ont dit, me disaient, qu'elles étaient sur un lit d'hôpital ou ailleurs,
00:04:39 disant "mais de toute façon, j'avais pas d'autre façon de m'arrêter".
00:04:44 Et que, évidemment, que dans l'instant et dans le moment de la souffrance,
00:04:46 et dans le moment de l'inconvénient ressenti, on ne peut pas entendre ça.
00:04:51 Mais c'est qu'après, après coup, on se rend compte qu'effectivement...
00:04:54 Oui, le temps de dégérer tout ce qu'on a traversé...
00:04:58 Voilà, de maturer les choses, on se rend compte qu'effectivement,
00:05:00 au plus profond de nous-mêmes, nous savions que nous étions en train d'aller dans le mur,
00:05:04 et qu'il fallait que ça s'arrête d'une façon ou d'une autre.
00:05:06 Et il y a des forces à l'intérieur de nous.
00:05:08 C'était Carl Gustav Jung qui disait qu'à tout moment, notre inconscient
00:05:12 pouvait prendre le pas sur le conscient pour pousser l'être à la métamorphose.
00:05:16 C'est-à-dire une manière avec laquelle quelque chose au fond de nous
00:05:19 va mettre en place une espèce de mise en scène
00:05:22 dans laquelle nous allons nous heurter à quelque chose
00:05:25 pour créer cette espèce d'électrochoc qui réveille la conscience.
00:05:29 Et c'est exactement la même chose pour le processus de la maladie.
00:05:31 C'est-à-dire, on dit en médecine traditionnelle chinoise
00:05:34 que la maladie apparaît dans l'organe quand la conscience qu'il habite le quitte.
00:05:37 Eh bien, la souffrance ou la douleur dans une zone corporelle...
00:05:39 Ça voudrait presque dire que la maladie va ramener de la conscience dans le corps.
00:05:43 Elle ramène de la conscience dans le corps,
00:05:44 puisqu'elle réoblige à porter attention à la zone,
00:05:47 qui est la zone dans laquelle on l'a oblitérée.
00:05:49 Et ça, on n'est pas dans quelque chose qui est un processus de pensée magique.
00:05:52 On est simplement dans un processus dans lequel des structures profondes,
00:05:56 on le sait aujourd'hui en médecine,
00:05:57 donc des impacts émotionnels, peuvent être immunodéprimants.
00:06:00 Mais si l'immunité baisse, eh bien, des virus qui étaient présents là
00:06:04 et qui ne nous auraient pas atteints sinon, vont à ce moment-là nous atteindre.
00:06:07 Et c'est en cela où la maladie quitte le champ du hasard
00:06:10 pour être simplement devenue une opportunité pour un agent extérieur
00:06:14 de rentrer à l'intérieur de nous parce que nos défenses sont tombées,
00:06:17 parce que nous étions en période de fragilité.
00:06:18 - Et peut-être ce qui est important à dire là,
00:06:21 et puis après évidemment on donnera la parole aux auditeurs
00:06:23 qui ont peut-être eu un accident ou qui ont peut-être eu une maladie
00:06:25 et qui ont envie de mieux comprendre et de mettre du sens.
00:06:28 Ce qui est important à comprendre, c'est que dans votre discours,
00:06:31 ce n'est pas pour culpabiliser les gens,
00:06:33 c'est juste pour qu'ils soient responsables de leur vie
00:06:36 et qu'ils avancent dans la bonne direction.
00:06:38 - On est bien d'accord.
00:06:39 - Qui rectifie le tir éventuellement, etc.
00:06:43 Nous sommes des êtres d'habitude et dans le ronron de la vie,
00:06:46 si rien ne nous bouscule à un moment donné,
00:06:48 nous aurons tendance à vouloir absolument préserver ces habitudes qui sont les nôtres
00:06:51 et qui nous sont si confortables et si sécurisantes.
00:06:54 Sauf qu'éventuellement, c'est peut-être elles qui nous mettent en péril
00:06:57 et que l'interpellation et l'intensité de l'interpellation
00:07:00 est un vecteur d'autant plus porteur d'énergie pour nous donner les moyens de changer.
00:07:04 - Et il me semble que plus on résiste en amont, si je puis dire,
00:07:09 au changement qui serait bien pour nous,
00:07:12 pour notre transformation, notre révélation d'âme,
00:07:14 allons jusqu'au bout, allons parler d'âme,
00:07:16 plus l'accident ou la maladie sera brutale.
00:07:19 - C'est une pure question de mécanique et d'énergie.
00:07:22 C'est comme un élastique que vous tendez,
00:07:24 c'est comme le joint de la cocotte minute que vous resserrez
00:07:26 alors que ça continue à chauffer à l'intérieur.
00:07:29 Quand le joint lâche, ça fait très très mal.
00:07:31 - Eh bien, si vous avez envie de donner du sens à quelque chose qui vous est arrivé
00:07:35 ou qui vous arrive, vous pouvez nous appeler sur Sud Radio 0800 26 300 300.
00:07:40 On pourra évidemment, comme toujours, ne pas donner la parole à tout le monde
00:07:42 mais on essaiera de vous aider le plus possible.
00:07:45 Et puis de toute façon, en écoutant les autres,
00:07:47 souvent on entend des choses qui nous concernent tous.
00:07:50 - Nous sommes avec Michel Oudoul, créateur de l'Institut français de Tchiatsou
00:07:58 et auteur de "Dis-moi où tu as mal".
00:08:00 Je te dirai pourquoi, c'est aux éditions Albin Michel.
00:08:03 Natacha est avec nous. Bonjour Natacha.
00:08:06 - Oui, bonjour Aubrey Vitte, bonjour à votre invité, bonjour M. Oudoul.
00:08:11 Et encore merci de me prendre à l'antenne dans cette émission.
00:08:16 - Merci à vous de réagir Natacha. On a besoin de vous, il n'y a pas de soucis.
00:08:20 Alors, je crois que vous avez envie de nous parler de cette intuition que vous avez eue
00:08:24 il y a quelques jours, qui vous a évité un accident de voiture, c'est ça ?
00:08:27 - Oui, c'est ça, un potentiel accident de voiture.
00:08:31 Parce que j'étais sur une route assez étroite,
00:08:34 et pas très très fréquentée, mais voilà, un petit peu dangereuse.
00:08:39 Et j'ai eu comme un flash en ayant vu une voiture, une grosse voiture,
00:08:43 mais comme on n'a pas chez nous, américaine, le gros truc qui prenait toute la route.
00:08:48 Et en fait, bon, je me suis dit, fais attention, tu vois que c'est un flash,
00:08:53 tu ne peux pas voir ça sur tes routes à toi, c'est rare.
00:08:56 Fais attention. Et puis deux virages après, une espèce de gros 4x4 SUV,
00:09:02 dont je tairai peut-être la marque.
00:09:05 - Ça existe encore ce genre de voiture ?
00:09:08 - Et de plus en plus, qu'ils auraient à faire sur les routes en ville,
00:09:14 voilà, encore dans les chemins de campagne, mais voilà.
00:09:17 Et du coup, je me suis dit, waouh, voilà, c'est un intuition,
00:09:21 c'est à des moments, je trouve, quand on est moins très fidèle.
00:09:24 - Vous voulez dire que si vous n'aviez pas eu cette grande grosse voiture américaine avant,
00:09:29 vous auriez peut-être roulé plus vite et le 4x4, vous aurez accidenté, c'est ça ?
00:09:35 - Oui, peut-être que je me serais moins tenue sur le côté...
00:09:39 - Votre côté de la route, oui.
00:09:41 - Voilà, j'aurais été moins... Et là, d'un coup, comme quelque chose qui me dit,
00:09:45 hop, attention, la route, elle n'est pas que pour toi,
00:09:48 et tu peux recroiser des gros, gros véhicules.
00:09:51 Effectivement, c'est ce qui s'est passé.
00:09:54 Du coup, je n'ai pas été trop surprise parce que j'étais en alerte un peu, je faisais attention.
00:10:00 Il m'arrive des choses comme ça, mais je crois qu'il faut être relativement bien alignée.
00:10:05 C'est des périodes où on est plutôt bien dans sa tête, quoi,
00:10:10 parce que sinon, il y a trop de parasites qui font qu'on n'est plus connecté avec,
00:10:16 alors je ne sais pas, l'invisible, l'infiniment grand, l'infiniment petit,
00:10:19 je ne sais pas comment on appelle ça, mais on peut être connecté.
00:10:23 - Mais très souvent, je trouve, je ne sais pas ce que vous en pensez, Michel Oudoul,
00:10:26 mais très souvent, je pense, quand il y a un accident,
00:10:29 il y a toujours deux, trois paramètres qui se mettent ensemble
00:10:33 et qu'on a un petit peu négligé, je trouve.
00:10:37 - C'est dans l'idée générale de ce que nous évoquions tout à l'heure.
00:10:40 Je crois que nous avançons malheureusement la plupart du temps sur le chemin de la vie
00:10:45 avec une conscience plus ou moins endormie, plus ou moins assoupie,
00:10:48 quelles que soient les raisons de cela.
00:10:50 Et l'anecdote que vous citez est très démonstratrice de ça,
00:10:55 c'est-à-dire que lorsqu'on est à la fois disponible, déjà,
00:10:59 on a la possibilité de recevoir un certain nombre de signaux et de messages.
00:11:03 Mais vous auriez tout à fait pu être préoccupé par quelque chose, etc.,
00:11:06 et que cette image flash d'une grosse voiture américaine,
00:11:09 vous auriez pu la balayer et continuer à vous laisser préoccuper
00:11:12 par ce que vous aviez et oublier que vous avanciez sur une route particulière
00:11:17 qui était une route réelle et bien porteuse de risques éventuels.
00:11:21 Et cette non-vigilance aurait fait qu'effectivement,
00:11:24 vous seriez peut-être sorti un peu plus vite qu'il ne fallait du virage
00:11:27 et que vous auriez rencontré ce gros 4x4 qui, lui, était la voiture
00:11:31 qui, dans le réel, venait à votre rencontre et aurait pu générer l'accident.
00:11:35 La vigilance et la conscience, c'est quoi ?
00:11:38 C'est la présence à soi, c'est-à-dire cette présence à ce que l'on est
00:11:41 et en fait dans l'ici et maintenant.
00:11:43 Alors c'est d'autant plus facile et faisable et concevable,
00:11:47 entre guillemets, quand tout va bien et quand, comme vous le dites,
00:11:50 on est bien ou on est en forme, alors qu'en fait, le processus,
00:11:53 il est totalement inverse, c'est-à-dire que plus on est fatigué,
00:11:56 plus on est mal en point, plus on est contrarié, etc.,
00:12:00 plus ce sont dans ces moments-là les moments où il y a une nécessité
00:12:04 à être très vigilant.
00:12:06 Je crois que c'est Voltaire ou Montesquieu, je ne sais plus lequel des deux,
00:12:09 son chauffeur va doucement, Jacques, je suis pressé.
00:12:12 C'est-à-dire qu'il y a vraiment quelque chose qui est essentiel à intégrer.
00:12:17 C'est que, comme Brigitte le disait, souvent il arrive qu'on soit
00:12:22 dans des accidents et où on a eu des espèces de signes avant-coureurs
00:12:25 et on les a balayés, on est passé à autre chose.
00:12:27 Il faut être des gens sérieux.
00:12:28 Ce serait quand même étonnant que le subtil nous informe de quelque chose.
00:12:31 Mais sauf que le subtil ne fait que ça.
00:12:34 Aucune de nos pensées, ni de nos gestes, ni de nos mouvements, etc.,
00:12:38 ne vient d'ailleurs que du subtil qui est au plus profond de nous
00:12:41 et qui lui-même est connecté avec le reste du monde.
00:12:44 Il y a donc une vraie, vraie, vraie synchronisation des informations
00:12:48 et qui, comme lorsque l'on cherche une radio particulière sur un poste de radio,
00:12:53 demande à ce que nous ayons mis le scanner sur la bonne dimension
00:12:57 et la bonne direction.
00:12:59 - C'est-à-dire ceux de radio ?
00:13:01 - Par exemple, ceux de radio.
00:13:03 - Non, mais je dis ça en plaisantant, mais pas tant que ça.
00:13:06 - Parfois, j'ai eu des auditeurs qui m'ont parlé
00:13:10 qu'ils étaient tombés tout à fait par hasard sur mon émission
00:13:13 qu'ils ne connaissaient pas en cherchant justement une fréquence.
00:13:17 Et que depuis, ils écoutaient.
00:13:20 Donc c'est vrai que c'est des choses qui existent.
00:13:22 - Oui, mais Yung a beaucoup travaillé là-dessus.
00:13:24 On l'évoquait tout à l'heure avec une intervenante de l'émission aussi
00:13:27 sur cette question de la synchronicité qui est assez troublante.
00:13:30 Qui fait que quand on rencontre ou vit une situation donnée,
00:13:33 on a à recevoir et à percevoir ou à rencontrer plein de gens
00:13:36 qui sont dans les mêmes logiques, les mêmes dynamiques
00:13:38 ou posent les mêmes questions.
00:13:40 Et le chemin de vie, c'est à la fois quelque chose d'extrêmement précis et concret
00:13:44 et en même temps, c'est une progression de soi.
00:13:47 Et lorsqu'il y a des erreurs de parcours,
00:13:50 des directions qui sont prises à des moments donnés
00:13:53 qui ne sont pas obligatoirement les bonnes,
00:13:54 il y a toujours des signes avant-coureurs.
00:13:56 Il y a toujours ce que Coelho appelait un espèce de langage du monde
00:13:59 qui essaye de nous interpeller pour attirer notre attention.
00:14:02 Et à nouveau, c'est une question de conscience et de vigilance.
00:14:04 Mais là, je voudrais vraiment réinsister là-dessus.
00:14:07 C'est-à-dire qu'il est vraiment essentiel de comprendre
00:14:10 que plus on est dans une phase de vie qui est difficile,
00:14:12 qui est compliquée, qui est lourde,
00:14:14 plus on est fatigué, plus on est épuisé, etc.
00:14:17 plus c'est le moment où il faut que nous ralentissions nos process
00:14:21 pour garder le peu d'énergie disponible à une certaine vigilance
00:14:24 parce que c'est dans ces moments-là que nous sommes en danger.
00:14:26 - Qu'on risque un accident, justement.
00:14:28 - Qu'on risque un accident parce que tout ce qui a été retenu au fond
00:14:31 va profiter de la faille qui est là à ce moment-là pour pouvoir se libérer.
00:14:34 - N'est-ce pas. Et où va fragiliser notre système immunitaire
00:14:38 et où on risque en effet d'avoir la grippe.
00:14:41 - Voilà. Et soit ça nous conduira effectivement à l'acte manqué,
00:14:43 on cassera un objet, on reversera quelque chose, on fera une chute,
00:14:46 on aura un accident sur un parcours où on passe tous les jours
00:14:49 de la même façon, avec le même véhicule, le même engin, etc.
00:14:52 Et ce jour-là, on aura quelque chose.
00:14:54 - Natacha, vous voulez réagir ?
00:14:57 - Oui, parce que c'est vraiment très très intéressant
00:15:00 ce que vous dites l'un et l'autre.
00:15:02 Ce que j'ai remarqué aussi, c'est que dans la vie,
00:15:06 quand on a un objectif, plus ou moins important,
00:15:09 mais plus il va être important, plus ça va être un peu un challenge,
00:15:12 soit pour évoluer, soit pour se sortir d'une situation compliquée.
00:15:17 Et je crois que justement, dans ces moments-là,
00:15:19 comme disait Michel Oudoul, si on est fixé sur l'objectif
00:15:23 qu'on veut atteindre et qu'on n'en démore pas,
00:15:26 je crois que ce que vous avez appelé le subtil
00:15:30 va nous envoyer les messages qui iront dans ce sens ou pas.
00:15:34 Et si on est capable d'écouter, on saura si l'objectif
00:15:38 qu'on s'est fixé, on peut continuer à l'atteindre
00:15:42 parce qu'il y a les synchronicités,
00:15:44 il y a le niveau sur lequel vous tombez,
00:15:46 la personne que vous rencontrez
00:15:48 et qui va vous faire dépasser une étape de plus
00:15:51 et petit à petit vous permettre d'arriver jusqu'à votre objectif.
00:15:54 Et si ça ne se passe pas, il faut s'écouter.
00:15:57 Effectivement, c'est que la décision qu'on avait prise,
00:16:00 je crois que ce n'est pas la peine de forcer le dessin,
00:16:02 elle n'était pas la bonne.
00:16:04 Oui, vous avez raison.
00:16:06 Quand quelque chose ne fonctionne pas,
00:16:08 qu'on met toute l'énergie pour arriver à tel objectif
00:16:10 et que ça ne fonctionne pas,
00:16:12 c'est peut-être que ce n'est pas l'objectif de vie,
00:16:15 ce n'est pas ce chemin-là actuellement qu'il faut prendre.
00:16:18 Il y a un principe fondamental qui est intégré,
00:16:20 c'est que la vie n'est ni perverse ni méchante.
00:16:23 Elle ne cherche pas à nous faire souffrir.
00:16:25 La vie m'enchante.
00:16:27 Voilà.
00:16:29 Si nous sommes dans des contextes,
00:16:31 dans des environnements ou des moments
00:16:33 dans lesquels les résistances du monde extérieur
00:16:35 nous sont vraiment douloureuses ou empêchantes,
00:16:37 ce n'est pas, contrairement à ce que l'on pense,
00:16:39 le fait qu'elle nous tend des pièges
00:16:41 pour voir si nous sommes capables de dépasser l'obstacle.
00:16:43 Pas du tout.
00:16:45 C'est comme la question de faire la différence
00:16:47 entre l'intuition et certaines prémonitions
00:16:50 ou des fantasmes intérieurs.
00:16:53 Les intuitions ne sont jamais négatives,
00:16:55 elles sont toujours des propositions ouvertes.
00:16:57 Et donc, partant de là,
00:16:59 quand on suit ces principes-là,
00:17:01 quand on va dans le sens qui convient,
00:17:03 toutes les traditions du monde nous le disent.
00:17:05 Toutes les traditions du monde, même la nôtre,
00:17:07 même la tradition judéo-chrétienne.
00:17:09 Vous lisez les évangiles de Jean,
00:17:11 il vous dit ce que vous voulez, croyez que vous l'avez,
00:17:13 et bientôt vous l'obtiendrez.
00:17:15 C'est-à-dire qu'il y a une vraie incitation
00:17:17 dans toutes les grandes traditions porteuses du monde,
00:17:19 qu'elles soient, pour nous dire que
00:17:21 quand nous avons une envie, un projet
00:17:23 ou quelque chose vers quoi nous voulons aller,
00:17:25 il ne faut non pas nous préoccuper des moyens,
00:17:27 mais il faut juste nous préoccuper
00:17:29 de continuer à nourrir le terreau de la confiance.
00:17:31 À partir de ce moment-là, les choses arrivent.
00:17:33 - Et je précise d'ailleurs que dans ce livre
00:17:35 qui était sorti il y a déjà quelques années,
00:17:37 "Dits-moi comment aller chaque jour de mieux en mieux"
00:17:39 aux éditions Alba Michel, vous parlez du juste désir.
00:17:41 - Eh oui.
00:17:43 - Mais faut-il encore le connaître, son désir ?
00:17:45 - Bien sûr. Mais pour pouvoir le connaître,
00:17:47 il faut qu'il lui sorte la porte et lui laisse de la place pour qu'il s'exprime.
00:17:49 - Évidemment. - Or nous sommes dans des sociétés
00:17:51 de bruit, d'agitation et de course à l'échalote
00:17:53 derrière la pulsion du plaisir.
00:17:55 - Merci en tout cas, Natacha,
00:17:57 de votre témoignage,
00:17:59 parce que vous ouvrez vraiment
00:18:01 le débat du jour.
00:18:03 On essaye de vous aider à développer
00:18:05 votre intuition. Moi j'aime bien parler
00:18:07 de notre sixième sens quand on parle
00:18:09 de l'intuition, parce qu'en effet
00:18:11 c'est quelque chose qu'on ressent
00:18:13 et qu'il faut écouter. Merci beaucoup, Natacha.
00:18:15 On va faire une petite pause
00:18:17 et puis on retrouve notre sexy news.
00:18:19 Julia Pallombe qui nous a rejoint.
00:18:21 - Brigitte Laé, Sud Radio.
00:18:23 C'est l'instant sexy news.
00:18:25 - Alors Michel Oudoul,
00:18:27 Julia Pallombe est avec nous
00:18:29 et je ne sais pas de quoi
00:18:31 vous allez nous parler. Tcha-tcha-tcha.
00:18:33 - Tcha-tcha-tcha d'amour, évidemment.
00:18:35 Toujours. Mais enfin, en attendant cette
00:18:37 semaine, la France durcit
00:18:39 et pas forcément là où on l'attendait.
00:18:41 Dans la rue, le peuple fait ça
00:18:43 devant tout le monde. Le poing
00:18:45 et non la verge, malheureusement,
00:18:47 levée, tendue comme un arc vers le ciel
00:18:49 gris et mouillé. Grande
00:18:51 partousse d'hiver, mesdames et messieurs.
00:18:53 Oubliez la Fashion Week.
00:18:55 Dorénavant, pour briller sur les réseaux sociaux,
00:18:57 il faut avoir participé à la dernière
00:18:59 grève en vogue dans les écoles,
00:19:01 les transports en commun, dans la rue, dress code,
00:19:03 pancartes et haut-parleurs.
00:19:05 Ah, oulala, c'est chaud.
00:19:07 C'est l'amour au Sénat.
00:19:09 Waouh, tcha-tcha-tcha.
00:19:11 Index, débat.
00:19:13 Waouh, waouh. Vous allez me dire
00:19:15 à quoi bon parler d'amour lorsque le pays est à genoux ?
00:19:17 Eh bien, justement, je connais
00:19:19 une merveilleuse façon de donner du plaisir à genoux.
00:19:21 L'art de la fellation.
00:19:23 Tout un programme. Pas si éloigné de la politique,
00:19:25 ceci dit. Non, non, mais ok, d'accord, j'arrête.
00:19:27 Parlons d'amour. Car c'est de ne plus s'aimer
00:19:29 et que nous crevons en réalité.
00:19:31 De ne plus trouver le chemin des sentiments que nous
00:19:33 flanchons. - J'oserais dire, tant pis,
00:19:35 je vais encore me faire assassiner, mais c'est pas grave.
00:19:37 J'oserais dire que c'est vrai qu'il y a beaucoup de têtes
00:19:39 de cégétistes qui n'ont pas l'air très épanouies
00:19:41 sexuellement. Il faut que vous fassiez quelque chose,
00:19:43 Julia. - C'est dit.
00:19:45 Je vais peut-être descendre dans la rue, moi aussi,
00:19:47 toute nue avec ma pancarte.
00:19:49 Mais je crois en tout cas que c'est vrai.
00:19:51 C'est de ne plus s'aimer, que nous crevons,
00:19:53 de ne plus nous caresser, que par écrans
00:19:55 interposés, que nous nous épuisons.
00:19:57 De ne plus considérer le don de soi
00:19:59 comme un trésor. De tout vouloir
00:20:01 acheter au prix de notre liberté perdue.
00:20:03 Notre humanité se meurt.
00:20:05 Nous épuisons nos forces vives, notre joie,
00:20:07 notre enthousiasme à grands coups
00:20:09 de capitalisme forcené, de propriété privée,
00:20:11 de profit, de concurrence,
00:20:13 d'accumulation.
00:20:15 Et la tendresse, bordel !
00:20:17 À quoi bon posséder toutes les richesses de la Terre
00:20:19 si à l'intérieur de ton cœur, ça moisit ?
00:20:21 À quoi bon la cuisine dernier cri,
00:20:23 le canapé extra large, le four
00:20:25 multifonction, si tu n'es plus
00:20:27 capable de sentir ta chair
00:20:29 vibrer ? - Remarquez,
00:20:31 c'est très écologique, vivre d'amour et d'eau fraîche.
00:20:33 - Mais oui, mais moi je suis une écolo du cul,
00:20:35 je le savais.
00:20:37 Je crois que c'est très moderne,
00:20:39 vous avez raison de le souligner.
00:20:41 À quoi bon voyager dans le monde en stylié
00:20:43 si de toi à toi, le chemin est entravé ?
00:20:45 Si tu ne sais plus qui tu es, si le matin
00:20:47 quand tu te regardes dans le miroir,
00:20:49 tu es un étranger. C'est pas la grève
00:20:51 qu'il faut reconduire, c'est l'amour qu'il faut reconduire
00:20:53 dans toute urgence.
00:20:55 Oui, je crois que l'amour peut nous sauver
00:20:57 de la bêtise du monde, mais encore
00:20:59 faut-il le vouloir, le vouloir par-dessus tout ?
00:21:01 Et je sais que je ne suis pas
00:21:03 la seule à rêver à ce monde
00:21:05 d'amour, de poésie, de beauté
00:21:07 charnelle. Je sais que je ne suis pas la seule
00:21:09 à espérer dans la lumière du jour
00:21:11 qui se lève chaque matin, à écouter
00:21:13 cette petite musique qui s'avance
00:21:15 comme un refrain délicieux et gourmand
00:21:17 et entêtant. Tu aimeras mon fils,
00:21:19 tu aimeras ma fille
00:21:21 et tu ouvriras grand tes yeux
00:21:23 sur le ciel étoilé et tu prendras
00:21:25 ton élan pour sauter de l'autre côté
00:21:27 de la rivière et tu approcheras,
00:21:29 tu t'approcheras pour respirer l'odeur
00:21:31 réconfortante des arbres et des fleurs
00:21:33 et tu tomberas bien sûr, mais tu te relèveras,
00:21:35 tu oseras, tu essuieras tes larmes,
00:21:37 tu apprendras, tu as tout ton temps.
00:21:39 C'est en aimant que l'on devient amoureux.
00:21:41 Et pour finir, je cite Théodore
00:21:43 Adorno, parce que je trouve
00:21:45 cette citation magnifique.
00:21:47 Face à la musique de Schubert,
00:21:49 les larmes coulent sans questionner l'âme
00:21:51 auparavant, puisqu'elles se précipitent
00:21:53 sur nous avec la force même
00:21:55 de la réalité, sans le détour
00:21:57 de l'image. Nous pleurons
00:21:59 sans savoir pourquoi, parce que nous
00:22:01 ne sommes pas encore tels que cette
00:22:03 musique nous promet d'être, mais
00:22:05 seulement dans le bonheur innommé
00:22:07 de sentir qu'il suffit qu'elle soit
00:22:09 ce qu'elle est, pour nous assurer qu'un jour
00:22:11 nous serons comme elle.
00:22:13 Vive la musique, vive Schubert,
00:22:15 et vive l'amour !
00:22:17 - Et puis vous avez dit un mot important,
00:22:19 Michel Odulle, tu oseras.
00:22:21 C'est peut-être ça aussi qu'il ne faut
00:22:23 jamais oublier, la vie est courte,
00:22:25 mais si on n'ose pas,
00:22:27 elle est franchement un peu...
00:22:29 - Oui, puis la première nécessité
00:22:31 pour oser, c'est d'être droit,
00:22:33 c'est de se tenir droit, or c'est la posture
00:22:35 et la stature qui est celle
00:22:37 de l'être humain, qui est celle de la réalisation
00:22:39 de soi, c'est celle qui ouvre la poitrine,
00:22:41 qui ouvre le sternum, qui ouvre le cœur.
00:22:43 Le regard qui porte loin
00:22:45 est un regard qui est quand même
00:22:47 porteur de projets, de perspectives,
00:22:49 et ces projets et ces perspectives,
00:22:51 ils ont besoin d'une énergie pour les nourrir,
00:22:53 et l'amour et la confiance dans la vie.
00:22:55 Et évidemment,
00:22:57 dans l'autre, sont fondamentaux.
00:22:59 L'amour que les enfants ont reçu fait d'eux
00:23:01 des combattants
00:23:03 de la vie dans le bon sens, dans le sens juste
00:23:05 et noble. - Merci Julia.
00:23:07 - Merci Brigitte.
00:23:09 - Je rappelle qu'on peut vous
00:23:11 retrouver tous les samedis à
00:23:13 21h30 au théâtre Montmartre-Galabru.
00:23:15 On peut y aller,
00:23:17 parce que c'est un spectacle très intéressant
00:23:19 par rapport à cette émission, justement, ça s'appelle
00:23:21 Fantasie.
00:23:23 Si vous avez un fantasme, vous mettez ça
00:23:25 sur un petit bout de papier, et Julia sur scène
00:23:27 réalise votre fantasme. Enfin, c'est pas tout à fait ça,
00:23:29 mais c'est presque ça. - Mais on n'est pas loin,
00:23:31 oui, oui, tout à fait. Vous pouvez
00:23:33 venir, je me chargerai de vous.
00:23:35 - Merci Julia.
00:23:37 - Merci, et ce soir,
00:23:39 je célèbre les 50 ans de
00:23:41 Playboy, je chanterai sur la scène du
00:23:43 No-Pi, c'est un club
00:23:45 très branché dans le sud
00:23:47 de Pigalle, quartier Pigalle.
00:23:49 Alors si vous êtes dans le coin, passez m'embrasser.
00:23:51 - Vous
00:23:53 flirtez avec Playboy ?
00:23:55 - Non, je ne dirai rien.
00:23:57 - Merci Julia Pallon.
00:23:59 Laura, bonjour. - Bonjour.
00:24:01 J'étais dans mes pensées, elle me faisait,
00:24:03 elle m'a presque fait pleurer,
00:24:05 Julia.
00:24:07 - Mais des pleurs de
00:24:09 joie ? - Oui, d'émotion.
00:24:11 - D'émotion. - Oui, tout à fait. Bonjour
00:24:13 Brise Vite, bonjour Michel Audoul. - Bonjour.
00:24:15 - Merci de me prendre, et je suis grande fan
00:24:17 de vous, Michel Audoul. J'ai lu vos livres,
00:24:19 j'ai acheté récemment la
00:24:21 version augmentée qui est toujours aussi passionnante,
00:24:23 et merci d'écrire ce genre de
00:24:25 livre parce que je pense que
00:24:27 ça nous permet, quand on les lit,
00:24:29 de lire un petit peu mieux
00:24:31 au travers de soi.
00:24:33 - Vous avez tout à fait raison, Laura. - Merci, parce que c'est
00:24:35 vraiment, c'était ce qui était le but recherché,
00:24:37 et on est
00:24:39 toujours agréablement touchés quand on entend ces retours-là.
00:24:41 Oui, bah écoutez, oui, merci à vous.
00:24:43 - Alors quel est votre
00:24:47 témoignage, justement, Laura ?
00:24:49 - Alors en fait, voilà, je voulais un peu
00:24:51 vos lumières, Michel, parce que
00:24:53 je suis née
00:24:55 prématurée, déjà,
00:24:57 ainsi que mes frères, et quand je suis
00:24:59 née, j'avais un énorme
00:25:01 angiome à l'arrière-bras gauche,
00:25:03 et donc j'ai laissé
00:25:05 une cicatrice, et c'est vrai que j'ai pas eu
00:25:07 une enfance facile, ni moi ni mes frères,
00:25:09 parce qu'on n'a pas eu une maman
00:25:11 bien sécurisante,
00:25:13 on va dire,
00:25:15 juste parce que je pense qu'elle ne s'avait pas trop aimée,
00:25:17 ou comment bien faire,
00:25:19 et que, finalement,
00:25:21 j'ai eu, après,
00:25:23 à travailler sur moi,
00:25:25 quand j'ai eu des enfants, etc.,
00:25:27 j'ai fait vraiment une machine arrière,
00:25:29 une rétrospection sur moi,
00:25:31 pour essayer d'avancer, sinon je serais,
00:25:33 je pense, tombée un petit peu
00:25:35 dans le mal,
00:25:37 mais voilà, et je m'étais dit, bah peut-être que
00:25:39 ma question, c'était, est-ce que,
00:25:41 finalement, quand je suis née, j'ai porté
00:25:43 déjà quelque chose
00:25:45 qu'on m'aurait transmis
00:25:47 avec cet angiome
00:25:49 qui était important,
00:25:51 le fait d'être prémat, comme si
00:25:53 j'avais déjà une charge avant d'être née, quoi.
00:25:55 - Alors là, vous posez deux questions intéressantes.
00:25:57 Déjà, est-ce que le fait de naître prématurément,
00:25:59 quelle signification
00:26:01 ça pourrait avoir ? Et puis ensuite,
00:26:03 est-ce que quand on est
00:26:05 avec déjà quelque chose,
00:26:07 alors qu'on y est pour rien, je veux dire,
00:26:09 quelle signification ça peut avoir ?
00:26:11 - Oui, alors là,
00:26:13 on est vraiment sur des questions et des sujets sensibles,
00:26:15 sur des choses qui ont
00:26:17 à voir avec quelque chose que
00:26:19 notre cortex et notre champ conscient ne peut pas
00:26:21 comprendre ou ne peut pas entendre. - Évidemment, évidemment.
00:26:23 - Dans le conscient, là où
00:26:25 nous sommes en train de nous rencontrer et d'échanger
00:26:27 verbalement, qui
00:26:29 est géré par notre cortex cérébral,
00:26:31 il y a des logiques très
00:26:33 basiques de oui, non, vrai, faux,
00:26:35 tort, raison, etc., etc.
00:26:37 Et c'est le phénoménal, et ce qui
00:26:39 est perceptible par les sens
00:26:41 qui existent, le reste n'existe pas.
00:26:43 Il est bien évident que lorsque cela
00:26:45 concerne le bagage avec lequel on
00:26:47 vient et celui avec lequel on s'incarne,
00:26:49 comme on dit dans les philosophies
00:26:51 orientales, on touche à un champ
00:26:53 qui est un champ qui s'appelle le champ du subtil,
00:26:55 je l'évoquais déjà tout à l'heure,
00:26:57 c'est-à-dire qui est un champ mémoriel
00:26:59 que l'on porte lorsque
00:27:01 l'on vient. Ce champ mémoriel,
00:27:03 il peut avoir des origines diverses et variées.
00:27:05 Le premier d'entre eux, on le connaît maintenant en Occident,
00:27:07 ça s'appelle le transgénérationnel,
00:27:09 c'est-à-dire le fait que, lorsqu'on
00:27:11 arrive, déjà, nous ne sommes pas des voyageurs
00:27:13 sans bagage parce que nous portons un bagage
00:27:15 familial qui peut être transmis
00:27:17 directement ou indirectement. Il y a un bagage
00:27:19 familial à travers les chromosomes et la génétique,
00:27:21 ça c'est le bagage familial
00:27:23 matériel de la densité qui est transmis,
00:27:25 et il y a le
00:27:27 bagage qui est le bagage psycho-émotionnel,
00:27:29 où il y a des histoires familiales,
00:27:31 il y a des secrets de famille, etc.,
00:27:33 il y a des charges qui sont des charges importantes,
00:27:35 qui peuvent être portées par des
00:27:37 enfants qui viennent au monde.
00:27:39 Et donc, on va trouver des pistes
00:27:41 là-dedans. L'extrême-Orient va encore
00:27:43 un peu plus loin dans ces éléments
00:27:45 de référence-là, puisqu'il considère même
00:27:47 que d'autres éléments peuvent
00:27:49 venir d'un petit peu plus loin, et que l'ensemble de tout ça,
00:27:51 en tout cas, participe à ce qui s'appelle
00:27:53 des choix, des choix d'incarnation.
00:27:55 C'est-à-dire que l'on vient pour réaliser
00:27:57 quelque chose, comme quelqu'un qui rentre dans une école
00:27:59 pour venir apprendre, et pour venir
00:28:01 réaliser un certain nombre de situations,
00:28:03 apprendre un certain nombre de leçons et de données.
00:28:05 Et que donc, jamais,
00:28:07 à aucun moment, je disais tout à l'heure, la vie n'est pas
00:28:09 perverse ou méchante, et bien les charges
00:28:11 et voire même les handicaps que l'on peut avoir
00:28:13 ne sont pas des choses qui sont destinées
00:28:15 à nous rendre de parcours difficiles.
00:28:17 On considère que, dans la vie, comme dans la compétition,
00:28:19 quand on donne un handicap, c'est parce
00:28:21 qu'on a affaire à des gens qui sont forts,
00:28:23 et que la personne a toujours
00:28:25 les moyens de dépasser cela.
00:28:27 Alors, la question de la naissance prématurée,
00:28:29 bien sûr, il y a sans doute
00:28:31 une urgence à vivre et à réaliser.
00:28:33 On peut dire que, et si on est
00:28:35 dans le champ du cortex, on va dire "c'est ma mère
00:28:37 qui ne m'a pas aimé, qui m'a mal porté,
00:28:39 elle avait envie que je dégage très vite parce que j'étais un poids pour elle".
00:28:41 On peut dire ça, très schématiquement.
00:28:43 Mais on peut aussi se dire, à l'intérieur,
00:28:45 et finalement, c'est souvent des témoignages
00:28:47 qui arrivent quand on a...
00:28:49 on travaille avec des personnes dans
00:28:51 un état de champ de conscience modifié,
00:28:53 qu'on fait retourner dans les phases
00:28:55 mémorielles intra-utérines, etc.
00:28:57 On entend très souvent, au contraire, ce retour
00:28:59 qui dit "mais non, c'est que j'étais pressé d'y aller,
00:29:01 c'est que j'étais pressé, moi,
00:29:03 rester là-dedans, ça ne m'intéressait pas, de rester dans le noir,
00:29:05 j'avais envie de prendre la vie et de la bouffer
00:29:07 à pleines dents". Et que donc,
00:29:09 on peut poser les deux hypothèses possibles.
00:29:11 J'aurais toujours tendance à poser l'hypothèse de dire
00:29:13 "si j'ai eu envie de sortir plus vite,
00:29:15 comme parfois certains enfants n'ont pas
00:29:17 envie de sortir du tout et veulent rester plus longtemps,
00:29:19 c'est que sans doute j'avais quelque chose qui était
00:29:21 quelque chose de puissant à réaliser.
00:29:23 Si je me suis retrouvé avec une épreuve physique à dépasser,
00:29:25 qui m'a donné de l'inconfort,
00:29:27 qui peut m'avoir fait douter,
00:29:29 qui peut m'avoir blessé, parce que c'est pas simple
00:29:31 d'avoir une difficulté quand on est un enfant.
00:29:33 Surtout quand le contexte environnemental
00:29:35 n'est pas capable de nous amener de l'information
00:29:37 et de nous nourrir sur ce plan-là.
00:29:39 Surtout quand le contexte, comme vous le disiez
00:29:41 par rapport à votre mère, est un contexte dans lequel
00:29:43 on n'a pas ressenti cet amour inconditionnel
00:29:45 qu'on pense qu'on devrait avoir,
00:29:47 eh bien ça nous produit
00:29:49 et ça nous propose une chose qui est une chose majeure
00:29:51 dans la vie et que malheureusement
00:29:53 les gens qui n'ont pas de soucis
00:29:55 ne mesurent pas. C'est que nous sommes
00:29:57 seuls face à la vie. Mais seuls
00:29:59 face à la vie, pas dans le fait d'être perdus,
00:30:01 mais les réponses
00:30:03 à toutes les challenges et toutes les questions
00:30:05 que la vie nous pose, il n'y a que nous
00:30:07 qui pouvons y répondre. Et ce ne sont donc pas
00:30:09 les autres qui peuvent le faire à notre place.
00:30:11 Et quand nous avons ce besoin d'avoir à nous battre
00:30:13 pour une réalité physique, d'avoir à dépasser
00:30:15 quelque chose, l'enjeu mais pas quelque chose de simple,
00:30:17 puisque le moindre choc peut générer
00:30:19 des hémorragies, etc. On a besoin,
00:30:21 on l'évoquait avec le témoignage
00:30:23 précédent, d'être présent à soi,
00:30:25 d'être vigilant, d'être attentionné,
00:30:27 de faire ce qui convient pour dépasser l'épreuve.
00:30:29 Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, vous êtes
00:30:31 quelqu'un sans doute qui a développé une force de caractère
00:30:33 que beaucoup de gens bien portants n'ont pas.
00:30:35 - Qu'est-ce que vous diriez, Laura ?
00:30:37 - Il me donne envie de pleurer.
00:30:39 - Ah bah allez-y, pleurez.
00:30:41 Pleurez un bon coup.
00:30:43 - Non, non, oui, c'est ça.
00:30:45 Oui, j'ai...
00:30:47 En fait, je me suis toujours dit
00:30:49 que moi, quand j'ai eu des enfants, je me suis dit
00:30:51 qu'une maman, même si elle ne savait pas
00:30:53 aimer ses enfants, il y avait quelque chose à l'intérieur
00:30:55 d'elle qui faisait qu'elle les aimait de façon inconditionnelle,
00:30:57 même si elle ne le savait pas montrer.
00:30:59 Et à partir du moment où j'ai
00:31:01 compris ça, c'est vrai que j'ai
00:31:03 énormément grandi. Et oui, j'ai une force
00:31:05 de caractère, même si de temps en temps,
00:31:07 quand j'écoute des dialogues comme ça,
00:31:09 oui, j'ai un sentiment de
00:31:11 me sentir extrêmement seule. Comme si,
00:31:13 en fait, cet abandon qu'on m'a laissé comme ça,
00:31:15 toute petite...
00:31:17 - Oui, mais voyez,
00:31:19 votre sensibilité est
00:31:21 certainement très grande, Laura.
00:31:23 Mais ce que vous avez dit sur
00:31:25 votre mère qui fondamentalement
00:31:27 forcément vous a aimé,
00:31:29 j'ai envie de dire que c'est vous-même
00:31:31 qui fondamentalement vous avez appris
00:31:33 à vous aimer. Et après,
00:31:35 vous pouvez mettre derrière le mot de votre mère,
00:31:37 c'est pas grave. Mais ce qui est important, je pense,
00:31:39 c'est qu'à un moment donné, oui, vous vous êtes
00:31:41 prise en charge et vous vous êtes aimée
00:31:43 et vous vous êtes donné les moyens
00:31:45 déjà d'être mère.
00:31:47 C'est ça qui est important.
00:31:49 Et je pense que c'est ça le sens
00:31:51 de la vie et le sens de ce que
00:31:53 Michel vient de nous dire.
00:31:55 - Ce potentiel que vous aviez en vous,
00:31:57 si vous voulez, c'est quelque chose qui rayonne.
00:31:59 - Oui, tout à fait. On me dit
00:32:01 que souvent je suis très solaire,
00:32:03 mais c'est vrai que j'ai enfin compris,
00:32:05 mais c'est plutôt récent,
00:32:07 je vous avouerai que je ne suis pas très ancien,
00:32:09 qu'avant d'aimer bien les autres,
00:32:11 il fallait bien s'aimer soi. Avant de bien
00:32:13 aider l'autre, il fallait...
00:32:15 - Ce sera notre sujet demain.
00:32:17 On vous donnera quelques pistes
00:32:19 pour apprendre à vous aimer, parce que c'est vrai
00:32:21 que ça, ça fait partie quand même des
00:32:23 grands handicaps de beaucoup de gens.
00:32:25 - Et ce n'est pas un égoïsme du tout
00:32:27 de penser ça. Mais de bien
00:32:29 savoir s'aimer, c'est bien transmettre.
00:32:31 - Mais oui.
00:32:33 Et ça passe obligatoirement par le fait
00:32:35 d'aimer profondément la vie et de lui faire confiance.
00:32:37 Et parfois c'est difficile.
00:32:39 Une des plus grandes leçons de la vie
00:32:41 que j'ai reçue un jour,
00:32:43 c'est un matin, je m'étais levé,
00:32:45 j'étais de mauvaise humeur, j'étais plus jeune,
00:32:47 j'étais de mauvaise humeur. - Ah oui, vous étiez très jeune.
00:32:49 - J'étais en bonne santé,
00:32:51 en pleine forme, j'avais aucun
00:32:53 souci particulier de quel corps que ce soit,
00:32:55 sauf que je m'étais levé du pied gauche,
00:32:57 donc je faisais la gueule. Et je marchais sur
00:32:59 le trottoir, et j'avance sur le trottoir, et j'avais
00:33:01 la tête basse, évidemment, j'avais le visage fermé,
00:33:03 tout ça. Et puis en marchant sur le trottoir,
00:33:05 à un moment donné, je redresse, je lève la tête,
00:33:07 et je reçois
00:33:09 en plein visage, je me saute
00:33:11 à la figure, le visage d'une petite fille
00:33:13 qui était rayonnante de joie et de bonheur
00:33:15 de vivre. Sauf que
00:33:17 quand ma tête et mon regard s'étaient levés,
00:33:19 j'avais
00:33:21 découvert quelque chose, c'est que cette petite fille
00:33:23 marchait sur le trottoir avec deux jambes articulées
00:33:25 et des béquilles.
00:33:27 Et j'ai pris une gifle monstrueuse,
00:33:29 parce que moi, qui n'avais
00:33:31 aucune raison de me plaindre de la vie, je faisais la traite,
00:33:33 elle, qui avait toutes les raisons d'en être
00:33:35 mécontente, elle était heureuse de vivre.
00:33:37 Et ce rayonnement-là,
00:33:39 ce côté solaire-là, c'est quelque chose
00:33:41 qui transforme le monde. Et c'est là
00:33:43 où la solitude devient une solitude qui se partage.
00:33:45 Et une solitude partagée, ça s'appelle l'amour.
00:33:47 - Merci. - Moi, j'ai définitivement peur.
00:33:51 - Ben, allez-y, Laura.
00:33:53 Ça fait du bien. Mais ça fait du bien
00:33:55 de pleurer. Il ne faut pas...
00:33:57 Ça libère aussi de l'énergie, ça libère
00:33:59 quelque chose. - Absolument. - Merci, Laura.
00:34:01 - Merci à vous. - Allez, on fait une petite
00:34:03 pause, et puis on vous retrouve si vous aussi
00:34:05 avez envie de pleurer avec nous. 0826
00:34:07 3333.
00:34:09 - Eh bien, nous continuons, non pas à vous faire pleurer,
00:34:19 mais à développer votre intuition et
00:34:21 à vous aider à écouter votre corps, les messages
00:34:23 qu'il vous envoie grâce à Michel Oudoul,
00:34:25 qui est avec nous aujourd'hui.
00:34:27 Et on retrouve Isabelle, maintenant.
00:34:29 Bonjour, Isabelle. - Oui, bonjour,
00:34:31 Brigitte, et bonjour à Michel Oudoul,
00:34:33 que j'apprécie énormément.
00:34:35 Je sens l'hiver.
00:34:37 - Il fait mieux. - Oui, il fait mieux.
00:34:39 - Non, mais de toute façon, si vous n'avez pas le livre
00:34:41 de Michel Oudoul, "Dis-moi où tu as mal",
00:34:43 je te dirais pourquoi vous ne passerez pas à l'antenne.
00:34:45 C'est clair. - C'est clair.
00:34:47 Alors, je vais vous faire rire parce que
00:34:49 nous, on est aussi de l'autre chute.
00:34:51 On est en train d'envoyer un mail parce que je suis entre nous
00:34:53 au travail, aussi. Et j'ai mis,
00:34:55 au lieu de mettre "gmail.com",
00:34:57 j'ai mis "gmaim", parce que vous parliez
00:34:59 de s'aimer soi-même.
00:35:01 Tout à l'heure, j'ai mis "gmaim.com".
00:35:03 Donc, voilà.
00:35:05 C'était le plus...
00:35:07 - Oui, c'est ce qu'on appelle un acte réussi.
00:35:09 - C'est ça. - Voilà, manqué.
00:35:11 Voilà, moi, je voulais vous raconter
00:35:13 quelque chose qui m'est arrivé
00:35:15 il y a une vingtaine d'années,
00:35:17 oui, à peu près.
00:35:19 Et vraiment,
00:35:21 donc, en fait, j'avais eu
00:35:23 beaucoup de problèmes de dos,
00:35:25 une fatigue chronique, qui s'était
00:35:27 vraiment chronicisée avec des
00:35:29 douleurs, des espèces de fourmis,
00:35:31 je vais pas vous en parler, dans la jambe,
00:35:33 dans la cuisse droite.
00:35:35 Et ça sortait de ma vie, j'avais 40 ans.
00:35:37 Et bon,
00:35:39 en fait, dans ma vie, ça allait pas très bien.
00:35:41 Je portais beaucoup de choses
00:35:43 à bout de bras, on va dire.
00:35:45 Et mon mari,
00:35:47 mon premier mari était alcoolique sévère.
00:35:49 J'avais un petit garçon
00:35:51 qui avait à l'époque 6 ans.
00:35:53 Et...
00:35:55 Et c'était une période très, très difficile
00:35:57 pour moi.
00:35:59 Donc,
00:36:01 en fait, j'avais consulté
00:36:03 pour cette histoire de sciatique,
00:36:05 parce que vraiment, ça m'a...
00:36:07 C'était très douloureux, ça m'empêchait vraiment
00:36:09 de vivre normalement.
00:36:11 - C'est très douloureux et très handicapant.
00:36:13 - Oui, c'est vraiment... Et je continuais quand même
00:36:15 à travailler, enfin, je visais avec,
00:36:17 on peut dire, mais c'était vraiment...
00:36:19 C'était une douleur de tous les jours.
00:36:21 Et donc, je consulte un premier
00:36:23 chirurgien orthopédiste,
00:36:25 qu'on m'avait envoyé, voilà,
00:36:27 et il m'avait proposé
00:36:29 de m'opérer.
00:36:31 Il me faisait de l'héstionnale lombaire étroite,
00:36:33 enfin, pour rentrer dans les détails, beaucoup d'arthrose, etc.
00:36:35 Et puis,
00:36:37 donc, il m'avait proposé de m'opérer,
00:36:39 il me sert une arthrodèse, c'est-à-dire de souder
00:36:41 deux vertèbres, lombaires.
00:36:43 Et alors, moi, je lui ai demandé,
00:36:45 mais vous savez, je suis commercial,
00:36:47 j'en vois toujours tout le temps, qu'est-ce que ça va entraîner
00:36:49 comme conséquence ? Alors, il m'avait
00:36:51 expliqué, en s'asseyant sur une chaise,
00:36:53 que je ne pourrais plus baisser le dos et le relever,
00:36:55 donc, ne montrant un mouvement
00:36:57 que je ne pourrais plus trop faire.
00:36:59 Et là, j'ai pris peur,
00:37:01 j'ai pris peur, donc,
00:37:03 je lui ai dit, écoutez, il m'a dit,
00:37:05 de toute façon, il n'y a pas d'urgence, on se revoit dans
00:37:07 quatre à six mois, et
00:37:09 voilà, si ça fait aggraver, je vous opère.
00:37:11 Bon, donc, je suis partie, vraiment,
00:37:13 presque en larmes,
00:37:15 et sur ce, j'ai pris un deuxième avis,
00:37:17 et je suis allée voir un neuroschirurgien,
00:37:19 qui, lui, m'a examinée,
00:37:21 m'a dit, écoutez,
00:37:23 il n'avait pas du tout la même attitude,
00:37:25 il m'a dit, écoutez, bon,
00:37:27 il n'y a pas d'urgence à opérer,
00:37:29 vous avez encore votre réflexe,
00:37:31 enfin, bref, je ne sais pas ce détail,
00:37:33 ça devient, et
00:37:35 il me dit,
00:37:37 mais bon, ce que j'aimerais,
00:37:39 ce à quoi j'aimerais
00:37:41 que vous pensiez, c'est, qu'est-ce qui vous
00:37:43 empêche d'avancer
00:37:45 dans votre vie ?
00:37:47 - Comme quoi, on voit bien que,
00:37:49 on a deux personnes
00:37:51 qui travaillent pour la même chose,
00:37:53 et qui ne réagissent absolument pas pareil.
00:37:55 - Voilà, et là, je suis fondue en larmes,
00:37:57 évidemment, devant lui,
00:37:59 et j'ai évoqué ma situation familiale,
00:38:01 et, bon,
00:38:03 il m'a dit, écoutez, vous êtes jeune,
00:38:05 on ne va pas vous opérer, de toute façon,
00:38:07 sur le plan de la douleur, peut-être que ça ne vous apporterait
00:38:09 pas grand-chose, donc, moi, je pense
00:38:11 que le mieux pour vous, c'est de vous faire bien
00:38:13 prendre en charge par
00:38:15 quelqu'un qui fait de la thérapie manuelle,
00:38:17 etc., et puis,
00:38:19 de réfléchir à votre
00:38:21 situation, essayer de vous résoudre
00:38:23 votre problème familial,
00:38:25 et de vous faire prendre en charge sur le plan émotionnel.
00:38:27 Alors là, j'étais vraiment, enfin,
00:38:29 il avait tout compris, quoi.
00:38:31 Et c'est vrai que ça m'a, ça a été
00:38:33 un déclic pour moi.
00:38:35 Suite à ça, j'ai rencontré
00:38:37 une collègue qui s'était
00:38:39 fait opérer à tous les états visuaux, la pauvre,
00:38:41 et elle m'a conseillé son kiné,
00:38:43 qui faisait du
00:38:45 shiatsu, et
00:38:47 de la
00:38:49 facia thérapeutique. Donc, j'ai été prise en charge
00:38:51 par ce kiné, qui m'a vraiment
00:38:53 tout de suite améliorée en quelques séances.
00:38:55 Après, je le vus régulièrement,
00:38:57 enfin, bref. Et en même temps,
00:38:59 j'écoutais vos émissions,
00:39:01 et je connaissais Michel Oudou.
00:39:03 Et donc,
00:39:05 j'ai été encore intéressée
00:39:07 à cette histoire de psychosomatique, parce que
00:39:09 vraiment, je savais que, un petit peu plus long, je savais que
00:39:11 je somatisais, que c'était quelque chose de...
00:39:13 - Mais vous voyez, ce qui est intéressant
00:39:15 dans votre témoignage, c'est que vous allez voir
00:39:17 quelqu'un qui fait, quand même,
00:39:19 office de grand médecin,
00:39:21 et, intuitivement, vous avez
00:39:23 envie d'aller prendre un deuxième diagnostic.
00:39:25 - Exactement.
00:39:27 - Et malheureusement, il y a des personnes qui seraient peut-être
00:39:29 restées avec l'idée qu'il fallait
00:39:31 se faire opérer, et qui, malheureusement,
00:39:33 alors que là, vous allez
00:39:35 visiblement, vous allez bien...
00:39:37 - Moi, je voulais pas me faire opérer, je voulais pas,
00:39:39 je voulais pas de guerre, je voulais pas,
00:39:41 je savais que...
00:39:43 - Je crois qu'il faut pas être contre l'opération,
00:39:45 moi, ce serait stupide aussi
00:39:47 d'être trop dans le...
00:39:49 Mais en même temps,
00:39:51 essayons d'abord de voir jusqu'où
00:39:53 on peut aller sans se faire opérer.
00:39:55 - C'est ça, je sentais que je pouvais m'en sortir sans ça,
00:39:57 je sais pas comment vous expliquez, c'est vraiment une intuition,
00:39:59 c'est vraiment une intuition,
00:40:01 je voulais essayer de m'y prendre
00:40:03 sans ça, et de m'en sortir,
00:40:05 parce que c'était pas normal, et c'est ce que m'a dit
00:40:07 le neurophile, il m'a dit, "là, on vous
00:40:09 dit que vous êtes trop jeunes, c'est pas normal que vous soyez dans cet état-là."
00:40:11 Et là, vraiment,
00:40:13 il m'a fait réfléchir, et
00:40:15 ça a été génial, et puis j'ai eu
00:40:17 la chance aussi de rencontrer, en termes de
00:40:19 thérapie manuelle, quelqu'un qui était très efficace,
00:40:21 qui aujourd'hui est à la retraite,
00:40:23 mais bon, j'en ai plus besoin, en fait, voilà.
00:40:25 - Vous avez surtout eu envie de prendre...
00:40:27 Vous avez surtout eu envie de reprendre les règles
00:40:29 de votre santé ?
00:40:31 - Oui, tout à fait,
00:40:33 et en fait, en un an,
00:40:35 ça allait du tout beaucoup mieux,
00:40:37 voilà, et puis maintenant, aujourd'hui,
00:40:39 dans un temps très haut, j'ai rencontré
00:40:41 mon deuxième mari, qui, lui, me fait
00:40:43 beaucoup de massages, etc.,
00:40:45 et j'ai plus mal au dos, alors que
00:40:47 j'ai toujours la même arthrose,
00:40:49 même plus, puisque j'ai pas trop de problèmes.
00:40:51 - C'est ce que vous explique Brigitte, c'est-à-dire
00:40:53 qu'à partir du moment où vous avez
00:40:55 refusé la fatalité de ce qui vous arrivait,
00:40:57 que vous avez ouvert quelque chose,
00:40:59 vous êtes allé à la rencontre
00:41:01 des informations qui étaient nécessaires, donc
00:41:03 le bon neurologue qui vous a
00:41:05 donné les clés et qui a généré
00:41:07 le déclic, qui a fait que
00:41:09 parce que cette porte-là s'était ouverte,
00:41:11 vous avez trouvé le bon qui-n'est, etc.,
00:41:13 là-dedans, la chance et le hasard n'ont rien à voir.
00:41:15 C'est tout simplement vous qui êtes allé
00:41:17 vers ce qui est disponible et qui
00:41:19 existe, parce que ce qui-n'est, il y a plein
00:41:21 de gens qui l'ont croisé, l'ont rencontré,
00:41:23 et qui n'ont pas été
00:41:25 capables de se faire prendre en charge par lui,
00:41:27 parce qu'ils en avaient un qui était plus près de leur
00:41:29 domicile, par exemple. Donc si vous voulez,
00:41:31 la première
00:41:33 des choses, c'est de ne pas accepter
00:41:35 la fatalité de ce qui nous arrive et de voir
00:41:37 qu'est-ce qu'on peut en faire. Il peut arriver,
00:41:39 si vous avez des disques fusurés ou des niveaux
00:41:41 de lésions qui sont tels que vous êtes en péril
00:41:43 pour votre jambe, qu'il y ait une nécessité
00:41:45 opératoire, c'est exact. Mais il peut
00:41:47 arriver aussi, bien souvent, qu'il ne se soit
00:41:49 pas nécessaire et que les solutions
00:41:51 et les réponses puissent être ailleurs. Vous les avez trouvées, d'ailleurs.
00:41:53 Vous avez même traversé et transformé
00:41:55 ça d'une manière extraordinaire, puisque vous en avez
00:41:57 fait un outil pour trouver un homme qui vous masse.
00:41:59 - C'est vrai, c'est énorme.
00:42:01 Ça, c'est vraiment...
00:42:03 C'est de la chance,
00:42:05 mais franchement, c'est un truc génial.
00:42:07 - J'ai même besoin de prendre de rendez-vous.
00:42:09 - Non, c'est ça, voilà.
00:42:11 J'ai ma mère...
00:42:13 J'ai très beau loup, là.
00:42:15 - Voilà.
00:42:17 - Mais merci de votre témoignage,
00:42:19 Isabelle. Il va dans le sens vraiment
00:42:21 de ce qu'on a eu envie aujourd'hui de transmettre,
00:42:23 d'écouter son intuition,
00:42:25 d'écouter ce que notre corps
00:42:27 transmet.
00:42:29 Votre corps ne vous
00:42:31 ne voulait pas du mal, en fait.
00:42:33 Il voulait juste que vous repreniez votre vie en main
00:42:35 et c'est ce que vous avez fait.
00:42:37 Vous l'avez reprise en main. Bravo.
00:42:39 - Tout à fait. - Merci beaucoup, Isabelle.
00:42:41 On va continuer, évidemment, après les infos
00:42:43 avec vous, au 0826 300 300.
00:42:45 N'hésitez pas, venez témoigner.
00:42:47 Si vous n'avez peut-être pas encore compris
00:42:49 le message de votre corps et que vous avez envie
00:42:51 d'un éclairage, Michel Oudoul est avec nous.
00:42:53 Donc n'hésitez pas à nous appeler 0826 300 300.
00:42:55 Et puis, comme tous les jours,
00:42:57 il y a une petite devinette. Je la trouve assez
00:42:59 mignonne, celle-là. Pourquoi Disney devrait
00:43:01 vendre des soutiens-gorge
00:43:03 ou donner des soutiens-gorge aux femmes qui vont
00:43:05 avec leurs enfants chez Disney ?
00:43:07 Vous avez peut-être une idée.
00:43:09 Sinon, il y a la réponse.
00:43:11 - Pour l'instant, pas. - Mais vous avez
00:43:13 le temps un petit peu de la chercher.
00:43:15 Et puis, on continue, bien sûr,
00:43:17 à vous aider,
00:43:19 à prendre votre vie en main.
00:43:21 C'est vrai que c'est pas
00:43:23 un long fleuve tranquille, la vie, mais
00:43:25 en même temps, quand on dépasse
00:43:27 les épreuves qu'elle nous envoie,
00:43:29 on se sent souvent mieux.
00:43:31 Et ce serait peut-être aussi
00:43:33 la philosophie du jour.
00:43:35 14h16,
00:43:37 Brigitte Lae, Sud Radio.
00:43:39 Nous continuons avec Michel Oudoul
00:43:41 à éclairer les messages
00:43:43 de votre corps. Et pour ça,
00:43:45 bien sûr, il vous suffit de nous appeler au 0826
00:43:47 300 300 et vous pourrez
00:43:49 échanger avec nous.
00:43:51 Je vais donner la parole à Gaëlle dans un instant.
00:43:53 Mais d'abord, on va revenir à la devinette
00:43:55 du jour. Pourquoi
00:43:57 Disney devrait vendre ou donner
00:43:59 des soutiens-gorge aux femmes ?
00:44:01 C'est simple, Michel Oudoul, écoutez bien
00:44:05 parce que les femmes, elles aimeraient bien avoir
00:44:07 des seins animés.
00:44:09 - Ah oui ! - C'est mignon !
00:44:11 - Vous êtes d'accord ? Elle est mignonne, celle-là.
00:44:13 Bonjour Gaëlle.
00:44:15 - Bonjour Brigitte, bonjour Michel Oudoul.
00:44:17 - Bonjour. - Merci d'être
00:44:19 avec nous pour témoigner, Gaëlle.
00:44:21 - Avec grand plaisir.
00:44:23 - Alors moi, j'avais envie de partager mon témoignage
00:44:25 parce que j'ai vraiment un corps qui parle
00:44:27 beaucoup. Et de ça,
00:44:29 depuis que je suis enfant, en fait.
00:44:31 Alors, il faut savoir
00:44:33 que ça a commencé, en fait, quand mon père est décédé.
00:44:35 J'avais 8 ans et là, j'ai fait un trauma.
00:44:37 C'est-à-dire que ma mémoire,
00:44:39 j'ai tout oublié, en fait.
00:44:41 Et après, bon ben, la vie a fait
00:44:43 que... enfin voilà, il y a eu des problèmes avec
00:44:45 ma mère et tout ça. Mais
00:44:47 j'ai commencé à avoir des problèmes au niveau
00:44:49 du dos. Et après,
00:44:51 à 20 ans, j'ai eu
00:44:53 la visite de bibliaire
00:44:55 qui a...
00:44:57 où on me l'a enlevé.
00:44:59 Et quand
00:45:01 j'ai eu 31 ans et ma fille
00:45:03 8 ans, donc en fait, il faut savoir que c'est l'âge
00:45:05 - Oui, quand ta fille a 8 ans,
00:45:07 bien sûr, bien sûr. - que mon père est décédé,
00:45:09 en fait, là, j'ai commencé à faire des grosses
00:45:11 crises d'angoisse en voiture.
00:45:13 Exactement, ben, comme mon père
00:45:15 est décédé en voiture.
00:45:17 Et là, j'ai commencé à me poser des questions, en fait.
00:45:19 Et là,
00:45:21 j'ai aussi ma thyroïde qui s'est
00:45:23 mise à dysfonctionner.
00:45:25 Parce qu'en fait,
00:45:27 je ne pouvais pas exprimer
00:45:29 les sentiments chez moi. Ce n'était pas possible
00:45:31 que ça soit avec ma mère ou autre.
00:45:33 Donc, ben, mon corps,
00:45:35 il a fait que ça, que de parler. - Oui.
00:45:37 Ce qu'on peut imaginer, Gaëlle, c'est que quand vous avez
00:45:39 eu 8 ans et que votre père décède,
00:45:41 ben, vous avez été,
00:45:43 comment dirais-je, laissée seule
00:45:45 avec votre souffrance.
00:45:47 Il n'y a pas eu quelqu'un qui a pu vous aider
00:45:49 à traverser ce deuil
00:45:51 qui est quand même un des deuils essentiels,
00:45:53 perdre son père ou sa mère.
00:45:55 Et donc, tout ça a provoqué
00:45:57 en vous des blocages,
00:45:59 des choses qui sont...
00:46:01 Et quand votre fille a
00:46:03 8 ans, ben, c'est une sorte
00:46:05 de synchronicité d'âge.
00:46:07 - Tu rappelles des mémoires. - On connaît bien ça.
00:46:09 - Oui, ça a été ça, en fait,
00:46:11 totalement. - Mais au moins,
00:46:13 ça vous a permise, j'imagine,
00:46:15 de commencer à
00:46:17 entendre ce que vous disiez, votre corps,
00:46:19 et ce que, justement,
00:46:21 vos émotions
00:46:23 qui n'ont pas été suffisamment
00:46:25 accueillies et qu'il était temps que vous accueilliez
00:46:27 vraiment tout ce que ça a...
00:46:29 tout ce que vous avez traversé.
00:46:31 - En fait, ça a été ça. Ça a été vraiment
00:46:33 le début
00:46:35 de mon ouverture, de la compréhension
00:46:37 à moi-même
00:46:39 de tout ce que j'avais mis de côté, en fait.
00:46:41 Il fallait vraiment que j'avance
00:46:43 et qu'il fallait que je supporte
00:46:45 la vie familiale.
00:46:47 Mais après,
00:46:49 oui, j'ai eu des problèmes de dos. J'ai été opérée
00:46:51 deux fois des cervicales.
00:46:53 Et à chaque fois, les médecins me demandaient
00:46:55 pourquoi, qu'est-ce que j'ai fait,
00:46:57 qu'est-ce que j'ai eu dans mon enfant.
00:46:59 Mais j'avais pas d'explication, en fait.
00:47:01 J'avais aucune explication. Y avait rien eu.
00:47:03 Si ce n'est que je portais ma mère
00:47:05 de 8 ans à...
00:47:07 je sais pas, 15, 16 ans,
00:47:09 j'ai porté ma mère qui était
00:47:11 une remarque de mon enfant.
00:47:13 - Vous avez surtout pas pu exprimer quelque chose.
00:47:15 - Oui, c'est ça. Si vous voulez.
00:47:17 Vous savez, il y a beaucoup de choses dans votre témoignage.
00:47:19 La première des choses, c'est la démonstration
00:47:21 de la puissance
00:47:23 des vécus émotionnels
00:47:25 et d'une puissance qui est d'autant plus grande
00:47:27 qu'on l'ignore, c'est-à-dire que ces vécus émotionnels
00:47:29 ont été déniés, ont été enfouis au plus profond
00:47:31 de nous-mêmes. Et cette puissance,
00:47:33 elle est extrême, c'est-à-dire qu'elle
00:47:35 se voit dans votre témoignage
00:47:37 avec l'espèce d'effet de rémanence
00:47:39 qu'il y a eu quand votre fille a eu l'âge
00:47:41 que vous aviez à l'époque où votre père
00:47:43 est décédé, et ce qu'il
00:47:45 produisait chez vous, quelque chose
00:47:47 qui était en résonance avec le contexte dans lequel
00:47:49 il était mort. C'est-à-dire que ça
00:47:51 vous donne très précisément,
00:47:53 dans le fait que ça apparaissait en voiture,
00:47:55 ça vous donne très précisément la précision de la mémoire
00:47:57 qui était la mémoire agissante. Et qu'après,
00:47:59 votre corps, il est exprimé
00:48:01 à différents stades et à différents degrés,
00:48:03 ce qui était... Bien sûr qu'avec les
00:48:05 cervicales. Vous savez, les cervicales, c'est ce qui est
00:48:07 entre la tête et le cerveau,
00:48:09 et puis les bras et les jambes, ce qui permet de faire passer
00:48:11 les choses dans le réel. Et cette zone
00:48:13 de passage des éléments du conceptuel
00:48:15 ou des champs émotionnels
00:48:17 dans le réel, eh bien
00:48:19 c'est celle où se bloquent tous les interdits
00:48:21 que l'on se met. Et donc
00:48:23 la tension qui peut exister au niveau de votre
00:48:25 nuque, parler de la façon avec laquelle
00:48:27 vous reteniez, vous vous interdisiez
00:48:29 l'expression de quelque chose,
00:48:31 qui a fini par se traduire
00:48:33 puisque dans les parties solides et dures,
00:48:35 on avait pu réussir à traiter plus ou moins
00:48:37 la chose, par ce qui s'est passé
00:48:39 au niveau de votre thyroïde, qui est effectivement
00:48:41 la glande chef d'orchestre, qui est à la fois
00:48:43 la glande de la croissance de l'enfant,
00:48:45 une glande particulière qui a la forme d'un
00:48:47 papillon, c'est-à-dire l'envol et l'expression
00:48:49 de soi, et qui a été vraiment
00:48:51 la signature finale que
00:48:53 le déni du ressenti et de la
00:48:55 souffrance était ce qui
00:48:57 avait besoin d'être exprimé aujourd'hui
00:48:59 et qu'il fallait vous donner les moyens et la possibilité
00:49:01 de le faire à la fois pour vous,
00:49:03 et je pense aussi à la fois pour votre fille.
00:49:05 - Tout à fait, tout à fait,
00:49:07 et moi en tout cas, ça a été le début vraiment
00:49:09 de l'écoute
00:49:11 à moi-même. - Oui, c'est ça,
00:49:13 c'est-à-dire que là, quand même, vous avez enfin pu
00:49:15 avoir une vraie prise de conscience
00:49:17 de ce que vous aviez traversé
00:49:19 sans pouvoir le nommer, en quelque sorte.
00:49:21 - Oui, c'est ça en fait,
00:49:23 et puis jusque là,
00:49:25 dernièrement, où j'ai eu de nouveau
00:49:27 une crise, une hernie discale
00:49:29 qui s'est redécouverte,
00:49:31 moi j'ai fait tout ce qui est volé.
00:49:33 - Au niveau cervical ? - Oui,
00:49:35 et en fait, là, en fin d'année,
00:49:37 donc fin octobre,
00:49:39 j'ai commencé à avoir des grosses douleurs au bras gauche.
00:49:41 - Voilà, c'était ça la question
00:49:43 que j'allais vous poser, parce que
00:49:45 dans ce que vous dites, je vous entends beaucoup
00:49:47 parler de votre mère, mais vous savez que la blessure
00:49:49 qui est celle que vous avez absolument besoin
00:49:51 de reconnaître, c'est le ressenti
00:49:53 qui a été le vôtre, et que vous avez dénié
00:49:55 lorsque votre père est mort,
00:49:57 c'est le fait qu'il vous ait
00:49:59 sans doute abandonné, et que
00:50:01 vous lui en vouliez de cet abandon et de cette
00:50:03 trahison, mais comme c'est quelque chose
00:50:05 qui est inacceptable sur le plan émotionnel,
00:50:07 cette culpabilité-là,
00:50:09 vous l'avez enfouie au plus profond de vous-même,
00:50:11 et c'est là-dessus qu'il y a besoin
00:50:13 de travailler quelque chose. - Bah justement,
00:50:15 là, le fait que, enfin
00:50:17 maintenant je suis thérapeute
00:50:19 et énergéticienne, donc je fais
00:50:21 des soins énergétiques, enfin j'en ai reçu
00:50:23 pendant toute ma période de douleurs,
00:50:25 et j'ai enfin pu mettre un doigt sur
00:50:27 le manque que j'avais pas
00:50:29 jusqu'à maintenant conscientisé,
00:50:31 et bah ma douleur
00:50:33 a leur mergner. - Oui mais,
00:50:35 il y a ce manque certes,
00:50:37 mais c'est plus grave que ça,
00:50:39 c'est cette
00:50:41 sensation que, quelque part,
00:50:43 il vous a abandonné, et puis
00:50:45 il vous a en plus foutu
00:50:47 une mère à charge sur
00:50:49 le dos, si je puis dire. - Ça fait, bien sûr.
00:50:51 - Vous voyez ? Et ça c'est, alors
00:50:53 évidemment que
00:50:55 c'est pas de sa faute,
00:50:57 mais quelque part, quand on est enfant,
00:50:59 on a le droit
00:51:01 d'en vouloir à son parent, parce que
00:51:03 quand on est enfant, on n'a pas la rationalité
00:51:05 de l'adulte, et donc... - C'est même plus qu'un droit,
00:51:07 c'est-à-dire que c'est quelque chose, c'est une réaction
00:51:09 émotionnelle naturelle, c'est-à-dire
00:51:11 c'est normal
00:51:13 que vous lui en vouliez, moi je me souviens d'une personne
00:51:15 qui était venue pour un autre problème corporel,
00:51:17 qui avait vécu, non pas le décès du père,
00:51:19 mais le décès du conjoint, qui était mort dans ses bras,
00:51:21 elle me disait qu'elle était très heureuse d'avoir pu
00:51:23 l'accompagner jusqu'au bout, etc.
00:51:25 Et je l'ai regardée,
00:51:27 je lui ai dit "Madame, écoutez, je suis très content que votre cerveau
00:51:29 me dise ça, et je vous crois tout à fait quand vous dites ça,
00:51:31 mais moi j'ai besoin de la réponse de votre coeur,
00:51:33 qu'est-ce que votre coeur a pensé au moment
00:51:35 où il mourait dans vos bras ?"
00:51:37 Et là, cette personne s'est effondrée en larmes,
00:51:39 et elle m'a dit ce qui m'est venu à l'esprit, "Monsieur, je n'ai jamais osé
00:51:41 le dire à personne, ces salauds,
00:51:43 pourquoi tu m'abandonnes ?"
00:51:45 Et je pense que c'est de ça dont il s'agit. - Oui, je crois
00:51:47 qu'il y a une colère qui s'est
00:51:49 manifestée, mais que vous n'avez pas pu
00:51:51 manifester, voyez ? - Bah, ce qui est
00:51:53 compliqué, c'est que j'ai toujours pas de
00:51:55 souvenirs, et avoir une colère
00:51:57 contre quelqu'un sur laquelle on n'a aucun souvenir,
00:51:59 c'est difficile en fait.
00:52:01 C'est ça le truc, parce que pour moi... - Faites un travail symbolique.
00:52:03 Faites un travail symbolique. - Oui.
00:52:05 - Prenez une feuille de papier, écrivez.
00:52:07 Prenez, écrivez à votre père, écrivez
00:52:09 sans aucune censure, laissez venir
00:52:11 ce qui vient.
00:52:13 Allez dans un bois, prenez un
00:52:15 morceau de bois, cognez sur une souche en pensant
00:52:17 à votre père, et laissez émerger tout ce qui vient.
00:52:19 Parce que quel est l'organe que vous vous êtes fait
00:52:21 enlever ? C'est la vésicule biliaire.
00:52:23 La vésicule biliaire, c'est un des sièges de la colère.
00:52:25 - Comme par hasard.
00:52:27 Et puis peut-être, si vous avez des
00:52:29 photos de vous avec votre père, ou des photos
00:52:31 de votre père, regardez les photos, parce que
00:52:33 très souvent, quand on a la mémoire
00:52:35 comme ça qui s'est arrêtée,
00:52:37 les photos nous
00:52:39 permettent de refaire fonctionner
00:52:41 un petit peu des souvenirs
00:52:43 ou des émotions liées
00:52:45 à notre mémoire.
00:52:47 - Je resserrai, mais pour l'instant,
00:52:49 jusqu'à maintenant, ça n'avait pas...
00:52:51 Même les souvenirs qu'on a
00:52:53 pu me raconter, ça n'a jamais
00:52:55 ramené aucun souvenir.
00:52:57 Pour moi, en tout cas.
00:52:59 - Oui, parce que la blessure est encore là.
00:53:01 - Pour l'instant, je ne dis pas que ça ne peut pas
00:53:03 revenir. - Mais vous pouvez
00:53:05 aussi vous inventer des souvenirs avec votre
00:53:07 père, comme par hasard, votre
00:53:09 inconscient, il va écrire des choses,
00:53:11 il va vous faire écrire des choses qui sont
00:53:13 peut-être le début de
00:53:15 souvenirs qui pourront revenir.
00:53:17 Faites confiance à votre inconscient.
00:53:19 - Oui, totalement. - Parce que lui,
00:53:21 il n'oublie rien.
00:53:23 - Oui, je sais bien, c'est clair.
00:53:25 - Mais évidemment, sur le plan conscience,
00:53:27 c'est trop douloureux, donc c'est
00:53:29 occulté. - Oui,
00:53:31 c'est totalement ça. - On le sait,
00:53:33 à quel point le traumatisme
00:53:35 peut provoquer
00:53:37 un oubli total de choses. - Ça s'appelle une
00:53:39 amnésie partielle. - Exactement, ça,
00:53:41 on le sait. Donc voilà, mais on peut
00:53:43 quand même arriver à
00:53:45 rouvrir, si je puis dire,
00:53:47 la porte blindée
00:53:49 qui s'est installée. - Merci.
00:53:51 - Merci en tout cas Gaël, parce que c'est pareil,
00:53:53 votre témoignage, il est... - Il est riche.
00:53:55 - Il est riche et tellement parlant.
00:53:57 - Oui, absolument. - On fait une
00:53:59 petite pause et on retrouve
00:54:01 Mika, maintenant, dans un instant.
00:54:03 - 14h16,
00:54:05 Brigitte Laët, Sud Radio.
00:54:07 - Michel Audoul est avec nous,
00:54:09 auteur de "Dis-moi où tu as mal", je te dirais
00:54:11 pourquoi, aux éditions Albam. Michel,
00:54:13 revisitez, réaugmentez
00:54:15 avec notamment toutes les maladies
00:54:17 qu'on appelle auto-immune. - Aujourd'hui,
00:54:19 il y a les maladies auto-immune, il y a la désespérance,
00:54:21 il y a les apnées du sommeil, il y a
00:54:23 le takotsubo, il y a
00:54:25 les problèmes de thyroïde.
00:54:27 - N'est-ce pas ?
00:54:29 Et la liste est longue. Mika,
00:54:31 bonjour. - Oui, bonjour Brigitte,
00:54:33 bonjour Michel Audoul.
00:54:35 - Merci d'être avec nous Mika. - C'est
00:54:37 moi qui vous remercie, je suis super content
00:54:39 et j'étais en train d'écouter
00:54:41 la radio et
00:54:43 j'ai peut-être solutionné mon
00:54:45 problème avec l'auditrice
00:54:47 d'avant, enfin vous allez
00:54:49 me dire. Donc
00:54:51 voilà, je vous
00:54:53 explique,
00:54:55 j'ai eu un mariage
00:54:57 qui a duré
00:54:59 14 ans, qui m'a coûté une année discale.
00:55:01 Là, ça va
00:55:03 faire 4 ans que
00:55:05 je suis séparé et que
00:55:07 je rencontre des femmes
00:55:09 qui ne sont pas
00:55:11 disponibles pour moi,
00:55:13 qui retournent soit avec leurs ex
00:55:15 ou alors qui n'ont pas coupé avec leurs ex.
00:55:17 Et donc là,
00:55:19 je suis avec une personne depuis
00:55:21 un mois, avec qui ça se passe super bien,
00:55:23 il n'y a aucun mais, il n'y a pas
00:55:25 de mais, il y a tout
00:55:27 qui coïncide, tout qui coordonne. - Elle est disponible,
00:55:29 elle est libre ? - Elle est libre, mais
00:55:31 il y a quand même un petit mais, c'est que
00:55:33 il y a un ex-mari
00:55:35 qui est assez présent,
00:55:37 enfin ils ont un enfant en commun, donc c'est normal,
00:55:39 et il y a un
00:55:41 ex qui est
00:55:43 encore rattaché
00:55:45 un petit peu à elle.
00:55:47 Elle, elle avait coupé avant de me connaître, c'est pas moi
00:55:49 qui ai fait que,
00:55:51 mais elle avait coupé avant,
00:55:53 mais résultat, il est quand même un petit peu présent,
00:55:55 malheureusement. Et là, moi, je suis
00:55:57 bloqué, comme l'auditrice d'avant,
00:55:59 au niveau de ses fils
00:56:01 et de ses sept, avec des douleurs dans le bras,
00:56:03 au niveau du coude et de la main.
00:56:05 Et puis j'ai mon corps, moi aussi, qui me parle beaucoup,
00:56:07 et alors, j'ai conscience
00:56:09 de tout ça,
00:56:11 mais j'arrive pas à
00:56:13 me débloquer ça,
00:56:15 la peur de l'abandon, la peur d'être...
00:56:17 - Il peut y avoir ça, mais
00:56:19 j'aurais juste envie de vous poser une question, je vous entends
00:56:21 beaucoup parler des ex des autres.
00:56:23 - Oui.
00:56:25 Ben moi, c'est moi
00:56:27 qui ai pris la décision par rapport à mon ex.
00:56:29 - Il y a 4 ans, oui,
00:56:31 mais encore.
00:56:33 - Et bien, après, non, moi,
00:56:35 j'ai pas eu de coup de cœur,
00:56:37 vraiment, ça a été
00:56:39 des histoires de 15 jours, de 1 mois...
00:56:41 - Non, mais on parle de votre ex,
00:56:43 est-ce qu'elle
00:56:45 est encore dans vos rêves, de temps en temps ?
00:56:47 - Ah non, non.
00:56:49 - Qu'est-ce que vous en diriez ?
00:56:51 - Ben moi, j'en dirais que
00:56:53 on est reliés par une petite fille
00:56:55 que l'on a eue
00:56:57 ensemble,
00:56:59 mais voilà, moi, ça serait 2 mois,
00:57:01 je ne la verrais plus, mais
00:57:03 voilà, c'est...
00:57:05 - Ahem, ahem, ahem.
00:57:07 - Ah non, pas...
00:57:09 - Est-ce que
00:57:11 vous croyez au hasard
00:57:13 qu'à partir du moment où,
00:57:15 on va dire, vous êtes libre, et vous êtes libre
00:57:17 de mener et de construire votre vie
00:57:19 de couple futur et nouvel,
00:57:21 le fait que vous rencontriez que des femmes
00:57:23 qui ne sont pas disponibles à cause de leur ex,
00:57:25 n'est pas quelque chose
00:57:27 qui est un petit clin d'oeil
00:57:29 à réfléchir sur la liberté
00:57:31 qui est la vôtre par rapport à la vôtre d'ex ?
00:57:33 - Oui.
00:57:35 - Dans ce que vous décrivez de l'actuel,
00:57:37 dans les faits de l'actuel,
00:57:39 vous parlez qu'elle est disponible,
00:57:41 qu'elle est prête, etc., etc.,
00:57:43 mais qu'à votre goût, elle a encore un lien trop grand
00:57:45 avec son ex à lui parce qu'il y a un enfant ?
00:57:47 Vous venez de nous dire la même chose de vous ?
00:57:49 - Oui, oui, oui, oui, complètement, oui, oui, oui, complètement, oui.
00:57:51 - Voilà, donc, peut-être que c'est là
00:57:53 où il y a encore un petit quelque chose
00:57:55 qui a besoin d'être apuré.
00:57:57 Donc, là aussi, peut-être un travail symbolique
00:57:59 dans lequel vous allez trouver un vecteur pour exprimer
00:58:01 ce que vous avez encore sur le cœur.
00:58:03 - Elle a quel âge, votre petite fille ?
00:58:05 - Euh, d'où ? Ah, je dis petite,
00:58:07 elle va avoir 13 ans.
00:58:09 - D'accord, mais vous avez dit petite.
00:58:11 - Oui, j'ai dit petite.
00:58:13 - Donc, peut-être que c'est tout simplement une culpabilité
00:58:15 d'avoir repus le lien
00:58:17 avec votre ex et que c'est ça
00:58:19 qu'il faudrait travailler, vous voyez ?
00:58:21 - Oui, oui, oui, de sa chance de conscience.
00:58:23 - Oui, mais c'est ça qui fait que...
00:58:25 - Pour lever cet interdit.
00:58:27 - C'est ça qui fait qu'il y a peut-être encore un lien inconscient
00:58:29 avec votre ex, comme si
00:58:31 dans votre
00:58:33 imaginaire, vous auriez pu
00:58:35 quand même, pour votre toute petite fille,
00:58:37 rester pour elle, quoi.
00:58:39 - Oui, bien sûr, oui, c'est ça.
00:58:41 Moi, j'ai réfléchi pendant deux ans avant
00:58:43 d'arrêter la relation.
00:58:45 - Parce que c'est C6, C7,
00:58:47 vous avez dit ? - Oui, C6, C7,
00:58:49 C6, c'est Saturne,
00:58:51 et C7, c'est le soleil.
00:58:53 - Oui, oui, j'ai lu dans votre livre.
00:58:55 - Les deux images du père.
00:58:57 Saturne, c'est le père qui dévore,
00:58:59 le soleil, c'est le père qui est fiable
00:59:01 et qui se lève tous les matins pour éclairer le monde.
00:59:03 - Oui, oui.
00:59:05 - Et donc, je pense qu'il faut être
00:59:07 rampé. - Et vous oscillez entre les deux.
00:59:09 - Il faut être rampé, vous avez essayé
00:59:11 de sauver votre couple pour votre fille,
00:59:13 et puis, ben, c'était pas possible.
00:59:15 Et peut-être que pour elle, c'est mieux
00:59:17 que vous ayez rompu, parce que
00:59:19 c'était certainement toxique
00:59:21 de voir tous les deux.
00:59:23 Donc, pardonnez-vous
00:59:25 et soyez en paix avec vous-même.
00:59:27 - Oui, je l'ai pas fait,
00:59:29 effectivement, même de me pardonner
00:59:31 par rapport à avoir fait ça,
00:59:33 par rapport à ma petite, c'est vrai que
00:59:35 je l'ai pas fait, ça, oui. J'ai fait beaucoup de choses,
00:59:37 j'ai demandé pardon à ce que j'avais fait
00:59:39 à l'âme de mon ex,
00:59:41 et tout ça, enfin, bon, voilà,
00:59:43 j'ai rien fait d'exceptionnel. - Et l'âme outre ?
00:59:45 - Eh ben, moi aussi, je me suis demandé pardon,
00:59:47 je me le suis dit aussi que j'avais le droit d'être
00:59:49 heureux maintenant, et puis que, voilà,
00:59:51 qu'il fallait lever les interdits, tout ça,
00:59:53 mais, effectivement, j'avais pas forcément,
00:59:55 j'ai pas formulé
00:59:57 le pardon à ma petite, ouais,
00:59:59 effectivement. - Et alors, vous voyez, Mika, pourquoi je crois
01:00:01 que c'est vraiment ça, la symbolique
01:00:03 de votre témoignage, c'est que vous avez appelé
01:00:05 et vous avez quitté votre ex
01:00:07 quand votre fille avait 8 ans.
01:00:09 Puisque c'était il y a 4 ans.
01:00:11 - Ouais. - Et comme elle a 12 ans
01:00:13 aujourd'hui, vous voyez,
01:00:15 c'est comme si ça a fait
01:00:17 une sorte... - Il y avait une résonance. - Une résonance, vous voyez.
01:00:19 C'est intéressant, hein. Enfin, bon, moi, je dis ça,
01:00:21 peut-être que je me trompe, hein. - Oui. - Mais
01:00:23 c'est assez rigolo, enfin, rigolo, c'est pas
01:00:25 rigolo au sens, vous voyez... - C'est intéressant, oui.
01:00:27 - C'est intéressant. Vous entendez
01:00:29 le témoignage de Gaël,
01:00:31 qui a l'âge de 8 ans, etc.,
01:00:33 etc., et tout d'un coup... - Il a perdu son père.
01:00:35 - C'est à 8 ans que votre fille a perdu
01:00:37 son père. - Oui, oui, oui, oui, oui.
01:00:39 - Vous voyez ? - Oui. - Et je pense que ça
01:00:41 vous parle, hein, oui. - Oui, oui, ça me parle
01:00:43 complètement, oui, je vous écoute beaucoup, et puis je suis
01:00:45 complètement là-dedans, donc, oui, ça me parle. - Et vous savez,
01:00:47 vous savez, peut-être que Mika,
01:00:49 elle a 12 ans, elle est capable d'entendre, peut-être qu'il faut en parler
01:00:51 avec votre fille de luxe ? - Oh, complètement, je parle
01:00:53 beaucoup, hein, je suis très, très ouvert, on parle de tout.
01:00:55 - Et vous lui avez dit pourquoi vous êtes parti
01:00:57 et que vous ne l'avez pas abandonné ? - Oui, oui, oui,
01:00:59 oui, oui, et puis oui, oui, complètement, oui,
01:01:01 oui, oui, je lui avais dit. Après, c'est une petite
01:01:03 en plus qu'on avait adoptée.
01:01:05 Alors, elle a subi double abandon,
01:01:07 donc double culpabilité de ma part, quoi,
01:01:09 vous voyez ? - Ben, il faut
01:01:11 pardonner deux fois. - Mais vous venez de
01:01:13 dénommer, vous dites bien double culpabilité de votre
01:01:15 part, c'est là-dessus qu'il faut relâcher
01:01:17 vos cervicales, et pour relâcher
01:01:19 vos cervicales... - Ah, mais parce que je le sens bien,
01:01:21 je le sens bien que c'est asymptomatique, hein, c'est...
01:01:23 Il y a des moments dans la journée où je suis bien,
01:01:25 même quand je suis avec ma nouvelle compagne, c'est
01:01:27 top, je le sens bien, même hier, j'ai
01:01:29 pu aller courir, ce matin,
01:01:31 je me réveille, j'ai mal dans le bras, machin, et tout,
01:01:33 ben, je sens que c'est de l'asymptomatique, c'est...
01:01:35 C'est hallucinant, quoi.
01:01:37 C'est du grand n'importe quoi, je le sais.
01:01:39 - Non, c'est pas du grand n'importe quoi, c'est l'expression
01:01:41 d'une souffrance qui est à l'intérieur, et qui
01:01:43 frappe à la porte, et qui aurait besoin de pouvoir s'exprimer
01:01:45 réellement. - Soyez gentil,
01:01:47 un peu plus gentil avec vous-même,
01:01:49 Mika. - Ben, ouais, je le sais, je le sais, ouais.
01:01:51 - C'est pas du n'importe quoi.
01:01:53 - Ouais, ouais, je sais, tout ça, je sais, ouais.
01:01:55 Vous voyez, ça me donne envie de pleurer, parce que...
01:01:57 - Ben, alors, allez-y, c'est bien. - En plus, ouais, ouais,
01:01:59 ouais, parce qu'en plus, voilà,
01:02:01 j'ai rencontré vraiment une belle personne, quoi.
01:02:03 Je veux dire, voilà, c'est...
01:02:05 Y a pas de "mais", c'est génial.
01:02:07 - Ben, ça va être une super belle mère, voilà.
01:02:09 - Ah oui, complètement, déjà, ça l'est.
01:02:11 - Eh ben, alors, tout va bien ?
01:02:13 - Ouais, ouais, oui, non mais oui, tout va bien.
01:02:15 Sauf cette merde à la con
01:02:17 qui me saoule dans la journée,
01:02:19 mais c'est tout, quoi, ouais, effectivement.
01:02:21 Tout va bien, c'est vrai, y a pas de...
01:02:23 Tout va bien, je me plains à la bouche ouverte, quoi.
01:02:25 C'est fou, quoi. - Non, mais c'est normal.
01:02:27 C'est tout à fait normal.
01:02:29 Allez éventuellement vous faire aider,
01:02:31 allez voir un ostéo, ou éventuellement,
01:02:33 même, évitez les manipulations
01:02:35 cervicales, mais allez voir un énergéticien
01:02:37 ou un praticien jiazhu,
01:02:39 quelqu'un qui va vous permettre de relâcher ce qui
01:02:41 est en dessous de la tension musculaire
01:02:43 qui comprime au niveau cervical.
01:02:45 Vous avez vraiment besoin de faire relâcher votre nuque,
01:02:47 parce que c'est une réalité physique
01:02:49 qui est indéniable et qui ne faut pas...
01:02:51 et qui ne faut pas ignorer.
01:02:53 - Ouais, ouais, ouais, ouais.
01:02:55 - Et parallèlement, ben, vous...
01:02:57 vous avez compris, hein.
01:02:59 - Oui, j'ai compris, oui, là, j'ai compris, là, ouais.
01:03:01 Ouais, j'ai compris. J'ai compris, après,
01:03:03 j'avais fait un parallèle aussi
01:03:05 avec ma maman qui...
01:03:07 y a beaucoup d'années de ça, mais j'étais...
01:03:09 j'avais 18 ou 19 ans
01:03:11 à développer un cancer du sein
01:03:13 et...
01:03:15 je me souviens pas, parce que
01:03:17 j'ai bloqué beaucoup de souvenirs
01:03:19 par rapport à ça, mais je pense que j'ai eu un peu
01:03:21 aussi peur de la perdre à ce moment-là
01:03:23 et j'ai chanté tout le truc
01:03:25 et bon, là, elle va très bien,
01:03:27 y a pas eu...
01:03:29 y a pas eu de suite ni rien,
01:03:31 mais, vous voyez, ça m'a fait un peu résonance
01:03:33 quand elle parlait de cette maladie
01:03:35 et puis moi, j'ai vu ça aussi, 'fin, ça m'a parlé, 'fin...
01:03:37 - Mais vous savez, Mika, si vous sentez
01:03:39 que ça se libère pas comme ça,
01:03:41 grâce à la séance de
01:03:43 Osteo ou de Shiatsu,
01:03:45 vous pouvez aussi aller rencontrer un thérapeute,
01:03:47 vous parler pendant peut-être une ou deux
01:03:49 séances, trois maximum, pour pouvoir
01:03:51 enfin lâcher cette culpabilité.
01:03:53 C'est des choses qui peuvent
01:03:55 partir assez vite, hein,
01:03:57 vous êtes intelligent, vous avez compris,
01:03:59 peut-être que vous avez juste besoin
01:04:01 de vous faire un tout petit peu aider
01:04:03 pour enfin pouvoir
01:04:05 repartir et être
01:04:07 heureux avec votre nouvelle compagne.
01:04:09 Merci, Mika, merci beaucoup.
01:04:11 On fait une petite pause, on se retrouve pour le Love Conseil,
01:04:13 vous aurez les quatre clés
01:04:15 pour une meilleure vie affective.
01:04:17 - www.loveconseil.com/4.fr, le plus grand site
01:04:19 de webcam live réservé aux adultes.
01:04:21 - Brigitte Ley,
01:04:23 Sud Radio, le Love Conseil.
01:04:25 - Alors, le Love Conseil
01:04:27 Michel Oudoul, c'est quatre clés pour une
01:04:29 meilleure vie affective. Alors,
01:04:31 on va d'abord revenir
01:04:33 sur ce qu'on vient de dire à l'instant avec
01:04:35 Mika, faire la paix avec son passé, tout particulièrement
01:04:37 avec ses ex, hein.
01:04:39 C'est pas toujours simple,
01:04:41 c'est vrai. - Oui, oui, c'est sûr.
01:04:43 - Ensuite, il faut trouver
01:04:45 sa vérité par rapport à celle de nos parents,
01:04:47 parce qu'il y a beaucoup de...
01:04:49 dans notre vie affective, on va
01:04:51 essayer de faire pareil que nos parents ou à l'inverse,
01:04:53 donc c'est aussi une vraie
01:04:55 question qu'il faut se poser.
01:04:57 Il faut comprendre ce qu'on recherche dans une
01:04:59 relation et non pas reproduire
01:05:01 le couple parental ou au contraire,
01:05:03 surtout pas vouloir se mettre en couple parce que
01:05:05 nos parents ont... - Échoué.
01:05:07 - ...ont échoué, etc.
01:05:09 Ça nous permet, bien sûr,
01:05:11 si on fait ce petit travail, de comprendre
01:05:13 nos erreurs passées qui sont souvent
01:05:15 une volonté d'obéir
01:05:17 à toute la
01:05:19 famille, toute la lignée familiale.
01:05:21 - L'essence de la lignée. - Exactement.
01:05:23 Et puis,
01:05:25 ensuite, il faut trouver
01:05:27 la bonne mesure
01:05:29 entre nos aspirations
01:05:31 et celles de l'autre,
01:05:33 de notre partenaire,
01:05:35 parce que bon, on peut avoir
01:05:37 beaucoup de désirs, mais quand on est à deux,
01:05:39 c'est... - Il faut une déconciliation.
01:05:41 - ...un peu en compte de l'autre, on est d'accord.
01:05:43 Alors bon,
01:05:45 ensuite, je dirais qu'il faut
01:05:47 aussi oser à la fois
01:05:49 décrypter ses émotions
01:05:51 et oser l'intimité sans avoir
01:05:53 peur d'être jugé.
01:05:55 Je crois qu'en amour, les seules erreurs, c'est
01:05:57 de ne rien dire, de ne rien faire.
01:05:59 Maintenant, si on en
01:06:01 dit beaucoup et que l'autre s'en sert
01:06:03 contre nous, c'est qu'on est peut-être avec
01:06:05 quelqu'un qui n'est
01:06:07 pas la bonne personne. Normalement,
01:06:09 on devrait pouvoir échanger... - Ou alors qu'on n'est pas
01:06:11 en phase avec soi-même et qu'on se met en
01:06:13 situation de subir la
01:06:15 volonté de domination
01:06:17 de l'autre. C'est-à-dire que
01:06:19 dans la relation amoureuse,
01:06:21 l'équilibre est aussi
01:06:23 fondamental que dans tous les principes même
01:06:25 de la vie. C'est le principe
01:06:27 yombien de la réconciliation des opposés
01:06:29 et combien le féminin et le masculin
01:06:31 à travers la rencontre avec
01:06:33 l'autre apprennent de l'autre
01:06:35 et donc apprennent à faire un chemin qui est un chemin
01:06:37 qui conduit de soi vers l'autre
01:06:39 et de l'autre vers soi. - Voilà.
01:06:41 En général, quand on est dans une relation
01:06:43 qui fonctionne, c'est
01:06:45 une relation qui nous fait grandir
01:06:47 et qui nous fait aller mieux.
01:06:49 Sinon, c'est peut-être qu'on a
01:06:51 appris quelque chose dans cette relation. Attention,
01:06:53 moi je pense que les...
01:06:55 J'aime bien souvent d'ailleurs dire qu'une relation
01:06:57 c'est un peu un parcours initiatique.
01:06:59 On peut aussi apprendre
01:07:01 grâce à des relations qui n'ont pas été
01:07:03 des relations tout à fait
01:07:05 sereines, mais il ne faut pas
01:07:07 s'entêter dans une relation qui
01:07:09 ne nous épanouit pas, évidemment. - Voilà.
01:07:11 Ce qu'il faut à ce moment-là, c'est observer dans la relation
01:07:13 qui n'a pas fonctionné, bien sûr
01:07:15 dans un premier temps, et c'est ce qu'on fait toujours,
01:07:17 quelle est la faute et la responsabilité de l'autre,
01:07:19 mais surtout quelle est la part qu'on n'a pas prise.
01:07:21 - Exactement. Et qu'est-ce qu'on voulait
01:07:23 aller y chercher ? Ou est-ce qu'on a peut-être
01:07:25 voulu être sauveur ? Enfin, il y a
01:07:27 plein de choses comme ça qui peuvent nous
01:07:29 aider à avancer. - Absolument.
01:07:31 - Charles est avec nous. Vous avez testé
01:07:33 ce masturbateur
01:07:35 Dual Sensation de la marque
01:07:37 Tenga, qu'on retrouve sur l'enseigne
01:07:39 ruedeplaisir.com. Ça fait longtemps qu'on n'a pas
01:07:41 testé ce genre de jouet,
01:07:43 Charles, donc
01:07:45 je vous laisse le décrire. Vous voulez que je le fasse ?
01:07:47 Ou non ? Allez-y. - Non,
01:07:49 ça va. Donc du coup, moi, c'est la
01:07:51 première fois que j'utilise
01:07:53 un masturbateur, donc du coup, je
01:07:55 ne savais pas du tout à quoi m'attendre.
01:07:57 Donc c'est un gros
01:07:59 cylindre
01:08:01 au milieu, il y a une prise ergonomique
01:08:03 pour la main, donc le cylindre
01:08:05 est un peu aminci au milieu.
01:08:07 Et en fait, il y a deux entrées.
01:08:09 Une entrée qui
01:08:11 va donner des sensations un peu plus
01:08:13 rugueuses, on va dire,
01:08:15 et l'autre qui est beaucoup plus doux.
01:08:17 - D'accord, donc il y a une entrée
01:08:19 d'un côté et une autre entrée de l'autre côté.
01:08:21 - Oui, et les deux
01:08:23 entrées ne se mélangent pas.
01:08:25 Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas vide à l'intérieur.
01:08:27 - Ça ne se joint pas, l'une et l'autre.
01:08:29 D'accord.
01:08:31 Et donc ce sont des sensations évidemment différentes
01:08:33 suivant l'entrée. - Oui, c'est ça.
01:08:35 - D'accord.
01:08:37 Et alors,
01:08:39 ça fait partie des jouets
01:08:41 pour hommes, évidemment, puisque ça
01:08:43 vous permet d'avoir une sensation
01:08:45 de masturbation différente de la main.
01:08:47 - Ah oui,
01:08:49 de toute façon,
01:08:51 on a même l'impression d'être
01:08:53 dans un vagin, en fait.
01:08:55 - Oui, oui, c'est fait pour vous.
01:08:57 C'est doux, c'est chaud,
01:08:59 c'est huile. - Non, ce n'est pas chaud.
01:09:01 Ce n'est pas chaud d'ailleurs.
01:09:03 Un des inconvénients, c'est que
01:09:05 c'est pas chauffant, mais il est jetable.
01:09:07 Donc c'est normal. - Oui, mais vous pourriez le mettre
01:09:09 dans une casserole d'eau chaude
01:09:11 pour le faire un peu chauffer.
01:09:13 Pas trop longtemps quand même. - Je n'y ai pas pensé.
01:09:15 Je n'y ai pas pensé, mais oui, c'est une idée.
01:09:17 - Bah oui,
01:09:19 parce que normalement, c'est mieux quand c'est chaud, évidemment.
01:09:21 - Oui, j'imagine.
01:09:23 - Mais sinon, c'est une sensation que vous avez
01:09:25 trouvé proche de la réalité, si je puis dire.
01:09:27 - Oui, franchement, j'étais plutôt...
01:09:29 Au départ, j'étais sceptique.
01:09:31 J'ai pris ça à la rigolade,
01:09:33 mais très vite, si, si, les sensations
01:09:35 sont quand même...
01:09:37 C'est quand même bien fait. Les sensations
01:09:39 sont bonnes. Donc ça fait bien
01:09:41 le travail, comme on dit. - Ça fait bien le travail.
01:09:43 Quel note vous donnez à ce masturbateur
01:09:45 Dual Sensation, finalement, Charles, alors ?
01:09:47 - Alors moi, comme je vous ai dit,
01:09:49 je vais donner un 7,
01:09:51 parce qu'il n'est pas réutilisable.
01:09:53 - Ah oui,
01:09:55 vous ne pouvez l'utiliser que deux fois, finalement, c'est ça ?
01:09:57 - C'est ça, oui.
01:09:59 Un coup, on essaye un côté,
01:10:01 et l'autre coup, on essaye le deuxième côté.
01:10:03 - Ah bah oui.
01:10:05 - Ça a l'air d'être très difficile à nettoyer,
01:10:07 donc je me suis pas lancé là-dedans,
01:10:09 et de toute façon, c'est pas fait pour, c'est jetable.
01:10:11 - Oui, oui.
01:10:13 - Et peut-être que ce soit froid.
01:10:15 - Il faudrait l'utiliser à ce moment-là
01:10:17 avec un préservatif, quoi.
01:10:19 Ce serait la solution pour ne pas avoir à le nettoyer.
01:10:21 - Effectivement, ouais.
01:10:23 Mais je pense que les sensations,
01:10:25 en tout cas du côté doux,
01:10:27 les sensations seraient quand même pas mal amoindries,
01:10:29 et du coup, ce serait peut-être plus...
01:10:31 - Ah bah c'est sûr, ça, oui.
01:10:33 D'accord, bah écoutez,
01:10:35 de toute façon, 7 sur 10, c'est plus que la moyenne.
01:10:37 - Oui, oui, largement.
01:10:39 C'est très bien comme produit.
01:10:41 C'est juste pour être
01:10:43 tout à fait, comment dire,
01:10:45 objectif.
01:10:47 - Et 16,90€, bon, ça fait 8€,
01:10:49 le coût,
01:10:51 si je puis dire, ça va.
01:10:53 - Ouais, c'est toujours moins cher
01:10:55 que dans la rue.
01:10:57 - On n'a plus le droit d'y aller,
01:10:59 de toute façon, dans la rue.
01:11:01 - Oui, oui, je sais bien, mais bon, c'était une façon de parler.
01:11:03 - C'était une façon de parler.
01:11:05 On s'est bien compris.
01:11:07 Merci Charles, en tout cas, de l'avoir testé pour nous,
01:11:09 ce Masturbateur Dual Sensation Tenga.
01:11:11 Vous pouvez le retrouver sur l'enseigne
01:11:13 RueDesPlaisirs.com.
01:11:15 On continue avec Souken Kaina.
01:11:17 Je ne sais pas comment on prononce votre prénom.
01:11:19 Souken Kaina, c'est ça ?
01:11:21 - C'est bien ça. Oui, bonjour Brigitte.
01:11:23 - Bonjour. - Bonjour, monsieur Lucie.
01:11:25 - Bonjour. Allez-y,
01:11:27 Michel vous écoute.
01:11:29 - Bah, écoutez, je vous remercie
01:11:31 déjà tout d'abord pour cet échange.
01:11:33 Je suis un peu perdue. J'aimerais bien que vous
01:11:35 m'aiguilliez, comme je ne m'attendais pas spécialement
01:11:37 à cet appel. Et je me remercie d'ailleurs
01:11:39 mon mari qui a tout fait
01:11:41 pour me donner cette opportunité.
01:11:43 Bah, j'ai l'impression
01:11:45 que j'ai envie de vous raconter toute ma vie
01:11:47 parce que chaque événement peut avoir une signification
01:11:49 forcément.
01:11:51 Je vous parle un peu du présent, déjà.
01:11:53 - Allez-y. - C'est pour me présenter
01:11:55 aussi, pour vous expliquer un peu la situation.
01:11:57 Donc, je suis une jeune maman.
01:11:59 D'ailleurs, aujourd'hui, mon bébé
01:12:01 fête son premier mois.
01:12:03 C'est une petite fille
01:12:05 qu'on a eue avec
01:12:07 mon mari.
01:12:09 Aujourd'hui, je souffre
01:12:11 de sévères, sévères douleurs
01:12:13 à la hanche droite.
01:12:15 Honnêtement,
01:12:17 j'ai eu du mal au début à distinguer
01:12:19 les douleurs entre tout ce qui est
01:12:21 périnée et épidéotomie.
01:12:23 C'est le retour
01:12:25 après accouchement.
01:12:27 Mais là,
01:12:29 après que les douleurs du périnée
01:12:31 commencent à se résorber un peu, je commence
01:12:33 à faire le distingo. Je m'en rends compte
01:12:35 en fait, via deux séances
01:12:37 postéopathe, que c'est une crue
01:12:39 ralvie, a priori, de la
01:12:41 hanche droite.
01:12:43 - A mon avis, Michel, il y a
01:12:45 déjà beaucoup de choses à dire sur le
01:12:47 symbolisme de cette douleur.
01:12:49 - Oui, il y a déjà beaucoup de choses à dire là.
01:12:51 Si vous voyez un ostéopathe,
01:12:53 c'est effectivement la technique qui
01:12:55 va vous permettre... Il y a sans doute un décalage
01:12:57 sacro-iliaque, mais s'il y a
01:12:59 effectivement la crue ralvie, donc avec
01:13:01 une énervation qui passe sur la face interne
01:13:03 de la cuisse,
01:13:05 c'est sans doute aussi
01:13:07 au niveau lombaire, et notamment de la
01:13:09 même vertèbre lombaire, qu'il y a quelque chose qui
01:13:11 est à faire. Et que
01:13:13 à la fois, tout ce que représente
01:13:15 mécaniquement parlant, les contraintes
01:13:17 corporelles, qui sont celles notamment de l'accouchement,
01:13:19 de la manière avec laquelle le
01:13:21 bassin est très fortement
01:13:23 sollicité, sont à prendre en
01:13:25 compte, bien entendu. Et puis
01:13:27 ensuite, évidemment
01:13:29 qu'il y a à parler
01:13:31 de la manière avec laquelle vous vous
01:13:33 pensez en tant que mère, tout ce
01:13:35 que ça représente et ça signifie pour vous,
01:13:37 à la fois
01:13:39 dans les inquiétudes et
01:13:41 les manières avec lesquelles vous vous pensez capables
01:13:43 d'être une mère, et d'être
01:13:45 une mère qui fasse ce qui convient,
01:13:47 et ensuite,
01:13:49 dans le fait que vous allez être capable de
01:13:51 tenir les choses matériellement
01:13:53 et organisationnellement, en parlant dans la famille.
01:13:55 - Et puis peut-être que
01:13:57 ça renvoie aussi à votre mère, qui n'a peut-être pas
01:13:59 été une image de mère
01:14:01 qui vous aide justement
01:14:03 à remplir ce rôle aujourd'hui.
01:14:05 - J'ai envie de vous dire
01:14:07 "ouah", parce que oui, en effet, c'est
01:14:09 exactement ça. Il y a aussi
01:14:11 ce côté, plutôt ce
01:14:13 lien avec maman. J'ai perdu mon
01:14:15 papa quand j'étais très jeune. Maman,
01:14:17 elle s'est dévouée pour nous, entre guillemets,
01:14:19 moi et mon petit frère. Elle n'a jamais
01:14:21 refait sa vie, entre guillemets.
01:14:23 Et on a eu, en effet,
01:14:25 des liens un peu particuliers
01:14:27 dans le sens où, moi, j'ai grandi au Maroc
01:14:29 donc je suis arrivée en France pour ma dernière
01:14:31 année d'études. Et en effet,
01:14:33 je pense que je refusais certains schémas
01:14:35 un peu,
01:14:37 entre guillemets, un peu
01:14:39 archaïques de notre
01:14:41 "culture", entre guillemets. J'étais
01:14:43 tout le temps un peu en
01:14:45 contradiction peut-être avec ses pensées
01:14:47 à elle. Mais aujourd'hui, pendant
01:14:49 ma naissance, j'ai réussi à la faire venir
01:14:51 ici en France pour assister à
01:14:53 cet heureux événement. Mais
01:14:55 après son départ, je me suis rendue compte
01:14:57 que moi, je suis bloquée, même si
01:14:59 cette période de retrouvailles
01:15:01 avec elle, ça a pris
01:15:03 vraiment une autre tournure, un autre
01:15:05 sens, en fait. J'ai trouvé une autre femme
01:15:07 devant moi, chose que je n'ai jamais
01:15:09 réellement vécue proprement
01:15:11 avec elle. Et en effet, il y a
01:15:13 Michèle qui vient de
01:15:15 d'annoncer cette
01:15:17 responsabilité, ou peut-être
01:15:19 cette inquiétude que je peux avoir
01:15:21 face à mon bébé aujourd'hui. Est-ce que
01:15:23 je fais les choses bien ? Je me rends compte que je suis
01:15:25 très mal dans ma peau
01:15:27 au point que je n'arrive plus à
01:15:29 l'éter aujourd'hui, déjà. - Oui, comme si
01:15:31 d'avoir revu votre mère,
01:15:33 ça a réveillé la petite
01:15:35 fille en vous. - Ah oui, et en plus,
01:15:37 rien que les petits traits
01:15:39 du visage de la petite, en fait, ça m'en
01:15:41 envoie beaucoup à moi quand j'étais bébé.
01:15:43 Et le gros problème que j'ai
01:15:45 aujourd'hui, c'est que j'ai déjà plus de souvenirs
01:15:47 de mon enfance, moi déjà, à partir.
01:15:49 J'ai envie de vous dire, même avant mes 11 ans
01:15:51 quand mon papa nous a quittés,
01:15:53 j'ai vraiment plus
01:15:55 de souvenirs aujourd'hui. J'ai envie de vous dire, j'ai jamais
01:15:57 connu cet homme, pourtant j'avais 11 ans
01:15:59 quand il est parti. Même en 3 ans,
01:16:01 à sa mort,
01:16:03 il se rappelait de lui,
01:16:05 par exemple. - Sauf une chose,
01:16:07 aujourd'hui, Soukhaina, c'est qu'il faut
01:16:09 que vous intégriez au plus profond de vous-même
01:16:11 que tout ce dont
01:16:13 vous êtes en train de parler, ça s'appelle
01:16:15 le passé, ça a existé, vous en avez
01:16:17 souffert, mais ça n'est plus aujourd'hui.
01:16:19 Aujourd'hui, c'est autre chose. - C'est quelque chose.
01:16:21 - Aujourd'hui, vous avez de la vie qui dépend de vous.
01:16:23 Vous avez une petite fille qui vous attend
01:16:25 et qui compte sur vous. Votre mère
01:16:27 vous a fait un cadeau magnifique en venant,
01:16:29 parce qu'en voyant votre mère telle qu'elle était,
01:16:31 votre mère vous a montré
01:16:33 que vous aviez eu raison de partir,
01:16:35 que vous aviez eu raison de changer d'avis sur ce qu'était
01:16:37 le fait d'être une mère,
01:16:39 et que le fait d'être une mère n'était pas obligatoirement
01:16:41 une prison ou une contrainte
01:16:43 ou quelque chose qui oblige ou qui emprisonne,
01:16:45 mais qui était au contraire
01:16:47 quelque chose qui est absolument somptueux
01:16:49 et magnifique, qui est la capacité
01:16:51 à donner de la vie, à la prendre en charge,
01:16:53 à la nourrir. Regardez pourquoi
01:16:55 votre sein ne vous permet plus de la nourrir
01:16:57 correctement, pourquoi vous avez cette difficulté,
01:16:59 parce que vous croyez
01:17:01 que vous n'en êtes pas capable,
01:17:03 alors qu'en fait, ceux qui croient que vous n'en êtes pas capable,
01:17:05 c'est la petite fille que vous avez été,
01:17:07 mais la femme que vous êtes aujourd'hui,
01:17:09 elle, elle vous dit que si.
01:17:11 Et l'histoire d'aujourd'hui,
01:17:13 vous le dit aussi à travers votre conjoint.
01:17:15 C'est lui qui vous a...
01:17:17 - C'est grâce à lui que vous êtes connectés.
01:17:19 - ... que vous appelez. Donc c'est pas quelqu'un qui vous a
01:17:21 abandonné ou etc. C'est au contraire
01:17:23 quelqu'un qui est à vos côtés et que vous avez
01:17:25 donc à la fois la présence
01:17:27 et la prestance et l'importance
01:17:29 de la mère, tout en étant quand même
01:17:31 la femme de quelqu'un qui vous aime et qui vous
01:17:33 a conduit jusque-là.
01:17:35 - Je crois, Soukaina,
01:17:37 il faut vous libérer à la fois de votre culpabilité,
01:17:41 comme on l'a dit tout à l'heure,
01:17:43 Amika, et puis il faut vous libérer un peu de vos croyances aussi.
01:17:45 - J'ai surtout
01:17:47 de la culpabilité aussi par rapport
01:17:49 à mon petit frère, en fait, parce que
01:17:51 l'absence de ce père fait que ma mère
01:17:53 était tellement démunie et
01:17:55 j'ai... pour moi,
01:17:57 j'ai mal traité mon petit frère quand il était petit.
01:17:59 C'était la vraie seule culpabilité
01:18:01 que je vis réellement entre moi et moi-même
01:18:03 et ça, j'ose, en fait,
01:18:05 l'annoncer haut sur les toits parce que je voulais
01:18:07 tellement, en fait, m'en débarrasser.
01:18:09 Aujourd'hui, les liens, ils sont très bien avec mon petit frère,
01:18:11 mais c'est vrai que ça, c'était
01:18:13 une grosse culpabilité. - Oui, oui, mais Michel...
01:18:15 - Et vous croyez que ça l'aide ?
01:18:17 - Je vous le viens de vous le dire, tout ça, c'est le passé.
01:18:19 Aujourd'hui, la vie vous a
01:18:21 offert un mari
01:18:23 qui peut vous...
01:18:25 enfin, qui vous soutient,
01:18:27 on en a la preuve, et puis une
01:18:29 petite fille qui est en pleine santé,
01:18:31 qui va bien.
01:18:33 - Oui, elle va bien.
01:18:35 - Et donc, il faut vous appuyer
01:18:37 pour l'instant sur votre hanche gauche,
01:18:39 le temps de réparer
01:18:41 votre hanche droite. - Voilà, parce que votre petite
01:18:43 fille, elle a besoin d'une mère qui soit une mère
01:18:45 telle que justement, vous pensez
01:18:47 qu'il faut l'être, c'est-à-dire
01:18:49 présente, qui aime, et qui a la capacité
01:18:51 de faire ça. Et donc, il faut que vous
01:18:53 redonniez toute sa liberté de mouvement
01:18:55 à votre corps. Libérez votre bassin,
01:18:57 libérez vos lombaires.
01:18:59 C'est fondamental, vous savez, la troisième
01:19:01 et quatrième lombaire sont vraiment
01:19:03 les vertèbres qui sont les vertèbres
01:19:05 de la famille et du devoir.
01:19:07 - Voilà, Soukhennar. Réécoutez
01:19:09 notre témoignage, peut-être,
01:19:11 ça vous aidera à bien comprendre que vous avez
01:19:13 vraiment la possibilité
01:19:15 d'être une bonne mère.
01:19:17 - Oui, oui. - On en est certain.
01:19:19 Merci en tout cas. On va conclure
01:19:21 dans un instant avec Nathalie,
01:19:23 qui sera avec nous. A tout de suite.
01:19:25 - Et bien sûr, Michel Audoul
01:19:37 est auteur de nombreux livres. Le plus
01:19:39 célèbre, c'est "Dis-moi où tu as mal", je te dirais
01:19:41 pourquoi aux éditions Alba et Michel, mais vous en avez
01:19:43 écrit d'autres qui sont aussi intéressants.
01:19:45 Moi, j'aime bien aussi celui où
01:19:47 vous dites "Pourquoi ça m'arrive maintenant".
01:19:49 C'est aussi un livre assez
01:19:51 intéressant parce que
01:19:53 c'est comme par hasard, c'est à
01:19:55 cet âge-là qu'il nous arrive telle chose.
01:19:57 - C'est les étapes de la vie, les étapes
01:19:59 et les marches que l'on monte sur l'escalier
01:20:01 de la vie. - Exactement.
01:20:03 Nathalie est avec nous pour conclure
01:20:05 cette belle émission où on a
01:20:07 beaucoup pleuré, n'est-ce pas ?
01:20:09 Bonjour Nathalie. - Oui, bonjour.
01:20:11 - Merci d'être avec nous.
01:20:13 - Merci à vous.
01:20:15 Pour faire très
01:20:19 court, j'ai eu il y a quelques
01:20:21 années un cancer du sein.
01:20:23 Les traitements,
01:20:25 évidemment, provoquent pas mal de douleurs,
01:20:27 notamment des douleurs articulaires.
01:20:29 Et à la fin des traitements,
01:20:31 certaines douleurs sont restées.
01:20:33 Alors, pas par hasard
01:20:35 puisqu'il n'y a pas de hasard,
01:20:37 j'ai découvert le livre de
01:20:39 M. Odulla et j'ai
01:20:41 essayé de trouver un petit peu
01:20:43 pourquoi ces douleurs étaient restées.
01:20:45 - Oui Nathalie, on vous écoute.
01:20:51 - Excusez-moi. - C'est pas grave.
01:20:53 C'est la journée. - Oui, je crois.
01:20:55 - C'est pas grave, ça fait du bien, ça libère quelque chose.
01:20:57 Allez-y.
01:20:59 Et vous avez trouvé
01:21:01 un peu la réponse
01:21:03 du pourquoi
01:21:05 de ces douleurs ? - Eh bien, voilà,
01:21:07 je suis un peu perdue. C'est surtout, alors,
01:21:09 c'est une douleur qui ressemble à une douleur de sciatique
01:21:11 mais qui n'est pas une sciatique puisque j'ai fait des examens
01:21:13 médicaux et il n'y a pas
01:21:15 de sciatique, c'est côté
01:21:17 gauche. Et j'ai surtout
01:21:19 le bas du dos au niveau des lombaires qui est
01:21:21 totalement bloqué en fait.
01:21:23 Pour vous résumer,
01:21:25 en gros...
01:21:27 - Donc vous avez fait des examens mais vous n'avez
01:21:31 pas de... Il n'y a pas d'arthrose,
01:21:33 il n'y a pas de dernier disqual ?
01:21:35 - Pas dernier disqual, un peu d'arthrose mais comme
01:21:37 tout le monde. - Oui,
01:21:39 qui ne justifie pas ces douleurs que vous avez donc
01:21:41 au niveau des lombaires. - Voilà.
01:21:43 Et donc là, en fait, actuellement, j'ai
01:21:45 carrément des patches de morphine
01:21:47 avec des comprimés antalgiques que je prends
01:21:49 en plus et ça ne soulage absolument pas
01:21:51 toutes ces douleurs. - Il y a un trajet particulier
01:21:53 dans la jambe ou pas ?
01:21:55 - La fesse,
01:21:57 la fesse, ça descend dans
01:21:59 le mollet. C'est pour ça
01:22:01 qu'on a pensé à une sciatique.
01:22:03 - Oui, c'est tout à fait possible
01:22:05 que ce soit quelque chose qui ressemble à une
01:22:07 sciatique. Vous savez,
01:22:09 les zones corporelles que vous nommez
01:22:11 et la sciatique, elles ont un sens très précis.
01:22:13 Les zones lombaires qui sont les zones
01:22:17 concernées par
01:22:19 les tensions que vous manifestez sont celles
01:22:21 qui ont été impactées violemment
01:22:23 par la pathologie que vous avez
01:22:25 eue parce que quand on annonce à quelqu'un
01:22:27 un cancer, obligatoirement, qu'on le veuille ou non, on pense
01:22:29 mort. Quand on touche
01:22:31 au cancer du sein, on pense au niveau
01:22:33 des femmes,
01:22:35 à la mort de la féminité,
01:22:37 à l'atteinte, à tout ce qui peut être,
01:22:39 tout ce qui est
01:22:41 la beauté
01:22:43 et la séduction
01:22:45 pour ce qui est le côté de la femme
01:22:47 et la capacité à nourrir
01:22:49 et apporter l'autre
01:22:51 pour ce qui est la dimension de la mère.
01:22:53 Et il faut savoir qu'au niveau des lombaires,
01:22:55 les cinquièmes,
01:22:57 les quatrièmes lombaires
01:22:59 sont les deux vertèbres fondamentales
01:23:01 qui sont en lien d'ailleurs avec les douleurs
01:23:03 de type sciatique, qui sont
01:23:05 porteuses de deux symboliques majeures et centrales
01:23:07 qui sont le couple et la famille.
01:23:09 Et bien entendu que quand on est
01:23:11 confronté à une pathologie comme celle que vous avez
01:23:13 eue, ce sont les
01:23:15 champs fondamentaux qui sont principalement
01:23:17 mis à mal. Dernier
01:23:19 élément, enfin, c'est que la sciatique
01:23:21 a un trajet très particulier qui
01:23:23 suit à peu près le trajet d'un méridien d'acupuncture
01:23:25 qui est le méridien de la vessie.
01:23:27 Et le méridien de la vessie qui nous sert
01:23:29 à éliminer bien sûr sur le plan physique
01:23:31 les toxines, et bien est celui
01:23:33 qui nous sert à éliminer les vieux schémas
01:23:35 qui sont au plus profond de nous, qui nous ont
01:23:37 servi sans doute, mais qui sont devenus
01:23:39 obsolètes et qui ne sont plus valables,
01:23:41 dont un schéma référentiel central
01:23:43 qui est celui qui est autour du rapport vie et mort.
01:23:45 Je pense que l'ensemble
01:23:47 de ces ingrédients-là vous montrent que la
01:23:49 souffrance qui n'a peut-être pas été ressentie
01:23:51 suffisamment ou exprimée
01:23:53 suffisamment, c'est la peur
01:23:55 viscérale que vous avez eue quand vous avez
01:23:57 été touché par cette maladie
01:23:59 et l'insécurité qui continue
01:24:01 à être un peu latente et présente dans le fait
01:24:03 que peut-être bien vous n'allez pas reprendre une vie normale
01:24:05 tant que vous allez avoir ces douleurs-là
01:24:07 et que vous êtes une femme qui est en
01:24:09 attente, une femme blessée.
01:24:11 - Vous êtes une femme blessée pour l'instant encore
01:24:13 parce que sans doute
01:24:15 soit vous n'avez pas été suffisamment soutenue
01:24:17 vous n'avez peut-être pas suffisamment pu élaborer
01:24:19 ce que vous traversez
01:24:21 il est temps de prendre
01:24:23 soin de vous, oui ?
01:24:25 - Alors bizarrement, je le dis aujourd'hui
01:24:27 parce que c'est passé, mais bizarrement
01:24:29 ce cancer, en fait, aujourd'hui je me dis
01:24:31 que ça a été un peu une chance
01:24:33 ça a été un stop, une façon
01:24:35 de me dire "tu ne prends pas le bon chemin"
01:24:37 parce que je travaillais beaucoup comme tout le monde
01:24:39 aujourd'hui, j'étais toujours débordée
01:24:41 et là j'ai été obligée de m'arrêter en fait.
01:24:43 - Oui, certes, certes
01:24:45 mais vous n'avez peut-être
01:24:47 alors là vous le dites d'une manière
01:24:49 très factuelle
01:24:51 et vous avez raison
01:24:53 mais ça ne veut pas dire pour autant
01:24:55 que ça n'a pas été profondément
01:24:57 douloureux au niveau
01:24:59 de votre âme.
01:25:01 - Oui, d'autant plus qu'au même
01:25:03 moment mon époux a eu un grave accident
01:25:05 alors en fait
01:25:07 moi ça me servait bien parce que
01:25:09 je me suis occupée de lui en fait.
01:25:11 - Et donc pas de vous.
01:25:13 - Voilà, vous parliez
01:25:15 que vous aviez mon livre, que vous allez relire
01:25:17 et vous allez voir ce qu'il y a derrière le cancer du sein.
01:25:19 - Et j'avais
01:25:21 une dernière question si on a le temps.
01:25:23 - Vas-y, oui.
01:25:25 - Il y a à peu près un an et demi, donc il y a un gros
01:25:27 secret de famille qui a été
01:25:29 découvert, c'est-à-dire que j'ai pu parler
01:25:31 de l'inceste que j'ai vécu quand j'étais enfant.
01:25:33 - Rien que ça, oui.
01:25:35 - Voilà.
01:25:37 C'est ça.
01:25:39 - Vous voyez
01:25:41 bien que derrière tout ce que vous êtes
01:25:43 en train de dire et
01:25:45 ce qu'était la situation familiale à l'époque
01:25:47 et qui était votre situation
01:25:49 professionnelle, vous passez à côté d'une vie
01:25:51 et vous passez à côté d'une vie
01:25:53 qui est une vie de femme et une vie de mère
01:25:55 parce que la femme active n'est ni femme ni mère
01:25:57 elle est une personne active comme
01:25:59 l'homme qui est actif, il n'est ni père
01:26:01 ni homme, il est quelqu'un qui
01:26:03 travaille et qui répond à des besoins
01:26:05 qui sont les besoins de la société
01:26:07 et que vous passez à côté de vous-même et vous passez à côté
01:26:09 de vous-même sans doute parce qu'il y a un enfant blessé
01:26:11 au plus profond.
01:26:13 Et...
01:26:15 Donc comment je fais maintenant ?
01:26:17 - Comment vous faites ?
01:26:19 Vous allez essayer de retrouver cet enfant qui a été
01:26:21 blessé. Vous avez les enfants ou pas ?
01:26:23 - Oui, Nathalie
01:26:25 je crois que... Bon, on va être obligés
01:26:27 de laisser Nathalie mais je crois que Nathalie, oui, il faut
01:26:29 qu'elle prenne soin d'elle et qu'elle
01:26:31 se fasse... - Se fasse aider
01:26:33 se fasse accompagner, qu'elle fasse
01:26:35 un travail de rêve éveillé
01:26:37 un travail d'écriture, qu'elle fasse émerger
01:26:39 de la mémoire, qu'elle parle avec des proches
01:26:41 qu'elle partage ses peurs ou ses angoisses
01:26:43 avec son conjoint, ça lui permettra à lui de parler
01:26:45 des siennes et à ce moment-là pourront peut-être
01:26:47 émerger des souvenirs de la petite
01:26:49 enfance qui vont rentrer en résonance avec ça.
01:26:51 - Parce que là, Nathalie, votre corps
01:26:53 souffre beaucoup mais c'est bien sûr
01:26:55 émotionnellement et
01:26:57 je dirais même spirituellement qu'il y a
01:26:59 une souffrance à élaborer et ça...
01:27:01 - Et la chance que vous avez c'est qu'il n'y a pas de lésions au niveau
01:27:03 vertébrale.
01:27:05 - Voilà, donc vous pouvez retrouver
01:27:07 j'allais dire une
01:27:09 autonomie corporelle mais pour ça
01:27:11 il faut aller travailler en profondeur
01:27:13 et c'est ce que vous dit votre corps.
01:27:15 - Voilà, et faites-vous aider si besoin.
01:27:17 - Bien sûr, merci Nathalie, merci à tous
01:27:19 merci beaucoup Michel Audoul, comme toujours
01:27:21 on avance et on aide
01:27:23 les gens à prendre
01:27:25 leur chemin parce qu'après tout
01:27:27 chacun prend le chemin qu'il peut.
01:27:29 Tout de suite vous retrouverez C'est Votre Avenir
01:27:31 et demain nous serons avec Christophe Médissier
01:27:33 et on va apprendre à s'aimer
01:27:35 comment on apprend à mieux s'aimer
01:27:37 Et ce sera demain.

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