Détendez-vous avec Guy Carlier !

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Transcript

00:00 7h52, Laurie, l'heure de Carlier Libre, est-ce qu'il va encore nous détendre comme hier notre cher Guy ?

00:06 Oui, Guy va continuer à appuyer sur la détente ce matin, pourquoi pas, il va nous offrir des madeleines

00:11 pour accompagner le café du petit déjeuner. Bon programme ! Bonjour Guy !

00:15 Bonjour Guy !

00:16 Bonjour Laurie, bonjour Patrick, bonjour à tous. C'est confus votre lancement, vous ne vous concentrez pas,

00:22 vous n'êtes pas ce que vous dites. Bon Patrick, lui, il n'est jamais attentif, il ne fait pas de surprise,

00:26 il écoute vaguement juste pour savoir si je ne prononce pas des mots anxiogènes comme "bombe" ou "juif".

00:32 Ça me rappelle une confidence, une vraie anecdote de Louis Bertignac, le guitariste de téléphone,

00:39 qui a passé les premières années de sa vie en Algérie, et il avait remarqué au cours des repas du dimanche

00:44 des Pieds-Noirs à Oran que soudain l'exubérance de ces repas familiaux cessait et que les adultes se mettaient

00:50 à parler d'une voix basse pour que les enfants n'entendent pas. Et évidemment, le fait qu'il parle à voix basse,

00:56 ça intriguait d'autant plus les enfants qui devenaient alors attentifs et qui avaient remarqué qu'à chaque fois

01:02 que les adultes baissaient la voix, ils prononçaient les mots "bombe" et "juif", ce qui évidemment renforçait

01:07 l'effet anxiogène de ces deux mots. Eh bien, rien n'a changé. Hier encore, aujourd'hui comme hier,

01:13 "bombe" et "juif" sont deux mots qui font peur et qu'on prononce à voix basse. Mais aujourd'hui, Patrick,

01:19 vous avez des circonstances atténuantes car vous avez d'autres préoccupations que ma chronique

01:24 puisque vous organisez à midi un "team building". Donc, les amis auditeurs, ne soyez pas impressionnés

01:31 par cette expression "team building". En fait, on va prendre l'apéro à Sud Radio sous prétexte d'inaugurer

01:35 des nouveaux locaux qu'on occupe depuis plusieurs semaines. Quoi qu'il y en soit, il y aura de la vérine

01:40 et Patrick Roger est en train de les choisir sur la carte du traiteur. Il hésite en travoquant son menton poivron.

01:46 Allez-y Patrick, ne vous inquiétez pas, je fais une chronique détente, "easy listening", on va parler télé,

01:53 nostalgie, juif, bombe... Non, je déconne, n'ayez pas peur, c'est pour rire. Laurie aussi a d'autres préoccupations

02:00 que ma chronique. Figurez-vous qu'elle part à Madrid ce week-end pour retrouver son copain Thomas.

02:06 Elle va retrouver son copain Thomas qui s'est marié cet été et qu'elle n'a plus revu depuis des années.

02:12 Ça ne vous rappelle rien ? Eh oui, ça ressemble au film quand Harry rencontre Sally, ils se connaissent depuis l'école,

02:18 ils se sont tournés autour, il y a eu le collège à fac et c'est le boom où Thomas est sorti avec une andalouse

02:23 au sein de Bruni qu'il a épousée sur un coup de tête et là, Laurie va le retrouver ce week-end en copain.

02:29 Mathilde, tu parles, on a hâte d'être à lundi pour avoir le debriefing. Ça ressemble vraiment à une comédie romantique anglaise.

02:35 Voilà pourquoi Patrick et Laurie n'écoutent pas, ils sont là, l'apéro, un amour de jeunesse,

02:43 deux bonnes raisons d'être inattentifs donc on va continuer dans la détente.

02:47 Il est né un 16 novembre et s'appelait Garcimore. Garcimore, c'est fou comme un simple nom, ouvre la porte aux souvenirs.

02:55 A peine dit, on plonge aussitôt à la fin des années 70, aux heures creuses, des samedis après-midi,

03:00 les heures creuses qu'on remplissait en glandant sur un canapé chez Sterfield, dans un salon au papier peint orange,

03:06 au motif Vasarely, avec lui, le magazine de l'homme moderne posé sur une table basse, Rocher-Beaubois,

03:11 pendant qu'à la télé, Garcimore faisait prendre des fous rires à Denise Fabre, avec ses tors ratés,

03:16 avec ses petits souris tac et tac tac, le lapin Rustine, la poule Opo, son rire particulier, ses mimiques et ses formules qui faisaient rire.

03:23 Décontrasté et il m'énerve. Décontrasté et il m'énerve, les mots qui font rire.

03:28 Ils vont à nouveau laisser la place aux mots qui font peur dans le journal de 8 heures.

03:33 Garcimore est né un 16 novembre, je vous l'ai dit, Eric Morena, interprète de l'incontournable tube "Oh mon bateau" a quitté le navire un 16 novembre.

03:41 On n'oubliera pas que, comme Garcimore, sur le plus beau des bateaux, il nous a guidé sur les flots vers ce qu'il y a de plus beau.

03:49 *musique*

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