"Les Rois Mages" : Guy Carlier consacre sa chronique à une chanson culte pour l'Épiphanie

Sud Radio

il y a 7 mois

Avec Guy Carlier

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##CHANSONS_DE_FETE-2024-01-05##

Transcript

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00:00 Et tout de suite, on va retrouver Guy qui est avec nous. Bonjour Guy !

00:03 Bonjour Laurence, bonjour à tous !

00:06 Comment ça va mon cher Guy ? Cette chronique c'est la dernière ?

00:09 Et bien ça va très bien, ça va très très bien.

00:12 En direct avec mes yeux ?

00:13 Normalement vous avez une relance que je vous ai prouve.

00:15 Oui, oui, oui, il paraît Benjamin m'a dit "Tac in Guy, il aime bien".

00:18 Mon cher Guy, cette chronique est la dernière que vous consacrez aux chansons de cette période de fête qui s'achève demain,

00:24 évidemment, enfin avec l'épiphanie de samedi.

00:26 Ce matin j'imagine que vous allez nous parler de la chanson culte qui raconte l'histoire des rois mages en Galilée suivant des yeux l'étoile du berger.

00:35 Bah oui, tout le monde connaît cette chanson incontournable, les rois mages guidés par l'étoile du berger.

00:41 Et bien sûr, vous la connaissez tous. Tiens, allez, on écoute un extrait.

00:45 * Extrait *

01:04 Ah ça, faut reconnaître que les chants grégoriens ça a de la gueule.

01:07 Guy, excusez-moi, mais quand vous m'avez évoqué, peut-être un peu d'une culture très française,

01:12 vous avez parlé de la chanson des rois mages en Galilée, moi je pensais plutôt à "C'est les rois mages, celles de chez là" en Galilée.

01:20 Ah ça, évidemment, on va à la facilité tout de suite.

01:23 La populace.

01:25 Excusez-moi Laurence, je pensais qu'on pouvait, sur cette antenne, tout en se divertissant,

01:30 rappeler malgré tout certaines bases de théologie qui ne font pas de mal à certains quand on voit ce qui se passe en ce moment.

01:38 Ça évidemment, Patrick Roger n'est pas là, les souris dansent,

01:41 tandis que vous Laurence, votre préoccupation essentielle concernant l'épiphanie, c'est "Franjipane ou pas dans la galette".

01:48 Avec Patrick, on aurait évoqué la célèbre image pieuse de la nativité,

01:52 ce célèbre tableau de la grange délabrée de Bethléem, son toit vétuiste aux tuiles disjointes

01:58 qui laisse passer un rayon de soleil, un rayon de lumière divine, pas de soleil,

02:02 qui vient éclairer l'enfant qui vient de naître sur son lit de paille avec en arrière-plan l'âne et le bœuf.

02:08 Et c'est là qu'on voit que c'est une scène divine,

02:12 parce que le rayon lumineux tombe pile sur Jésus.

02:16 C'est bien fait ce tableau, parce que imaginez que l'éclairage se soit focalisé sur le bœuf

02:21 qui, au même moment, faisait caca en arrière-plan, le tableau religieux aurait perdu beaucoup sur le plan de la force divine.

02:28 De plus, imaginez que les rois mages arrivent à ce moment-là avec leur cadeau,

02:32 ils se disent "ah bah le GPS a déconné, c'est pas là, y'a un bœuf qui chie".

02:36 Et là on entend Marie qui supplie "non bah ne partez pas, laissez au moins l'encens,

02:42 parce que vous savez, une odeur de caca de bœuf dans une grange de 6 mètres carrés, c'est pas possible, c'est une zone sinistrée".

02:47 Finalement, les rois mages magnanimes décident de laisser leur cadeau à ces pauvres bougres dans cette grange sinistrée par le bœuf.

02:55 L'encens et l'or ont eu beaucoup de succès, mais franchement, la mire de Balthazar n'a pas rencontré son public.

03:03 Non, Marie et Joseph, la mire, ça les inspirait pas.

03:06 Ils ont demandé à Balthazar "qu'est-ce que c'est ça, qu'est-ce que c'est la mire, quoi, un onguent ?

03:11 Qu'est-ce que c'est un onguent ?" a demandé Joseph.

03:15 Oui, parce qu'il faut savoir que Joseph avait cessé prématurément ses études générales pour faire un apprentissage charpente en alternance.

03:25 Donc, évidemment, "onguent", ça ne lui disait rien.

03:29 Et donc, finalement, quand on leur a expliqué que c'était une crème hydratante, etc.,

03:34 ça leur a paru un peu équivoque pour le sauveur du monde.

03:39 Allez, on arrête les bêtises, on passe à l'initiation théologique grâce à Sheila.

03:45 Sheila qui aime à rappeler qu'elle n'a jamais fait la moindre chirurgie esthétique.

03:50 Je tiens à le saluer, mais j'en profite donc pour demander à la SNCF qu'on cesse de l'accrocher à l'avant des TGV lorsqu'elle fait Paris-Marseille.

03:59 Allez, on écoute.

04:01 *Rire*