La grande interview : Eric Ciotti

  • l’année dernière
Le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
Transcript
00:00 [Générique]
00:13 Place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour à vous Eric Ciotti.
00:18 Bienvenue, merci de votre présence ce matin. Vous êtes le président des Républicains.
00:22 Eric Ciotti, votre parole est attendue. Nous avons beaucoup de questions à vous poser sur la suite.
00:27 Nous venons d'apprendre que Gérald Darmanin, qui est sur le terrain, vient de déclarer qu'on a joué contre la France,
00:33 qu'on a perdu du temps pour protéger les Français. Vous allez réagir dans un instant, Eric Ciotti.
00:37 Mais tout d'abord, au lendemain de l'adoption de la motion de rejet, comment vous décrivez la situation politique actuelle ?
00:44 C'est une situation qui traduit l'échec du en même temps. Depuis 2017, notre pays est gouverné sous une forme de yo-yo permanent
00:55 où on ne sait pas où le président de la République veut aller. Un coup, une barre à gauche, une barre à droite,
01:03 et au final, l'immobilisme, l'impuissance. Ce texte était la traduction de ce en même temps.
01:10 Il lançait un message de pseudo-fermeté que souligne avec une communication arrogante et débordante le ministre de l'Intérieur.
01:20 Mais en fait, c'était un texte qui allait vers plus de régularisation pour l'immigration clandestine, ce qui était insupportable,
01:28 et ce contre quoi nous nous sommes toujours, dès le début, opposés. La réalité, elle est là.
01:34 C'est l'échec du en même temps, de l'impuissance, de l'immobilisme. Nous le voyons sur l'immigration,
01:41 mais nous le voyons aussi sur la violence, sur la délinquance, sur l'économie. C'est cette impuissance immobile,
01:48 parce qu'on ne fait pas les choix courageux. Ce texte manquait de courage, et nous avons voulu redonner de la force à une politique migratoire indispensable.
01:57 Échec du en même temps, ça veut dire, Éric Ciotti, échec d'une gouvernance, échec d'une méthode qui ne veut plus, si je vous comprends bien, ce matin, continuer ainsi ?
02:05 Je ne crois pas. En tout cas, elle démontre jour après jour son impuissance, ses échecs, son incapacité à enrayer le déclin accéléré de notre pays.
02:17 Nous voyons bien que dans beaucoup de sujets, nous décrochons aujourd'hui. C'est vrai sur cette question migratoire, c'est vrai sur la violence,
02:25 c'est vrai sur l'éducation, sur nos services publics, parce que les choix courageux, malgré la communication, il y a un domaine où le gouvernement est performant,
02:34 c'est la communication, mais les Français en ont quelque peu assez d'être abusés, d'être manipulés, oui, manipulés par une communication qui est mensongère,
02:46 comme l'a fait le ministre de l'Intérieur pendant cette séquence.
02:49 Justement, il est en direct ce matin, Éric Ciotti, parce qu'il est toujours dans le costume du premier flic de France. Il a hier présenté sa démission au président de la République,
02:58 qui a été refusée. Nous parlons quand même d'un des ministères les plus sensibles, les plus importants. Et vous l'avez rappelé, qu'il est sûr, quand même, la protection des Français.
03:06 Vraiment, je vous pose la question, est-ce que Gérald Darmanin peut rester à ce poste-là, compte tenu du contexte que vous décrivez ?
03:12 C'est à lui de le dire et c'est au président de la République de le décider.
03:16 Il a décidé de le maintenir.
03:18 Mais moi, ce que je constate, c'est que le bilan de Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur, c'est plus de violence, c'est plus d'insécurité,
03:27 c'est le communautarisme islamiste qui continue à progresser et à faire des conquêtes sur notre territoire, c'est des records d'immigration légale et illégale,
03:39 et c'est aujourd'hui des quartiers entiers, des villages entiers qui sont gangrénés par le trafic de drogue.
03:46 Mais si c'est de la responsabilité de Gérald Darmanin, tout cela ?
03:49 Quand on a ce bilan, ça plaide à un peu plus d'humilité.
03:55 Vous savez, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, auquel je rends hommage à sa mémoire, il nous a quittés il y a quelques jours,
04:03 qui parlait souvent d'hubris et de l'excès d'hubris, de cet orgueil, de cet orgueil qui aveugle.
04:11 Eh bien, je crois que la vie politique, elle impose aussi de l'humilité et du courage.
04:16 Et quand on a des résultats aussi calamiteux, ça appelle à un peu de monestie, à un peu moins d'arrogance, à manier un peu moins l'insulte que le fait le ministre de l'Intérieur.
04:28 Alors je vois bien qu'il y a de la frévolité.
04:31 Pourquoi, attendez, il s'est investi, il a mouillé la chemise, comme on dit.
04:34 Il a rencontré beaucoup de monde, Gérald Darmanin, on peut lui faire beaucoup de reproches, mais il a défendu son texte.
04:39 Est-ce que vous dites qu'il a péché par arrogance ?
04:42 J'ai même vu que pour aller chercher les voix de certains députés, il s'était trompé de circonscription,
04:47 puisqu'il y avait deux députés qui portaient le même nom, pour promettre une brigade de gendarmerie.
04:52 C'est ça, la politique ? C'est ça, l'intérêt supérieur du pays ?
04:56 Donc aujourd'hui, j'appelle le ministre de l'Intérieur à retrouver son calme, à retrouver la sérénité,
05:03 à travailler au service des Français, et pas au service de ses ambitions.
05:07 Cet été, il voulait être président de la République, à l'automne, il voulait remplacer la Première ministre.
05:12 Mais voilà, la politique, elle impose des résultats, elle exige des résultats, elle nécessite du courage.
05:19 Reconnaissez qu'être dénué d'ambition en politique, c'est compliqué.
05:23 Il en faut, mais il faut qu'elle soit aussi au service du pays.
05:26 Si on porte une ambition, bien sûr que c'est légitime d'avoir une ambition, mais pour quoi faire ?
05:31 Pour mettre en place une politique, pas pour faire de la communication.
05:35 Cette communication, on voit bien, les Français, on ne les abuse pas,
05:39 ils voient ce qui se passe devant chez eux, dans leur rue, ils voient bien qu'il y a beaucoup plus d'immigration,
05:44 ils voient bien qu'il y a beaucoup plus de violence, et quand ils entendent ce discours, ils ne peuvent l'accepter et le comprendre.
05:49 Aujourd'hui, quelle initiative politique pour Emmanuel Macron ? Parce qu'il faut sortir malgré tout de cette séquence et d'une crise,
05:56 il n'y a pas mille solutions, certains parlent soit d'un remaniement ou d'une dissolution, que répondez-vous à ces deux voix ?
06:02 Nous, nous avions fait une proposition très claire, et je l'avais faite lors du premier entretien de Dides-Saint-Denis avec le président de la République.
06:11 C'était une grande réforme constitutionnelle, approuvée par référendum, qui réglerait la plupart des blocages qui nous empêchent de contrôler nos flux migratoires.
06:21 Non mais là, je parle de la méthode de gouvernance.
06:23 Donnez la parole aux Français, par le biais d'un référendum, au lieu d'être dans ce bricolage de négociation,
06:31 dans des couloirs occultes et avec certaines caricatures que je viens d'évoquer.
06:36 Sur l'immigration, on sait bien que c'est un défi majeur, on sait bien que c'est difficile.
06:41 Nous mesurons les blocages institutionnels depuis l'Europe, les jurisprudences qui nous contraignent,
06:48 et encore cette décision hier du Conseil d'État qui oblige M. Darmanin à aller rechercher en Ouzbékistan une personne dangereuse qu'il avait expulsée.
06:59 On marche sur la tête, alors qu'il avait prétendu que lui, il pouvait passer outre ses décisions quand nous voulions une réforme de la Constitution.
07:06 Donc c'est la réforme constitutionnelle qui permettrait au président de la République de reprendre la main politiquement, institutionnellement ?
07:11 L'objectif, ce n'est pas de reprendre la main, c'est de renouer ce lien avec les Français, de redonner la parole aux Français sur ce sujet.
07:19 Il peut y en avoir d'autres. En tout cas, nous, nous avions fait cette proposition.
07:23 Nous disons toujours qu'elle est sur la table, elle a été balayée d'un revers de main avec virulence par le ministre de l'Intérieur jeudi dernier à l'Assemblée nationale.
07:33 Pourtant, cette proposition, elle a porté des réponses très claires sur l'expulsion.
07:37 On l'a vu sur l'Ouzbékistan, sur l'asile à la frontière, sur les plafonds migratoires. Tout était à l'intérieur.
07:43 Je vous pose la question différemment. Est-ce que vous pensez qu'Emmanuel Macron peut faire le doron, finalement, minimiser la situation et poursuivre ainsi ?
07:52 Vous savez, moi, je ne suis pas commentateur de l'attitude d'Emmanuel Macron.
07:56 Elle vous engage.
07:57 Je vois bien qu'il y a souvent une volonté de tromper un peu l'opinion. On parle fort et on agit faible. C'est ça que ne veulent plus les Français.
08:10 Nous, nous avons des propositions très claires. Nous en avons pour la France, un vrai chemin de réforme. Nous en avons sur le texte migratoire.
08:20 Et là, les choses sont claires. Nous voulons le texte du Sénat.
08:24 Emmanuel Macron qui est à la tête de l'État. Est-ce qu'il peut continuer ainsi ?
08:27 Oui, mais il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
08:29 Donc, il faut une initiative.
08:31 Il faut garantir les conséquences et il faut qu'il gouverne différemment, avec beaucoup moins d'arrogance, de mépris pour la représentation nationale.
08:41 Parlons justement de ce péché que vous dénoncez, Éric Ciotté.
08:44 Vous dites arrogance, vous dites mépris.
08:46 À l'instant, on a vu les images en direct de Gérald Darmanin.
08:49 Il n'a pas perdu de temps. Il est sur le terrain et il a ses phrases.
08:52 On a joué contre la France. On perd du temps pour protéger les Français.
08:56 Hier encore, au 20h, il a dénoncé votre responsabilité, votre rôle, béquille du RN.
09:01 Il a dit qu'il a eu cette phrase quand même.
09:04 Dit-il, j'ai honte pour la droite.
09:06 On vous pose la question, vous n'avez pas honte ?
09:08 Écoutez, je crois que M. Darmanin n'a rien compris.
09:12 Et c'est assez grave.
09:13 D'ailleurs, moi, je suis ouvert à la discussion sur la suite de ce texte.
09:19 Mais je le ferai avec la Première ministre.
09:21 Nous avons échangé d'ailleurs hier soir.
09:23 Je le dis très clairement parce qu'on ne peut pas discuter dans ce contexte avec de tels termes.
09:29 Je crois qu'il faut que le ministre de l'Intérieur retrouve sa sérénité,
09:34 retrouve son calme et retravaille au service de la mission qui est la sienne,
09:39 celle d'assurer la sécurité des Français.
09:42 Il nous reproche de perdre du temps.
09:44 Mais qui est au pouvoir depuis 2017 ?
09:47 De 2017 à 2022, cette majorité avait une majorité absolue
09:52 Pourquoi rien n'a été fait sur ces questions migratoires ?
09:56 Pourquoi on est resté dans cette situation en atteignant des records ?
10:00 500 000 étrangers rentrent en France chaque année de façon légale.
10:06 1 million de clandestins.
10:08 Il y a 1,3 million d'étrangers de plus qu'en 2012,
10:13 quand M. Nicolas Sarkozy a quitté l'Elysée.
10:16 En 2012, tout ce que nous avons fait n'était pas parfait.
10:19 C'est sans doute pour ça que nous avons perdu.
10:21 Et je le dis avec lucidité, on aurait dû aller plus loin.
10:25 Mais on est expulsé deux fois plus.
10:27 Il y avait quatre fois moins de demandeurs d'asile.
10:30 Il y avait deux fois moins de titres de séjour.
10:32 C'était sans doute trop.
10:34 Mais j'appelle à ceux qui sont au pouvoir depuis 2012,
10:37 parce que M. Macron, il est au pouvoir depuis 2012,
10:40 à un peu plus encore d'humilité, à beaucoup plus de responsabilité,
10:47 parce que ce bilan catastrophique, c'est le leur.
10:50 Il y a deux choses importantes.
10:52 Ce que vous venez de dire, Eric Ciotti, je vais vous demander de préciser.
10:55 Vous dites que vous avez l'échange direct avec la Première Ministre.
10:58 Est-ce à dire que vous estimez que Gérald Darmanin n'est plus du tout
11:00 un interlocuteur pour la suite dont nous allons parler ?
11:03 Comment discuter avec quelqu'un qui nous insulte en permanence ?
11:06 C'est quand même compliqué.
11:08 Il est discrédité à vos yeux.
11:10 C'est à la Première Ministre de conduire cette discussion.
11:13 Vous l'avez eue directement ?
11:14 Nous avons échangé hier soir.
11:16 Vous êtes dans un état d'esprit de compromis possible ?
11:19 Nous sommes dans un état d'esprit très clair.
11:21 Nous voulons l'adoption du texte du Sénat.
11:24 Qu'est-ce qui peut se passer maintenant ?
11:25 L'adoption du texte du Sénat.
11:26 D'ailleurs, ça peut aller beaucoup plus vite.
11:28 Soit c'est un P, la commission mixte paritaire.
11:30 Si la commission mixte paritaire se réunit cette semaine
11:32 ou en début de semaine prochaine, nous pouvons avoir un texte à Noël.
11:36 Je souligne que le texte de M. Darmanin, on devait potentiellement le voter fin janvier.
11:42 Donc, quand il nous dit que nous faisons perdre du temps,
11:44 au contraire, nous ce que nous voulions,
11:46 c'est pour ça que nous avons déposé une motion de rejet avec Olivier Marlex
11:50 à l'Assemblée nationale qui a été suivie par les députés de notre groupe.
11:54 Nous voulions que ce ne soit pas un texte de gauche tel qu'il est sorti de la commission des lois
11:59 avec des régularisations massives, avec la suppression de l'AME,
12:06 avec la suppression des prestations sociales que nous voulions verser
12:11 après cinq ans de séjour sur le territoire.
12:14 Nous voulions tout ce qu'avait fait le Sénat et j'étais totalement en phase là-dessus.
12:19 Nous avons eu à la place un texte totalement à gauche, conduit par l'aile gauche de la majorité.
12:25 Et donc maintenant ?
12:26 Nous avons dit non.
12:27 Donc maintenant, notre position, elle est très claire, c'est un engagement sur le texte,
12:32 une réforme constitutionnelle et le texte du Sénat.
12:36 Rien que le texte du Sénat ?
12:38 Le texte du Sénat, une loi simple, se retrouvera toujours confronté au blocage institutionnel.
12:45 Donc le courage, c'est de lever ces blocages aujourd'hui qui viennent de la CEDH,
12:50 qui viennent de conventions internationales, pour dire c'est la France qui décide qui elle accueille
12:56 et surtout qui elle ne veut plus accueillir.
12:58 Il y a des questions aussi sur l'attitude des LR.
13:01 Nous allons parler encore du texte sur la suite, mais cela interroge quand même.
13:04 Certains se demandent, vous n'avez aucun regret qu'il n'y ait pas un débat
13:08 au sein quand même de l'hémicycle pour les Français sur ce sujet aussi important ?
13:12 Mais nous ne voulions pas un débat tronqué.
13:15 Nous ne voulions pas un texte qui a déconstruit totalement ce qu'avait fait le Sénat.
13:21 Il faut bien que le gouvernement mesure qu'ils n'ont pas de majorité absolue.
13:25 Il faut bien que le gouvernement comprenne que les Français ne supportent plus cette immigration
13:30 venue essentiellement du continent africain, qui importe aussi une forme de communautarisme islamiste
13:37 qui nous menace, qui est la source d'une délinquance de plus en plus forte.
13:43 Gérald Darmanin a cessé de tenir ce même discours ici même, hier à la grande église de Villeur-Extérieur.
13:48 Il me disait, pardonnez-moi, que si vous ne votiez pas ce texte,
13:51 vous seriez responsable vous-même et vos collègues et vos camarades
13:55 de futurs actes criminels graves sur notre territoire,
13:58 mis par des délinquants étrangers qu'il n'aurait pas pu expulser grâce à cette loi.
14:01 Ce propos est indigne et je n'irai pas dans la même indignité de mesurer
14:06 combien de personnes sous au QTF qui devaient quitter le territoire français
14:11 ont commis depuis que M. Darmanin est ministre de l'Intérieur des crimes ou des délits.
14:16 Ce sont sans doute plusieurs centaines.
14:18 Un chiffre, 140 000 au QTF, obligation de quitter le territoire français prononcé,
14:25 5 000 éloignements, 5 000 l'année dernière vers des pays tiers de l'Union européenne.
14:31 Et on vient nous donner des leçons sincèrement.
14:34 Est-ce qu'on continue comme ça avec ces discours, avec ces insultes qui masquent la réalité ?
14:40 Et si le grand gagnant était, à la fin, celle qui ramasse la mise ?
14:44 Moi je souhaite que ceux qui gagnent, ce soit les Français,
14:48 qui soient mieux protégés et plus sécurisés.
14:51 Le reste c'est des calculs politiciens.
14:52 Vous en faites aussi.
14:53 Certains affirment que vous voulez faire un coup en faisant tomber Gérald Darmanin.
14:57 Non, ce n'est pas le sujet.
14:59 Ce que nous voulions, c'est rediscuter sur les bases d'un texte clair,
15:03 d'un texte qui apporte de vraies réponses et non pas qui aggrave la situation.
15:08 Parce que comment peut-on nous dire, on va éloigner plus
15:12 et de notre côté lancer un appel d'air à l'immigration, régulariser plus.
15:18 Le message qu'on lance à tous ceux qui veulent venir sur le continent européen,
15:22 c'est qu'en France, on va régulariser ?
15:25 En France, on va permettre de travailler dès le premier jour aux clandestins ?
15:29 Tout ça n'est pas sérieux.
15:30 Il faut conclure Eric.
15:31 C'était irresponsable.
15:32 C'est ce que nous avons voulu sanctionner.
15:34 On ne peut pas être complice de ça.
15:35 Le texte du Sénat, rien que le texte du Sénat.
15:38 Mais quand il reviendra à l'Assemblée, qu'est-ce qui va se passer ?
15:41 49-3 ?
15:42 Je ne pense pas.
15:43 Si nous sommes sur le texte du Sénat, il n'y a aucune raison que nous ne l'approuvons pas.
15:48 Vous pensez vraiment que ce texte-là, ça va être le texte qui va...
15:52 Ce texte, il comprend les bonnes mesures.
15:54 Mais je le redis, parce que pour moi, c'est essentiel.
15:56 Parce que la politique, elle ne peut pas se masquer derrière des faux semblants.
16:00 Si on ne modifie pas, on n'enlève pas les blocages constitutionnels, rien ne changera.
16:06 On est dans une tendance structurelle à l'augmentation des flux migratoires.
16:10 Le continent africain connaîtra à l'aune 2050, 2 milliards d'habitants.
16:17 Les flux vont s'accentuer.
16:19 Si on n'agit pas, on aura une véritable submersion.
16:23 C'est maintenant qu'il faut le faire et il faut sortir des demi-mesures.
16:27 Merci Eric Cetil.
16:28 Merci à vous.
16:29 Merci d'avoir accepté notre invitation pour la grande interview sur CNews Europe.
16:33 [Musique]
16:42 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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