L’UE à l’assaut de l’identité numérique - JT du jeudi 14 décembre 2023

  • l’année dernière
A la une de cette édition, retour sur l’accord sur le dossier identité numérique à Bruxelles pour lequel l’UE veut se passer de débat parlementaire.

Nous reviendrons ensuite sur l’enquête en destitution du président des Etats-Unis ouverte par la Chambre des représentants. Joe Biden est accusé d’avoir menti de façon répétée au sujet des affaires de son fils qu’il aurait favorisé alors qu’il était le vice-président de Barack Obama.

Et enfin, retour en France avec les transferts de migrants qui se poursuivent à quelques mois des Jeux Olympiques.

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Transcription
00:00 La liberté a un prix.
00:04 Pour un tout autre regard sur le monde.
00:07 [Musique]
00:30 [Générique]
00:45 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:46 A la une de cette édition, retour sur l'accord sur le dossier identité numérique à Bruxelles
00:50 pour lequel l'UE veut se passer de débat parlementaire.
00:53 Nous reviendrons ensuite sur l'enquête en destitution du président des États-Unis
00:57 ouverte par la Chambre des représentants.
01:00 Joe Biden est accusé d'avoir menti de façon répétée au sujet des affaires de son fils
01:04 qu'il aurait favorisé alors qu'il était le vice-président de Barack Obama.
01:09 Et enfin, retour en France avec les transferts de migrants
01:12 qui se poursuivent à quelques mois des Jeux olympiques.
01:15 [Générique]
01:19 L'identité numérique à l'assaut des libertés.
01:21 L'Union européenne veut faire passer le dossier de l'identité numérique au forceps début 2024
01:26 sans passer par la case débat parlementaire.
01:29 Et pourtant, la mise en œuvre de cette identité numérique n'est pas sans risque.
01:32 Les explications de Nicolas Delambertery.
01:35 L'Union européenne poursuit sa marche forcée vers le tout digital
01:39 et le tout centralisé à Bruxelles.
01:41 Le passe-Covid européen, qui avait été mis en place en 2021,
01:45 constitue désormais un modèle à suivre pour l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé,
01:50 qui travaille actuellement à un traité mondial contraignant pour les États membres en 2024
01:55 et pour les futures pandémies.
01:56 Le système ETIAS, bien que légèrement retardé,
02:00 va réguler toutes les entrées et sorties de l'espace Schengen
02:03 pour les citoyens des pays tiers n'ayant pas besoin de visa.
02:06 On peut d'ailleurs noter que d'ici quelques années,
02:08 l'octroi des visas Schengen ne sera absolument plus du ressort des États membres,
02:13 mais fera l'objet d'une centralisation.
02:15 Les États membres seront ainsi privés du droit de faire entrer qui ils veulent chez eux,
02:20 ainsi que du droit de refuser leur entrée,
02:22 si de fait cette deuxième disposition leur a déjà été largement retirée.
02:26 Et en attendant l'euro numérique, Bruxelles met en place l'identité numérique.
02:30 Si l'on s'en réfère au site officiel de l'Union européenne,
02:33 tout sera merveilleusement simple, vert et inclusif,
02:37 puisque les citoyens de l'Union pourront effectuer plus simplement de nombreuses démarches
02:41 avec les données incluses dans leur téléphone, le tout dans un cadre sécurisé.
02:45 En septembre 2023, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne,
02:50 prenait l'exemple de payer ses impôts ou de louer un vélo,
02:53 ce qui ressemble en effet assez fortement au programme de vie qui va être imposé aux Européens.
02:58 Le site de la Commission va jusqu'à expliquer en quoi l'obtention d'un crédit bancaire
03:02 sera plus simple grâce à l'identité numérique,
03:05 alors qu'au demeurant de nos jours l'envoi par e-mail de des documents
03:08 permet déjà de faciliter les démarches.
03:10 Ce sur quoi en revanche la Commission communique beaucoup moins,
03:13 c'est sur les modalités de protection des données,
03:16 ou sur le volet « données de santé »,
03:19 ce qui a provoqué l'opposition de certains euros députés,
03:22 comme la française Virginie Joron.
03:24 C'est un dossier que je suis depuis le début, la proposition de la Commission,
03:28 c'était en juin 2021, j'étais rapporteure sur le dossier en marché intérieur,
03:34 et j'avais bien vu qu'il y avait une problématique déjà de base,
03:37 c'était que c'est un outil qu'on propose aux consommateurs,
03:42 aux futurs citoyens européens,
03:45 un outil où à l'intérieur on peut mettre différents documents officiels
03:49 comme la carte d'identité, le permis de conduire,
03:52 et en fait pour avoir au final un espèce de numéro, un QR code d'identité numérique.
03:57 Et le problème initial c'est la protection des données,
04:00 parce qu'on sait très bien qu'aujourd'hui, avec les problèmes de cybersécurité,
04:04 les problèmes souvent des data centers qui ne sont pas ici,
04:08 qui sont souvent sous drapeau américain,
04:10 ce qui veut dire qu'il y a une possibilité de perte de nos données privées.
04:17 Et vraiment moi ce qui m'a posé problème dès le départ,
04:20 c'est qu'il y avait cette offre de cet outil dédié aux données de santé.
04:26 On a bien vu que lors de la crise Covid,
04:28 le QR code a permis à certains États membres d'exclure des gens de la société
04:32 en fonction de leur statut vaccinal.
04:34 Et de mettre en place dans le dur cet outil,
04:37 effectivement, permettre à certains États membres,
04:40 en fonction de leur, par exemple, leur politique de prévention de certaines maladies,
04:45 par rapport à des pandémies qui seraient encore déclarées par l'OMS,
04:50 pourraient se servir de cet outil pour de nouveau exclure des gens de la société.
04:54 Donc c'est le danger que moi j'ai repéré tout de suite en 2021.
05:00 Il n'y a pas eu de débat en fait sur ce dossier,
05:02 il n'y a pas eu de débat au niveau de la plénière.
05:04 Comme c'est un dossier que la Commission veut terminer rapidement
05:08 avant la fin de la mandature, donc avant juin 2024,
05:11 ils ont considéré qu'il fallait tout de suite passer en trilogue.
05:14 Alors ça fait des réunions inter-institutionnelles entre la Commission,
05:19 le Parlement, le Conseil, et ce qui permet d'avancer,
05:22 déjà de négocier les points problématiques,
05:25 pour que le dossier, une fois qu'il soit voté, soit tout de suite mis en œuvre.
05:30 Donc ils ont mis la charrue avant les bœufs.
05:32 On l'avait dénoncé, on avait soutenu cette dénonciation en votant contre
05:35 le fait qu'on envoie ce dossier en trilogue.
05:37 Bon, ça a été rejeté parce que malheureusement,
05:40 pas assez de députés européens sont en alerte sur ce dossier.
05:44 On l'a bien vu, c'est les mêmes qui ont voté pour le pass sanitaire.
05:48 Donc une très faible partie des députés européens sont en alerte
05:52 et sont conscients des difficultés, et surtout de la problématique
05:55 liée à cet outil, qui est pour moi un outil qui va permettre
05:58 à certains États d'instaurer une surveillance généralisée
06:04 de leurs citoyens. Mais après, ça va aller très vite,
06:07 puisque comme je l'ai dit, tout est mis en place, tout est mis en œuvre,
06:10 pour que ce portefeuille d'identité numérique puisse être accessible
06:15 par les citoyens.
06:17 Par ailleurs, la question que tout le monde, ou presque, se pose,
06:20 mais que bien peu osent formuler, c'est bien évidemment de savoir
06:24 si le passage à l'identité numérique présentera progressivement
06:28 un caractère contraignant, voire même obligatoire.
06:31 Pour le moment, tout le monde, ou presque, botte en touche sur le sujet.
06:34 Mais un début de réponse a émergé en Hongrie. En effet, du côté de Budapest,
06:38 le gouvernement a d'ores et déjà annoncé que l'identité numérique
06:42 sera mise en place dès 2024. Le ministre en charge du dossier,
06:45 Antal Rogan, a certes confirmé que l'utilisation de l'identité numérique
06:50 ne serait pas obligatoire, mais également clarifié l'évidence
06:54 que presque tout le monde nie actuellement, à savoir que certains services
06:58 seront plus difficiles, voire impossibles d'accès à terme sans cet outil.
07:02 L'observateur attentif se souviendra d'ailleurs qu'en décembre 2020,
07:06 le gouvernement hongrois avait été le tout premier en Europe
07:09 à annoncer la future mise en place d'un certificat de vaccination Covid
07:13 et a confirmé que ce certificat constituerait un outil futur de discrimination.
07:18 Au demeurant, même si les mesures discriminatoires en Hongrie
07:21 étaient assez équivalentes aux autres pays européens,
07:24 les plus vexatoires d'entre elles, comme l'accès aux restaurants,
07:27 avaient été très rapidement levées. "In vino veritas" dit le dicton populaire,
07:31 mais pour certains aspects de la modernité numérique de l'Union européenne,
07:35 la vérité est parfois à trouver à Budapest. Reste à voir, de façon plus générale,
07:40 si tous ces outils dits numériques seront réellement opérationnels.
07:44 À mesure que la confiance des citoyens dans leurs représentants se dégrade très fortement
07:48 et que les sociétés européennes deviennent de plus en plus dysfonctionnelles
07:51 sur de nombreux aspects pratiques du quotidien.
07:54 En dépit de ces apparences gargantuesques,
07:56 il se pourrait bien que le monde orwellien qui se bâtit sous nos yeux
08:00 ait davantage de failles qu'on ne le pense.
08:03 Joe Biden fait à son tour l'objet d'une enquête en destitution.
08:10 Une procédure à peu de chance d'aboutir, mais pourrait affecter sa campagne.
08:14 Pour une réélection, le point avec Renaud de Bourleuf.
08:17 Chacun son tour. Alors que le feuilleton judiciaire autour de Donald Trump se poursuit,
08:21 c'est maintenant Joe Biden qui est inquiété.
08:23 Mercredi, la Chambre des représentants américaines a ouvert formellement
08:27 une enquête en destitution du président des États-Unis.
08:30 Le chef d'État est accusé d'avoir menti de façon répétée au peuple américain.
08:33 Il aurait usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama
08:36 entre 2009 et 2017 pour permettre à son fils de faire des affaires douteuses
08:40 en Chine et en Ukraine. Mais surtout, il aurait menti sur ses liens
08:44 avec les affaires de son fils. Déjà, il y a un mois, Gérald Olivier,
08:47 journaliste spécialisé des États-Unis, évoquait ce point
08:49 lors de l'émission "Le samedi politique".
08:51 Dans la politique américaine, ce n'est pas forcément le fond de l'affaire
08:54 qui va vous faire tomber, c'est votre comportement après que l'affaire
08:57 ait été révélée. Et là, le problème de Joe Biden, il n'est plus de savoir
09:01 si oui ou non il a bénéficié financièrement des activités de son fils,
09:08 même si on est quasiment sûr que la réponse est oui.
09:12 Son problème, c'est qu'il a considérablement et plusieurs fois menti
09:16 sur la nature de ses relations avec son fils. C'est-à-dire que depuis 2020,
09:20 on lui a toujours interrogé sur quels étaient vos liens d'affaires
09:23 avec ceux que faisait Hunter et il disait "je n'étais pas au courant
09:26 de ce que faisait Hunter, je n'en savais rien".
09:28 Eh bien aujourd'hui, on a un certain nombre d'éléments qui démontrent
09:31 que ça, c'était faux. Donc le président des États-Unis a menti à plusieurs reprises
09:35 et il y a un moment où ce mensonge devient du parjure et peut être poursuivi.
09:39 Concrètement, que s'est-il passé ? Peu de temps avant l'élection présidentielle
09:43 de 2020, des éléments sur l'ordinateur de Hunter Biden tentent à prouver
09:46 qu'il y a une affaire de corruption impliquant son père, Joe Biden.
09:50 Le journal New York Post relaie cette information.
09:53 De quoi faire tomber le candidat démocrate, encore plus fort que les emails
09:56 d'Hillary Clinton. Mais une campagne orchestrée par les démocrates
09:59 parle de désinformation russe, évoquant même un ordinateur qui n'a jamais existé.
10:03 La dissimulation va très loin. Une lettre signée par une cinquantaine
10:06 de membres du renseignement affirme que l'ordinateur a tous les éléments
10:09 d'une campagne de désinformation russe. Certains de ses officiers ont par la suite
10:12 présenté des excuses. Les élus républicains reprochent aujourd'hui
10:15 à l'administration Biden de bloquer les témoignages du personnel actuel
10:18 et ancien de la Maison Blanche. Avec l'ouverture formelle de l'enquête
10:21 pour destitution, ils disposent maintenant de pouvoirs supplémentaires
10:24 et d'intention d'interroger plusieurs membres de la famille Biden
10:27 et leurs associés au sujet de, je cite, "ces stratagèmes de trafic d'influence".
10:31 La procédure a toutefois peu de chances d'aboutir à une destitution,
10:34 les républicains n'ayant pas la majorité au Sénat. Mais l'enjeu est probablement
10:37 de fragiliser l'image du président sortant alors que l'élection présidentielle
10:40 se rapproche. En clair, il s'agit de renvoyer aux démocrates la monnaie
10:43 de leur pièce, alors que des procureurs proches du parti présidentiel
10:46 multiplient les procédures à l'encontre de Donald Trump.
10:49 Joe Biden semble avoir compris comment témoigne sa réaction. Au lieu de
10:52 déclamer son innocence, il reproche à ses adversaires politiques de,
10:55 je cite, "perdre leur temps avec une combine politique sans fondement
10:58 au lieu de travailler à rendre meilleure la vie des Américains".
11:01 De quoi faire sourire alors que ces derniers sont de moins en moins satisfaits
11:04 de la politique de leur président. Après trois années à la Maison Blanche,
11:07 le passif de Joe Biden est lourd, parfois pour des éléments le dépassant.
11:10 L'inflation est explosive, dès la fin de sa première année,
11:13 elle était de près de 5% alors qu'elle n'était qu'à 1,25% un an plus tôt,
11:16 de même que les prix de l'énergie, tandis que la criminalité
11:19 progresse de plus en plus. A cela s'ajoutent les capacités
11:22 cognitives du président qui inspirent de moins en moins confiance aux Américains.
11:25 En novembre, un sondage commandé par la société de presse avançait
11:28 que 80% des personnes interrogées l'estiment trop âgé pour un second mandat.
11:32 Destitution ou pas, une procédure mettant sur la table
11:35 sa corruption, ses mensonges et son obstruction pourrait provoquer le coup de grâce.
11:40 Les JO, village Potemkin, de l'immigration à 8 mois des Olympiades de Paris,
11:48 les autorités transfèrent, non sans difficulté, les migrants en région.
11:52 Une démarche qui oscille entre hypocrisie, irresponsabilité et incompétence.
11:56 La Russie ne participera pas aux JO en tant que pays,
12:00 mais les Olympiades auront tout de même leur village Potemkin.
12:03 Depuis plusieurs mois, les autorités françaises s'efforcent d'évacuer
12:06 les squads et autres campements de migrants de la capitale
12:09 dans la perspective des Jeux qui débuteront le 26 juillet à Paris.
12:13 Mardi matin, c'est dans le 19e arrondissement, sous un pont
12:16 où logeraient tant bien que mal une centaine de clandestins,
12:19 qu'une opération a été menée par la préfecture de police de Paris.
12:22 Parmi ceux-ci, 16 personnes ont accepté de prendre un bus
12:26 en direction de l'Alsace pour un transfert à Strasbourg dans un hôtel désaffecté.
12:30 Les autres sont hébergés le temps d'une semaine et retournent dans la rue.
12:34 Une opération dans laquelle personne n'est gagnant
12:36 et que dénoncent les associations majoritairement pro-immigration.
12:39 Ainsi, le coordinateur de la mission exilée chez Médecins du Monde, Paul Alozy,
12:44 par ailleurs militant pour l'initiative Le Revers de la Médaille,
12:47 qui dénonce la face néfaste des Jeux en matière d'exclusion,
12:50 s'inquiète de ce qu'il nomme un "nettoyage social".
12:54 Il affirme par ailleurs que ce que propose l'État ne correspond pas
12:57 à ce dont les migrants ont besoin.
12:59 Par ailleurs, si une part importante de clandestins demeurent à Paris
13:03 et ne vont pas dans d'autres régions, c'est parce que ceux-ci ont plus
13:06 de perspectives dans la capitale en matière d'aide sociale et d'emploi,
13:10 mais aussi parce que les salles d'accueil régionaux sont réputées moins salubres
13:13 et moins sécurisées.
13:15 Comprendre l'État transfère dans des endroits où il n'y a pas
13:19 de moyens d'hébergement, ni de moyens du tout.
13:22 Les dizaines et centaines de migrants reviennent ainsi inexorablement
13:25 à la rue sans qu'aucune mesure d'expulsion ou de relogement
13:29 ne soit mise en œuvre.
13:30 Une sorte de juste milieu centriste qui garantit le pire pour tout le monde.
13:34 Le pire aussi pour l'image de la France, déjà en proie à la criminalité
13:38 et au risque terroriste.
13:39 Un cocktail explosif à quelques mois des Jeux Olympiques
13:42 qui s'annonce décidément compliqué avec des acteurs politiques
13:45 qui se tirent dans les pattes, avec à la région Valérie Pécresse,
13:48 à la mairie Anne Hidalgo et l'État.
13:51 Aux problèmes de sécurité, d'infrastructure et notamment de transport
13:54 se grève donc le problème migratoire, un problème que l'État préfère
13:57 cacher sous le tapis le temps des épreuves.
14:00 Une démarche compliquée alors que 3 300 clandestins
14:03 auraient été redirigés en région depuis le début du mois d'avril,
14:07 selon BFMTV.
14:08 Reste à savoir combien sont revenus et surtout combien sont restés.
14:12 À mesure que les Jeux arrivent, les tensions s'exacerbent
14:15 avec les associations hostiles aux Olympiades
14:17 ou à la méthode d'organisation de celles-ci.
14:19 La question migratoire n'échappe pas à la polémique
14:22 et pourrait se trouver au cœur des événements de l'été prochain.
14:25 Et passons à l'actualité en bref.
14:35 L'avortement sacralisé dans le marbre de la Constitution.
14:38 Mercredi, le ministre des Solidarités et des Familles,
14:41 Aurore Berger, a annoncé que le Congrès doit être réuni le 5 mars
14:44 pour la révision constitutionnelle pour que la loi suprême
14:47 garantisse la liberté d'interrompre la grossesse,
14:50 c'est-à-dire d'avorter.
14:52 L'idée est de rajouter à l'article 34 de la Constitution
14:55 la disposition suivante "la loi détermine les conditions
14:58 dans lesquelles s'exerce la liberté de la femme
15:01 qui lui est garantie d'avoir recours à une interruption
15:04 volontaire de grossesse".
15:06 Les députés et sénateurs devront se réunir en Congrès
15:09 pour approuver le texte à la majorité des 3/5 exprimés.
15:12 L'issue paraît probable et des craintes se font sentir
15:15 autour de la clause de conscience du personnel soignant.
15:18 Le tout pour protéger une pratique qui n'est pas remise en cause
15:21 institutionnellement et qui se trouve même en augmentation.
15:24 La France est vincée du Niger.
15:27 Mardi, les militaires au pouvoir aniamés depuis juillet
15:30 ont annoncé que les soldats français auront quitté le pays
15:33 si l'immigration avait été prise par Emmanuel Macron
15:36 au mois de septembre, illustrant ainsi son échec
15:39 dans les relations de la France avec le nouveau régime
15:42 et d'une manière plus large, l'échec de sa politique
15:45 en Afrique francophone.
15:47 Les Britanniques débattent aussi d'un projet de loi immigration.
15:50 Mardi à Londres, les députés ont adopté en deuxième lecture
15:53 un projet de loi visant à permettre d'expulser vers le Rwanda
15:56 les clandestins arrivés illégalement.
15:59 Le Premier ministre Richie Sunak peut être satisfait.
16:02 Il était loin de faire l'unanimité.
16:04 La gauche le trouve trop radical, mais l'aile droite du Parti conservateur,
16:07 insuffisant. Ces derniers attendent la troisième lecture
16:10 du mois de janvier pour déposer des amendements.
16:13 Violence sur un proviseur adjoint et un CPE.
16:17 Il ne s'agit pas d'une petite frappe de banlieue,
16:19 mais d'un député insoumis, Sébastien Delogu,
16:22 qui va comparaître devant le tribunal correctionnel de Marseille
16:25 le 25 juin 2024.
16:27 Les faits s'étant déroulés dans les quartiers nord de la cité phocéenne.
16:30 C'est en marge d'un blocage d'établissement que le parlementaire
16:33 aurait frappé le personnel du lycée.
16:35 Le député a également déposé plainte et se dit victime
16:38 de violence le même jour.
16:41 Direction l'hôpital, une jeune fille de 12 ans
16:44 qui a menacé un professeur avec un couteau à reine,
16:47 mercredi a été hospitalisée en milieu spécialisé.
16:49 Deux mois jour pour jour après l'assassinat du professeur Dominique Bernard,
16:52 dans le Pas-de-Calais, elle a déclaré, je cite,
16:55 "Je suis folle aujourd'hui, j'ai envie de tuer quelqu'un aujourd'hui,
16:58 les élèves qui ne m'aiment pas et la personne en face de moi,
17:01 ça s'est passé à Arras, je vais faire pareil."
17:04 Fin de citation.
17:05 Armée d'un couteau de 17 cm, elle avait menacé un professeur
17:09 qui était parvenu à évacuer la salle avant de s'enfuir
17:11 et de se réfugier dans une autre classe,
17:13 alors que la jeune fille la poursuivait.
17:15 Elle a finalement été désarmée par le personnel du collège.
17:18 D'origine mongole, la jeune fille n'aurait a priori pas de lien avec l'islam.
17:22 Une enquête ouverte après une nouvelle agression au couteau.
17:27 C'est dans l'aube, dans la nuit de vendredi à samedi,
17:30 devant une discothèque à Haut-Concours,
17:32 qu'un homme de 29 ans a été passé à tabac et poignardé.
17:35 Il aurait été agressé par 4 ou 5 assaillants à l'extérieur de l'établissement.
17:38 La gendarmerie n'est pas intervenue sur place,
17:41 la victime s'est rendue par ses propres moyens à l'hôpital.
17:44 3 ans de prison pour des affiches, les militants de Patria Albijes.
17:49 Une organisation nationaliste d'Albi dans le Tarn
17:51 ont été placés sous contrôle judiciaire depuis le mois de juin
17:54 et condamnés le 12 décembre à de la prison avec sursis pour provocation à la haine.
17:59 L'heure est reprochée d'avoir collé des affiches dénonçant
18:02 les attaques au couteau perpétrées à Annecy par un migrant
18:05 et sur lesquelles on pouvait lire "protégeons nos familles de l'immigration".
18:09 Ils ont également été condamnés à s'acquitter de 750 euros de frais de justice
18:12 pour une association antiraciste et de verser 1 euro symbolique
18:15 aux associations antiracistes qui s'étaient portées partie civile,
18:19 ainsi que suivre un stage pour apprendre les valeurs républicaines.
18:23 Les militants ont fait appel.
18:25 Ils sont soutenus par l'ASLA, l'association de soutien aux lanceurs d'alerte.
18:29 Direction Jurassic Park maintenant au Canada.
18:33 Des paléontologues ont étudié un fossile d'un jeune grogosaurus libratus.
18:38 Un tyrannosaure dont l'estomac conservait encore les restes de ses dernières proies.
18:43 Deux bébés dinosaures ressemblant à des oiseaux,
18:45 comme des chercheurs de l'université de Calgary en Alberta l'ont souligné lundi.
18:50 C'est la première fois qu'un contenu stomacal aussi bien conservé
18:53 est découvert à l'intérieur du squelette d'une grande espèce de tyrannosaure.
18:57 Et terminons ce journal la tête dans les étoiles lundi.
19:00 L'agence spatiale américaine a dévoilé les premières images de l'intérieur de Cassiopée A,
19:05 le rémanent de supernova d'une étoile qui a explosé il y a plusieurs milliers d'années,
19:09 selon les chercheurs de l'université Purdue dans l'Indiana.
19:12 Ce type de vue sur une étoile explosée dans le passé est une première.
19:17 Ces clichés devraient permettre de mieux comprendre les phénomènes à l'origine des explosions spatiales.
19:23 Voilà, on arrive à la fin de cette édition. Dans un instant, un zoom et immédiat.
19:30 Merci de votre fidélité. A demain, bonsoir.
19:33 [Musique]

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