Philippe Bilger - "Présidentielle 2027 : on voit clairement Laurent Wauquiez sortir du bois"

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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-11-21##

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Transcript
00:00 - L'édito politique ce matin c'est avec vous Philippe Bilger, bonjour Philippe.
00:04 - Bonjour Patrick Roger, bonjour à tous.
00:06 - Alors vous voulez parler en politique de Laurent Wauquiez, le président du conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes,
00:12 qui commence à faire parler un peu de lui avec une question derrière,
00:16 est-ce qu'il est en train de sortir du bois en vue de la présidentielle de 2027 ?
00:20 - En effet, cela fait des mois voire des années que certains citoyens avec volupté annoncent la mort des républicains.
00:29 Je constate tout de même qu'à l'approche encore lointaine bien sûr de 2027,
00:36 comme vous venez de le dire, on voit clairement Laurent Wauquiez sortir du bois,
00:42 on sait qu'il est le candidat prétendu naturel d'Éric Ciotti et que certains au sein des républicains le voient comme incontestable et sans rival,
00:53 et cela en tant que citoyen me trouble dans la mesure, au sein des républicains, il y a deux, trois rivaux qui valent la peine,
01:03 et je pense notamment à David Lissnard qui a fait une prestation remarquable récemment sur une autre télévision,
01:12 et il me paraît évident qu'en 2027, si on veut respecter l'équité partisane,
01:21 et j'allais dire l'équanimité médiatique et démocratique, il faudra bien envisager quelque chose qui ressemble à une primaire,
01:32 sinon je ne vois pas comment, en éliminant la thèse d'un candidat naturel,
01:38 on pourra départager les deux, trois candidats valables qui s'offriront à l'élection présidentielle.
01:46 - Oui mais on voit ce que ça donnait les primaires.
01:48 - Oui mais... - Que ce soit chez les républicains comme chez les socialistes, par le passé quoi.
01:53 - On a connu des primaires, Patrick, très remarquables, et ça n'est pas la primaire en tant que telle, me semble-t-il, qui doit être contestée,
02:04 ce sont certaines modalités. On peut imaginer des primaires bien meilleures que celles qui, par exemple, ont vu la victoire de Valérie Pécresse.
02:14 - Oui, ça a été le cas chez les socialistes aussi auparavant, bien sûr, et ça, ça pose effectivement un problème.
02:22 - Oui mais rappelez-vous par exemple la victoire éclatante de François Fillon à la primaire.
02:28 - Ah bah oui, on avait la suite.
02:29 - Oui mais c'est la suite qui a été catastrophique, ça n'est pas la primaire elle-même.
02:34 Il n'y a pas de meilleur moyen éventuellement à aménager pour départager des concurrents.
02:41 Je préfère que ce soit une primaire bien organisée que par exemple le favoritisme du président du parti, ça me paraît inévident.
02:51 - Bon mais alors à ce moment-là, il faudrait peut-être la détacher d'élection présidentielle, à faire beaucoup beaucoup plus tôt.
02:56 - Sûrement.
02:57 - Parce que bien souvent, il y a des dégâts collatéraux.
03:00 - Parce que ça apaiserait le parti dans ses tréfonds, on saurait d'emblée qui portera les couleurs des républicains, ce serait en effet une bonne idée.
03:10 - Oui, merci Philippe Bilger, vous revenez tout à l'heure à 8h15 dans Dites-le Franchement avec Éric Revelle et Elisabeth Lévy.
03:19 vie.

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