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Vendredi 24 novembre 2023, ART & MARCHÉ reçoit Guillaume Léage (Directeur, Galerie Léage) , Édouard Ambroselli (Directeur, Édouard Ambroselli) , Marianne Paunet (cofondatrice, Sabrier & Paunet) et Edwart Vignot (Collectionneur)

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Transcription
00:00 Nous nous sommes rendus à la nouvelle édition de Fab Paris, l'anciennement Fine Arts Paris
00:07 et la Biennale des Antiquaires. Grâce aux indications du collectionneur Edouard Vignault,
00:12 nous avons rencontré la nouvelle génération d'antiquaires.
00:15 Visiter Fab Paris qui fait suite à différents salons bien connus est un rendez-vous à ne pas
00:25 manquer pour la simple et bonne raison c'est qu'on peut y voir sur plus de 9000 m²,
00:29 une vingtaine de spécialités qui couvrent l'ensemble de l'histoire de l'art de l'antiquité à nos jours.
00:34 Il y a cinq nouveaux venus dans Fab Paris qu'il faut absolument aller voir,
00:40 on leur a demandé de proposer chacun un objet. Ce qui est intéressant dans cette nouvelle
00:45 génération c'est avant tout le goût mis en avance, c'est important de connaître un peu
00:51 le baromètre du marché. Ces jeunes qui reprennent le flambeau ont un regard neuf sur la production
00:59 artistique et ce qui aussi se vend puisque ce sont des jeunes marchands. Ce qui est très
01:03 intéressant dans la jeune génération c'est qu'on privilégie avant un nom,
01:07 j'ai remarqué ça, la force et la puissance de l'image.
01:11 Nous on a envie vraiment de proposer un autre regard sur les œuvres,
01:18 peut-être de les rendre aussi plus accessibles parce que le monde du dessin ancien c'est vraiment
01:23 un petit milieu, un petit cercle vraiment d'amateurs et de connaisseurs et le fait de
01:29 présenter aussi différemment et d'une façon plus contemporaine, ça peut peut-être aider aussi à
01:35 toucher d'autres personnes, des jeunes collectionneurs. Le cadre c'est très important et
01:43 même dans la foire ici on peut le voir il y a des stands qui essaient d'ouvrir comme ça,
01:49 de présenter les œuvres dans un cadre peut-être plus comme chez soi, un peu plus convivial,
01:55 peut-être plus intime. Nous on se renouvelle régulièrement parce qu'en fait il faut évoluer
01:59 un petit peu par rapport au marché, comment il évolue aussi. Le but premier c'est quand même
02:04 de vendre sans rebondir forcément sur les modes, parce que les modes ça ne fait que passer,
02:08 il faut être un petit peu, il faut anticiper les choses, peut-être être un peu précurseur
02:11 d'une certaine façon. Là en ce moment je peux vous citer par exemple les artistes femmes peintres,
02:15 j'ai vendu dernièrement au musée de Boston un tableau de Victorine Meurant qui était le modèle
02:21 de Manet et ça c'était une vraie découverte et donc ça faisait partie des artistes femmes et
02:26 je l'ai présenté très très tôt à la galerie. Elle n'a pas eu le succès escompté, parce que
02:31 moi je l'ai vraiment défendu et trois ans après il y a la mode des femmes peintres qui apparaît et
02:35 à ce moment là j'ai trois musées importants qui se positionnent en l'espace d'une semaine.
02:39 Le regard du jeune antiquaire c'est de proposer du mobilier d'exception mais qui va,
02:51 notre objectif c'est pas uniquement de l'intégrer dans un ensemble des huitièmes,
02:56 mais c'est de trouver des pièces très architecturées, très design qui vont pouvoir
03:00 aussi se mélanger avec d'autres spécialités. Alors on fait aussi souvent des expositions
03:04 éphémères à la galerie, parfois dans des thématiques classiques et puis parfois dans
03:08 les thématiques plus contemporaines ou modernes. On a réalisé une exposition il y a deux ans avec
03:13 Daniel Gervais qui a fondé la FIAC et qui était grand marchand et qui a lancé en fait Anzartung
03:18 dans les années 80. Donc on a fait une exposition ensemble à la galerie où on mélangeait notre
03:22 mobilier 18e avec des oeuvres d'Anzartung. Donc l'idée c'est d'ouvrir un petit peu les champs,
03:28 les perspectives et en fait pendant ces expositions là on a beaucoup de personnes
03:33 qui ne connaissent pas nécessairement le mobilier 18e qui viennent pour les oeuvres
03:37 modernes et contemporaines et ils viennent découvrir nos objets. Et ensuite souvent
03:40 on a remarqué qu'on arrivait à faire des transactions avec des nouveaux clients en
03:45 vendant à la fois des tableaux modernes et à la fois du mobilier parce que la
03:49 combinaison était vraiment pertinente. C'était notre reportage au salon Fab Paris
03:57 réalisé avec Pauline Grattel et tout de suite c'est l'interview de la semaine.

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