La grande interview : Karl Olive

  • l’année dernière
Le député Renaissance des Yvelines, Karl Olive était l’invité de #LaGrandeInterview de Yoann Usaï dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
Transcript
00:00 Bonjour Karl-Olivier, soyez le bienvenu sur CNews et sur Europe 1.
00:04 Emmanuel Macron l'avait annoncé, il l'a fait.
00:06 Le président de la République a officiellement saisi le Conseil constitutionnel à propos de la loi immigration.
00:12 Le chef de l'État qui espère que les sages censureront certaines dispositions issues des négociations avec les Républicains.
00:20 Quelles sont ces dispositions que vous espérez voir censurées précisément ?
00:23 Bonjour M. Usaï, bonne fête et merci pour l'invitation.
00:26 Non, le président de la République ne souhaite rien de la part du Conseil constitutionnel.
00:30 Il souhaite simplement que le Conseil constitutionnel fasse son œuvre et puis vienne...
00:35 Ce n'est pas ce que nous disent ses proches.
00:37 Ses proches nous disent "on espère que certaines dispositions les plus dures seront censurées".
00:41 Ils le disent, vous pouvez le dire.
00:42 Non mais le Conseil constitutionnel, vous savez, c'est l'arbitre du match.
00:44 La météo, elle est la même pour l'ensemble des équipes.
00:47 Donc le Conseil constitutionnel va peigner les dispositions de la loi qui a été votée au Parlement.
00:54 Le président disait, et je le rejoins parce qu'on le vit sur le terrain,
00:58 le conditionnement notamment des aides sur un certain nombre de temps passés sur notre pays pour les étrangers,
01:05 c'est peut-être quelque chose qui sera réduit, qui sera annulé.
01:08 Ça, ça ne vous plaît pas ?
01:09 Ce n'est pas que ça ne me plaît pas.
01:10 C'est ce qu'on a qualifié de préférence nationale dans le texte.
01:12 Oui, en fait, il n'y a pas de préférence nationale.
01:14 Il y a une préférence par rapport au travail.
01:16 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, lier les prestations sociales à un certain nombre de mois de travail,
01:22 ce n'est pas quelque chose qui est incohérent.
01:24 Simplement, il faudra que ça soit effectivement validé par le Conseil constitutionnel.
01:28 Mais j'entends la droite républicaine dire qu'elle ne serait pas satisfaite de ces dispositions qui pourraient être annulées.
01:37 Mais on n'a pas à être satisfait ou pas.
01:39 Encore une fois, le Conseil constitutionnel, 1958, il est souverain et donc il faut respecter.
01:44 Mais quand Emmanuel Macron dit, par exemple, qu'une caution pour les étudiants étrangers,
01:49 c'est quelque chose qu'il ne trouve pas utile,
01:51 il ne serait pas mécontent de voir cette disposition censurée ?
01:54 Moi non plus.
01:55 Moi non plus.
01:56 Est-ce que vous comprenez que ce soit étrange de voir un texte adopté par la majorité
02:00 et ensuite que cette majorité, que l'exécutif, espère que ce soit censuré ?
02:04 C'est inédit, ça montre bien qu'on est en pleine crise politique, Caroline.
02:07 Non, ça montre juste une chose, monsieur Zahé.
02:09 C'est que quand Gérald Darmanin, après la commission mixte paritaire au Sénat,
02:14 explique qu'il y a un certain nombre de dispositions qui pourraient être revues par le Conseil constitutionnel,
02:19 chacun prend ses responsabilités.
02:21 Quand les collègues républicains, que je respecte et d'ailleurs je les félicite par rapport au texte qui avait été fait,
02:26 mettent des dispositions dont ils savent peut-être qu'elles ne passeront pas au Conseil constitutionnel,
02:31 ils prennent leurs responsabilités.
02:33 On n'a pas, nous, à interpréter le Conseil constitutionnel.
02:35 Mais est-ce que nous vivons une crise politique aujourd'hui ?
02:38 On vit, je dirais, une déflagration et j'en veux pour preuve la menace d'un certain nombre de ministres
02:45 qui, pardon, font un peu de chantage avec le gouvernement, avec la première ministre, avec le président de la République.
02:52 Évidemment que ça entraîne une crise.
02:54 Du chantage en menaçant de démissionner si ce texte est évoqué, ce qui a été le cas.
02:58 Oui, alors c'est compliqué. C'est pour ça qu'il y aura certainement un remaniement.
03:02 Je pense qu'on ne gère pas les politiques publiques en faisant la menace et le chantage.
03:05 Pardon de le dire, mais on en a beaucoup entendu, pour le coup, parler sur le terrain au quotidien par la suite.
03:10 Moi, j'aurais préféré que celles et ceux qui avaient menacé puissent mettre leur acte en face de leur mot,
03:16 à l'image de ce qu'a fait Aurélien Rousseau, que je tiens à saluer,
03:20 qui a été un très grand, notamment, directeur de l'ARS que j'ai connu pendant le Covid.
03:25 Après, chacun prend ses responsabilités, encore une fois.
03:28 Mais je peux vous dire que ça, ça affaiblit notamment la cohésion dans le groupe des parlementaires de la majorité présidentielle.
03:34 Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, qui a démissionné suite à l'adoption de ce texte.
03:38 D'autres ministres avaient menacé de le faire.
03:40 Clément Beaune, ministre des Transports, Rima Aboulmanak, ministre de la Culture.
03:44 Ils auraient dû démissionner, c'est ce que vous nous dites.
03:47 Vous nous dites, nous vivons une crise politique.
03:49 Vous souhaitez un remaniement. Il faut donc qu'il soit débarqué.
03:52 Écoutez, c'est le président de la République...
03:54 Mais vous le souhaitez.
03:55 C'est le président de la République qui est maître de la situation.
03:58 Vous le savez bien, monsieur Uzay, donc ne faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
04:01 Non, mais vous êtes membre de la majorité.
04:03 Bien sûr.
04:04 Vous pouvez émettre des souhaits. Vous souhaitez qu'il parte.
04:05 Je dis simplement qu'encore une fois, faire du chantage,
04:08 brandir un certain nombre de menaces si des textes sont ou pas adoptés,
04:12 c'est compliqué ensuite pour les collègues de la majorité
04:15 de pouvoir aller sur le terrain en cohérence totale.
04:18 C'est très compliqué.
04:19 J'aurais préféré qu'il n'y ait pas de chantage.
04:21 Oui, très clairement, j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de chantage.
04:23 Est-ce que vous savez comment le président de la République a vécu ce chantage,
04:27 de la part de proches, de très proches, même, comme Clément Beaune, par exemple ?
04:31 Oui, Clément Beaune, qui est un très bon ministre des Transports.
04:34 Je crois que le président de la République, c'est quelqu'un qui protège ses équipes.
04:37 Et donc, il aime chasser en mode.
04:40 C'est le propre, notamment, qu'on connaît aussi dans le sport.
04:43 Et quand on marque contre son camp, c'est compliqué ensuite de réintégrer une équipe.
04:49 Voilà, c'est… je pense que c'est… j'espère que c'est de la maladresse.
04:53 J'aurais préféré, voilà, qu'un certain nombre de collègues puissent dire clairement les choses.
05:00 Ça n'a pas forcément été le cas, mais il nous faut un choc psychologique.
05:04 Oui, il nous faut un choc psychologique, parce qu'on ne va pas se cacher derrière son petit doigt.
05:07 Donc, cette loi sur l'immigration, qu'il fallait, entre fermeté et humanité,
05:11 ce que nous disent les Français, et les Français, en tout cas, de l'ensemble de notre circonscription,
05:16 eh bien, elle est plutôt satisfaisante. Maintenant, il faut passer à autre chose.
05:19 Ce que vous nous dites ce matin, avec une quasi-certitude, c'est qu'il y aura un remaniement.
05:23 Elisabeth Borne, il faut la remplacer. Qui pour la remplacer ?
05:26 Ah non, mais moi, je ne suis pas le porte-parole du président de la République.
05:29 Je vous donne simplement le ressenti que j'ai sur le terrain.
05:32 Et ce ressenti, c'est qu'il y aura un remaniement, selon vous. Qui pour remplacer Elisabeth Borne ?
05:36 Je n'en sais strictement rien. Je vais vous dire, je n'en sais strictement rien.
05:39 Ce que je sais, c'est qu'on peut remplacer les hommes et les femmes de ce gouvernement.
05:42 Il faut aussi qu'on ait un choc de logiciels et un nouveau logiciel sur le terrain.
05:46 Les Français, je vais vous dire, quand on les rencontre, ils ne doutent pas.
05:49 Est-ce que cette loi sur l'immigration va être promulguée ?
05:51 Il souhaite être protégé, protégé de l'intérieur, protégé aussi de l'extérieur, juguler l'immigration,
05:57 mais aussi faire preuve d'humanité dans, par exemple, des régularisations
06:02 qui étaient parfois sous forme de veste hypocrisie. Il faut que ce soit très clair maintenant.
06:06 Alors les ministres menacés par un remaniement très prochain,
06:10 qui seront sûrement attentifs aux voeux du président de la République dimanche soir,
06:13 il y aura aussi le rendez-vous, ce grand rendez-vous avec la nation,
06:17 dont on ne sait pas grand-chose finalement.
06:19 C'est ce qu'a promis Emmanuel Macron aux Français.
06:21 À quoi pourrait ressembler, selon vous, ce rendez-vous avec les Français au mois de janvier ?
06:26 D'abord, quelque chose qui nous rassemble à côté de tout ce qui peut nous diviser.
06:30 Rappeler qu'encore une fois, le pays est plus important que le parti, que les partis politiques.
06:35 Je pense que la tambouille politicienne à laquelle on a eu affaire au cours des dernières semaines,
06:40 notamment sur ce vote de rejet, les Français n'en peuvent plus.
06:44 J'espère qu'il y aura de la simplification. J'espère qu'il y aura une réforme des institutions,
06:47 qu'on retrouve par exemple le cumul député-maire qui va réduire cette fracture démocratique.
06:53 Ce grand rendez-vous avec les Français annoncé par Emmanuel Macron,
06:56 ce sera simplement un grand discours ?
06:58 Encore une fois, attendons ce que souhaite partager le président de la République,
07:03 il sait très bien où il va, le président de la République.
07:05 Vous êtes sûr qu'il sait où il va ? Ce n'est pas l'impression qu'il donne aux Français ?
07:08 Ce n'est pas l'impression qu'il donne aux Français, sauf qu'il y a un gros décalage
07:12 entre le monde médiatique, entre le monde politicien et la réalité de ce que nous ressentons sur le terrain.
07:19 Je vous le dis, le président sait parfaitement où on va.
07:21 On a des lois d'importance qui vont venir, je pense à celle du logement.
07:25 Et le logement, je vous le dis, c'est une cocotte minute, notamment dans nos quartiers.
07:29 Il n'y aura pas de mixité sociale s'il n'y a pas de mixité de logement.
07:33 C'est un grand chantier qui nous attend, comme le chantier sur la fin de vie.
07:36 Olivier, un grand rendez-vous avec les Français dans une démocratie, ça porte un nom ?
07:40 Ça s'appelle une élection ?
07:42 Mais je crois que les Français savent ce que c'est qu'une élection.
07:46 Il y a une élection, l'élection européenne va arriver...
07:49 Un grand rendez-vous, ça ne peut pas être une dissolution, un retour aux urnes,
07:52 un référendum sur l'immigration ? Tiens, les Français le souhaitent.
07:55 Pourquoi ça ne serait pas ça, ce grand rendez-vous ?
07:57 Peut-être, attendons le président de la République, je ne suis pas Madame Soleil, vous non plus.
07:59 Vous souhaitez un référendum sur l'immigration, à titre personnel ?
08:02 Un référendum sur l'immigration ? Ah non, je pense que la loi sur l'immigration, ça y est,
08:05 on a fait son chemin et je pense qu'on aura des résultats concrets sur le terrain.
08:08 Mais sur un thème majeur comme celui-ci, à aucun moment on ne consulte directement les Français,
08:12 à aucun moment on ne leur demande réellement ce qu'ils souhaitent ?
08:16 Mais monsieur Usaï, sauf à ce que je me trompe, il y a quelque chose qui s'appelle les élections présidentielles.
08:19 Les séquences électorales, c'est fait pour ça.
08:21 Sur le projet de loi de retraite, page 13 du programme présidentiel,
08:25 avant les élections présidentielles, c'était bien dedans.
08:27 Qu'on ne vienne pas faire des cris d'orfraie par la suite.
08:30 Vous êtes sûr qu'Emmanuel Macron a été élu sur son programme ?
08:33 Bien sûr qu'il a été élu sur son programme. Il faut arrêter tout cela.
08:36 Si c'était le cas, il aurait eu une majorité aux élections législatives, vous le savez bien.
08:39 Oui, mais enfin la majorité. Et moi je vais vous dire, je me félicite de cette majorité relative.
08:43 Je me félicite de cette majorité relative parce qu'elle fait vie la démocratie.
08:47 Et qu'on le veuille ou non, monsieur Usaï, ce qui s'est passé sur la loi sur l'immigration,
08:50 c'est aussi montrer que nous avons une démocratie vivante dans notre pays.
08:53 Alors parlons à présent de ce maire qui a sanctionné des parents d'Émeutier.
08:57 Lutté contre la délinquance juvénile, l'État s'interroge.
09:00 Le maire LR de Villeneuve-le-Roi a refusé d'accorder un chèque de Noël à une famille
09:04 dont l'un des fils est impliqué dans les émeutes de l'été dernier.
09:08 Vous avez longtemps été maire. Est-ce que vous auriez pu prendre une telle décision ?
09:12 Non seulement j'aurais pu prendre une telle décision, mais c'est presque la décision que j'avais mise en place en janvier 2022
09:16 avec un pouvoir d'achat citoyen, 50 euros et 30 euros de réduction pour le sport et la culture
09:22 entre 12 et 17 ans, en échange de quoi ? Un comportement normal.
09:26 Et quand à 2h du matin, un gamin de 12 ans vient briser un abribus,
09:30 je suis désolé, mais on doit suspendre et on doit convoquer les parents.
09:33 Alors moi je salue, je salue, parce qu'encore une fois, c'est des aides non obligatoires.
09:37 Et à l'heure où on a des difficultés dans les collectivités publiques avec les budgets des villes,
09:42 le collègue Didier Gonzalès, le maire de Villeneuve-le-Roi, qui est un maire exemplaire,
09:46 a fait l'effort de pouvoir donner, entre guillemets, cette initiative de Noël.
09:51 Ensuite, attendez, excusez-moi, vous avez quelqu'un qui va brûler la hôte du Père Noël
09:55 et qui derrière veut bénéficier des cadeaux.
09:57 Là, il y a une différence quand même, car le livre, c'est que ce jeune, il est majeur,
10:00 il a 19 ans et il a dit la chose suivante, "ce n'est pas parce que j'ai fait une bêtise
10:04 que ma mère doit en payer les conséquences". Qu'est-ce que vous lui répondez ?
10:08 Je lui réponds que quand on creuse un tout petit peu, c'est que ce monsieur,
10:11 sauf à ce que je me trompe, il est toujours au foyer avec ses parents.
10:14 Et c'est la condition par laquelle, avec un fouet composé de trois personnes,
10:18 cette famille pouvait bénéficier de 60 euros.
10:21 Donc, certes, il n'y a pas une responsabilité pénale à l'endroit d'un majeur,
10:25 mais il y a une responsabilité morale et psychologique.
10:27 Moi, j'ai des garçons qui sont majeurs.
10:30 Quand un garçon majeur vit chez moi, je ne vais pas l'applaudir des deux mains
10:33 quand il rentre après avoir brûlé la police municipale de Villeneuve-le-Roi.
10:38 Donc, moi, je salue finalement cette décision réciprocité,
10:42 encore une fois, entre les droits et les devoirs.
10:44 C'est ce qu'attendent les Français.
10:46 Et je suis convaincu que la majeure partie des 11 000 habitants de Villeneuve-le-Roi applaudissent des deux mains.
10:51 Ce qui nous évite d'osciller entre l'impunité, voyez-vous, et puis le laxisme.
10:55 - Karl Olive, l'armée israélienne a encore intensifié cette nuit ses frappes sur la bande de Gaza,
11:00 des frappes qui vont durer encore de nombreux mois selon TSAHAL.
11:04 La France se dit gravement préoccupée.
11:06 Elle appelle à une trêve immédiate conduisant à un cessez-le-feu.
11:10 Un cessez-le-feu et ensuite, que faire ?
11:12 Laisser le Hamas se reconstituer et attaquer à nouveau Israël ?
11:17 - Certainement pas. Le Hamas, il faut le dire, c'est une organisation terroriste.
11:20 Dans la charte du Hamas, il y a l'éradication pure et simple d'Israël.
11:25 Donc, il n'y a pas de sujet par rapport à cela.
11:27 Après, évidemment, et je crois que tout le monde est conscient,
11:29 le Hamas, ce n'est pas la Palestine. La Palestine, ce n'est pas le Hamas.
11:33 Et il faut évidemment trouver une issue qui soit une issue.
11:36 Mais on ne peut pas imaginer une issue avec le Hamas au cœur de l'enjeu.
11:41 Et c'est ce que vous dites à l'instant. Et je vous rejoins.
11:44 Maintenant, soyons vigilants. Les populations civiles n'ont rien à faire dans ce conflit.
11:49 - Oui, mais Carl-Olive, c'est une chose d'être vigilant, comme vous le demandez ce matin.
11:52 C'est une autre d'appeler à un cessez-le-feu, comme le fait la France.
11:55 Appeler à un cessez-le-feu pose la question suivante.
11:57 Comment est-ce qu'on anéantit le Hamas sans les armes ?
12:00 - Et puis, comment on rend les familles d'otages vivantes ?
12:03 On a aussi ça comme enjeu.
12:05 Et c'est aussi la préoccupation des Français, parce que les ressortissants sont là.
12:09 C'est aussi la préoccupation de Tsahal, parce qu'il y a encore des otages qui demandent à être libérés.
12:16 - Mais la question posée par la France, elle est importante.
12:19 Je me permets de vous la reposer. Un cessez-le-feu, c'est déposer les armes.
12:22 Comment est-ce qu'on anéantit le Hamas sans les armes ?
12:25 Vous avez une réponse à cette question ?
12:26 - Non, parce que je ne suis pas un spécialiste en la matière.
12:28 Et je pense qu'il faut être très bien sur le sujet.
12:30 - Mais le problème, c'est qu'on a l'impression que la France n'a pas de réponse elle-même à cette question.
12:33 - Si, vous le dites. Le ministère des Affaires étrangères...
12:36 - Appel à un cessez-le-feu. Et ensuite quoi ?
12:38 - Appel à un cessez-le-feu. Maintenant, je pense qu'il faut être aussi très vigilant sur le sujet.
12:43 C'est pour ça qu'il y a des médiations qui sont faites actuellement,
12:45 notamment avec le Qatar qui ont été relancées, pour...
12:48 Effectivement, peut-être qu'il y ait une pause, mais en tout cas, la priorité des priorités,
12:52 c'est l'arrêt de ce fléau. Et puis aussi le fait que les otages soient libérés.
12:58 Je suis allé en Israël, j'ai vu des choses innommables.
13:02 Il faut que ces otages soient libérés, évidemment.
13:04 - Ce qu'on retiendra de ce conflit en France, Carl-Olive, c'est l'augmentation des actes antisémites,
13:08 bien sûr depuis le 7 octobre, mais ce sont aussi les propos abjects de la France insoumise.
13:13 Il y a quelques semaines, sur CNews, vous disiez que Jean-Luc Mélenchon devrait être fiché S,
13:18 car il est bien plus dangereux qu'un certain nombre de fichés S dans notre pays.
13:23 Vous redites la même chose aujourd'hui ?
13:25 - Ah, je redis la même chose ? Je pense qu'un certain nombre... Je ne généralise pas, hein.
13:29 Un certain nombre de personnes de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sont des dangers pour la société.
13:34 Vous ne mesurez pas les dégâts qui sont occasionnés avec des mensonges qui sont traduits comme vérités,
13:40 notamment dans nos quartiers populaires, où la diversité fait son œuvre.
13:45 C'est insupportable. Et oui, c'est très dangereux.
13:47 Moi, les deux dernières menaces de mort que j'ai eues, et je ne suis pas le seul, et je ne m'en plains pas,
13:51 sont l'émanation de militants de la France insoumise. C'est insupportable.
13:56 - Quel genre de danger précisément est-ce qu'il représente, Jean-Luc Mélenchon ?
13:59 Est-ce qu'il faut encore débattre avec lui, par exemple ?
14:01 - Je vais vous donner juste un tout petit exemple.
14:03 J'ai pu discuter dans les quartiers avec des amis originaires de la diversité.
14:09 J'ai été pris en flagrant délit de méconnaissance totale sur le projet de loi sur l'immigration,
14:13 reprenant finalement des palabres et des leitmotifs de la France insoumise.
14:19 Et puis une fois qu'on explique les choses, on s'aperçoit bien que ce sont de véritables mensonges.
14:22 - Merci beaucoup, Karl-Oliv, d'être venu ce matin en direct sur CNews et sur Europe 1.
14:27 Passez une très belle journée.
14:29 (Générique)

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