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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-12-06##

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Transcription
00:00 - Avant ça, à 7h37, l'édito politique comme chaque mercredi avec vous, Françoise de Goy. Bonjour Françoise.
00:05 - Bonjour Patrick.
00:05 - Bon, on a appris du nouveau dans l'enquête sur la mort de Thomas, tout ça étant en cours bien sûr,
00:10 une enquête plus complexe qu'il n'y paraît. Et vous dites Françoise que Thomas est en quelque sorte le symbole du malaise français.
00:18 - Oui, car d'abord et avant tout Patrick, la mort de Thomas c'est une tragédie en soi qui ne souffre aucune récupération.
00:24 Et pourtant depuis 15 jours, cette mort provoque des réactions politiques absolument abrasives.
00:28 Comme toujours, Pavlovien en diable, Éric Zemmour, Marion Maréchal et Marine Le Pen, on connaît les arguments.
00:33 Et les suceurs de roues, j'ai envie de les appeler comme ça, les républicains avec ce concours de celui qui suggérera le plus
00:39 que les musulmans sont en gros en puissance des djihadistes, les francocydes, le racisme anti-blanc, je vous passe tout la tiraille idéologique.
00:46 On connaît ça depuis 15 jours, enfin on connaît ça depuis des années.
00:49 Mais moi je me dis, Patrick, ce matin je serai musulmane, eh bien j'écouterai la radio et la télé matin, midi et soir depuis quelques temps.
00:57 Je me sentirai extrêmement mal et extrêmement sidéré.
01:00 La vérité c'est que nous ne nous mettons jamais à la place de nos concitoyens musulmans qui reçoivent ce type de messages.
01:06 Véritablement, on ne se met pas à leur place sinon je pense que beaucoup de gens parleraient différemment.
01:12 Ensuite on a eu les ratonnades et puis l'acte II, les nouveaux éléments de l'enquête, de nouveaux témoignages où l'on entend un son différent.
01:18 Un jeune rugbyman dire qu'il avait envie de taper les bougnoules.
01:22 On se rend compte que beaucoup sont allés trop vite en besogne mais là, Patrick, on a le balancier qui repart de l'autre côté.
01:28 Que des responsables politiques de gauche fassent la leçon au Rassemblement National sur l'instrumentalisation de cette tragédie,
01:34 c'est de bonne guerre, ai-je envie de dire.
01:36 Mais que certains de gauche radicale semblent profondément soulagés, voire éprouvent une forme de jouissance à dire
01:42 "Regardez, vous voyez bien que ce ne sont pas que les Arabes, eh bien ça, ça m'a profondément gêné".
01:46 - Parce que vous pensez que nous sommes dans une forme de choc frontal, bloc contre bloc alors ?
01:51 - Oui, frontal et même mortel entre deux extrêmes qui se font face et alimentent ce qui m'a putride actuelle.
01:56 Je pèse mes mots, je dis bien que c'est putride.
01:58 Où est-il écrit qu'une journaliste Ruth Elkriev soit placée sous protection policière ?
02:02 Parce qu'un homme politique, Jean-Luc Mélenchon, lui a accroché une cible dans le dos en la jetant en pâture à la vindicte
02:08 quand on connaît la menace islamiste permanente dans notre pays.
02:11 Où a-t-on vu qu'un éditorialiste, Patrick Cohen, soit l'objet d'une campagne délirante médiatique-politique
02:17 parce qu'il a commencé à évoquer la semaine dernière des éléments qui apparaissent aujourd'hui dans l'enquête
02:22 parce qu'il a osé contrecarrer le narratif de la droite radicale.
02:25 On a même scandé son nom dans le rassemblement des nazillons du Panthéon
02:29 et il a subi, Patrick Cohen, des torrents d'insultes antisémites justement parce qu'il s'appelle Cohen.
02:35 Où est-il écrit justement, Patrick, que nous devrions subir, semaine après semaine, ces rassemblements de nazillons
02:41 qui font des saluts nazis, je le dis, parce que les gens le nient, mais ça n'est pas vrai.
02:45 Oui, oui, c'est vrai, en tout cas il y en avait quelques-uns.
02:48 Où est-il écrit en fait, Patrick, que des...
02:50 Pas caricaturé non plus dans l'autre sens.
02:52 Ben moi je caricature pas, mais quand on lève le bras ou qu'on fait un signe de Troie,
02:55 vous savez, c'est le salut nazi transformé, c'est l'équivalent de la quenelle.
02:58 Et puis où est-il écrit, Patrick, que des millions de gens comme vous et moi soient sommés de choisir.
03:03 Nous sommes sommés de choisir dans ce débat qui devient abrasif
03:07 entre ceux qui voient des islamistes partout et ceux qui n'en voient nulle part.
03:11 Nous sommes un pays magnifique, contrairement à ce qu'on nous rabâche matin, midi et soir.
03:15 Il est peut-être archipélisé, ce pays, mais il est capable de s'unir comme personne
03:20 quand il y a péril à l'endemain, et moi je vous le dis, en l'occurrence, il y a péril.
03:23 Bon, ben écoutez, je ne sais pas si on sera capable d'aller vers cette...
03:28 - Cohésion. - ...unité et cohésion.
03:29 - Je l'espère. - Oui, oui, parce que certains parlent de libanisation,
03:32 au contraire, à venir dans le pays.
03:34 - Ok. - Nous verrons ça et vous revenez tout à l'heure,
03:36 donc à 8h15 avec Elisabeth Lévy dans Dites-le Franchement pour débattre.
03:41 Tiens, ben justement, vos réactions 0826 300 300.

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