Bien-être et sécurité au quotidien : le meilleur pour éviter le pire - Le numérique pour tous

  • l’année dernière
Avec Catherine Perissol Aimele, thérapeute, Anne Pérez, directrice services sécurité et relations clients Verisure, Laurent Glaser, directeur innovation et prospective Leroy Merlin et Antoine Noel, président Japet.

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##LE_NUMERIQUE_POUR_TOUS-2023-11-26##

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Transcription
00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.
00:06 Vérissure présente Sud Radio, le numérique pour tous.
00:09 Vanessa Pérez.
00:11 Et pour commencer cette émission spéciale bien-être et sécurité,
00:14 j'ai le plaisir d'accueillir une thérapeute qui a réalisé une étude
00:17 sur le sentiment de sécurité à domicile et son impact sur le bonheur.
00:21 Et oui, tout un programme, une étude qui montre qu'être bien protégé,
00:24 eh bien, ça permet d'être beaucoup plus heureux, ouvert aux autres et audacieux.
00:28 Catherine Hémelé-Périssol, vous nous en parlerez dans quelques instants.
00:31 Je reçois également Anne Pérez, directrice sécurité et relations clients chez Vérissure.
00:36 Anne, on va commencer ensemble et j'ai envie de vous demander,
00:38 comme on commence toujours par les fondamentaux dans le numérique pour tous,
00:40 est-ce que vous pourriez nous rappeler l'enjeu de cette étude ?
00:43 Bonjour Vanessa.
00:45 Alors, l'enjeu de cette étude est assez simple.
00:47 On a voulu poser un regard un peu différent.
00:49 La sécurité, on l'aborde souvent par un prisme d'insécurité.
00:53 Les gens à domicile ont peur d'agressions, de cambriolages, d'incendies, d'accidents domestiques.
01:00 Comment venir poser un autre regard sur la sécurité quand on est chez soi à domicile ?
01:06 Alors justement, on va beaucoup parler d'insécurité et de sécurité.
01:10 Et là, je m'adresse au thérapeute que vous êtes, Catherine Hémelé-Périssol.
01:13 Qu'est-ce qu'on appelle ? C'est quoi ce sentiment d'insécurité ?
01:16 Bonjour Vanessa.
01:18 Le sentiment d'insécurité, c'est vraiment un état intérieur, corporel, mental,
01:24 et qui est forcément sur un mode binaire.
01:28 C'est-à-dire un état de sécurité, de tranquillité, de confiance,
01:32 ou au contraire, un état d'intranquillité, d'insécurité, de peur,
01:38 avec des anticipations, des projections, etc.
01:40 À l'intérieur, c'est vraiment très binaire.
01:43 On est tranquille, on n'est pas tranquille, on est bien, on n'est pas bien.
01:46 D'où le bien-être.
01:47 Et c'est de ça dont nous parlons.
01:50 C'est-à-dire, c'est un ressenti, c'est corporel.
01:53 Et donc, pour les gens, le sentiment d'insécurité, c'est vraiment un besoin de base.
01:59 C'est très instinctif.
02:01 C'est comment je suis dans le rapport avec l'extérieur.
02:04 Est-ce que je suis en paix ? Est-ce que je suis tendue ?
02:06 Est-ce que je suis possiblement ouverte vers l'extérieur ?
02:10 Ou au contraire, à devoir me protéger coûte que coûte.
02:12 Alors justement, cette étude, elle montre également que le sentiment d'insécurité
02:15 est encore plus intense chez les personnes vivant seules,
02:18 quel que soit l'âge ou le sexe.
02:19 Ça pourrait sembler évident, mais ce n'est pas si évident que ça.
02:21 La correction n'est pas évidente.
02:23 Vous pourriez nous en dire un petit peu plus ?
02:25 Pourquoi on est plus vulnérable quand on est tout seul ?
02:27 Alors, tout seul, c'est déjà tout un programme.
02:30 Ce n'est pas juste seul, c'est tout seul.
02:32 En fait, il faut distinguer le sentiment de solitude subi du sentiment de solitude choisi.
02:40 Lorsque c'est subi, c'est souvent suite à la perte d'un conjoint
02:44 ou au sentiment de solitude subi parce que les enfants sont partis.
02:49 Et donc là, effectivement, ce que nous avons à l'esprit,
02:53 c'est qu'il manque quelqu'un pour être en sécurité.
02:56 Et donc, c'est ce sentiment de manque qui entraîne finalement un sentiment de peur.
03:03 Et plus nous sommes âgés, plus nous sommes malades, plus nous sommes vulnérables.
03:07 Le sexe dit faible est d'emblée dans une représentation d'impossibilité à faire face.
03:14 Et là, ce sentiment, ça favorise beaucoup plus l'insécurité, la peur, l'anticipation,
03:20 le repli sur soi, autrement dit,
03:23 voire l'évitement de toute rencontre qui pourrait être dangereuse.
03:25 En revanche, quand c'est choisi, la personne est beaucoup plus autonome,
03:30 elle est plus active et elle fait plus de choix pour répondre à son besoin de se sentir en sécurité.
03:36 Et vraiment, il est très important de relier ce sentiment de sécurité
03:41 avec comment je m'y prends pour me sentir en sécurité.
03:45 Qu'est-ce que j'investis de moi dans mes choix pour me sentir en sécurité ?
03:48 Alors justement, sur le comment, je me tourne vers Anne.
03:51 Quel comportement et quel réflexe on pourrait adopter
03:54 pour se sentir davantage en sécurité à domicile ?
03:56 Parce qu'il y a des solutions très concrètes justement
03:57 pour éviter ce sentiment que décrit Catherine.
04:00 Il y a des solutions très concrètes et il y a des gestes de bon sens.
04:03 On va commencer par, par exemple, ne pas laisser ses clés ou son sac à main
04:08 sur le meuble en face de la porte d'entrée.
04:11 Pensez, même quand on est seul chez soi, à se fermer à clé de l'intérieur.
04:16 Évidemment, en cas d'intrusion, ça nous protège.
04:19 On va aussi parler de risque d'incendie.
04:22 Par exemple, là, on va rentrer dans une période tout à fait particulière, Noël.
04:26 Les sapins de Noël, les guirlandes, les bougies dans les maisons,
04:28 tout ça provoque des risques réels d'incendie.
04:31 Donc pensez à avoir des gestes simples, de bon sens,
04:34 qui nous permettent de nous sentir en sécurité à la maison et ne pas prendre de risques.
04:38 Il y a aussi beaucoup d'équipements, Anne, dont on parle,
04:40 qui permettent justement de vous accompagner.
04:42 De quoi parle-t-on et quelles solutions ça peut apporter aux gens qui nous écoutent ?
04:47 En effet, on va parler d'abord des détecteurs de fumée,
04:51 qui sont d'ailleurs des équipements qui sont rendus obligatoires depuis plusieurs années
04:54 par la plupart des assureurs, compagnies d'assurance.
04:58 On va également trouver des solutions de téléassistance pour les personnes âgées,
05:02 seules à domicile, qui vont pouvoir être accompagnées en cas de besoin
05:06 sur tout risque à domicile, de chute ou autre.
05:09 Et puis, pour les personnes plus jeunes, vivant seules,
05:13 qui ont un autre type de besoin de protection,
05:14 on a des systèmes d'alarme avec des boutons SOS
05:17 qui peuvent être déclenchés 24/24/77.
05:20 Et là, les centres de télésurveillance permettent d'accompagner
05:23 sur des gestes immédiats de protection, d'appel aux forces de l'ordre,
05:27 aux services d'urgence, etc.
05:29 Et alors, à travers ce que vous dites, et là je me tourne vers vous, Catherine,
05:31 c'est vrai que le sentiment de peur, de temps en temps,
05:33 fait oublier tous les référentiels.
05:35 On ne sait plus s'il faut appeler le 18, le 15, etc.
05:37 Et ces fameux boutons magiques, ces boutons rouges qu'on a sur beaucoup de dispositifs
05:40 aujourd'hui sont vraiment une solution.
05:42 Dans ce contexte-là, on peut éviter beaucoup d'accidents.
05:44 Alors oui, parce qu'il faut savoir qu'à la suite d'un choc,
05:48 le cerveau, lui, il est réduit dans sa capacité
05:53 d'agir de façon raisonnée et raisonnable.
05:57 Donc, plus c'est simple, appuyer sur un bouton est quand même plus simple
06:00 que se souvenir du bon numéro avec tous les 15, 16, 17, 18.
06:05 Et donc, il y a un état de sidération et qui est parfaitement normal.
06:08 Très souvent, les gens s'en veulent de ne pas avoir eu le réflexe d'appeler ou de...
06:14 Mais non, en fait, cette réactivité-là est parfaitement naturelle.
06:19 Et donc, il faut la reconnaître.
06:21 Être vivant, c'est pouvoir être sidéré parfois face à un choc.
06:25 Donc, plus c'est simple, plus il suffit d'appuyer sur un bouton rouge
06:29 parce que le rouge signale le danger,
06:32 plus nous avons la possibilité de mobiliser une action et d'être secourus.
06:37 Et donc, ce n'est pas que des bracelets connectés pour des personnes âgées avec ce bouton.
06:40 On a aussi, pour vous parler des départs de feu et d'autres agressions,
06:43 effectivement, en milieu familial, il existe aujourd'hui des solutions
06:46 qui fait que discrètement, on peut pousser ce bouton et les forces de l'ordre sont sollicitées.
06:49 Exactement.
06:52 Concrètement, les personnes qui vivent seules, elles savent immédiatement.
06:56 Est-ce qu'elles se sentent plus investies de la nécessité de se protéger
07:00 ou alors il n'y a pas de corrélation ?
07:02 Si, mais très souvent, il faut le rappeler.
07:04 C'est-à-dire que la force de l'habitude, c'est comme il ne m'est rien arrivé jusqu'à présent,
07:08 il ne m'arrivera rien.
07:09 Ou je suis chez moi, donc il n'y arrivera rien.
07:12 Je suis protégée, j'ai ma maison, mon toit sur la tête, tout va bien.
07:15 Mais en fait, ce sont des fausses réassurances.
07:18 L'extérieur est potentiellement l'occasion d'agression
07:24 ou même à l'intérieur de chez soi de pouvoir, on parlait du feu,
07:28 mais les accès dans le domestique sont extrêmement fréquents
07:31 et donc peuvent être anticipés.
07:33 L'idée, pour répondre aux besoins de sécurité, c'est de faire face.
07:38 Et faire face, ce n'est pas au pire, c'est faire face à ce quotidien qui est là
07:43 et auquel nous pouvons réfléchir.
07:45 Et il faudrait presque idéalement mettre à chaque situation de danger,
07:50 c'est qu'est-ce que je mets en face ?
07:51 Comment j'anticipe ? Comment je le vois ?
07:54 Qu'est-ce que je me donne comme moyen ?
07:55 Comment je m'y prends ? Qui je sollicite ?
07:58 Et donc, plus c'est entraîné mentalement,
08:00 plus nous prenons l'habitude de se faire face à face entre danger
08:04 et besoin de sécurité, plus ça nous est familier,
08:07 plus nos gestes sont automatisés.
08:10 Et donc, plus ce sentiment d'assurance, de réassurance intérieure,
08:14 nous permet de nous ouvrir à des situations différentes, à risque.
08:19 Et puis surtout, de rencontrer des gens, de socialiser
08:22 et de sortir d'un isolement qui est évidemment préjudiciable.
08:26 Et vous avez le sentiment qu'on peut être acteur de la construction de ce sentiment, justement ?
08:30 Oui, mais ça c'est la bonne nouvelle.
08:31 C'est-à-dire que très souvent, nous focalisons sur l'insécurité
08:35 et les dangers qui peuvent survenir et nous en oublions de pouvoir agir
08:40 et de savoir que le cerveau, ce n'est pas un organe qui est fait pour penser,
08:44 c'est un organe qui est fait pour agir.
08:46 Et donc, nous sommes naturellement mus par des actions
08:51 qui vont nous aider à répondre à ce sentiment de sécurité.
08:55 Et donc, on est bien dans ce "qu'est-ce que je fais ? Comment je m'y prends ?"
08:58 Rencontrer des personnes dont c'est le métier, sympathiser avec ses voisins,
09:03 sortir d'un isolement au profit de gestes qui vont,
09:09 Anne le rappelait tout à l'heure, c'est le simple fait de fermer sa porte à clé.
09:13 C'est déjà un geste que je fais pour me sentir plus en sécurité,
09:16 qui fait que je vais être naturellement plus détendue.
09:20 Parce que oui, l'extérieur est par définition inconnu.
09:24 Pour conclure, une minute, est-ce qu'on est davantage dans l'insécurité aujourd'hui qu'on ne l'était avant ?
09:30 Le surequipement, la vie sociale, est-ce que les choses ont changé ?
09:34 Le besoin de sécurité, c'est un besoin racine, il est là, y compris dans les temps les plus reculés.
09:41 Donc, ce besoin-là, c'est toujours le même.
09:43 L'environnement change et actuellement, il change à une vitesse grand V.
09:47 Et donc, le rapport à notre sécurité a évolué en même temps.
09:52 Mais ce besoin, il est toujours racine.
09:55 Après, ce sont les moyens et profitons des moyens qui sont existants.
09:58 Exactement. Merci beaucoup Catherine Aimelet-Périssol.
10:00 Je rappelle que vous êtes thérapeute et Anne Pérez, directrice relation client chez Vérisure.
10:04 Restez avec nous, dans quelques instants, nous vous ferons découvrir une innovation
10:06 permettant de faire des économies d'énergie et d'alléger votre facture d'électricité.
10:11 Et en ces temps hivernaux, ça va être bien nécessaire.
10:14 Et enfin, pour celles et ceux dont le métier peut provoquer des maux de dos,
10:16 nous vous expliquerons comment les éviter.
10:18 Le numérique pour tous, spécial sécurité et bien-être au quotidien, ça continue.
10:22 Dans quelques instants, restez sur Sud Radio.
10:23 Vérisure, le numéro un des alarmes en France.
10:26 Rendez-vous sur verisure.fr pour votre demande de devis gratuits.
10:29 Vérisure présent.
10:30 Sud Radio, le numérique pour tous. Vanessa Pérez.
10:34 Et pour continuer cette émission, j'ai le plaisir de recevoir quelqu'un
10:37 qui va vous permettre de faire des économies d'énergie en cette période hivernale qui approche.
10:42 Laurent Glazer, bonjour.
10:43 Bonjour.
10:44 Vous êtes directeur de la stratégie et prospectif pour la maison connectée chez Leroy Merlin.
10:48 Alors déjà, pour commencer, j'aimerais vous demander quand on parle d'énergie,
10:52 de quoi parle-t-on ?
10:53 Ça semble tout bête, mais je pense que c'est important de le préciser.
10:55 Bien, je pense que vous avez...
10:57 C'est une bonne question parce que lorsqu'on parle d'énergie,
11:00 d'abord, on va parler de l'électricité et puis on peut parler aussi de l'eau chaude.
11:04 Mais en fait, c'est une approche qui est un peu globale
11:07 parce qu'on peut agir au niveau des différents produits qui vont consommer de l'énergie.
11:11 Et puis, on peut aussi agir au niveau de son habitat,
11:14 sur tout ce qui va faire que ça va nécessiter moins de consommation d'énergie
11:18 et donc ça veut dire qu'on peut agir en point précis, par exemple, sur les radiateurs,
11:23 mais on peut aussi agir sur les volets roulants,
11:25 sur le fait de ne pas transformer une fenêtre ou une baie en radiateur pour l'été
11:31 ou de préserver la chaleur qui est dans l'habitat au moment de l'hiver.
11:35 Donc, en fait, on peut agir de manière très précise et très simple tout de suite
11:39 et on peut avoir une approche qui va être plus globale
11:41 et là, on va optimiser la consommation d'énergie.
11:44 D'accord, donc il y a les grosses rénovations, les petites rénovations, en fait,
11:46 qui permettent avec des petits gestes au quotidien de faire son économie.
11:49 Exactement, c'est-à-dire qu'on parle beaucoup aujourd'hui de l'enjeu énergétique,
11:52 on parle beaucoup de la grosse rénovation
11:56 et nous, on aime bien dire qu'évidemment, on peut agir sur la grosse rénovation,
11:59 c'est une approche qui est un peu plus globale, qui peut prendre un peu plus de temps,
12:03 qui a un certain coût et donc là, on va parler d'isolation,
12:06 on va parler de changer, par exemple, ses radiateurs
12:08 ou alors de s'équiper en panneau solaire.
12:11 Mais ce qui est important de dire, c'est que finalement,
12:14 on peut agir avec la petite rénovation qui, elle, peut générer de grosses économies.
12:19 Donc, petites rénovations et grosses économies,
12:21 c'est possible pour tout le monde et assez rapidement et à un prix qui est assez accessible.
12:25 Alors justement, on va parler de petites rénovations et chez Laurent Merlin,
12:28 vous avez lancé une innovation tout court, même si c'est une petite innovation,
12:31 qui va permettre d'économiser au quotidien. En quoi ça consiste concrètement ?
12:34 Alors nous, notre idée, c'est de pouvoir agir avec les objets connectés
12:38 pour permettre de piloter sa maison,
12:40 donc que ce soit les radiateurs, la gestion des ouvrants,
12:46 la sécurité dont on a parlé tout à l'heure ou alors l'éclairage.
12:50 Mais sur la partie du confort, la problématique des habitants,
12:55 c'est qu'en fait, ils voudraient pouvoir agir en baissant leur consommation,
12:59 mais pas uniquement en changeant le matériel existant.
13:01 Et c'est ça tout le problème et tout l'enjeu.
13:03 C'est-à-dire qu'il y a plus de 8 millions d'habitants
13:06 qui sont équipés en radiateurs électriques et pour eux, consommer moins,
13:10 ils voudraient bien que ça soit au-delà de "j'ai besoin de changer mon radiateur".
13:13 Alors comment on peut le faire ?
13:14 Alors ce qu'on peut faire aujourd'hui, c'est acheter des modules
13:19 qui sont des tout petits modules qui vont se mettre derrière chaque radiateur.
13:23 Donc ça peut être des modules pour les radiateurs,
13:24 mais aussi des modules pour le ballon d'eau chaude
13:27 et qui va vous permettre de garder votre matériel existant
13:31 et de pouvoir le piloter ou faire des scénarii de programmation
13:35 et ça de manière très simple.
13:36 Et donc c'est ce qu'a fait Laurent Merlin avec Enki.
13:39 Donc c'est une solution qui est globale,
13:41 mais qui va se centrer beaucoup plus sur la partie consommation d'énergie
13:45 et donc permettre à chacun finalement,
13:47 lorsqu'en moyenne on a environ 4 radiateurs dans un habitat,
13:50 de se dire "je vais pouvoir piloter mes radiateurs
13:53 avec un peu moins de 200 euros si on est sur 4
13:56 et quand on est directement sur un radiateur
13:59 qui va être à un peu moins de 40 euros".
14:01 Alors très concrètement, pour nos auditeurs,
14:03 donc on a son téléphone mobile,
14:04 on a votre petite application sur le téléphone mobile
14:07 et là on a le boîtier derrière le radiateur pour visualiser.
14:10 Et là c'est comme un jeu vidéo,
14:13 en fait on se dit "j'en veux plus, j'en veux moins"
14:14 et je peux voir combien j'économise depuis le boîteur.
14:16 Mais je pense que l'idée du jeu vidéo,
14:19 en fait moi ce que je retiens derrière le jeu vidéo,
14:21 c'est que vous avez quelque chose qui est simple pour programmer.
14:23 Donc concrètement Vanessa,
14:25 si vous avez un radiateur chez vous,
14:26 ce que je vous souhaite en ce moment quand même,
14:28 si vous avez un radiateur et que vous souhaitez le piloter,
14:32 vous téléchargez l'application Enki,
14:34 vous achetez un module qui vaut un peu moins de 40 euros
14:36 que vous allez mettre derrière le radiateur
14:38 et puis pour piloter le tout,
14:40 vous aurez une box qui est à moins de 30 euros
14:42 et c'est une seule box pour l'intégralité de l'habitat.
14:45 Donc ça veut dire que quand vous voulez rajouter un radiateur,
14:47 vous allez être à 40 euros.
14:48 Alors soit vous le faites vous-même,
14:50 parce que là on est vraiment dans du do it yourself,
14:52 c'est plutôt simple à installer,
14:54 ou alors vous pouvez vous faire accompagner,
14:55 en tout cas chez Laurent Merlin,
14:56 on a un réseau très très important d'artisans
14:58 qui vont vous permettre de le faire à votre place.
15:00 Mais si je peux me permettre,
15:03 c'est vrai qu'on a beaucoup d'auditeurs
15:05 qui peuvent avoir des radiateurs qui sont programmables directement.
15:09 Mais on a tous vu, et vous la première,
15:10 je pense que dès qu'il s'agit de programmer sur un tout petit écran,
15:14 déjà c'est un peu difficile,
15:16 l'acculturation est un peu compliquée
15:18 et puis ensuite dès qu'on veut en faire un second,
15:20 on a des jeux à oublier.
15:21 Et donc quand on est avec des interfaces sur une application,
15:24 vous avez quelque chose qui est très simple à utiliser,
15:26 que n'importe qui peut faire et qui vous permet d'agir
15:29 à tout moment de la journée ou de la semaine.
15:31 En une poignée de seconde, Laurent,
15:32 combien je vais économiser avec votre petit boîtier derrière mon radiateur ?
15:35 Si on prend les chiffres de l'ADEME,
15:37 c'est qu'à partir du moment où vous pilotez,
15:39 vous allez pouvoir économiser environ 15% sur votre facture.
15:42 Et puis vous avez même des études comme le CNRS
15:44 qui dit qu'à partir du moment où on a la visibilité de sa consommation,
15:47 alors on est plutôt de loin de 20%.
15:49 Donc c'est quelque chose qui est significatif
15:51 pour un investissement qui est quand même relativement léger
15:55 et puis surtout une mise en action qui peut être quasiment immédiate.
15:58 Et donc c'est quelque chose de…
16:00 On peut agir tout de suite,
16:01 en même temps si on veut faire de la grosse rénovation,
16:03 pas de problème,
16:04 mais à la fin, même si vous faites une grosse rénovation,
16:07 alors vous aurez besoin de piloter vos produits.
16:09 Donc ça veut dire que ce week-end, je vais chez Laurent Merlin
16:11 ou alors si je veux aller sur Internet, je peux le commander.
16:14 Ça s'appelle comment pour qu'on soit très concret sur le sujet ?
16:16 Eh bien, vous allez taper ENKY ou…
16:19 E-N-K-E-N-K-I-E ?
16:20 E-N-K-I-E.
16:22 Et tout ce qui est produits connectés effectivement sur laurentmerlin.fr
16:25 ainsi qu'un pouls de magasin.
16:26 Merci beaucoup Laurent.
16:27 Et pour terminer cette émission,
16:29 une solution qui va changer le quotidien de beaucoup de travailleurs
16:31 et répondre à bon nombre de toutes celles et ceux
16:34 qui ont eu des problèmes de dos à cause d'une profession
16:36 qui est peut-être un peu plus pénible
16:39 et qui vous ont fait du mal à la colonne vertébrale.
16:41 Et ça s'appelle JAPETA.
16:42 Et j'ai le plaisir de recevoir son fondateur Antoine Noël.
16:45 Alors Antoine, vous aidez les gens qui ont des problèmes de dos en fait, c'est ça ?
16:48 Exactement.
16:49 On fait de la prévention du mal de dos
16:50 et également du soulagement des personnes qui en souffrent.
16:53 OK. Votre solution, alors concrètement en quoi elle consiste ?
16:55 Alors c'est un exosquelette.
16:57 Quand on entend le terme exosquelette…
16:58 Voilà, on se dit Alien, Avatar, des espèces de grosses structures.
17:01 En fait, nous c'est une solution toute simple.
17:03 Ça ressemble à une espèce de ceinture lombaire
17:05 et ça va agir comme un espèce d'amortisseur sur la colonne vertébrale
17:09 pour à la fois prévenir le mal de dos
17:12 et également le soulager pour les personnes qui en souffrent.
17:13 D'accord. Donc ça, ça veut dire qu'un travailleur peut se la procurer
17:16 ou alors il va le demander à son patron
17:19 pour équiper justement des gens qui sont sur une chaîne de montage
17:21 ou des gens qui ont…
17:22 des artisans qui vont soulever des charges
17:24 peut-être un petit peu plus lourdes que d'autres.
17:26 Alors aujourd'hui, on cible les employeurs
17:28 notamment dans les domaines avec un risque important.
17:31 On parle ici de l'industrie, de la logistique, du soin à la personne.
17:35 Et effectivement, aujourd'hui, on s'adresse à l'employeur
17:38 mais notre objectif, c'est de démocratiser la technologie à terme
17:41 et de la proposer au particulier.
17:42 Ça, c'est une étape qui va venir dans quelques années.
17:44 Mais ça veut dire que des candidats, des salariés
17:46 peuvent la demander à leur employeur
17:49 dès lors que le métier est plus exposé ?
17:51 Comment… C'est une révolution culturelle ?
17:53 Ça arrive souvent qu'aujourd'hui, ce soient les salariés
17:55 qui demandent ce genre de solutions
17:56 parce qu'aujourd'hui, on a des personnes qui nous disent
17:59 « moi, je ne peux plus travailler dans ces conditions ».
18:00 Et donc, c'est maintenant les salariés qui prennent le contrôle
18:03 et qui demandent ces solutions.
18:05 Quelle technologie vous utilisez dans cette ceinture lombaire,
18:07 on peut l'appeler comme ça ?
18:08 Alors, une ceinture lombaire bionique, ça peut faire un peu peur effectivement.
18:11 Mais nous, on est basé dans le Nord,
18:13 là où on a toute l'expertise depuis 200 ans
18:17 sur les filatures.
18:19 Et ce qu'on a fait, c'est qu'on a intégré de la robotique
18:21 dans des ceintures lombaires.
18:23 Et on utilise donc une combinaison de dispositifs médicaux,
18:27 de robotiques et de textiles
18:28 pour avoir quelque chose qui est très souple,
18:30 confortable et compact.
18:32 Quelle profession en particulier vous équipez aujourd'hui ?
18:35 Alors, on équipe particulièrement l'agroalimentaire,
18:38 qui a beaucoup de mal à automatiser aujourd'hui.
18:40 On équipe de plus en plus de soignants.
18:42 On sait qu'après le Covid, on s'est rendu compte
18:43 qu'en fait, c'était des personnes qui se cassaient le dos au travail.
18:46 Donc ça, c'est les secteurs qui poussent le plus en ce moment.
18:49 Et ça concerne beaucoup de gens en France ?
18:51 Aujourd'hui, c'est près de 2 millions de personnes en France
18:54 qui sont exposées, qui sont surexposées à des risques de lombalgie
18:57 dans leur travail. C'est énorme.
18:58 D'accord. Et elle est connectée cette ceinture ?
19:00 Enfin, très concrètement, une fois qu'on la met,
19:02 elle agit toute seule ?
19:03 Ou alors, vous pouvez la piloter ?
19:05 Expliquez-nous un petit peu plus visuellement.
19:07 Alors, on a différents types d'exosquelettes.
19:09 On a les exosquelettes passives,
19:10 qui sont composées d'espèces de ressorts, de tenseurs.
19:13 Nous, on est plutôt un exosquelette actif,
19:15 c'est-à-dire que ça intègre des moteurs, des batteries.
19:18 Et ces moteurs, ces batteries, en fait, on va les régler
19:20 et de manière à ce qu'ils viennent s'adapter
19:22 en fonction de l'activité qu'on va avoir.
19:24 C'est-à-dire, si je porte une charge de 30 kilos,
19:26 on va actionner les moteurs de manière très, très puissante.
19:30 Alors que si je fais des mouvements très, très répétitifs,
19:32 par exemple, pour charger ou décharger un camion,
19:34 là, il faut que j'aille vite.
19:35 Et donc, on va adapter effectivement l'exosquelette.
19:39 Pour l'instant, ce n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale ?
19:41 Malheureusement, non. Alors, aujourd'hui, c'est financé
19:43 pour du maintien à l'emploi,
19:45 notamment par ce qu'on appelle l'AGFIP ou l'émission handicap.
19:48 On a de plus en plus de financements qui se mettent en place.
19:53 On a, par exemple, l'assurance maladie qui commence à rembourser
19:56 pour les petites entreprises du bâtiment.
19:58 Ça, c'est des premiers signes qui montrent que,
20:01 progressivement, on va vers la démocratisation de ces technologies.
20:05 Merci beaucoup.
20:06 Je rappelle, JAPET, J-A-P-E-T,
20:08 on trouve toutes les solutions sur Internet.
20:10 Laurent Glazer, le mot de la fin.
20:11 Donc, on voit avec toutes ces solutions de sécurité
20:14 et même de bien-être que la connexion
20:18 et l'interconnexion entre les objets devient la norme.
20:21 C'est le constat que vous faites ?
20:23 Dans les années qui viennent, tout va se parler, se répondre.
20:25 On pourra avoir une emprise sur tous les objets ?
20:27 Écoutez, moi, ce que je crois, c'est que, déjà,
20:31 il faut avoir l'information pour pouvoir agir.
20:33 Et au-delà de la technologie, chacun a déjà les bonnes solutions.
20:35 Parce que je vous parlais de l'étude du CNRS qui disait
20:37 que quand on savait ce que l'on consommait,
20:39 alors on trouvait les bons gestes.
20:40 Et c'était une baisse de consommation de l'ordre de 20%.
20:44 Donc, je pense que la technologie, elle sera là où elle est utile.
20:48 À chaque fois qu'on a mis la technologie
20:49 et qu'on est dans une dimension un peu gadget,
20:51 ça ne fonctionne pas.
20:52 Donc, elle doit servir les habitants, elle doit être utile.
20:56 Et puis, donner la première information,
20:59 c'est ce qui permet à chacun d'agir.
21:01 Et ensuite, on peut aller plus loin.
21:02 Donc, on ne va pas aller vers une maison
21:05 complètement domotisée avec de la technologie partout, je pense.
21:08 Mais la technologie s'installera là où ça a du sens.
21:11 Rester plus longtemps chez soi, être en sécurité,
21:13 on l'a vu avec des rissures,
21:14 ou consommer moins, le sujet dont on a parlé.
21:17 Merci de redonner du sens à la technologie,
21:19 c'est important de l'entendre.
21:21 Merci à vous quatre.
21:22 Le numérique pour tous, c'est fini pour aujourd'hui.
21:24 Et pour prolonger la discussion,
21:25 on se retrouve sur vos réseaux sociaux préférés.
21:27 Je vous souhaite une excellente fin de week-end
21:28 et je vous dis à la semaine prochaine.
21:30 Avec Vérissure, le numéro un des alarmes en France.
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