• l’année dernière
Élisabeth Borne a dénoncé "une union sacrée" entre la NUPES et l'extrême droite, au lendemain du rejet du projet de loi sur l'immigration à l'Assemblée nationale. En Conseil des ministres, Emmanuel Macron a aussi critiqué "le jeu du pire" des oppositions qui voudraient "bloquer le pays".

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Transcription
00:00 Ça fait 15 mois que vous nous préparez cette loi immigration, finalement il y a à les rejeter et on va sans doute finir par adopter à l'Assemblée nationale le texte LR.
00:09 Vous auriez dû aller directement sur ce texte-là, on aurait permis de prendre moins de sang.
00:13 – Pardon, ce texte, ce n'est pas le texte LR, c'est le texte du gouvernement modifié par le Sénat.
00:18 – Je veux si ça vous fait plaisir.
00:20 – Non mais pardon, mais il y a une base de...
00:22 – C'est le texte de la République, c'est le texte du gouvernement.
00:24 – Avec des choses qui concernent les régularisations, vous pouvez pousser des cris d'enfer.
00:27 – D'accord, mais c'est vraiment plus dur que le texte qui est proposé hier.
00:30 – Bien sûr, mais attendez, il n'y a pas de découverte extraordinaire sur ce qui s'est passé hier soir.
00:33 – Pourquoi on a perdu 15 mois ?
00:35 – Qu'on soit en majorité relative, ce n'est pas une découverte.
00:37 Que la NUPES vote avec les Républicains, c'est un peu nouveau, c'est un peu étrange.
00:41 – Quelles sont vos propositions ?
00:42 – Ma foi, ce n'est pas le sujet, ce qui est important.
00:44 – Vous n'apprenez pas ma question, avez-vous perdu 15 mois ?
00:47 – Bien sûr que non, on a fait des concertations, on a avancé sur ce texte.
00:50 Est-ce qu'on aurait aimé le voter plus vite ?
00:51 Est-ce qu'on aurait aimé avoir un esprit de responsabilité un peu plus important ?
00:54 Sans doute.
00:54 Il se trouve que tactiquement, du point de vue de la NUPES…
00:56 – Je ne crois pas que ce soit passé hier, je pense que c'est 15 mois.
00:58 – Tactiquement, du point de vue de la NUPES,
01:00 c'est vrai que je pense que le réveil sera extrêmement douloureux,
01:02 puisque le centre de gravité du texte s'est décalé vers la droite.
01:05 – Il était déjà à droite, c'est ça.
01:07 Non, la réalité c'est que les propos du ministre, il était déjà à droite.
01:10 – Je voudrais quand même vous demander quelle est votre position ?
01:13 – Très simplement, on est tous élus, on a nos convictions, on les respecte.
01:17 Moi, j'ai quand même une question à vous poser.
01:18 Vous avez manifesté, vous manifestez, c'est votre droit, aux côtés des sans-papiers.
01:22 En disant, il faut qu'on avance, pied à pied, qu'on régularise
01:25 ceux qui sont dans les situations les plus difficiles, qui cotisent depuis des années.
01:29 Vous aviez, avec ce texte, l'occasion de le faire.
01:31 Ma question, c'est qu'est-ce que vous allez leur dire
01:33 si le texte qui sort n'est plus celui-là ?
01:35 Qu'est-ce que vous allez leur dire en responsabilité ?
01:40 Que vous avez préféré, pour faire un joli coup,
01:42 comme on le voit derrière Philippe Juvin avec la NUPES,
01:44 repousser ces mesures ?

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