B'INSPIRED - Emission du samedi 16 décembre

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Samedi 16 décembre 2023, B'INSPIRED reçoit Ludovic Besombes (Cofondateurs, Les Invincibles, all united) , John Scala (Cofondateur, Les Invincibles, all united) et Philippe Gillet (Herpétologue)

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Transcription
00:00 [Générique]
00:04 Hello hello ! Bienvenue dans l'émission Bignifyers.
00:07 C'est la rencontre avec des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires.
00:12 Des personnes qui, à leur façon, décident de changer le mode et qui veulent vous inspirer.
00:18 Et comme Noël arrive, je vous ai prévu de belles surprises.
00:22 Responsable de domaines points là et directeur coutable pour l'autre dans des grands groupes,
00:29 rien ne les prédisposait à toute aventure entrepreneuriale.
00:33 Et pourtant, c'est bien deux entrepreneurs que je reçois aujourd'hui.
00:38 Enfin, deux entrepreneurs un peu particuliers, puisque sous l'impulsion de leur mentor Olivier Gueye,
00:45 Jeanne Calat et Oudemir Bezoob ont attendu de tous mes grands malades pour se lancer à défi,
00:52 celui de créer les Invasibles pour aider leurs prochains atteints de la maladie de Charcot.
00:58 Leur détermination brille toutes les barrières et inspire au-delà des mouches.
01:04 Mon deuxième invité est Philippe Gille, le crocodile d'Indie français.
01:09 Ancien garde-chasse en Afrique, cet homme vit aujourd'hui avec 16 ans reptiles chez lui,
01:15 dont certains parmi les plus d'heureux du monde.
01:19 Beaucoup sont même en liberté.
01:21 Une notion de leadership et de gestion du rire inspiré de la nature. Ça vous parle ?
01:28 Trois vraies belles personnes qui essaient, chacune à son niveau,
01:33 de montrer un autre possible pour un futur plus heureux et respectueux de la diversité.
01:39 Bienvenue donc à vous qui nous rejoignez !
01:47 Et maintenant, j'ai le très grand plaisir d'accueillir Ludovic Bezoob et Jeanne Calat,
01:52 deux hommes parcours exceptionnels.
01:55 Malgré la maladie de Charcot, ils incarnent la vie, la force et l'espoir.
02:00 À travers l'association des Invasibles, ils récoltent des peaux pour la recherche
02:05 contre cette maladie impitoyable et créent des moments de bonheur partout dans le monde.
02:10 Leur détermination brille les barrières et inspire au-delà des mouches.
02:15 Ludovic, comment vas-tu me suivre ?
02:19 Je vais bien Virginie, disons que cela pourrait être pire.
02:26 Je suis tétraplégique, je m'alimente via une gastrostomie et je respire grâce à une trachéotomie.
02:31 Ah, j'oubliais, je suis muet également donc je communique avec une tablette oculaire et une voix de synthèse.
02:38 Bon, on va pas se mentir, en étant objectif, on peut difficilement faire pire,
02:43 sauf à imaginer que je devienne en plus aveugle et sourd.
02:46 Plus sérieusement, j'ai besoin d'aide pour absolument tous les actes de la vie quotidienne.
02:51 Mon confort nécessite des soins réguliers et mes déplacements demandent une grosse logistique.
02:56 Et pourtant, je suis heureux et il m'arrive même souvent d'oublier que je suis malade.
03:01 Et toi John, comment as-tu géré la nouvelle de ta maladie aussi à tout notre prix
03:08 et comment ça a réagi autour de toi ?
03:12 Quand j'ai compris que j'allais devenir lourdement et rapidement handicapé,
03:16 j'ai compris qu'il n'y avait pas une minute à perdre et j'en ai tout de suite parlé à ma hiérarchie sans aucune retenue.
03:22 Cela m'a libéré d'un poids car j'ai eu beaucoup de bienveillance de la part de mes collègues et de ma direction.
03:28 J'ai eu le sentiment que chacun prenait conscience de mon fardeau et je me suis senti entouré.
03:34 C'est important de ne pas assumer seul son handicap et c'est important d'accepter de se faire aider.
03:40 Un handicap vous tombe dessus sans prévenir.
03:43 Refuser de se faire aider, c'est se punir une deuxième fois, comme le dit souvent Olivier.
03:48 Ma direction a ainsi recruté une personne pour m'épauler dans un premier temps, puis j'ai pu opérer un transfert de compétences.
03:55 Ma hiérarchie m'a accompagné à comprendre les avantages de la reconnaissance de travailleurs handicapés au sein de mon entreprise.
04:02 Si je peux vous parler aujourd'hui, c'est grâce à cette tablette achetée par mon employeur.
04:09 Et d'ailleurs, Ludovic, par rapport à cette maladie, comment dois-tu réagir avec les proches ?
04:18 Est-ce qu'on peut être un peu preuve de dignité ? On les protège ? Comment se comportent ?
04:24 Virginie, tout dépend de ce que l'on entend par "être fort".
04:31 Entre nous, j'ai cru longtemps qu'être fort, cela voulait dire rester dans son coin et souffrir en silence sans jamais se plaindre pour protéger les siens justement.
04:39 Pour autant, je ne suis pas certain de les avoir rassurés.
04:43 Ils ne me reconnaissaient plus.
04:45 Jusqu'au jour où j'ai vu une photo d'Olivier Gouasseret la main du président de la République.
04:50 C'était en février dernier.
04:52 Voir Olivier en fauteuil roulant à l'Elysée a été pour moi comme un déclic.
04:57 Son sourire, son regard, cela voulait dire "je pars au combat, suivez-moi".
05:02 Être fort, c'est regarder cette terrible pathologie en face et ne plus en avoir peur.
05:07 C'est faire ce que personne n'attend de toi.
05:10 Tu es handicapé et condamné, la logique voudrait que tu t'apitoies sur ton sort.
05:15 Qui t'en voudrait ?
05:17 Eh bien non, moi j'ai choisi de vivre et d'être heureux.
05:20 Quoi qu'il en soit, ne nous voilons pas la face, la lutte contre la SLA nécessite d'être entouré d'amour, aussi, il n'est pas possible de protéger les proches qui, de facto, enfilent le lourd costume des dents.
05:31 Alors, en ce qui nous concerne avec John, quitte à les entraîner avec nous pour le pire, on a décidé également de les embarquer dans une aventure entrepreneuriale avec la création des Invincibles, pour le meilleur.
05:43 Notre famille est devenue une team avec un état d'esprit combatif.
05:47 C'est cette image de guerrier que l'on veut laisser à nos enfants, qui d'ailleurs, participent aussi à développer l'association.
05:54 Et d'ailleurs, quand on a une singularité à un handicap, une maladie, quand on est concerné, on sait aussi boire le verre à moitié plat.
06:06 A-tu identifié des cadeaux cachés derrière cette maladie ?
06:15 J'en compte au moins deux, Virginie.
06:18 Le lancement de mon site internet deux mois après mon diagnostic m'a appris une chose fantastique, quand on se lance dans un projet sincère, auquel on croit et dans une optique d'utilité collective, on déclenche des rencontres merveilleuses.
06:32 Je pense notamment aux coups de pouce qui ont pris naissance dans l'imagination d'une amie, Charoline, qui a réuni une communauté de crocheteuses pour les fabriquer bénévolement, et que j'ai pu vendre sur mon site au profit de la recherche.
06:46 Parmi ces rencontres, il y aura celle de Ludo et Olivier, vous connaissez la suite.
06:51 Je trouve également que la maladie apporte plus d'humanité dans une entreprise.
06:56 Elle permet aussi d'identifier les valeurs d'une entreprise et cela recherche du profit à tout prix.
07:02 Ou est-ce un projet collectif au service de la société ?
07:06 Chez les invincibles personnes ne se posent ce genre de questions, car cela nous ferait perdre inutilement un temps précieux.
07:12 Nous sommes tous bénévoles, nos intentions sont sincères et notre volonté est de prendre du plaisir dans ce qu'on fait et de le partager.
07:22 Merci. Et toi, Ludovic, nous avons des personnes dans l'entreprise qui nous écoutent, des chefs d'entreprise, des cadres supérieurs, et il nous arrive parfois d'avoir des batailles que nous ne savons pas avoir.
07:39 Justement, quel est ton expérience par rapport à ça que tu pourrais partager avec nous pour nous faire gagner du temps ?
07:50 Tout d'abord, je sais que je vais perdre la bataille depuis le jour où le diagnostic est tombé.
07:55 Il y a eu depuis cette date un long processus d'acceptation qui s'apparente à celui que tu traverses après un deuil.
08:01 C'est une expérience intime qui doit nécessairement aboutir à une reconstruction.
08:06 Alors ok, désolé, je vais encore faire référence à Olivier et à son film Invincible été, je me considère comme en mission, ma mission c'est d'aider les autres.
08:15 Voilà une phrase qui résonne encore en moi.
08:18 Pour nous, il est trop tard, mais pas pour les malades à venir.
08:22 Je le sais et cela me permet de me concentrer sur l'instant présent, de profiter au maximum de chaque minute de ma vie.
08:29 C'est ça être invincible, ne pas se laisser abattre.
08:32 A titre personnel, je me dis qu'il serait stupide de ne pas lutter car je suis heureux et je sais pertinemment que la recherche est structurellement sous-financée.
08:41 Soit au moins deux bonnes raisons de ne pas baisser les bras.
08:44 Pour moi, la SLA est curable à condition d'y mettre les moyens.
08:48 Peut-être que si tous les malades se mettaient à vendre des t-shirts.
08:52 Tu vois où je veux en venir ? Il y a encore tellement de choses à faire.
08:57 D'ailleurs, je trouve également intéressant que vous avez un rapport à la mort qui est très présent.
09:10 Justement, il me semblait avoir vu dans une de tes dernières interviews que tu n'avais pas peur de la mort.
09:17 Et pourquoi ?
09:19 La réponse est simple, je suis trop occupé à vivre.
09:24 Quand tu apprends que tu vas mourir rapidement et dans des conditions cruelles, puisque la maladie te prend tes muscles, ta voix et enfin ton souffle, tu es face à un choix.
09:34 Choisis-tu de passer le temps que tu te restes à vivre en te demandant pourquoi ça t'arrive à toi, pourquoi tant d'injustice, autant de questions pour lesquelles il n'y a pas de réponse ?
09:45 Ou choisis-tu de vivre l'instant présent, de profiter de la vie et d'être dans l'action ?
09:50 C'est ce deuxième choix que l'on fait avec les invincibles et crois-moi la vie devient plus légère.
09:56 Et nous devire que d'après toi, que je recueille du bonheur ?
10:04 Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi à l'instant présent.
10:09 Tu vois, je devrais être alité dans ma chambre aujourd'hui et je me retrouve ici, devant toi, avec mon ami John venu spécialement de Marseille pour l'occasion.
10:17 Cette émission est un défi pour nous. Pour toi aussi d'ailleurs.
10:22 Elle a nécessité une grosse organisation, des échanges, du partage.
10:27 Cela paraît complètement surréaliste quand tu y penses.
10:30 Je veux dire, tu es sourde et tu interviews de muet.
10:34 J'ai l'impression que c'est ça la clé du bonheur, oser et vivre intensément sa vie.
10:39 Je viens pour le mot de la fin.
10:43 Tant que tu auras envie de partager avec nous, c'est l'association des invincibles.
10:49 J'ai évidemment envie d'inviter un maximum de personnes à nous rejoindre en achetant le t-shirt "Invincible"
10:56 qui devient petit à petit un symbole de ralliement et de solidarité.
11:00 Nous récoltons des fonds pour la recherche, pour que les générations futures aient une chance d'avoir un remède,
11:07 mais on se rend compte qu'on donne aussi beaucoup de courage et même de plaisir aux gens.
11:11 Cela crée un formidable cercle vertueux, empli d'humanité et d'énergie positive.
11:17 On a même de superbes ambassadrices et ambassadeurs, dont tu fais partie, il me semble.
11:25 Merci vraiment à tous les deux pour cette énergie incroyable que vous déployez pour construire un monde meilleur.
11:32 C'est vraiment très inspirant.
11:34 Ça nous montre finalement que quoi qu'il nous arrive dans la vie, on a toujours ce pouvoir d'environ.
11:40 Donc continuez à faire bouger les cheveux. Merci pour ça.
11:51 Et maintenant, j'ai le très grand plaisir d'accueillir Philippe Gillet, un aventurier comme nous l'aimons.
11:58 Vagoneur de pygmées, chasseur de braconné, blessé par balles,
12:03 de façon passionnée d'animaux qui nous font peur, les reptiles, les arénées, les amphibiens.
12:09 Et d'ailleurs, d'où vient quand même cette passion pour ces animaux qu'on n'aime pas.
12:16 Alors tu vois, cette passion, elle vient simplement quand j'étais petit, j'étais déjà en Afrique.
12:20 Ça veut dire que j'ai 30 ans d'Afrique, par mes parents qui étaient colonels, évidemment, qui voyageaient.
12:25 Donc j'étais pas à l'école, moi j'étais dans la brousse.
12:27 Mais pendant 30 ans, j'ai vécu en Afrique, avec disons que ma Playstation et ma télévision.
12:32 Ma télévision, c'était la brousse. Ma Playstation, c'était les pygmées ou autre chose.
12:36 Et j'ai découvert les animaux. Une petite anecdote, rapide.
12:40 Quand j'étais tout petit, j'avais 8 ans, j'avais les petites antilopes pour nous amener.
12:43 Moi je leur donnais le biberon.
12:44 Mais un jour, je vais dans la brousse avec elles, qui me suivaient.
12:47 Et les Africains l'ont vu, ils ont voulu tuer les animaux devant moi.
12:50 Et ils ont tué les animaux pour les manger. Ils ont dit "ça t'appartient pas, ça appartient à la nature".
12:54 Et ce choc de réalité de la vie, ça, dès que vous êtes jeune, vous vous dites
12:59 "Pourquoi ne pas défendre ces animaux qui sont toujours, qui prennent toujours ?"
13:02 Ça a été un premier choc quand on a 8 ans et qu'on a un truc comme ça.
13:05 Et après, tout doucement, j'ai évolué.
13:07 Bon, évidemment, j'ai monté des sociétés en Afrique pour gagner ma vie.
13:11 Parce que, je vais vous dire, j'ai pas de retraite en France.
13:13 Donc moi j'ai toujours travaillé, ils étaient mon patron.
13:15 Et j'ai toujours été, j'ai appris le métier de guide de chasse, où je voyais beaucoup d'animaux, etc.
13:21 Mais quand vous êtes dans la brousse et que vous voyez des tas d'animaux,
13:24 c'est comme quand vous êtes en Bretagne, vous voyez des vaches, les lions, les éléphants, les bûches, on les voit tous les jours.
13:28 On les regarde plus. Mais par contre, on va chercher les animaux cachés.
13:31 Ceux qui sont, qu'on appelle les mal aimés.
13:33 Ceux qu'on déteste, qui sont horribles, qui en font peur.
13:36 Et tout doucement, je me suis occupé de ça, avec des scientifiques qui venaient de Suisse et d'ailleurs de partout.
13:41 Et que je guidais moi dans la brousse, pas pour tuer, mais pour découvrir ces animaux.
13:45 Et c'est comme ça, j'en suis venu tout doucement aux animaux.
13:47 Entre temps, j'ai été en Afrique, il y a eu les coups d'État, je suis rentré en France.
13:51 Là, j'avais rien à faire, j'avais même plus d'argent, on avait tout perdu.
13:55 Alors j'ai vendu des manières, j'ai vendu des cailloux.
13:57 Donc sur le bord de la mer, j'ai acheté des cailloux, enfin j'ai trouvé des cailloux.
14:01 Puis après, je venais de venir des cailloux, je passais en mâtonnière.
14:04 Et c'est un brevet qui a été accepté pendant 25 ans à la date du dépôt, j'étais le seul à le faire.
14:08 Et après ça, je suis reparti à Madagascar, acheter des plantations.
14:11 Là-bas, j'ai été condamné à mort, on m'a piqué mes plantations, je suis rentré en France.
14:14 Et c'est comme ça que j'ai commencé à travailler, je raccourcis,
14:18 j'ai commencé à travailler en disant "bon, mais il faut que je trouve un métier,
14:21 quand vous arrivez, vous n'avez pas de maison, vous n'avez rien, les maisons que vous avez, elles sont louées, tout".
14:26 Vous savez, c'est compliqué.
14:28 Et alors faire de la sécurité, puisque je suis un ancien para donc faire de la sécurité,
14:32 j'ai dit "stop, ras-le-bol".
14:34 Et puis là, j'ai été ingénieur conseil à la cité des sciences à la Villette, dans le vivant.
14:39 Donc je m'occupais du vivant.
14:41 Et je voyais les gens, on avait des territoires magnifiques, très bien faits,
14:44 et je voyais les gens qui venaient plus pour le frisson que pour apprendre.
14:47 Mais je me suis dit "comment ça se fait que les français, ils ne connaissent rien,
14:49 on sait déjà ce qu'il y a sur la lune, on ne sait pas ce qu'il y a au fond de la mer,
14:52 on pourrait commencer à apprendre à connaître ce qu'il y a autour de nous,
14:54 c'est quand même des animaux extraordinaires".
14:56 On ne les connaît pas, mais c'est toujours dégoûtant.
14:58 Et quelque part, moi qui n'aime pas l'injustice, qui ai toujours détesté l'injustice,
15:02 je me suis voué là-dessus.
15:04 J'ai créé l'association "Infos, informations sur la faune".
15:06 Et je voulais que la connaissance soit gratuite au public.
15:09 Alors comment faire ?
15:10 J'ai traité avec des grandes surfaces,
15:12 j'ai fait des maquettes de modules thématiques, pédagogiques, interactifs,
15:15 des grandes maquettes qui font 10 mètres de long sur 3 mètres de haut,
15:18 peut-être certains de vos auditeurs ont vu ces expositions,
15:20 j'étais le seul à faire ça en France pendant presque 30 ans,
15:23 et on faisait toutes ces expositions pour montrer ces animaux.
15:26 Mais il fallait toucher de l'argent.
15:28 Donc pour le public, c'était gratuit.
15:30 Mais par contre, l'association des commerçants payait notre association,
15:33 loi 1920, et c'est comme ça que j'ai créé ces associations.
15:36 Maintenant, la cause animale, oui, ces pauvres bêtes, il faut les laisser.
15:40 Alors la cause animale, on peut leur dire,
15:42 ce ne sont pas les bêtes qu'il faut protéger, ça fait des millions d'années qu'ils se protègent,
15:44 si vous voulez protéger quelque chose, protégez l'environnement,
15:46 il y aura toujours des animaux.
15:48 Regardez plus loin que le bout de votre nez.
15:50 - Vous êtes très agréable.
15:52 - Quand il faut y aller, il faut y aller.
15:54 - Et d'ailleurs, on voit cet engagement quand on se rencontre,
15:59 vous hébergez 5 animaux,
16:01 tous, des reptiles, des amphibiens, des arachides,
16:06 et ils vivent même chez toi,
16:09 dans ton chaleum, etc.
16:12 Et donc, mais d'où viennent tous ces animaux ?
16:15 - Alors ces animaux, au début, quand on a fait nos fameux modules,
16:18 on a acheté à des éleveurs en Allemagne, en Hollande, des professionnels,
16:22 parce que si vous prenez des animaux sauvages,
16:24 ils s'habituent mal, c'est difficile, on a de la perte, comme on dit.
16:26 Mais quand ils sont élevés en captivité, nés en captivité, c'est plus facile.
16:29 Et après, il y a eu beaucoup d'animaux, pour aujourd'hui,
16:31 80% des animaux que nous avons récupérés,
16:35 par des abandons, parce que l'électricité est dernièrement augmentée,
16:38 donc on a beaucoup, là en 8 mois, on a récupéré peut-être 60,
16:42 entre les tortues, les lézards, les camions,
16:44 les gens les abandonnent.
16:45 Mais surtout, ce qu'il ne faut pas faire, c'est les relâcher dans la nature.
16:48 - Pourquoi ?
16:49 - Parce que c'est une pollution écologique.
16:51 Et si on amène encore des tortues de Floride, des tortues machin,
16:54 toutes ces bêtes qui détruisent notre environnement,
16:58 parce qu'il y a d'autres animaux à nous qui disparaissent,
17:00 regardez, 80% des insectes ont disparu.
17:03 Vous prenez la voiture, vous allez jusqu'en Corse,
17:05 vous revenez, vous ne nettoyez pas le pare-brise.
17:06 Autrefois, on passait son temps à nettoyer les pare-brises.
17:08 Ça veut dire qu'il n'y a plus d'hirondelles, parce qu'elles chassent les insectes.
17:11 Ça veut dire que tout disparaît.
17:12 Mais qu'est-ce qui arrive ? Les frelons arrivent,
17:14 les autres, il y a de la place, il n'y a plus personne.
17:16 - Oui, ça va évidemment.
17:17 - Vous voyez, il ne faut pas jouer au bon Dieu, parce qu'on ne gagnera pas.
17:19 Et nous avons besoin de la nature, mais la nature, elle n'a pas besoin de nous.
17:23 On est en sursis. Il faut faire attention à tout ça.
17:26 Alors, je me suis voué à ces animaux,
17:28 et donc j'ai réussi à faire des expulsions gratuites.
17:30 Maintenant, pour le prouver, j'ai eu tous ces animaux,
17:33 je me suis retrouvé avec deux alligators,
17:35 qui maintenant, ça fait 25 ans qu'ils vivent avec moi.
17:39 25 ans dans ma maison, dans mon salon.
17:41 - Oui, mais alors ils sont en liberté ?
17:43 - En liberté !
17:44 Il y a les chats des voisins, ils sont toujours fourrés avec eux,
17:46 ils dorment à côté, si vous regardez sur, comment ça s'appelle, sur TikTok,
17:50 parce que maintenant, je me suis mis sur TikTok,
17:52 puisqu'on peut amener de l'information gratuite.
17:54 Alors, vous regardez sur TikTok Info, je vous donne la...
17:56 Vous prenez ou pas ? TikTok Info,
17:58 et grâce à ça, vous allez pouvoir voir des petites informations
18:01 que j'amène à chaque fois aux enfants,
18:02 parce que le monde appartient à nos enfants.
18:04 Nous, en 50 ans, vous savez, quand j'étais guide de chasse,
18:07 il y avait, quand on arrivait, on avait des plaines,
18:09 des landaux, ce qu'on appelle.
18:11 C'était rouge d'antilopes à perte de vue,
18:13 noir de buffles, il y en avait partout, des animaux.
18:15 C'était la plus grande concentration et variété de gibier du monde,
18:18 la Centrafrique. C'était magnifique.
18:20 J'y suis retourné, 50 ans après, il n'y a plus rien.
18:24 Il y a quelques babouins, un ou deux phacochères,
18:26 et des hommes avec des kalachnikovs, des AK-47,
18:29 qui sont des antibalakars et qui se font la guerre.
18:31 Et entre-temps, ils tuent tous qui trouvent.
18:33 Alors, quand on voit qu'en 50 ans, on a détruit autant d'animaux,
18:36 si on continue encore pendant 50 ans que nous en font,
18:38 on en fait les mêmes bêtises que nous.
18:40 C'est foutu. On ne survivra pas, on va manger des racines.
18:43 Einstein a bien dit une chose.
18:45 Si les albeilles disparaissent,
18:47 4 ans après, l'humanité va disparaître.
18:49 Ce n'est pas de moi, c'est d'Einstein. Bien avant moi.
18:51 Et il a raison, parce que plus de pollinisation,
18:53 on ne mangera que des racines et des cailloux.
18:55 Et on va vivre avec des masques, dans des grottes.
18:57 Ce n'est pas terrible ce qu'on propose à nos petits-enfants
18:59 et à nos arrière-petits-enfants. Et j'en ai.
19:01 Donc, je me suis voué à défendre ces animaux
19:03 et les remettre à titre d'animaux à part entière
19:06 et non pas de cochonneries.
19:08 Ce sont des animaux à part entière.
19:10 Et non seulement je le fais avec ces alligateurs
19:12 qui vivent dans mon salon, qui devraient être
19:14 depuis 25 ans des sacs à main, puisqu'ils étaient
19:16 dans un élevage. Ça devraient être des sacs à main.
19:18 Ils auraient été vendus ou jetés, ou...
19:20 Ils auraient été moins perdus.
19:22 Et bien, ils vivent en liberté, dans mon salon.
19:24 - Oui, mais alors justement, par rapport à ça,
19:26 tu aimes bien vivre dangereusement ?
19:28 - Non, pas du tout ! Pas du tout !
19:30 C'est la connaissance. C'est ce que je veux amener
19:32 à tout le monde. C'est la connaissance des méconnus.
19:34 Ça veut dire que, regardez, moi je vis avec
19:36 des alligateurs qui font 2m20.
19:38 - Oui, mais tu vis aussi avec eux.
19:40 - Mais regarde, mes doigts, ils sont tous là, mes doigts !
19:42 - Mais ils vont bien ! - Mais si j'avais un danger,
19:44 ils m'auraient mangé les doigts !
19:46 Qui me dit, qui conduit depuis 50 ans, qui n'a pas eu
19:48 un seul accident en voiture ? - Jamais !
19:50 Mais il n'y a pas eu...
19:52 Tu as aussi des reptiles parmi
19:54 les plus d'autres du monde ! - Oui, mais il faut se mettre
19:56 au niveau de la personne, au niveau
19:58 de l'animal, au niveau de l'enfant, au niveau du scientifique.
20:00 Quand on veut...
20:02 - Mais comment tu fais pour le comprendre ?
20:04 C'est quoi, ton secret ? - La connaissance.
20:06 J'apprends à connaître.
20:08 Avec les pygmées dans la forêt, ou les
20:10 brrrrro, les peules, les animaux, ils les voient différemment
20:12 et ils vous montrent comment s'approcher de l'animal.
20:14 Comment il réagit. Un crocodile,
20:16 par exemple, il a déjà 3 sons importants.
20:18 Le premier son, quand il va voir un autre crocodile,
20:20 ils se connaissent, il s'approche, un alligateur,
20:22 il va faire "Hmmm". On l'entend à peine
20:24 parce que c'est des infrasons. Mais "Hmmm",
20:26 ça veut dire "tout va bien". Et puis
20:28 brusquement, il va faire "Hrrr", il va souffler.
20:30 Là, ça veut dire "Bon, qu'est-ce que
20:32 tu fais dans mon territoire ?" Il ne va pas mordre,
20:34 mais il va souffler. Et puis après, ils vont s'appeler.
20:36 Ils s'appelent, ils vont faire "Brrrrr".
20:38 Et ça fait trembler toute la maison.
20:40 Ce qui est embêtant, mais ça la fait trembler.
20:42 - Mais les voisins, les voisins...
20:44 - Non, ils sont loin, mes voisins sont à côté,
20:46 mais ils me voient, ils me connaissent,
20:48 ils viennent prendre des cafés à la maison, au milieu des crocodiles,
20:50 on les oublie, très vite. Et bien, quand ils chantent
20:52 très fort, ils s'entendent à 5 kilomètres.
20:54 Parce que c'est des infrasons. Donc ils discutent
20:56 entre eux à 5 kilomètres.
20:58 Parce qu'ils s'entendent très loin.
21:00 Et donc, parce que c'est des infrasons, c'est comme nos
21:02 enfants, il y a des ultrasons de certains téléphones
21:04 que nous, on n'entend pas, les adultes, mais les enfants,
21:06 ils les entendent. Vous voyez, tout évolue comme ça.
21:08 Il y a tout un système. Donc, si on
21:10 s'approche d'un animal qui est dangereux,
21:12 on prend nos distances. S'il n'est pas dangereux,
21:14 on ne prend pas nos distances. Regardez les chiens,
21:16 les pitbulls, ce n'est pas les plus dangereux.
21:18 Les plus dangereux qui meurent, c'est les caniches.
21:20 Parce qu'ils ont leurs petits trucs, ils ne sont pas embêtés.
21:22 - Vous croyez qu'ils étaient les labradors ?
21:24 - Entre autres. Non, les labradors, ils sont gentils.
21:26 C'est souvent parce qu'on sous-estime l'animal.
21:28 Parce qu'on veut lui imposer... On n'est pas le nombril du monde.
21:30 On fait partie d'un monde.
21:32 Et ce monde est en train de le détruire.
21:34 C'est le seul animal qui détruit son environnement,
21:36 c'est l'homme. - Oui, c'est bien.
21:38 Et d'ailleurs, ce qui me passionne,
21:40 c'est la diversité.
21:42 Et toi, qui as 5 ans,
21:44 comment fais-tu pour
21:46 faire cohabiter tout le monde
21:48 en totale harmonie ?
21:50 - Alors, il y a certains animaux qui peuvent cohabiter.
21:52 Et il ne faut pas mettre,
21:54 je ne sais pas moi,
21:56 un gars dans l'eau s'il ne sait pas nager.
21:58 Donc il y a certains serpents qui mangent d'autres serpents.
22:00 On ne les met pas ensemble. Il y a des lézards qui ne mangent pas
22:02 les serpents et des serpents qui ne mangent pas des lézards.
22:04 On peut les mettre ensemble. Mais certains serpents,
22:06 vous les mettez tous ensemble, ils s'acceptent.
22:08 Malgré qu'ils oient des couleurs différentes,
22:10 ils s'acceptent, eux. Alors que nous,
22:12 on critique le moindre truc. Parce qu'on
22:14 n'accepte personne. Parce que de plus en plus,
22:16 on est aigris, de plus en plus, on rejette ça
22:18 sur les autres. Les animaux, ils sont simplement
22:20 simples.
22:22 Il n'y a pas de danger. Et quand on vit avec un animal
22:24 et qu'on ne représente pas un danger, soit
22:26 sur le territoire, soit sur la nourriture,
22:28 soit... Eh bien écoutez, ils vous acceptent
22:30 et il fait partie de vous. Prenez une vache,
22:32 vous la mettez sur un terrain, il y a un train
22:34 qui passe. Le premier jour, elle sera collée dans les grillages.
22:36 Trois, quatre jours après,
22:38 le train ne le regardera même plus. Nous,
22:40 il nous faudra combien de temps pour nous habituer à un train qui passe devant
22:42 chez nous ? - Alors moi qui suis sourde, aucun problème.
22:44 (rires)
22:46 - Mais il y a des vibrations quand même.
22:48 Parce que vous savez que les serpents, on croit qu'ils sont
22:50 sourds. Ils ne sont pas sourds du tout. Ils ont une oreille interne.
22:52 Et ils entendent par leur squelette.
22:54 Ça veut dire que nous, l'oreille
22:56 elle est à l'intérieur. - Oui, mais...
22:58 - Et ils entendent... - Donc il y a des vibrations ? - Des vibrations.
23:00 Ma voix est une vibration.
23:02 Mais la mienne, on entendra,
23:04 c'est plus des sons graves, les animaux l'entendent.
23:06 Quand je parle à un serpent, il sait
23:08 que je lui parle. Il entend les vibrations. Et pour
23:10 connaître la direction, il nous faut deux oreilles.
23:12 La vitesse du son qui va là et là.
23:14 Et le serpent, c'est sur son squelette.
23:16 Donc le bruit qui va arriver à la queue, au corps
23:18 ici, il va faire la différence. Son cerveau
23:20 qui est intelligent aussi, va arriver directement dessus.
23:22 Et il saura que le bruit, il est là-bas.
23:24 La nature, quand elle s'adapte
23:26 toujours, on est capable de tous
23:28 s'adapter les uns les autres. Et vous êtes très bien placés
23:30 pour le savoir. Et bravo !
23:32 Mais c'est ça le but. C'est pas de pleurer.
23:34 C'est de se débrouiller.
23:36 Et de trouver les moyens. Moi, j'ai pas été à l'école.
23:38 J'ai écrit, je fais des fautes. Je prends une secrétaire.
23:40 Et puis c'est tout. Il faut s'adapter
23:42 et ça n'empêche pas de foncer et d'avancer.
23:44 - Et d'ailleurs, à notre peur,
23:46 que je trouvais intéressant à aborder
23:48 avec toi, c'est cette notion de leadership.
23:50 Parce que quand on a autant
23:52 d'animaux, c'est nous le leader.
23:54 - Oui. - Et comment
23:56 tu as attiré cette
23:58 culture qui est naturelle,
24:00 claire, pour tout le monde ?
24:02 - Parce que, en gros, pour les animaux,
24:04 quand on est avec eux,
24:06 on voit la façon, quand ils ont faim,
24:08 même, je vais vous dire, quand on a un grand terrarium,
24:10 pas trop grand parce qu'ils aiment pas les grands trucs,
24:12 et que les lézards se mettent devant la vitre,
24:14 c'est qu'il y a quelque chose qui va pas.
24:16 Ils demandent d'être soignés. Mais ça, on le sait pas.
24:18 On dit "Oh, ben il a faim". Non, regarde bien,
24:20 il a peut-être quelque chose. Parce qu'il réclame.
24:22 Même les serpents, quand ils se collent devant,
24:24 c'est que... ils savent très bien qu'on peut s'occuper
24:26 d'eux. Et ils le savent.
24:28 Ils le ressentent. Et il faut savoir une chose,
24:30 c'est que quand on approche quelqu'un,
24:32 un animal par exemple, si vous avez peur
24:34 de l'animal, vous dégagez de l'adrénaline.
24:36 L'animal, il sent que c'est une agression.
24:38 Chez nous, on le ressent très peu, mais certains
24:40 le ressentir. Quand un boxeur
24:42 se met en position de combat,
24:44 c'est pas la peur, il va au combat.
24:46 Il est bourré d'adrénaline. Un animal qui
24:48 ressent l'adrénaline, il se sent
24:50 en danger. Nous sommes le miroir des
24:52 animaux. La façon dont on les aborde,
24:54 c'est ça qui est ça. Il faut prendre le temps.
24:56 Un serpent, un reptile, ça va
24:58 vivre à deux vitesses. La première
25:00 vitesse, c'est deux à l'heure, tous les jours.
25:02 Ils bougent pas, ils en détruisent, ils vont doucement,
25:04 ils sont calmes, tranquilles. La deuxième
25:06 vitesse, c'est 300 à l'heure. Ça veut dire que
25:08 pour se nourrir ou pour se défendre, ils vont très vite.
25:10 Mais nous, on est à 200
25:12 à l'heure, tout le temps. On va trop vite pour
25:14 voir les animaux, et quand eux, on va
25:16 les embêter, eux ils sont à 300 à l'heure, et nous
25:18 on reste à 200 à l'heure. Ils sont plus rapides que nous, ils peuvent nous mordre.
25:20 Il faut connaître tout ça.
25:22 C'est la connaissance. Et ce qu'on amène aux gens,
25:24 c'est de vulgariser le côté
25:26 scientifique, c'est notre boulot,
25:28 et c'est d'amener la connaissance
25:30 par des petits jeux. C'est pour ça que
25:32 sur les réseaux sociaux, qui sont
25:34 plus de la vérité, ils ne sont pas
25:36 comme les médias avec des ciseaux à couper
25:38 les choses. Non, pour faire la façon à eux.
25:40 Non, ils vendent leurs produits. Nous,
25:42 les réseaux sociaux, ils nous prennent comme on est.
25:44 Et vous transpirez la réalité.
25:46 Et on amène des informations sur la
25:48 connaissance. Et plus on connaît ces animaux,
25:50 plus on sait qu'ils existent, et il ne faut pas oublier
25:52 qu'on ne protège que ce que l'on connaît.
25:54 - Et ce qu'on comprend
25:56 et aime. - Et après, il faut le
25:58 comprendre et aimer. Mais pour ça, on nous interdit
26:00 de présenter des animaux, alors que pour
26:02 la connaissance, il faut voir,
26:04 toucher, comprendre. Et là, on se dit
26:06 on défendra des choses plus tard
26:08 parce que c'est beau,
26:10 c'est différent.
26:12 - Merci de nous avoir rappelé très
26:14 brillamment que n'importe qui,
26:16 n'importe quel être vivant
26:18 sur cette terre est
26:20 finalement
26:22 libre d'être aimé.
26:24 - Mais c'est un pur bonheur de pouvoir
26:26 nager avec deux alligators
26:28 de deux mètres, avec vous, qui nagent avec vous,
26:30 qui les appellent, ils viennent me saucoler. Mais c'est
26:32 un pur bonheur. Regardez-moi qui n'est
26:34 pas peur de la nature, qui adore la nature,
26:36 qui adore les différences. J'ai toujours aimé, depuis
26:38 que je suis petit, tout ce qui ne pense pas, qui ne vit pas comme moi,
26:40 pas toujours passionné. Je suis
26:42 dedans. Donc j'ai vécu avec ma passion
26:44 et ma passion, je l'ai mis
26:46 pour vivre en plus.
26:48 Et bien, quand on voit ces animaux,
26:50 comment ils réagissent ? Attendez, mais c'est le bonheur.
26:52 Quelqu'un qui a peur de tout,
26:54 mais c'est un enfer, cette planète.
26:56 Il a peur, il faut qu'il aille sur la Lune, mais il va s'embêter
26:58 sur la Lune, il n'y a rien.
27:00 C'est l'humain. Mais d'ailleurs, merci
27:02 infiniment de cette inspiration
27:04 parce qu'effectivement, ça nous donne l'amitié de nous
27:06 reconnecter à l'humain,
27:08 à la nature autour de nous.
27:10 - C'est moi qui te remercie, tu sais pourquoi ? Parce que
27:12 tu amènes aussi la connaissance et on
27:14 amène des petites informations grâce à toi.
27:16 Encore merci beaucoup de m'avoir reçu.
27:18 Merci. - Avec plaisir.

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