Avec Mathieu Bock-Côté, essayiste, chroniqueur politique et auteur de "Le totalitarisme sans le goulag" publié aux Presses de la Cité.
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00:00 Sud Radio Bercoff dans tous ses états, le face à face.
00:05 - C'est pas mieux.
00:06 - Ça tombe bien.
00:07 - Ah bah absolument.
00:08 - 13h53 sur Sud Radio, l'heure du face à face avec André Bercoff, vous le disiez,
00:11 Mathieu Bocoté, journaliste, essayiste, chroniqueur politique et surtout auteur de ce nouveau
00:15 livre "Le totalitarisme sans le goulag", c'est aux éditions Presse de la Cité.
00:19 Bonjour à vous Mathieu Bocoté.
00:20 - Bonjour.
00:21 - Alors Mathieu Bocoté, vous avez écouté le dernier épisode sur Nantes qui succède
00:27 à, vous savez, des centaines, voire des milliers d'autres épisodes, que ce soit aux États-Unis,
00:32 au Canada ou ici.
00:34 C'est quoi ? En fait, c'est devenu presque, c'est entré dans les mœurs ?
00:39 - Alors, certainement pas dans les mœurs, parce qu'on cherche à imposer ça de force
00:43 au peuple qui résiste comme ils le peuvent, et autant qu'ils le peuvent à cette entreprise
00:46 de rééducation idéologique.
00:48 En fait, moi je pense que ça s'est passé en deux temps.
00:50 Dans les années 90 et 2000, c'était l'époque de la guerre contre Noël, c'est une formule
00:54 qui revenait souvent aux États-Unis, et on disait « il faut abolir Noël, en finir,
00:58 pourquoi accorder ce privilège à une fête qui relève du calendrier chrétien, nos sociétés
01:03 sont multiculturelles, ou multiconfessionnelles, il faut déchristianiser le calendrier ».
01:08 Et c'est une bataille qui va durer une guerre pendant une vingtaine d'années.
01:10 - C'est les années 90 ça ?
01:11 - Début des années 90, ça commence à prendre déjà.
01:14 Et là, il y a un moment de bascule depuis quelques années qui me semble important,
01:19 c'est que plutôt que d'abolir, parce qu'on se rend bien compte que l'abolition ne fonctionne
01:23 pas, on est dans une logique de conquête, de conquête civilisationnelle.
01:26 Donc qu'est-ce qu'on fait ? On s'empare d'un symbole et on en change le sens.
01:30 Donc à défaut de l'abolir, Noël, on va changer le sens de Noël, et là ça devient
01:35 le Noël diversitaire, multiculturel, non-genré, non-binaire, et ainsi de suite, où on confisque
01:43 la forme, mais on change le contenu.
01:44 De la même manière, vous noterez que ça touche tous les domaines de la vie publique,
01:48 des symboles relevant de la culture populaire, James Bond.
01:51 À défaut d'abolir James Bond, on se dit "c'est plus possible", on va prendre James
01:55 Bond et on va en changer le contenu, donc ça va devenir un homme qui n'aime plus séduire,
01:58 un homme qui est méfiant vers la violence, probablement un homme qui après-demain va
02:01 conduire une Lada.
02:02 Et finalement, plus d'un homme soit dit en passant, peut-être un Yel, on verra bien
02:06 encore une fois.
02:07 Ou encore l'histoire de France, on voulait abolir la chronologie, abolir l'histoire,
02:11 abolir la mémoire, ça ne fonctionne pas.
02:13 Mais on va changer le contenu de cette histoire, c'est l'histoire mondiale de la France,
02:16 de Patrick Boucheron il y a quelques années.
02:18 Donc moi j'assimile ça à l'échelle de l'histoire, vous savez une civilisation
02:20 qui s'en remplace une autre, qu'est-ce que ça donne ? C'était le remplacement en d'autres
02:26 temps des églises par des mosquées, mais aujourd'hui la conquête woke, appelons-ça
02:31 comme ça, s'empare des symboles de la civilisation occidentale et décide de les falsifier et
02:35 de les inverser.
02:36 Et alors cette falsification et cette inversion, c'est vrai, et puis ça fait déjà quelques
02:42 décennies que ça fonctionne.
02:44 On va en parler tout de suite après les informations et on va prendre le temps d'en parler jusqu'à
02:49 14h parce qu'en fait on va savoir si c'est une guerre gagnée, perdue, ou on en est exactement.
02:56 On va en parler avec Mathieu Bocoté.
02:58 Avec Mathieu Bocoté et avec vous au 0826 300 300 on prend vos appels et toutes vos
03:02 interrogations à tout de suite sur Sud Radio.
03:04 Avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes.
03:08 Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente.
03:12 Ici Sud Radio.
03:16 Les Français parlent au français.
03:21 Les carottes sont cuites.
03:24 Les carottes sont cuites.
03:26 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
03:29 13h03 sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec André Bercov, vous, et
03:34 surtout Mathieu Bocoté aujourd'hui qui est avec nous pour son nouveau livre "Le totalitarisme
03:38 sans le goulag" c'est aux éditions Presse de la Cité.
03:40 Et heureusement il n'y a jamais eu de goulag sans totalitarisme donc effectivement la proposition
03:46 inverse ne se pose pas.
03:47 Mathieu Bocoté, vous avez créé un livre, effectivement vous faites bien et brillamment
03:53 l'inventaire de ce qui se passe.
03:56 Alors toute une partie on la connaît déjà bien sûr, c'est-à-dire que heureusement
04:00 justement par rapport à votre couverture, heureusement tous n'ont pas les lèvres cousues
04:08 et ne s'empêchent pas de parler.
04:09 Et on est un certain nombre qui effectivement essayons de dire des choses.
04:14 Mais alors justement il y a des choses très intéressantes dans votre livre et je voudrais
04:17 qu'on parle un peu et qu'on donne des exemples sur effectivement les antifascistes mais les
04:26 vrais, pas les ersatz et les sous-vides, notamment Dolores Ibaruri en Espagne disait "No pasarán",
04:34 ils ne passeront pas, le fascisme ne passera pas.
04:37 Et vous vous dites, et c'est intéressant parce que les nouveaux "No pas fascistes",
04:40 mais enfin les nouveaux totalitaires on pourrait dire "Le réel ne passera pas".
04:44 Ça veut dire quoi ce réel qu'il refuse de voir et qu'il surtout empêche de passer ?
04:49 Alors vous faites référence au deuxième chapitre, l'institutionnalisation du mensonge,
04:53 deux points "No pasarán", le réel ne passera pas.
04:55 Et en effet on a aujourd'hui une idéologie dominante très forte qui est portée par
05:00 les médias publics, par l'université, par le milieu de la publicité, une bonne partie
05:05 du capitalisme aussi.
05:06 Donc on a une idéologie dominante qui est celle de ce que j'appelle l'idéologie diversitaire,
05:10 qui dit globalement il faut déconstruire l'ensemble des systèmes normatifs qu'on
05:14 connaissait traditionnellement, la famille, la nation, l'état, l'école, la culture
05:18 générale, la dualité sexuelle homme-femme.
05:21 On doit déconstruire tout ça pour qu'émerge un paradis nouveau, une société nouvelle,
05:25 la société diversitaire qui sacralise tout à fois les revendications dites minoritaires,
05:29 qui est un hyper individualisme, mais un mauvais individualisme, pas un individualisme de la
05:33 responsabilité mais un individualisme du caprice, qui croit possible par ailleurs de
05:37 soumettre à ces sociétés une immigration massive, comme s'il n'y avait pas de choc
05:44 de culture ou de choc des civilisations.
05:45 On a cette espèce de paradis qui nous est proposé.
05:48 Or la réalité des faits c'est que l'idéal diversitaire est chaque jour démenti par
05:53 le réel.
05:54 Il est démenti, montée de l'insécurité comme jamais, insécurité culturelle des
05:58 peuples occidentaux qui se sentent de plus en plus étrangers chez eux, réduction de
06:02 la liberté d'expression parce que le désaccord intellectuel est présenté comme toujours
06:06 un propos haineux.
06:07 Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, il ne faut pas que vous parliez avec des gens.
06:09 Exactement, et on ne va pas discuter avec vous, on va chercher à vous infréquentabiliser.
06:12 Alors devant cela, quel est ce no passara de nouveau ? C'est que lorsque le réel cogne
06:17 à la porte, lorsque le réel fracasse l'idéologie, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien le système
06:21 médiatique dominant et pas seulement médiatique, cherche à faire en sorte que ce réel ne
06:25 passe pas, ne soit pas aperçu, ne soit pas visible pour l'ensemble de la population.
06:29 Il y a différentes manières de le faire.
06:31 Soit on parle sous silence des faits qui pourraient troubler d'une manière ou de l'autre le
06:34 grand récit de la diversité heureuse.
06:36 Donc sur l'immigration massive, on va nous dire tout à la fois que l'immigration massive
06:39 n'a pas eu lieu, c'est une illusion, c'est un fantasme et on va nous dire tout à la
06:43 fois qu'elle est nécessaire, inévitable et formidable.
06:45 Pour ce qui est de l'insécurité, ça je pense que c'est un élément central, plutôt
06:49 que de reconnaître qu'il y a une question d'insécurité majeure, une fragilisation
06:52 des conditions de l'existence en société, on va réduire l'insécurité en milliers
06:56 de faits divers en n'expliquant qu'aucun d'entre eux n'a de signification sociologique
07:00 ou politique profonde.
07:01 Celui qu'il y a eu dans la Drôme hier par exemple.
07:02 Exactement, c'est présenté d'ailleurs, l'événement dans la Drôme hier, c'est présenté à la
07:05 fois comme un fait divers et comme une rixe.
07:07 Donc c'est présenté comme le résultat d'une bataille entre deux bandes.
07:11 Oui mais c'est un fait divers.
07:12 Parce que dans les faits c'est une bande de "jeunes" qui vont agresser et ceux qui se
07:17 défendent sont présentés comme la bande rivale.
07:20 C'est quand même particulier.
07:21 Donc qu'est-ce que c'est le fameux fait divers dont on parle souvent ? C'est qu'auparavant
07:25 on disait qu'il y a eu un sentiment d'insécurité.
07:27 On disait que tout cela n'était vrai, tout cela était illusoire.
07:29 Du pour Moretti.
07:30 Mais évidemment, en fait ce discours revient, il est encore très récent.
07:33 Mais puisqu'on ne peut plus se contenter de dire que les gens sont fous, paranoïaques,
07:37 puisqu'on ne peut plus se contenter de dire que tout cela est dans leur tête parce que
07:40 les agressions ont vraiment lieu, la notion de faits divers permet de nommer les événements
07:44 tout en les évacuant, de les mentionner tout en disant qu'il n'y a pas de réflexion politique
07:49 à avoir sur cela.
07:50 Et je donne un petit exemple d'un livre parmi d'autres, l'affaire Lola.
07:52 Rappelez-vous l'affaire Lola qui est probablement une des affaires les plus bouleversantes qu'on
07:55 a pu connaître en France depuis…
07:57 La petite de 12 ans qui a été massacrée, violée par…
08:00 C'était atroce.
08:01 Terrifiant.
08:02 Par une dame, une Algérienne je crois, qui était en situation, en OQTF, en situation
08:05 irrégulière.
08:06 Alors qu'est-ce qu'on entend très rapidement ? Le fait qu'elle soit en situation d'OQTF
08:10 n'a aucune portée, ne devrait pas peser dans le débat.
08:14 Et ceux qui disaient que le fait est que si elle est en OQTF, ça veut dire qu'elle ne
08:17 devrait pas être là, c'est une donnée qui n'était pas négligeable, ils étaient
08:20 accusés de faire de la récupération, ils étaient accusés de faire du populisme.
08:24 Et là, il y a eu tout un documentaire, je m'en souviens, sur La Cinq, pour expliquer
08:28 que ceux qui voyaient là-dedans une portée politique, une portée sociologique, autrement
08:32 dit, voyaient autre chose que dans le faits divers, c'étaient des récupérateurs méchants.
08:36 De ce point de vue, je vais me dire le pas de récupération et le nouveau pas d'amalgame.
08:40 Autrement dit, ne pensez pas quand vous avez un événement devant vous, ne réfléchissez
08:44 pas, contentez-vous d'y voir un fait divers.
08:46 Donc voilà ce que j'appelle le "puno pasaran", c'est que le réel ne doit pas être mentionné
08:50 publiquement parce que le réel viendrait troubler le récit de la diversité heureuse.
08:54 Mais alors justement, ça pose le problème, c'est un peu, vous l'avez en non-dit dans
08:58 votre livre, mais enfin, peut-être pas exprimé, mais ça m'intéresse d'avoir votre idée.
09:02 Vous avez dit à un moment donné, il y a toutes les forces, le capitalisme aussi, tout ça.
09:06 Et il y a quand même quelque chose qui se passe entre la racaille d'en haut et la racaille
09:09 d'en bas.
09:10 Je veux dire, ça veut dire quoi ? Je m'explique.
09:12 Je veux dire par là que, moi ce qui me frappe, c'est par exemple, des grandes figures de
09:18 la diversité, les Traoré et compagnie, sponsorisées par des grands fabricants de chaussures, de
09:24 mode, etc.
09:25 Est-ce que, alors, quand vous dites "il veut supprimer justement la nation", est-ce qu'il
09:29 y a un dessin de la tablisserie où c'est vraiment "on veut refabriquer un homme nouveau
09:34 comme a vu lire Paul Potte, mais sans la violence qui a été l'appannage de Paul Potte, de
09:39 Staline, de Leuiter, de Mussolini".
09:40 Alors vous savez, moi je crois que les systèmes d'explications qu'il mise sur je ne sais
09:45 quelle conspiration et tout ça sont normalement faux pour une raison simple, c'est que la
09:49 bête humaine n'est pas capable normalement d'être capable de planifier une semaine.
09:52 Donc imaginez être capable de réussir un plan de domination mondiale, structurelle.
09:56 Moi je me laisse de côté ce type d'hypothèse, mais ce que je trouve important, c'est de
10:00 voir l'idéologie qui commande l'action des uns et des autres.
10:03 Alors quelle est cette idéologie ? On nous dit aujourd'hui globalement que les peuples
10:06 occidentaux sont de trop.
10:07 Ils sont de trop parce qu'ils sont finalement des obstacles sur la construction de cette
10:10 société mondialisée.
10:11 - Y compris des occidentaux disent ça.
10:13 - Ah oui bien sûr, non non mais c'est un discours d'occidentale, c'est pour des élites
10:16 occidentales transnationales qui sont probablement incarnées aujourd'hui par Madame von der
10:20 Leyen de manière caricaturale.
10:22 Vous savez il y a des figures, Madame Clinton, Sadie Kahn à Londres, Madame von der Leyen,
10:28 Justin Trudeau, ils représentent cette nouvelle caste transnationale mondialisée à tout
10:32 le moins, qui juge que la volonté qu'ont les peuples occidentaux globalement de conserver
10:36 leur identité, c'est un résidu de psychologie réactionnaire.
10:40 Donc leur idéal c'est une société transnationale sans frontières, une société délivrée
10:45 de ces peuples et dès lors et dès lors les métropoles.
10:48 Les métropoles sont vues comme le laboratoire où construire ce monde nouveau.
10:51 Donc là la diversité entre guillemets, quel que soit son visage, est célébrée parce
10:55 que dans nos métropoles elle prend souvent, elle peut devenir majoritaire quelquefois.
10:58 Donc là c'est le lieu, ce week-end je crois, où il y a quelques jours, la commissaire
11:03 intérieure de la commission européenne, une Suédoise dont le nom m'échappe au moment
11:06 où je crois que vous vous le savez, Gustafsson, j'espère ne pas me tromper en le disant, expliquait
11:10 que l'immigration massive est nécessaire pour assurer la survie de l'Europe et s'il
11:15 n'y a pas cette immigration massive, l'Europe va s'assécher, va vieillir, va finalement
11:19 perdre sa vitalité.
11:20 Donc il y a une espèce d'idéologie dominante qui veut en finir avec le rapport intime entre
11:24 un peuple, son territoire, son état, son pays, qui considère que les cultures historiques
11:29 de nos peuples, les identités, sont généralement des freins au progrès et qui est habitée
11:34 par le fantasme de l'homme nouveau.
11:35 L'homme nouveau, notamment aujourd'hui, c'est cette idée d'un homme à ce point déraciné,
11:39 à ce point délivré de ses appartenances, qu'il se pourrait ensuite gober tous les
11:42 discours et peut-être toutes les marchandises.
11:44 Et on le voit, du wokisme à la diversité, c'est du passé faisons table rase.
11:49 Oui, mais c'est assez particulier.
11:51 Il faut à la fois sacrifier la continuité historique, d'ailleurs, je cite un grand
11:56 démographe français d'aujourd'hui, à tout de moins c'est ainsi qu'il se présente, qui
11:59 explique que jamais les Français n'ont eu droit à la continuité historique.
12:02 C'est de cette manière-là qu'on explique aujourd'hui que l'immigration massive n'est
12:05 pas un problème.
12:06 Vous craignez de devenir étranger chez vous, vous craignez de perdre votre culture, mais
12:09 en fait vous n'avez jamais été majoritaire chez vous.
12:11 Et vous n'avez jamais eu de culture, revenez-moi à certains présidents.
12:14 Absolument.
12:15 Donc si vous n'avez pas de culture et si vous n'existez pas comme peuple, et si vous
12:17 n'êtes en fait qu'une espèce de flux insaisissable sans culture ni identité, pourquoi avez-vous
12:21 peur de disparaître?
12:22 Cette peur de disparaître n'est alors, de ce point de vue, qu'une forme de racisme,
12:26 de xénophobie alimentée par des formateurs de haine.
12:30 Et là on tombe une autre chose qui est assez intéressante dans tout ça.
12:33 Rappelez-vous, au temps du communisme, comment expliquait-on l'échec du communisme lorsqu'on
12:37 cherchait à l'implanter?
12:38 On disait qu'il y avait des saboteurs.
12:39 Il y avait des saboteurs qui empêchaient la réalisation de la société idéale.
12:42 De se paradis sur terre.
12:43 Exactement.
12:44 Et si on était haineux, on pourrait aller beaucoup plus loin dans une société parfaitement
12:47 réconciliée.
12:48 Quel est le nouveau visage du saboteur dans le discours médiatique dominant?
12:51 C'est ce qu'on appelle les propagateurs de haine et les polémistes haineux.
12:54 Probablement on est dans les deux, tous les deux, dans cette catégorie du point de vue
12:57 du discours médiatique.
12:58 Et qu'est-ce qu'on nomme polémiste haineux?
13:00 C'est simplement celui qui nomme la réalité des choses en disant « ça ne va pas aussi
13:04 bien que vous l'affirmez, ça ne va pas aussi bien qu'on le dit et qu'on le répète ».
13:08 Alors qu'est-ce qu'on doit faire devant un discours qui trouble les personnes?
13:11 En tant que polémiste, en tant que polémiste, il suffit d'une seule voix pour que le système
13:13 se dérègle.
13:14 Parce que le régime diversitaire, comme je l'appelle, est convaincu d'une chose.
13:18 En fait, il est conscient d'une chose.
13:19 Il ne tient que par la peur qui l'inspire à la population.
13:22 La peur de perdre son emploi, la peur d'être chassé de la vie sociale, la peur d'être
13:26 poursuivi.
13:27 La peur de mourir, le Covid, etc.
13:28 Oui, ils me sont pu réveiller aussi, parce que ce n'est pas sans lien.
13:31 Et la peur devient l'instrument principal pour assurer une population qui est en état
13:36 de soumission permanente.
13:39 On en parle tout de suite après cette petite pause.
13:41 Au contraire, c'est très passionnant.
13:44 Mathieu Bocoté, voilà, une petite pause et nous repartons.
13:48 Et on prendra vos appels au 0826 300 300.
13:51 A tout de suite avec Mathieu Bocoté.
13:52 Terre de France point fr, le premier site d'articles français et patriotes présente.
13:57 Ici Sud Radio.
14:00 Les Français parlent au français.
14:05 Je n'aime pas la blanquette de veau.
14:09 Je n'aime pas la blanquette de veau.
14:12 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
14:15 Mathieu Bocoté aussi, le totalitarisme sans le goulag chez la cité, aux éditions de
14:20 la cité.
14:21 Effectivement, Mathieu Bocoté, mais parlons-en un peu.
14:24 On en parlait hors antenne et nous avons tous été au départ un peu sidérés, il faut
14:29 le dire.
14:30 Mais je voudrais revenir à cette extraordinaire expérience de la gestion.
14:35 Je ne dis pas qu'il n'y avait rien à dire.
14:36 Il ne s'agit pas de rentrer dans un vax, anti-vax, etc.
14:40 Mais ce management parle à peur.
14:42 C'est de se gouverner par le chaos.
14:44 On nous a dit si vous ne faites pas ça et ça et ça, vous êtes mort.
14:47 Sans parler des suspensions.
14:48 C'est l'expérience de la Covid, une expérience particulière.
14:51 Comme d'autres, j'ai fait mon autocritique, comme on disait chez les maoïstes autrefois,
14:57 mon mea culpa.
14:58 Les six premiers mois, la première année, je dirais les six mois à un an, comme tout
15:01 le monde, je dis si la peste est de retour, on reste chez soi et on suit les consignes
15:05 données.
15:06 Et là, plus le temps passait, plus on se disait que manifestement, nos gouvernements
15:10 ont fait ce qu'ils pouvaient au début, mais ils ont basculé rapidement.
15:14 Ils ont goûté le plaisir qu'ils avaient manifestement à pouvoir encadrer et contrôler
15:19 de manière maximale les rapports sociaux.
15:21 Et on est passé en temps réel et avec un consentement fascinant de la population d'une
15:26 société de liberté à une société d'autorisation.
15:29 Et moi, il y a un moment qui m'a marqué dans tout ça.
15:31 Puis comme je dis, j'étais de ceux qui voulaient croire que globalement, ils étaient de bonne
15:36 foi, ils étaient simplement, ils ne savaient pas quoi faire.
15:38 Puis s'inspirer de la Chine, c'est rarement un bon modèle en matière de liberté.
15:41 Je me souviens, c'était vrai chez nous au Québec, comme c'était vrai, je crois aussi
15:44 en France.
15:45 Il y a eu un moment où il y a eu l'appel à la délation.
15:46 Et ça, pour moi, c'est probablement le trait le plus terrible de révélé par la crise
15:51 de la COVID.
15:52 C'est lorsqu'on disait surveillez-vous les uns les autres.
15:55 Si vous croyez que votre voisin fait une fête sans en avoir le droit, dénoncez-le.
15:58 Or, ça, pour moi, l'appel à la délation, l'institutionnalisation de la délation comme
16:04 exemple du comportement civique exemplaire, ça, pour moi, c'est assez révélateur.
16:08 Et je crois que ce que nous devons retenir de la COVID, deux ans, trois ans plus tard,
16:14 on ne veut plus y penser.
16:15 Moi, ça me frappe aussi.
16:16 C'est comme si c'était une parenthèse.
16:17 C'est terminé.
16:18 Ce qu'on doit retenir, c'est à quel point nos sociétés sont beaucoup plus dociles qu'on
16:20 ne le pensait.
16:21 Fragiles et dociles.
16:22 Oui, absolument.
16:23 Il y a une fragilité psychologique, mentale et une docilité.
16:28 Et de ce point de vue, il y a un livre assez intéressant qui est paru il y a quelques
16:31 semaines de Marie-Estelle Dupont, Être parent en crise, où il y a un chapitre intéressé,
16:36 consacré à ce que la crise de la COVID a révélé de l'état psychique de nos sociétés
16:40 et de quelle manière cette crise l'a transformé.
16:42 Je trouve que c'est une vraie réflexion psychologique et politique sur la COVID.
16:46 Et de ce point de vue, on n'a pas fini de réfléchir, je crois, sur cette expérience
16:51 que nous avons traversée et sur ce que ça annonce d'une manière ou de l'autre.
16:54 Et j'insiste, je dis ça sans prêter quelques logiques conspirationnistes à qui que ce
16:58 soit.
16:59 Je pense que nos gouvernants simplement ont révélé qu'ils avaient des chèmes mentaux
17:03 qui les commandaient sans qu'ils ne s'en rendent compte.
17:05 Et je le redis, s'inspirer d'un modèle de contrôle social et de crédit social à
17:09 la chinoise, ça ne devrait jamais, me semble-t-il, inspirer les sociétés occidentales soucieuses
17:13 de liberté.
17:14 Vous savez, il n'y a pas que Saint-Antoine qui résiste ou pas à la tentation.
17:17 Et la tentation, effectivement, de contrôle, la tentation du pouvoir est toujours de parler
17:22 par…
17:23 Ah oui, mais ça m'a donné la COVID aujourd'hui.
17:24 Je l'évoquais juste un peu avant la pause.
17:26 La question du contrôle du discours, moi, ça me fascine aujourd'hui.
17:29 Ce qu'on nomme discours haineux.
17:31 Alors, si vous vous dites la haine, vous, moi, on est tous contre la haine.
17:33 La haine, c'est pas bien.
17:34 Le problème, c'est quand on voit la définition de la haine qui est proposée.
17:38 Et la haine, aujourd'hui, quand on regarde soit la définition des grandes plateformes,
17:41 mais aussi des gouvernements qui font des lois contre des propos haineux, globalement,
17:44 si vous n'êtes pas enthousiaste devant, justement, l'idéal diversitaire, si vous
17:49 contestez certaines revendications minoritaires, vous êtes dans le discours haineux.
17:54 Et le discours haineux typique, aujourd'hui, je vais vous donner un exemple qui vient du
17:57 Québec, mais qui est intéressant, parce que ça a traversé l'Atlantique, c'est
18:00 le genre d'Europe aussi en France.
18:02 Il y a eu, ces derniers mois, une volonté de la mouvance des drag queens, des hommes
18:06 qui se déguisent en femmes hyper-sexualisées, d'aller lire des contes dans les bibliothèques
18:10 scolaires pour les enfants.
18:12 Et ça s'est passé en France aussi.
18:14 Et là, des parents, avec raison, disent « mais un instant, c'est quoi ça ? Pourriez-vous
18:18 ficher la paix aux enfants ? » Soyez drag queen comme vous le voulez, c'est la culture
18:22 de la nuit, c'est la culture de l'exubérance, très bien.
18:25 Mais est-ce qu'on pourrait ficher la paix aux enfants là-dedans ?
18:28 Et, réaction de plusieurs chroniqueurs, chez nous, mais aussi chez vous, Vincent,
18:32 eh bien voici le nouveau visage de l'extrême droite et de la haine, qui est le refus de
18:35 la diversité.
18:36 Donc, refuser la présence de drag queen à l'heure du conte, dans les écoles, pour
18:41 les enfants, c'était le nouveau visage de l'extrême droite.
18:43 Si ça ne nous confirme pas à quel point le concept d'extrême droite sert aujourd'hui
18:46 simplement à stigmatiser tous ceux qui n'embrassent pas chaque nouvelle étape du
18:50 pseudo-progrès, on ne comprendra jamais rien.
18:52 Le nouveau cash-sack du totalitarisme.
18:54 Ah ben oui, bien sûr.
18:55 C'est vraiment ça.
18:56 Je le dis de manière un peu provocatrice, mais je crois que c'est vrai surtout, on
18:59 a l'habitude de dire l'extrême droite, c'est le principal danger.
19:01 Je fais tout un chapitre pour dire, je n'ai pas trouvé de définition convaincante de
19:04 l'extrême droite.
19:05 Je n'en vois pas.
19:06 Pour moi, c'est un concept qui ne sert non pas à décrire, mais à décrier.
19:09 Mais ce que je constate, c'est qu'au nom de la lutte contre l'extrême droite, alors
19:12 ça, on se permet de suspendre des libertés, on se permet d'interdire des discours, on
19:15 se permet d'interdire des colloques, on se permet d'interdire des rassemblements.
19:18 Donc au nom de la lutte contre l'extrême droite, théoriquement au nom de la lutte
19:21 pour la liberté, aujourd'hui, on multiplie les interdictions.
19:25 Et ça nous ramène à la question de ce que j'appelle l'extrême centre, c'est-à-dire
19:28 aujourd'hui, il s'agit dans l'esprit d'une bonne partie des élites occidentales de défendre
19:32 la démocratie contre le peuple.
19:34 Donc nos élites se barricadent dans les institutions, ils disent la démocratie c'est nous, et
19:38 le peuple est dangereux.
19:40 Et vous savez qu'il y a un certain Saint-Just qui avait dit ça en 1789, pas de liberté
19:44 pour les ennemis de la liberté.
19:45 De ce point de vue, la matrice de 1793 demeure pour moi nécessaire pour penser les sociétés
19:52 occidentales.
19:53 La tentation de la terreur, qu'elle vienne ou non avec la violence, elle habite encore.
19:56 Qu'est-ce que c'est la terreur ? Si vous êtes, je suis le bien, vous n'êtes pas d'accord
20:00 avec moi, vous êtes donc le mal.
20:01 Si vous êtes le mal, vous allez corrompre les âmes, vous allez tirer la société vers
20:05 le bas, vous allez faire du mal à l'être humain, dès lors je suis en droit de vous
20:08 censurer, de vous éliminer civiquement.
20:10 Et au moment de la terreur, on ne se contentait pas d'éliminer civiquement.
20:12 Oui, on ne se contentait pas de censurer.
20:15 On va vous donner tous les moyens, et des moyens définitifs, que vous ne nuisiez pas à la société.
20:20 Exactement, et ça je crois qu'il faut penser nos sociétés à travers cette tentation de
20:24 la terreur qui revient.
20:26 Alors on s'entend, je le dis c'est une terreur sans angoulague, il faut vraiment insister,
20:29 mais les chêmes mentaux qui nous conduisent à ça, j'ai cité un livre tantôt, permettez-moi
20:33 d'en citer un deuxième.
20:34 Jean Sevilla, au début des années 2000 de mémoire, publie un livre remarquable, "Le
20:39 terrorisme intellectuel".
20:40 Aujourd'hui ce qu'on dit, on a de l'espace pour le dire, au moment où il publie ce livre,
20:43 il n'y a pas d'espace pour dire ça.
20:45 Au moment où il publie "Le terrorisme intellectuel", il n'y a pas de possibilité de dire ça sans
20:49 risquer l'extrême droitisation, sans risquer la criminalisation mentale.
20:54 Dans ce livre, qui est un livre qui à mon avis a vu beaucoup de choses avant...
20:57 Qui date de quand ?
20:58 Je vous dirais que je pense que ça date de 2000.
21:01 Donc "Le terrorisme intellectuel", Jean Sevilla, il a vu des choses, et si, et ça je le dis
21:05 dans mon avant dernier chapitre, et le dernier chapitre, si tous ceux qu'on a diabolisés
21:09 depuis 30 ou 40 ans, on les avait écoutés, même minimalement, bien les problèmes que
21:15 nous avons comme société aujourd'hui ne seraient pas là.
21:17 Pensez au traitement réservé, par exemple, je donne cet exemple à un écrivain comme
21:20 Jean Raspail, qu'on a présenté à cause du camp des Seins, comme un homme d'extrême
21:24 droite raciste.
21:25 Renaud Camus, on aime ou on n'aime pas Renaud Camus, mais enfin on l'a ostracisé à mort.
21:30 Et regardez dans d'autres sociétés aujourd'hui, on le voit aux États-Unis, la tentation de
21:35 "canceler" comme on dit de l'espace public, donc si vous dites quelque chose qui déplaît,
21:39 si vous dites quelque chose qui déplaît, eh bien on ne va pas vous répondre.
21:42 Vous savez l'argument, cette vieille technique libérale qui constate avoir un désaccord
21:45 civilisé, mais ce qu'on fait dans ce contexte-là, on décide de chercher à "canceler", c'est
21:50 le mot.
21:51 Et ça c'est la dynamique en fait, proprement totalitaire.
21:54 La phrase, en tout cas qui est à inclure absolument, qu'on entendait très souvent,
21:58 "nous sommes tombés d'accord sur nos désaccords".
22:00 Ah oui, "agree to disagree", et Pierre Chounu a cette formule, si je ne me trompe pas, c'est
22:04 que pour lui, l'art de la démocratie consiste à savoir se diviser en paix.
22:08 Or ça, ça, on l'a perdu, parce que si on a, j'y reviens, c'est quoi le totalitarisme?
22:13 C'est la prétention au monopole du vrai, du juste et du bien, et du beau, et de vouloir
22:17 confisquer l'espace public, considérer que ceux qui ne sont pas avec nous sont des retardataires
22:21 de l'humanité, des résidus, le bois mort de l'humanité dont on doit se passer, et
22:25 confisquer pour soi la cité, et à la manière d'une caste religieuse garder la cité, et
22:29 dire à les autres "soumettez-vous, ou disparaissez, ou convertissez-vous".
22:32 Dans le monde occidental d'aujourd'hui, au nom de la diversité, de la théorie du genre,
22:36 le multiculturalisme, le néo-féminisme, ce discours est beaucoup plus puissant qu'on
22:39 le pense.
22:40 - Mathieu Beaucoup, c'est intéressant, mais même ces braves gens du totalitarisme mous,
22:45 je dirais, en tout cas, sauf les autres...
22:46 - Mais de moins en moins mous, moi je trouve.
22:47 - Mais de moins en moins mous, non, mais ce qui est intéressant, c'est que justement,
22:50 à l'époque de l'Union Soviétique, si vous étiez vous, Mathieu Beaucoup, vous seriez
22:55 une hyène d'actylographe, vous seriez un hitléro-trotskiste, non mais au moins, au moins...
23:00 - Et on aurait conservé la même structure d'insulte, vous le noterez, et ça c'est une
23:03 autre chose, parce que moi je crois qu'il faut penser nos sociétés en partie à la
23:07 lumière de ce qu'a été l'URSS.
23:09 C'est-à-dire, j'aime dire de manière un peu méchante que nos sociétés poursuivent
23:12 l'histoire de l'Union Soviétique sans le savoir.
23:15 - Par d'autres moyens.
23:16 - Par d'autres moyens, exactement.
23:17 Or, qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui, en URSS, quand vous étiez contre la révolution,
23:22 vous étiez un contre-révolutionnaire, vous étiez pas un dissident politique, vous étiez
23:26 un cop psychiatrique.
23:27 La contre-révolution, par rapport au communisme, était vue comme un problème psychiatrique.
23:31 Aujourd'hui, si vous êtes en désaccord avec la théorie du genre, vous êtes transphobe.
23:34 Si vous êtes contre l'immigration massive, vous êtes xénophobe.
23:37 Et là, faites la liste des phobies inventées, si vous êtes critique de l'Union Européenne,
23:40 vous êtes europhobe.
23:41 Et bien si vous êtes phobe, vous vous êtes chassé du domaine de l'espace public, vous
23:45 avez un problème de santé mentale, comme quoi le progressisme aujourd'hui réclame
23:48 non seulement le monopole du vrai, du juste et du bien, mais même de la santé mentale.
23:52 - Et vous êtes dans la cage aux phobes, comme disait Philippe Muray.
23:55 - Absolument, qui est un écrivain tout à fait remarquable.
23:57 - On se retrouve juste après une petite pause avec Mathieu Beaucotter.
24:00 A tout de suite.
24:01 Et vous, auditeurs du Sud Radio.
24:24 - On continue avec Mathieu Beaucotter, le totalitarisme sans goulou-goulag.
24:28 Et on peut se demander aujourd'hui, effectivement, il y a eu la période des grands massacreurs,
24:35 il faut le dire, allez, de Staline à Hitler, en passant par Mussolini, Pol Pot et autres,
24:39 à boutre d'ailleurs, massacres qui ont connu.
24:41 Moi je suis très frappé, je ne sais pas.
24:43 Alors certains effectivement au Proche-Orient, on voit ce qui se passe, c'est totalement dramatique.
24:48 Et là, on en parle beaucoup.
24:49 Mais vous remarquez, Mathieu Beaucotter, juste comme ça en passant,
24:53 qu'en Arabie Saoudite, à massacrer 400 000 yémenites, il n'y a pas eu grand chose.
24:58 Et je ne parle pas de ce qui s'est passé en Irak,
25:00 je ne parle pas de ce qui se passe entre le Pakistan et l'Afghanistan aujourd'hui,
25:03 je ne parle pas de ce qui se passe en Afrique du Nord.
25:05 Enfin bon, là aussi, il y a les deux poids deux mesures, la géométrie variable.
25:09 - Vous me connaissez dans le cas, les cas que vous avez recueillis,
25:11 c'est que le massacreur n'avait pas le visage qui expire l'indignation, entre guillemets.
25:14 Les morts, chaque mort est tragique.
25:17 Chaque mort est tragique.
25:18 Mais permettez-moi de revenir, je fais le lien avec ce qui se passe en France.
25:22 Rappelez-vous l'affaire Mera.
25:24 Moi, ça m'avait bouleversé en 2012.
25:26 Donc il y a l'affaire Mera, un massacre atroce.
25:28 Or, qu'est-ce que plusieurs journalistes disent sur les réseaux sociaux,
25:31 la politesse m'interdit de les nommer,
25:33 et bien, mais ces gens-là se confessaient sur Twitter,
25:35 donc manifestant, c'est public.
25:37 Et ils disaient "j'espère que le tueur est d'extrême droite, sinon je serai vraiment déçu".
25:41 Et puisque le tueur n'était pas un type d'extrême droite tel qu'ils s'imaginaient,
25:44 mais finalement, ça devenait une information non pertinente.
25:46 Le tueur n'était pas le bon.
25:48 Si le tueur avait eu le profil souhaité,
25:50 et bien là, ça aurait été un événement national.
25:52 Puisque ce ne l'était pas, il s'agissait de relativiser,
25:55 et je me rappelle d'un intellectuel qui appartient à cette mouvance islamo-gauchiste
25:59 qui avait dit "Mera n'est pas la protestation dramatique et cruelle
26:03 par rapport à une société qui l'avait exclue".
26:05 Donc, soudainement, selon l'identité du tueur, dans ce cas-là,
26:09 et bien on allait être clément ou sévère.
26:11 Ce sont les semeurs des haines et les fabricants d'excuses.
26:13 Qui sont finalement...
26:14 - Non, non, non, mais vous voyez, je le disais plus tôt,
26:16 c'est intéressant de voir quand notre société,
26:18 aujourd'hui, manifestement, la diversité, le multiculturalisme ne fonctionne pas.
26:22 - Non, ça c'est clair.
26:23 Beaucoup de gens sont aperçus d'ailleurs.
26:25 - On aurait pu le savoir il y a un bon moment.
26:26 En 2005, David Cameron le dit déjà,
26:28 et on pourrait même dire au Québec, au long de sa vie, encore plus longtemps,
26:32 mais ce que l'on voit aujourd'hui,
26:34 c'est ceux qui constatent la décomposition des sociétés
26:38 qui n'ont plus d'identité culturelle partagée,
26:40 et bien on dit "c'est vous qui êtes coupables".
26:43 Parce que vous avez mentionné que ça ne fonctionne pas bien,
26:45 et bien vous êtes coupables.
26:46 Autrement dit, celui qui lance l'alarme est lui qui est coupable.
26:49 - Bah oui, Cassandre.
26:50 - On appelle ça un propagateur de haine aujourd'hui.
26:52 Donc si vous dites que 2+2=4,
26:54 si vous dites qu'un homme ne peut pas être enceinte,
26:57 si vous constatez qu'un pays qui change de population,
26:59 change d'identité, et bien vous êtes un propagateur de haine.
27:02 - Cassandre is alive and well and living in Europe, notamment.
27:06 - Oui, belle formule.
27:07 - Notamment.
27:08 Mais, effectivement, mais parlons justement de...
27:11 Moi je parlais de langue,
27:13 vous en parliez dans votre ouvrage, Mathieu Bocoté,
27:17 cette espèce de, je ne dirais pas de profanation,
27:20 mais de déconstruction de la langue.
27:22 Tout a été... On parle de la déconstruction généralisée,
27:24 mais la langue, elle joue quand même un rôle extrêmement...
27:26 - Absolument majeur.
27:27 Et il faut comprendre ce qui se passe.
27:29 On a quelques fois l'impression, devant l'écriture inclusive,
27:31 qu'on est devant une forme de lubie,
27:33 mais qui ne porte pas trop à conséquence.
27:34 Premièrement, sachez que l'écriture inclusive,
27:36 même si les politiques veulent l'interdire,
27:38 a pénétré les administrations, a pénétré les syndicats.
27:40 A pénétré le langage de l'enseignement,
27:42 a pénétré le monde du commerce. Premier élément.
27:44 Deuxième élément, comment fonctionne l'écriture inclusive?
27:47 Voilà, c'est tout le débat sur inclusion-exclusion.
27:49 Si j'ai l'écriture inclusive et que vous ne la pratiquez pas,
27:52 vous êtes donc pour l'écriture exclusive.
27:54 Et quand, dans une entreprise,
27:55 et ça, on l'a vu à l'université beaucoup,
27:57 une personne commence à utiliser l'écriture inclusive,
28:00 il y a un effet de contamination,
28:01 donc tout le monde se met à l'utiliser aussi.
28:04 Parce que celui qui ne l'utilise pas, l'écriture inclusive,
28:07 est coupable de dissidence orthographique
28:09 et c'est un réactionnaire qui ne s'avoue pas comme tel,
28:11 ou pire encore, qui s'avoue comme tel.
28:13 Donc voyez, et là en plus, le propre de cette écriture,
28:16 qui est assez fascinant,
28:17 ce n'est pas simplement une manière de massacrer la langue,
28:19 mais de réformer les conditions mêmes de la pensée.
28:23 Il y a un écrivain soviétique, russe en fait,
28:26 mais qui vivait au temps de l'URSS,
28:27 qui s'appelait Shafarevitch,
28:28 qui avait réfléchi à la langue soviétique.
28:30 Et il disait, quel est le propre de la langue soviétique?
28:32 Françoise Tom aussi l'a fait dans La langue de bois.
28:35 Elle dit, c'est une langue qui est faite
28:36 pour empêcher de penser certaines choses
28:39 et obliger d'en penser d'autres.
28:41 Donc dès lors que vous utilisez l'écriture inclusive,
28:43 par exemple, elle, il, il, elle,
28:45 ou en anglais, she, her,
28:47 donc quand vous utilisez ce vocabulaire-là,
28:50 ou they, ce qui est intéressant,
28:51 c'est que dès lors que vous acceptez ce vocabulaire-là,
28:53 vous acceptez d'entraîner dans un univers mental,
28:56 vous acceptez des conclusions politiques et idéologiques
28:58 sans même vous en rendre compte.
29:00 - Et vous savez, ça atteint,
29:01 je ne sais pas si vous connaissez cette anecdote,
29:03 mais je la raconte,
29:04 elle est extraordinaire et c'est authentique.
29:06 Vous savez que le congrès américain,
29:08 ça commence toujours dans une congé,
29:09 on prend une prière.
29:10 - Amen, a woman.
29:12 - Ça, c'est génial.
29:13 - C'est formidable.
29:14 - Ça, je m'en souviens,
29:15 j'en avais parlé dans mon livre précédent,
29:16 dans La Révolution racialiste.
29:17 C'est un moment exceptionnel
29:18 où on voit à quel point l'idéologie rend bête.
29:21 Et ça, il ne faut jamais oublier
29:22 à quel point l'idéologie rentre très bête.
29:24 Taghiyev vient de publier un livre sur l'âge de la bêtise,
29:26 l'idéologie rend bête.
29:27 Et là, quand vous dites effectivement,
29:29 amen, a woman,
29:30 vous savez même plus ce que vous dites.
29:32 Quand on tombe sur des gens qui écrivent,
29:34 le français massacrait avec des points partout,
29:37 des virgules.
29:38 Et là, on se dit, mais qu'est-ce que c'est que ça?
29:39 Et bien, ils ne se rendent pas compte
29:40 que dans les faits,
29:41 ils se soumettent,
29:42 ce qu'on a rappelé la matrice dans un film,
29:44 ils se soumettent à un univers mental
29:46 qui va les rendre imbéciles,
29:47 qui va les rendre,
29:48 ce que Brigoli appelait la critinisation.
29:50 Il y a une forme de critinisation.
29:51 - La fabrique des crétins.
29:52 - Absolument.
29:53 - Oui, et c'est assez terrifiant d'ailleurs,
29:56 quand on voit ça.
29:57 Et justement, cette espèce,
29:59 est-ce qu'il n'y a pas quand même quelque part
30:01 l'expansion de l'intérêt du conflit d'intérêt,
30:03 on l'a vu,
30:04 mais l'expansion de la bêtise.
30:05 - Ah oui.
30:06 - Il y a quand même quelque chose,
30:07 la bêtise au front taureau.
30:08 - Mais qu'est-ce qui nous protégeait de la bêtise?
30:10 Il y avait à la fois,
30:11 la culture générale,
30:12 je crois que c'est la première chose.
30:13 La culture générale, la vraie,
30:14 nous rappelle une chose,
30:15 que toutes les époques n'ont pas pensé de la même manière.
30:17 La culture générale,
30:18 qui nous donnait une place centrale
30:20 au texte de l'antiquité,
30:21 nous condamnait, nous obligeait,
30:23 pour la plus belle manière,
30:24 un dialogue permanent avec des hommes
30:26 qui ont écrit il y a plus de 2000 ans
30:28 et qui nous disaient quelque chose de nous-mêmes
30:30 alors que les époques ne sont plus du tout les mêmes.
30:32 Une époque qui pratique ce que Finkielkraut
30:34 appelait l'ethnocentrisme de l'actuel,
30:36 qui s'enferme en elle-même,
30:37 qui ne voit que son ombri,
30:38 qui n'imagine pas que l'être humain
30:40 puisse être autre sans être monstrueux.
30:42 Une telle époque se condamne, oui,
30:44 à la bêtise la pire,
30:45 et c'est ce qui fait qu'on revise l'ensemble du passé
30:48 pour le soumettre,
30:49 vous voyez, la réécriture de l'histoire,
30:51 aujourd'hui c'est fascinant,
30:52 on soumet l'ensemble du passé
30:54 aux névroses du présent.
30:56 Et moi je m'attends, rappelez-vous,
30:58 on a eu tout récemment,
30:59 je crois que c'était Jeanne d'Arc non-binaire à Londres,
31:01 bon, on va avoir droit à une réécriture,
31:03 je n'en doute pas,
31:04 de tous les classiques de la littérature,
31:06 ils vont les réécrire,
31:07 ils ne vont pas se contenter de ne plus les publier,
31:09 ils vont les réécrire, tôt ou tard,
31:10 dans une élogie.
31:11 - Vous croyez que ça se fera ?
31:12 - J'en suis absolument...
31:13 - Et qu'on laissera faire ?
31:14 - En fait, vous savez,
31:15 on ne veut jamais laisser faire.
31:16 - C'est ça que tu veux,
31:17 on ne veut jamais laisser faire.
31:18 - Prenez l'exemple,
31:19 on en a parlé il y a quelques mois,
31:20 de Roald Dahl.
31:21 - Le grand humoriste et écrivain pour l'enfant.
31:25 - Exactement,
31:26 on a commencé à biffer des mots,
31:28 à des mots qui choquaient.
31:30 Ensuite, on a changé ces mots-là
31:31 pour d'autres mots,
31:32 des mots qui ne choquent pas.
31:33 Quand vous vous donnez le droit
31:34 de rééditer les œuvres,
31:35 de les repenser à la lumière
31:36 de l'idéologie présente,
31:38 permettez-moi de revenir à cette idée,
31:40 mais vous pratiquez la réécriture
31:41 de l'encyclopédie soviétique.
31:43 On reproduit des chèmes,
31:45 des comportements,
31:46 des travers qu'on a vus au XXe siècle,
31:48 mais puisqu'on a voulu retenir
31:49 les leçons d'un seul totalitarisme,
31:51 le nazisme, atroce, barbare,
31:53 mais qu'on a refusé de penser
31:54 les leçons de l'autre totalitarisme,
31:56 il continue de nous travailler,
31:57 même dans un de ses héritages
31:59 les plus étranges,
32:00 l'antifascisme, on le disait plus tôt.
32:02 C'est un héritage,
32:03 vous n'oubliez jamais,
32:04 l'antifascisme,
32:05 ça n'a jamais été une lutte
32:06 contre le fascisme,
32:07 c'était idéologiquement une manière
32:08 de réduire au fascisme
32:09 ceux qui étaient contre le communisme
32:10 à l'époque.
32:11 Ça, on le vit encore aujourd'hui,
32:12 on nous expliquera demain ou après demain.
32:14 - Mais Winston Churchill disait
32:16 les antifascistes d'hier
32:17 seront les fascistes d'aujourd'hui.
32:18 - Oui, et ça, on le voit très bien.
32:20 Et notez, cela dit,
32:21 ça j'en parle dans le livre
32:22 à un moment donné,
32:23 quand on dit
32:24 ces communistes-là sont tellement terribles,
32:26 ces antifascistes-là sont tellement terribles
32:28 qu'ils sont fascistes.
32:29 Un instant, on va se dire
32:30 le fascisme m'a tué terriblement,
32:31 mais les communistes aussi
32:32 ont tué à leur manière.
32:33 C'est comme si le communiste
32:34 qui devient vraiment atroce
32:35 devient fasciste.
32:36 Non, non, il demeure communiste.
32:37 Donc il faut se rappeler
32:38 que les totalitarismes en la matière
32:40 étaient atroces les deux.
32:42 - C'est toujours l'un reste le camp du bien.
32:45 - Oui, exactement.
32:46 Même dans l'horreur,
32:47 l'un est moins pire que l'autre.
32:48 Vous savez, en cela matière,
32:49 tout ce qui, d'une manière ou de l'autre,
32:50 a servi l'homme mérite d'être condamné.
32:52 Ce qui fait qu'aujourd'hui,
32:53 il y a la rencontre entre deux questions.
32:55 On a beaucoup parlé ces dernières années
32:56 avec raison d'identité.
32:57 Dieu sait que c'est une question
32:58 qui m'importe, qui est fondamentale.
32:59 Je suis québécois.
33:00 Ça fait 400 ans, en fait,
33:01 250 ans depuis la conquête anglaise
33:02 qu'on se bat pour préserver
33:03 notre identité en Amérique.
33:05 Mais la question de l'identité croise aujourd'hui
33:07 celle de la liberté.
33:08 Et je pense que la question de la liberté
33:10 et de l'identité, aujourd'hui,
33:11 se fécondent l'une l'autre.
33:12 - Indissociables.
33:13 - Absolument.
33:14 - Ils devraient être indissociables.
33:15 - Je pense qu'ils le sont fondamentalement.
33:17 Ils sont nécessaires pour résister
33:18 aux nouvelles dynamiques d'asservissement
33:20 qui se présentent à nous,
33:21 prétendant encore une fois nous émanciper,
33:23 mais qui, dans les faits, nous assujettissent.
33:25 - On va recevoir, je crois, nos auditeurs.
33:27 Il y en a beaucoup.
33:28 - Oui, on a Serge qui nous appelle depuis Vichy.
33:30 Bonjour, Serge.
33:31 - Bonjour, Serge.
33:32 - Bonjour.
33:33 - Bonjour, André.
33:35 Bonjour à Mathieu.
33:37 - Bonjour.
33:38 - Que j'écoute toujours avec plaisir sur ces news.
33:40 Et je rebondis juste sur ce qu'il vient de dire.
33:44 Effectivement, il y a un problème de...
33:47 On va vous empêcher de penser.
33:49 Je prends un exemple très frais.
33:51 C'est "The Sound of Freedom".
33:53 - "The Sound of Freedom", oui, le film.
33:55 - Voilà.
33:56 - Le film, oui, absolument.
33:57 - Le film de Alejandro Monteverdi.
33:58 - On en a parlé longuement ici, oui, bien sûr.
34:00 - Alors, il y a deux choses qui m'ont frappé, moi.
34:02 C'est, d'une part, tout ce qui concerne la production et les acteurs.
34:10 L'acteur principal est chrétien.
34:12 - Mais, ça va pas du tout, ça.
34:14 - Qui a fait une très mauvaise...
34:15 Ben oui, Jim Caviezel,
34:17 qui a quand même fait une très mauvaise réputation à une époque
34:21 pour incarner Jésus dans le film de Mel Gibson.
34:23 - Tout à fait.
34:24 - Mel Gibson, qui est producteur exécutif du film.
34:27 Distribué en France par un producteur qui est lui-même chrétien.
34:31 Un distributeur chrétien.
34:33 Sages, c'est chrétien.
34:35 Et, à la fin du film, moi, ce qui m'a beaucoup interrogé,
34:40 c'est toutes les statistiques qui sont données
34:42 pour montrer l'explosion de l'esclavage à l'heure actuelle dans le monde.
34:47 On nous donne tout un tas de chiffres.
34:50 Non seulement l'asservissement des enfants,
34:53 mais même l'asservissement des adultes.
34:55 - Oui, bien sûr.
34:57 - Et il se trouve que je n'ai pas l'impression,
35:00 mais je suis peut-être très mal informé,
35:02 mais je n'ai pas l'impression que les chrétiens
35:04 participent beaucoup dans l'esclavage en ce moment.
35:06 En tout cas, une bonne partie d'entre eux.
35:10 Sauf peut-être dans les réseaux pédophiles,
35:12 mais ça, on ne va pas entrer dans la théorie du complot.
35:15 Parce que là, ça sera...
35:16 Voilà.
35:17 Donc il y a ça qui m'a beaucoup interrogé.
35:20 Et en plus, le fait que dans les grands médias,
35:23 même sur CNews, je dois le dire,
35:26 quand on parle des atteintes aux différentes religions,
35:31 on oublie très souvent de dire que, avant le 7 octobre,
35:35 la religion qui était le plus visée,
35:37 c'était la religion katho en France.
35:39 Le nombre d'églises, le nombre de tags, etc.,
35:42 étaient largement supérieurs à tout ce qui pouvait toucher
35:46 la communauté juive et la communauté musulmane,
35:49 qui était en fait la troisième dans ce placement sordide.
35:54 Vous voyez ?
35:55 Tout à fait, Serge.
35:56 Ça, on n'en parle pas.
35:57 Non, non, mais justement, il y en a qui en parlent, heureusement.
36:00 Vous, Radio Courtoisie, etc., CNews, de temps en temps.
36:04 Et encore, CNews, je trouve qu'ils sont de plus en plus moudus.
36:09 Mathieu, est-ce que tu peux me permettre...
36:11 Je laisse de côté, je suis en désaccord avec vous
36:14 sur ce que vous dites en propos de CNews.
36:16 J'ai l'impression qu'on en parle très souvent.
36:17 Mais sur le fond des choses, vous nommez une réalité
36:20 qui doit être mentionnée.
36:22 C'est que lorsqu'il y a une vexation,
36:25 quelle que soit sa nature, envers ce qu'on présente
36:27 comme une religion minoritaire,
36:28 eh bien, ça devient immédiatement un problème national.
36:31 Et à la rigueur, avec raison, je comprends l'idée.
36:33 Mais lorsque ça touche le catholicisme,
36:35 c'est vu comme un fait divers, sans portée significative,
36:39 qui ne doit pas nous préoccuper,
36:41 parce que ça pourrait alimenter l'intolérance.
36:43 Et j'ai en mémoire, ça s'est passé je crois il y a deux ans,
36:46 il y avait une procession catholique,
36:48 c'était je sais pas pourquoi près de Nanterre.
36:50 Et là déjà, il y a une agression,
36:53 en disant que vous n'êtes plus ici les catholiques,
36:55 vous n'êtes plus chez vous.
36:56 Ceux qui attaquent ont des...
36:58 je sais pas, se revendiquent de l'islam.
36:59 Je le dis sous toute réserve, mais de mémoire c'était ça.
37:01 Or c'était vraiment une agression religieuse,
37:03 dans ce cas-là, par des islamistes contre des catholiques.
37:06 Et qu'est-ce qu'on voit à ce moment très particulier,
37:08 ça ne perce pas dans les médias,
37:10 ce n'est pas considéré comme un événement majeur.
37:12 Pourquoi ? Parce qu'encore une fois,
37:14 l'agresseur n'était pas le bon,
37:15 et l'agressé n'était structurellement pas agressable.
37:18 Parce que puisqu'on se dit,
37:19 le catholicisme est majoritaire,
37:20 il a structuré l'histoire de France,
37:22 dès lors il est naturellement en position de domination,
37:24 il ne saurait être victime de quelque persécution que ce soit.
37:27 Donc ça, le traitement médiatique est quelquefois tant déformé la réalité.
37:30 - Non mais ce qui est extraordinaire encore une fois,
37:32 c'est parce qu'il est majoritaire,
37:34 donc on peut appliquer les deux poids de mesure,
37:36 et l'indignation à géométrie variable.
37:38 - Je crois que le deux poids de mesure est probablement,
37:41 je parle pour moi, je ne crois pas que je ne parle que pour moi,
37:43 ce qui choque le plus comme un immortel aujourd'hui.
37:45 La plupart des gens ne pensent pas à temps plein à la politique,
37:49 à l'idéologie, avec raison, on a nos vies à vivre.
37:51 - C'est la justice.
37:52 - Mais on ressent intimement le traitement médiatique déséquilibré.
37:57 On ressent intimement le fait que globalement,
37:59 le récit médiatique a décidé de passer sous silence
38:02 ce qui trouble l'idéologie dominante,
38:04 et de parler sans cesse,
38:06 remarqué quelques fois sur le service public,
38:08 je ne me fais pas de le dire,
38:09 les idéologues les plus radicaux de la gauche,
38:11 la plus radicale,
38:13 sont accueillis à la manière de grands penseurs,
38:16 et dans une forme de complicité un peu étonnante,
38:18 ils disent "oui c'est sûr, on est tous d'accord entre nous"
38:20 et de suite sur le service public,
38:22 moi j'aime dire quelquefois de manière un peu méchante,
38:23 l'extrême droite commence au centre gauche.
38:25 - Mais le service public est un safe space, M. Bogoté.
38:28 - Vous savez que ce n'est pas que français cela dit,
38:30 en tout cas, si vous regardez le service public au Canada,
38:33 la BBC, et bien partout,
38:35 donc il y a manifestement une idéologie dominante
38:38 dans ce qu'on appelle la "chattering class",
38:40 dans l'intelligence.
38:42 - La classe barbare, et on le voit plus que jamais.
38:44 - On va marquer cette courte pause,
38:46 et après on aura Stéphane,
38:47 qui nous appelle au 0826 300 301,
38:49 tout de suite sur Sud Radio.
38:51 - Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente
38:55 - Ici Sud Radio,
38:59 les français parlent au français,
39:04 je n'aime pas la blanquette de veau,
39:07 je n'aime pas la blanquette de veau.
39:10 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
39:13 - 13h48 sur Sud Radio, dernière ligne droite,
39:15 on est toujours avec Mathieu Bogoté, jusqu'à 14h,
39:17 qui nous présente son livre "Le totalitarisme sans le goulag"
39:20 et puis nous avons Stéphane au 0826 300 300.
39:23 Bonjour Stéphane.
39:24 - Bonjour Stéphane.
39:25 - Bonjour André, bonjour Mathieu Bogoté,
39:28 bonjour à l'équipe et aux auditeurs.
39:30 J'ai une première remarque concernant le titre de votre livre,
39:35 André, je vous en veux beaucoup,
39:37 je vais être encore obligé d'aller acheter un livre.
39:39 - Eh oui, c'est vrai, c'est vrai.
39:43 Vous savez, on ne nous présente ici que les livres qu'on aime,
39:48 on ne va pas perdre du temps à critiquer des livres
39:50 qui ne nous importent rien, pour ça.
39:52 - C'est pour ça que je les achète aussi.
39:54 Je relève que malgré tout, "Totalitarisme sans le goulag",
39:59 je relève malgré tout que pendant la période de Covid-19,
40:02 on a eu quand même des camps qui auraient existé en Australie,
40:07 parce que je n'ai pas pu les vérifier moi-même,
40:09 mais bon c'est quand même quelque chose qui a été...
40:11 - Il y a eu en Australie des choses terribles, oui.
40:13 - Et peut-être pas forcément qu'en Australie.
40:17 Donc éventuellement, j'aimerais entendre Mathieu Bobcotter à ce sujet,
40:22 mais ce n'est pas le point le plus important de mon intervention.
40:25 Je vous écoutais, Mathieu Bobcotter, juste un peu plus tôt,
40:29 enfin une bonne vingtaine de minutes avant,
40:31 vous sembliez dire, en tout cas c'est ce que moi j'en ai retenu,
40:34 vous me reformulerez,
40:36 que les politiques ont réduit nos libertés parce qu'ils y ont pris goût,
40:41 ils ont, semble-t-il, découvert les choses,
40:44 et ils se sont dit "ben on y va".
40:47 Voilà, c'est mon interprétation de ce que je vous ai entendu dire,
40:50 moi, sans vous embêter avec ma vie personnelle,
40:52 j'ai 30 ans de gestion de projet dans l'informatique,
40:54 j'ai commencé d'abord de façon empirique,
40:57 et ensuite de façon professionnelle,
40:59 et aujourd'hui je sais dire que quand je vois un plan se dérouler devant moi,
41:04 je sais reconnaître que c'est un plan.
41:07 Et donc je juge, avec la subjectivité qui est la mienne,
41:10 que tout cela n'est pas arrivé par hasard,
41:14 et moi je vois que ce déroulement méthodique,
41:17 et des fois coordonné, relève d'un plan,
41:21 et cette accélération des choses me semble de plus en plus évidente,
41:25 sans parler des outils de contrôle qui existent déjà en nombre,
41:29 dans la loi, des fichiers, des traitements, etc.,
41:33 mais ça c'est le terrain de notre émission.
41:35 - D'accord, Stéphane, on a bien compris,
41:37 et moi j'ajouterais personnellement que ce n'est pas être complotiste
41:41 de dire qu'il y a des plans,
41:43 et les plans ce n'est pas par une assemblée d'illuminati qui ont fait le truc,
41:47 mais il y a, quand je dis des plans, des intentions.
41:50 - Alors moi je parlerais plutôt d'idéologie.
41:52 C'est-à-dire qu'est-ce que c'est une idéologie ?
41:54 C'est qu'on adhère à une idéologie globalement,
41:56 à travers certains principes, une certaine vision du monde,
41:58 sans se rendre compte nécessairement qu'on adhère à ses conséquences,
42:01 c'est-à-dire on ne voit pas ce à quoi on adhère
42:03 quand on adhère à une idéologie,
42:04 ou à une manière de se représenter le monde.
42:06 Au moment de la Covid, je reviens là-dessus,
42:08 je ne suis pas de ceux qui y voient un plan,
42:10 ce que je vois simplement c'est que nos gouvernements
42:12 ont eu une réaction de panique.
42:13 Ils ont eu un schéma initial,
42:15 et que je comprends, je l'ai eu aussi.
42:17 Donc il y a un schéma initial, on dit qu'on doit suspendre la vie en société.
42:20 Là il y a une pression médiatique qui commence,
42:22 en disant "mais vous avez toléré encore tel espace de liberté,
42:25 tel espace de liberté, n'est-ce pas la preuve
42:27 que vous n'êtes pas assez vigilant pour la santé des gens ?"
42:29 Et le commun des mortels se dit "mais la santé c'est important,
42:31 donc on va restreindre encore plus les libertés."
42:33 Et les restreindre, et les restreindre.
42:35 Et dès lors qu'on s'est engagé là-dedans,
42:37 on est engagé dans un modèle qui est une société non pas de liberté,
42:39 mais d'autorisation, où le contrôle social
42:41 est vu comme l'expression du bien commun.
42:43 Et il a fallu s'arracher à ce modèle,
42:46 la question qu'on peut se poser,
42:47 et on n'est plus au temps de la Covid,
42:49 c'est que reste-t-il de ça, et qu'est-ce qui se passe demain,
42:51 si il y a une crise semblable ?
42:53 Moi j'ai un passage dans le livre sur la suite de ça,
42:55 c'est quand la crise climatique,
42:57 ou ce qu'on présente comme telle,
42:59 quand la crise climatique va se radicaliser,
43:01 l'heure est venue des confinements climatiques.
43:03 L'heure est venue de restreindre vos libertés pour ça.
43:05 Je donne juste un exemple,
43:07 il va falloir par exemple s'assurer que chacun
43:09 ait désormais son passeport climatique,
43:11 avec le nombre de voyages en avion permis,
43:13 le nombre de kilomètres qu'on peut faire en voiture,
43:15 ce qu'on peut prendre comme viande, tout ça. Nous n'y sommes pas.
43:17 Je suis persuadé que les écolos radicaux y pensent.
43:19 - Oui, mais quand vous dites que justement,
43:21 par rapport au Covid, ils avaient peut-être pas,
43:23 je dis, ils avaient peut-être pas un plan,
43:25 et effectivement ils ont fait leurs mesures.
43:27 Mais ils y ont pris goût. Regardez ce qui se passe
43:29 avec Thierry Breton, le commissaire européen au numérique,
43:31 et Elon Musk, AlphaX.
43:33 Aujourd'hui, on est en train de fabriquer
43:35 des contrôleurs d'influence et d'information.
43:37 - Ça pour moi, c'est la question du contrôle de l'information publique.
43:39 Je cite d'ailleurs Thierry Breton
43:41 dans le livre, qui explique
43:43 quels sont les discours qui ne doivent plus
43:45 être tolérés sur Twitter, notamment dans les réseaux sociaux.
43:47 Et il parle notamment des appels
43:49 à la révolte. Je m'excuse,
43:51 mais ce concept est assez inquiétant.
43:53 Si l'appel à la révolte n'est plus permis,
43:55 est-ce qu'on parle de la violence ? Mais l'appel à la violence
43:57 est déjà interdit. Mais lorsqu'on est devant
43:59 un parti qui dit... - Oui, il dit "appel à la révolte".
44:01 - C'est comme tel.
44:03 Est-ce qu'on peut considérer aujourd'hui, par exemple,
44:05 la volonté de sortir de l'Union européenne ?
44:07 Je dis pas que c'est le cas, mais ceux qui le voudraient. Est-ce que c'est un appel à la révolte ?
44:09 L'appel à voter pour des partis dits
44:11 populistes ou étiquetés par l'extrême droite
44:13 par le système médiatique. Est-ce que c'est
44:15 un appel à la révolte ? L'appel à dire
44:17 "on va manifester contre telle ou telle mesure
44:19 gouvernementale", pensez à la révolte des retraites,
44:21 est-ce que c'est un appel à la révolte ?
44:23 De ce point de vue, je crois
44:25 que les élites diversitaires
44:27 mondialisées,
44:29 pendant quelques années,
44:31 on se dit "mais qu'est-ce qu'on fait ?"
44:33 On maîtrisait globalement les canaux d'information
44:35 de la population. Il y avait un pluralisme, et c'est un pluralisme
44:37 illimité. Et là, ça explose, ça sort
44:39 de partout. Donc la volonté de reprendre
44:41 en main le narratif public,
44:43 le discours public, de fixer des balises,
44:45 de dire ce qu'on peut dire, ce qu'on ne peut pas dire. Rappelez-vous,
44:47 il y a quelques années, en France même,
44:49 l'idée de faire une loi sur les fake news, qui aurait fait
44:51 en sorte qu'on aurait décidé de dire quelle est la vraie
44:53 bonne information, mauvaise information.
44:55 - Et qui décide que c'est une fake news ou pas ?
44:57 - Mais voilà, il y aurait un réel, officiellement
44:59 estampillé et autorisé.
45:01 C'est insensé. Donc cette tentation liberticide
45:03 qui apparaît partout en Occident,
45:05 et je reviens toujours sur ça, partout en Occident,
45:07 il faut voir à quel point ces courants d'idées, aujourd'hui,
45:09 traversent l'ensemble de nos sociétés.
45:11 Cette tentation, prenez un petit exemple
45:13 qui vient de l'Écosse. À l'Écosse,
45:15 on aime tous, je crois, il y a
45:17 2-3 ans, il y a une loi sur les propos haineux
45:19 qui a été votée. - En Écosse ?
45:21 - Oui, par Humza Yousaf, qui était à l'époque le ministre
45:23 de la Justice en Écosse.
45:25 Et qui a interdit, je cite, les propos haineux
45:27 à la maison. Alors là, on s'entend.
45:29 Propos haineux ou non, la question n'est pas là, c'est que
45:31 chez vous, désormais... - À la maison, vous dire
45:33 chez vous et dans votre foyer. - Oui, exactement. Parce qu'il
45:35 ne doit pas y avoir de sanctuarisation du domicile
45:37 pour les propos haineux. Si vous dites
45:39 des propos haineux au bar, ou je sais pas,
45:41 moi, au PMU, vous ne devez pas pouvoir le dire
45:43 chez vous. Donc là, qu'est-ce que ça veut dire ?
45:45 Ça veut dire que c'est un appel à la délation.
45:47 C'est-à-dire que vous recevez des gens chez vous, vous ne vous êtes pas d'accord.
45:49 Eux voient ça comme des propos haineux.
45:51 - Ils sortent de chez vous de dîner et ils veulent dénoncer.
45:53 - Alors ça, je m'excuse, cette tentation-là,
45:55 elle est aujourd'hui présente un peu partout.
45:57 Quand aux États-Unis, une partie
45:59 significative de la jeune génération
46:01 est favorable à la criminalisation du
46:03 mégenrage, le mégenrage, c'est-à-dire
46:05 vous, André Bercov, vous êtes désormais une femme,
46:07 et puis je l'oublie, puis je vous appelle André
46:09 au masculin plutôt qu'Andréa, par exemple,
46:11 eh bien, c'est pas simplement une maladresse de ma part,
46:13 c'est pas à la rigueur une provocation.
46:15 - Je vous dénonce. - Exactement. Il faut dénoncer.
46:17 Quand on voit de la même manière des professeurs,
46:19 on l'a vu en Ontario, on l'a vu en Irlande,
46:21 en Irlande, ce professeur, en Ontario,
46:23 au Canada, c'était un étudiant,
46:25 qui n'accepte pas la théorie du genre dans ses différentes conséquences.
46:27 Puis il dit "je refuse d'utiliser les pronoms".
46:29 Regardez comment ça s'est passé en Irlande.
46:31 On dit "professeur, t'es obligé
46:33 d'utiliser les nouveaux pronoms". Il dit "je ne le ferai pas".
46:35 On dit "tu ne viens plus à l'école désormais
46:37 tant que tu n'acceptes pas cette méthode".
46:39 Il le présente à l'école néanmoins, il refuse d'utiliser les nouveaux pronoms.
46:41 On dit "mais désolé,
46:43 les services de sécurité doivent s'occuper de lui".
46:45 Donc de mémoire, la police s'en occupe.
46:47 Non pas sur le mode "vous avez mégenré,
46:49 mais vous n'étiez pas autorisé à l'école
46:51 aujourd'hui". Donc de manière indirecte.
46:53 - Donc on vous explique. - C'est pour ça que dans le 3e chapitre,
46:55 en pour titre "Les nouveaux et les prochains prisonniers
46:57 politiques d'Occident", il est possible que
46:59 notre Occident que nous aimons accouche aujourd'hui
47:01 de prisonniers politiques et idéologiques.
47:03 On n'aime pas dire ça.
47:05 Et là, je me suis fait dire, pour ça je me suis traité
47:07 de parano et de conspi. Mais un instant,
47:09 intéressez-vous encore une fois à la logique
47:11 des idées, voyez les conséquences
47:13 des idées auxquelles vous adhérez,
47:15 et dans 15 ans, dans 5 ans, dans 2 ans,
47:17 ça reparlera. - Alors, écoutez,
47:19 Mathieu Beaucotter, en tout cas sur cette note extrêmement optimiste,
47:21 nous filmer...
47:23 Nous finissons l'émission, mais il faut être
47:25 lucide. Il faut être optimiste
47:27 ou pessimiste, mais lucide.
47:29 Le totalitarisme
47:31 sans le goulag, lisez-le.
47:33 - Merci Mathieu Beaucotter d'avoir été avec nous.
47:35 Tout de suite, c'est Brigitte Lai
47:37 sur Sud Radio, entrez Beaucotter, vous revenez demain à partir
47:39 de midi jusqu'à 14h, demain sur Sud Radio.
47:41 Avec Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes.