• l’année dernière
Avec Patrice Magneron, responsable régional Ile-de-France de Places d'armes.

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##CA_BALANCE-2023-12-14##

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News
Transcription
00:00 Ici Sud Radio.
00:04 Les Français parlent au français.
00:08 Les carottes sont cuites.
00:12 Les carottes sont cuites.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:16 Certes à dire, la France doit rester dans l'Europe.
00:20 Oui, c'est notre avenir.
00:22 C'est notre horizon absolument incontestable et irremplaçable.
00:27 Et d'autres disent "Brexit" ou "Brexit".
00:30 En fait, quelle est la place de la France dans l'Europe en 2023 avec tout ce qui se passe ?
00:35 On en parle tout de suite.
00:37 Sud Radio André Bercov.
00:41 Bercov dans tous ses états.
00:42 Ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:55 C'est une séquence dont on ne se lasse pas.
00:57 Ursula von der Leyen en train de se laver les mains et en chantant l'hymne européen évidemment.
01:03 Pauvre Beethoven, que de fausses notes on aimait en ton nom.
01:09 Soyons pas méchants envers Ursula, mais quand même.
01:12 Alors Patrice Manuron, bonjour.
01:14 Vous êtes responsable régional Île-de-France de Place d'Armes.
01:19 Samedi, c'est-à-dire dans 48 heures, samedi 16 décembre, à l'espace Charenton à Paris 12ème.
01:26 Pour ceux que ça intéresse, vous direz où ils peuvent s'inscrire pour ceux qui veulent y assister.
01:32 Donc, avec de nombreuses personnalités, Charles Gave, Philippe Murer, Pierre-Yves Rougeron,
01:38 le général de Richoutes, François Asselineau, Jacques Beau, que nous connaissons bien,
01:43 ici certains d'entre eux en tout cas.
01:46 Quel avenir pour la France en Europe ?
01:48 Mais pourquoi vous êtes inquiet pour l'avenir de la France en Europe ?
01:51 On le saurait à moi.
01:53 Plus on avance malheureusement dans cette construction européenne,
01:57 on devrait plutôt appeler ça la déconstruction de la France,
02:00 plus on avance dans cette déconstruction de notre pays
02:04 et plus on s'aperçoit que les textes sont de plus en plus violents à l'encontre de notre souveraineté.
02:10 Il y a d'ailleurs de prochains projets qui visent notamment à abandonner notre droit de vote
02:16 sur la politique étrangère, sur notre fiscalité.
02:19 Est-ce que ces projets sont avancés concrètement ?
02:21 C'est quoi ? C'est vraiment de dire "on ne vote plus" sur un certain nombre de domaines ?
02:25 Bien sûr, ça fera partie de l'agenda.
02:27 C'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas tout mettre d'un seul coup,
02:30 donc ils y vont petit à petit, par petites étapes.
02:33 D'ailleurs, c'est ce qui rend la chose assez perverse ou cynique,
02:37 c'est que les textes pris séparément les uns des autres
02:40 semblent assez indolores,
02:42 or en définitive c'est le tout qui montre que c'est très dangereux.
02:46 Donc ces transferts de compétences de notre souveraineté vers Bruxelles
02:50 sont très inquiétants, effectivement.
02:52 Vous dites carrément qu'on détricote la France pour habiller Pierre,
02:58 pour habiller la Commission européenne ?
03:00 Regardez notre fiscalité, très franchement,
03:02 la plupart des mesures fiscales nous viennent de l'Europe,
03:04 nous sont imposées par l'Europe.
03:06 La plupart des normes, je ne sais pas,
03:08 vous prenez les normes dans le bâtiment, les normes écologiques,
03:10 c'est imposé par l'Europe,
03:12 ce n'est pas d'aujourd'hui, je n'invente rien, tout le monde l'a bien constaté.
03:14 Donc en fait, l'immigration,
03:16 alors là, il y a un vrai vrai vrai sujet,
03:19 parce qu'effectivement, c'est quelque chose qui n'est absolument pas contrôlé.
03:23 Déjà, si on était seul,
03:25 c'est-à-dire avec des frontières, on aurait du mal, bien évidemment,
03:28 à contrôler cette immigration,
03:29 alors à l'échelle de l'Europe, ça devient tout simplement impossible.
03:32 Et je pense que d'ailleurs, nos autorités s'en rendent bien compte.
03:34 L'ennui, c'est que plutôt que se dédire, faire marche arrière,
03:38 eh bien, ils avancent, ils avancent, le mur est là, mais ils avancent quand même.
03:42 - Alors, Patrick Manuro, vous êtes, Patrick Manuro,
03:46 selon vous, vous êtes citoyen français,
03:48 et je vous interroge à ce titre,
03:50 à votre avis, ils se rendent compte,
03:52 ou en fait, ils ont envie, ils pensent que c'est par là qu'il faut passer,
03:56 que la France est très bien, mais que la France est toute petite,
03:58 et que c'est l'Europe, l'avenir, encore une fois, l'avenir radieux ?
04:03 - Oui, mais oui, bien sûr, c'est une démarche complètement consciente,
04:06 mais elle ne date pas d'aujourd'hui.
04:08 Je vais faire référence à un livre que je conseille,
04:13 "L'ami américain" d'Eric Branca,
04:16 cette construction européenne, elle date de la guerre.
04:20 Donc, on a une accumulation de textes
04:24 qui ont été soit votés, soit tout simplement décidés par nos autorités,
04:29 qui datent de 1945, et sous l'impulsion, on peut le dire quand même, des Etats-Unis.
04:34 Ce qui explique d'ailleurs la forme fédérale de l'Europe d'aujourd'hui.
04:37 - Oui, mais pourquoi on n'a pas, pardon, pourquoi on n'a pas quand même,
04:40 on n'a pas de dirigeants qui ont le sens de la nation,
04:45 qui ont le sens de se dire quand même,
04:48 on peut effectivement faire partie de l'Europe,
04:50 mais tout en sauvegardant un certain nombre de domaines ?
04:53 - Je ne crois pas, regardez aujourd'hui le gouvernement actuel.
04:56 Ils ont quoi ? Ils ont 35, 40 ans, entre 35 et 45 ans ?
05:00 Ce sont des personnes qui ont été biberonnées à l'Europe,
05:04 qui nous expliquent qu'aujourd'hui, la plupart des symboles qui ont fait la France,
05:08 ce sont des mauvais symboles, donc le drapeau, l'hymne national, que sais-je.
05:13 Donc, pour eux, ça tombe sous le sens de tout construire à partir de l'Europe.
05:18 D'ailleurs, à ce sujet-là, c'est assez intéressant de constater que,
05:22 pour eux, des élections européennes, il faudrait regarder les statistiques,
05:26 mais je pense qu'il y a davantage de jeunes de 35 ans qui votent
05:29 dans le cadre des élections européennes que dans le cadre des élections présidentielles,
05:31 parce que eux, au quotidien, ils savent bien que les décisions se prennent en Europe.
05:35 - Oui, donc il faut peser là-dessus.
05:37 - Il faut peser là-dessus, oui, complètement.
05:39 - Ce sera dans quelques mois, de toute façon, les élections européennes, on verra.
05:42 Juste, est-ce que vous, personnellement, là, je ne vous parle pas de personnel,
05:45 vous n'avez pas engagé place d'armes ou autre,
05:47 mais est-ce que vous êtes pour le Frexit, ou pas ?
05:51 Franchement.
05:52 - Aujourd'hui, en l'état actuel, il faut stopper l'Europe,
05:56 et oui, si ça devait passer par une sortie de la France, oui, j'y suis favorable.
06:00 En fait, alors après, c'est là, bon, il faut nuancer quand même,
06:03 parce qu'on a l'aspect monétaire, étagéré,
06:07 on pourrait peut-être, pourquoi pas, rester dans l'Europe,
06:09 mais tout simplement en essayant de recréer le fameux circuit du trésor
06:14 qui a été cassé par la loi du 3 janvier 1973, la loi Rothschild,
06:19 peut-être qu'on pourrait revenir à ces systèmes-là
06:21 et dépendre moins des marchés financiers.
06:24 Moi, je crois, à titre personnel, bien évidemment,
06:26 que le système confédéral nous conviendrait mieux,
06:29 d'ailleurs à l'ensemble des pays,
06:30 puisque ça permettrait tout simplement de sauvegarder les souverainetés nationales
06:34 tout en s'inscrivant dans un espace européen.
06:36 Là, ce n'est pas ça qui se passe.
06:38 Ce qui se passe, c'est qu'on dilue les nations
06:40 au profit d'une entité supranationale que plus personne ne contrôle,
06:44 ce qui explique d'ailleurs beaucoup de dérives,
06:46 des dérives des intérêts privés, des lobbys.
06:50 Il y a toujours eu des lobbys,
06:51 mais enfin là, ça a pris des proportions inquiétantes,
06:56 avec des conséquences qui sont toutes simples à mesurer.
06:59 Jamais autant, l'Europe n'a été inégale.
07:03 On a un accroissement de la pauvreté
07:06 qui est, j'allais dire, inversement proportionnel
07:09 à l'accroissement des fortunes.
07:12 C'est ça.
07:14 Vous disiez que l'Europe, ça pouvait être une chance,
07:18 mais en fait, l'Europe, on nous avait dit que l'Europe, c'était la paix.
07:20 Non, ce n'est pas la paix, on le voit bien.
07:22 On nous avait dit que l'Europe, ce serait la prospérité,
07:24 et il y a des inégalités.
07:26 On voit bien que là aussi, ça ne fonctionne pas.
07:28 - Rien n'est idéal, il n'y a pas de paradis sur Terre,
07:32 enfin pour le moment.
07:33 - Non, mais les raisons pour lesquelles on nous vend l'Europe,
07:35 aujourd'hui, ne fonctionnent pas.
07:37 - Est-ce que certains pays d'Europe,
07:39 est-ce que vous suivez un peu ce qui se passe en Hongrie,
07:41 notamment en Espagne ou au Portugal,
07:43 ou notamment sur l'histoire du gaz et l'électricité,
07:46 ils ont pris des distances avec les normes européennes.
07:49 On peut prendre ces distances.
07:51 - Ils ont pris des distances, oui, ils se sont très bien accommodés les textes,
07:53 et puis effectivement, ils ont très bien négocié leurs parties,
07:57 oui, c'est ce qu'il faudrait, bien sûr.
07:58 - Pourquoi on ne le fait pas, nous ?
08:00 Pourquoi on ne le faisons pas ?
08:02 - C'est Fabien Bouglet qui expliquait que
08:04 notre ministère de l'écologie était en liaison directe
08:06 avec le ministère de l'industrie de l'Allemagne.
08:09 - Oui.
08:10 - Donc quand vous avez dit ça, vous avez tout dit.
08:12 En fait, on ne décide vraiment plus de rien.
08:14 - Oui, en tout cas, c'est un vrai problème.
08:17 - Écoutez, en tout cas, un colloque qui vient à son heure complètement,
08:22 où est-ce que, pour nos éditeurs, où est-ce qu'ils peuvent s'inscrire ?
08:25 Il y a un site ?
08:26 - Oui, alors, ils peuvent s'inscrire en allant sur notre site,
08:29 donc c'est www.place-du6,
08:33 "arme" au pluriel,
08:34 "place-du6idf.fr"
08:36 - "place-arme", c'est ça.
08:37 - "place-du6arme-du6idf.fr"
08:40 - D'accord.
08:41 - Ou en allant sur notre chaîne YouTube,
08:44 il y a le lien de connexion,
08:46 puisque l'on a créé un lien de connexion sur Wezevent.
08:49 - Écoutez, on va suivre ça de toute façon,
08:52 et voilà, effectivement, la place de la France en Europe,
08:55 c'est quelque chose qui va être encore débattu très longtemps, à mon avis.
08:59 - Si je peux rajouter, je coupe.
09:02 L'idée du colloque, ce n'est pas de faire un constat négatif,
09:05 en plus, on organise des conférences débat depuis maintenant 18 mois,
09:09 et le constat, oui, mais il est quand même assez facile à faire de façon négative.
09:14 L'idée, et là, les conférenciers que nous avons invités,
09:17 qui nous font l'amitié de venir, ont compris le message,
09:21 l'idée, c'est effectivement de faire un constat,
09:23 mais c'est de proposer des solutions, des perspectives à la France.
09:26 Parce que, baisser les bras, je pense que tout le monde, malheureusement,
09:29 en est là aujourd'hui, mais il faut lutter, il faut combattre.
09:33 - Voilà, très bien. Mais vous savez, la parole propose, le gouvernement dispose.
09:37 - Très bien.
09:38 - Mais c'est bien de le faire. Merci.
09:39 - C'est moi, merci.
09:40 - Merci Patrice Magneron d'avoir été avec nous.
09:41 Je rappelle que vous êtes responsable régional, Île-de-France, de Place d'Armes.
09:44 On va se retrouver après cette courte pause sur Sud Radio.
09:47 On va faire les pairs, les u et les bravos.
09:49 On va parler de chien et de chat, tiens.
09:51 Et puis, vous aurez la parole, bien sûr, évidemment, au 0826 300 300.
09:55 A tout de suite sur Sud Radio.
09:56 [Musique]
09:58 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h.
10:01 André Bercoff.

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