• il y a 4 mois
Retrouvez l'édito politique de Philippe Bilger

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-08-29##

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News
Transcription
00:00Tout de suite, place à l'édito politique, Philippe Bilger, bonjour à vous.
00:06Bonjour.
00:07Hier, Emmanuel Macron recevait la droite républicaine avec le chef du parti, en tout cas des députés, Laurent Wauquiez.
00:14Consultation qui s'est manifestement mal passée puisque Laurent Wauquiez a dit en être ressorti déçu parce qu'il n'y avait rien de nouveau.
00:21Ce qui vous amène à cette question, la droite républicaine est-elle à contretemps ?
00:25Oui, alors le point de vue que je vais développer est partagé par un certain nombre de gens,
00:32mais je ne crois pas qu'il soit dominant au sein de la droite républicaine.
00:36Je suis très frappé de voir à quel point, en effet, cette droite républicaine est à contretemps.
00:43À une certaine époque, elle était prête à se dissoudre dans le macronisme au moment où le président de la République était encore relativement fort
00:54et avait des sondages qui laissaient penser qu'un socle consistant était en sa faveur.
01:00Là, il aurait été absurde de le faire.
01:03Aujourd'hui, je suis étonné de voir Laurent Wauquiez attendre du président de la République qu'il donna ses orientations.
01:11Au fond, le président de la République, aujourd'hui, est faible et la droite républicaine pourrait être forte
01:18et donc, d'une certaine manière, imposer, après une participation acceptée au gouvernement, de mettre en œuvre sa politique.
01:29Est-ce qu'on peut imaginer demain que si un Premier ministre sortit des rangs de la droite républicaine ou de la mouvance proche,
01:39Premier ministre, est-ce qu'on peut imaginer que le président pourrait s'opposer au pacte législatif proposé par Laurent Wauquiez ?
01:49Je trouve qu'à l'heure actuelle, le trio qui va régulièrement chez Emmanuel Macron a une étrange tactique.
01:59S'il y a un moment où la participation, d'une certaine manière, au macronisme, à un macronisme très battu en brèche,
02:09existe, c'est bien aujourd'hui. Je pense que là, il y a une erreur de tactique et j'ajouterais, de manière un peu grandiloquente, que la France en a besoin.
02:23Alors, il y a aussi un autre paradoxe que nous pouvons soulever avec vous, Philippe Bilger, c'est qu'électoralement, on l'a vu au premier tour des législatives,
02:30la France est à droite. Pourtant, depuis le second tour, on a les yeux tournés que vers la gauche, malgré ce qui se passe en ce moment
02:37et malgré ce qu'on a entendu hier, l'émotion après la mort de ce gendarme. La France est à droite.
02:41Vous avez totalement raison, mais j'abonde dans votre sens. En ce qui me concerne, je trouve que la campagne des législatives entre le premier et le deuxième tour
02:53et le second tour a été une honte. Je veux dire, bien sûr, l'électeur a voté, mais il a été très largement stimulé pour que les résultats du premier tour soient dénaturés.
03:05Oui, alors ça, c'est vrai que c'est un autre aspect en tout cas, mais nous reviendrons avec vous, mon cher Philippe, sur la situation politique dans une petite demi-heure.
03:13Dites-le franchement, est-ce que la droite est à contre-temps ? Est-ce que la France, d'ailleurs, est à droite ? 0,826, 300, 300.
03:20Nous parlerons aussi de la justice, puisque vous êtes là, mon cher Philippe Bilger.
03:24La justice française est-elle trop laxiste ? C'est notre question du jour, vous répondez oui sur Twitter.
03:30Maintenant que nous avons parlé de laxisme, parlons de laxisme musical.

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